unknown a écrit:là comme je le disais si ce genre de choses arrivent c'est que, je pense, les gens ne sont pas au courant des risques qu'ils encourent ET font encourir aux autres, tu vas pas te taper de la salvia et aller faire la fête dans un bar.
Oui, mais en quoi ça contredit mon argument de conduire sous influence ?
unknown a écrit:c'est à dire ?
http://www.encyclopedia.com/doc/1P2-4353334.html
http://www.encyclopedia.com/doc/1G1-120584183.html
Du fait de l'effet "dissociatif" de la kétamine (tu as l'impression de sortir de ton corps, comme si tu devenais schizophrène), également appelé K-hole en argot américain, tu n'es plus du tout maître de ta personne. Tu pourrais tuer tes parents si ils te faisaient ne serait-ce qu'une remarque désobligeante pendant la durée de ton trip.
unknown a écrit:Sinon c'est vrai que mes potes sont un faible échantillon des fumeurs mais en aucun cas, de mémoire, je n'ai eu à me plaindre de leur conduite.
Moi c'est l'inverse : le type fumer de la sum (résine de cannabis ayant séjourné dans des sachets servant à transporter de la cocaïne) et avait bu, dans une Mercedes qui roulait à 150 sur le périph, en étant sur la bande d'arrêt d'urgence, et en prenant les virages très serrés. Donc évidemment, du fait de notre expérience, on a pas la même approche de la chose.
unknown a écrit:très franchement je doute qu'on puisse oublier ce genre de choses.
Ça fait partie de la mémoire immédiate, et le cannabis provoque un affaiblissement de la mémoire immédiate. Je ne peux rien dire de plus, ça me suffit pour condamner le cannabis au volant.
unknown a écrit:là va falloir m'expliquer en quoi des traces de freinages prouvent telles ou telles choses sur la perception du conducteur. Par contre je sais ce qu'on peut voir avec des traces de freinages, la vitesse, la trajectoire etc tout ce qui est du domaine de la physique.
Oui, et justement, on peut déterminer, en fonction de la vitesse et du début des traces de freinage, où étaient les deux voitures, et laquelle a "merdé".
Regarde un peu Les Experts, merde


unknown a écrit:Je reste très sceptique quand aux démarches scientifiques newtoniennes qui ont tout de même moins de gueule que celles utilisées pour l'astronomie.
Ça dépend ; on étudie pas des choses inertes comme des planètes là, mais des gens qui réagissent différemment. Alors oui il y a peut-être 20% de gens qui "gèrent bien", mais ne serait-ce que pour les 80 autres, ça ne vaut pas le coup de prendre le risque (d'autant que tu peux fumer après le voyage en bagnole, ou attendre le lendemain)
unknown a écrit:je me doutais bien de cette réaction c'est pour ça que j'ai bien précisé que je n'ai vu cette info que là, mais le reportage était récent (on va dire maximum 2005-2006). J'ai tenté tant bien que mal de trouver des infos dessus et apparemment ce n'est pas que ce n'est pas vrai, mais qu'il y a un vide au niveau des études et autres conneries statistiques dans ce domaine. du moins celles dont on peut disposer sur le net.
Je ne remets pas en cause la véracité de tes propos, mais tu comprends que sans documentation, ça me semble difficile de te croire

unknown a écrit:aïe là il faudrait développer.Sins We Can't Absolve a écrit:en revanche on peut se baser sur des études scientifiques pour prendre des décisions d'ordre politique, économique, social, etc...
Bien sûr : les chercheurs découvrent que tel matériau est nocif (par exemple l'amiante), on peut donc l'interdire dans les constructions (là les individus ne le savent pas, et personne n'a d'intérêt à vivre dans un bâtiment amienté). On découvre qu'il faut manger 5 fruits et légumes par jour pour être en forme : on essaye de changer les habitudes alimentaires.
Il n'y a pas nécessairement de lois (autorisation/interdiction) à la clé, mais des prises de décisions fondées sur des décisions scientifiques.
unknown a écrit:Comme je le disais c'est un risque dont je suis conscient et en consommant je l'accepte. Même si on fait pousser et que ça en réduit le cout, on sera toujours soumis au payement de qqchose.
Ah mais je ne dis pas le contraire mon cher, bien au contraire
