Le courant LDC c'est les travailleurs syndiqués qui luttent aux quotidien. Ils sont déjà organisé c'est la CGT d'Amiens (aujourd'hui explosé dans CNT, SUD, FSU, CGT une partie de FO et un peu CFDT ).
Ve qui serait plus utile c'est constituer un front unique formel et informel des révolutionnaire dans le syndicalisme de classe pour aider à gagner l'hégémonie de la stratégie révolutionnaire. Des courants réformistes il y en à déjà bien assez je trouve !
J'espère bien que la société future rassemblera syndiqués et non syndiqués autour des mêmes droits. L'embryon de la société future, ça n'est pas les syndicats mais les organes d'auto-organisation de la lutte dont se dotent les travailleurs. AG, comité de lutte, etc.
Des AG de luttes ou des conseils ouvrier qui se coordonnent dans l'espace et dans le temps, c'est du syndicalisme confédéré.
Pour la société future on ne peut que prévoir et anticiper la phase de socialisation : elle ressemblera à ce que les outils de luttes sont actuellement. Des outils qui peuvent etre dangereux et conduire à une autre société totalitaire (l'armée rouge, les organisations d'usines, les organisations industrielles, les organisations locales, régionales, fédérales ... seront des outils de combat qu'il faudra dépasser à terme, nos reflexions stratégique révolutionnaires sont utile pour en être conscient, pour regarder et collecter les expériences passée ...).
Mais ça veut dire aussi que dans les pays industrialisé (depuis très longtemps en Europe) nos outils actuels (les syndicats de travailleurs) seront l'embryon de la première phase de la société future. Il faut le prendre en compte car le moment venu il faudra que ces outils soit bien affutés (pour l'efficacité de la production de guerre révolutionnaire), mais aussi bien controllés pour qu'ils soit des outils d'expérimentations sociales nouvelles et qu'on prépare leur transformation pour la société future.
Mais aujourd'hui comment envisager la gestion efficace avec la multiplication des appareils ?
Eh bien en misant sur la création d'AG et d'organismes de classe nouveau pendant les luttes qu'on espère faire déboucher à une situation révolutionnaire ? Bon ... allez OK
Mais ils faut pas chouiner que la bureaucratie syndicale continue d'exercer une influence sur les travailleurs et que la situation révolutionnaire ne prend pas ou si elle prend que la multiplications des organismes de gestion mene à la défaite pendant la guerre révolutionnaire !
Car on a une culture ouvrière issu des luttes contre le capital, la contre société ouvrière dont je parlais plus haut ne disparait pas complétement, elle à un régime de ralenti et continue de capitaliser et transmettre. Et les travailleurs sans expériences de luttes se tournent vers leurs camarades qui en ont (pas fou !): les travailleurs syndiqués. On aura dualité des pouvoirs alors !(à moins d'ouvrir un second front contre l'appareil syndical, mais en auront nous les moyens ?)
Le problème c'est que les travailleurs syndiqués ne réflechissent pas plus loin que le quotidien (de leur faible implantation en plus) et sous traitent à la bureaucratie qui elle même sous traite aux partis de gauche et que les erreurs tactiques ont conduit à n'organiser que l'élite des travailleurs : ceux des grosses boites ou le rapport de force a donné du droit syndical.
Nous ne comptons plus le nombre de grève sur le tas en France, dans des boites, des chantiers , où les gars appellent l'UL ou l'UD CGT pour remettre carrément leur lutte au mains des syndicalistes. Et pourtant la CGT est largement décrédibilisé en tant qu'organisation solide pour la lutte ....
D'autre comme les travailleurs sans papiers, se tournent vers les association humanitaires lorsqu'il n'y a pas un collectif de sans papier déjà constitué de longue date.
Donc si on ne prépare pas dès aujourd'hui nos organes de luttes de classe : par hégémonie des militants révolutionnaires puis l'élaboration de stratégie révolutionnaire et dans le même temps l' unification des organisation de classe, on ne peut même pas discuter sérieusement d'auto-organisation machin chose .... on n'aura peu de situation révolutionnaires .
Nos vieilles société industrialisées ont intégrés la classe, battons nous pour l'autonomie de la classe si on ne veut pas prêcher la révolution dans le vide .Et on verra que le syndicalisme indépendant de maintenant influencera " les organes d'auto-organisation de la lutte " . Même que si on se bat honnêtement pour une unification et l'indépendance du syndicalisme de classe, les travailleurs considéront la confédération comme leur organisation historique et y affilieronts leurs AG ou comités de base, ils rejoindront le syndicat.
Par contre le syndicat, les unions territoriales de syndicats et la confédération auront le caractére qu'on est capable de lui donner avant, si on est mal coordonnés, mal formé et sans réflexions stratégique et industrielles (même les révolutionnaire avec leur foutu idéalisme autogestionnaire y serait capable de faire redémarrer des productions inutiles, ou blâmer (voir pire) des travailleurs qui ne veulent pas travailler dans des conditions au moins égale à celle d'avant , avec le patron... il faut se préparer à ça et pas dans l'urgence, dès maintenant car dans une situation inédite pour beaucoup, on peut très vite se transformer comme la nouvelle classe encadrante sans s'en rendre compte !).
Le choix n'est pas entre syndicat ou soviet mais entre outil cohérent ou débrouille dans l'urgence .
Mais si on connait une situation révolutionnaire qui prend dans les conditions du mouvement ouvrier actuel ... évidemment il faudra des organes de front unique comme des comités de luttes (car c'est plus des organe de front unique que de l'auto-organisation... faut arreter de triper y a pas de génération spontanée, les travailleurs qui n'on pas l'expérience de la lutte s'en remettrons aux autres, c'est normal !).
Sans doute mais pas uniquement. Il y a aussi l'illusion de la possibilité d'agir dans le milieu institutionnel. Pour les avantages matériels, y succomber pourrait tout autant être révélateur d'un manque d'ambition.
Oui c'est pas faux mais ça démontre surtout l'urgence d'une hégémonie de la stratégie révolutionnaire (et pas que du romantisme de son but hein ! je parle de l'efficacités de ses méthodes et des militants s'en revendiquant même pour des objectifs immédiats, de la pratique donc ...) plus que d'un regroupement " lutte de classe " ... La lutte de classe peut etre réformiste, le réformisme honnête est un anti capitalisme (sans efficacité, mais c'est à nous de le démontrer !)