Un féminisme ? Non ! DES féminismeS.

Un féminisme ? Non ! DES féminismeS.

Messagede RickRoll » 14 Oct 2009, 19:09

Le féminisme n'est pas une idéologie figée. Il a évolué dans le temps et s'est transformé. Il n'existe d'ailleurs pas un seul féminisme, qui serait le seul et unique vrai féminisme, mais une multitude de féminismes, plus ou moins cohérents, plus ou moins répandus, plus ou moins intéressants (tout comme il existe une multitude d'anarchismes, de communismes, de socialismes, de fascismes...).

Tous ces courants ont comme point commun de chercher à savoir pourquoi les femmes occupent une position inférieure dans les rapports sociaux, et comment lutter contre.

Je vais tenter de présenter les principaux courants actuels du féminisme, de manière schématique, sachant que je ne pourrais être totalement objectif du fait de ma préférence pour le féminisme matérialiste.

1 - Le féminisme libéral

Le féminisme libéral s'inscrit dans le courant de pensée des Lumières, humaniste mais bourgeois. C'est le courant le plus ancien du féminisme. Les féministes libérales réclament l'égalité des droits entre hommes et femmes (égalité de salaire, droit de vote, égalité d'accès aux études et postes à responsabilité) mais sans remettre en cause les rapports sociaux au sein de la société.
On pourrait dire que le féminisme libéral ce serait "les femmes aussi doivent pouvoir commander, comme les hommes, devenir patronnes, comme les hommes etc."

Pour elles, ces changements peuvent se faire au sein de la société capitaliste, car ce sont des préjugés, des stéréotypes, des valeurs réactionnaires, groupée dans un système de valeur appelé sexisme, qui sont responsable de l'inégalité hommes-femmes. Par exemple, le préjugé sexiste selon lequel les femmes sont plus douces, plus gentilles, ...

Leurs moyens d'action sont donc de lutter contre ces préjugés et ces valeurs, par un travail d'éducation, des lois, des conférences...

C'est un courant modéré.

2 - Le féminisme marxiste ou socialiste.

Pour ces féministes, les inégalités proviennent en définitive du système capitaliste. L'oppression des femmes serait née avec la propriété privée.
C'est la nécessité de transmission d'héritage, du contrôle de la descendance, qui a instauré la monogamie et mis les femmes sous contrôle des hommes dans la sphère privée.

Ainsi, pour que cesse l'oppression des femmes, il suffit de renverser le capitalisme. Lorsque la propriété sera collective, la famille patriarcale éclatera : les enfants seront élevés en commun, le travail domestique sera pris en charge collectivement...
La lutte féministe ne peut être autonome sous peine de devenir "un individualisme bourgeois" et ne peut se réaliser qu'à travers la lutte des classe au sein du monde du travail.

Cependant, les féministes marxistes ont aussi des revendications immédiates et rejoignent sur ce terrain les féministes libérales (droit aux garderies, égalité d'accès à l'éducation, au marché du travail...). A la différence près que le but de ces revendications est de mettre à mal le capitalisme afin de le renverser.

3 - Le féminisme radical matérialiste

Pour ces féministes, le capitalisme seul ou le sexisme ne peuvent expliquer l'oppression des femmes. Il existe un système d'oppression spécifique, le patriarcat (le pouvoir des hommes).

Le système patriarcal est un système d'exploitation économique distinct du capitalisme : les hommes exploitent le travail des femmes au sein du capitalisme (l'aide des femmes d'artisans, de chefs d'entreprises à leurs maris), mais aussi en dehors, dans la sphère privée, avec le travail gratuit (éducation des enfants, ménage, cuisine, soins aux anciens...).
Il agit par le contrôle du corps, de la maternité, via les lois et les comportements masculins et féminins.
Il s'ajoute à l'oppression capitaliste et au sexisme, ces systèmes sont imbriqués les uns dans les autres.

Ainsi combattre seulement le capitalisme, ou seulement le sexisme ne conduira pas à l'abolition de l'oppression selon les féministes radicales. Il faut un combat féministe spécifique, lié aux luttes sociales anticapitalistes, et qui lutte contre le patriarcat.
Cela passe par des luttes pour la réappropriation de son corps, de sa sexualité, mais aussi la déconstruction du genre (identifier et combattre les comportements genrés), le partage des tâches domestiques etc.

4 - Le féminisme radical de la femellité

Pour ces féministes différentialistes, il existe bien une différence d'origine biologique entre les genres. Il existerait une culture féminine, une éthique spécifique féminine, une manière d'exercer le pouvoir typiquement féminine, qui seraient inaccessibles aux hommes.

Le but de ces féministes est d'arriver à la protection de ce territoire féminin, de ces caractéristiques féminines. Il ne faut plus que le patriarcat ou le capitalisme aient une emprise sur le genre féminin, même s'il existe en tant que tel : ces différences ne doivent pas être prétexte à une hiérarchie.

Cette thèse est surtout défendue par des milieux bourgeois (écrivains, cinéastes, philosophes...)
_______________________________

Résumé de la brochure : Les courants de pensée féministe, à consulter pour plus de détails.
RickRoll
 

Re: Un féminisme ? Non ! DES féminismeS.

Messagede RickRoll » 07 Jan 2010, 13:41

Un bon exemple de féminisme marxiste, tiré du journal COMBAT de l'ARS :

FEMMES DU PEUPLE, NOTRE MALHEUR EN SOCIETE CAPITALISTE

Travailleuses ou femmes au foyer, étudiantes ou retraitées, loin de vous avoir émancipé au delà de l'égalité des droits, la société actuelle complique votre accès au bonheur et méprise vos aspirations. Traditionnels piliers des familles et actrices de premier plan dans la vie des quartiers ou des villages, vous êtes plus que jamais au coeur de l'appareil de production. Vous représentez une force sociale considérable.

Mais vos difficultés s'aggravent; précarisation du travail, retour au travail de nuit dans l'industrie, remise en cause des facilités aux soins gynécologiques. Les patrons et la hiérarchie subordonnée, en véritables “maîtres” de notre société ne vous font aucun cadeau. La société vous appelle à participer à la production sociale, dans l'industrie et les services, mais le mode capitaliste de production, en cherchant les profits optimum, vous contraint de vous soumettre aux lois patronales au mépris de votre légitime droit d'être mère.

Il y a deux réponses face à cette injustice.
La réponse capitaliste, adoptée par bon nombre de féministes qui consiste à ignorer les difficultés de la condition féminine en vous poussant à l'égoïsme et à l'arrivisme. C'est la vision immorale et dangereuse pour la collectivité, qui prétextant l'égalité entre les sexes, vous impose une concurrence honteuse avec les hommes, sur le terrain du vice capitaliste !Résultats ? Les situations des familles pourrissent, la prise en charge parentale des enfants est de moins en moins assurée et vous êtes submergées par le “double emploi”; tâches ménagères et boulot. Ce n'est pas tout ! Les rapports de séduction et de fraternité entre les sexes se dégradent, nourrissant encore un peu plus les misères sexuelles et affectives de l'ensemble de la population.
Mais il y a aussi la réponse ouvrière et socialiste qui considère vos problèmes comme ceux de l'humanité. Une réponse qui condamne le pouvoir et la logique patronale, qui revendique vos droits à un boulot décent et mieux rémunéré, tout en préconisant des congés maternité allongés et des aides rehaussées.

Loin de faire de vous une catégorie à part, nous appelons donc à la lutte fraternelle des sexes pour l'abolition de l'exploitation salariée !

FEMMES OPPRIMéES,
REVOLTéES DEMAIN !

Parce qu'assumer son devoir de mère et subir l'exploitation au boulot relève de l'héroïsme,
Parce que la dégradation des liens familiaux, c'est d'abord vous qui en souffrez,
Parce que vivre dans un quartier populaire au climat devenant détestable, c'est votre tare quotidienne,
Parce que les humiliations que vos maris, frères ou pères subissent dans la vie, elles retombent trop souvent sur vous,
Parcequ'un monde où de plus en plus d'hommes se fragilisent et se déresponsabilisent de tout, c'est des charges en plus sur vos épaules,
Parce que les anciens machos sont devenus des mysogines frustrés et agressifs,
Parce que l'obscurantisme religieux dans les quartiers, c'est d'abord vous qui en faites les frais,
Parce que vos patrons et vos supérieurs ne louperons pas les occasions pour vous rabaisser,
Parce que vous n'avez pas autant qu'un homme le pouvoir de coller une bonne droite à celui qui vous emmerde

et pour d'autres raisons encore,
notre organisation en appel à votre révolte !
Elias


On voit bien que pour ces personnes, le patriarcat s'arrête à la frontière de classe entre la bourgeoisie et le prolétariat : il n'y a pas de domination masculine au sein du prolétariat. Il faut lutter ensemble pour renverser le capitalisme et la domination masculine s'écroulera.

On voit également le potentiel réactionnaire et machiste de ce type de propos :
- absence de remise en cause de la division sexuée des taches : la place de la femme dans ce texte, est bien la fécondité ("légitime droit d'être mère") et la prise en charge de la famille (, tandis que celle de l'homme est "la production sociale".
- les femmes doivent donc rester au foyer et ne pas faire "concurrence honteuse avec les hommes" dans les domaines qui leur appartiennent. Quand l'auteur de l'article parle de "[submersion] par le "double emploi"", c'est pour dénoncer le fait que les femmes ne sont plus au foyer quand elles bossent. Si il y a bien un des deux emplois qu'elles doivent abandonner c'est l'emploi capitaliste.
- la solution ? Permettre aux femmes de rester au foyer grâce aux "congés maternité allongés" et aux "aides réhaussées".
Un discours que l'ARS partage avec le FN.

Aucune solution réellement féministe n'est envisagée telle que le partage des tâches, un congé parental de durée égale pour le père, un temps de travail réduit pour les parents...
RickRoll
 

Re: Un féminisme ? Non ! DES féminismeS.

Messagede raspoutine » 08 Jan 2010, 14:24

RickRoll a écrit:Un bon exemple de féminisme marxiste, tiré du journal COMBAT de l'ARS

je suis pas sure non plus que ce tract assez affligeant soit représentatif du féminisme marxiste !
si bien sure, je suis en désaccord avec la façon de voir des marxistes qui entendent résumer l'exploitation féminine a celle du capital(et encore bon nombre y apporte des nuances), c'est oublier qu'il n'y a pas qu'un seule marxisme ! j'ai connue beaucoup de marxistes femmes, aucune n'entendait se "battre" pour le droit d'être mère au foyer, ou celui d'être une bonne potiche bien obéissante ! le pcf stalinien a certes freiner des deux pied pour l'émancipation des femme dans le passé, ce n'est pas pour autant que Marx serait incompatible avec le féminisme ! bien au contraire, et il a beaucoup aider a affirmer que la femme est l'egal de l'homme au siecle dernier avec par exemple l'importance de quelqu'un comme rosa Luxembourg(il n'y a rien de comparable hors du marxisme en terme de responsabilité politique ), angela davis, ou simone de beauvoir qui était plus marxiste que libertaire(que je dégueule pourtant) ! même quelqu'un comme djamilah bouhired, dans un pays aussi profondément machiste que l'algerie a réussi a incarner l'image de la résistance armée !
les forums : c'est vraiment de la merde !
Avatar de l’utilisateur-trice
raspoutine
 
Messages: 167
Enregistré le: 26 Aoû 2009, 17:57

Re: Un féminisme ? Non ! DES féminismeS.

Messagede RickRoll » 08 Jan 2010, 15:13

Attention à bien différencier
- le féminisme marxiste, qui est une version du féminisme (à mon avis le texte que je présente en est un bon exemple dans le sens où le développement de la pensée est assez clair et où on voit bien à quelles conséquences cela amène).
- le féminisme DES marxistes, qui n'est pas forcément le même. La majorité des féministes qui sont aussi marxistes défendent un féminisme radical.
RickRoll
 

Re: Un féminisme ? Non ! DES féminismeS.

Messagede chaperon rouge » 08 Jan 2010, 18:58

La majorité des féministes qui sont aussi marxistes défendent un féminisme radical.

Les féministes matérialistes peut-être mais, pour les marxistes-léninistes je serais moins certain...

Je prend le commentaire de Raspoutine davantage dans le sens qu'il peut être dangereux de sur-simplifier les catégorisations du féminisme. Après tout, des auteures comme Shulamith Firestone et Monique Wittig pourrait être considéré comme Queer alors qu'elles étaient dans les années 70 et ainsi de suite pour des féministes libertaires du début du siècle qui pourraient être qualifiées de radicales.

Le mouvement féministes a la caractéristique d'être très hétérogène et ses enjeux sont quand même assez complexe. Par exemple, le travail au foyer (le travail de "reproduction" par rapport à la "production") n'est pas nécessairement à jeter avec l'eau du bain. Que dire à des femmes qui souhaitent rester au foyer pour s'occuper de leurs enfants? Au Québec, ça a créé un clash profond entre le mouvement féministe et les "Yvettes" à l'approche du référendum de 1980. Il y a toute une question de reconnaissance sociale du travail de reproduction, de partage des responsabilités, de possibilité pour une femme de ne pas avoir à choisir systématiquement entre carrière et avoir des enfants (endehors des travails précaires), etc...
GUERRE À LA GUERRE, À BAS TOUTES LES ARMÉES
chaperon rouge
 
Messages: 380
Enregistré le: 21 Sep 2008, 00:13

Re: Un féminisme ? Non ! DES féminismeS.

Messagede raspoutine » 11 Jan 2010, 14:26

chaperon rouge a écrit:Je prend le commentaire de Raspoutine davantage dans le sens qu'il peut être dangereux de sur-simplifier les catégorisations du féminisme.

oui, merci, c'etait le sens de mon message !
on peut donner après le féminisme tel étiquettes libertaire, ou marxiste ! mais en fait je pense que le combat féministe existe en tant que tel, en soi, et pour soi ! en fait les etiquette viennent parasiter le message principal du combat féministe : l'équivalence complète hommes\femmes !
par exemple en temps que libertaire, je peut estimer que la lutte pour l'égalité des salaires est une horreur, vu que je suis pour l'abolition du salariat ! je n'ai pourtant pas a juger les femmes qui veulent obtenir cette égalité dans l'immédiat, en disant que ce serait un faux féminisme !
les forums : c'est vraiment de la merde !
Avatar de l’utilisateur-trice
raspoutine
 
Messages: 167
Enregistré le: 26 Aoû 2009, 17:57

Re: Un féminisme ? Non ! DES féminismeS.

Messagede RickRoll » 11 Jan 2010, 16:44

Il y a quand même des tendances dans le féminisme : les différentialistes, les matérialistes, les marxistes... C'est pas des divisions artificielles, ce sont de vrais clivages avec des incompatibilités de revendications, et des convergences.
Même au niveau de ce qui est combattu, ce n'est pas la même chose entre une féministe libérale et une féministe radicale.

Un peu comme dans l'anarchisme on ne peut pas dire que par exemple les individualistes et les communistes libertaires recherchent exactement la même chose.

Je veux bien qu'il ne faille pas séparer des tendances sur le moindre petit désaccord de forme, mais à trop vouloir unifier et lisser les choses on obtient un gloubi-boulga idéologique.
RickRoll
 

Re: Un féminisme ? Non ! DES féminismeS.

Messagede chaperon rouge » 12 Jan 2010, 02:14

Raspoutine, je vois plutôt le trouble de la sur-simplification des catégories dans l'historiographie, c'est à dire dans la compréhension de l'histoire du mouvement féministe et débats à l'intérieur de celui-ci. L'existence de tendances est liée à la critique, c'est pas nécessairement mauvais...
GUERRE À LA GUERRE, À BAS TOUTES LES ARMÉES
chaperon rouge
 
Messages: 380
Enregistré le: 21 Sep 2008, 00:13

Re: Un féminisme ? Non ! DES féminismeS.

Messagede raspoutine » 12 Jan 2010, 14:50

RickRoll a écrit:Je veux bien qu'il ne faille pas séparer des tendances sur le moindre petit désaccord de forme, mais à trop vouloir unifier et lisser les choses on obtient un gloubi-boulga idéologique.

je suis bien d'accord avec toi, mais dans le cas présent de quoi on cause ?
si une feministe est attiré par le marxisme, parce qu'elle ne peut se résumer en tant que personne a ses convictions féministes, suivant son dégrée d'acceptation au thèses marxistes et son recul critique, elle fera totalement sienne tout les postulats correspondants! mais l'incompatibilité des revendications auxquelles tu fait allusion, est un parasitage par un engagement politique bien plus vastes !
c'est bien plutôt les mecs, que tel auteur marxistes ou libertaire va rallié au féminisme ! pour les femmes, leurs convictions sur la question sont antérieur !
chaperon rouge a écrit:L'existence de tendances est liée à la critique, c'est pas nécessairement mauvais...

oui, mais certaines de ces tendances sont en trompe l'œil !
je m'explique :
4 - Le féminisme radical de la femellité

Pour ces féministes différentialistes, il existe bien une différence d'origine biologique entre les genres. Il existerait une culture féminine, une éthique spécifique féminine, une manière d'exercer le pouvoir typiquement féminine, qui seraient inaccessibles aux hommes.

Le but de ces féministes est d'arriver à la protection de ce territoire féminin, de ces caractéristiques féminines. Il ne faut plus que le patriarcat ou le capitalisme aient une emprise sur le genre féminin, même s'il existe en tant que tel : ces différences ne doivent pas être prétexte à une hiérarchie.

Cette thèse est surtout défendue par des milieux bourgeois (écrivains, cinéastes, philosophes...)

ces femmes peuvent bien se revendiquer féministe !
mais un tel courant n'est possible qu'une fois que le féminisme a pu deja prospérer et obtenir ses 1ere victoires !
est ce qu' au début du siècle dernier, un tel courant se revendiquant du féminisme aurait été imaginable ?
je ne le crois pas, et le texte a bien raison d'insister sur la situation enviable de tel féministe ! je pense que de tel femmes aurait fait partie clairement a l'époque de la grande vitalité du féminisme(sa période offensives) de ses femmes entifeministe !
c'est mon reste de marxisme, je vois toujours dans les grandes conviction et croyance le reflets des rapport de domination !
sur le féminisme libérale, par exemple, elle sont authentiquement féministe, a 100% ; seulement elles considèrent qu'il n'est pas gênant qu'il y est encore des dominés, tant que cela ne se fait pas sur un critère de genre !
que chacune ai une lecture différente des causes de l'oppression, et de jusqu'ou il faut aller, ne change rien au fait que l'essentiel du combats féministe c'est l'équivalence homme femmes, quand ce n'est pas un mouvement réactionnaire en sous marin(je crois que Christine boutin se revendique féministe )!
quand une féministe matérialiste s'affronte violemment avec une féministe libérale, ce ne sont pas 2 féministes qui s'affrontent, mais une marxiste qui fait face a une chef d'entreprise en germe !
les forums : c'est vraiment de la merde !
Avatar de l’utilisateur-trice
raspoutine
 
Messages: 167
Enregistré le: 26 Aoû 2009, 17:57


Retourner vers Féminisme et LGBTI

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun-e utilisateur-trice enregistré-e et 0 invités