Mais par exemple, comment fait un mec pressé en voiture dans cette ville ? Parce qu'un mec pressé dans une ville avec panneau des fois il grille des feux, mais souvent il s'arrête au rouge. Dans cette ville il essaie de passer un carrefour en force ?
C'est pas que je trouve cette expérience inintéressante, ni que je mette en doute la validité des résultats sur les accidents. Mais en cas de conflit, comment ça se règle ?
J'ai lu l'article et c'est pas si "sans règle" que veulent le faire croire Dorinhell et Polack, puisque restent
- la priorité à droite
- une règle sur une histoire de montrer la voie, que je n'ai pas bien comprise.
Donc ce n'est pas absence totale de règles, mais limitation du nombre de règles à un nombre simple. Ils disent
trop de règle tue la règle
ce en quoi je suis relativement d'accord. Il vaut mieux moins de règles, mieux conçues, mieux appliquées, que trop de règles débiles jamais appliquées.
De plus les routes ont été modifiées (de bon gros pavés) pour obliger les voitures à ralentir (ouh pas bien ! on limite la liberté !), donc rien à voir avec la situation en France où pour l'instant les routes sont bien lisses et où ça couterait super cher de tout paver.
Enfin, je donne une autre citation :
Bien sûr, cette approche jugée trop "anarchiste" par bon nombre de sociologues est loin de faire l'unanimité. Ils pensent qu'une dérégulation totale ne peut être adaptée aux grandes villes. Tout juste à quelques villages et encore. Selon ces chercheurs, le résultat que pourrait donner une telle (dés)organisation ressemblerait à ce que l'on connait déjà du côté de Bombay, New Delhi ou d'autres mégalopoles de pays émergents, à savoir un bordel innommable ! On peut le craindre.