Algérie

Re: Algérie

Messagede DjurDjura » 15 Mai 2013, 15:29

Algérie : climat social de plus en plus tendu

By admin On 12 mai, 2013 At 09:17

AFRIK.COM par Kaci RACELMA

Des grèves par ci, des marches de contestation par là, des menaces de suicide collectif : tel est le climat social en Algérie où ma tension monte chaque jour d’un cran. Pour le commun des Algériens, inutile de penser à des lendemains meilleurs.



De notre correspondant, à Alger

Depuis la maladie du Président Bouteflika, évacué à l’hôpital militaire Val De grâce à Paris, suite à un accident ischémique transitoire, le pays est presque sans gouvernant. Tout fonctionne au ralenti et la machine étatique est presque agonisante comme…Bouteflika. Le front social bouillonne et les pratiques népotiques et clientélistes continuent d’étendre le rang des mécontents. A cause de ces pratiques, la Wilaya d’Ouargla, au sud du pays, a connu cette semaine, des moments de fortes tensions sociales.

Menaces de suicide collectif

Les promesses annoncées pompeusement par les pouvoirs publics n’ont pu se traduire en réalité apaisante dans cette région du sud du pays. Conséquence : des dizaines de contestataires ont tenu à se rassembler, menaçant de se suicider, en se jetant du haut du building faisant office de siège de Wilaya. Le recrutement « illégal » sans passer par l’Agence nationale de l’emploi (Anem) en est à l’origine. Dans les autres contrées désertiques, la tension est aussi à son paroxysme. Des milliers de jeunes, sans emploi et livrés à eux-mêmes, menacent de recourir à l’occupation de la rue pour se faire entendre. Quant aux travailleurs, ils sont las d’attendre les pouvoirs publics qui tardent à apporter une réponse appropriée à leurs doléances. C’est le cas notamment du personnel de la santé publique qui continue de paralyser le secteur.

Des grèves qui paralysent plusieurs secteurs

Les différents syndicats, en grève depuis quelques jours, maintiennent la pression, non sans préjudice sur les citoyens qui ne savent plus où donner de la tête. La tutelle, qui ne semble pas vouloir y apporter un plus, maintient le flou en ces termes : « La contestation permanente prônée par certains syndicats pénalise en premier lieu le citoyen et porte préjudice aux professionnels de la santé ». Une sortie médiatique qui en dit long sur le manque de volonté politique de mettre fin à ce climat délétère. Les autres secteurs d’activité ne sont pas en reste. c’est le cas de l’éducation qui n’est pas épargnée. Ce qui risque d’avoir de graves conséquences sur l’enseignement. C’est dire que chaque secteur à ses problèmes et chaque région expose ses doléances. En Kabylie, au centre du pays, l’insécurité a poussé la population à sortir dans la rue pour s’en prendre aux autorités.

Passer à l’action et réclamer plus de sécurité

Près de deux cent villageois de la commune de Béni Zmenzer, relevant de la daïra de Béni Douala ont , en effet, organisé jeudi, un sit-in devant la Wilaya, afin d’exiger plus de sécurité aux autorités . Une action qui intervient au lendemain de la libération du jeune Yazid Kahil, enlevé le lundi 29 avril et relâché par ses ravisseurs dans la nuit de samedi 6 mai dernier. Mais aussi de l’enterrement dans la douleur la plus atroce du jeune Ali Laceuk, disparu au mois de février, puis retrouvé il y a une semaine dans un puits, dans la région de Lazib. Ainsi Les habitants des différents villages et hameaux, soutenus par les comités des villages et élus locaux, ont décidé de passer à l’action et réclamer plus de sécurité.

« Halte à la démission de l’Etat », « Halte aux kidnappings », « Halte à l’insécurité » sont autant de slogans lancés pour exprimer leur ras-le-bol quant au pourrissement de la situation. Autant d’arguments pour craindre le pire dans un pays qui a dans ses caisses plus de cent milliards de dollars de réserves de change.


JCA

Que signifie une grève légale pour la justice ?

By admin On 9 mai, 2013 At 05:45 |


Apres la grève de 03 jours du 07 au 09 mai 2013 des travailleurs suite à l’appel de la fédération nationale du secteur de l’habitat et de l’urbanisme affiliée au SNAPAP, la justice a déclaré encore une fois le 08 mai 2013, cette grève illégale, suite à une plainte portée par le ministère de l’habitat et de l’urbanisme contre le syndicat.

L’administration sourde devant l’appel des travailleurs, au lieu de régler les problèmes sociaux par l’instauration d’un dialogue sérieux, utilise la justice pour la dresser contre les travailleurs, et briser les mouvements de protestation pour l’aboutissement des revendications légitimes.

Il est à rappeler que cette grève est la première de son genre depuis plusieurs années tout de même elle a touché 17 wilayas, avec un taux de suivi de 40 %, et que plusieurs wilayas sont entrain de se structurer au sein du SNAPAP.

La fédération tiendra une réunion au courant de la semaine prochaine pour évaluer le mouvement de la grève du secteur, et déterminer l’action à mener prochainement et relancer la protestation, pour démontrer que les pratiques de persécution et le recours à l’intimidation ne peuvent décourager les travailleurs déterminés plus que jamais à arracher leurs droits légitimes.

Le président de la fédération nationale de l’habiatat

Kendriche Hakim.
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Re: Algérie

Messagede DjurDjura » 15 Mai 2013, 15:46

Pour Amnesty International, la nouvelle loi algérienne sur les associations est destinée à « bâillonner la société civile »



09/05/2013

La récente condamnation d’un militant des droits de l’Homme pour distribution de tracts prouve que la nouvelle loi sur les associations « est utilisée pour restreindre les activités des groupes de la société civile », i ndique, ce jeudi 9 mai, Amnesty International (AI) dans un communiqué.

Abdelkader Kherba, membre de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) et du Comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC), vient d’être condamné à une peine de deux mois de prison avec sursis et à une amende de 20 000 DA pour avoir distribué des tracts sur le chômage en juin 2011, selon AI.

Image

« Aux termes de l’article 46 (de la loi), les membres actifs d’associations non reconnues sont passibles de peines allant de trois à six mois de prison, ainsi que de lourdes amendes », déplore Amnesty International.

Pour la directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International, Ann Harrison, le procès intenté contre ce militant « fournit encore un exemple de la manière dont les autorités algériennes utilisent le droit et le système judiciaire à mauvais escient afin d’intimider ceux qui défendent les droits sociaux et économiques ». Des militants et des syndicalistes « ont fait l’objet d’un harcèlement judiciaire et de poursuites pour avoir simplement exercé leurs droits à la liberté d’expression et de réunion », rappelle l’ONG

tsa le 09 05 2013
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Re: Algérie

Messagede DjurDjura » 21 Mai 2013, 10:53

Confusion autour de l'etat de santé du président Abdelaziz Bouteflika, certains le veulent mort, d'autres dans le coma, quand au pouvoir il le veut en amelioratiion de santé, toujours est il que les medias y vont à chacun de sa version ? il est toujours à Paris ? il est rentré en Algérie ?


La grande confusion



le 21.05.13 | 10h00


Il est à Alger, il est toujours à Paris. La presse française cherche toujours à savoir où se trouve réellement le président algérien, donnant aux lecteurs le sentiment que Abdelaziz Bouteflika possède le don d’ubiquité.


Paris.
De notre correspondant



Les chaînes d’information en continu BFM TV et France 24 ainsi que la radio Europe1 sont des plus affirmatives : Abdelaziz Bouteflika est toujours hospitalisé à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce. Et de citer le Quai d’Orsay.

Or, contacté par El Watan, le Quai d’Orsay dément catégoriquement. «Nous nous en tenons à notre ligne de conduite, il ne nous appartient pas de communiquer sur l’état de santé du président Bouteflika.» En langage diplomatique, cela veut dire que ce n’est pas à la France de donner le bilan de santé d’un président étranger.

En clair : c’est aux autorités algériennes de communiquer comme elles l’entendent.
Et c’est Hichem Aboud, le directeur des journaux interdits de parution samedi, qu’on entend sur les chaînes de télévision. Au présentateur de France 24 qui lui dit que selon ses sources au Quai d’Orsay, le président algérien se trouverait toujours à Paris, la nouvelle star médiatique lui rétorque sèchement : «L’Algérie est un pays souverain, qui a ses institutions, c’est à la Présidence de communiquer. Pourquoi doit-on attendre que le Quai d’Orsay le fasse ? Le Quai d’Orsay n’a pas réagi officiellement.»

De la confusion au chaos : mais où est donc passé Abdelaziz Bouteflika ? «La culture de l’opacité qui prévaut dans la maladie de Abdelaziz Bouteflika n’est pas une nouveauté dans la politique algérienne. Le manque de transparence politique est aussi vieux que l’Algérie indépendante. Probablement parce que ceux qui ont pris le pouvoir dans le pays en 1962 étaient des militaires issus des maquis. Et que le culte du secret y était une question de survie», explique Mireille Duteuil dans Le Point.

Et de conclure : «Il est vrai que cette pratique est assez habituelle s’agissant des chefs d’Etat, même dans des pays démocratiques. François Mitterrand n’avait jamais officiellement admis son cancer, pas plus que Georges Pompidou avant lui. Alors, balayons devant notre porte.» La presse française semble avoir tourné la page Bouteflika. «Sans nouvelle de l’état de santé du Président, les prétendants à sa succession se mettent en ordre de bataille», croit savoir Le Figaro.

En partant de ce constat : «Dans le premier cercle du Palais, les fidèles comme le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, ou le conseiller de la présidence, Kamel Rezzag-Bara, ont toutes les peines à convaincre que le chef de l’Etat‘’se porte bien’, qu’il ’suit en permanence les dossiers et questions d’intérêt national’, ou que ’ceux qui réclament l’article 88 cherchent à faire un coup d’Etat médical’’», dixit le ministre de l’Aménagement du territoire, Amara Benyounès.

En attendant des informations d’El Mouradia, la confusion continue de régner. Et toutes les rumeurs sont possibles. 



Rémi Yacine

EL WATAN


Dénonçant les tests de virginité pratiqués par certains services de sécurité : Des activistes associatifs interpellent le ministre de l’Intérieur
◾Le Front National de la Décennie Noire célébrera la date du 08 Mai 1945 demain à Kherrata


Par Meziane ABANE pour Reporters

Un groupe d’activistes, citoyens et défenseurs des droits humains qui luttent contre toute atteinte à la dignité humaine et contre toute forme de violation des droits des personnes, a lancé, depuis le 12 mai 2013, une pétition sur le Net, dénonçant, à travers une lettre adressée à l’intention du ministre de l’Intérieur, les agissements des services de la police qui usent de leur autorité et passent à de jeunes femmes, parfois mineures, des tests de virginité, tout cela avec la complicité des médecins, selon Amina, porte-parole de ce groupe.


Dans l’appel, ils parlent de faits ayant eu lieu à Chéraga, quand des policiers zélés embarquent de jeunes femmes trouvées en compagnie de leurs copains à l’hôpital, où des médecins les contraignent à passer des tests de virginité et violent de ce fait la vie privée de ces jeunes femmes.
Ces cas restent isolés, certes, mais le phénomène a pris de l’ampleur et s’est étendu à Constantine. Elle est même devenue une pratique courante chez quelques représentants de l’ordre.

« L’intimité de jeunes femmes est violée et mise à nu par des institutions qui ont pour mission de les protéger et de préserver leur intégrité physique et morale; leur dignité ! Comment pourrions-nous nous taire sans être, à notre tour, complices de ces violations et de ces pratiques barbares, indignes de l’Algérie du XXIe siècle ! », s’indignent-ils.

Rappelons qu’aucune loi ne permet de procéder à ce genre d’examen, sauf en cas de viol et uniquement après dépôt de plainte. En plus d’être moralement et socialement répréhensibles, ces pratiques outrageantes sont illégales, passibles de poursuites judiciaires et constituent une atteinte aux libertés individuelles consacrées par la Constitution.

« Nous comptons, une fois les signatures collectées, envoyer la lettre au ministre de l’Intérieur, et attendons un retour de sa part. Malheureusement, les témoins sont durs à approcher, des journalistes nous ont affirmé avoir été contactés par des médecins qui ont pratiqué ces tests », déclare Amina.

La pétition est mise en ligne sur le site « mesopinions.com » section droits de l’Homme.

Meziane Abanne DZ MILITANT



Une marche estudiantine à Tizi-Ouzou pour l’officialisation de Tamazight






ODH Tizi-Ouzou :

Des milliers d’étudiants ont marché aujourd’hui, dimanche19 mai, à Tizi-Ouzou pour l’officialisation de Tamzight. Une marche à laquelle a appelé le comité des étudiants du département de la langue amazigh de l’université Moumouloud Mammeri, et à laquelle a participé, à coté des étudiants des représentants des partis Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), le Front des Forces Socialistes (FFS), le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK), la Fondation Matoub Lounes et la Ligue Algérienne pour la défense des Droits de l’Homme (LADDH).

La marche a commencé de l’université Mouloud Mammeri vers le siège de la wilaya, en passant par les rues principales de la ville des genets. Les étudiants ont brandi les slogans « L'officialisation de tamazight dans la nouvelle Constitution », « Une université qualitative, universelle et à caractère public et progressiste », « Le droit à un travail, moins de précarité et plus de sécurité au niveau de l'emploi ».

Selon les organisateurs «le but de notre action est de contester la politique discriminatoire à l’égard de la langue et de la civilisation Amazighes en général et notre langue maternelle en particulier pratiquée par l’Etat central, alors que l’on croyait à une volonté politique d’aller de l’avant après l’introduction de cette langue dans l’article 3 bis de la constitution. »

A rappeler que le collectif des diplômés et d’étudiants de tamazight ont organisé, et pour les même revendications, un rassemblement devant l’académie de Tizi-Ouzou le 23 avril.





Madjid pour l’ODH Tizi-Ouzou
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Re: Algérie

Messagede DjurDjura » 21 Mai 2013, 11:48

RASSEMBLEMENT DU 18 MAI 2013 POUR LE SORT DES MALADES CANCEREUX D'ALGERIE ALORS QUE BOUTEF SE FAIT SOIGNER AU VAL DE GRACE DES CENTAINES DE PERSONNES MEURENT CAUSE D'INFRASCTURES ET DANS L'INDIFFERENCE



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Re: Algérie

Messagede DjurDjura » 23 Mai 2013, 15:02

Contestation sociale au cheflieu : double rassemblement devant le siège de la wilaya



le 21.05.13 | 10h00
Les jeunes diplômés du pré emploi et de la DAS reinvestissent la rue.

| © El Watan

Les jeunes diplômés du pré emploi et de la DAS...




Une délégation des travailleurs du pré emploi et de la DAS, présents par dizaines devant le siège de la wilaya, a demandé, en outre à rencontrer des responsables de la wilaya afin de leurs faire part de leurs doléances.


Dés les premières heures de la matinée du lundi, des dizaines de jeunes diplômés recrutés dans le cadre du pré emploi et de la DAS se sont rassemblés devant le siège de la wilaya pour exiger des pouvoirs publics la prise en charge de leurs revendications.

Ils dénoncent la politique de l’emploi qualifiée de «politique d’humiliation», le silence des autorités concernées vis-à-vis de leurs doléances e t «toutes les formes de répression et d’intimidation exercées par les autorités et l’administration contre cette frange de travailleurs», lit-on dans leur communiqué rendu public, durant la même journée.

Une délégation de cette catégorie de travailleurs présents par dizaines devant le siège de la wilaya, a demandé, en outre à rencontrer des responsables de la wilaya afin de leurs faire part de leurs doléances qui tournent autour de 4 points principaux, en l’occurrence «la réinsertion des travailleurs dont les contrats ont pris fin dans leurs postes respectifs, l’intégration de tous les travailleurs CPE et filet social dans leurs postes respectifs, le gel de tous les concours de recrutement jusqu’à l’intégration de l’ensemble des travailleurs exerçant dans ce programme sans oublier la prise en compte des années du pré emploi dans l’évaluation de retraite». «Nos revendications sont légitimes et nous continuerons à demander nos droits jusqu’à satisfaction totale de nos revendications», selon un représentant du Comité du Pré Emploi de Béjaïa.

Ils ne sont pas seuls, durant cette matinée, à étaler leurs banderoles sur les murs du siège de la wilaya.
De l’autre coté du portail principal du siège, des étudiants de la résidence universitaire Berchiche 2 d’El Kseur ont marqué leur territoire pour dénoncer «l’insécurité qui règne au sein de leur résidence» et réclamer la prise en charge de leurs doléances. «Nous dénonçons fortement les actes de violence qui ont eu lieu au niveau de la cité universitaire de Berchiche 2», déclare un étudiant résident. Il précise que la situation sécuritaire s’est dégradée au niveau de la dite cité depuis une vingtaine de jours suite à la fermeture du restaurant universitaire en période des examens.

Les protestataires demandent l’intervention des pouvoirs publics pour rétablir la sécurité au sein de la résidence et la réouverture du restaurant.



Farid Ikken


el watan

mai 2013 09:27
Dans son rapport annuel : Amnesty International s’inquiète des « vastes pouvoirs du DRS »

Hadjer Guenanfa



Amnesty International (AI) s’inquiète des vastes pouvoirs du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) en matière d’arrestation et de détention.


« Le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) disposait toujours (en 2012) de vastes pouvoirs en matière d’arrestation et de détention », indique l’ONG de défense des droits de l’Homme dans son rapport annuel sur la situation des droits humains durant l’année 2012, rendu public ce jeudi 23 mai.

« Ses agents pouvaient notamment maintenir au secret des personnes soupçonnées d’actes de terrorisme, ce qui favorisait le recours à la torture et aux mauvais traitements », ajoute la même source.
Des groupes terroristes ont perpétré des attentats et les autorités ont annoncé l’élimination de membres de ces mêmes groupes par les forces de sécurité « sans donner beaucoup de détails », rappelle l’organisation. Ce qui fait « craindre que certains de ces homicides n’aient été des exécutions extrajudiciaires ».

Les responsables d’atteintes aux droits de l’Homme commises pendant les années du terrorisme continuaient, en 2012, de bénéficier de l’impunité, selon Amnesty International. « Les autorités algériennes n’ont pris aucune mesure pour enquêter sur les milliers de disparitions forcées et autres atteintes graves aux droits humains qui ont eu lieu au cours du conflit interne des années 1990 », souligne l’ONG.
Cette dernière rappelle que la Charte pour la paix et la réconciliation nationale « accordait l’impunité aux forces de sécurité et rendait passibles de poursuites les personnes qui critiquent le comportement de ces forces ».

Entraves aux libertés d’expression, d’association, et harcèlement des défenseurs des droits humains

Sur la liberté d’expression, d’association et de réunion, le constat d’Amnesty International est toujours aussi alarmant. Les lois sur l’information et les associations votées dans le cadre des dernières réformes n’ont pas eu un impact positif. Bien au contraire. « La loi sur l’information, adoptée en décembre 2011, restreignait les activités des journalistes dans des domaines tels que la sûreté de l’Etat, la souveraineté nationale et les intérêts économiques du pays », dénonce l’ONG.
Avant d’ajouter : « Egalement votée en décembre 2011, une nouvelle loi sur les associations renforçait les contrôles sur les ONG. » Outre l’interdiction des manifestations malgré la levée de l’état d’urgence, les autorités continuaient « de harceler les défenseurs des droits humains, notamment en entamant des poursuites judiciaires contre eux », selon AI qui cite, entre autres, le cas de Yacine Zaïd.

Pas de grandes évolutions en matière des droits de la femme en Algérie, qui continuait à subir, en 2012, « les discriminations dans la législation et dans la pratique ». Cependant, les femmes ont pu remporter près d’un tiers des sièges aux élections législatives, note l’organisation, « à la suite d’une loi de 2011 visant à améliorer la représentation des femmes au Parlement ».



jeudi, 23 mai 2013 09:27


TSA
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Re: Algérie

Messagede DjurDjura » 23 Mai 2013, 15:38

Le mauvais temps frappe aussi au dela de la mediterranée, tempete au Maroc et pluie de deluge sur l'Algérie double d'un tremblement de terre de 5.5 sur l'echelle de richter à Bejaia




un séisme de 5,5 sur l’échelle de Richter

Grosse panique à Béjaïa

Par : Ouhnia Kamel
Une forte secousse sismique d’une magnitude de 5,5 degrés sur l’échelle de Richter a été ressentie, hier matin vers 10h07, dans la wilaya de Béjaïa, mais sans faire de dégâts graves.

Le séisme, dont l’épicentre se situe en mer Méditerranée, plus précisément à 20 km au nord-est de Béjaïa, a indiqué, hier, le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag).
Le tremblement de terre, qui a plongé la population locale dans une grande panique, aura finalement provoqué plus de peur que de mal. Des milliers de Béjaouis sont sortis dans la rue, craignant d’éventuelles répliques. Les fonctionnaires ont fui leurs bureaux, les commerçants ont quitté leurs magasins, les élèves ont déserté leur établissement scolaire.
Des scènes qui donnent l’impression de vivre une journée apocalyptique !
Il aura fallu quelques heures de panique et d’inquiétude pour que la vie puisse enfin reprendre progressivement son cours normal.
Hormis les blessures plus ou moins légères dont a été victime un peintre qui souffrait d’une double fracture au fémur, après avoir fait une chute d’un échafaudage, à l’issue de cette secousse, aucun dommage corporel, ni blessé grave n’ont été signalés par les autorités locales.
Au service des urgences du CHU Khellil-Amrane de Béjaïa, c’est le branle-bas de combat. Des dizaines de personnes, notamment des enfants, des femmes et des malades chroniques, y ont été admises après avoir été pris de malaises dus généralement au choc émotionnel. Parmi eux, il y avait aussi deux jeunes étudiants qui, à leurs risques et périls, ont sauté de la fenêtre de leur chambre universitaire au moment de la secousse. Ils souffraient d’entorses au niveau des membres inférieurs, précise une source médicale.
Mis en alerte depuis le début du séisme, les services de la Protection civile de la wilaya de Béjaïa n’ont finalement enregistré, hier, qu’une dizaine d’interventions sur le terrain. Selon le capitaine Charef, chargé de la communication à la direction de wilaya de la Protection civile, “sur les dix interventions que nous avons effectuées, sept cas ont nécessité l’évacuation vers les structures de santé, alors que les trois autres cas ont été traités sur place par nos équipes de secouristes”.


Concernant les dégâts matériels occasionnés par cette nouvelle secousse tellurique ayant ébranlé la capitale des Hammadites, il est à noter que personne ne détient pour le moment les chiffres officiels, le bilan exhaustif de la catastrophe naturelle étant en cours d’élaboration par une commission ad hoc. Néanmoins, on apprend que de nombreuses habitations, notamment le vieux bâti de la haute ville, ont vu leurs murs et plafonds fissurés. C’est le cas aussi de l’école primaire Moussouni, sise au centre-ville de Souk El-Tenine, dont les plafonds se sont écroulés sous l’effet du séisme. Fort heureusement, les élèves n’étaient pas à l’intérieur des classes touchées de plein fouet par ce tremblement de terre.






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Re: Algérie

Messagede DjurDjura » 23 Mai 2013, 15:49

jeudi 23 mai 2013




« URGENT » des conditions désastreuses vécut par des Algériens à Sofia en Bulgarie





Des conditions désastreuses que vivent une quarantaine d’Algériens (HARAGA) Hommes et Femmes dans un centre frontalier a Sofia en Bulgarie, ils sont donc plus de 40 personnes, Hommes et Femmes, qui depuis plus 5 mois sont détenu dans un centre dans des conditions désastreuses après avoir était arrêter quand ils ont essayait de franchir la frontière Bulgarie Allemande,
ils attendent d’être rapatrier en Algérie, mais aucune réaction de la part de l’ambassade Algérienne en Bulgarie dont le consule ne prend même la peine de ce déplacer et allez les voir contrairement pour les Tunisiens Marocains et même Irakiens, ses derniers qui ne passent pas plus de 20 jours dans ce centre avant d’être rapatrier, contrairement a nos compatriotes qui attendent leur Dépôt vue qu’ils non pas d’argents sur eux pour ce permettre un billet d’avion.

L’adresse du centre :

BULGARIE

SOFIA, 1520 Busmantsi 65A General Gurko str.

Tel : 0035929825707

Fax : 0035929825737

EMAIL : sdvnchsofia@abv.bg



Publié par Yacine Zaid à 13:38


Syndicalistes de lutte BLOG DE YACINE ZAID
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Re: Algérie

Messagede DjurDjura » 24 Mai 2013, 12:01

Les dérives tortioinnaires de la DRS poussent les jeunes à se radicaliser , ils manifestent pour un travail , un logemet et de la dignité et c'est la matraque et pire qu'ils recoivent. Le jeu du pouvoir est tres dangereux car le mouvement de protestation est soutenus par les membres de Rachad (ex fiS) qui eux cherchent à recuperer le plus d'adhérents possible à leur idées, pour cela rien que les droits de lhomme pour parvenir à radicaliser la population du sud . Moi je dis attention DANGER

Sud : torturés pour avoir manifesté



le 24.05.13 | 10h00


zoom | © Photo : El Watan Week End





Coups, insultes mais aussi refus de soins et torture organisée. Les militants, manifestants et simples citoyens du sud du pays font face de plus en plus fréquemment à la violence, injustifiée, des forces de sécurité.
Leur tort ? Demander un logement, un travail, dénoncer des injustices ou être au mauvais endroit, au mauvais moment.



Mohamed, 30 ans, était dans le bus où il exerce comme receveur. Il est arrêté par plusieurs policiers et inculpé d’incitation à attroupement et agression par violence contre les forces de l’ordre. Lorsqu’il retrouve la liberté, il a des marques de coups sur tout le corps et son diabète s’est aggravé.

Ce matin- là, des jeunes de Laghouat avaient organisé un sit-in devant le bureau de main-d’œuvre pour protester contre l’absence d’offres d’emploi. Pour empêcher les manifestants de bloquer l’entrée, les policiers finissent par arracher la porte du bureau de l’ANEM. S’en suit une série d’arrestations ciblées dans la ville.
«Dès qu’on nous a arrêtés, les coups ont commencé», raconte un manifestant.

«A l’entrée du commissariat, les policiers avaient fait deux lignes, nous étions obligés de passer au milieu, et à notre passage, ils nous frappaient les uns après les autres avec leurs matraques, leurs poings.»

Les manifestants sont enfermés dans des cellules. Dix personnes dans la même pièce. Les gardiens jettent des seaux d’eau froide sur les manifestants. Ils sont ensuite frappés à nouveau. Les insultes pleuvent. Les gifles aussi. «Au commissariat, ils nous ont accusés d’être les marionnettes d’une main étrangère.»


Manipulation


Les forces de l’ordre tentent alors de convaincre les manifestants de se retourner contre Mohamed.
«Ils ont demandé à tous les autres de témoigner contre moi, comme quoi j’incite les jeunes à manifester et que je suis soutenu par le Qatar. En échange de leur témoignage, les policiers leur ont promis de les libérer», révèle Mohamed. Adlène, 23 ans, a été arrêté le même jour. Il était devant la porte de sa maison.

Des forces antiémeute l’ont embarqué dans une camionnette. Au commissariat, il a reçu tellement de coups sur la tête qu’il saigne. Les policiers finissent par convoquer un médecin au commissariat, en enfreignant la procédure. Ce dernier prescrit 6 points de suture. Mais toutes les ordonnances et les certificats médicaux seront confisqués.

Pendant les 48 heures de garde à vue, les autorités refusent que Adlène obtienne de l’insuline pour traiter son diabète. «Comme nous refusions de signer les PV, ils nous ont frappés jusqu’à ce que nous signions.»

Madani a perdu plus d’une dizaine de dents sous les coups. Sans insuline, il a fini par s’évanouir. Un autre homme a été arrêté avec eux. Il a été mis à l’écart et battu par trois policiers. Voyant que les coups ne suffisaient pas, les forces de l’ordre ont menotté et se sont mis à arracher la barbe du jeune chômeur à main nue. Le jeune homme, traumatisé, a quitté la ville. «Nous ne sommes que des chômeurs», s’indigne l’un d’eux.

Dans la foulée de leur arrestation, tous les militants passent devant le juge, accusés d’attroupement. «Au procès, il y avait 4 accusés, pour 40 policiers blessés. Ces militants sont-ils comme Superman ?», plaisante un chômeur.
Pas de preuves, mais les 4 accusés sont envoyés en prison, sans possibilité de passer par la pharmacie pour ceux qui sont blessés. Le directeur de la prison dira aux autres prisonniers de les mettre à l’écart. «Depuis 2003, c’est toujours comme ça, soupire un militant, qui a fini par faire un mois de prison. Parfois, c’est toutes les semaines. Il n’y a pas de justice ici !»


Directives


A Ghardaïa, en mars dernier, deux militants des droits de l’homme ont fini à l’hôpital. Sans prévenir, les brigades antiémeute ont chargé les manifestants qu’ils ont frappés avec leurs matraques et leur boucliers.

Violemment battus, deux manifestants âgés d’une quarantaine d’années en auront pour 15 jours d’arrêt de travail. Un manifestant qui a perdu connaissance a été roué de coups de pied alors qu’il était à terre. Un autre, Belkacem, est gravement blessé à la tête. Il est emmené au commissariat où on refuse de le diriger vers l’hôpital. C’est uniquement lorsqu’il se met à vomir que les protestations des autres détenus pousseront les policiers à appeler un médecin. Ce dernier ausculte Belkacem et lui remet deux ordonnances. L’une pour un traitement, l’autre pour un scanner du crâne. Les deux ordonnances seront confisquées et détruites par les policiers.
Belkacem et les autres militants resteront 36 heures au commissariat, sans nourriture, avant d’être transférés au tribunal. Malgré des années de militantisme, c’est la première fois que Belkacem est victime de telles violences.
L’un des militants arrêtés l’affirme : «Je pense que les forces de l’ordre ont de nouvelles directives.»


Etouffement


Plus à l’est du pays, dans la wilaya d’El Oued, 17 personnes seront jugées la semaine prochaine pour une manifestation lors des coupures d’électricité l’été dernier. L’un des prévenus a été longuement battu par les gendarmes lors de son arrestation. Sur les réseaux sociaux, on voit une vidéo de lui le corps violacé par les coups.
Le cas d’El Hachemi Boukhalfa est des plus alarmant. Un matin de janvier 2011, sans comprendre pourquoi, alors qu’il est assis devant la maison de son cousin pour assister aux funérailles de son oncle, huit personnes descendent de deux voitures banalisées. «Ils m’ont happé et mis de force dans la voiture», raconte cet habitant de Ouargla. El Hachemi est emmené dans la caserne militaire de la ville. Les coups commencent. Et ce n’est qu’un début. On l’accuse d’avoir tué trois militaires et caché une kalachnikov chez lui.
On lui met un sac sur la tête, on verse de l’eau dessus. Il a l’impression d’étouffer. On le force à se déplacer à genoux pendant des heures. Déshabillé. Des hommes l’obligeront à manger des excréments. La torture a lieu la nuit. Au bout de trois jours, El Hachemi finit par admettre que l’arme est bien chez lui. «Je n’avais qu’une idée en tête. S’ils vont perquisitionner chez moi, ma famille saura au moins où je suis.»


Fracture


Les militaires convoquent la mère d’El Hachemi. «Elle avait 75 ans à l’époque.» Pendant ce temps, lui, reste enfermé. Le 4e jour de détention, l’homme est poussé d’un coup de pied dans les escaliers. Son corps roule sur les marches. Arrivé en bas, sa cheville est brisée.
Pendant ses 9 jours de détention, aucun membre de la caserne ne viendra poser de question sur la légalité de son arrestation. «Il n’y a que le médecin de l’hôpital militaire qui a réagi, lorsqu’ils m’ont fracassé la cheville.»
La jeune femme aurait lancé aux militaires : «Mais enfin, pourquoi êtes-vous allés si loin, c’est un civil !»
Les raisons de sa détention ne sont pas claires. A la fin de l’année 2010, El Hachemi avait participé à plusieurs reprises à des manifestations contre le chômage. Mais pour le relâcher, ses ravisseurs ont exigé la promesse d’obtenir une 406. «Certains criminels sont prêts à tout», soupire-t-il.

Le médecin lui a prescrit 12 jours d’immobilisation. El Hachemi a déposé une plainte à Alger. A Ouargla, les autorités ont refusé sa plainte. La justice le convoquera mais ce sera en qualité de «témoin».

L’homme sait qu’il n’est pas le seul à avoir été torturé. Mais personne ne parle. «Je n’ai plus rien à perdre. Tout ce que je veux, c’est la justice. Si j’enfreins la loi, emmenez-moi en prison. Mais si d’autres enfreignent la loi, il faut les envoyer en prison aussi ! Regardez en France, même Sarkozy est convoqué par les juges !», ajoute-t-il.
La caserne n’est qu’à quelques centaines de mètres de chez lui. El Hachemi a été menacé plusieurs fois. «Il m’arrive de croiser des hommes de la sécurité militaire près de la maison. Qu’est-ce que je peux faire ? Partir ? Mais où ?» Ses enfants sont traumatisés. «Ma fille crie dès qu’elle voit un policier.»
Selon lui, dans la ville de Ouargla, les forces de sécurité utilisent la violence extrême pour faire taire les populations. «Les jeunes d’ici ne le supportent plus. Ils n’ont comme solution que de partir combattre au Mali !»


Il a dit


Daho Ould Kablia. Ministre de l’Intérieur

Personnellement, je trouve que s’il y a excès, il provient de la part des manifestants et la plupart des blessés recensés lors des protestations sont des éléments de la police.»




L’actu :


Amnesty International dénonce les abus du DRS

«Le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) disposait toujours de vastes pouvoirs en matière d’arrestation et de détention», indique Amnesty International dans son rapport annuel publié hier. «Ses agents pouvaient notamment maintenir au secret des personnes soupçonnées d’actes de terrorisme, ce qui favorisait le recours à la torture et aux mauvais traitements», ajoute le rapport.
Malgré la levée de l’état d’urgence, les autorités continuent «de harceler les défenseurs des droits humains, notamment en entamant des poursuites judiciaires contre eux», selon l’ONG.


Yasmine Saïd


el watan

Appel pour le rassemblement le plus large des militants de la gauche algérienne


APPEL Pour le rassemblement le plus large des militants de la gauche algérienne !

Le contexte actuel est marqué par une détérioration généralisée de la situation sociale des travailleurs et des masses populaires qui font face aux problèmes du chômage, de la précarité de l’emploi, de la crise du logement… Les luttes menées par de nombreuses catégories de travailleurs, au cours de ces dernières années, leur ont parfois permis d’arracher des augmentations de salaires. Mais l’inflation qui touche particulièrement les produits de large consommation a réduit cet acquis à néant. Cette inflation profite essentiellement aux gros commerçants, aux importateurs, aux corrompus et autres affairistes qui forment le gros d’une nouvelle bourgeoisie non-productive, une bourgeoisie compradore qui sert de relais à la pénétration des multinationales qui inondent le marché local de leurs produits. Le contexte actuel est marqué par une polarisation de classes : minorité de riches en haut, majorité de pauvres en bas. Cette polarisation constitue le produit direct de la politique néolibérale menée par le pouvoir depuis des décennies. Il s’agit d’une politique d’intégration soumission de l’économie algérienne au capitalisme mondial qui empêche toute perspective de développement national et de justice sociale.
Une politique de soumission qui a récemment amené le gouvernement algérien à autoriser l’aviation militaire impérialiste française à survoler le territoire national pour aller mener sa guerre au Mali. Cette politique d’abdication face à l’impérialisme est accentuée par la crie du capitalisme mondial qui exacerbe la concurrence entre banques, multinationales et Etas impérialistes du Nord (Etats-Unis/Canada, UE, Japon). Cette crise mondiale provoque une attaque sans précédent des acquis des travailleurs dans les centres impérialistes (Grèce, Espagne, Italie, Portugal, France…), un accaparement de plus en plus grossier du pouvoir politique par les marchés financiers (les banques) et une politique d’agression des peuples dominés (Afghanistan, Irak, Libye, Côte-d’Ivoire, Syrie, Mali…).
Dans notre pays, les travailleurs et les masses résistent à cette politique néolibérale pro-impérialiste. Les travailleurs mènent des grèves massives, les chômeurs réclament du travail, les habitants des villages et des quartiers populaires revendiquent de meilleures conditions de vie…

L’absence de libertés démocratiques et de forces politiques solidement implantées, combatives et disposant d’un projet politique crédible ainsi que la mainmise du pouvoir sur l’appareil de l’UGTA entravent ces luttes et rendent difficile l’auto-organisation de larges masses pourtant combatives même si les luttes se multiplient et que des convergences voient le jour entre travailleurs de différents secteurs et entre différentes catégories populaires. Ces obstacles empêchent surtout l’émergence d’une alternative politique centrale qui seule peut briser la logique néolibérale et ouvrir une perspective favorable aux intérêts des masses populaires. Les partis bourgeois et petit-bourgeois, qu’ils soient laïcs ou islamistes, ne se préoccupent que de participer au pouvoir afin de récolter quelques miettes du festin. En dépit de l’engagement et du dévouement de leurs militants, les partis de gauche n’ont pas réussi jusqu’ici à offrir une alternative crédible aux yeux des masses. Nous sommes encore éparpillés. Il faut donc reconstruire l’espoir, élaborer une alternative au service des masses et construire une force politique pour la porter. Il ne s’agit pas de construire contre ces partis, mais avec eux.
Quel projet pour faire échec aux politiques néolibérales, pro-impérialistes et anti-démocratiques ?
Comment dépasser le capitalisme qui ne produit qu’exploitation, exclusion et domination ?
Quel socialisme nous voulons ?

Dans le but de se donner les moyens de répondre à ces questions et de les prendre en charge efficacement, un collectif national d’initiative pour un rassemblement de la gauche algérienne est né à Aokas le 18 janvier 2013, suite aux rencontres initiées par des militants du PST et d’horizons politiques divers (ex. militants du PAGS et mouvance large), d’abord à Tichy, puis à Constantine, Annaba et Alger. Il est ouvert à tous les militants et anciens militants de gauche, aux syndicalistes, aux travailleurs, aux chômeurs, aux petits paysans, aux artisans, aux femmes, aux jeunes exclus du système scolaire, aux étudiants…

Ce collectif a mis en place un cadre national provisoire – le Comité national d’animation du Rassemblement de la gauche (CNARG) – pour coordonner les prochaines initiatives à l’échelle nationale, proposer le principe du présent appel, initier et animer les débats qui traversent le collectif, assurer transitoirement la coordination des comités locaux associés et en créer


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Re: Algérie

Messagede Pïérô » 25 Mai 2013, 23:40

Oran : Menaces d’expulsion pour des familles qui squattent des caves

[Publié initialement le 23 mai 2013 dans le quotidien Liberté, presse mainstream algérienne.]

1350 familles se mobilisent pour empêcher leur expulsion

Les familles squattant des caves dans la wilaya d’Oran ont menacé de sortir dans la rue si leur situation n’est pas prise en charge par les responsables locaux, a-t-on affirmé. Elles ont commencé à se mobiliser pour empêcher leur expulsion et des pétitions ont été préparées dans ce sens.

Beaucoup de caves d’immeubles, notamment, au niveau des cités qui ont vu le jour durant les années 1980, à ce jour, sont occupées par des familles qui y habitent ou par des particuliers qui y ont établi des commerces, voire des ateliers, souvent clandestinement. Si pour certains, le besoin de trouver un gîte en urgence les a conduits à acquérir par voie illégale ces caves en raison de leur coût relativement accessible par rapport à des appartements, quels que soient le lieu et la forme, d’autres ont squatté ces sous-sols pour y élire domicile. Dans ce contexte et selon une source proche de l’OPGI, plus d’un millier de caves dans des immeubles, ont été habitées par des personnes qui ne lésinent pas sur les moyens pour accaparer les parties communes des immeubles.

1350 familles “logent” actuellement dans des caves à Oran et “ce qui est encore plus grave, c’est le caractère prohibitif de l’acte même, car des personnes sans vergogne s’arrogent le droit de localiser puis de squatter les caves pendant un certain temps avant de les céder à prix fort”, indique un responsable au niveau de la wilaya. Notre source affirme, d’autre part, que pour les autorités publiques, il ne s’agit là que de squatteurs qu’il faut déloger. Mais pour d’autres, ces familles là sont réellement nécessiteuses et il faut impérativement les reloger car elles vivent dans des conditions inhumaines où des femmes et des enfants sont exposés à des maladies infectieuses.

Il est important de souligner que ce phénomène a pris de l’ampleur ces dernières années avec l’exode rural où certaines familles, à la recherche d’un toit, n’hésitent pas à débourser de l’argent pour “acheter” une cave, une terrasse ou une buanderie. Ces transactions sont devenues au fil du temps un commerce juteux. “Cela dépend des quartiers où ces caves sont squattées, les prix peuvent différer selon le “standing” à l’exemple du centre- ville qui connaît une courbe ascendante”, affirme notre source. On nous explique que les occupants des caves en ville “payent” entre 30 et 40 millions de centimes pour “l’acquisition d’une cave ou d’une buanderie car ils savent qu’ils seront tôt ou tard relogés”.

Malgré la mise en place par l’OPGI d’une commission pour le recensement de son patrimoine détourné par des tierces personnes, le phénomène amplifie de jour en jour. Pour faire face à cette situation, les services de la wilaya ont, semble-t-il, pris la décision d’assainir la situation de ces familles en procédant à l’élaboration d’une banque de données qui permettra de distinguer les nécessiteux des véritables squatteurs.

Dans ce sens, les autorités locales menacent de ne pas hésiter à ordonner l’expulsion des familles squattant les caves. Selon des sources concordantes, une centaine de familles ont été traduites devant la justice pour squat des caves à Oran. En 2013, plus de 140 personnes ayant squatté des caves à Arzew, ont été également poursuivies en justice, assure-t-on.

Reguieg-Issaad K.
http://fr.squat.net/2013/05/23/oran-alg ... des-caves/


Kabylie : Blocages en pagaille pour l’accès au logement

[Article publié initialement le 22 mai 2013 sur le site du quotidien L'Expression, presse mainstream algérienne.]

CITÉ DES 400 LOGEMENTS DE DRAÂ BEN KHEDDA
Les habitants ferment la route


La route reliant Tizi Ouzou à la capitale, Alger, a été fermée hier durant toute la matinée par des citoyens en colère au niveau de la ville de Draâ Ben Khedda située à 10 km à l’ouest du chef-lieu de wilaya.
Sur les lieux, les habitants de la cité 400 Logement sise dans la même ville ont dressé des troncs d’arbres, allumé des pneus obstruant totalement la chaussée à l’entrée de la ville et au niveau du siège de la daïra.

Les jeunes en colère ont justifié leur action par le refus de voir des chantiers de construction des nouveaux logements être lancés dans les espaces verts de leur cité. Ils estiment, en effet, que ces espaces sont réservés à l’amélioration du cadre de vie des habitants et des générations futures et que personne n’a le droit de les grignoter. Sur les lieux de l’événement, des centaines de citoyens s’étaient regroupés. Des discussions parfois chaudes ont réuni les citoyens en colère et les passagers qui étaient systématiquement invités à rebrousser chemin.

Cette action a d’ailleurs provoqué un énorme chamboulement dans la circulation routière durant toute la matinée. Connue pour être un axe routier névralgique pour la wilaya de Tizi Ouzou, la RN12 a été vite saturée et un long embouteillage s’est formé à l’entrée ouest de la ville des Genêts. En effet, le problème posé par les habitants de la cité des 400 Logements sise Draâ Ben Khedda nécessité un dialogue avec les directions concernées, car les citoyens rencontrés pointaient du doigt ces directions. En fait, ce genre d’action n’a pas cessé depuis plusieurs années. Mais le problème soulevé à Draâ Ben Khedda revêt un caractère nouveau.

Certaines voix accusaient les citoyens de manque de civisme. Hier, à Draâ Ben Khedda, hormis le mode de l’action, la revendication avancée exprimait en fait une grande maturité. Les habitants d’une cité qui refusent que leur espace vert ne soit mangé par le béton. C’est un fait nouveau qui illustre le décalage qui existe entre les citoyens et les responsables locaux. A l’évidence, certains élus et responsables sont réceptifs, mais que peuvent-ils devant une culture de bureaucratie.

Pour rappel, le 5 mai dernier, les mêmes habitants ont bloqué l’accès au siège de la wilaya de Tizi Ouzou en organisant un rassemblement pour le même motif.

Kamel Boudjadi
http://fr.squat.net/2013/05/23/draa-ben ... -blocages/
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Re: Algérie

Messagede DjurDjura » 28 Mai 2013, 11:33

La LADDH et le RADDH dénoncent les agressions envers les militants de la CNDDC


Communiqué de la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l'Homme (LADDH), Bureau d'Oran



Le Bureau d’Oran de la LADDH dénonce la répression qui s’est abattue sur les militants de la CNDDC (Comité National de Défense des Droits de Chômeurs) lors de leur passage à Ain El Beida pour y rencontrer les représentants des chômeurs de la ville dans le cadre de la préparation de la protestation qui devait se tenir le Samedi 25-05-2013.



Le recours à l’agression au couteau par le biais de Baltaguias de service ainsi que le recours aux voitures « civiles » pour créer un climat de peur envers les chômeurs leurs représentants et les militants des droits de l’homme qui étaient là pour les soutenir indique que les autorités comptent instrumentaliser ces pratiques criminelles pour créer un climat de terreur qui puisse paralyser les militants ou en radicaliser une partie en espérant les voir répondre par la violence.



Le régime Algérien ne vit et persiste que par la violence et c’est pourquoi il espère déplacer la protestation pacifique vers l’émeute.



Le Bureau d’Oran souligne que les autorités sont responsables de tout ce qui adviendra. Le recours à des subterfuges ne peut masquer la réalité répressive pensée et pratiquée.



Le Bureau d’Oran invite les militants du CNDDC ainsi que les militants de droits de l’homme à persévérer dans le militantisme pacifique mais résolu en dénonçant publiquement toutes les atteintes à la sécurité des personnes.



Le Bureau d’Oran est convaincu que la jeunesse Algérienne saura trouver en elle-même la capacité nécessaire pour dépasser ce type de pratiques et persister dans la voie du militantisme sincère.



P/Bureau d’Oran

Kaddour CHOUICHA




Communiqué du Réseau des Avocats pour la Défense des Droits de l'Homme (RADDH)



Le réseau des avocats pour la défense des droits de l’homme vient d’apprendre que des membres de la Coordination Nationale de la Défense des Droits des Chômeurs ont subit des violences et agressions d’une rare gravité et intimidations de différentes natures, par des individus qui ne peuvent être qu’à la solde de certains milieux qui voient en ces mouvements le début de la fin de leurs privilèges. Ces pratiques nous rappellent celles des Baltadjia et Chabiha en Egypte et en Syrie, suite aux soulèvements des peuples de ces deux pays contre leurs régimes.




Le réseau condamne avec force ce qui vient de se passer à Ain El Beidha et ses environs et tient pour responsable l’ensemble des autorités locales quant aux conséquences de ces événements.






P/le RADDH

Me Ahmine


odh Tizi Ouzou


Les habitants de la cité Sonelgaz organisent un rassemblement en plein ville de Ben Aknoun





L’action a été décidée par le conseil de la cité, suite au retour farfelu des services de sécurité qui se sont introduit à l’insu des résidents à 03h00 du matin, la nuit du 24 mai.

Le rassemblement organisé hier par les habitants de la cité Sonelgaz a été tenu de 07h30 jusqu’à 10h00 sur le bord de la RN36 en plein ville de Ben Aknoun. Environs 100 personnes de tout âge ont pris part à l’action qualifiée de réussite par les initiateurs. D’après les organisateurs, l’objectif du rassemblement est d’attirer l’attention des habitants de la commune de Ben Aknoun sur la situation vécue dans cette cité et d’interpeller les autorités locales et wilayals par rapport aux abus et harcèlements qu’ils sont entrain d’endurer depuis quelques années.

Sur les banderoles brandis sur les deux murs, on peut lire
<< Bouteflika loge et Bouterfa déloge >> en faisant référence à l’actuel directeur général de la Sonelgaz. Où << non aux expulsions, oui au relogement >>.

Et par rapport à sa dernière déclaration rapportée par notre confrère Ennahar, monsieur Bouterfa, a assisté sur le fait que le terrain où sont construits les bungalows a été cédée par la caisse mutuelle complémentaire au profit de l’entreprise publique et que des logements attendaient depuis 2006 pour le relogement des familles concernées. Monsieur Gherbi, dément catégoriquement ses propos en montrant des documents justificatifs et déclare qu’ils seront favorables, lui et ses voisins, pour un dialogue avec les responsables afin de trouver une solution à ce problème. << Les moyens répressifs n’arrangeront pas l’affaire. Quant au relogement, qu’il tient ses promesses, c’est tous ce que nous demandons >> Poursuit monsieur Gherbi.

Les citoyens son plus que mobilisés et solidaires. Pour l’instant, aucune solution n’a été prônée par la tutelle afin de trouver un terrain d’entente. Les habitant ne décolèrent pas et continuent leur mouvement de protestations dans un cadre pacifique sous le slogan << un toit pour tous >>


pour rappel :


Emeutes à Ben Aknoun : Les habitants de la cité Sonelgaz se sont soulevés contre la Hogrra





La ville de Ben Akoun a été la scène de fortes émeutes qui se sont déclenchées hier mercredi 22 Mai 2013 entre les habitants de la cité Sonalgaz majoritairement jeunes et les forces de l’ordre.



L’événement est survenu suite à la décision d’expulsion de la famille Gherbi habitant l’un des 17 Bungalow que comporte la cité Sonelgaz depuis 1980. Un huissier de justice en compagnie des forces de l’ordre se sont présentés très tôt le matin devant leur domicile avec un ordre d’expulsion expiré datant du 21 Mai 2013. << Comment voulaient-ils qu’ils m’expulsent avec ma famille de sept membres alors que je suis retraité, je n’en ai pas d’autre toit et je suis de ceux qui ont bâti Sonelgaz >> déclare monsieur Gherbi dont la santé était très dégradée à cause de l’incident.

Par manque d’arguments quant à l’expiration de la date d’expulsion, l’huissier en question ose déclarer aux habitants qu’il était sous un ordre oral de la part du procureur de la république, ce qui a provoqué d’avantage la colère des résidents de la cité. << C’est une décision arbitraire car ils veulent absolument récupérer les trois hectares que forme l’ensemble de notre cité de 350 logements >> nous déclare un père de famille touché par le même problème.

Les tensions sont montées après l’interpellation du voisin de la famille Gherbi par les forces de l’ordre. Il était sur les lieux pour un apporter son soutien et il n’était relâché que vers 14h00. C’est incident a été majeur car il était, la cause indirecte du déclenchement des émeutes.



Accueillis par la famille Gherbi, Khalil, le fils ainé déclare à Reporters que la décision est injuste car l’acte de propriété dans l’affaire juridique est frauduleux. << Ce terrain n’appartient pas à Sonelgaz mais à la caisse mutuelle complémentaire qui est un organe indépendant de l’entreprise publique. Donc, ils ne peuvent pas nous expulser de nos domiciles >> continu Khalil.

Quant aux jeunes émeutiers, ils nous ont déclaré qu’ils se sont soulevé contre la Hogrra. Pour eux, la cité sonelgaz est leur demeure et ils ne voient pas pourquoi la quittée.

La famille est plus que mobilisée pour déposé une plainte auprès du procureur de la république contre les commanditaires de ce qu’ils appellent, le complot frauduleux pour s’approprier injustement le terrain de la cité.

Les habitants restent mobilisés même après la fin des émeutes. Les jeunes surveillent les deux entrées de la cité de peur d’un probable retour des forces de l’ordre. Ils sont décidés à ne plus reculer car ils ne quitteront pas la cité qui les a vus naitre.


Meziane Abane DZ MILITANT

Algérie : une manifestation de chômeurs annulée suite à des violences

27/05/2013

Une manifestation de chômeurs prévue samedi dans l’est de l’Algérie a été annulée après "une intervention musclée d’inconnus", a annoncé la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH).

La coordination nationale pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC) avait appelé à cette manifestation qui devait avoir lieu à Aïn Beïda, dans le département d’Oum El Bouaghi (500 km au sud-est d’Alger).

Mais dès "vendredi soir un groupe d’inconnus circulant à bord de plusieurs véhicules s’en sont pris violemment aux chômeurs regroupés dans une localité voisine pour préparer la manifestation", a raconté à l’AFP une représentante de la LADDH, Fatiha Meghili.

"Les assaillants voulaient à tout prix empêcher cette manifestation. Plusieurs chômeurs ont été blessés, dont un a été hospitalisé après avoir reçu des coups de couteau", a-t-elle ajouté.

Les chômeurs "sont convaincus que les assaillants ont agi avec la complicité des autorités locales", a-t-elle souligné.

Les chômeurs manifestent régulièrement en Algérie pour réclamer du travail et l’arrêt de poursuites judiciaires à leur encontre.

Le chômage touche de plein fouet la jeunesse du pays. Selon les autorités et le FMI, 21,5% des moins de 35 ans sont sans emploi, contre moins de 10% dans l’ensemble de la population.

AFP
25/05/2013 à 16:53


27/05/2013

Les forces de l’ordre ont réprimé le rassemblement pacifique tenu par le Comité national des contractuels du pré-emploi et du filet social, affilié au SNAPAP, sit-in dimanche 26 mai 2013, à partir de 10h, devant le Palais du Gouvernement à Alger.
55 manifestants ont été interpellés, tandis que d’autres ont été empêché de rejoindre le lieu du rassemblement, selon des informations récoltées par nos observateurs présents sur les lieux.

Nous rappelons aux autorités que l’ordonnance N° 01-11 du 23 février 2011, stipule la levée de l’état d’urgence et abroge le décret législatif n° 93-02 du 6 février 1993 portant prorogation de la durée de l’état d’urgence instauré par le décret présidentiel n° 92-44 du 9 février 1992.

Nous rappelons aussi que le droit au rassemblement et d’expression sont consacrés par la Constitution, notamment dans l’article 32 qui stipule que « les libertés fondamentales et les droits de l’Homme et du citoyen sont garantis », d’autre part, l’article 33 stipule que « la défense individuelle ou associative des droits fondamentaux de l’Homme et des libertés individuelles et collectives est garantie ». En outre, l’article 35 indique que « les infractions commises à l’encontre des droits et libertés, ainsi que les atteintes physiques ou morales à l’intégrité de l’être humain sont réprimées par la loi ».

Le bureau d’Alger de la LADDH dénonce toutes les atteintes aux droits des citoyens et des activistes de la société civile qui luttent pacifiquement pour défendre leurs droits.

Il appelle les autorités à s’en tenir au respect des lois de la République, et des conventions internationales de protection des droits de l’Homme, ratifiées par l’Algérie. Il demande également la prise en charge des préoccupations des citoyens d’une manière sérieuse et efficace, sans recourir à l’instrumentalisation des services de sécurité et de la justice.

Alger le 26/05/2013
Le président du bureau d’Alger
Me Salah DABOUZ


ladh
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Re: Algérie

Messagede K.O.A.L.A » 02 Juin 2013, 10:18

Menaces d’expulsion pour des familles qui squattent des caves, Oran :
[Publié initialement le 23 mai 2013 dans le quotidien Liberté, presse mainstream algérienne.]
1 350 familles se mobilisent pour empêcher leur expulsion
Les familles squattant des caves dans la wilaya d’Oran ont menacé de sortir dans la rue si leur situation n’est pas prise en charge par les responsables locaux, a-t-on affirmé. Elles ont commencé à se mobiliser pour empêcher leur expulsion et des pétitions ont été préparées dans ce sens.
Beaucoup de caves d’immeubles, notamment, au niveau des cités qui ont vu le jour durant les années 1980, à ce jour, sont occupées par des familles qui y habitent ou par des particuliers qui y ont établi des commerces, voire des ateliers, souvent clandestinement. Si pour certains, le besoin de trouver un gîte en urgence les a conduits à acquérir par voie illégale ces caves en raison de leur coût relativement accessible par rapport à des appartements, quels que soient le lieu et la forme, d’autres ont squatté ces sous-sols pour y élire domicile. Dans ce contexte et selon une source proche de l’OPGI, plus d’un millier de caves dans des immeubles, ont été habitées par des personnes qui ne lésinent pas sur les moyens pour accaparer les parties communes des immeubles.
1350 familles “logent” actuellement dans des caves à Oran et “ce qui est encore plus grave, c’est le caractère prohibitif de l’acte même, car des personnes sans vergogne s’arrogent le droit de localiser puis de squatter les caves pendant un certain temps avant de les céder à prix fort”, indique un responsable au niveau de la wilaya. Notre source affirme, d’autre part, que pour les autorités publiques, il ne s’agit là que de squatteurs qu’il faut déloger. Mais pour d’autres, ces familles là sont réellement nécessiteuses et il faut impérativement les reloger car elles vivent dans des conditions inhumaines où des femmes et des enfants sont exposés à des maladies infectieuses.
Il est important de souligner que ce phénomène a pris de l’ampleur ces dernières années avec l’exode rural où certaines familles, à la recherche d’un toit, n’hésitent pas à débourser de l’argent pour “acheter” une cave, une terrasse ou une buanderie. Ces transactions sont devenues au fil du temps un commerce juteux. “Cela dépend des quartiers où ces caves sont squattées, les prix peuvent différer selon le “standing” à l’exemple du centre- ville qui connaît une courbe ascendante”, affirme notre source. On nous explique que les occupants des caves en ville “payent” entre 30 et 40 millions de centimes pour “l’acquisition d’une cave ou d’une buanderie car ils savent qu’ils seront tôt ou tard relogés”.
Malgré la mise en place par l’OPGI d’une commission pour le recensement de son patrimoine détourné par des tierces personnes, le phénomène amplifie de jour en jour. Pour faire face à cette situation, les services de la wilaya ont, semble-t-il, pris la décision d’assainir la situation de ces familles en procédant à l’élaboration d’une banque de données qui permettra de distinguer les nécessiteux des véritables squatteurs.
Dans ce sens, les autorités locales menacent de ne pas hésiter à ordonner l’expulsion des familles squattant les caves. Selon des sources concordantes, une centaine de familles ont été traduites devant la justice pour squat des caves à Oran. En 2013, plus de 140 personnes ayant squatté des caves à Arzew, ont été également poursuivies en justice, assure-t-on.
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Re: Algérie

Messagede K.O.A.L.A » 02 Juin 2013, 10:19

En Kabylie, Blocages en pagaille pour l’accès au logement ! :
[Article publié initialement le 22 mai 2013 sur le site du quotidien L'Expression, presse mainstream algérienne.]

CITÉ DES 400 LOGEMENTS DE DRAÂ BEN KHEDDA
Les habitants ferment la route
La route reliant Tizi Ouzou à la capitale, Alger, a été fermée hier durant toute la matinée par des citoyens en colère au niveau de la ville de Draâ Ben Khedda située à 10 km à l’ouest du chef-lieu de wilaya.
Sur les lieux, les habitants de la cité 400 Logement sise dans la même ville ont dressé des troncs d’arbres, allumé des pneus obstruant totalement la chaussée à l’entrée de la ville et au niveau du siège de la daïra.
Les jeunes en colère ont justifié leur action par le refus de voir des chantiers de construction des nouveaux logements être lancés dans les espaces verts de leur cité. Ils estiment, en effet, que ces espaces sont réservés à l’amélioration du cadre de vie des habitants et des générations futures et que personne n’a le droit de les grignoter. Sur les lieux de l’événement, des centaines de citoyens s’étaient regroupés. Des discussions parfois chaudes ont réuni les citoyens en colère et les passagers qui étaient systématiquement invités à rebrousser chemin.
Cette action a d’ailleurs provoqué un énorme chamboulement dans la circulation routière durant toute la matinée. Connue pour être un axe routier névralgique pour la wilaya de Tizi Ouzou, la RN12 a été vite saturée et un long embouteillage s’est formé à l’entrée ouest de la ville des Genêts. En effet, le problème posé par les habitants de la cité des 400 Logements sise Draâ Ben Khedda nécessité un dialogue avec les directions concernées, car les citoyens rencontrés pointaient du doigt ces directions. En fait, ce genre d’action n’a pas cessé depuis plusieurs années. Mais le problème soulevé à Draâ Ben Khedda revêt un caractère nouveau.
Certaines voix accusaient les citoyens de manque de civisme. Hier, à Draâ Ben Khedda, hormis le mode de l’action, la revendication avancée exprimait en fait une grande maturité. Les habitants d’une cité qui refusent que leur espace vert ne soit mangé par le béton. C’est un fait nouveau qui illustre le décalage qui existe entre les citoyens et les responsables locaux. A l’évidence, certains élus et responsables sont réceptifs, mais que peuvent-ils devant une culture de bureaucratie.
Pour rappel, le 5 mai dernier, les mêmes habitants ont bloqué l’accès au siège de la wilaya de Tizi Ouzou en organisant un rassemblement pour le même motif.
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Re: Algérie

Messagede DjurDjura » 03 Juin 2013, 13:41

Cinquième jour de grève de la faim à Hassi R’mel
14 grévistes évacués vers l’hôpital


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Les travailleurs des trois sociétés de prestations de services (catering) en contrat avec le groupe Sonatrach à Hassi R’mel, dans la wilaya de Laghouat, sont à leur cinquième jour de grève de la faim.

Malgré les mises en demeure, les menaces et autres pressions, « les 1 161 grévistes de la faim sont décidés à aller jusqu’au bout de leur revendications qu’ils jugent plus que légitimes», c’est ce que nous a affirmé hier Fouad Djida, délégué des travailleurs des trois sociétés, Cieptal, Bayat Catering et Saha Catering. Joint hier par téléphone, le délégué a indiqué : «Nous avons épuisé tous les recours possibles et avons fait trop de concessions mais, au bout, rien de concret. Nous n’avons jamais fermé les portes du dialogue mais personne n’est venu discuter avec les grévistes», explique-t-il.
Ce dernier nous a indiqué que l’état des grévistes se détériore de jour en jour, d’ailleurs, parmi eux, 14 ont été évacués vers l’hôpital par les éléments de la Protection civile, dont deux dans un état jugé très critique. Jusqu’à maintenant, ces derniers sont toujours à l’hôpital.

Les travailleurs des trois sociétés de catering ont décidé d’entamer une grève de la faim illimitée à cause des «promesses non tenues par les employeurs et le refus par ces derniers d’appliquer les instructions données en ce sens par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal». S

elon les dires de certains délégués, les grévistes de la faim sont victimes d’un véritable esclavagisme, ils revendiquent le «relèvement de 80 % de leurs salaires, un effet rétroactif du salaire de base depuis 2009, un planning du travail 4X4 au lieu du 6X2 ayant cours actuellement, le droit de s’organiser en syndicats ainsi que plusieurs autres revendications à caractère socio-économique, comme les conditions d’hébergement, de nourriture, de travail et de transport».

Et d’ajouter que le « recours à une grève de la faim, comme décision extrême, fait suite au refus des responsables de recevoir les représentants des travailleurs. Nous nous sommes rendus à plusieurs reprises à Ouargla pour rencontrer le wali mais il a refusé de nous recevoir. La seule personne, qui nous a reçu, c’est le président du bureau local de l’UGTA. «Mais il n’a aucun pouvoir de décision», selon les dires de ce délégué. Le représentant des grévistes de la faim se dit déterminé à aller jusqu’au bout des revendications.
M. Fouad Djida a affirmé que «des mises en demeure et autres appels à la reprise du travail ont été brandis comme menaces par les sociétés de catering qui somment les travailleurs à reprendre leurs postes à partir de vendredi dernier, en vue d’éviter l’application des mesures contenues dans le règlement intérieur qui peuvent aboutir à des licenciements». Mais, indique-t-il, «ces menaces ne nous font pas peur, d’ailleurs, nous les avons rejetées catégoriquement tout en poursuivant notre mouvement de façon pacifique devant la Direction Production de Sonatrach».

D’autre part, et dans le but de combler le vide laissé par les grévistes de la faim, les trois sociétés de catering ont fait appel à d’autres travailleurs dépêchés de Hassi Messaoud pour les remplacer, mais ces derniers, une fois qu’ils se sont rendu compte qu’ils sont là pour remplacer leurs camarades grévistes de la faim pour revendiquer l’amélioration des conditions de travail, ont refusé de rester et ils ont quitté les lieux en guise de solidarité avec leurs collègues, a expliqué notre interlocuteur. La genèse remonte en fait au 20 mars dernier.
En protestation depuis, les travailleurs ont enclenché, le 20 avril, leur premier mouvement de grève. Le même jour, ils entament des négociations avec leurs employeurs au siège de la daïra de Hassi R’mel, en présence des autorités locales, des représentants de l’inspection du travail et signent, au bout de ces négociations, un PV qui reconnaît la légitimité de leurs revendications. Les employeurs ont promis de répondre favorablement aux revendications des travailleurs dans un délai d’un mois. Mais à ce jour, rien n’a été fait, a affirmé notre interlocuteur.

Mohammed Zerrouki


Algerie New






Des travailleurs de trois sociétés de catering à Hassi R’Mel en grève de la faim



Pétrole Algérie Base vie SudLes grévistes revendiquent des hausses de salaires et l'amélioratio des conditions de travail.



Les personnels de trois entreprises de restauration à savoir, Cieptal Catering Algérie, Bayat Catering SPA et Saha Groupe Sodexo, basées à Ouargla (Hassi Messaoud), on entamé une grève de la faim. Il s’agit des travailleurs servant sur les bases de Sonatrach à Hassi R’Mel. Ils revendiquent la revalorisation de leurs salaires et la création d’une section syndicale.



Des travailleurs de trois prestataires de services de restauration ravitaillant les bases de vie de pétroliers qui opèrent au sud, se sont rassemblés devant le bloc administratif de la Sonatrach au complexe gazier de Hassi R’Mel avant d’entrer, le 29 mai dernier, dans une grève de la faim.

Ils entament leur quatrième jour de grève et les évacuations vers les hôpitaux ont commencé alors que les sociétés de catering les employant menacent de licencier tout le monde. "Ils ont déjà amené des travailleurs de la base de Hassi Messaoud pour casser la grève le premier jour avant de les voir se solidariser avec nous", a affirmé un gréviste. Les travailleurs de ces trois sociétés prestataires de services revendiquent "une revalorisation salariale à hauteur de 80 % du salaire perçu par un employé de Sonatrach de la même catégorie, avec effet rétroactif à partir de 2009. Ils réclament également le changement du système de travail pour passer d’une rotation 6-2 à 4-4 (semaines), ainsi que la création d’une section syndicale. Cette plateforme de revendications n’a pas eu l’écho souhaité, selon les travailleurs.

Des casseurs de grèves ramenés en renfort

Encadrés par la police, ils sont environ 800 travailleurs qui battent le pavé au complexe gazier de Hassi R’Mel. "Nous sommes, au total, près 1.200 travailleurs (pour les trois entreprises, ndlr). Mais, comme nous travaillons suivant un système de rotation, ceux qui sont en congé ne nous ont pas encore rejoints. Mais, dès que quelqu’un revient de son congé, il se joint au groupe", a indiqué le même gréviste. S
elon lui, "les entreprises ont fait miroiter aux travailleurs des bases de Hassi Messaoud, amenés par avion pour casser la grève, qu’ils devaient renforcer les effectifs sur place à Hassi R’Mel afin de prendre en charge une importante délé
gation de plusieurs dizaines de personnes en visite sur le complexe gazier".
"

Une fois sur place, ces travailleurs ont refusé de travailler en signe de soutien aux grévistes", affirme notre interlocuteur.

Il convient de rappeler que les travailleurs de Cieptal Catering Algérie, Bayat Catering SPA et Saha Groupe Sodexo, qui touchent 17.000 DA/mois pour certains, n’en sont pas à leur première mouvement de protestation. Ils observaient depuis des mois déjà des sit-in cycliques d’une heure devant le même bloc administratif.
Leur première grève, d’une journée, a été lancée le 20 avril dernier. Les dirigeants des trois entreprises et les autorités locales se sont réunis avec des délégués des travailleurs et ont promis de prendre en charge les revendications dans un délai d’un mois. Passé ce délai, soit le 20 mai, le collectif des travailleurs a déposé le préavis d’une grève pour le 28 mai. "Mais au lieu de rouvrir les portes du dialogue, les responsables des entreprises ont préféré ramener des personnels de Hassi Messaoud, voire de nous menacer de licenciements si nous persistions dans la grève", affirme notre interlocuteur. L’attitude des responsables des trois entreprises a eu pour effet la radicalisation du mouvement qui s’est mue en grève de la faim

Magrheb emergent

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Béjaïa/ Colère des étudiants,Des cités universitaires incendiées


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Lundi 3 juin à 13:11



Béjaïa/ Colère des étudiants,Des cités universitaires incendiées


Une marche pacifique des étudiants des résidences universitaires de la wilaya de Béjaïa tourne à l’affrontement avec les forces de l’ordre. De nombreux blessés et des arrestations dans les rangs des émeutiers sont signalés. Des infrastructures ont également été saccagées, la salle de sport et certains locaux incendiés.

Les manifestants continuent ce matin encore de bloquer plusieurs axes routiers menant vers le centre-ville.

Plusieurs autres infrastructures n’ont pas été épargnées à l’instar des résidences universitaires d’Iriyahen, celle des «1 000-Lits» et «La pépinière», dont les locaux de l’administration et plusieurs sites ont été saccagés. Les émeutiers s’en sont également pris à la Direction des œuvres universitaires dont les locaux ont subi différents dégâts, selon des étudiants présents sur les lieux. Devant cet état de fait les examens ont été gelés et les transports universitaires ont quitté la zone, au risque d’être saccagés par les émeutiers. La psychose est toujours de mise ce matin au niveau de toutes les résidences universitaires de la wilaya de Béjaïa qui a vu l’ensemble des routes menant vers ces dernières coupées à la circulation. D’autres sources indiquent qu’effectivement le centre-ville de la wilaya de Béjaïa est entièrement isolé des localités environnantes.

Selon d’autres sources estudiantines il y aurait pour l’heure quatre arrestations et entre quatre et six blessés dans les rangs des émeutiers.

Par ailleurs, dans la nuit d’hier, selon des témoins oculaires, des blessés auraient été transportés par des ambulances vers les hôpitaux de la ville où les manifestants avaient bloqué plusieurs axes routiers, ce qui a contraint plusieurs résidents d’autres localités présents durant la journée dans le périmètre, à passer la nuit dehors ne pouvant pas sortir de la zone.

Rappelons que ces affrontements avaient éclaté après l’intervention de la police pour calmer la colère d’étudiants, due, selon nos sources, à une énième grève cyclique lancée par les travailleurs des résidences universitaires pour exiger un meilleur statut.

Selon ces sources, ces affrontements ont éclaté après que les forces de l’ordre eurent tenté d’empêcher une marche pacifique des étudiants, entamée depuis la cité vers la direction, pour protester contre la fermeture du foyer de la cité.

Pour réclamer la libération de leurs camarades arrêtés, plusieurs étudiants ont procédé à la fermeture d’autres cités universitaires, alors que la RN 9 a été fermée momentanément à la sortie Est de Béjaïa, non loin de la cité universitaire Iryahen.

S. L. / R. K
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Re: Algérie

Messagede DjurDjura » 12 Juin 2013, 12:40

Victoire juridique pour les grévistes de la faim de Hassi R’mel

Par Maïna F. | juin 11, 2013 12:45

Sonatrach Hassi R'mel



Les grévistes de la faim de Hassi R’mel (Laghouat) ont obtenu une première victoire juridique lundi. La justice a en effet rejeté les accusations de grève illégale portées contre les 1 161 travailleurs de la base de vie de Sonatrach qui réclament une amélioration réelle de leurs conditions de vie. Pour autant, la mobilisation se poursuit.

A Hassi R’mel, 1 161 personnes sont en grève de la faim depuis 12 jours.
Employés par des prestataires de Sonatrach, ils travaillent dans les services de catering de la base de vie de la compagnie pétrolière nationale. Ils se sont lancés dans ce mouvement social à la suite de négociations qui n’ont pas abouti à des résultats concrets. Les grévistes demandent une hausse des salaires, un changement de leur rythme de travail et une amélioration des conditions de vie dans la base de Sonatrach.

Les grévistes sont employés par les sociétés Septal, Bayat et Saha qui sont toutes trois des sous-traitantes de Sonatrach. Les protestataires ne concentrent plus leurs efforts uniquement vers leurs employeurs mais pointent maintenant du doigt la compagnie pétrolière nationale. « Elle ne dit rien. Sonatrach a le poids de changer cette situation. Elle peut résilier le contrat, elle peut nous embaucher directement. C’est simple », a déclaré Fouad Djida, l’un des représentants des travailleurs, sur RFI.

Les entreprises qui emploient les grévistes de la faim avaient porté plainte contre eux pour grève illégale. Mais la justice a finalement donné raison aux protestataires. E
n revanche, n’ayant pas obtenu de réponse à leurs doléances, ils ont décidé de poursuivre la grève. « On n’a pas confiance. La justice nous dit qu’on a raison et l’employeur affirme le contraire. On n’a rien reçu, pourquoi arrêter la grève ? », a demandé Fouad Djida.

A la suite de cette première victoire en justice, les grévistes ont en tout cas porté plainte contre leurs employeurs, en réclamant des dommages et intérêts ainsi que le respect du droit du travail
http://www.algerie-focus.com/blog/2013/ ... RlGix.dpuf


Rappel de la greve





Hassi R'mel: COMMUNIQUE SESS.



par LADDH 03 Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme Laghouat (Articles), dimanche 9 juin 2013, 15:45...




COMMUNIQUE Oran le 09-06-2013



Le Bureau National du SESS a appris que les travailleurs de trois entreprises de restauration, Cieptal Catering Algérie, Bayat Catering SPA et Saha catering, qui interviennent au niveau de la base pétrolière de Hassi r’mel, sont en grève de travail et de la faim.

Le recours à ces solutions extrêmes font suite au non-respect par les directions des trois entreprises des accords écrits conclus lors de la réunion qui s’est déroulé le 20-04-2013 entre les représentants des travailleurs et les représentants des directions des entreprises. La participation à cette réunion du chef de daïra de Hassi-R’mel, de représentants de la gendarmerie (pour quoi faire ?), des représentants de l’inspection de travail et des représentants de l’UGTA ne semblent pas peser devant devant les appétits voraces des entreprises concernées à moins que les instances officielles Algériennes et le syndicat UGTA aient décidé de faire front avec les nouveaux négriers pour exploiter les travailleurs Algériens en Algérie et recevoir, pour se faire, une partie de la rente.

Le non-respect des accords, les menaces de licenciement que colporte même l’inspection de travail, elle qui est chargée de faire appliquer la règlementation, la tentative d’utiliser d’autres travailleurs pour remplacer les grévistes alors que ce comportement est puni par la loi 90-14 ainsi que les tentatives d’isoler les travailleurs pour mieux les affaiblir indiquent clairement que nous sommes devant le cas de zones franches qui ne disent pas leur nom, zones ou la loi Algérienne n’a plus cours.

Malgré les prises de position officielles, en particulier celles du Ministre du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale ainsi que celles du premier ministre à travers la circulaire n°1 du 11 Mars 2013 force est de croire que la prédation organisée et renforcée par les instances officielles est le seul avenir qui est programmé pour les travailleurs Algériens. Le comité intersectoriel prévu dans la dite circulaire ne semble pas se sentir concerné par cet affront et ce mépris des travailleurs. Une partie des grévistes a subi l’affront de constater que leur chambre a été ouverte en leur absence et leur effets personnels jetés comme s’ils été des indus occupants et ce à l’intérieur des bases de vie alors que la règlementation Algérienne stipule qu’en cas de grève les négociations entre l’employeur et les représentants des travailleurs doivent se dérouler pour prendre les mesures nécessaires même sur la question de la sécurité.



Nous demandons aux citoyens Algériens soucieux de refuser d’abandonner les travailleurs des trois entreprises devant les appétits voraces des entreprises et des autorités officielles d’adresser des mails de protestation aux directions des deux entreprises seulement car la troisième n’ayant même pas de site ce qui pose des questions sur son sérieux.



Pour l’Entreprise BAYAT CATERING dg@bayat-catering.com

Pour l’Entreprise Cieptal Catering cieptal@cieptal.com

Ministre du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale informa@myess.gov.dz ainsi qu’à l’adresse mail suivante collectifcatering@gmail.com pour remettre les protestations aux délégués des travailleurs.



P/Bureau National

Kaddour CHOUICHA


LADH



Hassi R’mel : les employeurs optent pour la manière dure

05 juin, 2013


Grève de la famin à Hassi R'melCela fait une semaine que le vaste mouvement de grève de la faim continue de toucher le site pétrolier de Hassi R’mel. Les employés des sociétés de Catering, qui assurent le ravitaillement de la base de vie de Sonatrach, ont entamé une grève de la faim illimitée pour défendre leurs droits.

Malgré les mises en demeure envoyées par les responsables hier encore, les travailleurs affirment vouloir poursuivre la contestation jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause. Sous un soleil de plomb, les grévistes n’ont qu’’une seule détermination, c’est de voir leurs revendications légitimes prendre effet. Se disant victimes d’esclavagisme, ils revendiquent des augmentations de salaires, des plannings plus souples et le droit de se syndiquer.

Le porte-parole des grévistes, Fouad Djida, a affirmé qu’« ils n’ont pas l’intention de reculer». En effet, ils ne réclament que l’application du décret, rendu public hier, du Premier ministre portant essentiellement sur la rémunération de ses employés. Jusqu’à présent, 20% seulement de ce que verse la Sonatrach aux sous-traitants sont reversés aux travailleurs. Le décret précise que désormais les firmes de Catering, qui gèrent l’emploi sur les sites de la Sonatrach (ce qui concernerait aussi toutes les multinationales en activité dans la région notamment, comme à Hassi Messaoud), devront verser 80% de ce qu’elles perçoivent aux travailleurs. Mais rien n’est fait jusqu’à aujourd’hui. Pire, les employeurs restent indifférents face à la situation des grévistes qui se dégrade de jour en jour. En effet, trente d’entre eux sont évacués à l’hôpital, nous a indiqué Djida, joint par téléphone hier.
Faut-il l’intervention du Premier ministre.

La situation risque de s’envenimer, puisque le dialogue semble rompu pour le moment. De leur côté, les grévistes assurent qu’ils « iront jusqu’au bout» et qu’ils sont « prêts à tout».
Faiza H.


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Re: Algérie

Messagede DjurDjura » 12 Juin 2013, 12:48

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