Tu sembles oublier que la plupart des malades en france totalement enfermé en HP, le sont ;
- soit pour se protéger d'eux-mêmes,
- soit pour protéger les autres qu'ils peuvent agresser mortellement durant leur crise..
Il y a sans doute des abus, des enfermements arbitraires qu'il faut dénoncer et contre lesquels il faut lutter, mais de là à dire que les malades psychiatriques ne doivent pas être pris en charge dans des unités spécialisées
Non, je ne l'oublie pas. Simplement, quand bien même un fou voudrait se tuer, je ne peux pas me sentir individu en l'empêchant de se tuer. Il y a sûrement des abus dans les enfermements... Mais même s'il n'y en avait pas, ma position serait la même : personne, sous aucun prétexte, ne doit être enfermé.
Les malades sont enfermés car l'Etat, ne veut pas deployer des moyens pour les faire soigner a l'exterieur, par des psychiatres-psychanalistes par exemple. Et la relation patient - psychiatre psychanaliste est democratique, la maladie moins.
Voilà le moment où tu raisonnes mal. Tu te contentes d'observer la réalité du milieu de la psychiatrie, et de faire des constats. Je parle de supprimer les statuts de psychiatre et de malade.
Je suis d'accord avec harphang. Tu ne sais pas de quoi tu parles.
Non, je ne sais pas vraiment de quoi je parle. On vous a mis cette curieuse idée dans la tête qu'on ne pouvait pas détester et critiquer des choses qu'on ne connait que peu. Je me fous de pinailler sur les problèmes des HPs dans notre société, je vous parle d'en finir avec ces choses qui n'ont pas lieu d'être.
Naphta, encore une fois étudie la question ce que tu dis n'a pas de sens.
Après s'être débarrassés de la psychiatrie, faudra se débarrasser du sens...
Tu parles encore de fascisme, ce qui n'a aucun rapport avec la gestion médico-social de la pathologie mentale aujourd'hui.
Le rapport, je l'ai établi.
Qui plus est si tu as l'occasion de côtoyer des psychiatres tu serais surpris de voir à quel point, justement, une grande partie d'entre eux sont tout sauf normatif.
Tu trouves que la personnalité du psychiatre rentre beaucoup en compte dans les traitements ? Il me semble que c'est quand même assez scolaire.
Très bien, donc on fait quoi avec les types/femmes qui n'arrivent pas à maitriser leur pulsions sexuelles (viol) ou meurtrière ? On les laisse faire sous le prétexte fallacieux qu'il faut pas entraver leur liberté, quitte à ce que ce soient eux/elles qui entravent la notre ?
"On" ; "eux" ? C'est eux contre nous, c'est ça ? Les sains d'esprits contre les fous. Leur liberté contre la notre. Génial.