Galaxie extrême droite

...Sans Papiers, antifascisme...

Re: Galaxie extrême droite

Messagede MélusineCiredutemps » 16 Nov 2012, 22:38

altersocial a écrit:A Lyon les troupes néonazies de Gabriac seront présentes parmi leurs copains de l'ultra-droite homophobe :

LYON - Le ton montre entre partisans et les opposants

Elles attendent entre 3 000 et 10 000 personnes. Plusieurs associations opposées au mariage pour tous et à l'adoption d'enfants par des couples homosexuels appellent à manifester samedi après-midi place Carnot (2e). Bien que les organisateurs annoncent « une marche citoyenne, non confessionnelle et apolitique », les jeunes nationalistes emmenés par Alexandre Gabriac ont fait savoir jeudi qu'ils se joindraient au cortège. De quoi faire bondir le collectif de vigilance de l'extrême-droite et la Lesbian Gay Pride. Dans un communiqué, ils dénoncent une récupération politique de cette manifestation par l'extrême-droite. « De nombreuses personnes seront dupées», écrivent-ils. « Ainsi le recteur de la mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, qui a annoncé sa présence, défilera aux côtés de celles et ceux qui souhaitent la disparition de l'islam de France, dégradent ses lieux de culte et agressent ses fidèles ».C.G.


Le recteur de la mosquée avec les néonazis, et hop! tous les abrutis de la région lyonnaise dans le même panier ultra-droite derrière les soutanes d'une vieille-France à bout de souffle ! :roll:


Les faits confirment ce que d'autres et moi-même avons écrit dans le topic intitulé "Islamophobie ?"... Des courants d'extrême droite qui prétendent s'opposer et en réalité se rejoignent pour aller dans le même sens... Et nous, nous devrions, selon certain-e-s, nous abstenir de critiquer l'un de ces courants sous peine de se faire accusé-e-s d'être de vilain-e-s "islamophobes".... :gerbe:
Modifié en dernier par MélusineCiredutemps le 17 Nov 2012, 01:07, modifié 1 fois.
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede MélusineCiredutemps » 16 Nov 2012, 22:47

Non, contre la LDJ, toutes les alliances ne sont pas bonnes !

La Ligue de Défense Juive (LDJ), groupuscule fasciste identitaire juif, s’est distinguée ces derniers mois par une série d’agressions dans les rues de Paris : Jacob Cohen et Olivia Zemor avant l’été qui se sont vus aspergés de peinture rouge, Jonathan Moadab du Cercle des Volontaires (dans des circonstances floues : un engin incendiaire aurait été déposé au domicile de son frère), et il y a quelques jours, Houria Bouteldja du Parti des Indigènes de la République (PIR) elle aussi aspergée de peinture rouge.

Demain, un appel à manifester devant le ministère de la Justice pour la dissolution de la LDJ est lancé [1], appelant indistinctement à la solidarité envers toutes ces personnes. Or, si la LDJ doit être combattue, ce n’est pas en s’alliant à d’autres communautaristes, fascistes, racistes ou identitaires qu’on parviendra à la vaincre.

En effet :

- Jacob Cohen est connu pour ses écrits à connotation antisémite et complotistes, dénonçant les « Sayanims » (thèse selon laquelle tous les Juifs sont des sionistes à la solde d’Israël, sauf lui-même et quelques autres). Jacob Cohen est abondamment soutenu et relayé par Egalité et Réconciliation, Le Cercle des Volontaires ou Jean Bricmont.

- Olivia Zemor préside Europalestine, groupuscule antisioniste dont le site regorge d’écrits émanant d’auteurs classés à l’extrême droite, complotistes ou antisémites, dont Israël Shamir. Dans sa librairie Résistances, Olivia Zemor promeut les écrits du « Juif qui se hait lui-même » Gilad Atzmon (déjà convié à y donner des concerts-conférences) qui est édité en France par les editions Demi-Lune (proches de ReOpen911) d’une part, et par Alain Soral d’autre part, et dont les écrits ont été condamnés par des militants Palestiniens et pro-Palestiniens de premier plan [2]. Elle vend aussi les livres de Paul-Eric Blanrue ou de Michel Collon et soutient activement Jacob Cohen. Dans son cas et dans celui de Jacob Cohen, la question ne se pose donc pas, contrairement à ce qu’affirme Pascal Boniface, de savoir si « ces deux dernières personnes étant par ailleurs d’origine juive, on peut se demander si cela est compté comme une agression antisémite », tant Cohen comme Zemor relaient des idées antisémites (et non simplement antisionistes) et que c’est pour cette raison qu’ils ont été agressés, non en raison de leurs origines juives.

- Jonathan Moadab (dont l’appel à manifestation paru sur Démosphère se garde bien de préciser le nom de famille) est un des responsables du Cercle des Volontaires, groupuscule souverainiste proche de l’UPR (l’Union populaire républicaine de François Asselineau) qui ne manque pas de faire la promotion de Dieudonné, Jacob Cohen ou Gilad Atzmon [3]. Il est à noter d’ailleurs que pour ses sympathies d’extrême droite, cet individu a été chassé par l’Action antifasciste de la dernière manifestation contre le TSCG le 30 septembre dernier, où il avait tenté de s’incruster avec une petite dizaine de membres de l’UPR et sous le regard bienveillant des militants du M’Pep et du PRCF, qui au nom de la haine contre l’Europe travaillent désormais main dans la main avec Asselineau à la construction d’un nouveau « Conseil national de la Résistance ».

- Enfin, Houria Bouteldja , si elle n’est pas aussi compromise que les précédents avec des antisémites patentés (bien que la présence de Jacob Cohen ou d’Europalestine parmi les signataires de cet appel à manifestation co-signé par les Indigènes n’ait pas l’air de la déranger beaucoup), dirige un groupuscule dont un certain nombre d’orientations posent question, notamment en ce qui concerne le communautarisme, le féminisme ou le rapport à des groupes comme le Hamas ou à des gouvernements comme l’Iran, que le PIR défend au nom de « l’anti-impérialisme ». Récemment, elle a participé aux côtés notamment de l’hagiographe de Dieudonné Olivier Mukuna à un ouvrage collectif édité par le collectif belge « Egalité » et ayant pour objet la défense de Souhaïl Chichah, un intellectuel belge qui s’en est pris à Caroline Fourest pour son islamophobie [4], tout en étant lui-même négationniste [5]. A noter d’ailleurs que le collectif Egalité est présidé par Nordine Saïdi, ex-responsable du Mrax (le Mrap belge) viré de cette association pour propos racistes et antisémites.

Dès lors, on se demande quel sens peut bien avoir une manifestation demandant la dissolution d’un groupuscule communautariste, raciste et violent, quand elle est elle même organisée par des communautaristes, des racistes et des militants d’extrême droite patentés. Pourtant, on voit des militants antisionistes ou antiracistes sincères se croire obligés de soutenir ces gens-là, au nom de la lutte contre l’ennemi commun, qu’il soit la LDJ, Caroline Fourest, l’Agrif [6] ou le Crif, selon l’adage désormais répandu : les ennemis de nos ennemis sont nos amis.

Et bien non, camarades ! Que des fascistes se tapent entre eux, que des racistes se fassent agresser par d’autres racistes ne devrait pas nous concerner, sinon pour nous inciter à combattre les uns comme les autres avec la même détermination, la même virulence. Car les uns comme les autres sont dangereux, et les proches de Soral, de Dieudonné ou du Parti antisioniste et de leurs dérivés ou les catholiques intégristes de l’Agrif ont bien ceci en commun avec la LDJ : la haine de l’antifascisme et de l’antiracisme authentiques.

Rappelons pour finir que les antifascistes conséquents n’ont pas attendu tous ces gens pour combattre la LDJ. Pour ne citer qu’un exemple, lors de la lutte en 2010 des sans-papiers de MultiPro, une boîte d’intérim située à Ménilmontant, nul n’a vu Europalestine ou les Indigènes de la République venir faire le coup de poing contre les nervis de la LDJ employés alors comme briseurs de grève par les patrons sionistes de cette entreprise. En revanche, des militants antifascistes du NPA, des syndicalistes de Sud et même des représentants d’Europe-Ecologie avaient fait le déplacement pour défendre les travailleurs en grève.

A bas tous les identitaires, à bas tous les racismes !
Fascistes hors de nos rues !

Des antifascistes.
MélusineCiredutemps
 

Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 17 Nov 2012, 02:01

L'ex-leader du Bloc identitaire libéré

Matthieu Clique, ex-leader du Bloc identitaire, groupuscule d'extrême droite, a été libéré de prison dernièrement. Mis en examen pour violence en réunion, il avait été placé en détention provisoire fin juin après une enquête des policiers de la sûreté départementale. Dans la nuit du 31 mars au 1er avril, ce garçon de 23 ans aurait participé à une rixe dans le quartier Arnaud-Bernard, à Toulouse. Il est soupçonné d'avoir donné un violent coup de pied à un étudiant chilien qui a gardé de très graves séquelles. «Il nie être l'auteur de ce coup de pied», indique son avocat à l'origine de sa libération, Me Pierre-Marie Bonneau. Matthieu Clique avait été interpellé fin juin à Bollène, dans le Vaucluse. Il travaillait au service communication de cette commune dirigée par Marie-Claude Bompard (Ligue du Sud).
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede altersocial » 18 Nov 2012, 02:06

Marche homophobe contre le mariage gay : 22 000 personnes à Lyon

16h55 : Des militants d'extrême droite présents dans la marche solidaire effectuent des saluts nazis.

15h15 : Des manifestants de la fédération syndicale étudiante ont été évacués par la police vers 14h30 sur la place Bellecour. Le Préfet leur avait interdit de manifester place Bellecour mais sur la place Jean Macé. Ils se trouvent maintenant sur la place de la Guillotière au même endroit où se tient un rassemblement contre les raids israéliens à Gaza. A noter également que des identitaires ont failli en venir aux mains avec des personnes organisant une contre-manifestation. Les CRS ont dû les séparer.

source : Lyonmag
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 18 Nov 2012, 20:07

Mouvement Identitaire L’extrême droite relookée a conservé ses vieilles nippes Grégory Marin

En quête de respectabilité 
et de débouchés électoraux, 
les identitaires ont tenté d’atténuer, 
lors de leur convention à Orange au début du mois, l’image violente qu’ils véhiculaient jusqu’alors. Mais, au-delà de la vitrine, le mouvement reste un pur produit de l’extrême droite. Décryptage.

Orange,envoyé spécial. Ils sont apparus aux yeux du grand public en octobre, avec l’occupation du chantier de la mosquée de Poitiers. Qui sont réellement les Identitaires ? Répondre à cette question nécessite de plonger dans les méandres de leur discours.

Les racines idéologiques

« Nous sommes les fils des hoplites de Léonidas et d’Alexandre. Nous sommes les descendants d’Aristote et d’Eschyle. Nous sommes les fils des chevaliers francs qui prirent Antioche, Saint-Jean-d’Acre et Jérusalem, et nous sommes également les héritiers de la Renaissance. » Le panthéon des Européens de souche, dressé par Fabrice Robert, président du Bloc identitaire, lors de la convention d’Orange, rassemble à la fois les philosophes grecs, l’empereur macédonien, les soldats des croisades… Leur convention, décorée de croix celtiques et lambda (la lettre grecque) des guerriers spartes, était d’ailleurs placée sous le haut patronage de Raimbaud II, prince d’Orange ayant mené des hommes à la croisade de 1096, lors de la prise de Saint-Jean-d’Acre.

Le même Fabrice Robert, dans son discours de clôture, insiste sur « le rôle historique des identitaires (qui) reste bien de montrer la direction, d’être le parti de l’Étoile polaire ». Un symbole fort de l’extrême droite, utilisé à dessein : l’Étoile polaire est l’axe autour duquel tourne la svastika, emblème récupéré par Adolf Hitler. Antonio Rapisarda, journaliste au Secolo d’Italia, invité des identitaires, était proche lui aussi de ces références, géographiquement et historiquement : en exaltant « l’espace vital européen », malencontreusement traduit en « place vitale », n’évoquait-il pas le lebensraum impérial allemand, remis au goût du jour par l’Allemagne nazie ? Son compatriote italien, eurodéputé de la Lega Nord, Mario Borghezio, a lui aussi de la mémoire, puisqu’il remonte aux années 1930 pour convoquer le poète collaborationniste français condamné à la Libération pour « intelligence avec l’ennemi » : « Pour nous enthousiasmer, il faudrait des poètes comme Brasillach ! »

Dans une allusion au mouvement grec d’extrême droite, Aube dorée, Fabrice Robert conclut d’ailleurs son discours par ces mots : « Pour qu’à chaque matin de nos vies, l’or de l’aurore revienne répondre à l’or du couchant. » Dans le folklore rosicrucien (les Rose-Croix sont une secte chrétienne légendaire dont les membres espéraient atteindre un état de perfection spirituelle et morale), l’aube dorée succède à la nuit obscure, dans laquelle le multiculturalisme, l’antiracisme, etc, sont censés avoir plongé la France et l’Europe.

Pour une Europe et une France blanches

« Nous pensons que l’assimilation comme l’intégration ne sont pas possibles. » Fabrice Robert pose cette base comme un prérequis. Son mouvement, comme les invités de la convention, n’hésite pas à pointer du doigt les « traîtres à la race blanche ». « Socialistes ? Collabos. Communistes ? Collabos », déclarait ainsi Simon Charles, du Bloc identitaire francilien, à propos du projet de loi sur le droit de vote des étrangers aux élections locales. Collabos : un détournement sémantique dont l’extrême droite est coutumière pour discréditer les « ennemis de l’intérieur ». Parmi ceux-ci, « la Halde et SOS Racisme », dénoncés par Gérard Hardy, délégué général du Rassemblement pour la France, invité du week-end orangeois : « Ceux dont les amis, les familles ou les aïeux ont du sang sur les mains et pas de leçon à nous donner. » Il ne faisait qu’embrayer sur la petite phrase suintant la haine de Fabrice Robert, pour qui Harlem Désir est « un petit kapo de camp de rééducation antiraciste ». En ligne de mire, et sous couvert de promouvoir la « liberté d’expression », l’abrogation des lois Pleven de 1972, mais aussi Gayssot, de 1990, qui sanctionnent l’incitation à la haine raciale et obligent – partiellement – l’extrême droite à adoucir ses propos.

Sans doute les identitaires voudraient-ils aller plus loin que ce qu’ils écrivent dans le programme de leur convention : « Retrouvez les jeunes identitaires qui ont rappelé Charles Martel à la mémoire de tous les Français… et néo-Français ! » Une incitation à peine voilée envers les « néo-Français » à « rentrer chez eux », mais où ? En tout cas, « pas ici » : « Vive les Blancs de l’Europe, vive notre identité, notre ethnie, notre race ! » hurlait, sous les ovations, Mario Borghezio. Pas besoin de sous-titres.

La lutte contre l’islamisation…

Conséquence, selon eux, de la dernière vague d’immigration, un « islam conquérant » s’est installé en France. Une « population de remplacement », selon l’écrivain Renaud Camus, qui favoriserait, par intérêt, la gauche. « 93 % des musulmans ont voté pour François Hollande » au second tour de l’élection présidentielle, assène ainsi Simon Charles. Or, « l’islam n’est pas compatible avec la laïcité. Le catholicisme 
est compatible avec la laïcité ». 
Les « islamos-collabos » vont jusqu’à noyauter « la hiérarchie catholique », dénonce Pierre Cassen, animateur de Riposte laïque, approuvé de la tête par le prêtre intégriste Guy Pagès.

… jusqu’à la guerre de civilisations

« Il faut être avec le Livre, la doctrine, mais il faut aussi bastonner, quand notre identité, notre pays sont attaqués. (…) Ici, j’ai écouté des mots qui préparent au combat. » Et encore, Mario Borghezio, qui a prononcé ces phrases, n’a-t-il pas entendu la prophétie de Fabrice Robert, qui cherche au Brésil, au Liban ou au Kosovo des exemples du chaos qui, selon lui, s’annonce. Dans « ces terres où la majorité devenue minorité subit la loi des plus nombreux, des plus agressifs, des plus fanatiques ». Là-bas, contrairement à la France où cette « réalité » est « encore trop douce », « on ne se contente plus de caillasser des policiers et des pompiers », mais « par le biais de milices armées, on a anéanti tout ce qui se rattachait à l’Occident et à l’Europe ».

Robert aussi rêve, au nom de son mouvement, à une « reconquête par les armes », même s’il est trop tôt : « Qui pour les porter ? » s’interroge-t-il. Et de promettre, dans une terrible conclusion, que « la nécessité suppléera à l’imagination. La libération des solutions suit toujours la libération de la parole et des esprits ». En attendant, les identitaires font bouillir la marmite idéologique en demandant à leurs militants de « se battre pour un peuple et une civilisation » et « de vivre et de lutter pour des livres et des chants, des philosophies et des statues ».

L’union des droites, débouché électoral ?

En attendant la guerre civilisationnelle, les différents mouvements qui composent la famille identitaire tentent le grand écart entre activisme forcené et légitimation par les urnes. Fabrice Robert représente la première option, même s’il est conscient que « le mouvement identitaire ne vaincra pas seul » et aimerait voir « repris » ses « mots d’ordre » et les « méthodes », ce en quoi il est partiellement exaucé par le Front national et l’UMP. Philippe Vardon est quant à lui partisan de la mise en place, dès les élections municipales de 2014, d’un rapprochement électoral avec le Rassemblement bleu Marine. Pas gagné encore, FN et identitaires achoppant sur les orientations – antieuropéennes et nationalistes pour le premier, européennes et régionalistes pour les seconds. Mais Vardon le sait : sans ancrage local, pas de visibilité, dans les médias (dont ils se méfient) notamment : « Pas de Mégret sans Vitrolles, de Villiers sans Vendée, de Marine Le Pen sans Hénin-Beaumont. Tout procède du local. »

Cette nouveauté, pour une famille de l’extrême droite qui a jusqu’ici privilégié la violence de la rue au combat électoral – mais est-ce vraiment la fin de son activisme violent ? –, n’est peut-être pas un horizon lointain. La question identitaire travaille d’autres familles de la droite. « Nous avons des ennemis communs qui sont ceux qui veulent porter atteinte à l’existence de notre pays, à son identité, à sa pérennité, à ses valeurs », expliquait ainsi Christian Vanneste, député et président du Rassemblement pour la France. « Les cadres UMP et FN n’ont pas envie de travailler ensemble. Mais les militants, si ! » précisait, pour le même parti, Gérard Hardy, appelant à « l’union des droites pour mettre un terme à la dictature socialo-communiste ». « Au sein du camp de l’identité française, il peut y avoir désaccord, il ne doit pas y avoir affrontement », approuve Fabrice Robert. Selon lui, « le peuple militant UMP est largement identitaire ». Les récents sondages sur « l’islamisation de la France » ne sauraient lui donner tort. Quant au FN, il vante leur « proximité idéologique » : nombre de secrétaires départementaux, élus régionaux, simples militants 
« suivent ce que nous faisons avec sympathie, parfois envie », déclare-t-il. Et même plus : à Orange, 
certains visages, dans la salle mais aussi dans l’organisation, à la sécurité du site notamment, ne sont pas inconnus à qui suit régulièrement les travaux du FN…

Ils veulent 
le pouvoir

Fabrice Robert l’écrit noir sur blanc dans son discours de clôture : « Que voulons-nous ? Le pouvoir. » Pour l’obtenir, la doctrine s’arrange avec « l’électoralisme », qui n’est pas « dans l’ADN » des identitaires, et mise également sur d’autres moyens, quant à lui tout à fait dans ses cordes : l’encouragement à une forte natalité, et la préservation de « l’espace vital ». « Vous voulez refaire un peuple ? » exhorte ainsi Loriane Vardon, responsable presse du mouvement : « Si vous avez seize ans, soyez délégué de votre classe. Si vous en avez vingt, soyez candidat. Si vous êtes une jeune maman, mettez un pied dans le conseil de parents d’élèves, au conseil de syndic… Dans les lieux où les petits Blancs ont encore la parole, gardez-la ! »

Réactionnaires 
et fiers de l’être

« Nous sommes les contre-révolutionnaires de notre temps », déclarait Simon Charles, lisant un message attribué à un étudiant de l’UNI (Union nationale universitaire), hypothétique membre de l’UMP. Nous avons pu en effet remarquer que ni l’esprit des Lumières ni celui de la Révolution française ne baignaient les travaux de l’assemblée. Mais s’il fallait une preuve écrite de ce que ces événements, pourtant fondateurs de la société française moderne et des valeurs de la République, ne font pas partie de l’ADN des identitaires, Fabrice Robert la livre dans son discours : « Non, nous ne croyons pas en l’égalité, en la parité, en la fraternité, en la liberté. Nous croyons en la justice qui reconnaît les hiérarchies naturelles. »

Quand La fachosphère se déchaîne

Lorsque l’extrême droite s’adresse aux médias traditionnels, elle lisse son image. Mais, sur la Toile, la « liberté d’expression » revendiquée par ce milieu l’amène souvent à déraper. Ainsi, quand Fdesouche.com réédite, le 7 novembre, un texte sur l’élection de Barack Obama intitulé « Le métis est l’Aryen du XXIe siècle », proclamant sous couvert d’ironie « c’est unanime : le Nègre est l’avenir de l’homme » et fustigeant « ces Occidentaux qui bandent devant l’épiderme mélaniné d’Obama sont des esclaves », c’est bien la théorie des races qu’il soutient. Sur le Net, l’extrême droite a modernisé le flicage des journalistes qui s’intéressent de trop près à elle, via l’observatoire des journalistes et de l’information médiatique, créé par Jean-Yves Le Gallou. Mais elle, qui l’observe ?
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 21 Nov 2012, 01:30

Manif contre le mariage gay : Jacques Bompard accuse les militantes agressées de « violence » 19.11

Le député du Vaucluse Jacques Bompard (Ligue du Sud, extrême droite) a dénoncé ce lundi «la violence des militantes d'extrême-gauche», après les heurts survenus lors de la manifestation contre le mariage gay dimanche où des militantes féministes se sont faites molester.

«Les extrémistes du groupe Femen ont attaqué violemment la manifestation en aspergeant avec des extincteurs les manifestants, dont des enfants en poussette, et le service d'ordre de la manifestation», relate Jacques Bompard.

« Des inscriptions christianophobes et ordurières ornant leur poitrine »

Les militantes du mouvement féministe ukrainien Femen se sont «mises nues en vociférant devant les jeunes enfants» avec «des inscriptions christianophobes et ordurières ornant leur poitrine», écrit-il encore dans son communiqué. «Contrairement à ce qu'affirme Mme Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, les provocations et les appels à la haine émanaient bien des agresseurs et non des manifestants», ajoute-t-il, en «condamnant l'attaque perpétrée par des militantes d'extrême-gauche appartenant à un groupuscule activiste».

Ces militantes et des journalistes, parmi lesquels Caroline Fourest, ont été pris à partie et certains «roués de coups» à la manifestation organisée dimanche par l'institut Civitas contre le mariage gay, a-t-on appris auprès des intéressés. Cinq interpellations ont eu lieu parmi les agresseurs, a précisé à l'AFP la préfecture de police.

Dimanche, Najat Vallaud-Belkacem avait prévenu que le gouvernement n'aurait «aucune tolérance» à l'égard des violences de l'extrême droite. Les incidents ont eu lieu au début de la manifestation contre le projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux homosexuels, organisée à Paris par l'institut Civitas, proche des catholiques intégristes.


Civitas : des députés PS demandent sa dissolution D. N. avec AFP 19/11

Cette organisation proche des catholiques intégristes s'est faite remarquée lors des manifestations de dimanche qui ont vu l'avènement de violences.

CAROLINE FOUREST AGRESSÉE PENDANT LA MANIFESTATION DE CIVITAS : " J'AI ÉTÉ TABASSÉE "

Après la déclaration de soutient de Jacques Bompard, l'institut Civitas revient, malgré lui, sur le devant de la scène. Cette fois six députés PS ont écrit au ministre de l'Intérieur pour demander sa dissolution. Cette organisation proche des catholiques intégristes est à l'origine de la manifestation contre le mariage gay dimanche où ont été agressés des journalistes et des militantes féministes.

Civitas, catalyseur des groupuscules extrémistes violents

La députée PS de l'Hérault, Anne-Yvonne Le Dain avait indiqué dimanche qu'elle demanderait la dissolution de cette organisation dès le lendemain à Manuel Valls. Elle est signataire du courrier, aux côtés de Patrick Mennucci, Yann Galut, Jérôme Guedj, Sébastien Denaja, Nicolas Bays.

"Contrairement à la manifestation organisée la veille - samedi 17 novembre - par une dizaine d'associations tacitement soutenues par les autorités catholiques, l'Institut Civitas, en tant que mouvement organisateur, a permis à la manifestation du dimanche de servir d'exécutoire à toute une frange de mouvements extrémistes qui se sont montrés particulièrement violents en paroles et en actes", peut-on lire dans ce courrier dont l'AFP a eu copie.

"Ces débordements tant sur le fond que sur la forme, indignes de notre démocratie, nous conduisent à demander la dissolution immédiate de l'Institut Civitas", écrivent les six députés, qui parlent d'une "déferlante de haine".

Caroline Fourest et les Femen " rouées de coups "

Des militantes du mouvement féministe ukrainien Femen et des journalistes, parmi lesquels Caroline Fourest, ont été pris à partie et certains "roués de coups" lors de la manifestation, selon les intéressés. Dimanche, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, avait prévenu que le gouvernement n'aura "aucune tolérance" à l'égard des violences de l'extrême droite.

Ces incidents ont eu lieu au début de la manifestation contre le projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux homosexuels, organisée à Paris par l'institut Civitas, proche des catholiques intégristes.
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 22 Nov 2012, 01:29

Musulmano-phobie en ligne : Le Bloc identitaire

Introduction: amalgame, réseaux sociaux et infolettres, les outils privilégiés des musulmanophobes

Le MEMRI, qui couvre de la manière la plus exhaustive possible les phénomènes en rapport avec l´islam en Orient et depuis peu en Europe, sort, dans le cadre de son projet "Islamisme et musulmano-phobie en France", un premier rapport sur la musulmano-phobie. [1]

Difficiles à débusquer, les musulmanophobes jouent avec la frontière ténue qui existe entre islamophobie et musulmanophobie: ainsi, au prétexte de critiquer une religion, une idéologie (il n´y a pas de délit de blasphème en France), les musulmanophobes s´en prendront à l´islam de manière violente et irraisonnée, l´objectif n´étant pas de formuler une critique rationnelle envers une religion, mais de heurter les sentiments des musulmans pieux, par exemple au moyen de vidéos où le Coran est souillé. L´une des caractéristiques de la musulmano-phobie est en effet la confusion délibérée: l´amalgame entre islam et musulmans d´une part, entre islam et islamisme de l´autre.

Un autre aspect caractéristique de la musulmanophobie en ligne est qu´elle ne s´affiche que rarement sous forme d´articles sur des sites référenciés: les musulmanophobes sont surtout actifs par infolettres - des infolettres qui peuvent devenir virales sans jamais apparaître sur la Toile.

En outre, si les auteurs musulmanophobes font attention à ne pas dépasser les limites qui pourraient faire tomber leurs propos sous le coup de la loi, ils suscitent des commentaires d´une grande violence, notamment sur facebook. Or sur facebook, certaines réactions abusives n´ont jamais été effacées, alors que d´autres commentaires, en désaccord avec les textes de référence, l´auraient été, à en croire certains participants.

Pour ce premier rapport, MEMRI s´est penché sur le Mouvement identitaire.

Qui sont les identitaires ?

Le Bloc identitaire est un mouvement politique français créé en 2003. Il est une composante du courant "identitaire". Son logo représente un sanglier. Ce groupe radical comprend quelques de 2.000 militants. Classé à l´extrême droite, le Bloc identitaire se focalise essentiellement sur l´islam en Europe, et notamment en France.

Génération identitaire [2] , la branche "jeune" du Bloc Identitaire, est un mouvement politique récent, dûment enregistré, fondé en septembre 2012. Génération Identitaire se définit comme une "communauté de combat [3] qui rassemble des garçons et des filles à travers toute l’Europe francophone."

La majorité de ses membres est basée en région parisienne, mais les identitaires sont également présents à Lyon, Genève et Angers ; chacune de ces villes a son propre site "identitaire" et son propre compte facebook (comme le "Projet Apache" pour les "jeunes identitaires et parisiens franciliens"). Les identitaires ont aussi une "agence de presse indépendante", Novopress, qui diffuse leurs infos.

Communiqué de Génération Identitaire [4] : un "appel au combat" et à la "reconquête"

En réaction à la construction d´une mosquée à Poitiers, Génération identitaire affirmait, dans un communiqué mis en ligne le 20 octobre 2012, que son identité (française) se trouvait menacée de disparition et lançait un "appel au combat". Le texte précise que "le combat ne fait que commencer".

L´expression utilisée "notre peuple" exclut d´emblée certains citoyens français non inclus dans ce "peuple" à l´identité floue, la nation française s´étant construite sur l´apport de plusieurs peuples. On comprend toutefois que le peuple français, tel que l´entend Génération identitaire, est européen et blanc: le communiqué précise en effet que c´est l"immigration "extra-européenne" qui pose problème et souligne: "Depuis les premières vagues d’immigration africaine et le regroupement familial adopté en 1974, notre peuple n’a jamais été consulté sur les populations avec lesquelles on lui impose de vivre." En outre il est dit que ce "peuple" doit faire face aux "intimidations de la racaille", qui en est donc exclue, bien qu´une grande partie de cette "racaille" soit de nationalité française. Ci-dessous le communiqué de Génération identitaire:

"(…) Notre génération refuse de voir son peuple et son identité disparaître dans l’indifférence, nous ne serons jamais les Indiens d’Europe. Depuis ce lieu symbolique de notre passé et du courage de nos ancêtres, nous lançons un appel à la mémoire et au combat !

Nous ne voulons plus d’immigration extra-européenne ni de nouvelle construction de mosquée sur le sol français. Depuis les premières vagues d’immigration africaine et le regroupement familial adopté en 1974, notre peuple n’a jamais été consulté sur les populations avec lesquelles on lui impose de vivre. L’immigration massive transforme radicalement notre pays: selon la dernière étude de l’INSEE, 43% des 18-50 ans d’Ile de France sont issus de l’immigration. Un peuple peut se relever d’une crise économique ou d’une guerre mais pas du remplacement de sa population: sans Français, la France n’existe plus. C’est une question de survie: c’est pourquoi chaque peuple a le droit absolu de choisir s’il souhaite accueillir des étrangers et en quelle proportion.

Puisque ce droit nous a été refusé et que notre génération en paie le prix fort dans la rue face aux intimidations de la racaille, nous disons: ça suffit, on ne recule plus ! Nous réclamons la mise en place d’un référendum national sur l’immigration et la construction de lieux de culte musulmans en France. Nous ne quitterons pas les lieux avant d’avoir été entendus et satisfaits.

Conscients que notre combat ne fait que commencer, nous appelons tous les jeunes Européens à devenir héritiers de leur destin et à rejoindre l’avant-garde de la jeunesse debout.

Que toute l’Europe entende notre appel: ici et maintenant, RECONQUETE !

Génération Identitaire”

Le 25 octobre 2012, Génération identitaire postait en ligne une pétition pour un référendum sur l´immigration et la construction de mosquées en France, sous la forme d´une lettre au premier ministre. [5]

Réactions sur les sites et comptes facebook de Génération identitaire [6] et du Bloc identitaire

Appels au combat: "Y´a jamais eu de guerre sans morts"

Dans un article paru sur le site de Génération identitaire, on peut lire: "L’UOIF, l’imam El-Hadj Amor et la mosquée de Poitiers - Tout au long de la semaine écoulée, les médias se sont beaucoup intéressés à Génération Identitaire, tentant - parfois à grand renfort de « spécialistes » - de sonder l’âme de notre mouvement. En revanche, aucun journaliste n’a semble-t-il trouvé utile de s’intéresser à la réalité de cette mosquée de Poitiers et notamment à la personnalité de son imam. Regrettant que ce travail n’ait pas eu lieu, nous voici donc obligés de compléter (...)" [7] L´article a suscité les réactions suivantes:

Moietmoietmoi Dechezmoi: "Mouais... Je me demande quand même combien [de ceux] qui postent sur cette page seront dans la rue quand il faudra effectivement leur rentrer dans le lard (allusion au cochon, je m´aime des fois). Blablater sur facebook c´est bien. Soutenir c´est bien, mais combien prendront le risque de descendre dans la rue ou de prendre des risques le jour venu ? Y´a jamais eu de guerre sans morts. (…)"

Cathy Pisano : "Ils bradent notre France, les yeux bandés, uniquement alléchés par l´odeur des pétrodollars... Ils sont fous !"

Sur le compte facebook de Génération identitaire, qui comprend plus de 6500 "likes" à la mi-novembre 2012 (ce qui n´est pas négligeable, le mouvement ayant vu le jour deux mois plus tôt), on trouve des commentaires racistes qui n´ont pas été jugés dignes d´être retirés, alors que d´autres commentaires, hostiles au mouvement, auraient été effacés, selon certains participants.

Ci-dessous quelques réactions à un article de l´Insolent intitulé "Un sympathique bras d´honneur" [8] - en référence au bras d´honneur de Gérard Longuet, ancien ministre de la Défense, envoyé sur l´émission Preuves par 3 (chaîne Public Sénat) en réaction à la demande de repentance pour les "crimes du colonialisme français":

Insultes dégradantes

Bernard Mitjavile | vendredi 02 nov 2012 à 09:05: "D´accord avec P. Marescaux. La meilleure des défenses est l´attaque ou la contre-attaque, et nous avons largement de quoi. Mais il faudrait pour cela que nos gouvernants aiment la France."

Laetitia Bergès : Bravo... En matière de réparation, l´Algérie nous doit beaucoup avec tout ce qu´elle envoie en France et qu´elle ne veut surtout pas récupérer… la mauvaise graine…

Lau Renoir: Bravo Mr LONGUET, ils ont eu l´indépendance, qu´ils restent chez eux, nous il nous reste nos animaux domestiques, ils sont bien plus reconnaissants: quand je donne la pâté a mon chat, il ronronne ; eux ils brûlent ma voiture - un bras d´honneur c´est bien, c´est très bien.

Samira Chabi réagit: L´Algérie vous baise et vous rebaise. Vive les ARABES, bande d´enfoirés !!" En réponse, Christian Charles à Samira: " (…) fais une action de martyre, c´est à la mode dans votre pays retourné au Moyen-Age, fais-toi sauter ta sale tronche de chameau devant une école comme ton pote Mehra !!"

Le Bloc identitaire a également son compte facebook [9] , qui affiche lui aussi des réactions musulmanophobes:

Menaces de meurtre: "On va les brûler si ça continue comme ça !"

En réaction à l´article: Marine Le Pen à propos du chantier de la Mosquée de Poitiers: "Sur le fond, je comprends les Identitaires !”, on trouve les réactions suivantes:

Olivier Coeur de Lion: "Mosquée a Poitiers !!!!.... On va les brûler si ça continue comme ça !"

Alex Vuorinen: "Répondre à la violence par la violence ! C´est le seul moyen, avec une politique qui ne nous soutient pas !"

Un article intitulé "Nouvelle provocation islamique à Lyon", "communiqué officiel de Rebeyne", dit: " (...) il serait temps que nos élus politiques locaux se réveillent et mettent un terme définitif à toute complaisance aveugle à l´égard de cette communauté [musulmane]." [10] Ci-dessous quelques réactions:

Abdel Benaïssa: "Islam: religion d´un pd refoulé qui s´est fait dépuceler sur un âne et qui s´est marié à une fille de 9 ans."

Jessy Cholet Cartman : "Nan mais on s´en fout qu´ils se prosternent ou non, si vous voulez le faire dehors bah ce sera en Afrique, pas en France !!! Vous n´êtes pas acceptés alors partez, vous n´avez rien a faire ici... Sinon vous pouvez vous attendre a des futures représailles mais pas pacifistes... l´Algérie nous a virés, bah nous allons faire pareil."

Simon Neko : "Belle bande, ces casse-couilles ma foi, ça fait des parkings à vélos, et va mourir avec ton créateur, toi."

Romuald Negkipakafelafet´: "CREVEZ LA GUEULE OUVERTE, ça rendra service au monde et à la France que vous "aimez" tant !"

Matthieu Dermont : "On attend quoi pour les dégager de chez nous ? Il faut qu´on se bouge, là!!"

Ludovic Schmith "Ça commence à vraiment devenir préoccupant, leurs conneries, va falloir qu´il se passe quoi pour que l´on décide enfin de les virer de cette terre qui ne leur appartient pas ?"

Niko Las: "Ne NOUS LAISSONS PAS FAIRE, IL FAUT RIPOSTER, ET VITE, NE LAISSONS PAS CET ACTE IMPUNI: ON EST CHEZ NOUS ! AGISSONS 732..."

Vincent Lhrb : "On peut leur faire des fosses communes s´ils veulent prier."

Jean Bernard Bouchard : "Pas la peine de se salir les mains: en Méditerranée il y a des grandes fosses très profondes, et de plus ça nourrit les poissons: pas la peine de polluer notre terre."

Laetitia Baly "Félicitations Djawed, premier prix du fail intellectuel. Et faut discuter avec ces nazes ? Non, il n´est plus temps de discuter, tu feras moins le malin quand nous descendrons tous dans la rue, t´auras beau chialer tes "wallah j´ai rien fait M´sieur", il sera trop tard, tu dégageras."

[1] Consulter le dernier rapport du MEMRI sur l´islamophobie : http://www.memrijttm.org/content/en/rep ... eport=2520
[2] http://www.generation-identitaire.com
[3] http://www.generation-identitaire.com/c ... titaire-2/
[4] http://www.generation-identitaire.com/d ... econquete/
[5] http://www.france-petitions.com/petitio ... -en-france .
[6] http://www.facebook.com/GenerationIdentitaire
[7] http://www.generation-identitaire.com/l ... -poitiers/
[8] http://www.insolent.fr/2012/11/un-sympa ... nneur.html
[9] http://www.facebook.com/blocidentitaire
[10] http://www.bloc-identitaire.com/actuali ... at-rebeyne
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 23 Nov 2012, 01:36

Violences de l'extrême droite : les appels à la dissolution de Civitas se multiplient 19/11

Des militantes féministes et des journalistes ont été agressés dimanche au cours d'une manifestation contre le mariage gay.

Des violences ont émaillé la manifestation organisée par l'Institut Civitas, le 18 novembre 2012.

Le gouvernement n'aura "aucune tolérance" à l'égard des violences de l'extrême droite, a prévenu dimanche sa porte-parole, Najat Vallaud-Belkacem, après l'agression de journalistes et de militantes féministes à la manifestation organisée par Civitas contre le mariage d'homosexuels. Plusieurs personnalités ont réclamé l'interdiction de l'Institut Civitas, d'autres celle du GUD, groupuscule d'extrême droite. "Il n'y a aucune place pour les agressions d'extrême droite dans notre pays", a réagi la porte-parole. "Le gouvernement n'aura aucune tolérance à l'égard de ces violences et de tous les dérapages qui y sont associés. La liberté d'informer n'est pas un principe avec lequel on peut transiger", a-t-elle ajouté en se déclarant "profondément choquée" par cette agression.

"Dès demain, je demande au ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, la dissolution de l'Institut Civitas", a annoncé la députée PS de l'Hérault Anne-Yvonne Le Dain. "Avec les excès pathétiques de cette manifestation, avec violences et coups, je souligne que ces gens qui prétendent défendre les valeurs du christianisme ont fait sauter sans honte ni vergogne un principe de base des sociétés humaines, qui est qu'un homme ne frappe pas une femme", a-t-elle poursuivi. "Je précise également que, pour moi, ces gens, cet Institut Civitas, ne représentent en rien les manifestants de samedi contre le mariage pour tous, manifestation digne et démocratique dont les rassemblements étaient orchestrés par les hiérarchies religieuses françaises, dont je ne partage pas les positions, mais que je respecte", a ajouté Anne-Yvonne Le Dain.

"Le vrai visage de l'extrême droite" (Jeunes Socialistes)

Eddie Aït, secrétaire national du PRG, a également réclamé la dissolution de Civitas, affirmant que cette agression "l'inquiét[ait] au plus haut point". "Le mouvement Civitas doit être dissous comme la loi l'autorise", a-t-il souligné.

Pour sa part, "horrifié" par l'agression, le Mouvement des jeunes socialistes a appelé "à la dissolution" du GUD à qui il attribue l'agression. "Ceux qui ne connaissaient pas le vrai visage de l'extrême droite française l'ont découvert aujourd'hui avec la honteuse agression dont ont été victimes des militantes féministes du mouvement Femen ainsi que des journalistes, notamment Caroline Fourest", a-t-il poursuivi, dans un communiqué. "Le GUD, groupe union défense, proche du Front national et connu pour ses actions ultra-violentes, n'hésite pas à ajouter la brutalité physique à l'homophobie, l'intolérance et la haine des intégristes de Civitas", a-t-il ajouté. "De tels agissements ne sauraient être tolérés. [...] En conséquence, les Jeunes Socialistes appellent à la dissolution du GUD et à la condamnation des personnes impliquées dans ces violences", selon le MJS. "Je condamne fermement la lâche agression dont a été victime Caroline Fourest en marge de la manifestation Civitas et lui témoigne mon soutien contre la violence obscurantiste et imbécile", avait réagi le premier secrétaire du PS, Harlem Désir.

Le chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux a dit avoir vu dans les manifestations de dimanche "des débordements inadmissibles".
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 24 Nov 2012, 02:07

CIVITAS, À L’EXTRÊME-DROITE DE DIEU Clément Mathieu

Association catholique, proche de mouvances d’extrême-droite, l’institut Civitas s'est fait remarquer par un activisme parfois outrancier.

Inconnu il y a encore un an, l’institut Civitas est entré à coup d’actions chocs dans le champ médiatique. L’association catholique traditionaliste, proche de mouvances d’extrême-droite, s’était fait remarquer en avril 2011 en menant la campagne de protestation contre l’exposition de la photographie de l'artiste américain Andres Serrano, «Immersion (Piss Christ)», représentant un crucifix dans un bain d’urine et de sang). En octobre de la même année, Civitas avait manifesté bruyamment, voire avec une agressivité menaçante, contre la pièce de Romeo Castellucci «Sur le concept du visage du fils de Dieu», et en décembre contre celle de Rodrigo Garcia «Golgota Picnic», jugée blasphématoire par la communauté catholique intégriste. Dimanche, l’association type loi 1901 avait appelé à manifester contre le mariage homosexuel à Paris aux cris de «Oui à la famille, non à l'homofolie». La marche a fait la Une des médias avec des images de militantes féministes des Femen, et de la journaliste Caroline Fourest, brutalisées, poursuivies, frappées au sol par certains participants - de grands costauds aux cheveux très courts.

Selon le blog Droites Extrêmes, tenu par deux journalistes du «Monde» spécialistes des «populismes de droite», la manifestation a été l’occasion d’une «grande réunion des familles de l'extrême droite» française. Parmi les participants - 18 000 selon les organisateurs, moitié moins selon police – certains étaient des membres, venus à titre personnel, de formations comme l'Action Française, le Renouveau Français, la Renaissance catholique, l'Alliance Royaliste, ou encore le GUD, le Bloc identitaire, les Jeunesses nationalistes. Le président de Civitas contacté par ParisMatch.com, ne contredit pas, expliquant qu’il s’agissait d’une manifestation ouverte et qu’il ne savait pas qui était présent. Selon Alain Escada, il y avait des catholiques, pas «uniquement traditionalistes, même s’ils étaient fortement représentés», des élus locaux, «sans étiquette, de sensibilités UMP, Front National, du MPF». Civitas, qui revendique 1250 adhérents et une «mailing list qui touche un peu plus de 170000 personnes», se définit «comme un mouvement destiné à faire entendre la voix des catholiques dans le débat public», sans ambition politique. Ou presque.

PROCHE DES INTÉGRISTES DE LA FRATERNITÉ SAINT-PIE X

L’association née «autour des années 2000» est héritière de la Cité Catholique fondée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale par Jean Ousset, selon une enquête de «La Croix». Contre-révolutionnaire, disciple du nationaliste Maurras, membre de la « Jeune légion » de Vichy sous Pétain, Jean Ousset et son association avaient pour but de former des cadres catholiques capables d’investir le débat politique et social, en vue d’une renaissance d’une société en perdition, selon la sémantique catholique traditionaliste. Issu d’un schisme au sein de Cité Catholique, Civitas n’a pas d’autres buts que de «parvenir à influencer des décisions politiques afin qu’elles soient prises selon un prisme catholique», explique Alain Escada, qui ne veut adjoindre aucun qualificatif à catholique. L’institut Civitas est pourtant très proche de la Fraternité Sacerdotale de Saint-Pie X (FSSPX). Nommée d’après le pape antimoderniste du début du XXe siècle, la société de prêtres catholiques fondée par l’intégriste Monseigneur Lefebvre (proche d’Ousset) forme le clergé de la communauté française des catholiques traditionalistes.

La société, qui occupe de force son principal lieu de culte depuis 1977, l’Eglise Saint-Nicolas-du-Chardonnet dans le Ve arrondissement de Paris, est toujours en rupture avec Rome depuis son refus de Vatican II, le concile de modernisation de l’Église. Officiellement, Civitas et la FSSPX ne sont pas liées, mais sont très proches. «Civitas a des aumôneries, et nous avons toujours confiés nos aumôneries à des prêtres de la FSSPX», reconnaît Alain Escada, avant d’assurer : «Nos rôles et nos objectifs ne sont pas les mêmes, nous ne sommes pas un œuvre religieuse, nous sommes une œuvre politique catholique». Si selon son président, Civitas n’a «pas l’ambition de devenir un parti ni de s’affilier à une formation particulière, l’association a bel et bien une ambition politique, avec en ligne de mire les prochaines municipales. «Il n’y aura pas de liste Civitas, mais nous encourageons les catholiques et plus particulièrement nos adhérents à ses présenter aux élections de 2014». Le mort d’ordre est de privilégier les petites communes, avec ou sans étiquettes, pas même celle de l’institut. Les candidats n’ont «pas à se réclamer de Civitas», explique son président. «Le but étant que nous ayons des catholiques qui prennent des responsabilités en politique».

«ILS DÉROGENT À LA NORME»

Dans son œuvre de lobbying - Alain Escada préfère le terme de «groupe d’influence» - Civitas cherche à «s’opposer à des projets de lois qui vont dans le mauvais sens, et soutenir ceux qui vont dans le bon sens», comme «celui de François Hollande d’inscrire la loi de 1905 dans la constitution», assume le président, interrogé sur la laïcité. Le but est de «chercher à influencer les décisions politiques, en matière de famille, de morale», comme sur le mariage homosexuel. Au lendemain de la manifestation qui a réuni samedi une centaine de milliers de personnes en France pour protester contre la loi, une autre marche a eu lieu dans le centre de Paris, à l’appel de Civitas. Elle était en réalité la première. «D’autres personnes ont estimé devoir faire leur propre manifestation», confirme Alain Escada, en cherchant pour une fois ses mots pour expliquer que les manifestants de la «Manif pour tous» ne voulaient pas se retrouver avec les siens. «Le message n’était pas le même. Quand les organisateurs de samedi disent tout à la fois appeler à marcher contre le mariage homosexuel et contre l’homophobie, nous considérons que c’est une erreur de communication et que c’est totalement antinomique, parce que le concept d’homophobie a été créé par le lobby homosexuel pour disqualifier ses opposants».

«L’expression même du ‘mariage pour tous’ symbolise la volonté d’enlever toute règlementation autour du mariage. Si le mariage n’est plus que sur la base de l’amour, sans plus aucune réglementation, qu’est ce qui va empêcher que l’on verse dans d’autres folies, comme le mariage polygame ou incestueux», explique Alain Escada, prenant l’exemple de cette demande de mariage entre une grand-mère et son petit-fils en Australie. L’Australie a beau avoir justement refusé le mariage homosexuel, le patron de Civitas y voit la conséquence de la remise en cause du mariage qui entrainera des «bouleversements catastrophiques» - terme qui n’est pas sans rappeler la sémantique catholique traditionaliste. Alain Escada avance ensuite l’argument de la structure familiale dans la société - similaire à celui que l’on a opposé au divorce. «Il ne faut pas être grand spécialiste pour voir que les enfants de divorcés sont prêt à témoigner à quel point cela les a marqués et pas dans le bon sens», répond-il. Les enfants de divorcés jugeront.

Quand on souligne que justement, le mariage serait pour les homosexuels le moyen de fonder une famille, il récuse : «Ils veulent former une communauté qui n’est pas une famille selon la norme, ils dérogent à la norme». Concernant l’adoption, Alain Escada cite l’étude de Mark Regnerus, sur 3000 personnes de 18 à 39, dont 248 ayant des eu des parents homosexuels, et dont il ressort que ces derniers auraient connu plus de problèmes – psychologiques, professionnels… Le travail de cet universitaire texan, catholique, est l’argument majeur des opposants à l’homoparentalité. Financée par le Witherspoon Institute, un «think tank» conservateur opposé au mariage homosexuel, l’étude a été en partie critiquée sur sa méthode - selon le «New York Times». Le résultat a été nuancé par son propre auteur qui a estimé que le manque de soutien aux familles homoparentales pouvait expliquer en partie les résultats - rappelle le «Daily Mail». Le professeur texan a en outre souligné qu’il «était certainement exact d'affirmer que l'orientation sexuelle ou le comportement sexuel des parents n'ont rien à voir avec la capacité d'être un parent bon et efficace ».

PLAINTES

«Les militantes de Femen se positionnent aujourd’hui en victime alors que c’est elle qui commentent l’agression», estime Alain Escada, président de Civitas. «Elles se sont avancées comme des furies vers le cortège des manifestant, elles avaient en main des bombonnes lacrymogènes, des fumigènes, elles ont gazés très largement des familles, des enfants, des bébés en poussettes». Selon les Femen, contactées par ParisMatch.com, il s’agissait d’extincteurs domestiques inoffensifs, et renvoient aux parents la responsabilité d’avoir amené leurs enfants dans de telles manifestations. Alain Escada, qui parlent de «légitime défense», a porté plainte, assurant que des familles vont se joindre à lui. Dans le même temps, plusieurs députés ont demandé la dissolution de Civitas.
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 24 Nov 2012, 23:58

http://fafwatch.noblogs.org/post/2012/1 ... linterieur

DÉFENSE DE L'IVG CONTRE L'EXTRÊME DROITE CATHOLIQUE Hebdo Tout est à nous ! 171 (22/11/12)

Il y a 26 ans, pour la première fois, un commando d’intégristes catholiques anti-avortement a envahi le centre IVG d’un hôpital, saccageant le bloc opératoire et terrorisant personnels et patientes. C’était à l’hôpital Tenon dans le 20e arrondissement de Paris. Samedi 24 novembre, ces mêmes intégristes ont décidé de « fêter » cet anniversaire en revenant prier devant l’établissement.
En juillet 2009 le centre IVG à Tenon a été fermé, comme 179 autres centres en France depuis dix ans. Un collectif large et unitaire s’est alors formé et s’est battu pour la réouverture. En avril 2011, après 15 mois de manifs, débats, délégations et encore manifs, le centre a repris ses activités.
Cette victoire est restée en travers de la gorge de l’extrême droite catholique qui est venue prier dans la rue aux alentours de l’hôpital. Chassés une première fois par une contre-manifestation, ils sont revenus neuf fois ensuite, protégés par la police de Sarkozy.
Le ministre de l’Intérieur actuel a été saisi deux fois par le collectif pour qu’il fasse respecter la loi et interdise la présence des intégristes à proximité de l’hôpital. Il n’a toujours pas répondu !
Le nouveau gouvernement a annoncé le remboursement à 100 % de l’IVG mais il est encore loin de respecter le droit des femmes jusqu’au bout. C’est pourquoi le collectif appelle à manifester massivement le 24 novembre et maintient ses revendications : un centre IVG dans chaque hôpital public, le retrait de la loi Bachelot et un hôpital public pour tous !
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 27 Nov 2012, 00:38

Dissolution de la Maison de l'Artois : Réponse du ministère de l'Intérieur à notre courrier. 20/11

Suite au courrier adressé par VISA au ministre de l'Intérieur lui demandant de prononcer la dissolution de l'association "l'artésienne" qui gérait les activités des Identitaires de la Maison de l'Artois, nous avons reçu une réponse (reproduite ci-dessous) de la part du directeur des libertés publiques et des affaires juridiques.

Le ministère nous confirme l'auto-dissolution de l'association et "sa détermination à réprimer toute action contraire aux valeurs de la République", ce qui est bien la moindre des choses.
VISA demeure attentive à toute tentative de réapparition publique des fascistes dans le bassin minier et partout ailleurs.
Lire la réponse du ministère de l'Intérieur à notre courrier.

Réponse (.pdf)
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 28 Nov 2012, 02:22

Conférence mercredi de Civitas sur le mariage pour tous… et une manifestation

Le président de l’Institut catholique Civitas, Alain Escada, sera mercredi 28 novembre salle Mozart à Strasbourg pour une conférence contre le mariage pour tous et l’adoption pour les couples homosexuels. L’Institut Civitas, décrit par l’archevêque de Paris, le cardinal Vingt-Trois, comme des gens « intégristes un peu borderline », est un mouvement de catholiques laïcs violemment opposés au mariage pour les homosexuels et à l’adoption par les couples homosexuels.

Dimanche 18 novembre, une manifestation de Civitas à Paris a dégénéré en bagarre rangée contre des militants du mouvement féministe Femen.

Du coup, plusieurs associations de défense des droits des homosexuels dont le collectif Justice & Libertés, appellent à une manifestation contre cette conférence à Strasbourg, et donnent rendez-vous aux militants mercredi devant la salle Mozart.

Y aller

Conférence de Civitas contre le mariage et l’adoption pour les personnes homosexuelles, mercredi 28 novembre à 20h30, salle Mozart, 1, rue du Miroir à Strasbourg.

Manifestation en réaction, mercredi 28 novembre à 20h, à côté de la salle Mozart, 1, rue du Miroir à Strasbourg.
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede altersocial » 01 Déc 2012, 18:59

Recomposition intéressante : le national-jacobinisme de 3ème Voie se rapproche du régional-racialisme du Réseau identité. Au delà de divergences d'apparence c'est une même fascination pour le fascisme classique sud-européen (Julius Evola, Mussolini, ...). Dernière parade du camp solidariste pour faire face à l'axe jeunesses nationalistes-renouveau français-blablabla véritable pet politique dans un verre d'eau groupusculaire ...

ras l'front rouen a écrit:Rapprochement entre Troisième voie et le Réseau Identités

Les deux mouvements ont décidé de mener des actions ponctuelles ensemble. Un rapprochement plutôt surprenant entre le mouvement nationaliste révolutionnaire et les sécessionnistes du Bloc identitaire.

Troisième voie, mouvement nationaliste révolutionnaire et le Réseau identités, né de la scission du Bloc identitaire pendant l’été 2012, ont décidé d’entamer une collaboration sous forme d’actions ponctuelles communes sur le terrain. Cette alliance a été testée, pour le moment, dans le Sud de la France, sur un cheval de bataille commun : la lutte contre le droit de vote des étrangers aux élections locales. Ils y voient un danger, car les conseillers municipaux votent à leur tour pour le Sénat, et décide d’accorder ou non leur parrainage pour la présidentielle. Ainsi, ils se sont retrouvés à Sète, devant la permanence du député socialiste, ou encore à Montpellier, devant le siège local du PS. Les deux actions ont été menées avec une douzaine de militants. Ce qui peut paraître peu, mais se révèle être intéressant au niveau des alliances stratégiques qui se nouent à l’extrême droite.

Troisième voie développe depuis 2010 un discours nationaliste, où la thématique du travail prend une part importante, et souhaite s’adresser à la classe ouvrière. Le mouvement, mené par Serge Ayoub, tente de structurer, depuis un an, diverses formations de radicaux sous la bannière du Front populaire solidariste. Le Réseau identités est né, quant à lui, pendant l’été 2012, de la scission du Bloc identitaire, suite à des divergences d’ordre stratégiques. Il regroupe la Ligue du Midi, Alsace d’Abord, Jeune Bretagne, la Ligue francilienne, Aquitaine Terroir-tradition, et Auvergne-Limousin identité. Il souhaite fonctionner comme une confédération, laissant à ses membres le choix de participer à une campagne, une action, ou de ne pas y prendre part. Tout comme le Bloc identitaire, il donne une grande importance à la culture et à la métapolitique. Ses porte-paroles sont Richard Roudier et Jacques Cordonnier.
Retour de l’association NCI

Les deux groupes ne semblaient donc pas faits, a priori, pour se rencontrer. Des discussions ont pourtant débuté il y a environ un mois. Troisième voie estime avoir trouvé dans le Réseau identités des gens « d’une plus grande ouverture » qu’au Bloc identitaire dont ils sont issus. Le mouvement tercériste estime que le BI se situe sur « une ligne néoconservatrice et atlantiste« , proposant « un ersatz de nouvelle droite pas assimilée« , rendant impossible tout rapprochement. Quant au Réseau identités, il indique avoir trouvé en Troisième voie l’interlocuteur « le plus proche de [ses] positions [...] tout à fait en phase sur certains sujets« . Si, aujourd’hui, seules des actions contre le droit de vote des étrangers sont entreprises en commun, les deux mouvements semblent vouloir retravailler ensemble par la suite.

Autre enseignement de ces actions communes, on constate le retour de l’association NCI, à l’origine, en mars dernier, des Assises de l’identité, dont nous vous parlions ici, et dont Catherine Blein est toujours présidente. L’association développait alors la proposition de scinder citoyenneté et nationalité.

Plus largement, il faut replacer le rapprochement entre Troisième voie et le Réseau identités dans la recomposition des forces en cours à l’extrême droite : il y a un an naissait la plateforme électorale de l’UDN regroupant PdF, MNR et NDP, à la même époque débutaient les Jeunesses nationalistes, cet été le patron de l’Oeuvre française, Ivan Benedetti, lançait un appel à l’union des nationalistes derrière sa personne et son mouvement, et le Bloc identitaire se divisait avant de mettre sur pied quelques semaines plus tard Génération identitaire. Depuis le changement de direction au Front national, l’enjeu est de savoir quelle formation sera la plus importante à côté du FN.
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 02 Déc 2012, 16:53

Agression des Femen : cinq hommes mis en examen N.R - 01/12

Cinq hommes, soupçonnés d’avoir notamment agressé des membres du mouvement féministe Femen en marge de la manifestation anti-mariage gay du 18 novembre, ont été mis en examen vendredi. Ces individus, âgés de 27 à 34 ans, avaient été identifiés grâce à des vidéos prises lors de ce rassemblement organisé par l’institut Civitas, proche des catholiques intégristes.

Les suspects avaient été placés en garde-à-vue mercredi dans les locaux du service d'investigation transversale. Selon « Le Nouvel Observateur », ils sont poursuivis pour « violences volontaires en réunion » commises à l’encontre des militantes féministes aux seins nus et de la journaliste Caroline Fourest. Le parquet de Paris les a également placés sous contrôle judiciaire.

« Tabassées à coups de pied »

Si les Femen n’ont pas répliqué, Caroline Fourest, elle, a porté plainte le 19 novembre. La journaliste a déclaré, dans un article publié sur le site du « Huffington post », avoir été « jetée au sol », rouée de « coups de poings dans le dos et dans la tête » et de coups de pieds à plusieurs reprises avant qu’une voiture de police n’arrive.

Elle évoque aussi les violences dont auraient été victimes les militantes Femen venues défendre le mariage et l’adoption pour les couples de même sexe : « Ils les ont tabassées à coups de pied, de poings et de casques de moto. Leur attrapant les cheveux, sautant sur elles à pieds joints. Hurlant des injures sexistes (salopes) et homophobes (sales gouines) (…) Inna Schevchenko, militante ukrainienne des Femen, a une dent cassée et le dos recouvert de bleus. » Des photographes auraient également été pris à parti.

De son côté, Alain Escada, le président de l'Institut Civitas, avait dénoncé une « désinformation institutionnelle », accusant les Femen d’être à l’origine des agressions.
Nico37
 
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