Galaxie extrême droite

...Sans Papiers, antifascisme...

Re: Galaxie extrême droite

Messagede altersocial » 28 Oct 2012, 10:08

Rien sur la méga-ratonnade de Lyon après la marche des cochons, rien sur l'agression d'Andrès à Toulouse .... Pour sûr Christophe a dû sécher tous les cours d'investigation pendant ses études de journalisme :fume: :roll:

libé a écrit:De l’attentat raté contre Chirac à la guerre des sweats à capuche


Une décennie de lutte furieuse contre l’«anti-France» et l’islam chez les militants du Bloc identitaire et sa branche jeunes, Génération identitaire.
Par CHRISTOPHE FORCARI

Une nouvelle date va désormais être inscrite au registre de l’Institut national de la propriété industrielle (Inpi) : 732, celle de la bataille de Poitiers où Charles Martel arrêta l’invasion sarrasine. Après avoir occupé le chantier de la mosquée de la ville, des militants de Génération identitaire, la branche jeunes du groupuscule radical d’extrême droite Bloc identitaire, ont décidé de transformer ce moment de l’histoire de France en une marque déposée pour la décliner sur des vêtements, objets, affiches…

«732 sur un sweat à capuche voudra dire aux petites cailleras, aux émeutiers de banlieue dissimulés derrière leurs sweats à capuche, que nous affichons la couleur. Nous sommes ennemis», plastronne un militant de Génération identitaire. «Eux sont des militants de la génération 2.0. Ils fonctionnent en réseaux. Le passage de témoin est assuré avec la première génération des militants identitaires», explique Philippe Vardon, un des porte-parole du Bloc identitaire et auteur d’un ouvrage non dénué d’intérêt pour comprendre cette mouvance, Eléments d’une contre-culture identitaire, sorte de dictionnaire des signes de différenciation identitaire par rapport à «la culture dominante». «Dès notre création, nous nous sommes situés entre Gramsci pour la lutte sur le terrain des idées et Trotski pour l’agit-prop», rappelle Vardon, également chef de file des identitaires niçois regroupés sous la bannière Nissa Rebella.

«Agitation». L’histoire de ces militants démarre le 14 juillet 2002. Maxime Brunerie, militant du groupuscule Unité radicale, tire en direction du président de la République, Jacques Chirac. Formation héritière de celles des partis nationalistes révolutionnaires des années 80-90 style Troisième voix, Mouvement nationaliste révolutionnaire ou Europe Jeunesse, le groupe Unité radicale, dissous après ce «coup d’éclat», renaît dans un premier temps sous le nom de Jeunesses identitaires en septembre 2002. A l’origine de cette renaissance, Fabrice Robert, Guillaume Luyt et Philippe Vardon. En avril 2003, l’association Jeunesses identitaires donne naissance au Bloc identitaire. Celui-ci se définit comme «une centrale d’agitation». A sa naissance, il reçoit le soutien de certains organes de presse d’extrême droite, tel Minute, inquiétés par la tentative de «dédiabolisation» du Front national conduite par Marine Le Pen.

Pour mieux faire connaître son label durant ces dix premières années d’existence, le Bloc n’a cessé de multiplier campagnes et coups d’éclat contre une «certaine anti-France» et de mener «le combat contre l’islam». La première a été dirigée contre le groupe de rap Sniper, obligeant dans la foulée le ministre de l’Intérieur de l’époque, Nicolas Sarkozy, à embrayer sur le discours du Bloc. Ils ont ensuite lancé «les soupes au cochon» pour les SDF sur Paris sous l’étiquette du projet Apache, une autre appellation pour les identitaires.

Moment de gloire, l’organisation de «l’apéro saucisson pinard», place de l’Etoile à Paris, qui verra affluer plus d’un millier de personnes quand la préfecture de police de Paris n’en attendait qu’une centaine. Non seulement, le Bloc identitaire voit ses effectifs et ses rentrées d’argent doubler, mais surtout il reçoit le renfort inattendu d’organisations jusque-là plutôt étiquetées à gauche comme Riposte laïque ou Résistance républicaine. Son message peut ainsi déborder de sa sphère d’influence traditionnelle.

Halal. La tenue d’Assises de l’islamisation en décembre 2010, en présence du Suisse Oskar Freysinger de l’Union démocratique du centre - à l’origine des votations sur l’interdiction des minarets -, ou des opérations coup de poing contre la chaîne de restauration rapide Quick et ses menus exclusivement halal ont aussi permis au Bloc, et désormais à sa branche jeunesse Génération identitaire, de faire parler d’eux.
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 31 Oct 2012, 01:34

Jacques Bompard n'ira pas à la convention 30/10 Chantal Malaure

On l'annonçait comme l'un des deux invités vedettes (avec Christian Vanneste) de la prochaine convention du Bloc Identitaire qui se tiendra au Palais des Princes de sa ville... Jacques Bompard n'en sera pas. Il nous l'a expliqué avec force argumentations hier soir : "Je ne réprouve pas le Bloc Identitaire, c'est un mouvement légal. C'est sur la forme de ses actions que je ne suis pas d'accord". Et principalement le dernier coup de force de Génération Identitaire, à Poitiers. "Je ne veux pas être associé à ce genre de coup d'éclat médiatique, précise-t-il. Je les ai donc prévenus, je n'assisterai pas ce week-end à leur convention."

Quant à la manifestation des opposants, M. Bompard l'a simplement qualifiée de "sans intérêt".
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede altersocial » 03 Nov 2012, 12:28

Extrême droite: Le Bloc identitaire fête ses dix ans

MOUVEMENT - Le Bloc identitaire (BI) se réunit samedi et dimanche à Orange (Vaucluse) pour célébrer dix ans d'existence...

Relancé par l'occupation de la mosquée de Poitiers, le mouvement d'extrême droite du Bloc identitaire (BI) se réunit samedi et dimanche à Orange (Vaucluse) pour célébrer dix ans d'existence, faits de coups médiatiques mais avec peu de débouchés politiques concrets.

Le ton est donné sur les affiches de cette convention, où se dresse la statue du comte Raimbaud II d'Orange, qui prit part à la première croisade au XIe siècle. Le 20 octobre dernier, c'était déjà la figure de Charles Martel, loué pour avoir repoussé en 732 à Poitiers les armées sarrasines, donc les musulmans, qui était brandie lors de l'occupation par environ 70 militants du chantier de la mosquée de la ville.
Etudiant chilien grièvement blessé

Cette action, soldée par la mise en examen de 4 militants de Génération identitaire, la branche jeunes du Bloc, est tombée à point nommé pour attirer l'attention sur la convention d'Orange. Car les identitaires, qui défendent une vision «ethnique» de l'identité européenne, viennent de traverser une passe difficile.

Au printemps dernier, après qu'un cadre du mouvement, Philippe Milliau, a été exclu de la direction, plusieurs structures locales jusque-là associées au BI ont rompu les relations avec lui, comme la Ligue du midi, Alsace d'Abord ou Jeune Bretagne. En juin, le leader de la section toulousaine du Bloc a aussi été placé en détention après une violente rixe durant laquelle un étudiant chilien a été grièvement blessé.

Le mouvement, qui revendique 2.000 adhérents, a également fait l'impasse sur les législatives. Et l'un de ses leaders, Philippe Vardon, n'est pas parvenu à s'allier au FN à Nice, alors qu'il avait soutenu Marine Le Pen à la présidentielle. «Il y a eu une période un peu compliquée», concède auprès de l'AFP Fabrice Robert, le président du BI, qui préfère regarder le chemin parcouru en dix ans, depuis la fondation du mouvement sur les cendres d'Unité Radicale. Cette formation d'ultra-droite avait été dissoute par le gouvernement après l'attentat manqué contre Jacques Chirac, le 14 juillet 2002, perpétré par Maxime Brunerie, un proche d'Unité Radicale.
«Racisme anti-blanc»

A force de campagnes choc, d'actions médiatiques comme l'apéro saucisson-pinard en 2010 et grâce à internet, les identitaires estiment aujourd'hui avoir imposé leur marque, agi comme des «précurseurs» et tenu un rôle d'«aiguillon idéologique» à droite. Ils en veulent pour preuve la dénonciation d'un «racisme anti-blanc», thème récemment repris par Jean-François Copé dans la bataille interne de l'UMP, alors que leurs premières campagnes sur le sujet remontent à 2003.

Pour le politologue et spécialiste de l'extrême droite Jean-Yves Camus, le Bloc identitaire représente "la meilleure réussite de l'extrême droite en dehors du Front national" ces dernières années et "leurs idées font du chemin, mais ça ne débouche pas sur grand-chose de concret", notamment au niveau électoral. Et si les principaux dirigeants du BI, Fabrice Robert et Philippe Vardon en tête, semblent de plus en plus ouverts à l'idée d'un rapprochement avec le FN, le parti de Marine Le Pen demeure réticent, en pleine stratégie de "dédiabolisation", à s'allier à une formation toujours réputée sulfureuse.

Du coup, des représentants de mouvements proches du FN au niveau européen, tels que le Vlaams Belang belge ou le FPÖ autrichien, ont décliné l'invitation à Orange, tout comme la députée frontiste du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen. Pourtant annoncé au programme, le député-maire de la ville, Jacques Bompard, fera défection. Les identitaires, qui espèrent réunir entre 500 et 600 personnes, se consoleront avec la présence de l'ancien député UMP Christian Vanneste, de l'eurodéputé italien Mario Borghezio (Ligue du Nord) ou de l'écrivain Renaud Camus.
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Kzimir » 05 Nov 2012, 12:59

http://www.jeuxvideo.com/chroniques-vid ... 107969.htm

Même les chroniqueurs de jeux vidéo.com se foutent de la gueule d'Alain Soral. La grande classe. :lol:
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 06 Nov 2012, 02:17

ILS ONT PARTICIPÉ À LA CONVENTION DU BLOC IDENTITAIRE Delphine Legouté | 03/11

Ils ont fait parler d'eux en occupant le chantier de la future mosquée de Poitiers le 20 octobre, évoquant alors la figure de Charles Martel. Deux ans auparavant, leur "coup" médiatique était dû à l'organisation d'un apéro "saucisson-pinard"à Paris contre l'"islamisation". Ce week-end du 3 novembre, les membres du Bloc identitaire sont réunis à Orange, dans le Vaucluse, pour leur convention.

[> Pour en savoir plus sur ce groupe d'extrême-droite devenu parti politique en 2009, lire cet article du Parisien ou cette série d'articles du blog du Monde Droites extrêmes]

Le Lab s'est intéressé aux personnes extérieures au Bloc identitaire mais présentes à leurs tables rondes. Qui a-t-on pu entendre à cette convention ? Et qu'on-t-il dit ?


Christian Vanneste, l'ancien député UMP


C'est l'invité "vedette" de la convention, la plus grosse prise du Bloc identitaire. Lorsqu'il était encore étiquetté UMP, l'ancien député du Nord avait déjà été invité à des colloques du groupe d'extrême-droite mais ne s'y était pas rendu. Cette année, il revendique sa présence et s'en explique ainsi sur France Info ce 3 novembre :

J’ai repris ma liberté en constatant l’état déplorable de l’UMP qui n’est plus qu’une agence de placement électoral totalement dénuée de conviction, de valeurs. C’est pour ça que j’ai envie de participer à la régénération moralede la politique en faisant en sorte qu’on se batte pour des idées.

J’ai été invité à une table ronde, j’y vais parce que je suis totalement libre. On va parler d’identité, j’ai moi-même participé au débat sur l'identité nationale lancé par l'UMP qui, au bout de quelques mois, en a eu peur.

Moi, j’ai des idées là-dessus. Les identitaires en ont aussi, pas forcément les mêmes que moi d’ailleurs ! Mais c’est bien d’en parler ensemble.

Christian Vanneste n'a pas été investi par l'UMP aux élections législatives et s'est présenté, en vain, en tant que candidat dissident. Son exclusion est due à ses propos sur la déportation des homosexuels, à lire ici.

Voici certaines de ses déclarations à la convention, relayées par un membre de Génération identitaire :

(...)
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede altersocial » 09 Nov 2012, 17:11

Je connais très mal l'extrême droite tourangelle "militairement" parlant, mais si c'est du même acabit que les warriors en carton de la Vague Normande d'à côté ça s'arrêtera aux effets d'annonce ...

Extrême-droite à Tours : où s’arrêtera-t-on ?

Suite aux tensions apparues ces derniers jours dans les quartiers populaires tourangeaux, notamment au Sanitas et aux Fontaines, le groupuscule d’extrême-droite Vox Populi s’aventure à publier un communiqué menaçant clairement de descendre dans la rue pour « rétablir le calme et assurer la sécurité ».

Depuis 3 ans les membres de ce groupuscule propagent leurs incitations à la haine des étrangers, de leurs enfants nés français, des musulmans, de l’homosexualité… par le biais de manifestations aux slogans et aux mises en scènes réactionnaires. Ainsi prévoient-ils encore de rendre hommage le 19 prochain, à Charles Maurras, écrivain fascisant, antisémite, idéologue du régime de Vichy, condamné pour faits de collaboration à la Libération. Et voici que désormais, défiler de nuit dans les rues de Tours torches à la main ou rendre hommage à d’anciens collabos ne leur suffit plus.

L’appel à la constitution de milices, de la part de l’extrême-droite, n’est pas sans rappeler les Chemises noires mussoliniennes, SA allemandes et autre Garde de Fer hongroise de sinistre mémoire, sans oublier l’actuelle Aube Dorée et ses exactions racistes en Grèce. À des échelles e des périodes différentes, l’intention est toujours la même : profiter de l’aggravation des conséquences sociales de l’exploitation économique, afin d’imposer la force physique en guise de moyen politique.

Cette nouvelle provocation de VP, adressée aux « autorité responsables » de l’ordre public, ne saurait être prises à la légère puisqu’elle menace rien moins que d’inciter une partie de la population à faire sa propre police contre une autre, dans un esprit de guerre civile et raciale. Mais après tout, le nouveau ministre de l’intérieur lui-même n’allait-il pas récemment jusqu’à désigner un « ennemi intérieur » qu’il situait précisément dans les quartiers populaires ?

Dès lors nous ne pouvons que nous interroger sur la suspecte tolérance dont font preuve l’Etat et ses représentants, vis-à-vis de ces groupuscules d’extrême-droite galvanisés par l’aggravation de la crise sociale ; alors que dans le même temps, la justice continue de s’acharner sur des militants d’extrême-gauche. Rappelons qu’en 2011, la Préfecture avait autorisé une contre-manifestation de Vox populi sur le trajet-même de la Gay pride, créant une forte tension à l’origine d’incidents qui servent encore aujourd’hui de prétexte à l’acharnement judiciaire contre une militante bien connue.

Devra-t-on attendre de voir des ratonnades à Tours pour que l’Etat, si prompt à réprimer la résistance politique et sociale à l’exploitation, ou encore les débordements autodestructeurs engendrés par la désespérance, ne se décide à mettre un terme aux agissements de Vox Populi ? Nous mettons la Préfecture au défi d’appliquer la loi, à savoir : dissolution de Vox Populi et de son paravent légal l’ASCT (Association Sociale et Culturelle Tourangelle) pour incitation à la haine raciale et incitation à la violence en bande organisée, interdiction de la manifestation du 19 novembre prochain faisant l’apologie de Maurras, condamné pour collaboration.

Au-delà, nous dénonçons fermement les politiques et les discours institutionnels qui surfent toujours davantage sur les thèses d’une extrême-droite nécessairement décomplexée, ajoutant ainsi à la frustration des populations qui sont déjà les plus précarisées, discriminées, et stigmatisées. À cet égard, la nouvelle majorité au pouvoir poursuit aujourd’hui les même politiques inégalitaires que la précédente, que ce soit en direction des migrants privés de papiers, des Roms, des jeunes des quartiers populaires…

Rappelons les reculades intervenues par rapport à certaines promesses électorales, s’agissant pourtant de mesures à la fois importantes et minimales, en vue de rapprocher cette jeunesse des quartiers d’une situation un peu plus égalitaire : remise d’un récépissé en cas de contrôle d’identité pour réduire le harcèlement policier au faciès ; ou encore droit de vote des étrangers aux élections locales, puisqu’ils vivent et travaillent ici, et que leurs enfants français ne peuvent comprendre que leurs parents n’aient pas les mêmes droits civiques…

Si l’agitation d’une bande de racistes à l’abri du besoin et en mal de croisades moyenâgeuses ne peut qu’ajouter une dimension explosive aux flambées de violence favorisées par l’injustice sociale et les discriminations raciales, les pseudos-solutions institutionnelles consistant à ajouter la matraque de la répression policière à celle de l’austérité, et à mettre en œuvre une débauche de moyens aussi coûteux que contre-productifs en vue de « rassurer » la population (vidéo-surveillance généralisée, envoi de CRS ou d’un hélicoptère) conduisent au même résultat. Cette accentuation d’un état d’exception ne peut qu’accroître le sentiment d’exclusion et d’injustice sociale pour les habitants de ces quartiers et les populations issues de l’immigration qui s’y trouvent concentrées.

La sécurité c’est d’abord celle de l’emploi, de la santé, du logement, de l’égalité des droits face aux discriminations en raison de l’origine sociale, ethnique ou de l’orientation sexuelle. les signataires :

AL37, NPA37, association ABIR, Collectif D’ailleurs Nous Sommes d’Ici 37 (DNSI 37), Union Syndicale Solidaires 37, RESF 37


Extrême droite et droit commun ... la racaille NR :lol: :

Un ex-élu d'extrême droite condamné

Un ancien élu d'extrême droite de la ville de Dreux a été condamné aujourd'hui à 12 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de la Sarthe pour avoir tué d'un coup de couteau dans le dos un jeune homme de 28 ans, lors d'une fête.

La cour a condamné Laurent Leclercq, 39 ans, pour violence avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner. L'avocat général avait requis 15 ans de réclusion criminelle. Pendant trois jours, Laurent Leclercq, 39 ans, a comparu devant la cour d'assises de la Sarthe, pour avoir tué d'un coup de couteau dans le dos un jeune homme de 28 ans, lors d'une fête organisée par l'association identitaire "Terre et peuples".

Les faits, qui remontent au 21 juin 2009, s'étaient déroulés dans un champ de la petite commune de Saint-Denis-des-Coudrais. Une trentaine de personnes s'y étaient rassemblées pour célébrer le solstice d'été, autour d'un grand feu de camp. M. Leclercq, responsable de l'organisation, s'était montré agressif avec la victime à qui il reprochait d'écouter de la musique trop fort et de ne pas être un vrai "païen". Laurent Leclercq, ancien adhérent du Front National, et du MNR, avait été conseiller municipal de 2001 à 2007 à la municipalité de Dreux.


Ca s"arrange pas chez les fachos ... :roll:
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede altersocial » 09 Nov 2012, 22:05

Sous la bienveillance des "autorités" .... :roll:

Lorraine : 1500 néo-nazis européens ont fait (tranquillement) la fête samedi soir

La ville de Toul, en Meurthe-et-Moselle, a accueilli à son insu un rassemblement de 1500 néo-nazis venus en majorité d'Allemagne, dans la nuit de samedi à dimanche. Venus célébrer le 20e anniversaire de la Délégation allemande d'Hammerskin Nation, le plus important groupe néo-nazi en Europe, les militants extrémistes avaient loué au dernier moment un hangar dans une zone industrielle, pour y organiser une série de concerts de métal jusqu'au petit matin.

Un dispositif policier a été rapidement mis en place autour du site pour empêcher tout débordement, mais aucune interpellation n'a eu lieu.

Les autorités françaises mises «devant le fait accompli»

C'est un journaliste allemand, infiltré dans un des groupuscules, qui a raconté la soirée dans le Berliner Zeitung, un récit repéré ce jeudi par France 3 . Empêchés par la police de se réunir à Volmunster, en Moselle, les néo-nazis venus d'Allemagne, d'Autriche, de Suisse et de France, se sont finalement repliés sur leur plan B, Toul, où ils avaient loué un hangar à un particulier, en pleine zone industrielle. Un jeu de «cache-cache» habituel pour ce genre de soirée, où les invités reçoivent les informations au fur et à mesure.

Ce rassemblement semi-improvisé a, comme lors de l'édition 2009 à quelques kilomètres de là, pris de cours les autorités françaises. La mairie a même été prévenue... par un journaliste suisse bien informé. «Il a appelé samedi soir pour avoir une réaction de Mme le maire sur le rassemblement en cours, alors qu'on ne savait strictement rien», explique le directeur de cabinet Dominique Pocreau, interrogé par leparisien.fr. «Dès qu'on a su ça, on s'est rapproché des services de police, mais eux aussi venaient d'être mis devant le fait accompli».

Le préfet de Meurthe-et-Moselle, a en effet été alerté un tout petit peu plus tôt «d'un important mouvement de cars» selon la préfecture. Une fois les cars et les centaines de voitures arrivées à Toul, «le préfet a donc pris les dispositions nécessaires au niveau du dispositif de sécurité». «Une compagnie de CRS de Jarville et des policiers ont été déployés autour du hangar. Et la gendarmerie a été alertée mais n'a pas eu à intervenir» explique-t-on encore de source préfectorale.

Pas de troubles à l'ordre public

Aucun représentant des forces de l'ordre n'était en revanche dans la salle, où, selon le récit de la presse allemande, les skinheads faisaient tranquillement l'apologie du nationalisme blanc et de l'antisémitisme. Ce qui s'est passé ce soir là dans le hangar tombait sans doute sous le coup de la loi française, mais la priorité des autorités était bel et bien l'ordre public. Le rassemblement ayant lieu dans un lieu privé, et, qui plus est, dans une zone industrielle, « il n'y avait pas de risques pour la population civile », explique ainsi la préfecture. «La fête a pris fin à 5h30 du matin et ils sont tous repartis, il n'y a eu aucun débordement, ni aucune dégradation», assure-t-elle.

La relative tranquillité dont ont joui les skinheads lors de cette soirée suscite un certain remous en Allemagne. Un eurodéputé a ouvertement critiqué la coopération policière entre les deux pays et la sous-estimation du mouvement Hammerskins, qui dispose en France d'une section active, la «Crew 38».

La mairie de Toul, de son côté, envisage de contacter très rapidement le propriétaire du hangar loué. « Il faut qu'on discute avec lui des normes de sécurité, on ne peut pas faire n'importe quoi dans une zone industrielle », explique Dominique Pocreau qui ajoute qu'«on n'aurait pas manqué de chercher une responsabilité du maire s'il y avait eu un accident ».
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede berneri » 10 Nov 2012, 16:45

allemagne une neo-nazie accusée d'une dizine de meurtre racistes :
[url]
http://www.lanouvellerepublique.fr/Fran ... s-racistes[/url]


France/Monde - Mise à jour : 18:57
Allemagne: une néonazie mise en accusation pour des meurtres racistes
08/11/2012 19:00


Une néonazie allemande, soupçonnée d'être au coeur d'une série de crimes racistes en Allemagne qui ont fait dix morts entre 2000 et 2007, a été mise en accusation pour meurtre jeudi.

Beate Zschäpe, 37 ans, est accusée d'avoir participé à dix meurtres, dont neuf racistes, et quinze vols à main armée, a annoncé jeudi le procureur général fédéral, Harald Range.

Elle avait été arrêtée en novembre 2011 dans le cadre de cette affaire à l'origine d'un scandale retentissant en Allemagne et qui relancé le débat sur une éventuelle interdiction du parti d'extrême droite NPD.

Mme Zschäpe était l'un des membres d'un groupuscule néonazi "Clandestinité nationale-socialiste" (NSU) soupçonnés d'avoir tué neuf immigrés, dont huit Turcs et un Grec entre 2000 et 2006, et une policière en 2007.

Quatre autres personnes, des complices présumés, ont également été mises en accusation, a ajouté M. Range, à Karlsruhe (ouest).

Parmi elles, se trouve un ancien cadre dirigeant du parti d'extrême droite NPD, Ralf Wohlleben, 37 ans, accusé avec Carsten Schultze, 32 ans, de complicité de meurtre.

Le troisième, André Eminger, est accusé de complicité dans un attentat à l'explosif à Cologne (ouest) et le quatrième, Holger Gerlach, doit être jugé pour avoir soutenu le NSU dans trois cas.

Les deux autres membres principaux de la NSU, Uwe Mundlos et Uwe Böhnhardt, avec qui Beate Zschäpe vivait dans la clandestinité, se sont suicidés en octobre 2011. C'est grâce à la découverte des deux corps et à la reddition de la jeune femme quatre jours plus tard que la série de meurtres avait été élucidée.

L'objectif du trio, selon le parquet général fédéral, était par ces meurtres, "pratiqués comme des exécutions", de semer la peur parmi les étrangers vivant en Allemagne et de les pousser à quitter le pays. M. Range a précisé qu'une enquête contre huit autres personnes était encore en cours.

Longtemps, la police allemande avait soupçonné les milieux criminels turcs et avait écarté la piste des meurtres xénophobes.

Lors d'une cérémonie solennelle, la chancelière Angela Merkel avait fait part de la "honte" de l'Allemagne et présenté ses excuses aux familles des victimes, la plupart des petits commerçants abattus dans leur magasin, soupçonnées à tort.

Les nombreux ratés de cette enquête ont partiellement décrédibilisé les services de renseignement intérieur, et le gouvernement d'Angela Merkel a promis une vaste réforme des Renseignements généraux.

Le lancement d'une possible nouvelle procédure d'interdiction du NPD, une formation ouvertement raciste, antisémite et nostalgique du IIIe Reich, après un échec retentissant en 2003, doit notamment être discuté en décembre au niveau des Etats régionaux. Le ministre fédéral de l'Intérieur, Hans-Peter Friedrich, s'est toutefois prononcé contre.

Le procès des cinq accusés doit avoir lieu à Munich, capitale de la Bavière, choisie car la majorité des victimes vivaient dans cet Etat régional du Sud de l'Allemagne.
© 2012 AFP
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede berneri » 10 Nov 2012, 17:41

pour rappel à Tours nous avons toujours malheureusement le groupuscule d'extreme-droite identitaire Vox Populi dont le chef est pierre-louis mériguet. Dont l'association cache sexe s'appelle ASCT. et qui vient de pondre un cercle de pensée " le cercle jean royer".

des antifascistes avaient fait un dossier qui est toujours disponible ici:
http://demainlegrandsoir.org/spip.php?article878#forum1358
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede altersocial » 11 Nov 2012, 19:22

Manifestation contre le "fascisme islamique" avec les fascistes identitaires en queue de cortège ("réseau identité") :lol:

Une manifestation anti-islamique s'est déroulée à Paris

La manifestation, qui a réuni plusieurs centaines de participants, a été organisée par le mouvement d'extrême droite Résistance républicaine. Selon la chaîne de télévision France 24, ils ont voulu mettre l'accent sur le caractère laïque de l'État: la France se caractérisait toujours par sa hospitalité, cependant, à leur avis, l'Islam est une religion qui ne veut pas s'intégrer à la culture française.

Les autorités françaises ont condamné les manifestations anti-islamiques, alors que le chef de l'Etat François Hollande n'a pas pris encore de position claire sur cette question. Actuellement, le pays héberge environ 5 millions de musulmans.


.... "héberge" ... :gratte:

citizenside a écrit: A l'appel de Résistance républicaine et de Riposte Laïque a eu lieu ce samedi 10 novembre 2012 dans l'après-midi, de Denfert Rocherau à la place d'Italie, une marche de "patriotes" contre le "fascisme islamiste" et la charia.

Selonlalsace.fr, "plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi à Paris contre le «fascisme islamique» à l'appel de Riposte Laïque, dont deux responsables ont été condamnés en mars pour provocation à la haine contre les musulmans.

Les manifestants, qui arboraient des drapeaux français, étaient entre 600 et 800 selon la police et 2.500 selon les organisateurs."


Quelques images :

le service d'ordre et ses manches de pioche enrobés dans les drapeaux

Image

Image

autres photos à venir (nazIds et son s.o) ....
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 14 Nov 2012, 02:03

Municipales 2014 à Nice: grandes manoeuvres à l'extrême-droite 12/11

A un peu plus d'un an de l'élection municipale à Nice, les partis d'opposition à la droite de la droite, tentent de s'organiser.

Entre une Entente républicaine moribonde depuis la démission de trois de ses cadres (Nice- Matin du 4 novembre) et un FN tout feu, mais surtout tout flamme, qui a propulsé Gaël Nofri, ancien peyratiste, à la tête du mouvement Bleu Marine pour ratisser large, « les lignes bougent à la droite de la droite locale ». C’est Philipe Vardon, leader des identitaires de Nissa Rebela – la troisième mouvance d’extrême-droite niçoise, adepte de coups médiatiques discutables comme l’apéro saucisson-pinard du quartier Notre-Dame –, qui l’affirme.

Dans un peu plus d’un an en effet, les Niçois choisiront leur maire. Et Philippe Vardon comme Jacques Peyrat et Gaël Nofri sont unanimes à vouloir « sortir la majorité Estrosi de la mairie ». Mais avec trois forces en présence, l’aléatoire réussite du projet ne peut reposer que sur la capacité des uns et des autres à s’organiser. Sinon à s’unir.

Peyrat fini ?

Et ce ne sera pas une mince affaire. Jacques Peyrat, l’ancien maire de Nice et ex-FN, même s’il conserve des amitiés solides, semble de plus en plus isolé. Pour ne pas dire « fini », comme le glisse avec « affection et respect » Gaël Nofri dans le rôle de Brutus, tu quoque mi fili (1). Gaël Nofri qui sera peut-être le mieux placé, finalement, pour incarner le futur challenger de l’extrême-droite niçoise. Son mouvement Bleu Marine, dont il est aujourd’hui « chargé de mission, sans être encarté FN » précise-t-il, devra également séduire les « déçus de l’UMP et d’ailleurs ».

Enfin, la branche niçoise du Bloc identitaire (2), qui fait feu de tout bois ces derniers temps, a bien envie de jouer les arbitres. Faisant acte de présence sur les réseaux sociaux ou en organisant des mises en scène dès que l’actualité lui en donne l’occasion, comme lors de la « prise » de la mosquée de Poitiers fin octobre.

Or, à Orange où le Bloc organisait il y a une semaine son rassemblement annuel, les amitiés entre frontistes et identitaires ont paru battre de l’aile. Marine Le Pen qualifiant le parti « d’agit-prop et d’activistes ». Marion Maréchal-Le Pen (FN) et Jacques Bompard (ex-FN), entre autres, ont décliné l’invitation. Seul l’ex-UMP et très isolé Christian Vaneste était au rendez-vous. Marine Le Pen, toujours, enfonçant le clou en « refusant toute alliance avec un groupe aux méthodes radicales et des personnes aux idées européistes (sic) et régionalistes. Ils contestent le rôle fondamental de la Nation, élément central du mouvement que je dirige ».

Désaccord profond

Un désaccord profond fatal aux rêves de mairie de l’extrême-droite niçoise ? Reste l’intrigante perche lancée par Steeve Briois, secrétaire général du FN : « Le Rassemblement Bleu Marine dépasse largement le FN et s’adresse autant aux électeurs déçus par l’UMP qu’aux identitaires. Mais à titre individuel (...). Nous invitons personnellement Philippe Vardon à Nice ». Le principal intéressé dit « ne pas être prêt pour le moment à rallier le Front ». Préférant « réfléchir à la meilleure façon de rassembler toutes les forces de droite d’ici 2014 ». Une idée qui séduit également Jacques Peyrat et Gaël Nofri. Mais chacun nuance.

L’ancien sénateur imagine une liste ressemblant à celle qui l’avait conduit en 1995 à l’hôtel de ville. Gaël Nofri joue la prudence et déclare savoir « avec qui j’ai envie d’y aller, si je devais être le candidat désigné. Je souhaite une liste d’union la plus large possible. Et je ne raisonne pas en terme d’ego »...

Le ton est donné. Les discussions s’annoncent âpres jusqu’au bout. Qui tirera les marrons du feu ? Réponse, normalement, en début d’année prochaine. Mais un échec des négociations risquerait de provoquer, pour MM. Vardon et consorts, un nouveau traumatisme.


(1) « Toi aussi, mon fils ».
(2) Le parti compterait 2000 adhérents en France.
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede altersocial » 14 Nov 2012, 12:04

La présence de Vardon me semble un peu irréaliste pourtant ....
Le chef de file d'extrême droite Philippe Vardon convoqué pour violence

Le 14/11/2012 à 9:27

Philippe Vardon, leader du mouvement identitaire niçois Nissa Rebela, est convoqué devant le tribunal de police de Nice pour violence envers un militant FN.

Philippe Vardon, 32 ans, chef de file de Nissa Rebela, un mouvement identitaire niçois, est convoqué jeudi devant le tribunal de police de Nice pour répondre du chef de violence contre un responsable du FNJ alors que celui-ci distribuait des tracts lors de la campagne des cantonales en 2011.

Joint par l'AFP, le chef de file niçois précise qu'il compte faire renvoyer l'affaire. Il parle de "stupide accrochage dans le cadre des élections cantonales" et d'une "provocation" de la part de Sébastien Bonnier, 26 ans, un des responsables du Front national de la jeunesse (FNJ) dans les Alpes-Maritimes. "Cette convocation, ça me fait plus que pas peur, c'est une histoire proprement ridicule !", assure-t-il.

Le FN ne veut pas d'alliance avec eux

Egalement interrogé par l'AFP, Sébastien Bonnier affirme avoir été agressé par le militant identitaire alors qu'il distribuait des tracts le 18 juin 2011, avec d'autres jeunes du FNJ, près du magasin que tient Philippe Vardon à Nice.

L'altercation avait entraîné une ITT d'un jour pour le jeune militant, qui dit avoir reçu "une droite en pleine poire".

Dans la perspective des municipales de 2014, Marine Le Pen a récemment exclu toute alliance électorale entre le FN et le Bloc identitaire (auquel se rattache Nissa Rebela), "un parti d'agit-prop" selon elle.

Début novembre, à l'occasion de la célébration des dix ans de leur mouvement à Orange (Vaucluse), les dirigeants du Bloc identitaire ont de leur côté annoncé leur intention d'être présents aux municipales, notamment "à travers des collaborations" avec le FN au sein du Rassemblement Bleu Marine.


Ce serait en tout cas une bonne occasion pour les antifascistes niçois de ressortir les vidéos et photos du racialiste Vardon avec ses crampes au bras droit .... :wink:
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 16 Nov 2012, 01:31

Le leader des Identitaires niçois devant le tribunal pour violences 15/11

Sébastien Bonnier (FNJ) affirme avoir été agressé par Philippe Vardon (Nissa Rebela) (ci-dessus) lors de la campagne cantonale de 2011.
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Le chef de file des Identitaires niçois est convoqué ce matin devant le tribunal de police pour des faits de violences à Nice.

Philippe Vardon, 32 ans, leader du mouvement Nissa Rebela, fait l'objet d'une citation directe de la part de Sébastien Bonnier, 26 ans, un des responsables départementaux du Front national de la jeunesse (FNJ). Il a annoncé son intention de demander le renvoi du procès.

Sébastien Bonnier, candidat Front national aux cantonales de 2011, dit avoir été agressé par Philippe Vardon, le 18 juin de la même année, alors qu'il collait des affiches en pleine campagne électorale dans le quartier du port. « Il m'est tombé dessus. J'ai vu ma vie défiler devant mes yeux ! », affirme Sébastien Bonnier.

Selon son avocat, Me Jean-Didier Clément, « M. Bonnier s'est pris un poing dans la gueule de la part de M. Vardon, qui est un violent et a déjà été condamné pour ça ». Bilan : des contusions et douleurs aux cervicales, occasionnant un jour d'ITT.

De son côté, le militant identitaire se dit étonné que « tout le monde s'emballe autour de cette histoire », qu'il juge« ridicule ». Une affaire que le parquet avait classée sans suite, et pour laquelle lui-même avait envisagé de déposer plainte. « L'agresseur, c'est lui ! », insiste Sébastien Bonnier.

Si Philippe Vardon avait soutenu la candidature de Marine Le Pen à la présidentielle, toute perspective de rapprochement semble bien loin entre ces deux militants d'extrême-droite.
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede altersocial » 16 Nov 2012, 18:35

A Lyon les troupes néonazies de Gabriac seront présentes parmi leurs copains de l'ultra-droite homophobe :

LYON - Le ton montre entre partisans et les opposants

Elles attendent entre 3 000 et 10 000 personnes. Plusieurs associations opposées au mariage pour tous et à l'adoption d'enfants par des couples homosexuels appellent à manifester samedi après-midi place Carnot (2e). Bien que les organisateurs annoncent « une marche citoyenne, non confessionnelle et apolitique », les jeunes nationalistes emmenés par Alexandre Gabriac ont fait savoir jeudi qu'ils se joindraient au cortège. De quoi faire bondir le collectif de vigilance de l'extrême-droite et la Lesbian Gay Pride. Dans un communiqué, ils dénoncent une récupération politique de cette manifestation par l'extrême-droite. « De nombreuses personnes seront dupées», écrivent-ils. « Ainsi le recteur de la mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, qui a annoncé sa présence, défilera aux côtés de celles et ceux qui souhaitent la disparition de l'islam de France, dégradent ses lieux de culte et agressent ses fidèles ».C.G.


Le recteur de la mosquée avec les néonazis, et hop! tous les abrutis de la région lyonnaise dans le même panier ultra-droite derrière les soutanes d'une vieille-France à bout de souffle ! :roll:
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