La France va vers un record de chômage en 2013, selon l'OFCE
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La morosité du marché du travail pousse de plus en plus d'inactifs à ne pas renouveler leurs inscription à Pôle Emploi. Découragés par une croissance en berne, ces décrocheurs révèlent un pessimisme croissant dans la société française.
Atlantico : Le ministère du Travail a annoncé cette semaine 47 000 chômeurs supplémentaires pour le mois de septembre. Parallèlement à cela, le moral des ménages continue de se dégrader (- 1 point en octobre). Peut-on dire que le marché du travail a perdu le moral en France ?
Jean-Christophe Chanut : Oui c’est le moins que l’on puisse dire, la situation est critique. La perspective de croissance pour 2013 est annoncée à 0,8 (NDLR : prévision d’ailleurs jugée optimiste par les économistes), hors on estime généralement qu’une économie peut commencer à créer de l’emploi à partir d’1,5% de croissance. On peut parler ici d’un climat de morosité qui s’installe peu à peu dans l’Hexagone. Pour répondre à cette situation, le gouvernement en place a certes annoncé les mesures pansements que sont les 150 000 emplois d’avenir et les 500 000 recrutements du contrat de génération, qui devraient à terme atténuer légèrement la course folle du chômage. Ces mesures sont cependant loin d’être une panacée face à la crise, bien qu’elles puissent éviter la dérive totale de l’emploi des jeunes. On peut ainsi dire que la majorité socialiste gagne du temps en attendant des solutions structurelles nécessaires.
Je n’oserais pas pour autant parler de désespoir social, comme cela pourrait être le cas dans la jeunesse grecque ou portugaise, car cela évoque une situation irréversible ou presque. Il y a cependant un espoir déçu vis-à-vis de l’actuelle majorité, selon moi pour une seule raison, c’est que la réalité économique est têtue. La crise de l’euro étant ce qu’elle est, on ne peut espérer une embellie avant 2014, bien que cela dépende aussi énormément de la situation des pays du sud de l’Europe, principalement celle de la Grèce et de l’Espagne.
La hausse des cessations d’inscriptions pour défaut d’actualisation alertent certains économistes, qui estiment qu’une partie de ces décrochages est due aux découragements des chômeurs. S’agit-il d’un effet d’annonce ou d’une réalité sociale ?
Hélas il s’agit bien d’une réalité. Les économistes spécialisés dans le marché du travail dénomment ce phénomène « l’effet de flexion ». Quand la conjoncture s’améliore, ceux qui étaient sortis du marché du travail reviennent car ils reprennent confiance dans l’économie. Voici pour la définition positive. Par contre, lorsque cet effet joue dans l’autre sens, on observe mécaniquement une hausse des demandeurs d’emplois découragés, tout particulièrement chez les jeunes et les femmes, ces personnes en arrivant à la conclusion qu’il ne sert à rien de renouveler leurs inscriptions à Pôle Emploi étant donné la dureté du contexte économique. L’INSEE avait réussi en 2011 à quantifier ce que l’on appelle le « halo du chômage » (NDLR : la part de non-employés qui n’apparait pas dans les statistiques officielles). L’institut avait ainsi estimé que ce halo était constitué d’à peu près 850 000 personnes qui auraient bien aimé travailler cette année-là.
L’Etat possède-t-il des moyens d’action directe pour tenter de remotiver ces décrocheurs ?
L’interventionnisme est toujours tentant, mais il ne pourrait s’agir que de mesures-rustines sans impact réel. Ces personnes sont souvent sans logement, parfois même incapables de prendre les transports publics tant leur situation financière est critique. Pour revenir aux femmes, très concernées par le sujet, les gardes d’enfants sont aussi un handicap majeur, ces dernières n’ayant souvent plus d’entourage pour les aider. Ces précaires invisibles sont ainsi bien trop éloignés du marché du travail pour être tentés de se réinscrire dans les dossiers de Pôle Emploi. Il n’existe hélas qu’un seul moyen réel pour remotiver ces décrocheurs, et pas le moindre : faire en sorte que la croissance revienne. C’est à cette seule condition que les chômeurs, enregistrés ou non, relèveront la tête.
Quelles mesures, aussi bien politiques qu’économiques, pourraient à terme remonter même partiellement le moral des demandeurs d’emploi ?
Il n’existe pas de panacée pour un problème aussi complexe, il suffit de suivre l’actualité en France et en Europe pour s’en rendre compte. En dehors de la croissance, on évoque le contrat de sécurisation professionnelle que Jean Louis Borloo avait tenté d’introniser : il s’agirait ici de laisser les inactifs conserver leurs statut et leurs salaires (versés par les entreprises et l’assurance chômage) pendant un an. Il y a aussi la fameuse négociation sur le marché du travail que mènent actuellement représentants patronaux et syndicaux. La solution de la flexibilité du travail, inspirée du modèle danois est ainsi très sérieusement discutée (NDLR : la CFDT y serait favorable). Ce principe repose sur un constat simple : les patrons embaucheront plus facilement s’ils sont aussi autorisés à licencier plus facilement, puisqu’ils pourraient ainsi adapter leur force de travail aux fluctuations du calendrier économique. Cette négociation est actuellement en cours, malgré quelques résistances, et sera rendue publique le 31 décembre prochain.
Le leader de la CGT affirme que "moins d'un chômeur sur deux aujourd'hui est indemnisé, 44%". Vrai ou faux ? Réponse ici.
Vrai
Moins d'un chômeur sur deux a touché de l'argent de l'Assurance chômage en novembre 2012, selon les derniers chiffres de Pôle emploi. Le chiffre exact est de 41,5%.
On entend ici par "chômeurs" l'ensemble des "demandeurs d'emploi" inscrits à Pole Emploi, les catégories A,B,C,D,E, c'est à dire 5.241.000 personnes. Sur cet ensemble très large, 2.175.000 ont touché une indemnité en novembre. Cela représente bien 41,5%.
Indemnisés et indemnisables
Ce pourcentage doit être relativisé. Le ministère du Travail affirme que 50 à 55% des demandeurs d'emplois sont "indemnisables". Car il faut prendre en compte les personnes en activité réduite qui n'ont pas été indemnisées sur un mois donné car elles ont dépassé un certain plafond de revenu ou d'heures travaillées. Ces personnes peuvent tout à fait être indemnisées le mois suivant en fonction de leur activité. Il faut aussi prendre en compte les personnes qui sont en attente d'indemnisation. Indemnisables donc, mais qui ne touchent pas encore d'argent.
Baisse des personnes indemnisées
Malgré tout, pourquoi si peu de gens sont aujourd'hui indemnisés par l'Assurance chômage ?
La crise explique pour une grande part le phénomène, d'abord car de nombreuses personnes entrent dans le chômage sans avoir travaillé les quatre mois nécessaires à l'ouverture de droits. Ensuite, le nombre de chômeurs en fin de droit ne fait que grimper.
Bascule vers minimas sociaux
Ces catégories basculent ensuite vers les minimas sociaux.
L'Allocation spécifique de solidarité (ASS) pour ceux qui ont travaillé au moins cinq ans au cours des 10 dernières années et le RSA.
Pour ces deux catégories, un célibataire sans enfant ne touche jamais plus de 477 euros par mois. Plus d'un million de personnes bénéficient des minimas sociaux.
Jeunes sans rien
Enfin, la catégorie la plus en difficulté, c'est celle des chômeurs sans aucune activité, sans aucune indemnité de l'Assurance chômage, ni minimas sociaux. Ce sont souvent les jeunes de moins de 25 ans car ils n'ont pas droit au RSA et pas n'ont pas droit non plus à l'ASS puisqu'ils n'ont souvent pas pu travailler cinq ans sur les 10 dernières années.
L'explosion en 2012 du chômage s'accompagne d'une suspicion récurrente : Pôle emploi multiplierait les radiations pour faire dégonfler les chiffres. Dans un rapport qui doit être remis au gouvernement le mois prochain, le médiateur de Pôle emploi préconise donc d'abolir certaines de ces radiations.
Plus de 40.000 personnes ont été radiées chaque mois des listes de Pôle emploi en 2012
3,1 millions de demandeurs d'emploi à la fin de l'année 2012. Des chiffres stables par rapport au mois précédent, mais en hausse de 10 % sur l'année entière. Des chiffres qui seraient encore plus importants sans les radiations des listes de chômeurs.
Et parmi ces radiations, Jean-Louis Walter, le médiateur de Pôle emploi, aimerait bien supprimer celles pour "absence à convocation". C'est le sens du rapport qui doit être remis à la fin du mois prochain au ministre du Travail Michel Sapin. "Si l'on peut débattre de la portée de l'absence à une convocations et de l'interprétation àlui donner, systématiquement lui attribuer la veleur d'un refus de remplir ses obligations est exagéré, particulièrement au regard de certains motifs ponctuels et involontaires : retard de train, retard de dix minutes au rendez-vous, erreur de calendrier, etc" écrit notamment Jean-Louis Walter dans ce document qui sera également présenté en conseil d'administration de Pôle emploi. Le médiateur voudrait une échelle de sanctions plus juste.
Abolir les radiations abusives de Pôle emploi : les précisions de Véronique Julia (00:01:05)
Outre une gestion plus juste, pragmatique et humaine de l'administration, cette réforme permettrait de répondre à ceux qui dénoncent une "politique de radiation" pour limiter l'explosion du nombre de chômeurs. D'ailleurs, écrit Jean-Louis Walter, le nombre de rayés des listes est en baisse par rapport à 2007 : 41.300 par mois en 2012 (environ 8.000 sont réintégrées dès le mois suivant), contre presque 50.000 cinq ans plus tôt. 35 % de ces radiations sont la conséquence d'un défaut d'actualisation mensuelle, 30 % surviennent à la suite d'une reprise d'emploi, tandis que 15 % résultent d'une absence à convocation.
"Radier est une décision grave" affirme le médiateur, "une épreuve que même un salarié socialement inséré ne saurait surmonter sans dommages".
Depuis le 1er janvier dernier, une évolution déjà : les chômeurs radiés n'auront plus à rembourser des allocations indûment perçues de manière rétroactive. "Nous avons fait tomber la rétroactivité, nous voulons désormais que l'on soit radié pour une raison juste, et pas par erreur. On est à mi-chemin" déclare Jean-Louis Walter.
Le médiateur du service public a publié ce jeudi un rapport sur les 41000 radiations mensuelles et formule des recommandations pour rendre le système plus juste.
Par MARIE PIQUEMAL
Radié du Pôle emploi ? Rien de plus facile. Tous ceux qui sont passés par la case chômage le savent bien. Il suffit de louper un coup de fil avec son conseiller, qu’un mail atterrisse dans les spams ou qu’un courrier se perde dans les méandres de La Poste, pour se voir couper les indemnités du jour au lendemain.
Le médiateur du Pôle emploi vient de rendre un rapport sur la gestion des listes des demandeurs d’emploi (en intégralité ci-dessous). En 2012, chaque mois 41 000 personnes, en moyenne, ont été radiées des listes dont 90% pour absence à une convocation. «Radier un chômeur est une décision grave, écrit en préambule le médiateur, Jean-Louis Walter. Factures et loyers impayés, problèmes bancaires, manger aujourd’hui, soigner les enfants demain — une épreuve que même un salarié socialement inséré ne saurait surmonter sans dommages.» La semaine dernière, deux drames à quelques jours d’intervalle sont venus rappeler l’urgence à agir. Deux chômeurs en fin de droit se sont immolés par le feu devant des agences du Pôle emploi à Nantes et Saint-Ouen. L’un est mort, l’autre a été sauvé.
Nourri d’exemples concrets, le rapport du médiateur pointe les anomalies du système et formule une série de recommandations.
Rendez-vous manqué = radiation
«J’ai raté l’appel, j’étais sous la douche. J’ai voulu rappeler mais le numéro était masqué. Quelques jours plus tard, j’ai reçu une lettre du Pôle emploi me disant que j’étais radié.» Des courriers comme celui là, le médiateur en reçoit en pagaille. Au 1er semestre 2012, 93% des réclamations reçues concernent des radiations. En majorité, elles sont motivées par une absence à un entretien (téléphonique ou à l’agence), considéré comme un refus de remplir les obligations qui conditionnent l’inscription sur la liste des demandeurs d’emploi1.
Si le médiateur répète qu’«il n’existe aucune politique délibérée de Pôle emploi en la matière», il recommande toutefois de mettre fin à la radiation systématique en cas d’absence à une convocation. «L’absence à un entretien ne constitue pas nécessairement un refus, au sens de la loi, de répondre à ses obligations et il n’est pas non plus le manquement le plus grave», écrit-il.
Jean-Louis Walter préconise l’instauration «d’un dispositif de graduation ou de sursis pour le premier manquement.» D’autant que nombre de demandeurs se plaignent de ne même pas avoir été informé de l’heure et la date du rendez-vous. Coups de fil manqués, courriers jamais reçus.... «Souvent, écrit le médiateur, les personnes n’habitent pas ou plus à l’adresse qu’elles ont indiquée, soit qu’elles n’en n’aient plus les moyens, qu’elles soient retournées chez leurs parents, voire qu’elles sont à l’étranger. Nombreux sont ceux qui veulent afficher une adresse à Paris, estimant que cela facilitera leur recrutement. Mais il suffit que le courrier ne suive pas comme prévu et c’est la radiation.» Avec des conséquences évidemment lourdes. Une radiation, c’est deux mois sans indemnité, le plus souvent. Pire, jusqu’au 31 décembre dernier, la radiation avait un effet rétroactif et du coup, les chômeurs se retrouvaient non seulement sans revenus mais avec des sommes indues à rembourser.
Concernant le téléphone, le médiateur recommande d’interdire les radiations pour absence à un rendez-vous téléphonique. Et de déclencher automatiquement dans ces cas là un entretien physique.
L’appréciation des «excuses légitimes», variable d’un conseiller à l’autre
Accident de la route? Mauvais temps? Problèmes de garde d’enfants? Quels motifs d’absence sont considérés comme recevables par Pôle emploi? Il existe bien une «base de connaissance» sur laquelle sont censés s'appuyer les conseillers Pôle emploi. Mais en pratique, comme le montre l’enquête interne menée par les services du médiateur, «les deux tiers des directeurs d’agence font une interprétation souple de la légitimité des motifs, en fonction de la situation spécifique de chaque demandeur d’emploi.» D’une région à l’autre, d’une agence à l’autre même, le traitement est différent. Certains directeurs de Pôle emploi sont plus sévères que d’autres. Ainsi, 17% d'entre eux affirment procéder à des radiations en cas de retard à un entretien.
Sur cette question des motifs légitimes, le médiateur reste plutôt prudent. «La définition de la légitimité d’une absence est un exercice délicat, qui relève davantage du bon sens et de l’opportunité que de la codification pure», se borne-t-il à dire. Sa proposition : «Plutôt qu’un catalogue de situations déjà qualifiées, ne vaudrait-il pas mieux lister des critères d’appréciation, plus universels et plus applicables à tous les cas de figures ?»
Courrier dématérialisé... les limites du mail
Toute dernière page du rapport, cette reproduction d’un mail envoyé par la directrice d’un Pole emploi:
Hormis ce problème récurrent du mail qui arrive dans les spams, le médiateur pointe une autre défaillance, d’information cette fois. Lors du premier entretien d’inscription, le demandeur d’emploi se voit proposer la dématérialisation de ses courriers pour «simplifier vos échanges avec Pôle emploi». Sauf que, subtilité souvent ignorée, un clic suffit à supprimer purement et simplement tous les courriers postaux... Le mail devient alors la seule source d’information. Dans ces conditions, le médiateur recommande «d’encadrer les conditions dans lesquelles les courriels produisent des contraintes pour les demandeurs d’emploi.»
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http://www.scribd.com/doc/126602236/Med ... Radiations
http://www.solidaires.org/Chomage-au-de ... la-realiteChômage : au delà des chiffres, la réalité…
Ce ne sont pas les chiffres officiels mensuels du chômage qui comptent pour apprécier la situation réelle et la pertinence des politiques publiques, mais les tendances lourdes sur une longue période.
Les 23 800 chômeurs en moins de la catégorie A (sans aucune heure travaillée) pour le mois de septembre occultent une réalité autrement insupportable à savoir la précarisation généralisée.
Le nombre de chômeurs-euses de longue durée explose avec plus de deux millions de personnes ainsi que les embauches en CDD ou en intérim de très courte durée, notamment pour les moins qualifiées et les plus jeunes.
Les emplois d’avenir ou contrats de génération, énièmes « contrats aidés », sont des contrats la plupart du temps précaires – et contribuent à renforcer l’idée que les « jeunes » seraient une variable d’ajustement pour les entreprises. Ce n’est pas non plus le développement de la précarité dans la fonction publique favorisé par l’Etat qui va donner des perspectives d’emplois stables et des moyens pour un service public de qualité.
Si on additionne toutes les personnes en sous-emploi, le temps partiel imposé pour les femmes, les radié-es de Pôle emploi, les non inscrit-es par découragement, le chiffre réel est proche de huit millions de chômeurs-euses.
Cela n’empêche pas le MEDEF et une partie des organisations syndicales de négocier toujours plus de reculs sociaux. A cet égard les négociations de la prochaine convention UNEDIC sont à haut risque et nécessiteront la mobilisation conjointe des organisations syndicales et des associations de chômeurs-euses qui refusent les incessantes régressions des droits sociaux. L’Union syndicale Solidaires soutient la manifestation des associations qui aura lieu le 5 décembre.
Les chiffres du chômage viennent de paraître : sans surprise, sur les trois derniers mois
– la catégorie A est en hausse de 0.2 % sur 3 mois ;
– les travailleurs précaires sont toujours plus nombreux avec une augmentation de la catégorie B (moins de 78h de travail dans le mois) de 0.5% sur 3 mois ;
– et de la catégorie C (plus de 78h dans le mois) de 2.9% sur 3 mois.
Le total B et C augmente ainsi de 41.500 personnes sur trois mois, pour alourdir le passage du seuil des 2 millions (2.096.200 personnes inscrites dans ces catégories).
Cette augmentation est un fléau : qu’il s’agisse des contrats intérim, CDI temps partiel ou de toute la ribambelle des contrats à durée déterminée, tous plongent les salariés privés d’emploi et leurs familles dans la spirale de la dépendance, les dettes, les difficultés de santé.
Sans oublier les difficultés de logement quand certains seront menacés d’expulsion dès le 1er avril prochain.
En mai 2012, le nombre de chômeurs était de 4 960 000 (toutes catégories confondues) et il faut aujourd’hui compter avec 6.560.900chômeurs, soit + 32 %.
Le quinquennat de François Hollande s’inscrit dans la continuité de celui de son prédécesseur : une polarisation accrue du monde du travail, avec l’augmentation du nombre de travailleurs pauvres et la menace du chômage pour toutes et tous.
Le projet patronal, en négociation dans la dernière ligne droite de la convention assurance chômage, s’inscrit également dans cette logique, en ciblant les plus précaires, les femmes, les seniors. La CGT s’y oppose et propose une politique de l’emploi par la relance de l’industrie, les services publics et des droits nouveaux à travers la sécurité sociale professionnelle.
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