Lutte contre aéroport de Notre-Dame-des-Landes (2009-2012)

Nucléaire, OGM, projets inutiles, ZADs ...

Re: Lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44)

Messagede Nico37 » 15 Juil 2012, 16:28

Rassemblement de soutien à Saint Nazaire 17 juillet, 13:30 – 16:00 Tribunal de Saint Nazaire (plan)

Rassemblement de soutien à l'occasion du jugement de la requête déposée pour la libération du tracteur du GAEC des Pommiers de Notre Dame des Landes.
Co-voiturage à 12H30 Place de la Poste à Notre Dame des Landes

Rassemblement de soutien à Nantes 18 juillet, 09:30 – 11:00 Tribunal de Grande Instance à Nantes
Rassemblement de soutien pour la suite des audiences de jugement concernant l'expropriation des propiétaires

Rassemblement de soutien à Nantes 19 juillet, 12:00 – 13:00 Square Daviais à Nantes
Pique nique organisé par les occupants des Cent chênes et du Sabot, à l'occasion de leur passage en procès pour leur expulsion. Rassemblement de soutien.

Manifestation à Saint Nazaire 28 août, 14:00 – 17:00 Tribunal de Saint Nazaire (plan)
Manifestation de soutien à l'occasion du jugement de Sylvain Fresneau suite à son interpellation du 21 juin dernier ; d'autres infos à venir
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Re: Lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44)

Messagede Nico37 » 09 Aoû 2012, 01:04

"Obligés de "contourner" à peu près tout ce qui est inscrit dans la loi, les porteurs de projet continuent d'introduire plus de complexité dans les dossiers, de truquer les données de base pour que le projet passe quoiqu'il arrive" -

Contribution des Alternatifs aux Enquêtes publiques Loi sur l'eau - Aéroport du Grand Ouest et sa desserte


Madame la présidente,

Par la présente, nous tenons à vous faire part des observations des Alternatifs sur les enquêtes publiques relatives à la Loi sur l’Eau concernant les dossiers sur l’aéroport de Notre Dame des Landes. Les Alternatifs sont un mouvement politique national qui veut porter haut les exigences de l’écologie politique et ils sont partie prenante depuis le début de la Coordination des associations et mouvements opposés à ce projet ; ils ont déposé une contribution lors de l’enquête publique de 2007.

Notre contribution porte sur des observations et propositions ; elle aborde les aspects suivants :

L’opportunité du temps de déroulement de l’enquête publique et son contexte

• Période choisie
• Contexte politique
• Contexte démocratique
• Les acteurs institutionnels

La méthodologie utilisée par le pétitionnaire

• Méthode dérogatoire
• Méthode réductrice
• Méthodes imprécises et lacunes
• Contradictions et pièges

Conclusions et demandes


L’opportunité du temps de déroulement de l’enquête publique et son contexte

Deux enquêtes relatives à la Loi sur l’Eau, pour le barreau routier et pour la zone aéroportuaire ne correspondent pas à la réalité d’un seul projet d’aéroport ; une seule enquête eut été préférable. Les Commissions Locales de l’Eau Estuaire et Vilaine n’ont d’ailleurs donné qu’un seul avis.

Période choisie

La période choisie pour ces enquêtes se situe pendant les vacances ; le prolongement de la durée reste une concession bien modeste aux demandes de débat démocratique pour un dossier si volumineux. De plus, le conseil municipal de chaque commune où a été déposé un dossier d'enquête est appelé à donner son avis, au plus tard, dans les quinze jours suivant la clôture du registre d'enquête. Cette procédure ne pourra donc pas être appliquée, en plein mois d’août. C’est une restriction objective à l’exercice démocratique, même si c’est légal. L’organisation même de l’enquête semble calquée sur les intérêts d’AGO et des promoteurs politiques du projet : arrêté d’ouverture d’enquête avant le 1er juin, permettant d’éviter l’application du décret du 29 décembre 2011 davantage contraignant pour le pétitionnaire.

Contexte politique

Normalement soucieux du bon déroulement des débats, aucun des promoteurs du projet n’a formulé de demande pour différer, ne serait-ce que d’un mois ou deux les enquêtes. Où était donc leurs intérêts ? Les responsables des partis politiques UMP et PS, unis pour promouvoir et réaliser ce nouvel aéroport, semblent davantage soucieux de la célérité du processus et de son aboutissement que des conditions de discussion, dans l’esprit des textes issus du Grenelle de l’Environnement ou de la Loi sur l’Eau.

Le déroulement des évènements passés montre qu’aucune inflexion dans les positions ne s’exprime face aux nouveaux éléments qui invalident l’utilité économique de ce projet. L’étude Coûts - Bénéfices du Cabinet CE Delft n’a pas été contestée jusqu’à présent, ni par les promoteurs du projet ni par un autre cabinet indépendant. Il est donc à craindre qu’une éventuelle étude indépendante sur la présente méthode utilisée pour les mesures compensatoires aboutisse à la même ignorance ou au même mépris de la part des collectivités et d’abord de l’Etat et de son gouvernement.

Il est également à craindre que l’avis de la commission d’enquête publique, quel qu’il soit et quelques soient ses réserves éventuelles, ne soit rangé dans le panier des avis consultatifs puisque, en dernier lieu, c’est le premier ministre qui dispose. Or sa position favorable au projet est largement connue. Et son aversion au débat de fond sur le sujet également.

Contexte démocratique

Nous constatons les mêmes attitudes à connotations hégémoniques de la part des responsables politiques présents dans les instances institutionnelles telles que les Commissions Locales de l’Eau caractérisées plus loin. Parallèlement au déroulement administratif du dossier, le fait même que des mares aient été creusées avant même que les commissaires enquêteurs aient rendu leurs avis montre le peu de cas que fait le concessionnaire AGO des conclusions à venir le la part de la commission d’enquête. Où est la logique des décisions ?

Les acteurs institutionnels

Les porteurs du projet font un travail de lobbying via les collectivités territoriales qu’ils dirigent tels le Conseil Régional des Pays de la Loire, Nantes-métropole ou le Conseil Général de Loire-Atlantique, ce dernier ayant même diffusé massivement un encart dans son journal de juin 2012, truffé de contre vérités. Et cette communication scandaleuse est payée par les femmes et les hommes de Loire-Atlantique.

La Chambre de Commerce et d’Industrie, partie prenante du groupement du concessionnaire, organise aussi les soutiens au projet en invitant les chefs d’entreprises membres de la CCI, à intervenir auprès de la commission d’enquête, via un projet de lettre type. L’intérêt particulier de la CCI semble ici se confondre avec l’intérêt général au nom duquel elle est censée agir.

Les membres des Commissions Locales de l’Eau ont été invités par les dirigeants du PS 44 à émettre un avis favorable avant même la tenue des débats au sein des commissions. Au sein de ces organismes, les services de l’État et les élu-e-s favorables au projet, dont les présidents ont suivi les mêmes consignes : un avis favorable doit être donné. Ainsi, la Commission Locale de l’Eau Estuaire, dans sa séance du 10 juillet 2012, a formulé un avis favorable, certes avec des réserves, alors que celles-ci semblaient majeures notamment sur la méthode dite « innovante » du pétitionnaire et les mesures compensatoires qui n’en sont pas. Même type d’avis favorable avec réserves a été émis par la Commissions Locales de l’Eau Vilaine. Paradoxalement, la communauté de commune d'Erdre et Gesvres, fortement impliquée et au coeur du projet, n’a pas été consultée.

La méthodologie utilisée par le pétitionnaire

Cette méthode, affichée comme innovante par le pétitionnaire qui fixe lui-même ses règles du jeu, est dérogatoire à la Loi sur l’Eau, réductrice dans la prise en compte des différentes réalités constitutives des zones humides, imprécise voire lacunaire et non validée scientifiquement.

Méthode dérogatoire

La compensation réglementaire à 200 % des superficies humides touchées est remplacée par des travaux de génie écologique et des mesures en faveur des espèces animales. Le concessionnaire affiche ainsi une soit disante « plus-value écologique ».

L’obligation de compensation des habitats et surfaces de zones humides se transforme en « mesures » qui ne sont que des modifications marginales des pratiques agricoles de type Mesures Agro Environnementales.

La compensation pour chaque milieu en tant que tel n’est pas assurée et le découpage des mesures compensatoires remet en cause les termes mêmes de la Loi sur l’eau. Exemple : un besoin compensatoire de 1000 ha de zones humides pourrait simplement consister en 500 ha en convertissant une culture, par exemple de céréales, en prairie de fauche alors même qu’aucune étude scientifique ne montre la relation avec les habitats impactés.

La notion de « plus-value fonctionnelle » auto affirmée par le concessionnaire et les « résultats positifs » affichés ne sont pas scientifiquement ou juridiquement fondés. Les coefficients associés sont, pour le moins, arbitraires. Rappelons que la législation demande une compensation habitat par habitat et espèces par espèces.

L’article 2 du règlement du SAGE Estuaire de la Loire, invoqué pour justifier le recours à la méthode dite « innovante », est un emprunt trompeur puisque cet article a été élaboré en prévision des projets portuaires pour lesquels la présence de l’eau est forcément constitutive. La règle commune est bien le principe du doublement des surfaces. De cette interprétation découle une situation pour le moins paradoxale. Les autres projets d’aménagement en cours sur ce territoire sont, eux, soumis à la règle de doublement des surfaces.

Le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement, dans une note du 19 juin 2012, précise bien qu’il s’agit de « s’attacher à éviter les impacts sur l’environnement, y compris au niveau des choix fondamentaux liés au projet … ». Eviter, réduire et compenser est bien la démarche qui aurait dû guider le projet, la destruction devant rester une exception. Or l’alternative à ce nouvel aéroport existe : c’est l’optimisation de l’actuel.

Méthode réductrice

La notion d’« unités de compensation » repose sur un principe d’équivalence fonctionnelle entre des enjeux de nature différente. Exemple : une surface d’habitat très favorable aux reptiles et aux oiseaux pourrait être remplacée par la conversion d’une culture de blé en une prairie extensive, avec des haies. Les fonctions compensées ne sont pas les mêmes : on ne remplace pas un bureau de Poste dans une agglomération par la création d’une route ou un besoin en pommes de terre par des plantations de salades !

Les mesures compensatoires doivent se réaliser sur des zones humides elles-mêmes et être concrètes, précises, fixées dans le temps et financées. Ce n’est pas le cas.

Bonnet d’âne de la méthode, les dites mesures compensatoires promises par le pétitionnaire ne pourraient être effectives qu’au bout d’un délai de 10 ans. L’exigence minimale doit être la réalisation opérationnelle des compensations avant les travaux de destruction comme le demande le SDAGE.

A l’évidence, une fois les dégâts écologiques réalisés sur la zone et la plateforme actuelle de Nantes-Atlantique supprimée, quelle instance publique, l’Etat et les Collectivités Territoriales serait à même d’imposer des réajustements : la menace de fermeture de la nouvelle infrastructure serait sans doute suffisante pour que, face à la multinationale VINCI, les collectivités fassent le dos rond… et paient.

Méthodes imprécises et lacunes

Là encore de multiples interrogations : les unités de compensation sont peu explicites et non justifiées, le choix des coefficients de compensation reste arbitraire et la définition précise des mesures compensatoires reste à venir.

Encore une fois, la méthode de compensation dite de la « plus-value écologique », la notion dite de « plus-value fonctionnelle » ne repose sur aucune base scientifique. Comment vérifier sa validité ?

D’autre part, comment comparer, du point de vue des phénomènes météorologiques, la zone d'étude du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, plateau très exposé aux phénomènes météorologiques parfois extrêmes, avec la situation actuelle à Nantes-Atlantique ? Utiliser la station de Bouguenais comme une station de référence pour Notre Dame des Landes fait fi des fortes différences climatiques entre le Nord et le Sud de la Loire.

L’utilisation de moyennes entre les données de Nantes-Atlantique, Saint-Nazaire Montoir et Rennes-Saint-Jacques ne correspond à rien compte tenu des différences de topographie et d’influences climatiques d’avec celles de la zone d'étude.

La seule prise en compte d’évènements climatiques de référence récents, en 2002 ou 2003, n’est pas suffisante en matière de pluviométrie ou de vents, car des phénomènes violents ont existé, en 1990 ou même en 2011, avec une occurrence occasionnelle mais des impacts élevés ; l’intégration des phénomènes climatiques doit s’opérer sur un temps long.

La prise en compte de ces phénomènes est importante : ils impacteraient la sécurité mais aussi l’exploitation de la plateforme. En plus, bien entendu, des conditions de vols, ils interviendraient sur la régularité du service et l’équilibre économique.

Les compensations portant sur des parcelles agricoles ne peuvent qu'avoir des impacts importants sur les productions elles mêmes or cet impact n’est pas évalué tant pour la nature des productions que pour le côté économique. La valeur de l’usage agricole n’est pas prise en compte. Ainsi, à la destruction totale ou partielle des 48 exploitations agricoles serait ajoutée une pénalité par la fourniture des surfaces nécessaires aux mesures compensatoires environnementales

Aux approximations concernant les études hydrauliques, s’ajoute le traitement des rejets des eaux qui serviraient à déverglacer les pistes ou les appareils.

Enfin, le système des unités de compensation ne permet pas d’intégrer la capacité épuratoire de ces zones humides.

Contradictions et pièges

Quelques contradictions complémentaires apparaissent en matière d’analyse hydraulique. Elles sont d’une grande importance compte tenu des enjeux d’inondations sur les deux bassins versants. Ainsi, la charge hydraulique à traiter est supérieure de près des 3/4 aux rejets mentionnés dans l’étude d’acceptabilité de la station d’épuration.

De plus, l’évapotranspiration potentielle des sols, conditionnée par les données température, direction et vitesse du vent, et les natures mêmes des sols, est évaluée sur des bases non adéquates. Or elle influe sur les débits hydrauliques tout comme les précipitations.

Tout semble fait pour minimiser l’impact des débits futurs ; les questions météorologiques et climatologiques ne sont pas traitées suffisamment compte tenu des enjeux de l'eau dans les zones humides.

La localisation des hypothétiques compensations n’étant pas définie, contrairement à ce qui est exigé dans le décret du 29 décembre 2011 auquel semble vouloir échapper le pétitionnaire, il est à craindre qu'elle soit contradictoire avec les projets déjà en cours dans des communes voisines ; cela pourrait être le cas concernant la Communauté de Communes d’Erdre et Gesvres qui a déjà des restaurations en cours sur l’Erdre.

La définition à posteriori des mesures compensatoires est en contradiction avec la capacité d’une évaluation globale du dossier et il n’y a aucune garantie du côté opérationnel des dites compensations.

Enfin, la procédure même du différé des mesures constitue un véritable piège inacceptable en démocratie : la construction de l’aéroport acquise, le concessionnaire serait en position de force et les collectivités devant le fait accompli.

Conclusions et demandes

Etabli dans la précipitation suscitée par une application difficile du décret du 29 décembre 2011 par le concessionnaire AGO-VINCI, qui aurait alors dû identifier précisément chaque compensation avec sa localisation, le document soumis à enquête publique est incomplet et, par bien des aspects, ambivalents.

Ce document laisse apparaître des flous ou des erreurs manifestes d’analyse en matière de données de base, notamment sur les plans climatologiques et hydrauliques.

Les propositions relatives aux mesures compensatoires, en dépit d’un habillage complexe et mettant en avant de soit disantes plus values écologiques, sous couvert d’une démarche affichée comme innovante, restent imprécises et surtout inadéquates pour assurer les compensations exigées par la loi sur l’eau, notamment vis-à-vis des différentes fonctionnalités présentes dans les surfaces humides détruites.

Ces mesures compensatoires restent non planifiées, sans évaluation financière et promettent d’être établies à posteriori, après la construction de la plateforme et la destruction des zones humides alors qu'elles devraient être opérationnelles avant les travaux.

Aucune étude d’impact concernant les activités agricoles n’est produite alors que les destructions de terres et du milieu sont susceptibles de plonger les paysans concernés et la profession dans des difficultés économiques significatives.

Déjà, à l’occasion du dossier d’enquête publique de 2007, étaient pointées les insuffisances en matière d’évaluation sur les mesures environnementales et la commission d’enquête faisait observer que le projet faisait payer un lourd tribu à l’environnement. Le dossier présenté ne lève pas ces ambiguïtés et en introduit d’autres au plan systémique des compensations.

En tout état de cause, nous demandons que les mesures restrictives des SAGE s’appliquent et ce sur chaque bassin versant. La compensation normale est de 200 % des zones détruites.

C’est pourquoi, Les Alternatifs demandent que soit sollicitée une expertise indépendante pour analyser le dossier présenté, et notamment la méthode dérogatoire proposée pour les compensations, avant tout avis ou autorisation susceptibles de précipiter le processus d’enquête.

Depuis 10 ans, réduit au minimum légal dans sa forme, le débat démocratique a été volontairement occulté par les porteurs politiques du projet. Les analyses contradictoires proposées sur le fond, notamment celle du cabinet CE-Delft, n’ont jamais été examinées ni critiquées de façon sérieuse. L’alternative de l’aménagement de la plateforme actuelle de Nantes-Atlantique a toujours été refusée sans discussion ni motivation alors qu'elle constitue sans doute le moindre mal environnemental.

Obligés de « contourner » à peu près tout ce qui est inscrit dans la loi, les porteurs de projet, continuent d’introduire plus de complexité dans les dossiers, de truquer les données de base pour que le projet passe quoi qu'il arrive.

Alors que tous les clignotants, économiques, en terme d’emplois détruits, industriels et de service au Sud Loire et agricoles en Nord Loire, en matière environnementale, sont au rouge, la machine avance et tente de passer en force. Le présent dossier sur l’eau en est une démonstration éclatante.

Dans un processus de cette ampleur, si beaucoup y perdent, il doit bien en avoir qui y gagnent. Reste à chercher les bénéficiaires.

La conclusion de l’enquête publique de 2007 mentionnait, que ce projet était un pari sur l’avenir. Ce pari se renforce de façon hasardeuse, non seulement au détriment des populations locales concernées directement mais aussi des citoyen-ne-s par les financements abondés déjà votés sans compter les autres qui ne manqueront pas d’être sollicités en dépit des assurances écrites alors que l’utilité même de ce nouvel aéroport n’est toujours pas démontrée.

Ce sont toutes les raisons pour lesquelles Les Alternatifs ne comprendraient pas qu'un avis positif soit prononcé sur ces dossiers.

Voilà, Madame la Présidente, les observations que nous versons au dossier d’enquête publique dont vous avez la lourde charge.

Soyez assurée, Madame, de nos respectueuses salutations.
Nico37
 
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Re: Lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44)

Messagede Nico37 » 17 Aoû 2012, 22:13

Lettre du Parti de Gauche à la commission d'enquête de NDDL
Parti de Gauche 44 - BP 60408- 44004 Nantes cedex
Nantes, le 7 aout 1012

Mme Brigitte Charlopin Présidente de la commission d’enquêtes Mairie de Notre Dame des Landes

Madame,

Pour des raisons sociales, écologiques et économiques le parti de Gauche conteste l’utilité de tout nouveau projet aéroport en général et à NDdL tout particulièrement.

En premier lieu, sachez que nous déplorons et réfutons la manière dont sont réalisées ces enquêtes publiques et considérons que leurs formes d’exécutions n’est pas conforme à ce que tout citoyens est en droit d’attendre d’institutions respectueuses de démocratie et de transparence. En effet, nous constatons à regret que :

ces enquêtes sont complexes de part la constitution des documents qu’elles contiennent et que le citoyens ne disposent ni du temps ni d’un accès suffisant aux documents pour se faire une idée objective sur ce qu’expriment les porteurs politiques et économiques du projet. Les notes et annexes ne sont pas présentées de manières à éclairer le lecteur des dossiers, elles contribuent même à en opacifier la lecture.

au delà du temps très court de mise à disposition du public, le fait qu’elles soient réalisées sur les congés d’été indique une volonté de minimiser l’accès à la critique et à la réflexion citoyenne, jetant ainsi un discrédit sur la qualité des travaux de la commission que vous présidez.

le manque de retenue et de discernement de certaines institutions laisse voir une instrumentation des ces dernières. A noter précisément le rôle de la CCI qui use de pressions auprès d’entreprises en intérêts directs avec elle. Le courrier type réalisé par la CCI qui vous est adressé est indigne d’être retenue dans vos analyses tant il s’agit d’une manipulation grossière.

Aussi, de manière non exhaustive nous relevons que les actions compensatoires font l’objet d’un dossier très incomplet en général, il manque notamment de précisions nécessaires sur:

les actions qui ne sont pas décrites où insuffisamment précises

la localisation des actions qui n’est pas définie, laissant ainsi à penser que des idées ont été lancées sans étude de réalisation sérieuse et crédible

les coûts qui ne sont pas explicités

l’absence de planning prévisionnel de réalisation

Nous regrettons que la DREAL ait été mandatée et ait commencé à agir en l’absence du résultat de l’enquête sur la loi sur l’eau.

Les porteurs du projet n’apportent pas les éléments d’informations sur les perspectives économiques du projet liées aux activités directes et connexes de l’aéroport.

Les mesures compensatoires sont de nature à bloquer, contraindre ou freiner les perspectives de développement de communes ou petites collectivités.

La question des rejets (effluant et boues) de la station d’épuration n’est pas traitée de manière satisfaisante au regard des contraintes écologiques locales (risques de pollutions accidentelles ou récurrents des ruisseaux et des nappes).

Aussi, nous refusons que :


des mesures compensatoires soient cherchées (et trouvées) sur des zones humides existantes

Les mesures compensatoires de zones humides soient marchandées sous forme « Unités de Compensation » opaque car ce nouveau système qui est défini selon des critères peu clairs est la porte ouverte à des mesures de compensation de zones humides visant à minimiser l'impact de l'application de la loi sur l'Eau. En un autre terme, la clé d'évaluation proposée Vinci n'est conforme ni au SDAGE, ni à la Loi sur l'eau.

Et demandons que :

que la réponse des mesures compensatoires soit écologique et environnementale, qu’elle fasse l’objet de créations de zones humides en fonction des volumes imposés par la loi. Que les mesures compensatoires ne puissent faire l’objet de contrepartie non-environnentales (compensation financière, ou autre forme de deal).

le financement des mesures compensatoires fassent partie intégrante du projet AGO et soient évalués et rendues publiques et validées en toute transparence. Qu’elles ne soient pas financées parallèlement par de l’argent publique sous quelque forme que ce soit (budget voté, subvention directe ou indirecte, etc.)

J’espère, Madame, que vous examiniez l’ensemble des documents de la manière la plus impartiale qui soit de façon à ce que le résultat de vos travaux soit teinté du discernement et de l’indépendance nécessaire à une appréciation qui ne soit pas entaché d’un quelconque soupçon de manipulation. Je vous prie également d’accepter mes meilleures salutations.

Laurent Vermeulin Représentant à la coordination des opposants Pour le Parti de Gauche
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Re: Lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44)

Messagede Nico37 » 25 Aoû 2012, 01:12

Abandonnez le projet d'aéroport à Notre Dame des landes - Signez la pétition citoyenne

Le projet d'aéroport de Notre Dame des Landes est une aberration économique, sociale et environnementale!!! Situé à 18 km du centre de Nantes, il ne résoudrait pas les problèmes que pose à la ville l'actuel aéroport. Il les déplacerait seulement. Il infligerait des nuisances graves à plus de 80 000 habitants des communes de la banlieue nord de Nantes. Les diverses structures de raccordement qui lui seraient nécessaires (routes, voies ferrées, pont sur la Loire) causeraient également des problèmes (expropriations) et des nuisances à des milliers d'autres personnes. Le coût colossal de cette infrastructure pèserait sur les impôts des habitants de tout le département et entraînerait des réductions de budget dans d'autres domaines tels l'éducation et la santé. Avec un trafic pouvant aller jusqu'à 9 millions de passagers, cet aéroport augmenterait considérablement les émissions de gaz à effet de serre.

Nous disons donc NON au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes !

http://www.avaaz.org/fr/petition/Abando ... edesLandes

Pourquoi c'est important


Près de Nantes, à Notre-Dame-des-Landes, un projet d'aéroport gigantesque menace 2000 ha de terres agricoles bocagères d'une biodiversité exceptionnelle.

Le projet date des années 60, pour le Concorde, et les raisons affichées pour sa construction ont beaucoup changé au fil des années et des contre arguments des opposants.

Aujourd'hui, alors qu'il n'y a aucun problème de saturation ni de sécurité à l'aéroport actuel de Nantes-Atlantique et que le contexte ne favorise pas la croissance du secteur aérien, l'Etat, avec l'appui des élus locaux et régionaux (PS et UMP main dans la main sur ce dossier), a attribué la construction et la concession pour 55 ans de cet aéroport soit disant HQE au groupe Vinci.

360 millions d'euros minimum d'investissement public y seraient engloutis.

Paradoxalement, le besoin de cette nouvelle construction n'est en rien avéré et aucune alternative ni optimisation de la plateforme existante n'ont été étudiées...

De plus en plus de voix s'élèvent contre ce scandale écologique et économique.

Malgré une forte opposition et les démonstrations de l'aberration de ce projet, les études environnementales, archéologiques, etc, avancent avec un important déploiement de forces de l'ordre et une violence policière croissante.

Un collectif d'élu-e-s opposé-e-s au projet a été créé en juin 2009. Il réunit actuellement près de 1000 élu-e-s de familles politiques diverses. Ce collectif a financé une étude économique réalisée par un cabinet d'étude indépendant dont la conclusion est sans appel : le projet ne se justifie pas non plus économiquement.

Pour plus d'informations sur le Projet d'Aéroport à Notre-Dame-des-Landes et les actions en cours, consultez les sites de l'ACIPA (Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d'Aéroport de Notre Dame des Landes; http://acipa.free.fr ), du CeDpa (collectif d'élus; http://aeroportnddl.fr) et de la Zone A Défendre (http://zad.nadir.org/), ainsi que la page facebook de l'ACIPA (http://www.facebook.com/pages/ACIPA/345153846717) et le fil twitter (https://twitter.com/ACIPA_NDL; hashtag #nddl).
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Re: Lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44)

Messagede Nico37 » 25 Aoû 2012, 23:12

Rassemblement de soutien à Sylvain Fresneau et Clément, opposants au projet de Notre-Dame-des-Landes, à l'occasion de leur procès le 28 août à Saint-Nazaire

Le 21 juin 2012, la Coordination des Opposants au projet d'aéroport appelait à un rassemblement à Notre-Dame-des-Landes à l'occasion du démarrage de cinq enquêtes publiques dont celles au titre de la loi sur l'eau. Le rassemblement avait pour but de dénoncer la tenue des enquêtes en plein été et en demander le report. Rappelons que la zone impactée par le projet est à 98 % en zone humide, et qu'AGO/Vinci tente de s'arranger avec la législation pour minimiser la portée de la Loi sur l'Eau.

Pendant ce rassemblement, une manoeuvre du tracteur conduit par Sylvain Fresneau, président de l'Association de Défense des Exploitants Concernés par l'Aéroport (ADECA) et opposant historique au projet d'aéroport, a déclenché des jets nourris de gaz lacrymogènes. Sylvain Fresneau a été interpellé, mis en garde à vue pendant plus de 10 heures, le tracteur et la remorque mis sous séquestre pendant plusieurs semaines.

Poursuivi pour avoir « volontairement commis des violences n'ayant pas entraîné d'incapacité totale de travail sur les Gendarmes avec ou sous la menace d'une arme, en l’espèce un tracteur et sa remorque, et d'avoir participé à un attroupement illicite », il encourt de la prison ferme ! Le procès de Sylvain Fresneau aura lieu le mardi 28 août 2012 à 14h au Tribunal de Saint-Nazaire.

Fin juillet, toujours suite au rassemblement du 21 juin, Clément, squatteur sur la ZAD (Zone d'Aménagement Différé ou Zone A Défendre), a été interpellé à son domicile, gardé à vue et son procès pour "refus d'obtempérer, violence sans arme et refus de prise d'ADN" aura lieu également le mardi 28 août.

La coordination des opposants au projet d'aéroport à Notre Dame des Landes appelle la population à un large rassemblement de soutien à ces militants pour dénoncer la répression grandissante sur les opposants à ce projet mais aussi à bien d'autres en France et dans le monde, l'atteinte au droit de manifester et naturellement l'aberration totale que représente ce projet d'aéroport dans le contexte actuel.
La coordination demande la relaxe de Sylvain et Clément et l'abandon de ce projet néfaste et destructeur.

Plusieurs personnalités sont attendues : Martine Billard (co-présidente du Parti de Gauche), Jean-Claude Bossard (maire EELV de Chefresne, il a été mis en garde à vue lors d'un rassemblement contre la ligne THT), José Bové (député européen EELV du Sud-Ouest, vice-président de la commission Agriculture et développement rural au parlement européen et figure de la lutte du Larzac), Annick Coupé (porte parole de l'union syndicale Solidaires), Christophe Dougé (conseiller régional EELV des Pays de la Loire), François Dufour (vice-président EELV du Conseil Régional de Basse Normandie, paysan dans la Manche en lutte contre la ligne THT), Yannick Jadot (député européen EELV de l'Ouest). La Confédération Paysanne Nationale enverra un porte parole et la Ligue des Droits de l'Homme un délégué.
Le rassemblement est prévu le mardi 28 août à partir de midi devant le tribunal de Saint-Nazaire.

Le monde agricole prévoit une forte mobilisation.

L'ADECA invite les agriculteurs à participer en tracteur, symbole de la profession, dont la présence lors des rassemblements ne doit pas être remise en question.

A noter : en soutien aux militants et la lutte contre l'aéroport, la Confédération Paysanne de l'Aveyron organise un pique-nique ce mardi 28 août à 11h30 devant le camp militaire du Larzac.

Info pratiques pour Saint-Nazaire :

Un covoiturage est possible à 11h à l'arrêt du tram Beauséjour à Nantes, sur le parking de la Poste à Notre Dame des Landes et sur la place du Marché à Plessé.
Adresse du tribunal de Saint-Nazaire : 77 rue Albert de Mun 44600 Saint-Nazaire

Regroupement des tracteurs pour se rendre à Saint-Nazaire :
Saint-André des Eaux (Rond-Point) : 11h30
Herbignac : 11h
Pontchâteau (Place de l'Eglise) : 10h
Bouvron (Salle Horizinc) : 10 h
Savenay : 10h15
Pied du Pont de Saint-Nazaire (pour le sud Loire) 10h30 (avec départ de Bourgneuf à 10h)
Notre-Dame-des-Landes (La Vache Rit) : 9h15
Contact : Marcel Thébault 02 40 57 28 98

Pendant ce rassemblement, une manoeuvre du tracteur conduit par Sylvain Fresneau, président de l'Association de Défense des Exploitants Concernés par l'Aéroport (ADECA) et opposant historique au projet d'aéroport, a déclenché des jets nourris de gaz lacrymogènes. Sylvain Fresneau a été interpellé, mis en garde à vue pendant plus de 10 heures, le tracteur et la remorque mis sous séquestre pendant plusieurs semaines.

Poursuivi pour avoir « volontairement commis des violences n'ayant pas entraîné d'incapacité totale de travail sur les Gendarmes avec ou sous la menace d'une arme, en l’espèce un tracteur et sa remorque, et d'avoir participé à un attroupement illicite », il encourt de la prison ferme !
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Re: Lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44)

Messagede Nico37 » 30 Aoû 2012, 01:01

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Re: Lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44)

Messagede Nico37 » 31 Aoû 2012, 16:02

Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, a déclaré vendredi que l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, en Loire-Atlantique, au nord de Nantes, se ferait, "comme nous nous y étions engagés". "Vraiment, je n'ai pas compris ce qui avait surpris les observateurs", a commenté la ministre sur LCI alors que les déclarations de sa collègue Delphine Batho favorables à cette infrastructure ont suscité des protestations à EELV, les écologistes étant très hostiles au projet.

"J'ai été dans la campagne présidentielle, je me souviens de ce que nous avons toujours dit sur l'aéroport de Nantes, nous avons toujours dit qu'il fallait le conserver. Rien de nouveau", a dit la porte-parole. L'aéroport se fera donc ? "Absolument. Comme nous nous y étions engagés", a-t-elle insisté.

http://www.europe1.fr/Politique/Belkace ... ra-1222095
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Re: Lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44)

Messagede bipbip » 05 Sep 2012, 00:39

Soutien au procès pour la famille Herbin qui refuse son expulsion.
Rassemblement le 11 septembre à 14h devant le tribunal de Saint- Nazaire

Appel famille Herbin

Nous,

Christiane, Claude, Loula, Théo Herbin, comparaissons au tribunal le 11 septembre 2012 car nous refusons de quitter notre maison.

Nous sommes la première famille à être traînée devant le tribunal par Vinci.

Si on les laisse faire maintenant, ce sont tous nos amis qui seront jugés et expulsés en silence.

Il ne s'agit pas que de notre maison mais de la lutte contre l'aéroport dans son ensemble.

Nous appelons tous et toutes à venir nous soutenir massivement pour montrer à Vinci notre détermination à rester.

Avec ou sans droit ni titre, avec ou sans sommation, nous ne partirons pas,

Contre la répression, les expulsions et les mensonges de Vinci AGO et des politiques,

Rassemblement le 11 septembre à 14h devant le tribunal de Saint- Nazaire.
http://nantes.indymedia.org/article/26070
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Re: Lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44)

Messagede Nico37 » 09 Sep 2012, 12:24

Lettre ouverte à M. Notebaert – Président de Vinci Airport, par Marcel Thébault, paysan à Notre Dame des Landes

Notre Dame des Landes, le 4 septembre 2012

M Notebaert,

nous vous disons merci pour votre interview au journal L’Express, publié le 25 juillet 2012. Vous êtes un ingénieur, un homme pour qui deux et deux font quatre, pour qui un chat est un chat. Vous, président de Vinci-Airports, déclarez à propos du projet de Notre Dame des Landes : « Ce transfert n’est pas une réponse à des problèmes aéronautiques, mais un choix politique de développement du territoire »

Enfin, un porteur du projet qui nous donne une motivation vraisemblable pour créer un aéroport à Notre Dame des Landes. Vraiment, merci, M. Notebaert. Vos propos sont d’ailleurs confirmés dans ce même article par Alain Crozet, directeur du Laboratoire d’économie des transports (LET), qui affirme : « C'’est la seule explication qui tienne. Le déménagement de Nantes-Atlantique libèrerait près de 600 hectares au sud de la ville, à proximité du centre. » Cela permet de comprendre les conclusions du cabinet d’études de M. Fitoussi, engagé lors du débat public de 2003 : « le projet de Notre Dame des landes est un choix politique ». Ce qui signifie donc : un choix non technique, non lié aux contraintes aéronautiques.


Cela explique aussi l'’incompréhension totale des pilotes de ligne face à ce projet. Les pilotes sont de grands techniciens de l’'aéronautique et les seuls qui aient la liberté de parole. Nous savons en effet que l'’aéroport de Notre Dame, s'’il se réalisait, serait, sur un grand nombre d'’aspects, moins performant que l'’actuel. D'’ailleurs, il ne pourrait pas non plus accueillir l'’A 380. Cela explique enfin pourquoi nos arguments techniques basés sur l'’aspect aéronautique n’ont jamais été contestés : ils sont effectivement justes ; d'’un point de vue aéronautique ce nouvel aéroport est effectivement totalement inutile. Mais là n’est pas la question, n'’est-ce pas ?

Merci encore, M. Notebaert, nous comprenons mieux la situation dans laquelle nous nous trouvons. Il reste quelques détails qui pourraient chiffonner les Français et en particulier les Ligériens. Une déclaration d'’utilité publique construite sur l'’urgence des besoins aéronautiques, alors que ce n’'est pas cela la motivation. Là aussi, nous comprenons pourquoi deux commissaires sur cinq se sont déclarés contre.

Nous rappelons en outre que la partie économique du dossier faisait miroiter un intérêt économique à ce transfert et que nous savons désormais que les données ont été truquées pour y parvenir;

Autre détail, un homme politique, Jean Marc Ayrault, aujourd'’hui premier ministre, a depuis 2000, mis toute son énergie pour faire avancer ce projet.… Avec la discrétion qui le caractérise. Il l'’a fait en ne cessant de mentir aux Ligériens sur le fond du dossier ; en commençant par ses proches du Parti socialiste. Il est parvenu à faire injecter de fortes sommes d'argent public, donc l'’argent de ses électeurs, pour cofinancer ce projet. Il a même fait mentir Mme Aubry (« l’'aéroport actuel est au centre de Nantes ») et le candidat Hollande lors de sa venue à Rennes (« tous les recours sont épuisés »).

Que de mensonges pour aménager le territoire ! Quel mépris pour les terres agricoles, le bocage et ses habitants !

Marcel Thébault avec le soutien de la coordination des opposants
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Re: Lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44)

Messagede K.O.A.L.A » 11 Sep 2012, 19:06

Avec cet article on veut essayer de faire une chronique de la lutte autour de l’aéroport de NDDL. Les actions et événements décrits ci-dessous ne sont pas tous menés par des occupant-e-s de la ZAD, mais nous supportons tous les différents moyens de lutte qui sont appliqués et nous sommes en solidarité avec tous le monde qui bouge autour de cette lutte.

Pour une liste des procès à venir voir l’autre article.

Si vous voyez des actions/éventements qui manquent dans cette chronique, n’hésiter pas a envoyer un mail a zad at riseup dot net, par préférence dans la forme date, phrase, lien comme dessous.
Septembre 2012

10 4 gendarmes sont repasser avec le même pickup que samedi. Ils sont rentrés dans le foret de rohan. 1 qui reste avec le véhicule. Ils on fait le tour de tous les cabanes et ont pris des photos de tous les structures et les ponts de singe et ont mesuré la distances entre les cabanes. Ils disait d’être d’un département logistique, tant que samedi ils disait d’être de l’unité d’intervention mobile. Ils avaient une insigne avec les fleurs de l’ile et une insigne rond avec un char noir sur un arrière-plan gris.

8 Passage des keufs dans un pick-up (espèce de 4x4) qui passe par la plupart des lieux en prenant des photos et en mettant un peu la pression sur les gens présents.

4 Des sources journalistiques font état d’un rassemblement de CRS autour de Nantes qui serait lié à des expulsions sur la zone du projet d’aéroport. L’aprèm l’hélico passe, plus tard plusieurs patrouilles circulent sur la zone et des keufs avec des appareils photo balaises (avec gros zoom) ont été vus rentrer dans gardénica.
Août 2012

30 Les physionomistes et des gendarmes avec probablement le trombinoscope (bouquin avec les portraits) ont été vuE au moins aux Planchettes, l’isolette, le Rosier, le Sabot. Ça donnait l’impression qu’ils/elles cherchaient des gens.

28 Le procès de Sylvain et Clément. Voir la chronologie des procès pour plus d’info.

2 : Un couple d’habitantEs déménagent sous la pression d’AGO. Le lendemain, le 3, la maison doit se faire murer. Le travailleur et les flics sont reçus quelques dizaines de personnes faisant du feu sur la route d’accès
Juillet 2012

20 Environ 80 gendarmes et gardes mobiles, accompagnée d’un huissier et de 5 sinistres experts, ont déboulé dans au moins 5 des lieux occupés sous prétexte d’y réaliser des relevés "de plomb, d’amiante et d’espèces protégés", et en ont profité pour repérer les lieux et embarquer une personne en garde-à-vue.

19À Nantes, pique-nique de soutien à l’occasion du procès pour l’expulsion du Cent Chênes et du Sabot.
Juin 2012

27 Rendu du procès des cinq inculpé-e-s anti-aéroport pour la visite des locaux de VINCI a Couëron :
Ils ont une amande « détériorations causant un dommage léger », pour refus de prélèvement d’ADN et doivent payer les frais de justice.

25 AGO + une entreprise (pour la démolition) se sont présentés au Tertre et à Bel Air pour pénétrer les lieux. Il ont obtenu une ordonnance sur requête le 13 avril leur permettant ce coup.

21 250 Personnes essaient de bloquer le premier jour de l’enquête publique. Une personne ce trouve en GAV et son tracteur séquestré.

20 Sur la D81 au niveau de Lande de Rohan un vigile de Sécuritas a été signalé a 2h du matin, qui essayait de noter des plaques des véhicules passants.

19 Le juge d’expropriation vient sur la ZAD et plusieurs actions ont été mené pour l’empêcher.

09 Nantes : Manif contre le projet d’aéroport à.

01 La Rochelle : Meeting de Jean-Marc Ayrault "brièvement perturbé"
Mai 2012

28 Péage gratuit à Toulouse Dans le cadre de la procédure d’expulsion d’un Centre Social Autogéré, et en solidarité aux résistances de Notre-Dame-des-Landes et de la LGV Lyon-Turin.

15 AGO lance l’enquête publique pour le barreau routier

15 Des gendarmes gazent une maison occupée pendant l’absence de ses habitants.

03 Les ouvriers du chantier d’extension de la 4 voies entre Sautron et Vigneux de Bretagne souhaitent de bienvenus les sabotages du chantier.

Avril 2012

20 du bruit devant le meeting ps en vendée

17 Diffusion de tract a Nantes dans le cadre de la journée internationale des luttes paysannes.

12 perturbation d’un meeting ps à bressuire (79)

11 Deux paysans de NDDL lancent une grève de la faim à Nantes devant la préfecture.

5 Un huissier est venu sur la plupart des terrains occupés par des cabanes, des tentes ou des caravanes. Il a pris des photos à certains endroits, a parfois demandé l’identité des habitant-e-s (sans l’obtenir) parfois non, prétexte des histoires de cadastre, d’évaluation de conditions sanitaires, ou de constat d’occupation.
Mars 2012

27 Un fonctionnaire de la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement est passé avec 4 gendarmes a la Pointe pour poser des questions sur le puits. Il a été renvoyé. La DREAL s’occupe de la construction de la route sud de l’aéroport.

24 Manif à Nantes/Naoned

23 Des affichettes de Presse Océan et Ouest France ont été détournés pour dire : "Aéroport : Ayrault seul contre tous".

22, 23 Les flics sont présent en masse sur la ZAD et contrôlent un peu partout et principalement aux points suivants : La Paquelais, les Ardillières, le carrefour de la boissière, le Chêne des Perrières, le carrefour des Fosses noires, la Gaité et l’Epine. Les flics ont une autorisation préfectorale pour fouiller les véhicules et contrôler les identités des passagers...

17 Action de péage gratuit à la Brillane-Oraison (04)

16 Le matin (env. 9h30) les keufs circule sur la ZAD avec la sirène et gyrophares. Il y avait une caisse, deux fourgons et un van. Parmi eux : la physionomiste, un costume-cravatte et un officier avec des épaulettes dorées. Ils sont passés devant plusieurs squats (bellishroot, sabot, Bel Air, Ardillières, Le pré faillite, Maison Rose.

14 Ils continuent de faire des fouilles et les keufs présents se font attaquer avec des eux de peinture et des légumes pourries. Après ils appellent des renforts...

12 Une pelleteuse a été vue sur un champ 200m nord-est du terrain motocross accompagné par au moins 5 bagnoles de keufs à 17h.

07 Une vingtaine de personnes vont à la gendarmerie de Blain pour exiger la liberté des potes arrêtés les dernier jours. Les keufs flippent, gazent l’accueil de la gendarmerie et appellent des gros renforts pour s’enfermer tous ensemble...

07 Il y a deux perquises sur la ZAD. Les keufs cherchent une personne. Les keufs crèvent les pneus d’un camion, pissent sur le lit et embarquent des instruments musicaux.

07 Les keufs viennent encore une fois pour trouver la maison vide. Une entreprise mure la maison. Le CG tente d’envoyer des ouvriers de ERDF pour couper l’elec chez les voisins, un autre squat. Après de la contestation et l’arrivé de quelques journalistes ils lâchent l’affaire. Il y a deux vigiles postés devant la maison au moins jusqu’à dimanche soir.

06 Les keufs repassent avec 7 fourgons de gardes mobiles pour une deuxième tentative d’expulsion aux Ardières et n’évacuent pas les gens sur le toit.

05 Une entreprise (qui veut calfeutrer une maison abandonnée par les locataires deux heures avant) et des gendarmes se vont virer par des squatteurs qui investissent le lieux.
Février 2012

16 La DCRI de Lyon a tenté de recruter un informant et lui ont proposé de venir à la ZAD...

10 Une personne a été convoqué pour une interrogatoire de deux heures sur l’incendie à Sautron fin de juillet.

Janvier 2012

24 Le président du tribunal de première instance a convoqués 8 propriétaires, qui ont pas voulu vendre leurs terres, sur place. Une centaine de manifestants se rassemble en soutien des propriétaires et essayent de ralentir le juge.

06 Des anti-aéroports font un piquet sur la place royale. Il font des piquets chaque vendredi depuis 3 ans. Avant déja vu devant la mairie, le conseil général, Talensac et le siège du PS...
décembre 2011

15 une action contre Vinci à Guingamp

15 Des opposants manifestent devant Vinci

12 Les machines de l’île sont contre l’aéroport 10 Balade champêtre sur la ZAD

08 Banderoles contre vinci attaché sur le périf de Nantes en solidarité avec les inculpées de Poitiers

07 un bâtiment du conseil général 44 pris pour cible

06 Propriétaires perdent un recours contre l’arrêté de cessibilité de leurs terres. L’Acipa avait appelé pour un rassemblement devant le tribunal.

04 Action péage sur l’autoroute Paris-Angers

01 Descente de flics à Couëron et sur la ZAD (6 arrestations)
novembre 2011

22 Vinci obtient le prix Pinocchio des Amis de la terre dans la catégorie « Plus vert que vert »

19 le local Europe écologie décoré pour fêter leur accord

19 Ballade champêtre pour enlever les bornes des géomètres

12 Manif à Paris. Il y a entre 3000 et 4000 manifestants. Voici le texte qui a été lu devant la manif.

06 Tracto-vélo Notre-Dame-des-Landes - Paris contre le projet d’aéroport organisé par la coordination des opposants au projet de l’aéroport.

05 Nouveau squat a Poitiers avec banderole « Vinci, hors de nos vies » ce fait expulser toute suite. 47 personnes en GAV.
octobre 2011

31 Le huissier ramène le commandement de quitter les lieux pour les Planchettes. On doit partir le 2 janvier. Normalement on devrait profiter encore du trêve hivernale.

27 Le huissier ramène le rendu du procès de Nantes

21 Des ultralégumes font une conférence de presse.

20 Rendu des procès de Nantes Concernant les squats sur le territoire de Nantes.

20 Action aux offices de Vinci à Couëron

13 Fausse bombe trouvé aux fouilles archéologiques

11 Un commando saccage la fédération du PS de Haute-Garonne

11 Rassemblement à l’enquête publique à Notre Dame Des Landes

11 Paysan refuse accès à son champs

11 Au Pays Basque, les bureaux de Vinci construction tagués en solidarité avec la ZAD

05 Forages surprises

03 Manifestation anti-aéroport à NDL

01 Parkings sabotés - Vinci dégage ! (en Suisse)
septembre 2011

29 Les keufs ramènent le rendu du procès à Saint-Nazaire

27 Une campagne est lancée montrant le liens entre le PS et Vinci-Véolia.

20 Rendu des procès de Saint-Nazaire Concernant les squats sur le territoire de Saint-Nazaire.

15 Séance du procès d’expulsion et une manif en même temps.

03 Tractage à Nantes suite à la répression du 2/09

02 Sur un arbre perché... les flics en bas au square Mercoeur (en face du Bouffay à Nantes)
août 2011

28 Biotope et les gendarmes qui les accompagnent se trouvent empêchés de quitter la ZAD a la fin de la journée par une barricade. Il doivent attendre les renforts pour pouvoir partir. Toute l’opération prends 3h.

26 Action contre Vinci à Paris en solidarité avec les défenseurs de Khimki

24 Picnic et tractage en solidarité avec les 4 personnes en GAV inculpé d’avoir saccagé la caravane du PS

24 La coordination contre l’aéroport condamne la violence et comme ça on apprend que pas seulement le PS a été attaqué mais aussi Europe-Ecologie-Les Verts

22 La caravane du PS est saccagé par une trentaine de personnes

17 Manif à St-Nazaire pendant le procès d’expulsion et l’appel pour cette manif

15 Tentative de péage gratuit à Bignon au sud de Nantes empêché par les keufs et patrouille ASF

15 Péage gratuit contre Vinci à Montpellier

13 Vendée : action péage contre le projet d’aéroport à NDDL

11 Report du procès de Nantes à 15 Septembre

04 PS Vinci complices – la fédération socialiste couverte de tags (La Roche-sur-Yon (Vendée))
juillet 2011

31 A propos de l’explosion de deux engins d’un chantier de Vinci à Sautron (44)

30 Plusieurs actions contres des huissiers

28 Une manifestation à l’aéroport de Nantes-Atlantique fait parler d’elle. Entre 150 et 200 personnes s’y retrouvent. Certain.e.s entreprennent de repeindre le bâtiment de slogans anti-aéroport et anti-AGO avec de la peinture verte. La police agresse les manifestant.e.s lorsque celles et ceux-ci montent à l’étage, où se trouvent les bureaux d’Aéroports du Grand Ouest. , lien indymedia

20 Environ 40 personnes participent à une vélorution (manif à vélo) de la ZAD jusqu’à Nantes et tentent de bloquer le périphérique (empêchées par des flics) après avoir distribué des tracts contre l’aéroport en centre-ville.

19 Actions nocturnes chez fit conseil (agence immobilière sous-traitant les procédures de rachat des dernières maisons invendues sur la zone) et biotope  : tags, pneus des voitures de fonction crevés, serrures collées.

16 Visite au siège social de biotope dans l’Hérault. Le siège social de l’entreprise Biotope a vu ses serrures engluées et sa façade taggée «  vinci bétonne, biotope cautionne, stop l’éco-labo  ». Dans la même rue, le pas de porte d’un des patrons fondateurs de cette boîte d’études environnementales portait l’inscription «  on t’a trouvé !  ».

08 Un camp noG se met en place sur la ZAD. Il durera 3 semaines et sera le point de départ de rencontres, discussions, actions contre l’aéroport et son monde et de nouvelles installations d’occupant.e.s sur la ZAD

08 La coorde organise 3 jours de résistance contre l’aéroport. Il y aura 15 000 personnes au total. Une grande fresque humaine forme le message «  Vinci dégage  !  ».

06 AGO lance la procédure pour les permis de démolition
juin 2011

21 AGO obtient par ordonnance sur requête l’autorisation de pénétrer dans les lieux, aux fins d’interpellation des occupants sur leur identité, d’identification des véhicules par eux utilisé ou encore de constat de l’état intérieur de l’immeuble situé ... au besoin à l’aide de clichés photographiques.

15 à Bègles (33), le chantier d’un parking de Vinci est investi, câbles coupés, moteurs pourris et murs marqués.

15 La chambre d’agriculture est bloquée. La confédération paysanne a appelé à ce rassemblement suivi par deux centaines de paysans et opposants devant la chambre, pour protester contre le zèle de ces élus (à majorité FDSEA) ) à accompagner Vinci dans ces recherches foncières.

10 Occupation d’un chantier de Vinci

06 Confrontations avec la police pendant les forages sur la ZAD

05 Fondasol se retire du projet de l’aéroportaprès être visé par des actions
mai 2011

25 5 entarteurs présumés coupables d’un attentat à la chantilly propulsée sur des assiettes en carton comparaissent le 6 avril pour "violences commises en réunion" et un autre pour avoir diffusé la plaisanterie sur internet. Les keufs ayant obtenu, du site d’hébergement, l’adresse ip d’où vient d’être posté la vidéo de l’action . La personne vivant sur le lieu aurait passé au keufs le nom de la personne qui est venu poster la vidéo. Claude Bricaud, l’élu entarté& en 2008, vient d’être battu aux cantonales. Il réclame l’euro symbolique. Tout le monde est condamné à 150 euros avec sursis, 1 euro ferme pour Mr Bricaud et 600 euros de frais de justice.

12 Ils sont en repérage pour venir puiser des échantillons dans le sol. Contre les camions des techniciens de l’Aviation civile, des Ponts et Chaussées, leur escorte de pandores et un huissiers, 80 vaches et une centaine de cow-boys et de cow-girls font barrage, empêchant de réaliser les piquetages en vue des forages, là où est programmée la tour de contrôle du projet d’aéroport. Les techniciens ne peuvent entrer dans la parcelle et doivent repartir bredouilles, privés de carottes.

07 Manif’-occupation contre l’aéroport

avril 2011

28 Biotope reçoit de la visite !
mars 2011

30 Procès en appel de deux militants contre l’aéroport pour vol d’échantillons de terre en 2007

26 Le député maire de Nantes se fait entarter de chantilly en plein cœur de Nantes, sur la pleine place publique, au cri insoutenable de "Non à l’aéroport !" L’entarteur court toujours, comme la vidéo sur internet.

19 Suite au rassemblement sur la ZAD, un nouveau lieu de résistance a été ouvert sur cette même zone près du village de la Grand’haie.
février 2011

28 Plusieurs associations sous l’égide de l’ACIPA (Solidarité écologie, Confédération paysanne...), la communauté de communes d’Erdre et Gesvres et Europe Écologie déposent un recours juridique contre le décret de concession signé le 28 décembre 2010 par le Premier ministre, l’état faisant de Vinci le concessionnaire de l’aéroport actuel puis de celui de Notre-Dame.,

14 Sur neufs terrains envisagés pour le barreau routier s’ouvre une quinzaine de campagne de sondages géotechniques. C’est la Saint-Valentin. Les manifestants offrent des cœurs brisés aux forces anti émeute qui bloquent les accès. Cœurs de pierre, les agents de l’état n’ont pas fondu en larmes.
janvier 2011

10 Le maire de Nantes commence sa traditionnelle tournée des vœux dans les quartiers nantais. Des avions en papier ornés de slogans perturbent le discours. Slogans, sifflets, tracts, deux banderoles. Une vingtaine de trublions disséminés sous le chapiteau rappelle le désastre de la politique de développement menée par la ville et sa métropole et le désastre programmé du projet d’aéroport. Le service d’ordre de la cérémonie intervient rapidement. Une demi-douzaine de voitures de police appelée en renfort.
décembre 2010

03 L’entreprise alphacoms est choisi pour faire la propagande de l’ayrault porc
mars 2010

01 Tracto-vélo contre l’aeroport

Une chronique de 2010 qui doit encore être intégré dans cette chronique ici peut être trouvé sur indymedia nantes
août 2009

Le Camp d’Action Climat s’organise sur la ZAD. Il y a entre autres une occupation de l’aéroport existant à Nantes.
février 2008

Déclaration d’Utilité Publique (DUP) déclarée pour 10 ans. Superficie 1650 Ha. La DUP donne un droit d’expropriation pa de préemption. Pendant 2 ans l’état est obligé d’acheter si un propriétaire veut lui vendre.
2007

Le Rosier est squatté. Le premier squat sur la ZAD.
2004

Fin du droit de préemption du Conseil Général. Les rachats de terres et bâtiments se font sur accord amiable avec le propriétaire uniquement.
2000

Création de l’Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d’Aéroport
1988

Fin du décret de ZAD, début du Droit de Préemption Urbain (DPU). Maintenant les maires peuvent donner leur accord ou désaccord au CG pour le rachat des terres et bâtiments.
1974

Décret de ZAD (Zone d’Aménagement Différé) Superficie : 1200 Ha (la commune de Héric n’est plus concernée). Le Conseil Général (CG) a préemption pour 7 ans renouvelable 1 fois.

Droit de préemption : Lors de la vente de terres ou de bâtiments le CG est le premier à pouvoir racheter. L’héritage est toujours possible.
1972

On découvre dans les journaux l’existence du projet de l’aéroport. Communes affectée par le projet : Notre Dame, Vigneux, Grandchamps, Héric, Le Temple. Superficie : 1350 Ha.


http://zad.nadir.org/ et Création de l’Association de Défense des Exploitants Concernés par l’Aéroport (ADECA)
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Re: Lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44)

Messagede anouchka » 13 Sep 2012, 22:31

URGENT : tracteur et moutons de NDDL à Paris
jeudi 13 septembre 2012
impression 0 réaction

une vingtaine de militant.e.s contre l’aéroport de Notre Dame des Landes (ACIPA & occupant.e.s de la ZAD) viennent d’arriver sur la Champs de Mars à la veille de la Conférence environnementale.

- La Conférence environnementale des 14 et 15 septembre a censuré les sujets tabous, dont le projet de Notre Dame des Landes.

Bientôt expulsés, nous venons avec tracteur et animaux pour pâturer le Champs de Mars, le 13 septembre à 16 h 00

Solidarité avec la lutte contre l’aéroport de NDDL et son monde !


http://paris.indymedia.org/spip.php?article11638

ouest france:
Notre-Dame-des-Landes
Des opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes s’installent au Champ-de-Mars
Environnement jeudi 13 septembre 2012

Un groupe de 25 opposants au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes est arrivé à Paris, aujourd’hui, vers 15 h 30. Partis de Notre-Dame-des-Landes avec un tracteur et des moutons, ils se sont installés au Champ-de-Mars. Ces opposants reprochent à la conférence environnementale des 14 et 15 septembre de « censurer les sujets tabous, dont le projet de Notre-Dame-des-Landes ». Ils entendent aussi « dénoncer le gouffre financier que serait ce projet, alors qu’en pleine crise économique, c’est la sobriété budgétaire qui devrait s’imposer ; et condamner le choix de construire un aéroport en détruisant le bocage, plutôt que d’aménager l’existant si besoin ».

Ce vendredi, un autre groupe de cinquante personnes devrait rejoindre le marathon de la sobriété énergétique, place d’Iéna, à 9 h 30.
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Re: Lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44)

Messagede Nico37 » 14 Sep 2012, 22:44

Après les verdicts du Tribunal de St Nazaire

Après les verdicts du tribunal de Saint Nazaire : deux jugements à l’évidence très politiques, mais, sur le fond, deux dénis de justice au seul regard des faits.

En condamnant Sylvain Fresneau, paysan à Notre Dame des landes et président de l’ADECA, à un mois de prison avec sursis pour violences sur forces de l’ordre tout en ne retenant pas l’interdiction de manifester sur le territoire de la commune demandée par la Procureure, le tribunal de Saint Nazaire a sans doute « choisi l’apaisement » comme l’a indiqué Maitre Lemoigne, l’avocat de Sylvain. Mais en retenant motif à condamnation, il n’a pas dit la justice.

De la même façon, il est scandaleux que Clément ait été condamné à deux mois de prison avec sursis pour avoir refusé un prélèvement ADN pour des faits supposés de violence à gendarme pour lesquels il a été relaxé.

Deux jugements à l’évidence très politiques, mais, sur le fond, deux dénis de justice au seul regard des faits.

Les Alternatifs 44 renouvellent leur soutien à Sylvain Fresneau, qui a décidé de faire appel de cette condamnation, et Clément. Ils appellent à poursuivre la mobilisation citoyenne contre l’inutile projet de construction d’aéroport dont la prochaine étape sera vendredi prochain à Paris avec l’installation d’une vigie citoyenne à l’occasion de l’ouverture, par le Président de la République, de la Conférence gouvernementale sur l’environnement.
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Re: Lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44)

Messagede Nico37 » 20 Sep 2012, 21:55

Notre Dame des Landes : lettre ouverte à Philippe Grosvalet, président du Conseil Général de Loire Atlantique par le CéDpa

A Paris le 14 septembre dernier

Monsieur le Président,

C’est avec un mélange de colère et de consternation que nous avons découvert vos propos dans Ouest- France du 15 septembre. Que vous défendiez le projet de Notre Dame des Landes est parfaitement normal, compte tenu de vos positions et de vos engagements antérieurs. Que vous vouliez qu’il se fasse, nous l’avons compris depuis longtemps, notamment depuis la publication, dans le magazine du Conseil général de juin dernier, d’un encart de 8 pages à la gloire de ce projet d’aéroport présenté déjà comme une réalité. Mais que vous affirmiez, de manière péremptoire « qu’il n’y a aucun obstacle » et que « d’ailleurs l’aéroport est commencé », cela s’appelle du mensonge.

Nantes le 17 septembre

A notre connaissance, il reste précisément des obstacles, dont des recours juridiques et une enquête loi sur l’eau pour laquelle la commission d’enquête n’a pas encore rendu son rapport. A moins que vous ne connaissiez déjà les conclusions des juridictions et de la commission d’enquête ? A moins que vous n’ayez déjà reçu de la Préfecture les arrêtés donnant toutes les autorisations ? Il faudra nous expliquer comment cela est possible dans un état de droit, et avec un gouvernement qui dit vouloir être exemplaire ! Est-ce digne d’un élu, qui plus est président d’une grande collectivité, de prendre ainsi des libertés avec les procédures ?


Nous transmettrons bien évidemment à la Présidente de la commission d’enquête votre interview pour qu’elle puisse juger de la considération que vous portez à son travail.

En réalité, Monsieur le Président, vous cédez au défaut le plus commun des politiques : vous pensez que votre volonté et votre verbe suffiront pour plier la réalité à votre désir. Vous dites que ceux qui prétendent que ce projet n’ira pas à son terme sont irresponsables ? Nous pensons, nous, que ce sont les porteurs de ce projet qui le sont, en persévérant dans un transfert inutile, coûteux et destructeur ; en avouant aujourd’hui que l’on aura « une desserte de haut niveau par la route » alors que la commission du débat public avait demandé que le nouvel aéroport soit parfaitement relié en transport en commun ; en avouant que le train c’est « à très long terme » pour ne pas dire jamais ? En avouant enfin que la question du maintien de la piste à Bouguenais est toujours pendante et qu’il faudra vraisemblablement payer alors qu’en 2010 la somme votée par les collectivités pour leur participation au projet avait été présentée aux élus comme ferme et définitive…


Une dernière question, Monsieur le Président : si les opposants ne représentaient pas une véritable menace pour la réalisation de ce projet, en feriez-vous autant vis-à-vis de l’opinion pour faire croire à sa réalisation ?

Bien que vos propos, rapportés dans cette interview, nous semblent très irrespectueux du droit, nous sommes toujours prêts à vous présenter nos arguments.

Soyez sûr, en tout cas, Monsieur le Président, de notre entière détermination à continuer à « faire obstacle » et recevez nos salutations militantes !

Les coprésidents du CéDpa Françoise Verchère – Jean Paul Naud
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Re: Lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44)

Messagede Nico37 » 27 Sep 2012, 00:00

Aéroport, Airbus et emplois : parlons-en, Françoise Verchère conseillère générale de Loire Atlantique, militante du Parti de Gauche, co-présidente du CéDpa (collectif des élu-e-s doutant de la pertinence d'un aéroport à Notre Dame des Landes)

Dans les arguments des porteurs de projet de Notre Dame des Landes, celui de la création d’emplois nous est resservi à l’envi. Même la crise, qui devrait inciter plutôt à la prudence est appelée en renfort pour justifier le transfert. Premier tour de passe-passe : on affirme qu’au Nord-Loire le nouvel aéroport va ipso facto enclencher un mouvement de création d’emplois alors qu’il s’agit d’abord de transfert d’emplois et on fait croire en même temps au sud-Loire que le départ de Nantes-Atlantique, en libérant de fabuleuses potentialités, permettra le développement de nouveaux emplois. Vous allez avoir un aéroport ? Formidable, votre développement est assuré ! Vous perdez votre aéroport ? Formidable, l’avenir est à vous ! Sauf à croire à la multiplication des pains, pardon des emplois, en ces temps difficiles, on tique un peu…Mais quand on creuse la question, on hurle !

De 1700 à 2000 emplois en moins au Sud-Loire

Commençons par regarder de près les conséquences qu’aurait sur le Sud-Loire le transfert de l’aéroport : une étude de 2011 dont on a fort peu parlé publiquement mérite une lecture attentive ; elle n’émane pas de dangereux opposants mais du CETE-Ouest, c’est-à-dire de l’État et s’intéresse « aux conséquences pour les entreprises et estimation des mouvements de relocalisation potentiels ». Que dit-elle ? Précisant les études précédentes, elle réaffirme que de 1850 à 2130 emplois directs générés aujourd’hui par l’aéroport sont potentiellement transférables. 2130 emplois, excusez du peu…cela pourrait peut-être faire peur aux élus et habitants du Sud-Loire dont on sait qu’il est déjà fortement déficitaire en emplois par rapport au Nord-Loire (le Pont de Cheviré le montre tous les matins et tous les soirs…) ? L’étude analyse les différents emplois de la zone (compagnies aériennes, 650 emplois ; services aéroportuaires, 400 ; emplois publics 410 ; entreprises du secteur du fret, 760 dont 580 dépendant de l’aéroport) puis essaie de préciser quels emplois seraient forcément transférés et quels emplois resteraient éventuellement sur place. Les rédacteurs sont d’une extrême prudence (« ce sera beaucoup moins, on ne sait pas vraiment, ça dépend de la stratégie de tel ou tel… ») et évitent d’ailleurs tout tableau récapitulatif qui montrerait clairement l’impact du transfert ! En faisant le calcul, on arrive en tout cas à ce premier constat : 1100 emplois sont sûrs de passer du Sud au Nord (compagnies aériennes, 420 ; emplois publics, 371 ; transport et fret 300). Ensuite viennent les incertitudes, qui parfois semblent bien théoriques… :

1.L’étude qui a chiffré à 400 les emplois dans les services aéroportuaires et les entreprises sous contrat avec l’exploitant actuel (restaurants, agence de voyage, gestion des bagages, sûreté, nettoyage) n’avance aucune hypothèse sur le nombre d’emplois transférés au motif qu’on ne connaît pas le projet du concessionnaire et que les entreprises actuelles ne seront pas forcément les entreprises choisies demain…mais il y aura forcément un impact. Avançons donc une hypothèse et prenons donc la moitié de ce chiffre : 200.

2.La société Régional (filiale d’Air France pour les vols intérieurs) compte aujourd’hui 400 emplois puisque c’est le siège qui est installé à Bouguenais. 200 sont directement liés à l’activité de Nantes-Atlantique et partiront. Qu’en sera-t-il des autres ? Régional gardera-t-elle son siège et ses 200 autres emplois sur place ? Rien n’est moins sûr…

3.Le service des douanes est un service d’état indispensable évidemment sur le nouvel aéroport ; l’étude a diagnostiqué que les nombreuses entreprises de fret de la zone aéroportuaire utilisent non pas l’aéroport lui-même, mais les services des douanes ; en effet, le fret avionné est très limité et passe pour l’essentiel dans les soutes des avions passagers. En revanche le fret camionné utilise les services douaniers présents sur la zone aéroportuaire. Les questions qui se posent sont donc les suivantes : peut-on imaginer que l’État garde deux services douaniers à trente kilomètres de distance ? Comme c’est peu probable financièrement parlant, il faut d’abord rajouter les 20 emplois de ce service au transfert et surtout imaginer les conséquences sur les entreprises de fret actuellement situées sur le D2A et leurs 760 emplois… L’étude avance une hypothèse de 300 emplois vraiment dépendants auxquels s’ajouteraient une partie des 280 emplois du secteur de la messagerie…prenons donc un chiffre moyen de 400.

4.Et passons sur les 22 postes de Météo-France dont personne ne dit s’ils resteraient à Bouguenais ou iraient à NDL…

Et les hommes dans tout ça ??

De 70 % à 80% de ceux qui occupent ces emplois aujourd’hui habitent au Sud-Loire ; l’étude reconnaît que « l’accompagnement des ces salariés dépendra des entreprises »…Croit-on que les entreprises (Air-France par exemple dont les comptes ne sont pas vraiment flamboyants) vont payer des bons d’essence à leurs salariés ou mieux un déménagement ? …En fait, on compte sur le départ progressif des salariés habitant le Sud-Loire (retraite, départs « volontaires », dégraissages ?) pour rééquilibrer tout ça et éviter l’asphyxie complète de Cheviré !

Au total, c’est donc très probablement entre 1700 et 2000 emplois qui partiraient en cas de transfert, avec tout ce que cela signifie pour ceux qui les occupent et pour le secteur. Une paille !!! Qu’en pensent les habitants et les élus du secteur ??

Airbus et l’arlésienne de la piste,

Et revoilà la piste d’Airbus sur laquelle le flou le plus total continue à régner ! Il y aurait de quoi devenir fou si l’on n’était malheureusement habitué aux déclarations successives et contradictoires des porteurs de projet. En 2003, au moment du débat public, le directeur de l’usine questionné notamment par la ville de Bouguenais a fini par dire du bout des lèvres avoir besoin de la piste (du bout des lèvres parce qu’il n’avait pas l’intention d’en payer l’entretien tout simplement !). Aussitôt, main sur le cœur, les politiques ont juré qu’on ferait tout pour garder cette piste, évidemment ! (comment, à quel coût ? On verrait plus tard…). En 2009, soudain, le maire de Nantes affirme qu’il ne restera rien à Bouguenais et qu’on trouvera une solution alternative pour Airbus (barge, route…). Patrick Mareschal, alors président du Conseil Général prétend lui lors d’un débat public à Bouguenais début 2010 avoir reçu une lettre d’Airbus disant qu’il n’y avait pas de problème à supprimer la piste. On va travailler plusieurs années, à grand renfort d’études sans doute, sur ces alternatives. Et cet automne la conclusion tombe : Il faut garder une piste pour Airbus ! Évidemment ! Il n’y a pas d’usine Airbus sans piste associée, on le sait depuis toujours…Mais où en est-on sur les conséquences du maintien de la piste ? Alors là, le flou total continue…quel coût ? quelle prise en charge financière ? par qui ?

Rappelons deux ou trois choses : la précédente concession de gestion de l’aéroport à la chambre de commerce incluait la piste de Bouguenais et celle de Saint-Nazaire utilisée par Airbus mais ouverte comme Nantes à l’aviation générale ; une manière d’offrir à l’entreprise sur les deux sites un bel avantage qui ne pouvait pas être attaqué (par Boeing par ex, devant l’OMC, le gendarme de la concurrence libre et non faussée.). Le nouveau contrat signé par AGO inclut bien toujours Saint-Nazaire, mais pas Bouguenais. Alors qui paiera ? Airbus a les moyens ? A voir…les collectivités ? Exsangues, non, les collectivités ? Mais l’actuel Président du Conseil Général vient d’affirmer qu’il était prêt à participer au tour de table financier. Quand on aime Vinci, on ne compte décidément pas ! Et que change le maintien de la piste sur les projets de réutilisation du site de Bouguenais ? L’État pensait bien payer sa quote-part financière pour le nouvel aéroport en vendant ses terrains actuels, quel sera son manque à gagner ? Où retrouvera t-il de l’argent en ces moments d’économies obligatoires ?

En guise de conclusion provisoire :

Est-il normal que le silence et l’improvisation règnent sur des questions aussi sensibles que l’emploi local et l’avenir d’Airbus alors qu’elles ont été posées depuis plus de quinze ans ? On comprend que les porteurs de projet ne veuillent pas en parler trop, cela risquerait de mettre à mal l’avenir radieux qu’ils promettent à tous avec NDL. Ils promettent en effet un bel enrichissement du sud de l’agglomération avec, notamment une valorisation d’espaces immobiliers. Dans quelle mesure ? Personne ne le sait, les chiffres et les projets les plus fantaisistes circulent, toujours flatteurs, parfois démagogiques. Raisonnant encore et toujours sur les logiciels des années fastes, beaucoup d’élus croient en ces promesses de richesses et de croissance. Ils oublient, ou refusent d’admettre qu’il y a derrière ce projet de nouvel aéroport des groupes et des hommes dont les intérêts financiers priment sur les intérêts sociaux et collectifs. Car, malheureusement, il est parfaitement possible, d’apporter une plus-value, de créer des richesses et certaines formes de développement en détruisant l’emploi. Mais ces fossoyeurs du travail en Sud Loire enroberont bien sûr leurs discours de promesses et, la main sur le cœur, exprimeront leur attachement à la défense de l’emploi, du bien-être, et de l’équilibre social.
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Re: Lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44)

Messagede Nico37 » 13 Oct 2012, 00:37

Risques accrus d’expulsions sur la ZAD (Notre-Dame-Des-Landes)

Plusieurs sources laissent penser que des expulsions sont imminentes. Nous avons eu vent d’une première vague d’expulsion pour le mardi 16 octobre à l’aube. Nous avons eu des informations précises telles que le lieu d’hébergement des troupes mobilisées, l’itinéraire prévu pour rejoindre la zone, l’effectif engagé, soit 500 gendarmes. Cette première vague devrait concerner les maisons déjà expulsables ainsi que les cabanes. Une seconde vague devrait suivre une dizaine de jours plus tard., visant cette fois les cabanes dans les arbres et 3 maisons, la Sécherie, les Rosiers et la Saulce, dont l’huissier a choisi en août d’avancer la date d’expulsabilité, la passant du 15 novembre au 27 octobre.

Depuis plusieurs semaines des équipes de police se sont déplacées sur la ZAD pour faire des repérages préparatifs, comme mesurer la hauteur des cabanes dans les forêts par exemple. Des équipes en civils se déplacent actuellement, certaines dans des véhicules immatriculés dans la région parisienne. Mardi dernier (9 octobre) le dernier squat de Grands Champs a été expulsé à l’aide d’un impressionnant dispositif policier. Cette semaine encore les dispositifs de sécurité ont été renforcés devant le Conseil Général, le Tribunal de Nantes et d’autres lieux stratégiques, les contrôles routiers se sont quant à eux multipliés sur et autour de la ZAD. La presse reconnaît d’ailleurs que le dispositif pourrait en réalité cacher une opération en préparation contre la ZAD.

Nous nous tenons prêts.

Un appel a été publié appelant les groupes et individus souhaitant s’inscrire en solidarité avec la lutte ici à effectuer des actions décentralisées (voir zad.nadir.org). Toutes les initiatives sont et seront les bienvenues.

Les personnes souhaitant venir sur la ZAD sont invitées à s’organiser en conséquence : être conscientes de l’urgence dans laquelle nous allons être, prévoir au maximum de quoi être autonome.

Nous nous préparons logistiquement contre les expulsions, nous appelons les amiEs d’ici et d’ailleurs, voisinEs, à venir nous soutenir.

Dans tous les cas vous pouvez suivre les évolutions sur le site de la ZAD.
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