Galaxie extrême droite

...Sans Papiers, antifascisme...

Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 16 Juin 2012, 16:03

Résistance AntiFasciste de l'Indre Le 12 juin 2012

Objet : Demande d'annulation du concert identitaire aux préfets de l'Indre et du Cher


Monsieur le prefet,


Comme vous le savez, il y aura le 16 Juin prochain une " soirée-concerts " porté par Avaricum, branche gauloise et Berruyère du bloc identitaire.

Voyez en accroche sur l'affiche: " Hollande n'est pas mon président " !

En animation, des ateliers sont proposés lors desquels les garçons apprennent à s'attraper entre eux.

Il y a bien un buffet campagnard ... mais vous aurez compris à qui l'on a à faire.

Creusez les liens et sites à disposition.

La RAFI (Résistance AntiFasciste de l'Indre) mettra tout en œuvre pour empêcher sinon contrarier l'événement pour ce qu'il est, un espace de diffusion d' idéesracistes, xénophobes, violentes et extrèmement dangereuses.

A l'heure d'un entre-deux tours législatif ou l 'extrême droite parade, nous voulons agir et réagiront partout où la Peste Blonde se niche.

Nous ne laisserons pas passer les provocations de ces derniers temps dans l'Indre.

Vandalisme et déprédations de véhicules personnels, tags sauvages de slogans racistes, campagnes d'affichages, agression dernièrement d'un militant du Scalp 18 à Bourges...

Nous sommes contre l'extrême droite, son discours, son idéologie, ses pratiques.

Nous vous informons de nos intentions qui nous semblent légitimes, que vous puissiez ainsi en aviser les municipalités qui, en connaissance de cause, auront permis à ces hordes barbares néo-nazies de se retrouver pour cette sauterie nauséabonde.

Veuillez trouver ci-joint un dossier reçu de militants antifascistes qui vous présentera le mouvement organisateur de cet événement.

Sachez également qu'une copie du dossier, ainsi qu'un communiqué de presse expliquant nos démarches sera également envoyé à la presse.

La Résistance Anti Fasciste de l'Indre
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede ANARCHYNOW » 19 Juin 2012, 21:56

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Re: Galaxie extrême droite

Messagede DjurDjura » 21 Juin 2012, 14:58

ANARCHYNOW a écrit:





c'est mieux comme ça ;)
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Des montagnes du DjurDjura jusqu'au fin fond du désert, montrons notre courroux..."
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 23 Juin 2012, 15:01

Une manifestation d'extrême droite et un contre-rassemblement interdits à Lyon AFP 21.06

Une manifestation organisée samedi à Lyon par les Jeunesses nationalistes, un mouvement d'extrême droite, et un rassemblement prévu en parallèle par un collectif contre l'extrême droite ont été interdits jeudi par la préfecture du Rhône, a annoncé cette dernière dans un communiqué.
"Ces mesures d'interdiction ont été prises en raison des troubles graves que ces rassemblements font peser sur l'ordre public et notamment la sécurité des personnes", a justifié la préfecture.
La première manifestation, qui visait à dénoncer "la préférence anti-nationale et le racisme anti-blanc", devait emprunter des espaces publics très fréquentés en fin de semaine et "de nombreux débordements ont été à déplorer lors de rassemblements précédents", a-t-elle rappelé.
La seconde interdiction concerne un rassemblement prévu aux mêmes heures par le collectif vigilance 69 contre l'extrême droite, constitué de représentants de SOS Racisme Rhône, la Ligue des droits de l'Homme ou la Licra, pour "s'opposer aux parades nazies à Lyon", selon leur tract.
"C'est scandaleux. Cette décision de la préfecture est une totale surprise car nous étions en négociation avec elle depuis le début du mois de juin et nous avions élaboré notre itinéraire avec la police", a déclaré à l'AFP Alexandre Gabriac, président des Jeunesses nationalistes et conseiller régional.
Le samedi 2 juin, le rassemblement d'un autre mouvement nationaliste avait été interdit par la préfecture à Lyon.
"Cette nouvelle interdiction montre une volonté de persécution des nationalistes et de tout ce qui a trait à nos idées", a poursuivi Alexandre Gabriac.
Le mouvement a décidé de déposer un recours qui sera examiné par le tribunal administratif de Lyon samedi matin.


Extrême droite. Alexandre Gabriac : " Difficile d'empêcher les militants venus de toute la France de manifester " Antoine Comte | 21/06

Samedi 23 juin devait se tenir une manifestation des jeunesses nationalistes entre la place des Cordeliers à la place Carnot (Lyon 2e). Une marche finalement interdite par la préfecture du Rhône en raison "des troubles graves que ces rassemblements font peser sur l’ordre public". Le conseiller régional et président des jeunesses nationalistes, Alexandre Gabriac (à droite), qui vient de déposer un recours au tribunal administratif, espère malgré tout que le millier de militants attendu pourra défiler dans le centre-ville de Lyon...

" Nous avons été convoqués ce jeudi par le préfet du Rhône qui nous signifié l'interdiction de notre grande manifestation prévue samedi. Alors qu'elle venait de nous proposer il y a quelques jours un nouveau tracé entre les Cordeliers et Perrache, la préfecture nous a indiqué que notre rassemblement pacifique pouvait entraîner de gros risques de troubles à l'ordre public. La manifestation syrienne à la même heure est aussi l'une des explications à l'annulation de notre manifestation selon la préfecture. Nous avons donc décidé d'exercer un recours administratif contre cette décision. Le tribunal administratif de Lyon statuera samedi matin, juste avant le début de la manifestation prévue à 14h30. Nous aurons donc la réponse définitive à la tenue ou non de cette manifestation quelques heures avant son commencement. Les militants de toute la France seront déjà présents dans Lyon et même si elle est annulée, il sera alors difficile d'empêcher les manifestants de se presser place des Cordeliers. Cela laisse vraiment très peu de temps pour informer tous les militants de France de rester chez eux. Nous déposons ce recours car nous considérons que notre manifestation à l'image du 14 janvier dernier sera pacifique et sans débordement contrairement à la contre manifestation prévue par l'extrême gauche. "


Interdiction de la manif. d'extrême droite et de la contre manif. à Lyon jeudi 21 juin - G.R.

Les temps changent et il n'est semble-t-il plus question de laisser transformer régulièrement le Vieux Lyon en haut lieu de l'extrême droite. Alors que des marches et rassemblements avaient pu se dérouler les années précédentes, donnant lieu à des débordements significatifs, le préfet délégué pour la défense et la sécurité, Jean-Pierre Cazenave-Lacrouts a pris cette année la décision, avec le préfet du Rhône Jean-François Carenco, d’interdire deux manifestations prévues à Lyon le samedi 23 juin. "Ces mesures d’interdiction ont été prises en raison des troubles graves que ces rassemblements font peser sur l’ordre public et notamment la sécurité des personnes", indique la Préfecture dans un communiqué.
La première décision vise la manifestation déclarée par le mouvement « jeunesses nationalistes » ayant pour objet de « dénoncer la préférence anti-nationale et le racisme anti-blanc ». Organisée par l’extrême-droite radicale, cette manifestation devait emprunter des espaces publics très fréquentés en fin de semaine. "De nombreux débordements ont été à déplorer lors des rassemblements précédents organisées par la même mouvance", justifie la Préfecture.
La deuxième interdiction concerne la contre-manifestation déclarée par la « collectif de vigilance contre l’extrême droite » le même jour et aux mêmes horaires que le rassemblement des « jeunesses nationalistes ». "Cette mesure d’interdiction a pour but d’empêcher les affrontements qui pourraient être très violents entre les participants aux deux manifestations projetées".


[url=http://www.libelyon.fr/info/2012/06/lextrême-droite-radicale-interdite-de-manifestation-samedi-à-lyon.html]L'extrême droite radicale interdite de manifestation samedi à Lyon CATHERINE COROLLER[/url]

SOCIETE - Afin d'éviter des "troubles graves", le préfet du Rhône décidé d'interdire la manifestation prévue samedi par les Jeunesses nationalistes. La contre-manifestation du Collectif 69 de vigilance contre l’extrême -droite fait l'objet de la même mesure.

"Organisée par l’extrême-droite radicale, (la) manifestation (des jeunesses nationalistes) devait emprunter des espaces publics très fréquentés en fin de semaine. De nombreux débordements ont été à déplorer lors des rassemblements précédents organisées par la même mouvance", explique la préfecture.

Interrogé par l'AFP, Alexandre Gabriac, président des Jeunesses nationalistes et conseiller régional, juge cette décision "scandaleuse". C'"est une totale surprise car nous étions en négociation avec elle depuis le début du mois de juin et nous avions élaboré notre itinéraire avec la police", affirme-t-il.

Le samedi 2 juin, le rassemblement d'un autre mouvement nationaliste avait été interdit par la préfecture à Lyon.

"Cette nouvelle interdiction montre une volonté de persécution des nationalistes et de tout ce qui a trait à nos idées", poursuit Alexandre Gabriac.

Son mouvement a décidé de déposer un recours qui sera examiné par le tribunal administratif de Lyon samedi matin.

La décision de la préfecture interdisant symétriquement la manifestation du Collectif vigilance 69 contre l'extrême droite, constitué de représentants de SOS Racisme Rhône, de la Ligue des droits de l'Homme ou de la Licra, pour "s'opposer aux parades nazies à Lyon", est plus étonnante.

La préfecture l'explique par sa volonté "d’empêcher les affrontements qui pourraient être très violents entre les participants aux deux manifestations projetées".

Sauf que les jeunesses nationalistes étant interdites de manifester, il n'y avait plus de danger. Et que le Collectif 69 de vigilance contre l'extrême-droite n'avait plus de raisons de maintenir son mot d'ordre.

Le 14 janvier, l'administration avait autorisé, en revanche, une manifestation des Jeunesses identitaires et une contre-manifestation du Collectif de vigilance 69 contre l'extrême-droite.

Ce jour-là, Yvan Benedetti, conseiller municipal de Vénissieux, exclu du FN pour s'être notamment déclaré " antisioniste, antisémite, anti-juif " avait affirmé que " Lyon est un terreau très riche pour nos idées " .

L'extrême-droite est en effet très présente à Lyon. C'est là où Alexandre Gabriac, exclu en avril 2011 du FN après la diffusion d'une photo le montrant en train de faire le salut nazi, et Yvan Benedetti ont créé, en octobre, les Jeunesses identitaires. Autre illustration, la recréation dans les universités du GUD (Groupe union défense) par le truchement de sa branche lyonnaise l'UDJ (Union de défense de la jeunesse).

Septembre a également vu la réintégration de Bruno Gollnisch, vice-président du FN, dans ses fonctions d'enseignant chercheur à l'université Lyon 3, au terme d'une sanction d'exclusion de cinq ans pour propos révisionnistes.


L'extrême droite joue la montre Elisa Frisullo 22/06

Alexandre Gabriac attendait un millier de participants à la manifestation prévue samedi
Polémique Les Jeunesses nationalistes, interdites de défilé samedi, ont saisi la justice

Le climat pourrait être orageux samedi à Lyon. Pour éviter tout « trouble grave à l'ordre public », le préfet du Rhône a interdit jeudi la manifestation et le rassemblement prévus au même moment par les Jeunesses nationalistes (groupuscule d'extrême droite) et le Collectif de vigilance contre le racisme. Mais il n'est pourtant pas exclu que des rassemblements spontanés s'organisent, l'appel à la « révolte des souchiens » contre « le racisme anti-blanc » circulant depuis des semaines sur les réseaux sociaux. « Nous attendions un millier de participants de toute la France, a indiqué jeudi le leader des Jeunesses nationalistes, Alexandre Gabriac. Cela risque d'être difficile à endiguer. »

Surveillance policière

Surtout que ce conseiller régional, exclu l'an passé du FN pour un salut nazi, a saisi la justice pour obtenir l'annulation de l'interdiction de manifester. Et tant que le tribunal administratif de Lyon n'aura pas statué, le défilé est donc maintenu, ajoutent les organisateurs qui prédisent des actes de violence isolés. « Une colère gronde au sein de notre jeunesse. Elle ne supporte plus que nous soyons traités comme des étrangers dans notre pays, explique le président de l'Œuvre française, Yvan Benedetti, convaincu que l'interdiction de défiler émane du gouvernement. S'ils ne veulent pas l'entendre de manière pacifique dans une manifestation contrôlée, il est évident que cette colère risque de s'exprimer autrement par des actes individuels contre des personnes ou des lieux. »
La préfecture du Rhône qui initialement avait prévu de mobiliser de nombreux cars de CRS pour encadrer les deux cortèges, maintiendra un important dispositif de sécurité « pour assurer le calme en centre-ville samedi ». Le collectif de vigilance contre l'extrême droite, qui prévoyait de se rassembler place Guichard à 15 h samedi en réaction à la manifestation d'extrême droite n'était pas joignable jeudi.


" Grave erreur " du préfet selon le Collectif de vigilance contre l'extrême-droite 22/06

Le collectif de vigilance 69 se félicite de l’interdiction par la préfecture de la manifestation des Jeunesses Nationalistes, qui devait avoir lieu samedi 23 juin. "Les rues lyonnaises ne peuvent être le théâtre des parades fascistes organisées par Gabriac et Benedetti !" estiment les membres de ce collectif qui remercient les habitants et les commerçants des quartiers de la place Guichard et de la Guillotière, qui ont répondu à son appel "en manifestant leur inquiétude, leur indignation ou leur colère auprès du Préfet".

" Nous ne pouvons pas accepter d'être assimilés à des fascistes ! "

Pour autant, le collectif de vigilance 69 se dit indigné de l'interdiction de sa propre manifestation ce samedi à 14 h 30 devant la Bourse du travail, place Guichard (Lyon 3e) "le préfet a commis une grave erreur d’appréciation : nous ne pouvons pas accepter d'être assimilés à des fascistes !" estiment les membres du collectif qui tiendront une conférence de presse ce vendredi à 15h dans le 2e pour dire leur mécontentement.

Même indignation de la part de l'Union départementale CGT qui appelait elle aussi à l'interdiction du rassemblement d'extrême-droite. "Nous ne pouvons comprendre et nous dénonçons l’interdiction du rassemblement à l’appel du collectif. On ne peut pas mettre "dos à dos" les fascistes et ceux qui luttent contre eux et contre l’extrême-droite" affirme dans un communiqué Pierre Coquand, secrétaire départemental de la CGT.


Interdiction confirmée pour la manifestation d’extrême droite samedi à Lyon 23/06

Le juge des référés du tribunal administratif de Lyon a confirmé samedi l’interdiction d’une manifestation prévue dans la ville l’après-midi par les Jeunesses nationalistes, un mouvement d’extrême droite.

Quelque 700 policiers et gendarmes doivent néanmoins être déployés dans le centre de Lyon samedi après-midi, le fondateur des Jeunesses nationalistes, le conseiller régional Alexandre Gabriac (exclu du Front National), ayant appelé vendredi ses sympathisants à «rester mobilisés».

De plus, d’après la préfecture, des militants anti-extrême droite pourraient être présents également.

Jeudi, la préfecture du Rhône avait interdit le défilé des Jeunesses nationalistes ainsi qu’un rassemblement parallèle d’un collectif contre l’extrême droite, tous deux prévus samedi après-midi, «en raison des troubles graves» qu’ils faisaient peser sur l’ordre public.

La première manifestation, qui visait à dénoncer «la préférence anti-nationale et le racisme anti-blanc», devait emprunter des espaces publics très fréquentés en fin de semaine et «de nombreux débordements ont été à déplorer lors de rassemblements précédents», avait rappelé la préfecture.

Les Jeunesses nationalistes avaient aussitôt décidé un recours en justice.

Lors de l’audience samedi matin, l’avocat du mouvement, Me Pierre-Marie Bonneau, a plaidé pour sa part que l’itinéraire avait été discuté avec la police et que les manifestations organisées dans le passé s’étaient «parfaitement déroulées».

«M. le préfet veut-il le respect de l’ordre public ou la rage d’un millier de personnes» venues pour rien samedi, s’est-il interrogé. Le juge a rejeté son recours.


Collectif de vigilance 69 contre l’extrême-droite
Lyon, le 21 juin 2012 Communiqué de presse : pas de parade fasciste à Lyon le 23 juin !

Le collectif de vigilance 69 se félicite de l’interdiction de la manifestation des Jeunesses Nationalistes, qui devait avoir lieu samedi 23 juin. Les rues lyonnaises ne peuvent être le théâtre des parades fascistes organisées par Gabriac et Benedetti !

L’action déterminante des quartiers populaires

Le collectif de vigilance 69 félicite les habitantEs et les commerçantEs des quartiers de la Bourse du travail et de la Guillotière, qui ont répondu à son appel en manifestant leur inquiétude, leur indignation ou leur colère auprès du Préfet.

Seuls les fachos devaient être interdits !

Pour autant, le collectif de vigilance 69 tient à manifester son indignation : le Préfet a également interdit son rassemblement prévu à 14 h 30 devant la Bourse du travail.

En lui appliquant le même traitement que les groupes factieux de la « révolte des souchiens » (Jeunesses Nationalistes, GUD, Œuvre française, etc.), alors que toutes les organisations (partis, associations, syndicats) qui le composent luttent quotidiennement pour l’extension des libertés, le Préfet a commis une grave erreur d’appréciation : nous ne pouvons pas accepter d'être assimiléEs à des fascistes !

Le collectif de vigilance 69 a pris acte ce matin de l’interdiction de son rassemblement et appelle en conséquence ces organisations et leurs militantEs, la population du quartier à ne pas se rassembler samedi à 14 h 30 sur la place Guichard.

Le combat antifasciste continue

En portant plainte contre le GUD Lyon pour incitation à la haine raciale ;

En poursuivant son action contre Gabriac, qui siège toujours au conseil régional Rhône-Alpes alors qu’il multiplie (et assume) les saluts hitlériens et qu’il est en attente de son procès pour menaces de mort ;

En n’oubliant pas l’existence des verrues du paysage lyonnais (local des JN rue de Marseille, local des identitaires de la Traboule rue du Change) qu’il faudra bien extirper de ce paysage ;

Le collectif de vigilance 69, déterminé dans son action et renforcé par cette victoire du 21 juin, continuera évidemment son action sur tous les terrains, notamment en combattant les discours et attitudes qui ont permis, toutes ces dernières années, de développer et légitimer le FN et ses satellites.


Tract 23 juin (.pdf)
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 25 Juin 2012, 02:30

70 manifestants d'extrême droite interpellés après un rassemblement sauvage à Lyon

Le juge des référés du tribunal administratif de Lyon a confirmé samedi l'interdiction d'une manifestation prévue dans la ville l'après-midi par les Jeunesses nationalistes, un mouvement d'extrême droite. - Philippe Merle/AFP

Environ 70 militants d'extrême droite ont été arrêtés samedi après-midi à Lyon, notamment pour s'être rassemblés à la gare de la Part-Dieu alors que leur manifestation prévue en centre-ville avait été interdite, selon la préfecture.

Parmi les interpellés, "certains vont faire l'objet d'une vérification d'identité et d'autres seront placés en garde à vue pour des infractions plus graves que leur participation à un attroupement", a déclaré à l'AFP le préfet délégué pour la Défense et la Sécurité, Jean-Pierre Cazenave-Lacrouts.

Certains militants portaient "des couteaux ou des barres de fer", et d'autres pourraient être poursuivis pour des "violences sur agent de la force publique", a-t-il ajouté, soulignant qu'il n'y avait eu "aucune dégradation ni blessé" pendant l'après-midi.

Au milieu des voyageurs de la Part-Dieu, très nombreux en ce début de week-end, le président de l'Oeuvre française Yvan Benedetti était monté vers 14H45 sur l'un des escaliers menant aux quais pour prendre la parole pendant une dizaine de minutes.

"Nous sommes ici pour dénoncer une forfaiture. Nous voulions défiler pacifiquement. Les Français sont interdits de parler chez eux. Aujourd'hui, c'est l'étranger qui fait la loi chez nous", avait-il lancé, allusion à une manifestation en soutien au peuple syrien autorisée samedi à Lyon.

"L'heure de l'insoumission a sonné !", avait poursuivi l'élu local exclu du FN en juillet 2011 pour des propos antisémites, entouré par 30 à 40 militants des Jeunesses nationalistes, groupuscule fondé en octobre dernier à Lyon.


Les policiers présents dans la gare, entourant progressivement les manifestants, les ont repoussés vers une des portes de la Part-Dieu conduisant au métro, instaurant un périmètre de sécurité et obligeant les voyageurs à emprunter d'autres accès.

Plusieurs militants ont tenté de forcer le passage et les forces de l'ordre ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène, maîtrisant peu à peu les manifestants qui ont continué à crier "la France aux Français", genoux à terre.

Parallèlement, d'autres membres présumés des Jeunesses nationalistes ont été interpellés dans le quartier de Saint-Jean, sur la rive droite de la Saône, portant "des fumigènes ou des couteaux dans leur sac à dos", d'après M. Cazenave-Lacrouts.

"Nombre de nos amis sont parqués comme des chiens dans la cour d'un commissariat, en plein soleil et sans eau. Malgré tout, nous restons mobilisés", ont réagi les Jeunesses nationalistes samedi soir dans un communiqué, s'indignant d'être traités "comme des étrangers dans (leur) propre pays".

Jeudi, la préfecture du Rhône avait interdit leur défilé ainsi qu'un rassemblement parallèle d'un collectif contre l'extrême droite, tous deux prévus samedi après-midi, "en raison des troubles graves" qu'ils faisaient peser sur l'ordre public.

La première manifestation, qui visait à dénoncer "la préférence anti-nationale et le racisme anti-blanc", devait emprunter des espaces publics très fréquentés en fin de semaine et "de nombreux débordements ont été à déplorer lors de rassemblements précédents", avait rappelé la préfecture.

Les Jeunesses nationalistes avaient aussitôt décidé un recours en justice, rejeté samedi midi par le tribunal administratif de Lyon. Le fondateur du mouvement, le conseiller régional Alexandre Gabriac absent à la Part-Dieu, avait appelé les militants à "rester mobilisés".


69 interpellations à Lyon : l’extrême droite nationaliste joue les martyrs

Malgré l’interdiction de leur manifestation, l’extrême droite nationaliste s’était donnée rendez-vous à Lyon, ce samedi, à l’appel de l’un de ses groupuscules, les Jeunesses nationalistes. Résultats : 69 interpellations, dont l’un de leur chef, Yvan Benedetti, qui endosse le rôle du martyr.

Ce samedi matin, le tribunal administratif de Lyon, saisi en référé, a rejeté le recours des organisateurs « de la révolte des souchiens contre le racisme anti-blanc » et a donc confirmé la décision du préfet d’interdire la manif d’extrême droite nationaliste de ce samedi.
Présent à l’audience, le leader des Jeunesses nationalistes, Alexandre Gabriac, est resté injoignable toute la journée. Il serait parti « hors de Lyon », selon plusieurs sources policières.

Les nationalistes défient « le système »

Le coup semble avoir été finement préparé. Absent, Alexandre Gabriac a laissé la direction des troupes à son mentor Yvan Benedetti, le président du parti pétainiste l’Oeuvre française, lui aussi récemment exclu du FN. Sur le site Internet des Jeunesses nationalistes, Gabriac n’a pas modifié l’appel à venir se rassembler à 14h30, place Guichard, lieu originel du départ de manifestation, pourtant interdite.

Résultat, à l’heure prévue, une petite centaine de personnes (selon la police) est venue progressivement sur le lieu du rendez-vous.
Cueillis par un imposant dispositif policier autour de la place (une vingtaine de camions de CRS, un hélicoptère et un canon à eau), les manifestants ont tous été contrôlés. Puis ils ont pu repartir, une demi heure plus tard, le temps de procéder aux vérifications.

Peu après le début de ces contrôles, vers les 14h45, Yvan Benedetti rassemblait une cinquantaine de fidèles d’extrême droite dans le hall de la gare Part Dieu.

Comme le rapporte l’AFP (via lepoint.fr) , Il a pu prendre la parole pendant une dizaine de minutes d’une haut d’un escalier conduisant à des quais, à côté d’une banderole sur la « Marche des souchiens » :

« Nous sommes ici pour dénoncer une forfaiture. Nous voulions défiler pacifiquement. Les Français sont interdits de parler chez eux. Aujourd’hui, c’est l’étranger qui fait la loi chez nous (en faisant allusion une manifestation en soutien au peuple syrien autorisée samedi à Lyon, ndlr ».

Le slogan « Bleu blanc rouge, la France aux Français » a ensuite été crié.

Après une bousculade, la BAC est intervenue pour les repousser devant l’une des entrées de la gare.

Le chef Benedetti gazé et interpellé

Entourée de CRS et de membres de la BAC, le petit groupe a scandé son slogan favori pendant que Yvan Benedetti répondait à quelques journalistes.
Les entretiens radio et télé réalisés, le chef a montré qu’il était le chef. En première ligne, nous l’avons vu tenter de forcer, avec quelques fidèles, le barrage de police. Sans grand espoir de passer. Conséquence de son acte, les CRS l’ont repoussé en aspergeant le groupe de gaz lacrymogène.

Surtout, leur interpellation ne faisait plus aucun doute.

Une première a eu lieu. Puis un quart d’heure plus tard, par groupe de cinq à dix personnes, les policiers ont emmené les nationalistes vers des cars. Direction l’hôtel de police.
En traversant le parvis de la gare, les plus hardis reprenaient encore leur slogan favori (pour mémoire : « Bleu blanc rouge », « La France aux Français »). « Facho », leur répondaient les badauds de plus en plus nombreux à regarder le spectacle et à les insulter.
Le dernier a être emmené était le chef, Yvan Benedetti, qui a pu lancer à une caméra qui était à sa proximité : « bientôt on reviendra. On est maître chez nous ».

69 interpellations, des couteaux et barres de fer

Au total, à l’heure où nous écrivons ces lignes, 69 personnes ont été interpellées (70 avaient été annoncées en milieu d’après-midi). Essentiellement à la Part Dieu. D’autres ont été interpellées dans d’autres quartiers de Lyon, notamment dans le Vieux Lyon. Motif : attroupement interdit. A minima.
D’après le préfet délégué pour la défense et la sécurité, Jean-Pierre Cazenave-Lacrouts, cité par l’AFP (via liberation.fr), des manifestants ont été arrêtés portant «des fumigènes ou des couteaux dans leur sac à dos», d’après M. Cazenave-Lacrouts.

Selon lui : « certains vont faire l’objet d’une vérification d’identité et d’autres seront placés en garde à vue pour des infractions plus graves que leur participation à un attroupement » .

Il vise ceux qui portaient « couteaux ou barres de fer » et ceux qui ont commis des «violences sur agent de la force publique».

A la suite des interpellations, 58 personnes ont été placées en garde à vue.

Pétain, Mussolini et le discours des martyrs

Présents devant la gare, une vingtaine de militants et sympathisants d’organisations nationalistes n’ont, eux, pas été interpellées. Car ils n’ont pas participé au déploiement de la banderole, nous expliquait notamment un policier.

Pour autant, ça ne les aurait pas dérangé de finir en garde à vue.

Cédric est venu du Var avec quatre autres personnes. Il est le meneur d’un micro groupe des Jeunesses nationalistes dans son département. Il nous parle du « Panthéon nationaliste » en citant le Maréchal Pétain, le fasciste espagnol Diego Primo de Rivera ou encore Mussolini. Il évoque le « sang que sa famille a versé pour la France ». Et pour finir, il commente la situation actuelle :

« Si l’adversaire veut que cinquante personnes finissent en garde à vue. On le fera. ça ne nous arrêtera pas ».

Steven Bissuel, l’un des jeunes responsables du GUD Lyon est venu également applaudir les interpellés. Même combat, la garde à vue ne le dérange pas :
« Tant que c’est pour notre combat, ça ne pose pas de problème. La manif des rebelles syrien a été autorisé. Pas la nôtre alors que nous défendons la France charnelle. »

Selon la police, près de 200 personnes sont venus ce samedi à Lyon pour tenter de manifester. Ils étaient 280 lors de leur première manifestation le 14 janvier dernier. Ils seraient notamment arrivés de Suisse, de Nantes, de Grenoble ou encore de Paris.
Certains étaient déjà présents vendredi soir pour le concert du groupe de « celtic punk » Dropkick Murphys au Transbordeur, à Villeurbanne.

Samedi, vers 19h, une quinzaine de personnes a sillonné rapidement les rues du Vieux Lyon, quartier dont l’extrême droite veut faire son fief. Elles ont crié, encore, leur slogan favori. Elles n’ont pas été interpellées.

Les nationalistes libérés après, en majorité, des rappels à la loi

Selon l’AFP qui cite des sources policières et judiciaires (via liberation.fr), la majorité des militants et sympathisants d’extrême droite arrêtés ont été relâchés entre samedi soir et dimanche midi, après une garde à vue.

Une majorité d’entre eux ont écopé d’un rappel à la loi.

Trois seulement ont passé la nuit en garde à vue. Parmi eux, le chef de l’Oeuvre française, Yvan Benedetti. Ils ont été relâchés dimanche à la mi-journée.

Toujours selon l’AFP, une décision sera prise ultérieurement sur d’éventuelles poursuites, a indiqué la source judiciaire, précisant que l’enquête se poursuivait.

Le dernier militant en garde à vue, qui avait lancé samedi à la gare une canette en direction des policiers, a reçu dimanche un rappel à la loi puis a été libéré.


Malgré l’interdiction, les nazis maintiennent leur manif’ à la Guille et menacent les habitant-e-s

Dans un communiqué, les nazis des Jeunesses Nationalistes crient victoire d’une audience accep­tée en urgence pour leur recours après l’interdiction de leur manifestation par la préfecture. Jugement demain matin au tribunal administratif, à proximité de la place Guichard où le rassemblement est prévu.

Rappelons que ce groupuscule est implanté à la Guillotière, discrètement, dans des locaux situés au rez-de-chaussée du 19 rue de Marseille, faisant planer depuis des mois sur tout le quartier la menace d’actes racistes.

Ce jeudi, le préfet du Rhône a interdit la manifestation programmée à Lyon pour le samedi 23 juin par les Jeunesses nationalistes, un nouveau groupus­cule d’extrême droite. Malgré tout, les organisateurs, Alexandre Gabriac et Yvan Benedetti, maintiennent leur appel à défiler.

Ce quartier, de la Guillotière, c’est pour eux un symbole des « territoires à l’aban­don où les blancs sont minoritaires » ! Cette manif’ serait pour eux « une sou­pape de sécurité », et ils menacent à demi-mots qu’ils ne seront pas responsables des violences exercées dans le quartier si l’interdiction de la manif’ venait à être confirmée demain matin.

« A partir du moment où cette colère ne peut pas s’exprimer naturellement, notamment à travers les manifestations, elle va s’exprimer par des moyens détournés ».

14 h. 700 flics déployés dans le centre de Lyon aujourd’hui face aux menaces des fafs (et prétendûment des antifas ! Le préfet joue toujours la prétendue opposi­tion en négation totale des faits et des idées).

14h10. Des nazis sont déjà présents Place Guichard malgré l’interdiction.

14h30. A l’heure initialement annoncé pour leur manifestation, seuls quelques fafs (une vingtaine) sont visibles sur la place Guichard, complètement quadrillé par la police. Quelques nazis trainent par ailleurs dans les rues adjacentes et dans le quartier.

14h45 Une quarantaine de fafs tentent un départ vers la gare de la Part-Dieu.

15h Gros déploiement policier quand même. Un hélico est présent. Inquiétude chez les commerçants de la Guille.

15h20 Une trentaine de fafs toujours à l’arrêt de tram du Palais de Justice, d’autres, qui étaient dans les rues autour, les rejoignent.

15h30. Un autre groupe d’une quarantaine de fafs est présent vers la gare de la Part-Dieu.

15h35. Les fafs présents devant le Palais de Justice sont partis vers la Part-Dieu à leur tour.

15h45. Une cinquantaine de fafs à la Part-Dieu est entourée par des CRS, sous les injures d’une foule de cent ou deux cents personnes. Ils sont exfiltrés par petits groupes de 5. Des fafs non repérés par les keufs trainent autour.

16 h. 300 à 400 personnes très hostiles contre les fafs à la Part-Dieu. Les flics ten­tent de les faire monter dans des cars.

16h05. Tous les fafs du rassemblement sont mis dans des cars, à la fois interpel­lés mais aussi protégés des très nombreuses personnes hostiles, qui leur ont notamment jeté des canettes, contre les flics semblent se retourner. Yvan Benedetti, le leader de l’Œuvre Française, fait partie des personnes interpellées.

16h35. 20 à 30 fafs place Guichard, bloqués par les flics. On nous rapporte d’autres petits groupes dans la ville, très isolés. Hélicoptère toujours au-dessus de la Guille.

17h50. Alors que la journée est un échec cuisant pour les fascistes (ils étaient moins de 100 alors qu’ils espéraient être 1000), on en apprend un peu plus sur les motifs d’inculpations détaillés par le préfet aux journalistes du progrès :

Parmi les interpellés, « certains vont faire l’objet d’une vérification d’identité et d’autres seront placés en garde à vue pour des infractions plus graves que leur participation à un attroupement », a déclaré le préfet délégué pour la défense et la sécurité, Jean-Pierre Cazenave-Lacrouts. Certains militants portaient « des couteaux ou des barres de fer », et d’autres pourraient être poursuivis pour des « violences sur agent de la force publique », a-t-il ajouté, soulignant qu’il n’y avait eu « aucune dégradation ni blessé » pendant l’après-midi.
[---]
Parallèlement, d’autres membres présumés des Jeunesses nationalistes ont été interpellés dans le quartier de Saint-Jean, sur la rive droite de la Saône, por­tant « des fumigènes ou des couteaux dans leur sac à dos », d’après M. Cazenave-Lacrouts.

Pendant ce temps quelques fachos perdus ont appris la course à pied dans les rues de la Guillotière, visiblement déçu de l’accueil qui leur fut fait par les habi­tants du quartier. Benedetti coincé avec ses amis fascistes dans la cour de Marius Berliez (commissariat central), Gabriac planqué loin de Lyon, une affluence ridi­cule et une fin de journée en garde-à -vue après s’être fait huer à Part-Dieu par la foule.... Sale journée pour les nazis !
les quelques fascistes présents place Guichard, enfermés par la police

18h50. Une quinzaine de fafs sont partis en mini manif sauvage à St-Jean. (Quand on se rappelle les conséquences la dernière fois qu’ils y ont défilé...)

Sur les 70 personnes arrêtés par la police, 58 ont été placés en garde à vue.

Alors que les fachos peinaient à atteindre la centaine de présents, la manifesta­tion de soutien aux syriens en révolte contre Bachar al Assad et son régime a ras­semblé plus de 400 personnes cet après-midi dans les rues de Lyon.
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Messagede Nico37 » 26 Juin 2012, 01:49

Militants d’extrême droite arrêtés : pas de poursuites mais des rappels à la loi 25/06

Le président de l’Œuvre française sort libre après une nuit de garde à vue.
Les militants avaient été interpellés à la gare de la Part-Dieu.

Interpellé samedi à Lyon après un rassemblement sauvage en gare Part-Dieu, Yvan Benedetti, le président de l’Œuvre française, est ressorti libre à l’issue d’une nuit en garde à vue pour violences avec préméditation et en réunion, principalement à l’encontre des forces de l’ordre. Aucune charge n’a été retenue également contre deux autres militants d’extrême droite dont les auditions se sont poursuivies hier matin. L’un a fait l’objet d’un rappel à la loi pour avoir lancé une canette vide contre les forces de l’ordre.

Samedi, la police avait passé son après-midi à contenir des militants des Jeunesses nationalistes regroupés dans le quartier Saint-Jean et à la Part-Dieu. Ces groupuscules voulaient passer outre la décision de la préfecture du Rhône d’interdire leur défilé « en raison des troubles graves » qu’ils faisaient peser sur l’ordre public ». Interdiction d’ailleurs confirmée par le tribunal administratif de Lyon.

Peu avant 15 heures, Yvan Benedetti, élu local exclu du FN en juillet 2011 pour des propos antisémites, a bravé l’interdiction et prononcé un discours d’une dizaine de minutes devant quelque quarante militants repoussés par les policiers à l’extérieur de la gare. Bilan de la journée : soixante-dix personnes interpellées dont cinquante placées en garde à vue. La plupart avaient été relâchées en soirée avec un rappel à loi. Aucun fait majeur n’est venu marquer la nuit, sauf à Saint-Georges, dans le cinquième arrondissement, où la police est intervenue dans un bar pour séparer des nationalistes qui se battaient… entre eux.


Communiqué du collectif 69 vigilance contre l'Extrême-droite

Samedi 23 juin, alors que le juge administratif avait donné raison au préfet quant à l'interdiction de leur manifestation, les Jeunesses Nationalistes ont maintenu leur appel.

Ainsi un groupe de 70 personnes, loin des 1000 annoncées, a été interpellé à la Part-Dieu et place Guichard.

Avant même ces arrestations, c'est l'antifascisme populaire -et le Collectif Vigilance 69 s'en félicite- qui aura eu, pour partie, raison de leur présence place Guichard.

Sans Alexandre Gabriac, qui a courageusement fui hors du département, Yvan Benedetti, leader de l’Œuvre Française, et ses sbires ont dû se retrancher dans la gare de la Part-Dieu en hurlant leurs slogans nationalistes, lorsque les passants se sont spontanément regroupés et les ont invectivés.

Les forces de l'ordre étaient déployées en masse (700 personnes, deux canons à eau, un hélicoptère). Pour autant les interpellations sont bien faibles (moins de 50 personnes sur les 70 présentes), au regard du nombre de fascistes grouillant dans les rues de Lyon. La police contrôlait leur identité puis les libérait par petits groupes autour de la place Guichard, rendant le quartier excessivement dangereux pour ses habitantEs.

Par ailleurs, parmi les interpelléEs placéEs en garde à vue, certainEs étaient en possession de barres de fer et de couteaux ; cela en dit long sur les intentions des membres de ce groupuscule. Peut-être qu'enfin le préfet prendra au sérieux les craintes maintes fois émises par le CV69 vis-à-vis des groupes fascisants se multipliant sur Lyon. Il est à souligner que quelques militants de la mouvance des Jeunes Identitaires/ Rebeyne, dont le local La Traboule est basé à Saint-Jean, se sont mêlés aux militants des Jeunesses Nationalistes. Une mini manifestation sauvage a en outre été amorcée dans le Vieux Lyon, dans une énième tentative de mainmise sur ce quartier.

Enfin le CV69 se félicite de cette journée, qui aura été un échec cuisant pour les Jeunesses Nationalistes, que ce soit pour leur échec militant ou pour les armes juridiques qu'elles ont fournies au CV69. En effet l'arrêté du 21 juin (interdisant le rassemblement « debout jeunesse , c'est la révolte des souchiens ») et le jugement du 23 juin (confirmant cette interdiction) nous donnent désormais de solides moyens pour faire annuler toute future autorisation de manifestation de rue des Jeunesses Nationalistes.

De plus, le travail de quartier effectué par le Collectif aura permis d'alerter un peu plus la population lyonnaise des dangers de l'extrême-droite sur la ville. Maintenant, il incombe à touTEs d’obtenir que ces factieux violents, racistes et xénophobes ne puissent plus diffuser leurs idées nauséabondes, ni polluer nos quartiers de leur présence.
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Messagede Nico37 » 01 Juil 2012, 03:03

Étudiant chilien agressé : coup de filet dans les milieux d'extrême droiteClaire Lagadic

Le GIPN et les policiers de la sûreté départementale ont mené un vaste coup de filet très tôt hier matin à Toulouse et dans son agglomération dans les milieux d'extrême droite. Ils cherchaient à appréhender une quinzaine de personnes soupçonnées d'avoir participé à l'agression ultraviolente d'un étudiant chilien dans la nuit du 30 mars au 1er avril à Toulouse (notre édition des 2 et 3 avril).

Quatorze suspects ont été interpellés. Les policiers ont notamment investi L'Oustal, un local des allées de Barcelone que ce milieu a l'habitude de fréquenter. Deux personnes y ont été interpellées. Selon nos informations, Matthieu Clique, leader du Bloc identitaire toulousain, fait partie des gardés à vue.

Après près de trois mois d'investigations et un appel à témoin lancé le 4 juin dans nos colonnes, les enquêteurs, sur commission rogatoire du juge Colson, sont remontés jusqu'à ce groupe. Ils cherchent désormais à déterminer qui est à l'origine des coups.

Cette nuit-là, peu avant 1 heure, une vingtaine de personnes, armées de battes de base-ball, avaient surgi sur la place Arnaud-Bernard, devant le « Communard », un café où la gauche « antifasciste » se retrouve. Des chants nazis avaient été étonnés puis le groupe avait investi un kebab et détruit le mobilier avant de filer vers la place Saint-Sernin via la rue Gatien-Arnoult où se trouvait Manuel Andrès Pardo, un étudiant chilien de 36 ans venu assister à un concert. Il avait reçu un coup de pied au thorax et lourdement chuté s'occasionnant une fracture du crâne. Toujours hospitalisé aujourd'hui, il a perdu l'usage d'une oreille et est hémiplégique.

Hier soir, une dizaine de personnes étaient toujours en garde à vue dans les locaux du commissariat.


Matthieu Clique, chef de file du Bloc Identitaire, placé en détention Claire Lagadic


Le chef de file du Bloc identitaire toulousain, Matthieu Clique, étudiant en droit de 23 ans, a été mis en examen hier soir pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences ou dégradations » et « violences en réunion ayant entraîné une ITT supérieure à 8 jours ». Il a été placé en détention provisoire. Emeric Rouille, 21 ans, a lui aussi été mis en examen pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences ou dégradations » et « violences avec arme ». Il a été placé sous contrôle judiciaire.

Matthieu Clique est accusé d'être l'auteur des coups portés dans la nuit du 30 mars au 1er avril, à un étudiant chilien de 36 ans, dans le quartier Arnaud-Bernard à Toulouse. Frappé, le jeune homme avait lourdement chuté et sa tête avait heurté un trottoir engendrant un traumatisme crânien. Toujours hospitalisé, il est hémiplégique.

Au cours de sa garde à vue, Matthieu Clique a refusé de répondre aux policiers. Il est resté mutique pendant 48 heures. Un silence qui contraste avec la logorrhée de ses troupes qui, en garde à vue, auraient accablé l'étudiant.

Matthieu Clique est une figure locale de l'extrême droite. Engagé dans une association de lutte contre l'avortement, il est le leader des Jeunesses identitaires toulousaines. Il est secrétaire de l'association Toulouse identité, domiciliée à L'Oustal sur les allées de Barcelone. Emeric Rouille est, pour sa part, soupçonné d'avoir, ce soir-là, frappé à l'aide d'une chaise, le patron d'un kebab de la place Arnaud-Bernard.

Dans ce dossier, l'instruction continue. D'autres personnes, placées en garde à vue par les enquêteurs du groupe des atteintes à la personne pourraient être mises en examen dans les semaines à venir.

Me Pierre-Marie Bonneau, l'avocat de Matthieu Clique, n'a pas souhaité faire de commentaires hier soir.
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Messagede Nico37 » 03 Juil 2012, 01:25

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Messagede Nico37 » 07 Juil 2012, 15:30


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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 08 Juil 2012, 18:02

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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 11 Juil 2012, 02:12

Les identitaires mobilisent la justice contre un clip de rap 10/07 Camille Vigogne Le Coat

Suite à la plainte de Nissa Rebela, l’antenne niçoise du Bloc identitaire, rejoint par le maire Christian Estrosi, une enquête a été ouverte par le parquet sur certaines images contenues dans le dernier clip du collectif de rap Negrescro.
Le président de Nissa Rebela, l’antenne niçoise du Bloc Identitaire, ne mâche pas ses mots au sujet du dernier titre du collectif de rappeurs Negrescro. Dans un communiqué publié lundi, Philippe Vardon appelle les autorités publiques à “protéger les chrétiens et l’exercice de leur religion“.

En cause, des images de jeunes filmés devant l’église Saint-Pierre de l’Ariane, à Nice, en train d’agiter des drapeaux algérien (dont l’un est hissé sur l’édifice), marocain ou sénégalais ainsi que d’autres mettant en scène des tireurs masqués armés de Kalachnikov ou encore des rodéos à scooter dans les rues du quartier de l’Ariane, titre de la chanson.

Le fait que le clip soit en partie tourné devant le parvis d’une Eglise n’a rien d’anodin pour le président de Nissa Rebela:

“La situation est nouvelle, aujourd’hui les chrétiens sont minoritaires dans certains quartiers, nous demandons la possibilité pour eux de vivre leur foi dans le respect et la sécurité.“

Face à ce que Nissa Rebela appelle “un sentiment anti-français” les identitaires ont saisi la justice, tout comme Christian Estrosi, le maire UMP de la ville de Nice.

Une enquête préliminaire est depuis en cours, ouverte par le parquet pour détention, usage et transport d’armes de quatrième catégorie. Le rappeur Pap et le collectif Negrescro maintiennent eux que les armes sont fausses et se défendent de toute provocation au micro de France 3:

“C’est un morceau où j’ai voulu montrer une certaine image. Ce n’est pas l’Ariane qui est comme ça. [...] Je voulais juste une scène marquante.”

Philippe Vardon, lui, dénonce “l’apologie d’un mode de vie fondé sur la criminalité” et ajoute:

“Le problème des armes lourdes n’est pas un détail. Regardez le nombre de Kalachnikov qui circulent à Marseille ! S’il y en a à Marseille, rien ne prouve qu’elles ne circulent pas à Nice !”

Le Maire UMP Christian Estrosi “ choqué ”

Face à l’ampleur de la polémique, le Maire UMP Christian Estrosi s’est dit “choqué“. Sur Twitter il affirmait le 5 juillet au sujet du clip:

“Je suis indigné. Le prétexte de l’art ne doit pas tout permettre. Voilà les premiers effets de la politique laxiste de l’Etat.”

Une phrase qui fait sourire les dirigeants de Nissa Rebela:

” Le maire se dit choqué mais il y a trois ans il a autorisé le groupe à se produire au festival de la municipalité. A l’époque, il y avait déjà dans les textes des propos anti-nationaux, mysogines. Estrosi a juste paniqué face à l’ampleur de la polémique.“

Son adjointe à la culture, Marland-Militello, qui avait par le passé défendu Negrescro au sujet de sa participation au festival Urban attitude, affirme maintenant dans Nice-Matin “ne pas comprendre” la posture des rappeurs.

L’agit-prop : la marque de fabrique du bloc identitaire

Ce n’est pas la première fois que Nissa Rebela s’oppose à des groupes de rap. Dernièrement, le président du Bloc identitaire Fabrice Robert avait exprimé son indignation contre le chanteur Kery James. En cause, une chanson intitulée Lettre à la République où le rappeur revient sur le passé colonial de la France dans des termes assez durs. Philippe Vardon précise:

“Nous n’avons rien contre le rap. Seulement, nous ne pouvons pas tolérer que certains se fassent un business sur le dos de la France. Si les gens ne sont pas d’accord, il y a des aéroports partout, je peux leur conseiller des très bonnes destinations. Le pire, c’est que ces gens là sont subventionnés par les pouvoirs publics“.

Une posture qui permet au Bloc de créer régulièrement la polémique, et ainsi de faire entendre sa voix.
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 12 Juil 2012, 01:30

L’extrême droite monte au créneau pour soutenir Lorànt Deutsch et son “ Métronome ”

Image

Voici sans doute un soutien dont Lorànt Deutsh aurait bien pu se passer. Alors que l’auteur du “Métronome” a traversé ces dernières semaines une tempête médiatique, des groupes d’extrême droite comme le Bloc Identitaire ou l’Œuvre française sont venus à sa rescousse.
Le Métronome, succès de librairie qui revisite l’histoire de la capitale à travers les stations de métro, est en passe de devenir un objet de confrontation idéologique suite aux accusations du groupe PCF-Parti de gauche du Conseil de Paris. Ces derniers accusent en effet le comédien d’avoir réalisé un travail orienté idéologiquement et demandent à la Ville de Paris qu’elle cesse d’en faire la promotion. Si la qualité historique de son travail, les approximations et erreurs sont souvent pointées du doigt, c’est surtout l’objectivité de l’historien qui est questionnée. En cause, les sympathies de celui qui se dit “nostalgique de la monarchie” et sa lecture de la Révolution française.

Ravis de pouvoir affronter leur éternel ennemi bolchévique, les partis et groupuscules d’extrême droite sont montés au créneau afin de sauver Lorànt Deutsch. Ainsi Le Bloc Identitaire mais aussi l’Œuvre française, un mouvement pétainiste fondé en 1968 par Pierre Sidos, ont tous deux relayés la pétition”Soutenez Lorànt Deutsch !“ lancée par l’association Paris-Fierté, proche du mouvement identitaire. Le blog de l’hebdomadaire Rivarol a également exprimé son soutien. Ces groupes défendent le Métronome, insistant sur le fait qu’il s’agit d’un ouvrage de vulgarisation grand public. Fabrice Robert, président du Bloc identitaire, explique :

“Les élus du front de gauche ont mené un procès stalinien à l’encontre de Lorànt Deutsch. Selon eux, pour faire un bon ouvrage il faut être républicain et vouer un culte à Robespierre. Et surtout, les élus du partis de gauche se positionnent encore une fois contre l’identité et le patrimoine français. Ils prônent une histoire objective, quand celle-ci ne l’est jamais“.

Et d’ajouter :

” Personne ne dit rien si je dois emmener mon enfant dans une école qui porte le nom de Maurice Thorez, et le fait qu’il existe des avenues Lénine ne crée pas la polémique“.

Dans le nouveau numéro du journal d’extrême droite Minute, l’affaire Lorànt Deutsch occupe toute une page. Patrick Cousteau, le “journaliste”, affirme “Outre les tâchons d’élus extrémistes du conseil de Paris, quelques pouilleux militants gauchistes se déchaînent également contre Deutsch sur internet“.
Des paroles violentes qui n’égalent pas celles de l’Œuvre Française qui, à travers son site internet, dénonce:

“En parfait exemple de l’anti-France cosmopolite qu’elle représente jusqu’à la caricature, la gauche corrompue, bobo et mondialiste s’en prend désormais au Métronome de Lorànt Deutsch par sectarisme idéologique et par haine viscérale de tout ce qui est Français.“

Insistant sur la défense de l’identité française et de l’Histoire de France, la “fachosphère” a trouvé dans l’œuvre populaire et le succès éditorial de Lorànt Deutsch une brèche parfaite, pour s’y engouffrer et faire parler d’eux. Pas de chance, hier les élus de Paris ont décidé de rejeter le vœu déposé par le PCF-Parti de gauche. La polémique risque fort de se dégonfler.
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 14 Juil 2012, 00:08

Membre de la Ligue du Midi, Olivier Roudier avait dérapé après une soirée à la fête votive de Saint-Nazaire-de-Pézan.

Pour commencer, au moment d’entrer dans la salle d’audience, un tutoiement et une insulte - "ordure" - lancée au journaliste. Et une fois face à la présidente du tribunal, une attitude arrogante. "Vous avez 37 ans, vous travaillez dans une exploitation agricole à Sumène, dans le Gard. Y’a pas trop d’Arabes là-bas ?", attaque la magistrate.

"Non, ça va, on respire", répond Olivier Roudier, très sérieusement. "Évidemment, je ne partage pas votre point de vue mais c’est le sujet du jour, précise la présidente. Vous avez sept condamnations à votre casier, on voit que la violence fait partie de votre chemin."

Ce membre de la Ligue du Midi, parti d’ultra-droite, ex-candidat aux cantonales de Montpellier comparaît avec son copain Julien pour avoir sérieusement dérapé lors de la fête votive de Saint-Nazaire-de-Pézan, l’été dernier. Comme les deux années précédentes, où il avait déjà semé du grabuge.

Ce 30 juillet 2011, les deux acolytes l’ont passé à boire du pastis avant de se rendre en bande dans le village. Leur but : s’en prendre aux Arabes associés à des dealers. Ils crient : "Les melons, vendeurs de drogue, on va tous vous tuer. Vous n’êtes pas ici chez vous." Le tout accompagné de saluts nazis.

L’un des gendarmes est d’origine maghrébine. Il est lui aussi copieusement insulté

Le maire de la commune tente bien de les calmer, sans y parvenir. "Je suis venu chasser les Arabes", lance à l’élu Roudier, béret sur la tête, tee-shirt Ligue du Midi. Et lorsque des gendarmes arrivent, les insultes redoublent, l’un des militaires ayant le malheur d’être d’origine maghrébine : "Raton, bicot, collabos des melons, fils de p... de gendarme, je vais te n..."

Pour couronner le tout, le fils du responsable départemental de la Ligue du Midi s’est rebellé et a été trouvé porteur d’un poing américain.

- "Vous propagez des idées néonazies et d’extrême droite selon l’enquête menée par les gendarmes", assène la présidente.

- "C’est pas un parti d’extrême droite, c’est un parti régionaliste", se défend l’agriculteur, contestant mollement avoir fait des saluts nazis et affirmant que le maire lui aurait désigné les dealers à leur arrivée.

Le tribunal lui fait remarquer que son ami Julien a rencontré des problèmes de drogue et qu’il n’est pas étranger...

"Lui, c’est une victime des dealers. Il est un toxicomane", répond le trentenaire au comble de la mauvaise foi. "C’est un charivari au pastis, il est dur et partisan, son engagement, une fois dans la fête et l’alcool, s’est manifesté dans des proportions qui l’ont dépassé", l’excuse son avocat, Me Fuminal.

"On a passé la ligne rouge à cause de l’alcool, je suis navré pour les gendarmes", finit par dire Olivier Roudier.

"Le problème, ce sont les propos racistes, c’est le plus grave !", assène la présidente.
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 14 Juil 2012, 23:08

Le Bloc identitaire veut faire déprogrammer la venue d’un rappeur 14/07

Le groupuscule d’extrême-droite demande à son public de se mobiliser en envoyant des mails et en saturant le répondeur de la mairie de St-Priest pour faire déprogrammer la venue du rappeur Kéry James, le 15 décembre.

Le Bloc identitaire reproche à l’artiste le texte de sa Lettre à la République, dans lequel, il dénigre selon le groupuscule, « la France et les européens ». La mairie de Saint-Priest, annonce quelle ne déprogrammera pas le rappeur : « Le Bloc identitaire n’est pas invité à définir la programmation du Théâtre Théo-Argence ». La ville reconnaît que « les paroles du texte expriment effectivement une colère. Il ne s’agit là que d’un texte dans un ensemble […] On peut dès lors ne pas partager certains propos et les laisser s’exprimer au nom de la liberté d’expression dès lors qu’ils n’appellent pas à la haine, à la violence, à une quelconque forme de rejet ».


L'extrême-droite se mobilise pour empêcher la venue d'un rappeur près de Lyon

La ville de Saint-Priest est censée accueillir Kéry James le 15 décembre prochain.

Sauf que le rappeur n'est pas du tout apprécié du Bloc Identitaire. Ces derniers lui reprochent notamment un texte où il dénigrerait la France et les Européens. Dans "Lettre à la République", Kéry James est souvent virulent : "J'n'ai pas peur de l'écrire : La France est islamophobe. D'ailleurs plus personne ne se cache dans la France des xénophobes. Vous nous traitez comme des moins que rien sur vos chaînes publiques. Et vous attendez de nous qu'on s'écrive "Vive la République !".
Le Bloc a donc demandé à ses membres de saturer la boite mail et le répondeur de la mairie san-priote pour demander l'annulation du concert. Selon le Progrès, la mairie reconnaît que la violence fait partie des textes de Kéry James mais que le Bloc Identitaire n'est pas habilité à faire ou défaire la programmation du Théâtre Théo-Argence.
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