Galaxie extrême droite

...Sans Papiers, antifascisme...

Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 15 Fév 2012, 00:43

Le responsable présumé de Fdesouche mis en examen 11/02/2012

Soupçonné par la justice d'être derrière le site Fdesouche, l'ancien candidat FN Pierre Sautarel vient d'être mis en examen pour diffamation publique. Face à une jurisprudence flottante, les enquêteurs risquent d'avoir du mal à établir sa responsabilité.

Fdesouche, le blog le plus connu des sites d'extrême droite, est dans le collimateur de la justice. Suspecté d'en être le directeur de publication, Pierre Sautarel, a été mis en examen le 1er février par la juge d'instruction Maïa Escrive pour diffamation publique envers Pierre Henry, directeur général de l'association France terre d'asile.

Depuis 2005, Fdesouche.com est une institution incontournable au sein de l'extrême droite. Avec 320 000 visiteurs par mois selon Google Adplanner, le site est devenu un "média à part entière" comme l'affirme Marine Le Pen. En 2009, le blog a relayé plusieurs vidéos et affaires polémiques dont celle de Fréderic Mitterrand qui lui a permis d'obtenir une visibilité médiatique.

Site entièrement participatif, Fdesouche ne produit quasiment aucun contenu et ne fait que relayer des articles sur l'immigration, l'islam ou l'insécurité produits par des sites grands publics afin de permettre à ses lecteurs d'en débattre. Victime de son succès, Fdesouche s'est peu à peu transformé en défouloir. Pour le spécialiste de l’extrême droite Jean-Yves Camus, ces commentaires jouent un rôle de "soupape de compensation" et permettent à une frange de la population qui peine à exprimer son opinion ailleurs d'extérioser son mal-être.

Deux convocations

Début 2011, l'historien Benjamin Stora, vilipendé dans les commentaires du site, avait déjà porté plainte. D'autres ont décidé de l'imiter. Soupçonné d'être responsable du site, Pierre Sautarel, ancien prestataire de service du FN et candidat suppléant aux élections législatives de 2007, a reçu deux convocations de la justice.

La première le 4 janvier 2012 en provenance du Tribunal de grande instance de Paris suite à une plainte du directeur général de l'association France terre d'asile, Pierre Henry, pour laquelle la mise en examen a été prononcée. Sous un article intitulé "France terre d'asile et la préférence nationale", plusieurs commentaires traitaient Pierre Henry de "collabo" ou "d'idiot utile du patronat".

La seconde convocation a été émise par le Tribunal de grande instance de Rouen le 31 janvier dernier suite à une plainte de l’ancien professeur de l'université de Paris-13 Arezki Dahmani. Dans les deux cas, Pierre Sautarel est mis en cause pour des commentaires et poursuivi pour délit de diffamation publique envers un particulier. Les juges d'instruction le considèrent de fait comme "le directeur de publication du site".

" Le responsable du site est indien et s'appelle Tilak Raj "

Pierre Sautarel a accepté de nous rencontrer dans un restaurant japonais de la rue Sainte-Anne, dans le Ier arrondissement. Gilet beige, chemise à carreaux et médaillon de Vercingétorix, ce trentenaire blond reconnaît participer au site mais explique que "le responsable légal est indien et s'appelle Tilak Raj".

Depuis 2008, les mentions légales du site indiquent en effet le nom de ce mystérieux Indien et une adresse à New Delhi, en Inde. "Peut-être que son cousin vendait des marrons chauds à Gare de l'Est et qu'il s'est fait agresser", persifle Pierre Sautarel quand on lui suggère qu'il s'agit d'un prête-nom.

Les enquêteurs ne peuvent pas non plus réclamer des informations aux fournisseurs d'accès puisqu'il est basé à l'étranger. De 2005 à 2010, le site a été hébergé alternativement aux Etats-unis et au Canada. Depuis deux ans et une suspension du site pour des problèmes de copyright, le site est abrité chez PRQ en Suède. Un prestataire qui s'est également occupé des sites de The Pirate Bay ou Wikileaks.

Une responsabilité allégée ?

Comment les enquêteurs en sont-ils venus à suspecter Pierre Sautarel ? "Les policiers m'ont dit que Facebook leur avait fourni l'adresse IP de la page de Fdesouche et qu'elle correspondait à la mienne", explique Pierre Sautarel. Les enquêteurs lui reprochent également de tenir le site Esprit de clocher qui permettrait de financer Fdesouche. Ne disposant d'aucun financement public, ce pure player de l'extrême droite incite régulièrement ses lecteurs à lui envoyer des dons par paypal ou par chèque via ce site. Pierre Sautarel s'en défend : "Esprit de Clocher est une société de business digital qui n'a rien à voir avec Fdesouche. Sur ce site, nous vendons des images et des produits religieux."

Selon Nicolas Poirier, responsable juridique d'Overblog et d'Ebuzzing, Pierre Sautarel "ne peut plus se contenter de nier puisque que son IP a été rattachée aux activités du site. C'est désormais à lui de prouver que ce responsable légal basé en Inde existe réellement."

Interrogé par les Inrocks, Maître Bruno Anatrella (BAGS Avocats), spécialiste des questions liées au droit de l’internet, précise que la loi dite Hadopi prévoit un régime de responsabilité allégée pour le directeur de la publication d’un site ou d'un blog.

"Lorsque les propos diffamatoires ont été postés par un internaute, le directeur de la publication ne peut voir sa responsabilité pénale engagée, comme auteur principal, que s'il est établi qu'il avait connaissance du message litigieux avant sa mise en ligne ou si, dès le moment où il en a eu connaissance, il n'a pas agi promptement pour le retirer."
Ainsi, poursuit Maître Anatrella, si les investigations démontrent que Pierre Sautarel est le véritable directeur de la publication du site et qu'il n'a pas réagi promptement pour retirer les propos litigieux, il ne pourra pas bénéficier de cette responsabilité allégée et devra se défendre dans le cadre des poursuites en diffamation."

Pierre Sautarel indique que son conseil a formellement réclamé à la justice des investigations sur Tilak Raj. Confiant, le blogueur déclare : "La justice peut l'interroger, il reconnaitra probablement que c'est bien lui qui est derrière Fdesouche."

L’extrême droite se mobilise

Suite à la publication de cette mise en examen, Marine Le Pen en meeting à Strasbourg, le dimanche 12 février, a dénoncé une “persécution judiciaire” contre Fdesouche.

La présidente du Front national n’est pas la seule personnalité d’extrême droite à se mobiliser. Alors que le blog prépare une compilation de messages vidéos déclarant “je suis français de souche”, Philippe Vardon, patron de l’antenne niçoise du Bloc identitaire Nissa Rebela et l’ancien conseiller mariniste Laurent Ozon ont d’ores et déjà apporté leur soutien au site.


LE RESPONSABLE PRÉSUMÉ DU BLOG FDESOUCHE MIS EN EXAMEN Esther Degbe

Pierre Sautarel est soupçonné d'être le responsable du blog sympathisant d'extrême droite Fdesouche. Une plainte contre X a été déposée par le directeur général de France Terre d'Asile pour diffamation publique.

Le responsable présumé du blog d'extrême droite Fdesouche a été mis en examen, le 1er février, par le tribunal de Rouen selon le site les Inrocks. Pierre Sautarel, ancien candidat FN suppléant aux élections législatives de 2007, est soupçonné d'être le directeur de publication du site identitaire et fait l'objet d'une enquête de police suite à une plainte contre X déposée par Pierre Henry, directeur général de l'association France Terre d'Asile, pour diffamation publique.

Suite à sa convocation au tribunal de Rouen, Pierre Sautarel s'explique sur Fdesouche, publié le 9 février. L'ancien candidat FN y dénonce un "acharnement policier et judiciaire". Il se présente également comme un homme honnête n'ayant "rien à se reprocher", et affirme qu'il n'a jamais été "condamné pour quoi que ce soit". Pierre Sautarel raconte qu'il a été interrogé sur les nombreuses plaintes déposées contre le blog et qu'il est susceptible d'être à nouveau mis en examen en raison de ces plaintes.

En 5 ans, Fdesouche est devenu le blog le plus populaire des sympathisants d'extrême droite. En mai 2011, Marine le Pen, candidate FN à l'élection présidentielle déclarait même : "Fdesouche est un média à part entière". Le site lancé en 2005 reprend des vidéos et des articles traitant majoritairement d'immigration, d'insécurité et d'Islam.

Ce dernier reconnaît animer le site mais se défend d'en être l'auteur. "Ce blog est édité par Tilak Raj", indique la page "mention légale" du site. Le site favori des sympathisants d'extrême droite appartient à un Indien. C'est Facebook qui a indiqué l'adresse IP de Pierre Sautarel sur la page dédié au blog du réseau social.

Fdesouche n'est pas qu'une revue de presse ciblée sur les questions d'immigration et d'insécurité, c'est avant tout une plateforme d'échanges réunissant les sympathisants d'extrême droite du web. Depuis 2006, le blog accueille via les commentaires, injures, propos xénophobes ou homophobes… Mais selon la loi, l'auteur d'un blog n'est responsable que du contenu qu'il poste et pas de celui posté dans l'espace dédié aux commentaires. Sauf s'il reçoit des plaintes. A partir de là, le responsable du blog encourt des poursuites s'il ne supprime pas les commentaires litigieux. Ainsi, "François de souche" pourrait échapper aux accusations et aux poursuites.

Attrape moi si tu peux

Les risques de condamnation restent faibles, même si l'enquête finissait par prouver que la paternité du blog revient à Pierre Sautarel. Pour faire condamner un directeur de publication pour des propos tenus dans l'espace forum d'un blog, il faut prouver que ce dernier était au courant des propos diffamatoires tenus avant publication et qu'il n'a rien fait pour les supprimer ou qu'il n'a pas réagi en recevant des plaintes d'utilisateurs.

C'est la deuxième mise en examen de Pierre Sautarel. Le 4 janvier 2012, l'ex monsieur web du front national était mis en examen par le Tribunal de Grande Instance de Paris. Le blog de François de souche suit activement les démêlés avec la justice de l'ex candidat FN. Ce samedi, l'auteur du blog a réagi à un article des Inrocks.com concernant la mise en examen de Pierre Sautarel en relayant l'article précédé d'une vidéo des Gun's n Roses au titre évocateur : Out ta get me. "Dehors pour m'attrapper". L'auteur, François, explique également que "face à une jurisprudence flottante, les enquêteurs risquent d’avoir du mal à établir " la responsabilité de Pierre Sautarel.


Fdesouche : un site web d'Extrême droite si fier d'être français qu'il s'héberge à l'étranger

Fdesouche ou l'extrême-droite tranquille-mimille

Fdesouche - pour “Français de souche” - ; c’est un site web participatif d’extrême-droite. On y trouve un harmonieux mélange d’informations qui font bander les fachos, confortablement assis devant leur clavier, et qui rêvent d’une révolution nationaliste, bien au chaud, sans risque pour leurs petites personnes. On est peinard ; la révolte des Ligues de février 1934 est désormais loin ; y’a plus de couillus chez eux.

Fdesouche oublit l'histoire de France

Fdesouche aime porter haut et fier les différentes traditions françaises, du moment qu’elles soient triées et qu’on occulte celles, nombreuses, qui nous viennent d’autres pays, d’autres cultures. Ainsi, vous ne trouverez pas sur Fdesouche qu’au XVI ème siècle, si l’école de médecine de Montpellier était considérée comme la meilleure d’Europe, c’était aussi grâce à l’apport de la médecine arabe et maranes. Vous ne trouverez pas non plus trace de la naissance de la cuisine française, ce même XVIème siècle, grâce à la venue de cuisinier florentins dans les bagues de la première des reines française issue des Médicis. Le Kiosque aux Canards ne vous donnera que ces deux exemples, parmi quelques bons milliers d’autres.

Fdesouche mis en examen

Bref ; Fdesouche fait plaisir à ses lecteurs, en continuant de les décultiver, tant est qu’ils le furent, un jour. Et Fdesouche est en train de payer ses articles puisque, suspecté d'en être le directeur de publication, Pierre Sautarel, a été mis en examen le 1er février par la juge d'instruction Maïa Escrive pour diffamation publique envers Pierre Henry, directeur général de l'association France terre d'asile.

Fdesouche "produit" français à l'étranger

Pourquoi seulement “suspecté” ? Parce que, à l’instar du FN qui fait fabriquer ses banderoles en Chine tout en promouvant le thème récurant de “produire et acheter français”, Fdesouche n’est pas hébergé en France, mais en Inde.

Fdesouche ira t'il augmenter le pourcentage de français condamnés ?

Ainsi, le “supposé” responsable légal du site se coltine deux convocations de justice ; La première le 4 janvier 2012 en provenance du Tribunal de grande instance de Paris suite à une plainte du directeur général de l'association France terre d'asile, Pierre Henry, pour laquelle la mise en examen a été prononcée. Sous un article intitulé "France terre d'asile et la préférence nationale", plusieurs commentaires traitaient Pierre Henry de "collabo" ou "d'idiot utile du patronat".

Fdesouche ; et de deux convocations devant la justice

La seconde convocation a été émise par le Tribunal de grande instance de Rouen le 31 janvier dernier suite à une plainte de l’ancien professeur de l'université de Paris-13 Arezki Dahmani. Dans les deux cas, Pierre Sautarel est mis en cause pour des commentaires et poursuivi pour délit de diffamation publique envers un particulier. Les juges d'instruction le considèrent de fait comme "le directeur de publication du site".

Fdesouche, comme le FN : "faites ce que je dis, pas ce que je fais"

Ainsi, ce magnifique fleuron de l’extrême-droite française qui n’assume pas ses publications, mais qui continue de donner des leçons de francisation de notre société devra répondre devant la justice de son pays. A moins que l’Inde demande une extradition ? Nan ; Le Canard plaisante.
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 15 Fév 2012, 22:43

L'extrême-droite lyonnaise infiltrée par les Anonymous Jim Jarrassé

Le collectif de hackers a publié sur le web plusieurs mails qui auraient été échangés entre Bruno Gollnisch et le révisionniste Robert Faurisson.

Après «l'opération Blitzkrieg», qui a visé en janvier les réseaux néo-nazis allemands, les Anonymous s'attaquent aux milieux de l'extrême-droite française. Le collectif de hackers a lancé cette semaine l'action «Lyon propre» en piratant un certain nombre de sites web et boîtes mails de la «fachosphère» rhônalpine.

Les Anonymous ont notamment piraté le compte mail d'un certain Philippe Coste, présenté comme «militant fasciste actif» isérois. Dans son répertoire figurent notamment les données personnelles de Bruno Gollnisch et d'Alexandre Gabriac, un jeune candidat du Front national aux cantonales à Grenoble qui avait été exclu du parti après la publication dans la presse d'une photo de lui faisant le salut hitlérien devant un drapeau nazi. Les hackers ont aussi publié un échange de mail entre Philippe Coste et l'universitaire révisionniste Robert Faurisson.

Le nom de Robert Faurisson réapparait dans un courriel datant du 27 juin 2009, attribué à Bruno Gollnisch. La cour de Cassation vient alors d'annuler une condamnation pour contestation de crimes contre l'humanité prononcée en 2007 contre le leader frontiste. Le conseiller régional FN aurait alors pris contact avec Robert Faurisson pour lui demander de relire son texte de sa conférence de presse. «Sans doute certains passages vous déplairont-ils», lit-on dans le mail.

« Vous vous êtes déculotté »

Réponse de Robert Faurisson: «Vous avez commencé par dire que vous ne vouliez pas vous prononcer sur la question des «chambres à gaz» ; puis, en un second temps, vous avez osé déclarer: ‘Les crimes contre l'humanité commis par le régime national-socialiste, je les reconnais, je les atteste et je n'ai que compassion et sympathie pour les victimes'». Cette phrase a bien été prononcée par Bruno Gollnisch après que Me Alain Jakubowicz, l'avocat de la Licra lors du procès de 2006, a proposé de se désister «si M. Bruno Gollnisch reconnaissait que l'extermination des Juifs d'Europe par le régime nazi était un crime contre l'humanité non contestable, perpétré notamment par l'utilisation des chambres à gaz».

«Ainsi que je vous l'ai dit lors de notre conversation téléphonique de ce jour, vous vous êtes, une fois de plus,“déculotté” en fin de course, lit-on dans le courriel attribué à Robert Faurisson. Après votre procès devant [Fernand] Schir (le président du tribunal correctionnel de Lyon qui a jugé Bruno Gollnisch, ndlr), vous m'aviez dit qu'à la suite de l'incroyable concession que vous aviez faite publiquement à Jakubowicz, vous vous sentiez ‘gluant'. Vous voilà à nouveau ‘gluant'!(…) Quel gâchis en tout cas». Contacté par le site Lyoncapitale.fr, l'ex-vice-président du FN n'a pas nié la possible existence de cette correspondance, déclarant simplement ne pas s'en souvenir.

L'Oeuvre française et le GUD également visés

Les cyber-militants ont publié les noms, adresses, mails et numéros de téléphones de sympathisants de l'Œuvre française, un groupuscule pétainiste très actif dans la région lyonnaise. Parmi les données publiées figurent celles d'Yvan Benedetti, conseiller municipal de Vénissieux qui préside l'Œuvre française. Membre du Front national pendant plusieurs années, il avait été avait été l'un des principaux animateurs de la campagne interne de Bruno Gollnisch, rival malheureux de Marine Le Pen dans la course à la présidence du FN. Avant d'être exclu pour deux ans du parti, pour s'être lui-même qualifié sur un site internet d'«antisioniste, antisémite» et «anti-juif», une décision que Bruno Gollnisch avait ouvertement contestée.

Bruno Gollnisch est également cité dans un compte-rendu du Groupe Union Défense (GUD) de Lyon, publié par les Anonymous: le mouvement étudiant d'extrême-droite souhaite proposer à l'eurodéputé frontiste d'organiser une «formation doctrinale» interne. Dans un autre document, le GUD propose à ses militants «dix commandements» à appliquer: «Gauchiste, tu ne seras pas», «De Raybans, tu te muniras» ou encore «Nationaliste, tu deviendras».


Gaëtan, l'anonymous qui combat l'extrême droite lyonnaise

Cet informaticien de 33 ans a raconté son action militante menée contre l’Oeuvre française le 14 janvier aux Inrockuptibles. Ce jour-là, le membre du collectif Fafwatch, qui participe aux opérations Anonymous, a piraté le site internet des nationalistes d’extrême-droite lyonnais.

En quinze jours, deux manifestations des Anonymous se sont déroulées à Lyon. Ce mouvement lancé par des hackers s’invite dans plusieurs débats de société à coup d’intrusion dans des sites internet ou de publications de données secrètes. Gaëtan fait parti de ceux-là. Son dernier fait d’arme est d’avoir attaqué cinq sites associés à l’Oeuvre française le jour où les troupes d’Alexandre Gabriac et Yvan Benedetti défilaient dans les rues de Lyon. Il a vidé le contenu des sites et a fait apparaître sur la page d’accueil un drapeau noir et rouge assorti de la légende "We are legion, we do not forgive. We do not forget. We are antifa. Expect us." (Nous sommes légion, nous ne pardonnons pas. Nous n’oublions pas. Nous sommes antifascistes. Redoutez-nous - NDLR). Il explique aux Inrocks : "On a décidé de s’attaquer à eux parce qu’ils exercent une influence importante sur la jeunesse lyonnaise. Il y a une convergence idéologique entre Anonymous et le courant antifasciste : celle de défendre une société libertaire. Le côté théâtral d’Anonymous permet d’alerter l’opinion publique". Ayant porté plainte pour piratage, le conseiller municipal de Vénissieux Yvan Benedetti, qui a pris la tête de l'Oeuvre Française, aurait contacté le magazine pour qu’il transmette un message au pirate informatique : "Dites-lui de bien se cacher. Il n’a pas intérêt à ce que je tombe sur lui". Une menace qui n’impressionne nullement Gaëtan, qui a à son actif de nombreuses opérations hautement plus risquées : installation de lignes d’accès à internet pour les Egyptiens révoltés afin de contrer la censure du gouvernement, infiltration des services web de surveillance des gouvernements libyens et syriens… "Ils sont à des années-lumière de comprendre ce qui leur arrive", lance-t-il. L’insurrection 2.0 a, semble-t-il, pris le pas sur les groupuscules nationalistes.

M.R.
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede barcelone 36 » 16 Fév 2012, 21:03

http://droites-extremes.blog.lemonde.fr ... me-appeau/
16 février 2012
Les Identitaires utilisent Christian Vanneste comme appeau

Le Bloc identitaire (BI) tente de retrouver l'allant. Et ce ne sera pas forcément facile. De plus en plus isolé, sans candidat à la présidentielle depuis le mois de septembre 2011, le BI apparait aujourd'hui comme divisé entre, deux tendances.

Celle de Philippe Vardon, d'abord. Le leader de Nissa Rebela avait opté pour un soutien à la candidature de Marine Le Pen. Il avait même organisé une consultation locale dans ce sens où ses militants l'avaient largement appuyé. Double problème: son organisation nationale ne l'a pas suivi et le Front national ne l'investira pas pour les élections législatives du mois de juin.

Si Fabrice Robert, le président du BI, est étonnamment discret depuis quelques mois, un autre cadre identitaire, Philippe Millau, était extrêmement hostile au rapprochement avec Marine Le Pen. Il faut dire qu'entre cet ancien MNR, cadre dirigeant du GRECE et la présidente du FN, une hostilité forte qui confine à la haine est la seule chose partagée.

Faire le buzz coûte que coûte

Philippe Millau entend donc reprendre la main en interne. Une des premières manifestations de cela est l'organisation, le 10 mars à Paris, d'assises sur "la France en danger, contre le droit de vote des étrangers". L'association organisatrice est en effet un faux nez du Bloc identitaire. "Nationalité, citoyenneté, identité", c'est son nom, est pilotée par Catherine Blein, qui se présente comme une ancienne membre du conseil national du RPR. Mais qui est surtout aujourd'hui la responsable presse du Bloc identitaire.

Le Bloc est un habitué de ce genre de manipulations. En juin 2010, lors du fameux apéro saucisson-pinard, il avait inventé de toutes pièces une fausse habitante de la Goutte-d'Or (pour se rafraîchir la mémoire voir ici).

Par ailleurs, les sites amis du Bloc (Novopress, Nouvelles de France notamment) se sont fait l'écho de cette manifestation. Et Catherine Blein n'a pas ménagé sa peine pour faire connaitre cette initiative auprès de la presse en termes d'envoi et de relance par courriel.

Bref, il s'agit de faire du buzz. Et jeudi 16 février, Catherine Blein pense tenir la martingale. En début d'après-midi tombe un nouveau courrier électronique, cette fois intitulé "Un nouvel orateur pour les assises 'La France en danger' : Christian Vanneste". Le courrier électronique affirme que le député UMP du Nord, contre lequel le parti présidentiel a engagé une procédure d'exclusion, "interviendra lors d’une table ronde aux assises sur la nationalité, la citoyenneté et l’identité." Et de conclure : "Oui, nous lui offrirons une tribune, comme nous offrirons une tribune à toutes les victimes d’un système qui, au quotidien, tend à bannir toute forme de liberté d’expression au profit de lobbys et de groupes d’influence".

Un souci cependant. Contacté par Le Monde, le député du Nord assure ne "pas être au courant". "Ce colloque ne me dit rien du tout, je ne crois vraiment pas être invité", indique-t-il. Quand M. Vanneste nous demande de lui lire la liste des invités, il a cette réflexion : "C'est très identitaire tout ça..." M. Vanneste, il est vrai, vient de prendre Frédéric Pichon comme avocat (cet ancien président du GUD défend très souvent le milieu d'extrême droite dont... le Bloc identitaire). Et semble en tout cas bien connaitre le milieu identitaire.

Un invité américain racialiste blanc

Interrogée, Catherine Blein donne d'abord une autre version: "Christian Vanneste est tout à fait au courant! Ça m'étonne de lui! Il est invité depuis plusieurs jours et nous avons voulu lui manifester notre soutien", affirme-t-elle. Un peu plus tard dans la conversation, Mme Blein nous dira que "M. Vanneste avait été invité dans un premier temps. Il avait accepté, puis il était question qu'il ne vienne plus. Peut-être qu'on ne l'a pas réinvité..." En clair, peut-être que l'annonce aujourd'hui de sa présence est bidon.

Le plateau d'invités est en tout cas très marqué à l'extrême droite. Outre MM. Laulan, Gourévitch, Conrad et Le Gallou que nous avons évoqué au sujet d'un colloque sur l'immigration qui a eu lieu jeudi 16 février à Paris, Fabrice Robert, le président du Bloc identitaire prendra la parole ainsi que Pierre Cassen du journal en ligne islamophobe Riposte Laïque. Sont également annoncés Jean Raspail ( l'auteur du "Camp des Saints"), et surtout Jared Taylor, d'American Renaissance qui défend des thèses racialistes blanches et qui est l'un des contacts de Guillaume Faye aux Etats-Unis.

Enfin habitué des rencontres Bloc identitaire /Riposte laïque, le suisse Oskar Freysinger devrait être de la partie. Les organisateurs évoquent aussi la présence de Filip Dewinter du Vlaams Belang, formation d’extrême droite séparatiste et nationaliste flamande, au discours violemment hostile à l’immigration et à l’islam.
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Kzimir » 18 Fév 2012, 10:22

Le Bloc Identitaire vient d'ouvrir une maison de l'identité à Toulouse

Leur communiqué :
Bloc Identitaire a écrit:Les jeunes identitaires travaillent depuis plusieurs semaines à la rénovation d'un local en centre-ville. Samedi dernier, ils étaient une cinquantaine venus de toute la France pour l'inauguration de leur "maison de l'identité" toulousaine.

A cette occasion, ils ont signé une convention officialisant leur partenariat avec le Bloc Identitaire.

L'adresse du lieu n'a pas été rendue publique jusqu'à présent. Si Mathieu, responsable local du parti, est resté discret, c'est pour éviter de se faire prendre à parti par leurs opposants politiques. Dans la nuit de dimanche à lundi, les murs ont été tagués et une vitre cassée. C'est la deuxième agression en moins d'une semaine.


A peine installés, ils ont sévis en attaquant un militant du PG :
Image

Et un article au titre nanardesque de la dépêche :

La dépeche a écrit:Le clash des militants de l'extrême

Depuis quelques jours, les altercations se multiplient entre militants et sympathisants de gauche et des membres du Bloc identitaire, mouvement politique d'extrême-droite.

La situation et les provocations empirent dans les deux camps depuis l'inauguration samedi dernier d'un local du Bloc aux allées de Barcelone à Toulouse. Baptisé « maison des identités », s'entend identités régionale, française et européenne, le lieu semble faire affront aux combattants de la xénophobie et islamophobie.

Un militant du Parti de gauche a porté plainte contre X. « Mercredi soir, il a été agressé alors qu'il rentrait chez lui par les allées de Barcelone au moment où il passait devant le local. Il a été filmé, tapé et gazé parce qu'il a été identifié comme militant politique de gauche à la faculté de droit, parce qu'il mangeait un Kebab, de la « bouffe étrangère de merde » (selon les agresseurs) », rapporte Jean-Christophe Sellin, porte-parole du parti de Gauche, dans un communiqué.

La partie adverse, elle aussi, a porté plainte. Le Bloc identitaire dénonce des dégradations commises sur leur local. Mais aussi une prise à partie constante du camp adverse.
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede barcelone 36 » 23 Fév 2012, 14:53

http://www.paris-normandie.fr/article/r ... re-ennemis
Rouen: pas de débat entre ennemis

Publié le jeudi 23 février 2012 à 08H00

CLASH. Des militants de Fac libre, apparentés à l'extrême droite, ont été refoulés à l'entrée d'un débat de Ras l'Front.


« Pas de naïveté, Fac libre venait pour perturber le débat », assure Gérard Quillaud, de Ras l'Front

La réunion publique, mardi 21 février, de Ras l'Front fait parler d'elle mais pas pour la qualité des échanges. Les militants ont invité un intervenant parisien pour évoquer la place de l'extrême droite à la faculté de Rouen, d'hier à aujourd'hui. Une soixantaine de personnes sont dans la salle de la Maison de l'université (MDU) à Mont-Saint-Aignan.
Peu après le début du débat, à l'extérieur, ça s'agite. Une dizaine de personnes du comité Fac libre de Rouen se présente à l'entrée. Fac libre se présente comme « une plateforme alternative pour que les étudiants puissent s'exprimer. » Le mouvement est apparenté à l'extrême droite. Les organisateurs de Ras l'Front refusent l'accès au groupe. S'en suit quelques explications, une légère bousculade et, finalement, le retrait des refusés.
L'histoire aurait pu s'arrêter là mais elle continue sur le web.

« Poules et renards »

Rapidement, le groupe de Fac libre s'est mis au clavier pour dénoncer l'incident. Joint par téléphone, un des étudiants membre de l'organisation et présent ce soir-là explique : « On organise un débat public dans lequel on dit que l'on veut parler de nous. Notre but n'était pas de faire une descente mais de venir débattre. »
Gérard Quillaud, un des porte-parole de l'antenne locale de Ras l'Front, assume le refus de laisser entrer les membres de Fac libre. Même si le procédé semble peu démocratique. « Nous étions hostiles à cette présence. On ne fait pas débattre dans un poulailler les poules et les renards ! » Pour lui, la dizaine de personnes venait clairement « mettre le bazar. Nous ne les voulions pas à cette réunion. On ne débat pas avec nos ennemis. On n'est pas au pays des Bisounours, on a bien senti qu'ils avaient envie d'en découdre. » Et qu'on ne lui parle pas de censure : « Nous ne voulions pas qu'ils viennent car on les connaît. Ils peuvent faire une réunion, nous ne chercherons pas à y aller, continue Gérard Quillaud, qui assure ne pas vouloir polémiquer sur ce sujet. Mais ils nous en veulent depuis octobre. » Un concert du groupe de rap ZEP à la fac a en effet provoqué la confrontation entre Ras l'Front (favorable à cet événement) et Fac libre…
L'histoire devrait se dégonfler rapidement. Mais l'incident n'est peut-être pas clos pour autant. Les militants de Fac libre affirment avoir pris contact avec un avocat pour savoir si cette interdiction de pénétrer dans la MDU pour un débat public est normale : « On ne sait pas encore quelle suite donner. Mais on nous a interdit l'accès au faciès. On a retenu la leçon : la prochaine fois, on ne sera pas aussi gentil. La fac, c'est chez nous. On laisse tous les points de vue s'exprimer, on ne va pas accepter une censure grossière. »
De son côté, Ras l'Front réfute la censure et estime avoir préservé la tranquillité du débat.


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Re: Galaxie extrême droite

Messagede barcelone 36 » 28 Fév 2012, 21:48

http://reflexes.samizdat.net/spip.php?article482
Le 10 mars 2012, l’intelligence en danger :: Les Assises de Nationalité-Citoyenneté-Identité

Publié le 28 février 2012
par REFLEXes
Le 10 mars prochain, le Bloc Identitaire (BI) va essayer de réoccuper l’espace médiatique par le biais d’une grande messe prétendument laïciste comme il en a le secret...


Intitulée “La France en danger” et revendiquant sans doute abusivement le terme d”Assises”, cette journée se déroulera comme il y a plus d’un an à l’Espace Charenton, dans le XIIe arrdt de Paris. Particularité : le BI n’en est pas officiellement l’organisateur, ni d’ailleurs Riposte Laïque. En lieu et place, une association, Nationalité-Citoyenneté-Identité (NCI), qui est une émanation du Bloc mais qui permet à celui-ci de ne pas apparaître.

NCI est en effet dirigée par Catherine Blein [1] qui est devenue la responsable de la communication du Bloc, en remplacement de Bruno Larebière qui a quitté le BI le printemps dernier. Catherine Blein est une recrue récente du Bloc qu’elle n’a rejoint qu’en 2010 et vient de la droite républicaine. Elle a été, entre autres, cadre du RPR et secrétaire générale de l’association Femme Avenir, fondée dans les années 1960 et d’obédience gaulliste. Elle s’est rapprochée du Bloc par l’entremise de Philippe Millau qui a vite compris tout l’intérêt du cursus de cette militante potentielle. Si elle est aujourd’hui officiellement agricultrice et éleveuse de chevaux, elle a en effet par le passé travaillé avec Thierry Saussez, publicitaire et surtout spécialiste de la communication politique au service de la droite (RPR puis UMP). Philippe Millau l’a donc instituée responsable des relations avec les media du Bloc Identitaire en Bretagne avant qu’elle n’intègre la cellule communication de la campagne présidentielle d’Arnaud Gouillon en compagnie des journalistes d’extrême droite Patrick Cousteau et Pascal Magne. Signe de son ascension dans l’organigramme du BI, c’est elle qui a été chargée de représenter un fantomatique collectif de “Citoyens contre le droit de vote des étrangers”, lancé à l’automne 2011 pour surfer sur l’indignation des militants et sympathisants de droite devant la proposition de campagne du candidat Hollande sur ce sujet. Ce “collectif” qui est une création du BI s’est surtout manifesté par une pétition à signer sur le site France-Pétitions qui est également… une création des Identitaires ! Ce site a en effet été conçu durant l’automne 2010 par Fabrice Robert avec l’objectif de récupérer un maximum de contacts mails dans des milieux de droite modérée sensibles aux thèmes des pétitions. France-Pétitions n’offre aucune référence directe, même graphique, au Bloc et sa directrice de publication n’est évidemment qu’un prête-nom. Par contre les pétitions développées sur le site sont largement orientées sur des thématiques identitaires.

On peut évidemment se demander la raison de cette manoeuvre masquée alors que la manifestation s’inscrit clairement dans la démarche identitaire : établir le lien entre nationalité, ethnie et civilisation. À l’évidence ce n’est pas la crainte d’un échec qui est en jeu. Les assises de décembre 2010 avaient réuni pas loin de 1000 spectateurs et celles-ci sont en capacité de faire autant d’entrées. La liste des orateurs est en tout cas là pour le suggérer. Une partie des intervenants viennent de la Nouvelle Droite et sont suffisamment connus pour attirer un public, de Jean-Yves Le Gallou à Henri de Lesquen. Pour ce dernier, la fonction de président de Radio Courtoisie est évidemment un atout supplémentaire. Une autre partie provient des milieux favorables à une “Europe puissance” construite autour de l’axe Paris-Berlin-Moscou. Si Henri de Grossouvre et le Forum Carolus ne sont pas explicitement mentionnés, certains intervenants comme Jean-Claude Empereur en portent les idées. Une partie d’entre eux vient d’ailleurs également de la Nouvelle Droite [2]. Troisième tendance, les orateurs proches de Riposte laïque et des milieux laïco-républicains comme Pierre Cassen. Enfin, deux ou trois intervenants constituent des erreurs de casting potentielles tant leur fiabilité est sujette à caution : c’est le cas d’Omar Ba [3] et de Jean-Paul Bourre. Celui-ci a déjà été évoqué dans certains de nos articles (ici par exemple) et le blog Droite(s) Extrême(s) a eu l’aimable obligeance de mettre en ligne quelques photos rigolotes (là ) [4]

La manoeuvre résulte donc plutôt d’une volonté, qui tient du TOC [5] en ce qui concerne le BI tant cela devient habituel, de ne pas apparaître pour ratisser large et amener les “républicains” sur les positions ethniques qui sont les siennes. Cela ne trompe évidemment sans doute pas grand-monde dès lors que l’organisation des Assises, de la restauration jusqu’au vestiaire, émane des différentes composantes du Bloc. Mais celui-ci n’aurait pu espérer attirer un panel aussi large, tant parmi les orateurs que dans le public, sur son seul nom et cela lui évite d’être de nouveau associé directement avec des milieux politiques dont l’orientation rend perplexe des fractions non négligeables des différentes structures identitaires, et ce depuis la manifestation dite de “l’apéro saucisson pinard” de juin 2010 [6]. Par ailleurs la thématique anti-Islam a montré ses limites lors du “rassemblement des cochons” à Lyon. La manifestation du 10 mars qui est directement pilotée par Philippe Millau et le Bloc Bretagne est donc un exercice à risque pour le BI dans un contexte de doutes et de remise en cause sur lequel nous aurons l’occasion de revenir.

Mais elle peut à l’inverse s’avérer un bon coup promotionnel pour le livre d’entretiens croisés avec Riposte laïque qui doit sortir chez Xenia à la fin du mois de mars [7]. Ce livre aurait du sortir à l’automne 2010 et constituer une prolongation du coup politique que représentait l’apéro raté du 18 juin précédent. Son plus bel argument mediatique était (est) André Bercoff, en monsieur Loyal d’un pseudo débat. Son estampillage de “gauche” en faisait en effet une prise de guerre de plus pour un BI en pleine dynamique politique. Mais la présence de Bercoff n’était et n’est à vrai dire qu’une fausse surprise. C’est en effet une vieille connaissance de Bruno Larebière qui était à l’époque en phase d’intégration rapide dans le Bloc. Les deux hommes s’étant revus en novembre 2008 après de longues années sans se croiser, André Bercoff a proposé en mai 2009 de faire un livre sur les Identitaires, projet qui n’a pas abouti et qui s’est transformé en livre avec Riposte laïque. Ce glissement politique du journaliste s’explique par le point de vue de Bercoff qui est depuis quelques années clairement hostile à l’Islam. Cela a pu se manifester par des participations à la presse d’extrême droite (le Choc du Mois de l’été 2009) ou à des colloques divers et variés [8]. Les délais qui ont prévalu à la finalisation du livre (les entretiens ont eu lieu fin juillet 2010 !) [9] et le fait que l’ouvrage n’a pas trouvé preneur chez un grand éditeur français malgré les efforts de Bercoff rendent l’impact du livre fort hypothétique. Le Bloc peut donc espérer que le 10 mars créé un minimum de “buzz” pour que l’ouvrage ne soit pas un vrai flop… L’autre intérêt de ces Assises est bien sûr de maintenir une actualité autour du Bloc, en attendant la Convention identitaire 2012 qui devrait se tenir à Paris à l’automne prochain et qui ambitionne de récupérer les déçus du FN et de Marine Le Pen à l’issue des élections de ce printemps. Tout un défi en soi !


[1] Le trésorier de l’association est par ailleurs Philippe Gibelin, ancien cadre du GRECE et longtemps investi dans la DOMUS, local gréciste dans lequel le BI tient son université de rentrée depuis deux ans.

[2] On peut lire la prose de Jean-Claude Empereur dans le numéro d’octobre-décembre 2011 de la revue Éléments.

[3] Omar Ba s’affiche comme un adversaire de l’émigration africaine en Europe à l’instar d’Émile Bomba et c’est évidemment à ce titre qu’il a été invité à participer aux Assises du 10 mars. Mais son parcours personnel a déjà été l’objet de nombreuses polémiques tant la véracité de ses écrits est contestée.

[4] Ce site a par ailleurs relayer des tensions qui existeraient entre Philippe Vardon et le reste de la direction du Bloc. Signe de cette situation selon le blog : le fait que Vardon ne participerait pas aux Assises. Le moins que l’on puisse dire est que nous sommes très circonspects face à cette "information". Philippe Vardon par le passé n’a pas plus participé aux différentes assises ou colloques parisiens organisés par le Bloc. Par ailleurs il n’a jamais caché qu’un compagnonnage trop marqué les milieux laïcs et républicains lui semblait contre-productif en interne. Enfin il était parfaitement au courant de l’orientation des Assises du 10 mars et des orateurs invités. On peut donc se demander dans quelle mesure il n’a pas voulu se jouer des auteurs de Droite(s) Extrême(s) en distillant ce qui nous semble être de fausses pistes.

[5] Trouble Obsessionnel Compulsif.

[6] La présence de militants de la LDJ lors des Assises de décembre 2010 que nous relations ici a en particulier été source de polémiques internes même si une partie des cadres ne discutent pas ce genre d’orientations politiques.

[7] Cette petite maison d’édition suisse a été fondée par Slobodan Despot, ancien des éditions de l’Age d’Homme. Si le catalogue de Xenia est très varié, on y relève malgré tout l’édition de poèmes d’Oscar Freysinger, figure de l’UDC et du combat contre "l’islamisation" de la Suisse ou de l’ouvrage de Jean Robin sur la "nouvelle extrême droite". S. Despot semble par ailleurs avoir été pressenti pour intervenir lors des Assises du 10 mars.

[8] De la Guerre sainte à la guerre des banlieues par exemple, soit un déjeuner débat au Fouquet’s Barrière, organisé par les journalistes Michel Clerc et Robert Lafont, dont le fac simili est retranscrit intégralement dans le n° 227 de février 2009 du magazine Entreprendre. Afin de débattre de l’échec de l’intégration des allochtones musulmans (sic), étaient conviés une fourchette de gens plus ou moins sympathiques : Albin Chalandon, ancien ministre de De Gaulle et Pompidou ; Roland Dumas ; Dominique Jamet, journaliste à France-Soir et chroniqueur à Marianne ; Béatrice Robert, Principale du collège Edouard Vaillant de Gennevilliers ; André Bercoff ; Claude de Kermoularia, ancien conseiller de Paul Reynaud, ancien représentant au Conseil de sécurité de l’ONU sous Mitterrand ; Jean Piat, comédien, accessoirement catholique traditionnaliste ; Roumania Ougartchinska, journaliste spécialiste des pays de l’est ; Pascal Thomas, réalisateur.

[9] Le livre a par ailleurs du être remanié à cause du départ de Bruno Larebière qui a quitté le Bloc au printemps 2011.
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Messagede barcelone 36 » 02 Mar 2012, 17:15

http://www.sudouest.fr/2012/03/02/bayon ... um=twitter

Bayonne : deux personnes en garde à vue après des échauffourées avec des militants identitaires

Le Bloc identitaire, parti d'extrême droite, lançait sa section basque hier jeudi.

Journée décidément mouvementée à Bayonne ce jeudi. La soirée de lancement de la section du Bloc identitaire du Pays basque qui avait lieu hier soir jeudi à Bayonne a été marquée par une échauffourée avec des militants anti-fascistes.

La police est intervenue et a interpellé deux de ces protestataires qui ont été placés en garde à vue pour des faits d'outrage sur un policier et pour destruction de bien public.
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede barcelone 36 » 04 Mar 2012, 01:16

http://www.lejpb.com/paperezkoa/2012030 ... n-officiel
Pays Basque
Rassemblement antifasciste : pas de bilan officiel

03/03/2012
A.R
Le bilan du nombre d’arrestations et de blessés au cours des affrontements entre militants antifascistes et les forces de police, jeudi soir, à Bayonne, à l’occasion de la présentation de l’antenne locale du Bloc identitaire (BI), reste encore flou.
Alors que les premiers chiffres publiés (cf. notre édition d’hier) faisaient état d’une interpellation possible et de trois blessés, il semblerait que le bilan soit plus lourd. Les affrontements se sont en effet prolongés après le rassemblement, dans les rues du Petit Bayonne notamment, et place Saint-André.
“Je ne peux pas vous donner d’informations, décision de la hiérarchie”, indique-t-on au commissariat central de Bayonne, qui, contacté par téléphone, a refusé de nous transmettre son bilan des échauffourées.
Le groupe IparEH Antifaxista, organisateur du rassemblement, comptabilise, lui, les arrestations de trois personnes (une pendant le rassemblement, deux après : devant l’hôpital et place Saint-André), ainsi que quatre manifestants blessés, dont un par un tir de flashball. Il dénonce également “les provocations” des Identitaires qui auraient déposé des tracts devant l’appartement d’un antifasciste pendant la nuit, selon un membre du groupe.
Joint par téléphone, le Bloc identitaire, condamnant les agissements d’une “bande d’asociaux, de punks à chiens, crasseux, ridicules et malodorants”, déclare de son côté ne pas pouvoir fournir de bilan.
“Asociaux”
Jeudi, aux alentours de 19h30, 80 militants antifascistes environ s’étaient rassemblés au rond-point Saint-Léon de Bayonne dans le but de manifester contre la soirée de lancement de la branche locale du Bloc identitaire, qui se tenait non loin de là, à 20 heures, à l’hôtel Amatcho.
Le rassemblement, qui avait lieu quelques heures seulement après la visite de Nicolas Sarkozy à Bayonne, a rapidement tourné court laissant place à des affrontements entre antifascistes et forces de l’ordre venues en nombre.
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede barcelone 36 » 04 Mar 2012, 13:41

http://unionantifascistetoulousaine.wor ... emocratie/
Les identitaires et la démocratie

Depuis quelques jours la campagne de victimisation des identitaires toulousains nous émeut beaucoup. Nos fascistes du 36 allées de barcelone, entre messages sur facebook et autres vidéos, parlent de 2 tentatives de vandalisme en moins d’une semaine. On a les yeux rouges quand le petit chef identitaire, Matthieu Clique parle dans une interview d’un sérieux manque de démocratie à Toulouse. On pleure à chaudes larmes quand on pense que tous les soirs, ils défendent héroïquement leur local au péril de leur vie. On les admire avec fierté comme la fois où ils ont tabassé un étudiant qui rentrant chez lui avait eu l’outrecuidance de manger un kebab en passant devant le local des fachos.

Plus sérieusement, petit retour sur quelques faits marquants de 2011 où les identitaires toulousains donnent des leçons de démocratie à Toulouse.

27 mai 2011
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Une quarantaine d'identitaire défilent à Toulouse le 27 mai 2011 pour commémorer la Bataille de Toulouse du 9 juin 721. Le défilé au flambeau est accompagné de violence.
Ce jour là nos valeureux guerriers effectuent une manifestation surprise, ils commémorent la Bataille de Toulouse du 9 juin 721 [1]. Nous reviendrons prochainement sur cette mascarade, sur ce détournement éhonté de l’histoire. Nous préférons dénoncer les multiples agressions qui ont précédé et suivi la manifestation. Ce jour là, les indignés toulousains, qui occupaient la place du capitole, se sont fait agresser par les identitaires. Plus tard, plusieurs personnes ont été frappées dans le quartier Arnaud Bernard. Ainsi c’est une vingtaine de fachos qui ont déambulé librement dans les rues de Toulouse agressant des passants le tout avec la bienveillance de la police [2]. La soirée s’est ainsi terminée en dégradant le local d’un syndicat de travailleurs. Le local de la CNT 31 situé aux 18 avenues de la gloire a été détérioré et tagué par nos petits fascistes. Ci-dessous quelques preuves éloquentes.

Local de la CNT avant:

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Local de la CNT après:

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Les dégradations et les tags portent la marque des fachos : les croix celtiques sont sans appel. Dans les jours suivants, on est agréablement surpris de voir que l’attaque est revendiquée par une vidéo postée sur youtube. Le son et l’image sont très marqués néo-nazis. On y voit un groupe aux visages cachés posant avec la devanture arrachée du local syndical, on peut y voir un ou deux saluts hitlériens…



Fort heureusement, on a retrouvé la photo originale et la surprise est de taille : ce sont les identitaires toulousains. En vrac, nous y reconnaissons Matthieu Clique, Romain Carrière, Victor Lenta, Francois Catala et bien d’autres… Nous reviendrons bien entendu sur ces individus dans de prochains articles pour mieux vous les présenter.

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21 juin 2011
Fête de la musique à Toulouse, ZEP, un groupe de musique qui dénonce la lepénisation de la société, la banalisation des discours racistes, le chantage à l’intégration, le néo-colonialisme, les conditions de vie des sans papiers et des minorités joue place des Tiercerettes à Arnaud Bernard. Ce jour là une dizaine d’identitaires tenteront vainement d’attaquer le concert à coups de torches fumigènes et d’un tazer. Ils seront repoussés par le public et des militants antifascistes.

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17 septembre 2011
Encore une journée qui a tenu toutes ses promesses… Nous y avions consacré un article. Pour résumer, les identitaires prévoyaient d’organiser un concert d’Hotel Stella dans le quartier Saint Michel. Hotel Stella groupe musical parisien composé exclusivement de militants identitaires participant activement à la sulfureuse tribune Boulogne du PSG (tendance hooligan facho). Le concert a été annulé grâce à l’intervention de militants antifascistes qui ont juste eu besoin de sensibiliser l’établissement qui devait accueillir la soirée. Pour autant, les identitaires avaient prévu la solution de secours, un semblant de concert a bien eu lieu dans une grande maison bourgeoise : chez les parents de Matthieu Clique!!! Plus tard dans la soirée, un groupe d’identitaires attaquera un bar d’Arnaud Bernard où se tenait une soirée organisée par un collectif trans-pédé-bi-gouines.



Trois journées relatées succinctement qui reflètent bien le véritable visage des Jeunesses Identitaires et à fortiori du Bloc Identitaire. Ces exemples parmi beaucoup d’autres sont révélateurs du degré de violence qui anime ces fachos. Chaque prétexte est bon pour une virée en ville afin de « cartonner » des gens, d’attaquer des lieux et des symboles. Les fachos n’ont besoin de personne pour les motiver à user de violence [3]. Nous nous inquiétons de la tournure que pourrait prendre les évènements avec l’ouverture récente du local identitaire au 36 allées de Barcelone. Ce lieu risque rapidement de devenir le vecteur de l’intensification de leur activité et donc des violences qui ponctuent leurs initiatives.

[1] On les soupçonne aussi de fêter le 14 juillet le 15 aout, mais chut… Petite blagounette pour mieux cacher notre déception et notre vexation de ne pas avoir su que les identitaires sortiraient le bout de leur nez ce jour là…

[2] On s’interroge de plus en plus sur l’état de grâce dont jouissent les Jeunesse Identitaires à Toulouse auprès des forces de l’ordre. Malgré les agressions et la propagande raciste les fachos ouvrent tranquillement un local et peuvent compter sur la protection policière lors de leurs soirées.

[3] Ces exemples balaient les théories les plus farfelues comme celle qui voudrait faire passer ces agitations fascistes comme une réaction à des provocations de militants antifascistes. Ou encore la position du mollasson qui consiste à renvoyer dos à dos des camps « extrêmes » et « opposés ».

NB : Nous appelons les gens, qui ont été témoins des diverses attaques et agressions facsistes à Toulouse durant l’année 2011, à nous envoyer leurs témoignages et souvenirs (exemple : photos et/ou vidéos prises avec un portable) par mail à l’adresse : antifa.toulouse@gmail.com.
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 04 Mar 2012, 13:41

Extrême droite: Carl Lang annonce 380 parrainages, « ce sera très dur » AFP 03.03

Le candidat d'extrême droite à la présidentielle, Carl Lang, a annoncé ce samedi qu'il ne disposait que de 380 signatures d'élus, reconnaissant qu'il lui serait « très dur » de franchir l'obstacle des 500 nécessaires pour pouvoir concourir à l'Elysée.

« Ca va être très dur. C'est déjà un exploit d'être là où nous en sommes » , a-t-il déclaré, en marge d'une réunion publique à Paris de l'Union de la droite nationale (UDN), qui fédère plusieurs mouvements d'extrême droite (NDP, MNR, PDF) et dont il est le candidat. « Nous ne sommes pas si loin du but que cela » , avait-il lancé un peu plus tôt à ses partisans, appelant à « continuer » la récolte jusqu'à la date limite, le 16 mars.

Soupçons

Il a soupçonné Marine Le Pen d'avoir «déjà réuni les 500 signatures», mais de maintenir le suspense pour en récolter d'autres et le priver ainsi de précieux sésames, afin de «garder le monopole électoral, en plus du monopole médiatique».

Néanmoins, interrogé pour savoir s'il excluait d'appeler à voter pour elle au 1er tour de la présidentielle, celui qui avait soutenu Bruno Gollnisch lors de la campagne interne de succession à Jean-Marie Le Pen a botté en touche: « Nous n'en sommes pas là. Nous verrons le jour J ce qu'il faudra dire ou ne pas dire. »

Marine Le Pen, «représentante du gaucho-lepénisme»

Lors de son discours, devant 200 à 250 personnes, pour la plupart âgées ou très âgées, Carl Lang n'a pas ménagé la patronne du Front national, un parti qu'il avait quitté en 2009, en conflit ouvert avec cette dernière. S'adressant aux «exclus ou aux déçus» du FN, il a affirmé qu' « aujourd'hui, Mme Le Pen est la représentante du gaucho-lepénisme » mais « pas de la droite nationale » .

Dans son discours, il a utilisé tous les ressorts de l'extrême droite traditionnelle, dont l'anti-communisme - « nous préférons être morts que rouges » - et l'anti-gaullisme à travers la nostalgie de l'Algérie française. Carl Lang, âgé de 54 ans, s'est également clairement placé à droite économiquement, en reprochant à Nicolas Sarkozy son incapacité « à tourner le dos au socialisme » .

Avant lui, Robert Spieler, délégué général de la Nouvelle droite populaire, qui fait partie de l'UDN, avait appelé à lutter contre l'immigration, « par tous les moyens, y compris légaux » , et à faire en sorte que « les femmes françaises et blanches fassent des enfants français et blancs ». Tous ceux qui se sont succédé à la tribune étaient des anciens frontistes, dont Roger Holeindre, vieux grognard de l'extrême droite âgé de 84 ans. Carl Lang espère que l'UDN pourra présenter une centaine de candidatures aux législatives dans près de 600 circonscriptions.


Présidentielle : Carl Lang n'y croit plus 4 mars
Carl Lang, candidat de l'extrême droite à l'élection présidentielle, a annoncé samedi qu'il ne disposait que de 380 parrainages d'élus.

« Ça va être très dur. » Lucide, Carl Lang, candidat de l'extrême droite à l'élection présidentielle, envisage sa propre absence du premier tour. Samedi, il a annoncé ne disposer « que » de 380 parrainages d'élus sur les 500 nécessaires pour se présenter à l'élection. « C'est déjà un exploit d'être là où nous en sommes », a-t-il reconnu lors d'une réunion publique à Paris de l'Union de la droite nationale. Un exploit cependant insuffisant, même si l'intéressé use de la méthode Coué : « Nous ne sommes pas si loin du but que cela », assure-t-il. Mais, 120 signatures, à moins de deux semaines de la date limite du dépôt des-dits parrainages au Conseil constitutionnel, la tâche est semble-t-il trop grande pour Carl Lang.

Cette absence probable du premier tour de l'élection présidentielle, Lang l'attribue largement à une personne : Marine Le Pen. Selon lui, la candidate du Front national, qui prétend manquer de 48 parrainages, a « déjà réuni les 500 signatures ». Mais elle affirmerait le contraire, selon lui, pour récolter d'autres signatures et empêcher Lang de se présenter. Marine Le Pen, dans cette vision, entendrait ainsi « garder le monopole électoral, en plus du monopole médiatique ».
Carl Lang a d'ailleurs copieusement attaqué la présidente du Front national. « Aujourd'hui, Mme Le Pen est la représentante du gaucho-lepénisme, a-t-il déclaré, pas de la droite nationale. » Pour autant, le politique d'extrême droite, qui avait soutenu Bruno Gollnisch lors de la campagne pour la succession à Jean-Marie Le Pen, n'exclut pas d'appeler à voter pour la candidate du FN lors du premier tour. « Nous n'en sommes pas là. Nous verrons le jour J ce qu'il faudra dire ou ne pas dire », a-t-il dit.
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 08 Mar 2012, 23:48

Bayonne : deux personnes en garde à vue après des échauffourées avec des militants identitaires 02/03/2012 Véronique Fourcade

Le Bloc identitaire, parti d'extrême droite, lançait sa section basque hier jeudi.
Le Bloc identitaire avait soulevé des protestations en Gironde en janvier.

Journée décidément mouvementée à Bayonne ce jeudi. La soirée de lancement de la section du Bloc identitaire du Pays basque qui avait lieu hier soir jeudi à Bayonne a été marquée par une échauffourée avec des militants anti-fascistes.

La police est intervenue et a interpellé deux de ces protestataires qui ont été placés en garde à vue pour des faits d'outrage sur un policier et pour destruction de bien public.


Bayonne : à l'assaut du Bloc Identitaire 05/03/2012 Emmanuelle Fère

Des « antifascistes» ont lancé jeudi des projectiles sur l'hôtel où était réuni le parti politique. Trois personnes ont été interpellées.

Il faut le voir pour le croire. La vidéo sur le blog des « antifascistes du Pays basque nord » (1) offre un aperçu saisissant des affrontements qui ont opposé forces de l'ordre et militants antifascistes jeudi soir, à Bayonne, à proximité de l'hôtel Amatcho, au rond-point Saint-Léon. Ambiance rose fumigène, slogans criés, bannière « Euskal Herria Antifaxista », gaz lacrymogène, et coups échangés.

Un peu avant 20 heures, une dizaine d'individus appartenant au mouvement IPEH Antifaxista se sont regroupé devant l'hôtel où le parti politique le Bloc Identitaire organisait une réunion pour créer sa section Pays basque. Le groupe de manifestants a rapidement grossi. D'abord une trentaine, à s'organiser en deux groupes, puis une cinquantaine à sortir les cagoules. Le commissariat a alors déployé la Section d'intervention départementale (SID), preuve que l'ambiance était montée d'un cran.

Policier blessé

Selon la police, les manifestants ont jeté pierres et peinture sur la façade de l'établissement. Les forces de l'ordre les ont fait reculer. Plusieurs individus ont mis le feu à trois conteneurs poubelle. Un représentant des forces de l'ordre s'est retrouvé à terre, blessé suite aux affrontements. Un individu a alors été interpellé pour dégradation, violence contre personne dépositaire de l'autorité publique.

L'homme a été placé en garde à vue, puis laissé libre pour la poursuite de l'enquête. Né en 1981, il réside à Anglet, et il est sans emploi. Au total, la chaude soirée s'est soldée par trois interpellations. La police a identifié et interpellé le lendemain des faits un autre individu, qui avait jeté des pierres. Il fera l'objet d'une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) ce mois. Né en 1992, il est sans emploi et connu des services de police.

« Prise de guerre »

Un troisième individu a été interpellé le soir-même par la Brigade anticriminalité dans le Petit Bayonne, place Paul-Bert, où il tentait de mettre le feu à des poubelles. Il était détenteur d'une cagoule et de plusieurs briquets. L'homme né en 1982 est sans domicile et sans emploi. Il a été présenté samedi devant le magistrat et placé sous contrôle judiciaire. Il sera jugé ce mois à l'audience correctionnelle.

Les membres du Bloc Identitaire n'ont pas participé aux affrontements. Alain de Peretti et Christophe Pacotte, coordinateurs régionaux du parti politique étaient dans l'hôtel, avec une dizaine d'adhérents.

« Ce sont des punks à chien, crassouilles hirsutes, dont le cerveau est limité par l'usage de stupéfiants », lance Christophe Pacotte. Et encore : « Des asociaux. On est tombé sur des fous. » Alain de Peretti confie que la bannière des manifestants trône désormais dans le local du Bloc Identitaire à Bordeaux. « Une prise de guerre. »

Car après notamment Bordeaux, ou Pau, le parti politique entend bien transformer son essai (lire par ailleurs) d'implantation d'une section locale. Le Bloc Identitaire est classé à l'extrême droite de l'échiquier politique. Alain de Peretti, qui a été élu du Front national, le décrit comme porteur d'« un combat pour les identités. « Le Bloc Identitaire ne rentre pas dans les classifications simplificatrices du passé (fasciste - antifasciste). »

Alain de Peretti entend bien vendre le label identitaire en Pays basque. « C'est une région à forte identité. Nous voulons apporter des réponses locales, dans le cadre d'une philosophie générale », prône le coordinateur régional.

« Tout le monde est d'accord que la politique, c'est du grand guignol. Les vrais sujets ne sont pas évoqués. Nous souhaitons établir une démocratie locale, par des votations, comme dans le système suisse. Si l'on organisait une votation sur la Ligne à grande vitesse, cela résoudrait tous les problèmes. »

(1) L'adresse du blog en question : http ://ipehantifaxista.blogspot.com


TAGS NAZI A BILLERE !

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Les panneaux d'affichage de l'UPPA ont été tagués dans la nuit de slogans prônant la suprématie de la race blanche, accompagnés de "croix celtiques". Au delà du caractère profondément odieux de ces actes qu'il faut condamner, qu'auriez-vous à dire à vos lecteurs à ce sujet ? On sait déjà que des groupuscules comme le Bloc Identitaire (pour ne citer qu'eux) avaient sévi contre le ô combien important "mur des expulsés" à Billère. Alors, bis repetita ?


Réponse d’un antifasciste du Pays Basque au Bloc identitaire 07/03/2012 Joel SISTIAGUE / Membre d’EH Antifaxista

Je tenais à revenir sur le rassemblement qui s’est déroulé le jeudi 1er mars à Bayonne, contre la réunion du Bloc identitaire (groupe d’extrême droite) ce jour-là.
A l’appel du groupe antifasciste et d’autres organisations antiracistes, nous nous dirigeons vers le lieu de la réunion (il fait beau, il fait facho chez Amat…). Le slogan : “Euskal Herria antifaxista” (traduction en français : le Pays Basque antifasciste). Je me sens l’obligation de le souligner vu que le Bloc parle d’une langue incompréhensible. Pour des gens qui veulent défendre l’identité basque quand même, parler de l’euskara dans ces termes… Normal quand l’on vient de Bordeaux ! Enfin bref.
Faut-il dire le nombre de participants à votre réunion ? Oui, car cela me fait plaisir : sept (je compte aussi les personnes venant de l’extérieur du Pays Basque).
“Mais malgré cette tentative ridicule d’intimidation, réunion constructive ! Les Identitaires de Bayonne prennent leur envol avec à leur tête Claudia, jeune mère de famille courageuse et volontaire”, selon votre site. Bravo, que dire de plus… Les lecteurs se feront leurs propres conclusions.
Charges policières, gaz, coups, injures sexistes, etc., et j’en passe et des meilleures. Résultat : des personnes blessées. Des dégradations ? La violence répond à la violence.
Au passage, la banderole qui orne votre local, vous parlez de “donateurs”. Vous parlez des antifascistes ou bien la police qui vous protègent ? Car vu votre comportement provocateur derrière des vitres, je ne pense pas que vous êtes allés la chercher vous-mêmes. Du grand courage !
Tout ça pour dire que le Pays Basque est antifasciste et le restera ! Vos idées racistes, nauséabondes, on n’en veut pas ici. Les “gauchos”, comme vous dites, nous serons toujours face à vous, les têtes hautes, en criant : Euskal Herria antifaxista !!!
Non au Bloc identitaire ici ou ailleurs !
Un grand merci aux personnes qui sont venues, et soutien aux personnes détenues.
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 17 Mar 2012, 03:32

Carl Lang : « Une campagne de communication » 06 mars

Le candidat de l’Union de la droite nationale à l’élection présidentielle, regrette que la campagne manque de profondeur. Et Carl Lang continue d’asticoter Marine Le Pen, la patronne de son ancien parti.

Carl Lang, dont les moyens financiers et humains sont aux antipodes de ceux des grands partis, a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle (22 avril et 6 mai) pour l’Union de la Droite Nationale en septembre dernier, organise « un déplacement par semaine en province. Je rencontre la presse, et j’organise des apéro-débats avec nos militants ou ceux qui sont intéressés par ma candidature. » Celui qui espère être « le candidat surprise » de cette élection observe avec intérêt la campagne qui précède le premier tour. « On assiste à tout, sauf à un débat d’idées, alors que c’est justement cela qui intéresse les Français. C’est le tout-médiatique, on est dans l’instant T, et on n’entend que des formules, des attaques et des invectives. C’est le degré zéro de la politique, alors que la France va mal.» Comme d’autres petits candidats, Lang se plaint d’être ostensiblement ignoré par la presse nationale. « C’est toujours comme ça », souffle l’ancien cadre du Front National. Au second tour, le candidat de la Droite Nationale n’envisage visiblement pas de donner de consigne de vote. « Le bilan de Nicolas Sarkozy est très insuffisant. Honnêtement, je ne vois guère de différence entre lui et François Hollande. » Les intéressés apprécieront…

« Encore beaucoup de contacts au Front National »

Plus de trois ans après avoir quitté le FN (en novembre 2008), Carl Lang assure avoir conservé de solides contacts au sein du parti aujourd‘hui présidé par Marine Le Pen. Ses relations avec la candidate frontiste à l’élection présidentielle sont notoirement mauvaises, mais Lang conserve visiblement un bon souvenir de Jean-Marie Le Pen. « Il avait la capacité à défendre ses idées, même si elles n’étaient pas populaires. Marine Le Pen, elle, est uniquement dans une démarche électoraliste. Elle aseptise son discours, fait preuve de démagogie, dans le seul but de faire du chiffre. » Et cette posture dérangerait au sein même du FN, où la présidente n’a pas que des amis. « Elle a son fan-club, mais il y a des cadres et des militants qui font la même analyse que moi. » Mais le chef du Parti de la France (fondé en 2009) assure ne pas être fâché avec le FN. « Le jour où la direction reviendra aux fondamentaux, on pourra peut-être rediscuter… » Carl Lang devra certainement attendre que Marine Le Pen ne soit plus à la tête du FN. Et si elle dure aussi longtemps que son père, cela ne représente jamais que quarante années de patience…


Carl Lang : « Marine Le Pen aura ses parrainages » 07/03/2012 | La Gazette de Côte d'Or n° 286

Candidat à l’élection présidentielle, Carl Lang, le président du Parti de la France, ne ménage pas Marine Le Pen, qu’il a côtoyée lorsqu’il était au Front national. Confiant pour ses signatures, il développe ici les principales idées de son programme.

LA GAZETTE : Êtes-vous aujourd’hui en mesure d’affirmer que vous pourrez déposer la liste de vos 500 parrainages le 16 mars ?

CARL LANG : Je suis confiant. J’ai annoncé ma candidature le 13 septembre dernier, et je n’ai pas tardé, avec des membres du Parti de la France, à effectuer les démarches nécessaires. Nous faisons un travail énorme, bénévole, car nous ne disposons pas de moyens financiers conséquents. J’espère être malgré tout le candidat surprise à cette élection. Car je n’ai quasiment pas accès à la presse nationale. Il y a de véritables concessions accordées aux principaux partis en place, et le Parti de la France, comme quelques autres, en est exclu. Or, la présidentielle n’est pas une élection de partis, mais de personnes.

Quand vous étiez au Front national, vous vous occupiez justement de recueillir les parrainages pour Jean-Marie Le Pen…

Oui. Et souvent, c’est passé très juste ! C’est pour cela que je suis persuadé que Marine Le Pen aura les siens.
Elle semble pourtant inquiète…
Elle a cru qu’il suffisait d’avoir un accès facile aux médias – ce qui n’était pas le cas de son père – pour facilement avoir ses signatures. Et jusqu’à Noël, l’appareil du FN ne s’était pas mis en marche pour récolter les parrainages. Depuis début janvier, il est dans la précipitation, l’affolement, mais aujourd’hui, il me semble inconcevable qu’elle ne puisse pas être candidate, même si elle agit dans la légèreté et la facilité.

Marine Le Pen est-elle votre principale adversaire ?

Pas du tout. Je constate qu’elle est dans une logique médiatique, et qu’elle oublie les idées et le combat politique. Moi, je me considère comme le candidat de la droite nationale et européenne, avec au cœur de ce débat un enjeu de civilisation. Marine Le Pen affiche de son côté une démagogie sociale purement électoraliste.

Sur quels thèmes ?

Par exemple, le retour de la retraite à 60 ans, avec quarante annuités de cotisation. C’est une aberration, que même les socialistes ne demandent pas ! Jean-Marie Le Pen affirmait souvent que la retraite à 60 ans est un contresens. Ou encore sur les 35 heures. Elle ne souhaite pas revenir dessus, alors que cette mesure n’a fait qu’affaiblir l’économie française. Et puis, elle ne fait qu’attaquer Nicolas Sarkozy. En faisant cela, elle fait le jeu de la gauche et de François Hollande.

Elle souhaite également que la France sorte de l’Union européenne et donc de la zone euro…

L’Union européenne telle qu’elle est n’est pas satisfaisante. Pour autant, dans l’enjeu de civilisation de ce XXIe siècle, la France – comme le reste de l’Europe – ne peut pas se refermer sur elle-même. Je ne rejette pas le principe de l’Europe. Je serais même favorable à un axe Paris-Berlin-Moscou ! Il faut une Europe libre et indépendante, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

Pour vous, la sortie de l’euro est-elle une nécessité ?

J’étais hostile au passage à l’euro. Mais en sortir aujourd’hui de manière unilatérale serait une catastrophe financière, économique et diplomatique. Cela ferait de l’Allemagne le leader incontesté de la zone euro, et la France perdrait quasiment toute influence au sein de l’Union européenne. Si la France devait abandonner la monnaie unique, il faudrait que tous les autres pays de la zone euro le fassent également.

Vous semblez hostile au libre échange, en tout cas à celui qui est en vigueur actuellement…

Le dogme du libre échange et du marché ouvert, un des principes de l’Union européenne, a été dévastateur pour les pays. Il ne faut pas continuer ainsi, car cela entraîne désindustrialisation, délocalisations et régression. Il faut tourner le dos à cette dictature, mais la réponse ne passe pas par la fermeture des frontières. Je crois à l’échange régulé, à une politique de régulation commerciale. Si on ne régule pas les marchés, leur dictature s’impose. Il faut selon moi redéfinir les règles des échanges commerciaux, avec davantage de réciprocité.

En revanche, vous êtes un farouche défenseur du protectionnisme social. Cela signifie-t-il pour vous la fin de l’immigration ?

D’abord, le patriotisme social signifie que les aides soient seulement accordées aux nationaux. Il faut que cela soit partout le cas dans les pays de l’UE. La France est endettée, et elle ne peut plus se permettre d’accueillir des gens qui viennent non pas pour travailler, mais pour obtenir des aides. En mettant fin à ce système, cela dissuadera des migrants de venir en France et en Europe. Accueillir ceux qui ont la promesse d’un travail, je suis d’accord. Le problème de la France, c’est qu’elle favorise depuis trop longtemps une immigration de peuplement. On voit aujourd’hui où le laxisme l’a conduite. Je suis favorable à une immigration presque exclusivement européenne.

Vous insistez souvent sur l’islamisation de la France et de l’Europe…

Est-il normal d’envisager que dans certaines communes, dans certaines villes françaises, les Franco-Français soient non seulement en minorité chez eux, mais qu’ils subissent un jour la charia ? Moi, je ne l’accepte pas. L’islamisation est le facteur aggravant de l’immigration. Les valeurs de l’islam ne sont pas compatibles avec les valeurs de la civilisation européenne et chrétienne. Les règles du droit islamique ne sont pas compatibles avec les nôtres, avec notre histoire, nos traditions, nos valeurs. Quand nos responsables politiques finiront enfin par l’admettre et prendre les mesures qui s’imposent ? Marine Le Pen croit que la laïcité est une protection contre l’islamisme. Elle se trompe.

Pourquoi ?

Parce que les islamistes s’appuient sur cette laïcité pour islamiser la société française. Et une fois que ces islamistes auront réussi cette première étape, ils passeront à la seconde étape, qui consistera à certains endroits à faire appliquer la charia. Ce sera alors le début d’un changement de civilisation, et je ne veux pas de cela. Le processus révolutionnaire islamiste en est marche dans des pays arabes comme la Libye, la Tunisie et l’Égypte. L’islam est politique.

Vous expliquez régulièrement votre crainte de voir cela dégénérer… N’est pas un peu excessif ?

Absolument pas. La France doit préserver son unité nationale, et défendre son identité. La France et l’Europe n’ont pas à imposer leur façon de vivre et leur culture ailleurs. Eh bien, la réciprocité vaut pour les autres. Je ne veux pas voir des musulmans prier dans la rue, je ne veux pas voir des minarets, je ne veux pas consommer de viande halal à mon insu. Marine Le Pen aborde tous ces problèmes d’une façon qui n’est pas satisfaisante. Et je sais – car j’ai toujours des contacts réguliers avec des cadres ou des militants du Front national – que cela déplaît au sein même du parti. Marine Le Pen est un drôle de mélange entre Jean-Luc Mélenchon et Jean-Pierre Chevènement…


En déplacement à Saint-Quentin Carl Lang et la guerre des mondes Jean-Michel ROUSTAND

SAINT-QUENTIN (Aisne). Pour le représentant de l'union de la droite nationale, un défi des civilisations est inéluctable. C'est même « le sens » de sa candidature.

ON peut se considérer comme « le seul représentant de la droite nationale européenne » et dénoncer le « gauchisme à mi-chemin entre Chevènement et Mélenchon » de Marine Le Pen. Maintenant qu'il a fondé le Parti de la France et qu'il est, depuis le 13 septembre, candidat à l'élection présidentielle de l'union de la droite nationale, l'ancien frontiste Carl Lang insiste volontiers sur ce qui le sépare du Front national. De passage mardi soir à Saint-Quentin, dans l'Aisne, il a ironisé sur le retour à la retraite à 60 ans « auquel même le PS ne croit plus et qui est d'une démagogie sociale absolue » ou la création d'une tranche d'imposition à 46 % alors que lui dénonce « l'étatisme et le fiscalisme qui sont à l'origine de l'explosion des dépenses publiques qui étouffent le pays. C'est à l'Etat et aux collectivités territoriales de se serrer la ceinture, pas aux Français ». Divergence aussi sur l'Europe : « Il ne fallait pas prendre le train de l'euro. Mais, maintenant, je ne vois que des inconvénients à une sortie unilatérale de la monnaie unique : explosion du coût de la dette et explosion du prix des matières premières, sans compter que cela signifie confier la zone euro à la seule Allemagne. »

« Les auteurs de ce geste indigne seront poursuivis »

Si la droite que veut incarner Carl Lang est franchement nationale en ratissant large sur le thème « la France aux Français », il se revendique aussi de la droite européenne, parce qu'il considère « qu'il ne faut pas couper la France du reste de l'Europe ». C'est « le sens de sa campagne » : pour lui, tous les pays du Vieux Continent partagent le même avenir : « Ensemble, nous devons relever un défi de civilisations. Pour défendre notre héritage humaniste et chrétien nous allons devoir préserver nos cultures. » Pour Carl Lang, « la France et l'Europe sont en situation de colonisation culturelle, financière et islamique. Je ne crois pas que nos valeurs soient compatibles avec la charia ».
Ce défi, il le décrit comme un phénomène « révolutionnaire mais non violent » qui, à l'en croire, s'appuiera sur « une subversion démographique qui amènera le communautarisme qui, fort, logiquement, voudra vivre selon ses propres valeurs ».
Logique avec lui-même, il refuse tout droit de vote aux étrangers : « Sinon le peuple français perd sa souveraineté. » Et de préciser à qui en douterait : « C'est un point de rupture non négociable avec la gauche. » Laquelle semble englober Nicolas Sarkozy : « Le problème avec lui, ce n'est pas ce qu'il dit mais ce qu'il ne fait pas. Je lui reproche surtout de ne pas nous avoir sortis du socialisme. »
En attendant le choc des civilisations, Carl Lang a un combat plus immédiat à livrer. « Je dois avoir dépassé de peu les 400 signatures, ce qui est déjà un exploit. Il me reste dix jours pour obtenir la centaine qui me manque. » Pour arracher les signatures qui lui font défaut, Carl Lang prend vis-à-vis des maires qui le parrainent l'engagement d'un anonymat total s'il n'atteint pas son objectif : « Ou je déposerai 500 signatures au Conseil constitutionnel ou je n'en déposerai aucune. »
Quel que soit le verdict du 16 mars, date limite de dépôt des parrainages, le candidat de l'union de la droite nationale pense déjà aux législatives qui suivront. « S'il n'y avait pas le frein financier, nous aurions des candidats de partout. Ce ne sera pas le cas et nous devrons faire des choix. La Picardie, parce qu'elle présente un très fort potentiel électoral pour nous, sera une zone prioritaire », explique celui qui se souvient que cette région fait aussi partie de la circonscription qui lui permit d'être député européen. Et de conclure sur le score de ses listes aux dernières régionales dans les quatre régions où elles étaient présentes : « 2, 7 % des suffrages en moyenne, ce qui en politique est loin d'être neutre. » Des voix qu'il affirme ne pas vouloir marchander : « Si je ne parviens pas à participer au premier tour, les électeurs se détermineront en leur âme et conscience. »


« Il y a un choix de civilisation à faire » 09 mars Propos recueillis par Jérôme POINSU

Carl Lang s'oppose au « gaucho-lepénisme » de Marine Le Pen à qui il reproche d'être « plus à gauche que le PS et le modem de François Bayrou ».

AISNE - Ancien frontiste, Carl Lang, candidat de l’Union de la droite nationale, de passage mardi à Saint-Quentin, ne veut pas d’un « peuple français minoritaire. »

Au fil de la campagne présidentielle, Saint-Quentin s'affirme comme une ville de passage prisée pour les « petits candidats ». Après Nicolas Dupont-Aignan, (Debout la république), Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière), Jacques Cheminade (Solidarité et progrès), Carl Lang, président du Parti de la France a tenu une conférence de presse à l'espace Matisse mardi… au lendemain de la visite de Nicolas Sarkozy à l'établissement public d'insertion de la Défense (Epide).
Ancien numéro trois du Front national, Carl Lang avait été exclu du parti fondé par Jean-Marie Le Pen lors des élections européennes de 2009, car il présentait dans la circonscription Nord-ouest une liste dissidente de celle menée par Marine Le Pen.
Dans la foulée, il crée le Parti de la France, toujours bien ancré à l'extrême droite, « seule représentante de la droite nationale européenne » qui veut répondre à la « triple colonisation, financière, migratoire, et islamique ».
Opposé à une sortie de l'euro - contrairement à Marine Le Pen « qui n'aurait que des inconvénients immédiats », il est le candidat de l'Union de la droite nationale qui rassemble le parti de la France, le Mouvement national républicain (MNR), et la Nouvelle droite populaire. A noter qu'Yvan Bendetti, président de l'Œuvre française - mouvement nationaliste qui prône « la France aux Français » et veut que l'économie, la finance, et même la presse « soit aux mains de Français authentiques, serviteurs de la patrie et non de Bruxelles et Washington ou Jérusalem » - le soutient.

Vous marchez dans les pas de Nicolas Sarkozy qui a visité l'Epide de Saint-Quentin, lundi. Simple hasard de calendrier ?

C'est un hasard de calendrier. Je devais venir la semaine dernière au départ, et j'ai dû reporter, de toute façon, je ne cale pas mon agenda par rapport aux candidats du système.

Pour Nicolas Sarkozy, « Le premier sujet de préoccupation des Français, c'est cette question de la viande halal » Vous êtes d'accord ?

La question de la viande halal est secondaire, c'est la question de l'islamisation, de l'identité française et européenne. Il faut répondre à cette question à travers l'islamisation de la France et de l'Europe. Il y a un processus révolutionnaire d'une certaine communauté qui veut imposer son bloc culturel selon l'Islam et s'organiser selon les règles de la charia.

Par contre, vous êtes exactement sur la même ligne que le président de la République qui s'oppose au droit de vote des étrangers.

Le droit de vote doit rester accessible aux nationaux, car le peuple reste souverain, c'est un élément qui n'est pas négociable.

C'est donc un point de convergence avec Nicolas Sarkozy…

- Thomas Joly, semblant légèrement excédé, prend la parole.
Oui, enfin quand on voit le nombre de fois où il a changé d'avis…

Sur le site internet de votre parti vous déclarez « si la volonté de décolonisation n'est pas portée par le peuple français, la France sera dans 20 ans à l'image de la Seine-Saint-Denis. Vous trouvez qu'il y a trop d'immigrés en Seine-Saint-Denis ?

Il y a un choix de civilisation à faire, et moi, j'assure que nos valeurs ne sont pas compatibles à celles portées par la charia.

Qu'est-ce que vous répondez aux personnes qui accusent l'extrême droite de tenir des propos racistes ?

Si on ne change pas de politique, le Français ne sera plus maître chez lui, le peuple français sera minoritaire. Il est important de savoir si la France veut rester française.

En fin de semaine dernière, vous indiquiez à la presse nationale disposer de 380 parrainages, et aujourd'hui ?

Nous en sommes à 400.

Si vous n'arrivez pas à vous présenter, vous appellerez à voter Marine Le Pen ?

Très probablement, si nous ne sommes pas présents, nous ne laisserons pas la démocratie confisquer par les partis. Nous ne donnerons pas de consignes, car nous ne nous retrouvons pas dans le discours de Marine Le Pen.
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 17 Mar 2012, 15:17

A Toulouse, une gangrène s’est installée au 36 allée de Barcelone. Prétextant l’ouverture d’une maison de « l’identité toulousaine » dénommée l’Oustal, le Bloc identitaire profite de l’occasion pour ouvrir sa succursale et s’implanter dans notre ville. Organisation d’extrême droite puante, ouvertement raciste, xénophobe, homophobe et sexiste, le Bloc identitaire s’est illustré par l’organisation de la « marche des cochons » pour dénoncer la présence de produits halal dans les commerces mais aussi par les apéros saucissons-pinards pour défendre leur vision de la France laïque. Toute leur agitation n’a qu’un seul but : stigmatiser quotidiennement les étranger-e-s et les immigré-e-s et distiller son racisme et sa xénophobie sous la forme de l’anti-islam et de l’ultra-nationalisme.

Au-delà de leurs idées nauséabondes, le Bloc est aussi un groupuscule violent. Dans les différentes villes où ces locaux se sont implantés, on a vu un renouveau de l’extrême droite. Le fait d’avoir un lieu de rassemblement attire tous les hooligans, les néo-nazis et autres nationalistes de la région ce qui se traduit par une augmentation de la violence et des agressions. Depuis deux ans, ils multiplient les attaques. Attaque du groupe ZEP à la fête de la musique, attaque de bars, menaces sur des militant-e-s associatif, syndicaux et politiques… ces petites terreurs cherchent à gagner le terrain de la rue alors que Toulouse est et restera une ville antifasciste.
Toulouse est une terre de lutte, et nous travailleur-euse-s, chômeueuse-s, exploité-e-s depuis tant de générations, nous ne sommes pas dupes ! Nous avons appris que depuis toujours les groupuscules fascistes sont liés aux classes dominantes et nous continuerons à nous battre pour chasser les fascistes hors de nos vies. C’est pourquoi nous appelons toutes et tous à s’unir et à démontrer que Toulouse ne leur appartiendra jamais.


Le local du Bloc identitaire suscite la polémique

Depuis plus d'un mois, le ton monte parmi les militants des associations de droits de l'Homme et diverses organisations de gauche. En cause, l'inauguration en toute intimité de « l'Oustal », le 11 février dernier, au 36 allée de Barcelone. Beaucoup craignent, pour ne pas dire parient, que ce local ne devienne le lieu de rendez-vous des groupuscules et mouvements de l'extrême-droite. Une manifestation est organisée samedi 17 mars pour exiger sa fermeture. Et le climat aux abord du lieu est déjà assez tendu.

Car l'association Toulouse identité, forte aujourd'hui d'une cinquantaine d'adhérents et qui gère le lieu, rassemble des membres du Bloc identitaire (voir encadré). Le bureau de cette « maison de l'identité », le premier local du genre en ville, ne cache pas ses liens avec le parti au sanglier. « Nous avons passé un partenariat avec le Bloc identitaire, mais c'est un local métapolitique, il n'est pas voué qu'à de l'action militante », défend Matthieu Clique, secrétaire de Toulouse identité et responsable local des jeunes identitaires.

Dans ses statuts, l'association ne met pas en avant sa ligne politique : « elle a pour but la découverte et la transmission de l'identité culturelle toulousaine et occitane ; la promotion et la participation à des activités culturelles et sportives
[…] » « Ne nous leurrons pas, ce local n'est qu'une façade pour le Bloc. C'est une organisation d'extrême droit raciste et xénophobe malgré leurs piètres recherches de respectabilité », annoncent les sympathisants du comité de vigilance contre l'extrême droite, né il y a quelques mois à Toulouse et composé entre autres de la LDH et de divers partis et associations de gauche. « Nous avons une grande légitimité à Toulouse. La culture occitane n'est pas forcément réservée à la gauche », assure Matthieu Clique. « Ils perturbent parfois nos manifestations, nous n'en voulons pas », explique Jean-François Laffont de convergence occitane. Leurs théories sont totalement incompatibles avec la culture occitane, résultat de multiples invasions, même si la langue appartient à tout le monde. Nos valeurs ont mille ans. C'est « convivencia et paratge ». Cela signifie l'art de vivre ensemble, de rechercher le contact de l'autre et l'égalité, la parité. C'est tout l'opposé de '' Soi d'aqui '', je suis d'ici, leur credo. Nous, on nie le sang pur occitan et nous sommes fiers d'être métèques. »

Qui sont-ils ?

Le Bloc identitaire, parti symbolisé parun sanglier noir, a été créé en 2002 sur les cendres d'Unité radicale, dissoute après la tentative d'assassinat de Jacques Chirac par l'un de ses membres. Fort de 500 à 600 adhérents en France, il est dirigé par Fabrice Robert, un ancien du FN. Les identitaires font la promotion du fédéralisme européen et avancent des thèses islamophobes. À Toulouse, ils sont une dizaine. Et s'ils ont déposé plainte pour plusieurs dégradations de leur local, les mouvements de gauche leur prêtent plusieurs dérapages violents. Un étudiant originaire de Grenoble, Matthieu Clique, 23 ans, est responsable local des jeunesses identitaires. Il a autrefois fait partie de SOS Tout-petits, un mouvement anti avortement, catholique et radical.
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 19 Mar 2012, 22:38

Les militants anti-fascistes ne veulent pas des identitaires à Toulouse Xavier Lalu 19 mars 2012

La plupart des manifestants étaient vêtus de noir, certains masqués

Après plusieurs semaines d’invectives et d’échauffourées discrètes dans les rues de Toulouse, les organisations d’extrême gauche anti-fascistes appelaient samedi à manifester publiquement contre l’installation d’un local identitaire sur les allées de Barcelone. La manifestation de 300 personnes, que ses organisateurs voulaient « carrée », s’est déroulée sans heurts.

Depuis février, le ton monte entre militants d’extrême gauche et identitaires d’extrême droite. En cause, l’ouverture de « L’Oustal », un local associatif ayant pour but la promotion de la culture toulousaine et occitane. Une couverture pour les anti-fascistes, qui voient dans cette tête de pont, une provocation du bloc identitaire, organisation nationaliste et xénophobe d’extrême droite. Une manifestation était donc organisée samedi, pour exiger le fermeture du local. Très encadrés par les forces de l’ordre, les trois cents participants ont défilé dans le calme.
4 / 16Plusieurs Collectifs D'extrême Gauche Composaient La Manifestation Photo Carré D'info

Moment fort de la manifestation, l’arrivée sur les allées de Barcelone, où, juchés sur un balcon, des militants identitaires narguent les manifestants. Le tout sous le contrôle des forces de l’ordre, barrant la rue à l’aide de camions anti-émeutes et d’un canon à eau. Mais après les insultes d’usage, le cortège repart rapidement et dans le calme. La voie est libre pour Mathieu Clique, responsable de « l’Oustal », qui se tourne rapidement vers les quelques journalistes s’étant attardés.

Une vision peu rassembleuse de la culture toulousaine et occitane, plus proche du discours du bloc identitaire que des traditionnelles associations promouvant l’occitanie. Un discours qui illustre également une tentative de reprise en main du thème du régionalisme par les mouvements d’extrême droite. Un pari loin d’être gagné. Les associations occitanes ont clairement pris leurs distances avec « l’Oustal« , et ont publiquement demandé à ce que l’association ne participe pas à la grande manifestation occitane du 31 mars prochain.


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Re: Galaxie extrême droite

Messagede DjurDjura » 26 Mar 2012, 16:28

Assas: Le Gud présente une liste aux élections étudiantes
Une première depuis 2005


Info StreetPress Sur StreetPress

Baptiste Coquelle numéro 2 du Gud à Assas est « vraiment content ». Pour la première fois depuis 2005 son mouvement va participer à des élections étudiantes. A la clef le droit d'avoir leur propre local dans l'enceinte de la fac.

En 2012, le Gud porte plainte à la police Info StreetPress –
Ca y est, le Gud fait son comeback aux élections étudiantes à Assas. Le groupuscule d’extrême-droite a déposé aujourd’hui sa liste – au nom de son association étudiante l’UDJ, pour l’élection des conseils centraux qui se tiendra le 28 mars.
« On est vraiment content. C’est très important pour notre recrutement », s’est félicité joint par StreetPress Baptiste Coquelle, le numéro 2 sur la liste. La dernière fois que le Gud s’était présenté à des élections étudiantes à Assas – son bastion, c’était en 2005 via son ancien prête-nom le Red.

Grabuge Vendredi matin, le dépôt de candidature n’a pas été de tout repos : Les gudars étaient attendus vers 11 heures du matin par « des antifas extérieurs à la fac », qui en ont profité pour jouer des coudes:

« Un de nos militants est sorti de la fac et pendant qu’il discutait avec une amie, on lui a mis des coups de barre dans le dos et des coups de matraque ! » raconte outré Baptiste Coquelle. Plus de peur que de mal pour le « gentleman fasciste » agressé, il s’en tire avec une blessure à la main. Le Gud a quand même porté plainte à la police:

« Généralement on ne fait jamais ça – nos ennemis le font tout le temps. Mais là ils lui ont volé son sac avec ses papiers dedans ! »

L’agression a d’ailleurs été filmée par la toute nouvelle caméra de surveillance installée à l’entrée d’Assas, se félicite Baptiste.










Généralement on ne porte jamais plainte – eux le font tout le temps. Mais là il lui ont volé son sac avec ses papiers !

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Un local pour recruter En 2010, l’année de sa reformation, l’UDJ/Gud n’avait pas eu le droit de déposer de liste aux élections des conseils centraux. « L’administration avait trouvé plein de pretextes pour nous interdire de participer parce qu’on est d’extrême-droite », raconte Coquelle, 26 ans. L’étudiant en première année de droit rappelle l’importance de cette élection pour le Gud:

« En tant qu’association étudiante, si on ne dépose pas de liste, on n’existe pas. Alors oui c’est vraiment très important pour nous. »

Pour son retour, le Gud vise « 1 à 2 sièges » au Cevu ou au CA, deux des trois assemblées qui gèrent la vie étudiante. Si l’association obtient au moins un élu, elle se verra offrir un local permanent dans la fac, « indispensable pour se relancer à Assas ». L’optimisme est de mise: En 2005, le Red avait obtenu 2 sièges.


« Il faut obtenir 100 voix. Ce ne devrait pas être très difficile. »

Anti-gauchisme Edouard Klein, à qui l’on doit la refondation du Gud, est tête de liste. Parmi les slogans: « Un vote UDJ = Un vote contre l’Unef ». Pour sa campage, le groupuscule nationaliste a investi « aux alentours de 2.500 euros » « Sur nos fonds propres, sans aucune subvention, ni aide d’aucun parti », tient à préciser Baptiste Coquelle, aussi trésorier de l’UDJ.

Le programme tient en 3 points :

- Une politique sociale avec la préférence nationale
- L’excellence via la sélectivité pour remonter le nouveau global
- L’anti-gauchisme et le délocage systématique de la fac.

Date du scrutin: le 28 mars prochain.

http://www.streetpress.com/sujet/23875-assas-le-gud-presente-une-liste-aux-elections-etudiantes
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