Péchu ?
Plutôt mou , non ?
Il aurait fallu conclure par : " un bon stalinien est un SStalinien mort"
....
Je plaisante. Je trouve cette déclaration correcte. Faudrait la publier dans le prochain AR.
Déclaration de l’Initiative anarcho-syndicaliste Roccinante sur la grève de 48 heures du 19 et 20 octobre
1. La grève générale du 19 et 20 octobre n’a bénéficié d’aucune organisation de la part des directions syndicales si ce n’est l’organisation de la défaite. Malgré cela, elle a prouvé qu'aucune force au monde n'est plus puissante que l’action collective des travailleurs et que cette puissance provient de l’organisation et de la lutte sur les lieux travail, avec la grève comme arme principale. Plus d’1 million de manifestants dans toute la Grèce, la plus grande manifestation des 35 dernières années à Athènes comme dans beaucoup d’autres villes et un blocage exemplaire de la production dans tout le pays, constituent sans aucun doute la plus grande mobilisation de grève depuis la fin de la dictature. Cette mobilisation prouve aussi que le gouvernement et ses chefs du capital ont perdu tout soutien dans la société et il faut qu'ils partent. Aussi longtemps qu'ils restent, il est désormais manifeste que la Grèce se trouve sous le régime de la dictature économique mais aussi politique.
2. Les résultats directs et tangibles de la grève ont été inférieurs aux possibilités qu’offrait une mobilisation d’une telle ampleur. La stabilité du gouvernement n’a pas été menacée, le plan d’austérité a été voté et il n’y a pas eu de discussion sur l’opportunité de prolonger la mobilisation.
3. Les causes de cet échec se trouvent une fois de plus dans les stratégies politiciennes avec lesquels nous n’avons rien à gagner et qui s’avèrent criminelles pour les perspectives du mouvement ouvrier syndical. Une fois de plus, petites et grandes boutiques politiques ont préféré organiser leur propre parade, comme chacun l’entend, en sabotant ouvertement toute stratégie populaire ou syndicale allant dans le sens de l'organisation économique de la classe ouvrière et pouvant conduire à la victoire.
4. Il faut particulièrement s’arrêter sur le rôle du PAME, le front syndical du Parti communiste (KKE) qui en recopiant les pratiques contre-révolutionnaires des sociaux-démocrates des années 1930 a entrepris d’empêcher toutes les initiatives présentant des caractéristiques différentes des siennes et de réprimer chaque forme radicalisation ouvrière et de protéger le Parlement bourgeois de l’offensive des manifestants. Le KKE protégeait sa gestion de la défaite programmée.
5. L’attitude du PAME/KKE a franchi toute les limites lorsque le soir du 20 octobre alors qu’un militant du PAME venait de mourir à cause des gaz chimiques employés par la police il a entrepris de lier son décès aux affrontements avec d’autres manifestants durant la manifestation. La déclaration du PAME a même été dépassée par les délires et la paranoïa « anti-provocateurs » d’ Antarsia (coalition électorale d’extrême gauche) et de certaines de ses composantes, qui supplient le KKE de leur prêter attention. La majorité des organisations de gauche et d’extrême gauche, n’ont parlé que des affrontements et jamais de la grève et de ses perspectives. A tel point que l’on aurait pu croire que ces 48 heures de grève n’ont eu lieu que pour se livre à un affrontement.
6. Au-delà et en dehors des stratégies politiciennes regrettables il y à l'attitude néfaste d’une partie des manifestants qui ont attaqué non pas le SO du PAME mais ses manifestants avec des pavés et des cocktails molotovs qui tombaient dans la foule. Nous désapprouvons ces pratiques de la manière la plus catégorique, ainsi que l'attaque par le SO du PAME avec des casques et barres contre tous les autres manifestants.
7. L’Initiative anarcho-syndicaliste Roccinante appelle toues les forces anticapitalistes du mouvement syndical à une coordination immédiate pour préparer la prochaine grève, afin de riposter à l'attaque économique barbare du capital et de ses valets gouvernementaux, et pour briser la répression d'Etat.
8. La solution aujourd'hui se trouve dans l'organisation de la lutte économique de la classe ouvrière. Notre arme c’est la grève générale anticapitaliste illimitée.
La rue montrera qui a raison
Jusqu'à la victoire !
Initiative anarcho-syndicaliste Roccinante
Αναρχοσυνδικαλιστική Πρωτοβουλία Ροσινάντε
http://www.anarkismo.net/article/20924
spleenlancien a écrit:Aujourd'hui Papandréou a decidé de soumettre le plan de sauvatage à referendum.
Armonia a écrit:( peut-être que ce post aurait pu être mis dans le topic : " ne payons pas leur crise " ? )spleenlancien a écrit:Aujourd'hui Papandréou a decidé de soumettre le plan de sauvatage à referendum.
Ou comment : " les rats quittent le navire " !
( Pour laisser à la dynastie Karamanlis le soin de gérer la crise incommensurable ! )
Car depuis la chute de la dictature des colonels en 1974 , les deux " dynasties " familiales : Papandrèou et Karamanlis n'ont de cesse de se partager le pouvoir par alternance .
spleenlancien a écrit:Je ne sais pas si ce post est à sa place...
Aujourd'hui Papandréou a decidé de soumettre le plan de sauvatage à referendum. Vu de l'Elysée, c'est la consternation. Pensez donc le plan de notre nano-khan se révèle être un flageolet qui jouerait faux![]()
Vu de la Bourse c'est la panique![]()
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... id=1268560
http://blogs.rue89.com/yeti-voyageur/20 ... ple-225592
kuhing a écrit:
Si l'explosion sociale se propage , le système capitaliste peut se casser la gueule.
Armonia a écrit:kuhing a écrit:
Si l'explosion sociale se propage , le système capitaliste peut se casser la gueule.
Dans un contexte de mondialisation de l'économie capitaliste , la capacité des peuples à s'insurger contre le système capitaliste sera déterminante , mais encore faudra-t-il
que cela se fasse dans un même élan et à effet simultané sur l'ensemble des continents .
Et bien je pense plutôt que c'est l' Europe qui va " imploser " , avec tous les risques consécutifs : replis nationalistes de tous bords , et non des moindres .
Quant au système capitaliste en lui-même , la " déconstruction " éventuelle de l'Europe ne saurait hélas suffire à le faire tomber , ses pouvoirs de mutation sont conséquents .
kuhing a écrit:Ensuite " replis nationaliste " c'est possible : l'équilibre est instable et ça peut mal tourner.
le Figaro a écrit:La Grèce change l'état-major de son armée
La Grèce a changé la totalité de l'état-major de son armée, a annoncé le ministère grec de la Défense dans un communiqué. Ce remplacement de l'ensemble de l'état-major intervient au milieu d'une crise politique qui pourrait entraîner la chute du gouvernement, après la décision d'organiser un référendum en Grèce sur le plan de sauvetage européen du pays.
Un conseil de sécurité de l'Etat, réuni sous la présidence du premier ministre Georges Papandréou, a remplacé les quatre têtes de l'armée, le chef d'état-major des armées, les chefs d'état-major de l'armée de Terre, de la Marine et de l'Armée de l'air, et a déchargé de leurs fonctions une douzaine d'officiers de l'Armée et de la Marine, a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué publié dans la soirée.
Changer l'état-major, une habitude avant une alternance politique anticipée
Une source au sein du ministère a affirmé à l'AFP que les réunions avaient été programmées il y a longtemps, que ce grand remaniement était prévu et n'avait aucun lien avec la situation politique. Mais les partis d'opposition ont immédiatement attaqué le gouvernement sur cette décision.
"Vous êtes finis, laissez les forces armées tranquilles", a ainsi déclaré Margaritis Tzimas, chargée des questions de défense au sein du parti Nouvelle Démocratie (opposition de droite), qualifiant le remplacement de l'état-major d'"anti-démocratique". Les autres partis ont également questionné les motivations du gouvernement. "Ceci renforce le climat d'incertitude et d'inquiétude dans l'opinion publique", a estimé la Gauche démocratique.
L'annonce surprise par Georges Papandréou, lundi soir, de la tenue d'un référendum début 2012 et d'un vote de confiance vendredi a rallumé les spéculations sur un départ du premier ministre et/ou la tenue d'élections anticipées, où le gouvernement ne dispose plus que d'une majorité de 152 députés sur 300 sièges. Selon un connaisseur des moeurs politiques grecques, les chefs de gouvernement grecs, de quelque famille politique qu'ils soient, changent l'état-major militaire avant une alternance politique anticipée, en nommant des gens jugés favorables à leur camp.
Kzimir a écrit:Visiblement le PASOK se prépare à dégager ...
Si il y a alternance, pas dit que le référendum ait finalement lieu.
Armonia a écrit:Kzimir a écrit:Visiblement le PASOK se prépare à dégager ...
Si il y a alternance, pas dit que le référendum ait finalement lieu.
Et bien il semble qu'il y ait une volonté de " passer la main " , ce qui peut supposer que des " tractations " en coulisse se sont opérées ( ce qui n'a rien d'exceptionnel )
mais qui augure des lendemains bien plus douloureux encore pour le peuple grec !
Les conditions de Sarkozy à Papandréou
Il n’y a rien à négocier ; les Grecs n’auront pas un centime de plus tant qu’ils n’auront pas adopté le plan de restructuration exigé par le FMI ; le référendum doit avoir lieu le plus tôt possible et poser aux Grecs la seule question qui vaille : veulent-ils rester dans la zone euro ? Telle est la position de négociation de Nicolas Sarkozy, qui a convoqué le premier ministre grec Georges Papandréou à Cannes, mercredi soir, juste avant l'ouverture du G20.
Auparavant, le président français aura calé ses positions avec la chancelière Angela Merkel, la directrice du FMI, Christine Lagarde, et les représentants des institutions européennes (Conseil européen, Commission, Eurogroupe, Banque centrale européenne). Et tout ce petit monde ira mettre M. Papandréou face à ses responsabilités. Le compte à rebours a commencé : selon Bercy, les Grecs seront à court d’argent au plus tard en décembre.
Les dirigeants européens auraient préféré que M. Papandréou agisse comme son homologue espagnol José Luis Zapatero, qui a eu le courage de convoquer des élections anticipées et de prendre les mesures difficiles. S’il persiste dans son référendum, les Européens veulent que son calendrier soit fortement accéléré. Le ministre de l’intérieur grec, Haris Kastanidis, a évoqué mercredi une consultation avancée au mois de décembre.
M. Papandréou est invité à poser la vraie question, celle qui résulterait d’un rejet par les grecs du plan de redressement : voulez-vous sortir de la zone euro ? Selon un négociateur français, la donne aurait changé depuis une semaine. On n’est plus dans la situation d’une Europe incapable de résoudre les difficultés d’un de ses membres, mais celle d’un pays qui rejette une porte de sortie. "On ne peut pas empêcher les Grecs de se suicider. Mieux vaut que ce soit eux qui le fassent qu’Angela Merkel", confie un responsable français.
Dans ce cas, la sortie de l’euro de la Grèce ou sa faillite deviendrait une affaire grecque, avec des risques de contagion, notamment à l’Italie, légèrement réduits. Un responsable français tempère l’argument : "La contagion est déjà là. Pour avoir une petite idée de ce que provoquerait un défaut grec, il suffit de regarder les marchés." Un diplomate du Quai d’Orsay ajoute qu’une sortie de l’euro est matériellement impossible. Les Grecs videraient tous leurs comptes à l’approche de la date fatidique.
En attendant, il n’est pas question de donner un centime d’euro de plus à Athènes. Le gouvernement attend la dernière tranche d’un plan d’aide décidé en 2010, soit 8 milliards d’euros versés d’un bloc sous forme d’aide du FMI et de prêts bilatéraux des Etats. Son versement est jugé inimaginable : les actionnaires non européens du FMI s’y opposent, tandis que les Européens ne peuvent pas aider un pays qui refuse de s’engager. L’octroi de ces huit milliards d’euros était conditionné à l’adoption de nouvelles mesures, dans le cadre du nouveau plan d’aide de 130 milliards d’euros décidé à Bruxelles.
Kzimir a écrit:Visiblement le PASOK se prépare à dégager ...
Si il y a alternance, pas dit que le référendum ait finalement lieu.le Figaro a écrit:La Grèce change l'état-major de son armée
La Grèce a changé la totalité de l'état-major de son armée, a annoncé le ministère grec de la Défense dans un communiqué. Ce remplacement de l'ensemble de l'état-major intervient au milieu d'une crise politique qui pourrait entraîner la chute du gouvernement, après la décision d'organiser un référendum en Grèce sur le plan de sauvetage européen du pays.
Un conseil de sécurité de l'Etat, réuni sous la présidence du premier ministre Georges Papandréou, a remplacé les quatre têtes de l'armée, le chef d'état-major des armées, les chefs d'état-major de l'armée de Terre, de la Marine et de l'Armée de l'air, et a déchargé de leurs fonctions une douzaine d'officiers de l'Armée et de la Marine, a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué publié dans la soirée.
Changer l'état-major, une habitude avant une alternance politique anticipée
Une source au sein du ministère a affirmé à l'AFP que les réunions avaient été programmées il y a longtemps, que ce grand remaniement était prévu et n'avait aucun lien avec la situation politique. Mais les partis d'opposition ont immédiatement attaqué le gouvernement sur cette décision.
"Vous êtes finis, laissez les forces armées tranquilles", a ainsi déclaré Margaritis Tzimas, chargée des questions de défense au sein du parti Nouvelle Démocratie (opposition de droite), qualifiant le remplacement de l'état-major d'"anti-démocratique". Les autres partis ont également questionné les motivations du gouvernement. "Ceci renforce le climat d'incertitude et d'inquiétude dans l'opinion publique", a estimé la Gauche démocratique.
L'annonce surprise par Georges Papandréou, lundi soir, de la tenue d'un référendum début 2012 et d'un vote de confiance vendredi a rallumé les spéculations sur un départ du premier ministre et/ou la tenue d'élections anticipées, où le gouvernement ne dispose plus que d'une majorité de 152 députés sur 300 sièges. Selon un connaisseur des moeurs politiques grecques, les chefs de gouvernement grecs, de quelque famille politique qu'ils soient, changent l'état-major militaire avant une alternance politique anticipée, en nommant des gens jugés favorables à leur camp.
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