En ce moment rassemblement calme devant l'hôtel Novotel de Chambray les Tours où le MEDEF Touraine organise une conférence débat sur « la place des séniors dans l’entreprise »
Rassemblement ce vendredi devant la gare de Tours 6h par l'AG des contrôleurs (ECT Tours)
Lycéens et étudiants unissent leurs forces sur les retraites il y a 40 min
Lycéens et étudiants ont manifesté par milliers jeudi partout en France pour appuyer les grèves contre le projet de réforme des retraites. Lire L'irruption des jeunes dans ce mouvement se confirme de jour en jour malgré les appels du gouvernement à la responsabilité des parents et en dépit d'incidents qui ont émaillé certains défilés, en banlieue parisienne et à Lyon notamment.
A Paris, un défilé réunissant entre 4.000 et 17.000 jeunes - selon la police et les organisateurs - est parti de l'université Jussieu en début d'après-midi, pour rejoindre la place Denfert-Rochereau via la place d'Italie.
"Et hop, Sarkozy, ta réforme elle va sauter", "Chômeurs à 25 ans, précaires à 67, non, non, non !", ont scandé les jeunes, encadrés par des représentants de syndicats de salariés.
"Halte au mépris", pouvait-on lire sur une banderole brandie par les manifestants. Beaucoup portaient un autocollant marqué des mots "Je lutte des classes".
"Je n'ai pas le sentiment que c'est pour la photo que les jeunes sont en masse dans la rue, c'est un mouvement profond", a dit à la presse Jean-Baptiste Prévost, président de l'Unef. "Le gouvernement doit rouvrir les discussions avec les syndicats lycéens et étudiants et bien sûr, les syndicats de salariés".
A Lyon, une manifestation rassemblant un millier de jeunes partie de la place Bellecour a été coupée en deux par les forces de l'ordre qui ont bloqué tous les accès environnants, suscitant la colère des jeunes et des passants. "On nous prend pour du bétail", "C'est liberticide", ont protesté ces derniers.
À Lille, entre un peu moins de 1.000 et 2.000 personnes, selon les sources, ont défilé dans les rues. L'université de Lille 3 a voté la reprise et la fin du blocage du site décidé mercredi. Les cours devraient reprendre vendredi.
A Bordeaux, quelque 3.500 lycéens et étudiants selon la police, 5.000 selon les organisateurs, ont manifesté.
UNIVERSITÉS TOUCHÉES
A Poitiers, la préfecture de la Vienne a démenti dans un communiqué qu'un policier ait frappé une lycéenne lors d'une bousculade devant un lycée de la ville, où 800 lycéens selon les organisateurs ont défilé dans une ambiance tendue.
D'autres manifestations étaient prévues à Aix-en-Provence, Arras, Caen, Grenoble, Nantes, Perpignan, Rennes, Rouen, Saint-Etienne, Toulouse et Tourcoing.
Selon le ministère de l'Education nationale, 312 lycées étaient bloqués ou perturbés jeudi, soit 7,25% du total des établissements.
Le syndicat lycéen FIDL annonce pour sa part 1.300 lycées mobilisés, dont 700 bloqués ou pratiquant le "barrage filtrant" à leurs entrées.
"La force et la puissance du mouvement lycéen ne faiblissent pas et la détermination des lycéens est chaque jour plus forte", dit la FIDL dans un communiqué.
Le mouvement semble s'étendre à une partie des 83 universités françaises, mais l'ampleur de la mobilisation dans ce secteur est incertaine, les chiffres étant très divergents selon les sources.
L'Unef, principal syndicat étudiant, proche de la gauche, annonce 33 universités affectées, dont 14 bloquées totalement ou partiellement, sur un total de 83. Le ministère de l'Enseignement supérieur parle de cinq universités touchées et une seule bloquée, à Pau.
Selon l'Unef, cinq universités ont été fermées administrativement et par précaution, sur décision du président d'université: à Rennes, Lyon, Montpellier, Saint-Etienne et Toulouse. Le ministère confirme quatre fermetures mais estime que Saint-Etienne n'est pas fermée mais perturbée.
La notion de "blocage partiel" semble être à l'origine des divergences de chiffres entre syndicats et ministère, qui accuse les grévistes de comptabiliser les perturbations mineures, comme la fermeture d'une salle de cours.
Thierry Lévêque, avec Service France, édité par Yves Clarisse
Bilan de la mobilisation étudiante à la mi-journée (mercredi)
Depuis hier mardi 19 octobre, 29 universités ont rejoint la mobilisation en votant la grève en assemblées générales (Aix-Marseille 1, Angers, Bordeaux 3, Brest, Caen, Clermont 2, Grenoble, Le Havre, Lille 2-IEP, Lille 3, Lyon 2, Metz, Montpellier 2, Montpellier 3, Nancy 2, Nantes, Orléans, Pau, Poitiers, Reims, Rennes 2, Saint-Etienne, Strasbourg, Toulouse 2, Tours, Paris 1, Paris 3, Paris 8, Paris 10, Paris 13).
La mobilisation étudiante se poursuit et progresse aujourd’hui dans les universités.
Ce mercredi matin, 9 assemblées générales ont eu lieu : Caen (2000), Bordeaux 3 (2000), Paris 1-Tolbiac (1100), Lille 3 (700), Saint-Etienne (700), Aix-Marseille 1 (600), Nantes (500), Paris 4 - Clignancourt (400), et Rouen.
Cet après midi, 13 assemblées générales vont se tenir : à Toulouse 1 (12h30), à Toulouse 3 (12h30), au Havre (14h), à Paris 6 (12h30), à Cergy (12h), à Amiens (12h), à Bordeaux 2 (12h30), à La Rochelle (13h), à Orléans (13h), au Havre (14h), à Nice (12h30), à Perpignan (12h30), à Toulon (12h).
Aujourd’hui mercredi , 6 universités sont toujours bloquées suite à une décision des étudiants réunis en AG: Paris1 - Tolbiac, Poitiers, Nantes, Pau, Le Havre, Clermont 2.








