Quinze établissements scolaires ont été perturbés mardi, dont onze à Paris.
Vingt-deux personnes ont été interpellées mardi 28 février à Paris et en banlieue, notamment pour jets de projectiles et dégradations, lors d’une nouvelle journée de mobilisation des lycéens contre les violences policières, selon des sources policières.
... http://www.francetvinfo.fr/faits-divers ... 75361.html
Hauts-de-Seine: Seize adolescents en garde à vue après des incidents dans des lycées
JUSTICE Au total, sur Paris et les trois départements de la petite couronne, 31 personnes ont été interpellées…
... http://www.20minutes.fr/societe/2021675 ... or=RSS-176
Radio : Blocus pour Théo : Reportage devant les lycées bloqués contre les violences policières 23-02-2017
Reportage réalisé par des lycéens lors de la journée de Blocage de lycées à Paris le 23 février 2017 contre les violences policières et en solidarité avec Théodore Luaka.
Une trentaine de lycées ont bloqué dans toute l’Île de France( à Paris , aux Lilas, à Gennevilliers, aux Ulis…) avant de converger vers la Place de la Nation
– Reportage devant le lycée Sophie Germain bloqué
– Reportage à la Manifestation Lycéenne de 11h à Nation
Emission à écouter : http://www.aufondpresduradiateur.fr/?p=4277
Communiqué des lycéens et étudiants de Jules Ferry
https://paris-luttes.info/communique-de ... ns-et-7648Le Blocus contre les violences d’État fait face à la violence policière, et aux mensonges des médias
Communiqué des lycéens et étudiants de Jules Ferry (Paris 9e) présents ce matin pour bloquer et lutter contre les violences d’État
Ce matin a été prévu un blocus à Jules Ferry, contre les violences d’État. A 7h, une petite trentaine de lycéens et étudiants de classe préparatoire se sont donné rendez-vous aux abords du lycée. A 7h30, nous avons décidé de commencer à bloquer. La situation était calme. Quelques poubelles bloquaient l’entrée, une banderole a été déployée avec marqué « Sans justice, pas de paix », et la proviseure était d’accord avec un blocus « calme et revendicatif », tant qu’une entrée est laissée aux élèves de khâgne, qui sont en concours blanc.
Mais très vite, des agents de la BAC agressent des élèves. Ils enlèvent des poubelles et frappent les élèves qui s’approchent trop près de l’entrée principale du lycée. 8 agents de la BAC (brigade anti criminalité) qui n’avaient pas de brassard, et une petite dizaine de policiers en uniforme se positionnent en face du lycée. Mais lorsque qu’une quinzaine de lycéens arrivent avec quelques barrières pour rendre le blocus visible par tous, la BAC les frappe en poussant les barrières sur les lycéens, et ainsi en les cognant contre le mur. La BAC chasse ceux qui s’approchent trop proche d’eux, un agent crie à un élève « viens pas ou je te la mets ».
Parmi les lycéens ainsi violentés, alors que le blocus n’était en aucun cas violent, l’un d’eux lance un débris de verre en direction de la BAC, mais rate sa cible et son projectile touche le haut du crâne de la proviseure, qui saigne. La blessure est infime, celle-ci est prise en charge par les pompiers.
Mais pour les agents du pouvoir, c’est une victoire : la faute sera rejetée à des « casseurs », à des « déscolarisés » selon les mots du CPE, moyen pour lui de ne pas trop entacher la réputation de l’établissement. Les médias ne retiendront que ce jet de projectile, et pas les violences des policiers (coups au thorax, coups de pied, insultes).
Nous, lycéens et étudiants, avons été choqués par la violence policière, et nous déplorons la légère blessure de la proviseure Mme Fourno, en espérant qu’elle s’en remette très vite.
Nous, lycéens et étudiants, condamnons la pression de la BAC aux abords du lycée, la police en civile étant présente devant l’établissement depuis vendredi dernier.
Nous lycéens et étudiants, pensons que nous devons continuer de lutter contre les violences d’Etat, contre les intimidations des administrations et des policiers. La BAC ment, la BAC frappe, la BAC fait peur aux jeunes lycéens qui se rendent chaque jour en cours pour étudier.
Justice pour Théo, justice pour Adama, justice pour tout-e-s les autres !
Blocus lycéen contre les violences d'État ce jeudi 2 mars
Les #BlocusPourThéo et contre les violences d'Etat continuent jeudi 2 mars !
Parce-que Théo et Adama ne sont ni les premiers ni les derniers.
Parce-que tous les ans la police tue plus de 10 personnes en moyenne.
Parce-que la police pratique de manière régulière l'humiliation par les attouchements et des fois le viol lors des contrôles.
Parce-que toute l'institution policière et la machine étatique joignent leur force pour couvrir les leurs.
Parce-qu'il est grand temps d'avoir une riposte d'ampleur et de s'organiser.
Parce-que la jeunesse est la première concernée face aux violences policières et principalement la jeunesse issue des quartiers populaires et de l'immigration post coloniale.
Réclamons.
- Dissolution de la bac.
- Justice pour les familles des victimes de la police.
- Arrêt des contrôles aux faciès - racistes.
- Retrait du flash-ball.
- Fin de l'état d'urgence.
Justice pour Amadou Koumé mort le 6 mars, il y a bientôt 2 ans, dans un commissariat du 10ème arrondissement, ainsi qu'avec la famille Bentounsi qui a réussi à emmener une nouvelle fois en procès les policiers qui ont tué Amine en lui tirant dans le dos. Le procès commencera lundi, suivez la page du Collectif urgence notre police assassine.
Bloquons nos établissements pour libérer du temps et nous mobiliser
https://www.facebook.com/events/175577682943471/