Solidarité Turquie

et appels à aller soutenir en urgence...

Re: Solidarité Turquie

Messagede Pïérô » 14 Nov 2016, 11:13

Lille, mercredi 16 novembre 2016

Contre Erdogan, vive la lutte du HDP et du peuple kurde.

Rassemblement à 18h, Place de la République, Lille

Depuis la tentative manquée du putsch amateur en Turquie au mois de juillet dernier, Erdogan, président conservateur du pays, en a profité pour durcir sa politique ultra autoritaire et la répression envers tout ce que le pays compte comme dissidents, avérés ou fantasmés, en premier lieu l'opposition kurde, qui lutte depuis toujours pour la reconnaissance de ses droits et sa libération nationale.

Erdogan organise depuis longtemps le massacre et la torture des populations kurdes, sur son territoire mais aussi en Syrie, où il bombarde les positions des combattants kurdes qui combattent daesh depuis plusieurs années.

Ces derniers mois, la répression a pris un tournant particulièrement violent et paranoïaque, le pouvoir a licencié des dizaines de milliers de fonctionnaires jugés dissidents (policiers, juges, enseignants, journalistes), emprisonné beaucoup de ceux qu'il considère être opposés à la politique conservatrice et coercitive de l'AKP (parti d'Erdogan au pouvoir). Interdit un certain nombre de journaux, revues et quotidiens, des dizaines de livres, qu'il soit politiques ou même de certains manuels scolaires jugés dissidents. Plus récemment le pays a fermé l'accès aux réseaux sociaux Twitter, Youtube, Facebook et la messagerie Whatsapp, dans le même temps la police procédait à l'arrestation de dizaines de députés HDP (parti pro kurde), de leurs familles, se livraient à des assassinats de militants pro-kurdes, de nombreuses tortures et emprisonnements arbitraires.

Depuis longtemps nous condamnons la politique menée par cette ordure réactionnaire qu'est Erdogan, ses manipulations médiatiques, ses mensonges, sont tous destinés à couvrir une politique ultra autoritaire faites d'arrestations, d'assassinats, de répression féroce envers tout un peuple aux revendications légitimes. Cette politique scandaleuse est menée conjointement en Turquie et en Syrie par le soutien objectif à daesh contre les kurdes. Organisons nous pour soutenir nos camarades kurdes et du HDP en turquie et dans tout le Kurdistan.
Soutenons leur libération nationale et la révolution du Rojava.

VIVE LE KURDISTAN LIBRE!

L'Action Antifasciste NP2C appelle à un rassemblement mercredi 18h, place de la République à Lille.


https://www.facebook.com/ActionAntifasc ... =3&theater
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Re: Solidarité Turquie

Messagede bipbip » 17 Nov 2016, 15:09

Rennes vendredi 18 novembre 2016

STOP ERDOĞAN dans le cadre de la Semaine de Solidarité internationale à Rennes

Avec Engin Sustam, kurde alevi et Cagla Aykac, turque, enseignants-chercheurs stambouliotes exilés à Genève

Vendredi 18 novembre 2016 à 20h00 à la Maison internationale de Rennes,

Suite au coup d’Etat manqué des militaires du 15 juillet 2016, les vagues répressives transforment chaque jour un peu plus le régime « islamo-conservateur » d’Erdoğan en dictature. Des dizaines de milliers de syndicalistes, d’enseignants, d’étudiants, d’artistes, de journalistes, de militants des minorités ethniques, religieuses, culturelles sont privés de postes, poursuivis, emprisonnés. Les députés kurdes au parlement d’Ankara sont arrêtés les uns après les autres, des maires et des milliers de militants du parti HDP ?, principale force d’opposition à Erdoğan, sont en prison.

Les Amitiés Kurdes de Bretagne ont invité deux enseignants-chercheurs d’Istanbul, Engin Sustam et Cagla Aykac, aujourd’hui exilés à Genève, à venir témoigner et échanger le 18 novembre à la Maison internationale de Rennes.

Engin Sustam mène ses recherches sur la violence et la contre-violence au Moyen-Orient, sur les nouvelles formes de révoltes à l’échelle mondiale.

Cagla Aykac, travaille sur le multiculturalisme et le néo-colonialisme et sur les musulmans immigrés en Europe.

Ces deux enseignants chercheurs en sociologie, renvoyés de leurs postes respectifs, ont dû quitter Istanbul. Ils ont été accueillis par l’Université de Genève, à la Faculté des sciences de la société. Un des motifs qui leur ont valu de se voir réprimés fut la signature de « l’initiative des académiciens pour la paix » :

cette pétition, lancée par 200 universitaires et signée par 2200 personnes, dénonçait les bombardements de l’armée turque contre les forces kurdes en Syrie, pourtant à l’offensive contre Daesh… Aujourd’hui, une trentaine de ces signataires ont trouvé refuge dans diverses universités en Europe. Ceux qui sont restés sont pour une part en prison, en procès, menacés, et en tous cas sur liste noire, ne pouvant travailler tout en étant frappés d’une interdiction de sortie du territoire. (Le Courrier, Genève, 8/10/2016)

Vendredi 18 novembre 2016 à 20h00 à la Maison internationale de Rennes, dans le cadre de la Semaine de Solidarité internationale Conférence avec Engin Sustam et Cagla Aykac Rencontre, échanges et débat

Avec la participation de membres des Amitiés kurdes de Bretagne engagés dans des actions de coopération et revenant de mission à Diyarbakir, où ils ont animé des ateliers artistiques auprès des enfants yézidis réfugiés au camp de Fidanlik, ainsi qu’à Sinjar (Kurdistan d’Irak), où ils ont été à la rencontre du peuple yézidi qui, en 2014, a subi un génocide.

Site : http://www.akb.bzh/

http://rennes-info.org/STOP-ERDOGAN-dans-le-cadre-de-la
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Re: Solidarité Turquie

Messagede bipbip » 22 Nov 2016, 02:10

Paris
Attaque du rassemblement pro-Erdoğan sur la place de la République

Alors que la Turquie sombre de plus en plus dans la disctature, dimanche 20 novembre un rassemblement pro Erdoğan avait lieu place de la République à Paris. Une contre manifestation s’est rassemblée pour s’opposer aux islamo-fascistes. La contre manifestation s’est faites repousser par la police.

Alors que l’Etat turc continue sa "sale guerre" contre les kurdes, les minorités, les femmes, les réfugiés et les opposants politiques en Turquie (répressions, assassinats ciblés, massacres et état de siège dans certaines villes de l’est, arrestations des élus du parti HDP, interdiction des médias kurdes ou opposants), les pro-Erdoğan (de l’AKP, le parti fascisant du président ou du MHP, le parti "d’opposition" allié aux Loups Gris - milice fasciste turque) se sont rassemblés ce dimanche 20 novembre 2016 sur la place de la République pour célébrer leur leader.

Une contre-manifestation a attaqué le rassemblement, malgré la protection policière, et en particulier son service d’ordre. Repoussée par la police, une manifestation sauvage s’est élancée (Réaumur-Sebastopol - Strasbourg St-Denis - Gare de l’Est) avec de nombreuses barricades, des affrontements avec les flics, et une pluie de lacrymogènes.
La contre-manifestation a tenté un retour sur République avant de se faire disperser plus au nord.

Les organisations kurdes parlent de "12 fascistes blessés et 7 camarades en garde-à-vue".

... https://paris-luttes.info/attaque-du-ra ... t-pro-7095
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Re: Solidarité Turquie

Messagede bipbip » 09 Déc 2016, 12:19

Lyon dimanche 11 décembre 2016

Rassemblement à 15h30 devant le Consulat Turc
87 rue de Sèze, 69006 Lyon

Les femmes de turquie et du kurdistan ne sont pas seules ! Turkiye’de / kurdistan’de kadinlar yalniz degildir !

Une situation globale qui tend vers toujours plus de répression…

Depuis la mise en échec de l’AKP aux élections de juin 2015, l’Etat turc a décidé de mener une répression sanglante contre les populations kurdes, alévies, arméniennes, l’ensemble des minorités et de criminaliser toute autre opposition : syndicats, organisations de gauche turques et kurdes, féministes, LGBTI, démocrates, défenseurs des Droits de l’Homme, avocat.e.s, universitaires, journalistes. Dans ce contexte, la tentative de coup d’Etat du 15 juillet 2016 est devenue un prétexte à la mise en œuvre d’une répression encore plus massive et violente. L’établissement de l’état d’urgence permet désormais au Conseil des ministres de gouverner par décret en suspendant l’obligation du respect de la Convention européenne des droits de l’Homme. Au lendemain du 15 juillet, 50 000 fonctionnaires ont été arrêté.e.s et plus de 11 301 enseignant.e.s ont été destitués.e.s de leurs fonctions.

Mais ce sont les populations de l’est du pays, majoritairement kurdes et alévies, qui sont les premières cibles de cette violence. Placées sous couvre-feu militaire durant plusieurs mois, de nombreuses villes de l’Est ont été attaquées, incendiées et détruites, causant la mort de civils et en poussant d’autres sur les routes. Dans un souci de faire taire l’opposition politique au Kurdistan, 28 mairies, dont 24 villes kurdes, ont été placées sous tutelle administrative.


… dont les femmes sont les premières victimes car elles occupent une place centrale dans l’opposition :
• Doublement attaquées, les femmes kurdes, alévies et issues des minorités et des luttes LGBTI, sont pointées du doigt et victimes d’une violente répression.
• De nombreuses femmes journalistes sont arrêtées car travaillant sur le Kurdistan (Zehra Dogan de JINHA, Şermin Soydann de DIHA), et accusées de terrorisme.
• Les femmes politiques du HDP - Parti démocratique des peuples, sont arrêtées et/ou démises de leurs fonctions comme la co-présidente Figen Yüksekdağ et les maires de Diyarbakir et Mardin (seule maire chrétienne).
• Les femmes artistes et intellectuelles sont également criminalisées. Rappelons que la romancière turque Aslı Erdoğan a été arrêtée le 19 août dernier pour ses chroniques dans le journal pro kurde, Özgür Gündem. Maintenue en détention, elle est actuellement accusée de terrorisme.
• De nombreuses avocates, universitaires, militantes de gauche sont démises de leurs fonctions, arrêtées, parfois même assassinées.

Lors de ces arrestations, et alors que la torture s’intensifie depuis l’extension de la période de garde à vue à 3 mois, les femmes sont très fréquemment menacées de viols lors des gardes à vues et durant leur période de détention. On compte de nombreuses victimes d’agressions sexuelles, de viols, de tortures physiques et psychologiques touchant plus particulièrement les femmes des minorités.

Depuis 2014, Erdogan s’attaque aux droits des femmes et des minorités et applique une conception essentialiste du rôle des femmes

Plus largement, c’est l’ensemble des femmes du pays qui sont impactées par cette répression. Les déclarations misogynes à répétition d’Erdogan légitiment les attaques faites à l’encontre des femmes et renforcent le sentiment d’impunité des agresseurs.
• En novembre 2014, Erdogan avait déclaré que le Planning Familial et la contraception ne convenaient pas aux familles musulmanes. Pour lui, l’avortement est un "crime contre l’humanité" et le Planning Familial, une "trahison contre des générations de Turcs".
• A la suite de ses propos, le président turc a exhorté les femmes de son pays à "avoir au moins 3 enfants" sans quoi, leurs vies seraient "incomplètes".
• Lors d’un discours en marge d’un sommet sur la justice et les femmes à Istanbul, Erdogan a estimé que les femmes ne pouvaient pas être naturellement égales aux hommes.

Entre son élection en 2002 et l’année 2009, toutes les violences contre les femmes ont augmenté de 1 400 % en Turquie. Et la tendance n’a fait que s’aggraver avec le temps. Au cours de l’année 2014, au moins 294 femmes ont été tuées en Turquie. Rien qu’en janvier dernier, 27 ont perdu la vie, soit 20 % de plus que l’année précédente. Au moins trois femmes sont tuées par jours (5 406 femmes tuées entre 2002 et 2015. À chaque fois, l’agresseur fait partie de l’entourage direct ou indirect de la victime. Rappelons le féminicide d’Özgecan Aslan, la jeune étudiante Alévie de 20 ans, violée puis tuée à coups de barre de fer par le chauffeur du minibus qui la ramenait de l’université. Son corps brûlé avait été retrouvé dans une rivière de la ville de Tarsus, dans le sud du pays, les mains coupées.

Le 18 novembre 2016, un pas de plus a été franchi, un projet de loi visant à dépénaliser les viols sur mineur.e.s a été voté en première lecture. Ce projet de loi visait à relâcher les coupables d’abus sexuels sur mineur.e.s à condition que l’agresseur épouse sa victime. Cette proposition de loi a provoqué une levée de boucliers en Turquie, où plus de 11 000 enfants ont été reconnus victimes de violences sexuelles en 2014. L’AKP vise par ce projet de loi à la fois à légitimer le mariage religieux mais aussi à libéraliser et à légaliser les violences faites sur les mineur.e.s. Le gouvernement a pour l’instant reculé devant la contestation massive.

Depuis juillet et sous prétexte d’état d’urgence, le gouvernement turc a ordonné la fermeture permanente de plus de 400 associations parmi lesquelles de nombreuses associations de défense des droits des femmes et des enfants : l’Association Vie des Femmes à Adiyaman, l’Association de Recherches Féministes Anka, l’Association Kermesse de Solidarité des Femmes à Bursa, l’Association des Femmes la Gazelle, l’Association des Femmes l’Arc-en-ciel, la KJA, l’Association le Toit des Femmes à Mus, l’Association des Femmes Sélis, l’Association des Femmes à Van. La politique de l’AKP appelle à une violence générale contre les femmes et leurs libertés, la fermeture d’associations de défense des droits des femmes en est encore un exemple.

Les militant.e.s LGBTI sont également victimes de cette atmosphère réactionnaire : rappelons l’assassinat sauvage cet été de la militante trans Hande Kader à Istanbul. Militante active de la cause LGBTI elle était devenue une figure centrale de la communauté après avoir fait face en juin 2015 à la police antiémeute qui tentait d’interdire la Gay Pride d’Istanbul. Récemment, c’est Levent Pişkin avocat des Droits de l’Homme et militant LGBT qui a été arrêté puis relâché. Ce n’est pas la première fois que les mouvements LGBTI sont attaqués, en 2016, les autorités ont décidé de ne pas autoriser la marche des Fiertés à Istanbul pour la première fois depuis plus d’une décennie.

Nous, militantes féministes, syndicats et organisations de gauche dénonçons le silence complice de l’Union Européenne et du gouvernement français face à la politique réactionnaire et répressive menée par la Turquie.

Nous dénonçons également la coopération des services de police européens au travers des opérations policières visant les militant.e.s de Turquie sur le sol européen. Rappelons que le 15 avril 2015, la justice allemande a demandé et organisé l’arrestation de 10 membres de la Confédération des Travailleurs de Turquie en Europe (ATIK) et que lumière n’a toujours pas été faite sur le triple assassinat des militantes kurdes à Paris : Sakine Cansız, Fidan Doğan et Leyla Söylemez.

• Politiques, journalistes, avocates, militantes, artistes, femmes kurdes / alévies / arméniennes et des minorités, partout en Turquie et au Kurdistan, des milliers de femmes résistent.
• Nous appelons à une solidarité immédiate et internationale avec toutes les femmes en lutte !
• Nous exigeons la libération immédiate des politiques, intellectuelles, journalistes, académiciennes et avocates emprisonnées ainsi que de tous les prisonniers politiques !
• Nous exigeons la réouverture immédiate des associations des droits des femmes, des enfants et des personnes LGBTI !

Rassemblement le dimanche 11 décembre
A 15h30 devant le Consulat Turc
87 rue de Sèze, 69006 Lyon


Des prises de parole seront faites et une lecture d’un texte d’Aslı Erdoğan sera faite par une comédienne.

Signataires : Planning Familial, Femmes Egalité, Femmes Solidaire, Femmes en Lutte 69, Collectif Solidarité Pinar Selek Lyon, Collectif Lesbien Lyonnais, Lesbian and Gay Pride Lyon, Le Jardin des T, LDH Rhône, Agir pour l’Egalité, Maison de la Mésopotamie, Yeni Kadin Lyon, Charjoum, Association des Droits de l’Homme et de Pir Sultan Abdal de Annecy, Centre Culturel des Alévis de Lyon, Amitiés Kurdes Lyon et Rhône-Alpes, CGT Education, Solidaires Rhône, Sud éducation, UD CGT, FSU, CFDT, PCF, PG69, Ensemble !, Alternative Libertaire, NPA69, CGA Lyon, MJCF69.


https://rebellyon.info/LES-FEMMES-DE-TU ... N-NE-17249
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Re: Solidarité Turquie

Messagede bipbip » 11 Déc 2016, 15:13

Paris lundi 12 décembre 2016

Rencontre-débat autour des mobilisations ouvrières en Turquie avec des ouvriers licenciés par Renault

Débat avec un représentant du syndicat Birleşik Metal-İş et deux représentants ouvriers licenciés de Renault, autour des question de la violation du droit de grève, de syndicalisation et de répression, en solidarité avec les ouvriers de Renault en Turquie.

Le secteur de la métallurgie en Turquie a vu de nombreuses « grèves sauvages » en mai 2015. Des milliers d’ouvriers du secteur ont revendiqué la signature d’une nouvelle convention collective au sein des compagnies automobiles de la ville de Bursa.

Ces mobilisations ont été organisées sans soutien du Türk Metal, (de tendance nationaliste et proche du gouvernement AKP), syndicat du secteur de la métallurgie affilié à la confédération des syndicats ouvriers de Turquie, la Türk-İş.

Au final, Renault a licencié des centaines d’ouvriers le 29 janvier 2016 en coopération avec le gouvernement AKP. Les ouvriers manifestants devant l’usine ont été mis en garde à vue. 600 ouvriers ont perdu leur travail à Oyak Renault. Les ouvriers qui restent sont contraints à adhérer au Türk Metal et de quitter le Birleşik Metal-İş (affilié à la DİSK, confédération syndicale de gauche).

Ce débat aura lieu avec un représentant du syndicat Birleşik Metal-İş et deux représentants ouvriers licenciés de Renault. Il portera sur la question de la violation du droit de grève et de la syndicalisation, en solidarité aux ouvriers de Renault en Turquie.

Rdv lundi 12 décembre, 19h30, Bourse du travail de Paris (salle Eugène Pottier)

Collectif Taksim Paris

https://paris-luttes.info/rencontre-deb ... r-des-7229
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Re: Solidarité Turquie

Messagede bipbip » 13 Jan 2017, 17:18

Genève

Plus de 400 personnes contre Erdogan à Nation

Plus de 400 se sont rassemblées à la place des Nations contre la venue d’Erdogan à Genève à l’appel de plusieurs organisations. La police est venue en nombre aussi, avec des fourgons de plusieurs cantons en le canon à eau. Nous publions quelques photos.

... https://renverse.co/Geneve-Plus-de-400- ... Nation-921
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Re: Solidarité Turquie

Messagede bipbip » 07 Fév 2017, 09:24

Soirées de soutien à l’auteure turque Asli Erdogan

Asli Erdogan : 6 soirées en Bretagne en soutien à l’auteure turque

Tieri Briet sera présent en Bretagne du 8 au 17 février pour une série de lectures et de rencontres en librairies. Avec de nombreux écrivains, libraires et lecteurs d’Asli Erdogan, il appelle à aider la romancière et les prisonniers politiques en Turquie.

Asli Erdogan a été arrêtée violemment par le régime turc en août 2016 et son procès s’est tenu fin décembre et début janvier à Istanbul. Si Asli Erdogan et sept des autres prévenus ont été libérés le 29 décembre dernier, l’auteure n’a plus le droit de quitter le territoire turc. Asli Erdogan est devenue en quelques mois un symbole vivant du fait de sa littérature, mais aussi de sa vie. Aujourd’hui en liberté conditionnelle, Asli et ses camarades du journal Ozgür Gündem sont à nouveau convoqués au tribunal le 14 mars 2017. C’est la prison à vie qu’ont réclamée leurs procureurs !

Entretien avec Asli Erdogan paru dans la revue Kedistan : http://www.kedistan.net/2017/01/24/asli ... interview/

Les livres de Asli Erdogan sont publiés en France par Actes Sud :

La Ville dont la cape est rouge, roman (2003)
Le Mandarin miraculeux, roman (2006)
Les Oiseaux de bois, récit (2009)
Le Bâtiment de pierre, récit (Babel, 2017)

La tournée bretonne de Tieri Briet :

Brest - 8 février à 18 h 30 h
La Petite Librairie
4 bis rue Danton (quartier St Martin)
02 56 29 06 35

Saint Brieuc - 9 février à 20 h
Maison Louis Guilloux
12 rue Lavoisier
06 77 68 56 72

Rennes - 10 février à 18 h
Librairie Planète Io
7 rue Saint Louis
02 99 79 35 14

Morlaix – 14 février à 19 h
Librairie À Pleine Voix
9 rue Basse
09 51 50 00 38

Saint Pol de Léon – 15 février à 18 h
Librairie-café Livres in Room
29 rue général Leclerc
02 98 69 28 41

Trédrez-Lokemo – 16 février à 21 h
Café Théodore
Kerguerwen
02 96 35 29 40

http://brest.mediaslibres.org/spip.php?article650
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Re: Solidarité Turquie

Messagede bipbip » 13 Fév 2017, 11:03

20 000 Kurdes manifestent à Strasbourg pour la libération des prisonniers politiques en Turquie

La libération du leader kurde Abdullah Ocalan est au cœur des revendications du rassemblement annuel des Kurdes d’Europe du Nord qui se déroule aujourd’hui à Strasbourg. Une libération que les manifestants considèrent comme le préalable à une solution de la question kurde en Turquie.

C’est un gigantesque portrait d’Abdullah Ocalan porté par des dizaines de jeunes, garçons et filles, qui ouvre le cortège. Image pacifique d’une communauté réunie pour demander une nouvelle fois la libération de son leader. Ils sont venus d’Allemagne, de Suisse, de France, des Pays-Bas ou du Luxembourg pour participer à ce rassemblement spectaculaire regroupant des femmes et des hommes de tous âges, et beaucoup d’enfants et d’adolescents. Arrivé à bord de 200 bus, de centaines de voitures, environ 20 000 Kurdes d’Europe du Nord se sont déplacés cette année. Les communautés kurdes des pays du Sud de l’Europe organisent en parallèle leurs propres rassemblements, de même que les Kurdes de Bretagne organiseront le leur. « On a été éparpillés dans toute l’Europe à la suite des massacres perpétrés par la Turquie contre les Kurdes, mais aussi contre les Alévis et les Arméniens depuis plus d’un siècle », explique cette manifestante, « mais notre âme est là-bas. »

... http://www.humanite.fr/20-000-kurdes-ma ... uie-631981
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Re: Solidarité Turquie

Messagede bipbip » 03 Mar 2017, 19:53

Universitaires pour la Paix • Une pétition à diffuser

Le récent suicide deMehmet Fatih Traş, jeune assistant chercheur de 34 ans ne peut rester sans réactions. Une pétition circule…

Du lynchage à la mort. La descente aux enfers des universitaires de Turquie

Cette pétition vous est proposée par les “Universitaires pour la Paix” (BAK)

Mehmet Fatih Traş, jeune assistant chercheur de 34 ans à la faculté des sciences économiques et administratives de l’université Çukurova d’Adana, a décidé, le 22 février dernier, de mettre fin à ses jours en se jetant du 7e étage d’un immeuble de Mersin.

Ce geste s’entoure de circonstances qui jettent une lumière glaçante sur ce qui se déroule aujourd’hui en Turquie. Les faits entourant son suicide peuvent être établis sur la base de sources convergentes. Mehmet Fatih Traş avait soutenu sa thèse d’économétrie le 23 juin 2016. Depuis septembre 2010, dans le cadre de la préparation de son doctorat, il bénéficiait d’un poste temporaire (statut 50d). A l’obtention de son doctorat, son emploi ne fut pas renouvelé. Quelques vacations d’enseignement lui furent octroyées. Après l’attentat du 10 décembre 2016 à Istanbul revendiqué par un groupe proche du PKK, il fut dénoncé par l’un de ses collègues comme « terroriste » du fait de ses liens avec le parti “pro-kurde” (légal et représenté au Parlement) HDP et de sa signature avec les « Universitaires pour la paix » (BAK) du 10 janvier 2016 s’opposant aux opérations de guerre de l’armée turque contre les populations civiles. Ses cours furent alors suspendus sine die, sans qu’une enquête contradictoire ait eu lieu et sans qu’il lui soit donné la possibilité de s’expliquer. Dans des notes remises par sa famille au journal Evrensel, Mehmet Fatih Traş soulignait qu’en dépit du lynchage qu’il subissait avec ses deux collègues signataires de la pétition des BAK, il persistait à considérer sa signature comme la continuité de ses activités universitaires et de sa liberté académique.

Mehmet Fatih Traş s’employa alors à postuler à d’autres universités, d’abord celle de Mardin où il reçut un accueil favorable qui bascula en un refus brutal compte tenu de sa signature comme « Universitaires pour la paix », puis celle d’Istanbul-Aydin qui lui offrit en janvier 2017 un contrat de deux ans et demi au département d’économie et de finance. Il s’apprêtait à déménager pour rejoindre son nouveau poste quand on lui annonça que l’embauche était annulée. On lui fit savoir que des « raisons indépendantes » de la volonté de l’université expliquaient cette décision. Constatant qu’aucun avenir universitaire n’existait désormais pour lui en Turquie « tant que je ne fais pas de concessions sur les valeurs humaines qui font partie de mon identité », il choisit de mourir.

Le suicide de Mehmet Fatih Traş est le premier qui touche les rangs de l’université. Mais il est le vingt-et-unième connu, des suicides ayant été commis par des personnes arrêtées sans preuves réelles d’être complices des putschistes du 15 juillet 2016 ou limogées pour cette même raison, ou bien complices de « terrorisme » pour s’être rapproché du parti HDP ou avoir signé des pétitions appelant à la paix dans les régions kurdes.
Dans la Turquie d’aujourd’hui soumise à l’état d’urgence et la perspective d’un renforcement accru des pouvoirs présidentiels, ces morts volontaires témoignent d’une volonté d’anéantissement. Les 130 000 fonctionnaires révoqués par une série de décrets (dont 30 000 enseignants du primaire et du secondaire et 4811 universitaires) sont placés en situation de mort économique puisque perdant tout traitement et tout droit au chômage, à la retraite ou à l’épargne, de mort sociale puisque bannis du marché de l’emploi, de mort civique puisque criminalisés aux yeux de leur voisinage, de leur entourage, de leur famille. Pour la plupart également privés de passeport, ils ne peuvent s’exiler.

Aucun être humain ne peut résister longtemps à cet anéantissement. La stigmatisation politique, l’arrachement à toute vie professionnelle normale, la terreur pour soi et les siens décuplée par l’anticipation d’un manque dramatique de ressources et d’une désaffiliation sociale produites par le stigmate du renvoi, dont il existe de nombreux témoignages, la projection interdite dans le temps et l’avenir, tout ce contexte effrayant précède un acte comme le suicide de notre collègue. Sans cette persécution, Mehmet Fatih Traş serait encore en vie quelles que soient les données personnelles de sa biographie. La vie de ces personnes n’a désormais plus aucune importance pour le régime ; ce sont des « vies nues » au sens que leur donne le philosophe italien Giorgio Agamben dans son essai Homo Sacer, retrouvant ce que Hannah Arendt avait souligné pour les réfugiés apatrides de l’entre-deux-guerres, perdant le droit même d’avoir des droits. Privés des attributs élémentaires de l’humanité, ces hommes et ces femmes sont renvoyés à leur seule existence biologique qui peut alors s’achever dans l’indifférence complète de la société et de l’Etat puisqu’ils sont tenus pour des « sauvages ».

Le suicide est l’aboutissement de la politique de répression telle qu’on l’analyse en Turquie. Et celle-ci ne concerne pas seulement les fonctionnaires révoqués et les prisonniers d’opinion. L’histoire de Mehmet Fatih Traş souligne l’immensité des zones grises de la persécution depuis le 16 juillet 2016, personnels temporaires, étudiants, lycéens,… Avoir signé la pétition des « Universitaires pour la paix » équivaut à une trahison de la communauté ethnico-religieuse qu’Erdogan veut ériger en principe absolu de la nation. Si les chercheurs en lettres, langues, sciences humaines et sciences sociales sont particulièrement visés, c’est en raison de la faculté de leurs savoirs, lorsqu’ils sont critiques, à dire, et donc à contrer ces processus de déshumanisation des personnes jugées déviantes, asociales. A communiquer un espoir d’avenir à la jeunesse, à l’instar de la création et de sa transmission.

Le monde doit comprendre ce qui se joue en Turquie. L’Europe a un rôle à jouer pour empêcher l’irréparable, en raison de ses expériences de déshumanisation de populations aux fins de les détruire, et de sa conscience des ancrages démocratiques indispensables à sa survie. Nous appelons donc ses dirigeants à considérer comme une priorité l’accueil des chercheurs réfugiés en exil et, plus globalement, la protection des droits humains fondamentaux dont celui d’avoir des droits. Nous leur demandons de créer une institution universitaire européenne permettant à tous les enseignant-chercheurs limogés dans le monde pour délit d’opinion ou appartenance à une minorité d’y être affiliés et donc de conserver une identité professionnelle en attendant peut-être le versement d’un salaire pour les plus anéantis. Nous encourageons toutes et tous à la solidarité avec les enseignants de Turquie, y compris en contribuant financièrement à l’aide qu’apporte le syndicat Egitim-sen aux victimes des purges*.

L’avenir de l’Europe se joue à Adana, à Istanbul, et aussi à Moscou, à Damas, au Caire, à Téhéran, à Pékin, à Washington. Il est nécessaire de regarder l’histoire bien en face, de très près, et de toute urgence.

Premiers Signataires :
Hamit Bozarslan (EHESS), Vincent Duclert (Sciences Po, EHESS), Selim Eskiizmirliler (Université Paris Diderot, Université Paris Descartes), Etienne Balibar (Université Paris Ouest La Défense), Eric Fassin (Université Paris VIII), Sophie Wauquier (Université Paris VIII), Claude Calame (EHESS), Diana Gonzalez (Sciences Po), Nora Seni (Université Paris 8), Joseph-Désiré Som-1 (Leibniz-Zentrum Moderner Orient), Michela Russo (Univ. Lyon 3 & UMR 7023 CNRS), Clemens Zobel (Université Paris VIII), Thomas Berns (Univ. Libre de Bruxelles), Olivia Martina Dalla Torre (Université Lumière Lyon 2), Azadeh Kian (Université Paris Diderot), Isabelle Darmon (universite d’Edimbourg), Tuna Altinel (Université Lyon 1), Karine Abderemane (Université François-Rabelais de Tours), Olivier Grojean (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Zeynep Kivilcim (Georg-August University Gottingen), Marc Abélès (EHESS), Alain Musset (EHESS), Laurent Joly (CNRS), Pierre-Antoine Chardel (IMT / EHESS), Pierre-Antoine Chardel (IMT / EHESS), Aminah Mohammad-Arif (CNRS), Marie-Laure Basilien-Gainche (Université Lyon 3, IUF), Stéphanie Tawa Lama-Rewal (CNRS), Loïc Ballarini (Université de Lorraine), Zülâl Muslu (Paris Nanterre), Eric Michaud (EHESS), Anna Poujeau (CNRS), Thierry Labica (Nanterre), Alain Gascon (IFG-Paris 8), Serge Tcherkezoff (EHESS), Pascal Buresi (CNRS-EHESS-IISMM), Muriel Darmon (CNRS), Jacques Revel (EHESS), Marie-Aude Fouéré (EHESS)

Texte et signatures disponibles sur le site de Git France : http://www.gitfrance.fr/
NB. Nombre de nos collègues de Turquie ont dû renoncer à signer ce texte pour ne pas redoubler les attaques dont elles et ils sont déjà l’objet pour avoir signé un simple appel pour la paix.

Pour signer la pétition cliquez ici : https://www.change.org/p/du-lynchage-%C ... m=copylink

Et pour soutenir…
Compte bancaire : ING Bank
Avenue Marnix 24,1000 Brussels, Belgium
IBAN: BE05 3101 0061 7075
SWIFT/BIC: BBRUBEBB
*Indiquer : “UAA Egitim Sen” comme notification.


http://www.kedistan.net/2017/03/01/peti ... ires-2017/
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Re: Solidarité Turquie

Messagede Pïérô » 08 Avr 2017, 21:13

Toulouse dimanche 9 avril 2017

Rassemblement de soutien aux prisonniers politiques en Turquie

Une grève de la faim illimitée a été entamée par les prisonniers politiques en Turquie depuis le 15 février dernier afin de dénoncer la répression en cours depuis le putsch raté de l'été dernier, leur situation carcérale critique et la solution politique à la question kurde.

Afin de leur apporter notre soutien, et notamment ceux qui ont atteint le stade fatidique des 50 jours, un rassemblement est organisé ce dimanche 9 avril à 15 h; au monument aux mort à François Verdier.

https://www.facebook.com/rojava.kurdes. ... =bookmarks
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Re: Solidarité Turquie

Messagede bipbip » 15 Avr 2017, 13:11

Paris ce samedi 15 avril 2017 à 17h

Manifestation en solidarité avec les prisonniers politiques en Turquie

Appel du CDKF à une manifestation samedi 15 avril 2017 en solidarité avec les 216 prisonnier-e-s actuellement en grève de la faim dans les prisons turques. La manifestation partira à 17h de la place de la République pour se rendre place de la Bastille

Solidarité avec les prisonniers politiques en grève de la faim dans les geôles turques.

Grande manifestation le 15 avril, 17h, de République à Bastille.

Près de 200 prisonniers politiques sont en grève de la faim dans les geôles turques afin de protester contre les conditions inhumaines de détention. Ils demandent notamment le respect des droits élémentaires des prisonniers, la levée de l’isolement, en particulier celui imposé au leader du PKK Abdullah öcalan, et la fin du régime d’État d’urgence qui se traduit par une répression sans précédent visant surtout l’opposition démocratique et kurde.

Les 13 prisonniers de Sakran (Izmir) qui ont lancé le mouvement de protestation le 15 février ont atteint le seuil critique de 56 jours. Ils sont suivis de près par des dizaines d’autres. Nous ne pouvons laisser mourir ces femmes et ces hommes prêts à donner leur vie pour lutter contre le fascisme qui s’enracine en Turquie, aux portes de l’Europe.

Nous vous attendons nombreux samedi 15 avril pour briser le silence des médias et de la communauté internationale !

Conseil démocratique kurde en France

http://paris-luttes.info/manifestation- ... -avec-7919
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Re: Solidarité Turquie

Messagede bipbip » 15 Avr 2017, 17:24

Bruxelles : Manifestation en solidarité avec les prisonniers politiques turcs et kurdes

300 personnes ont manifesté en solidarité avec les prisonniers politiques enfermés dans les prisons turques et en grève de la faim depuis 60 jours.

. https://secoursrouge.org/Bruxelles-Mani ... s-en-greve
. https://secoursrouge.org/Bruxelles-Mani ... s-turcs-et
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Re: Solidarité Turquie

Messagede bipbip » 25 Mai 2017, 14:47

Communiqués de presse
[SNJ - SNJ-CGT - CFDT-Journalistes]

Turquie : la France doit élever le ton pour faire libérer le photographe Mathias Depardon

Combien de temps encore les autorités turques vont-elles détenir le photographe français Mathias Depardon en bafouant les lois internationales en vigueur et en le maintenant dans des conditions inacceptables dans un centre de rétention à Gazantiep ? Notre confrère, qui est détenu depuis 15 jours maintenant sans aucun motif, a décidé de ne plus s’alimenter pour dénoncer la violation de ses droits et notamment de ne pas être autorisé à avoir des contacts avec le consulat français en Turquie, comme il est d’usage en pareil cas.

Le 19 mai, des organisations de défense de la liberté de la presse, dont les syndicats français de journalistes (SNJ, SNJ-CGT, CFDT-Journalistes), membres de la FIJ et de la FEJ, ainsi que plusieurs rédactions, ont saisi par lettre le ministre turc de l’intérieur, Süleyman Soylu, appelant à la libération de notre confrère.

Aujourd’hui, nous appelons la France et en premier lieu le Président Emmanuel Macron, ainsi que le chef de la diplomatie française M. Jean-Yves Le Drian, à élever le ton pour exiger la libération urgente de Mathias Depardon. Les autorités turques ne peuvent pas continuer impunément à fouler au pied les lois internationales. Elles doivent être tenues responsables du sort de notre confrère qui en Turquie n’a fait qu’exercer son droit d’informer l’opinion publique sur la situation dans ce pays, où sont privés de liberté quelque 150 journalistes. Sans oublier les milliers d’entre eux privés de cartes de presse par le régime, ceux qui sont déferrés devant les tribunaux, ceux enfin contraints à l’exil pour exercer leur métier.

Désormais, c’est au gouvernement français d’agir.


http://www.snj.fr/article/turquie-la-fr ... -519930567
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Re: Solidarité Turquie

Messagede bipbip » 05 Juin 2017, 19:21

Bruxelles : Rassemblement pour Semih et Nuriye

Quelques dizaines de manifestants se sont rassemblés Place de la Monnaie à Bruxelles ce samedi entre 14h et 17h en solidarité avec Semih et Nuriye. Semih et Nuriye sont ces deux profs turcs en grève de la faim depuis 88 jours et emprisonnés depuis deux mois, ils ont été victimes des purges post-putsch et protestent pour leur réintégration. Voir notre précédent article http://www.secoursrouge.org/Turquie-20- ... de-la-faim.

video http://www.secoursrouge.org/Bruxelles-R ... -et-Nuriye
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Re: Solidarité Turquie

Messagede bipbip » 10 Juin 2017, 14:22

Aubervilliers samedi 10 juin 2017

Soirée de soutien aux syndicalistes licencié-es en Turquie

Grande soirée de soutien aux syndicalistes licencié.e.s en Turquie
le Samedi 10 Juin à partir de 19h30
au Clos Sauvage (12 rue du clos Benard à Aubervilliers)

Image

Depuis l’été 2015, la Turquie est plongée dans une nouvelle phase du régime autoritaire. Plus de 135 000 salarié.es ont été licenciés en Turquie depuis les purges lancées par Erdogan à l’automne 2016. Des enseignant.es, des infirmie.ères, des universitaires, des ouvrie.ères, des agents administratifs, se sont retrouvés du jour au lendemain sur le carreau par simple décret, sans acte d’accusation. Ce licenciement est synonyme pour chacun et chacune d’arrêt de mort : plus de revenus, pas de droits au chômage, plus de droits à la sécurité sociale, et une impossibilité de retrouver un emploi stable, ce à quoi s’ajoute l’interdiction de sortir du pays du fait de l’annulation des passeports. Cette vague de licenciements politiques sans précédent frappe de plein fouet les syndicalistes qui tentent de résister à l’autoritarisme néolibéral de l’AKP, à savoir essentiellement nos camarades de syndicats membres des confédérations syndicales KESK (public) et DISK (privé), seules confédérations syndicales à assumer une opposition frontale au régime Erdogan. Près de 5000 de leurs membres ont ainsi été licenciés, près d’une centaine croupissent dans les prisons turques.

Encore une fois les zones kurdes sont en première ligne : les syndicats de lutte y sont plus présents qu’ailleurs et ils en paient le prix fort ! Ainsi, dans la foulée de la mise sous tutelle par l’État turc des villes tenues par le parti BDP (parti kurde), des milliers de travailleurs de ces mairies ont été mis à la porte sans motif, rayant au passage d’un trait de plume les conventions collectives négociées avec les anciennes équipes municipales.
Pour faire face à cette répression, nos camarades sur place s’organisent. Ces deux syndicats ont décidé de prendre en charge en partie les salaires de leurs syndiqués licenciés. Les cotisations de tous leurs membres ont été fortement augmentées car c’est plus de 700000 euros chaque mois que doivent verser ces syndicats pour assurer une source de revenu à leurs militant.es licencié.es ! Voilà pourquoi plus que jamais, les syndicalistes de Turquie et du Kurdistan ont besoin de notre aide. Pour lutter contre l’extrême-droite à travers les frontières, à nous aussi de les soutenir.

En organisant cette soirée de soutien aux syndicalistes licenciés en Turquie et au Kurdistan, l’Union syndicale Solidaires vise deux objectifs :

Récolter des fonds pour soutenir concrètement nos camarades des syndicats KESK et DISK licenciés.

Faire connaître la situation spécifique des syndicalistes du Kurdistan autour de cette question : "Comment lutter syndicalement sous état d’urgence ?"

Dans le cadre de la collecte de l’intersyndicale, Solidaires vous invite à une grande soirée de soutien aux syndicalistes licencié.e.s en Turquie le Samedi 10 Juin à partir de 19h30 à Clos Sauvage (12 rue du clos Bernard à Aubervilliers)

Discussion autour de « Lutter et résister sous état d’urgence : répression et lutte syndicale au Kurdistan », en présence de plusieurs syndicalistes exilé.e.s des secteurs de l’éducation, de la santé et des collectivités territoriales.

Concerts
Musique kurde : FARQIN, RUSAN FILIZTEK
Guitare chant et bal.

Repas / Buffet sur place

Tables d’info

https://www.solidaires.org/Soiree-de-so ... en-Turquie
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