Paris, RDV 13,14 ET 16 JUIN…
LOI TRAVAIL TRAVAIL GRATUIT ASSURANCE CHÔMAGE
Manuel Valls prend prétexte des incidents violents en marge de la gigantesque manifestation parisienne du 14 juin pour menacer la Cgt (seule organisation ciblée sur 7) de façon haineuse, d’interdiction de manifestation ! les amalgames avec les meurtres odieux de policiers et tous les actes terroristes sont inacceptables. La démocratie est bien malade quand les Valls, Gattaz et autres éditorialistes des « Echos » ou « Point » remettent en cause le syndicalisme qui défend réellement les travailleurs en usant du droit constitutionnel de grève et de manifestation.
Des rendez-vous de mobilisations seront donnés pour les 23 et 28 juin prochains avec toute l’attention portée au Sénat et l’Assemblée nationale.
Pendant ce temps, les artistes, lyriques en particulier, sont mobilisés contre l’article 11A de la loi « liberté de création, architecture et patrimoine » (LCAP), qui prévoit de légaliser le travail gratuit, par exemple de choristes sur des opéras pourtant avec billetterie : des grèves ont eu lieu sur des spectacles avec cette revendication.
Tant que la ministre de la Culture et de la Communication cédera aux lobbys encourageant l’exploitation éhontée d’amateurs en concurrence avec des professionnels, la bataille continuera !
Enfin, nous réclamons plus que jamais l’entrée en vigueur de l’accord du 28 avril, signé unanimement dans la profession et ouvrant de nouveaux droits à l’assurance chômage pour les artistes et les techniciens intermittents du spectacle. Une ultime réunion de négociation du régime général doit se tenir jeudi 16 juin après-midi. Nous continuerons à y réclamer la mise en œuvre intégrale et sans délai de notre accord avant la pleine saison des festivals d’été !
La très forte mobilisation de nos professions à la grève du 14 juin - comme à France Télévisions, Radio France, l’Opéra National de Paris, l’Odéon, La Colline, Chaillot ou encore des spectacles, des téléfilms et longs métrages en grève partout en France - est la preuve de notre détermination face à tous les libéraux casseurs de droits sociaux !
Cgt Spectacle
https://mars-infos.org/appel-a-action-1 ... nt-le-1300NOUS VOUS APPELONS A NOUS REJOINDRE POUR ACTION
aujourd’hui JEUDI 16 JUIN à 16h
devant le théâtre Joliette, Place Henri Verneuil 13002 Marseille / [accès Tram2 & 3 arrêt Euroméditerranée – Gantès].
L’action de la Coordination Intermittents et Précaires de Marseille et Sud-Culture a pour objectif d’informer les travailleurs, les précaires, les chômeurs, le public, des enjeux de la nouvelle convention d’assurance chômage en cours portant sur le régime général et ses annexes. Stop aux "économies" sur nos salaires ! Stop à la casse de nos vies !
Alors FINI DE JOUER !
Les négociations sur l’assurance chômage ne sont que le prolongement de l’autre machine à précariser : la Loi Travail.
Nous appelons à action JEUDI 16 JUIN, dernier jour de négociations pour les annexes 8 et 10.
Par cette action, nous dénonçons l’opacité des négociations sur le Régime Général, nous dénonçons le cadrage budgétaire imposé par le Medef et le gouvernement qui demande 800 millions d’euros d’économie sur le dos des chômeurs. Nous dénonçons le simulacre de démocratie sociale du Medef et du gouvernement réfractaires à tout progrès social. Nous dénonçons la mise à mort de l’intermittence. Et l’hypocrisie totale du dialogue social. et et et
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8224Nous ne sommes pas dupes !
La journée du 16 juin 2016 marque une étape sur le terrain du droit des chômeurs.
La convention de 2014 est prorogée par l’Etat suite à l’échec des négociations. Certains syndicats comme la CFDT acceptent les propositions du MEDEF de poursuivre la casse des indemnisations des chômeurs, mais ils réclament en contrepartie une augmentation des cotisations patronales. C’est la raison du blocage.
Dans le même temps, malgré l’opposition du MEDEF et de la CFDT, l’accord signé le 28 avril concernant spécifiquement les intermittents est, lui, acté. Paradoxe ? Erreur de parcours ?
L’accord du 28 avril sur les annexes 8 et 10 et sa prochaine validation par décret de l’Etat aurait dû tous nous réjouir.
Enfin un système plus mutualiste, plus égalitaire. Enfin un retour à une indemnisation sur 12 mois avec date anniversaire. Enfin la prise en compte des heures d’enseignement, jusqu’à 70h. Enfin un minimum pour l’allocation journalière. Enfin le retour dans l’intermittence de milliers de personnes qui n’arrivaient plus à faire leurs heures.
Tout cela, nous le réclamions depuis 2003.
Nous avons multiplié les actions et les occupations, nous avons analysé, discuté, élaboré en commun. Nous avons démontré qu’un système plus mutualiste, plus juste est possible. Après 13 années de hautes luttes, nos propositions sont entendues.
Pourtant, une fois le premier mouvement de contentement, cette nouvelle nous laisse un goût amer.
Les grandes lignes paraissent favorables mais nous savons que le diable se cache dans les détails. De fait, l’État a l’entière liberté des conditions de mise en application de l’accord.
Par ailleurs, sa participation financière est entourée d’un flou savant. Selon Manuel Valls, l’allocation journalière minimale et la prise en compte des maladies longue durée et des congés maternité font d’ores et déjà partie de la cagnotte. Quant à Mme El Khomry, elle a laissé entendre que l’État pourrait financer l’écart entre les économies demandées par la lettre de cadrage et les économies effectivement réalisées. Cette somme pourrait atteindre les 100 millions d’euros annuels.
Cette participation est une nouvelle étape dans la sortie progressive de la solidarité interprofessionnelle vers une caisse autonome d’assurance chômage. Celle-ci conduirait purement et simplement les annexes 8 et 10 à leur perte. Tant que nous y sommes, pourquoi ne pas glisser vers une caisse privée ?
Face à un État qui multiplie les signes de collusion avec le patronat, face à l’administration de l’UNEDIC réglée par le MEDEF, la gestion de l’assurance chômage doit revenir à tous ceux qui cotisent et qui en bénéficient.
Une goutte de mutualisme dans un océan de précarité. Cet accord sur les annexes 8 et 10 se met en place dans le même temps qu’est prorogée la convention sur l’assurance chômage de 2014. Celle-ci lamine les intérimaires et accentue la pression sur les chômeurs. Et les nouvelles négociations qui pourraient reprendre à la rentrée 2016 laissent présager le pire : le projet du Medef et de la CFDT est de réduire encore plus les indemnisations des personnes en contrat court. Les intermittents du spectacle se retrouvent seuls à bénéficier d’un régime qui répond aux pratiques d’emploi discontinu.
Le gouvernement cherche à cliver le mouvement contestataire en constituant un secteur de privilégiés. Mais nous ne sommes pas dupes. Ce n’est certainement pas le soi-disant sauvetage de « l’exception culturelle à la française » qui apaisera notre rage face au mépris et à la provocation. Nous rappelons que nous luttons pour un élargissement du régime de l’intermittence à tous les précaires, à l’indemnisation de 10 chômeurs sur 10, à ne pas faire d’économies sur les indemnisations, à la fin de la mainmise du MEDEF dans l’UNEDIC, contre les logiques de contrôle à Pôle Emploi.
Ils ne se débarrasseront pas de nous comme ça. À un an des présidentielles de 2017, à deux semaines des festivals d’été, et dans le contexte de mobilisation générale contre la loi « Travaille ! », le décret du gouvernement concernant les annexes 8 et 10 s’inscrit dans un jeu de calendrier : il s’agit clairement d’éteindre un foyer potentiel de résistance lorsqu’il aurait pu être un relais de la contestation en marche depuis quatre mois.
La loi « Travaille ! » constitue une véritable régression sociale. Elle nous concerne tou.te.s, chômeur.se.s comme travailleur.se.s, précaires comme salarié.e.s du régime général. Elle s’inscrit comme une enième pierre ajoutée aux politiques taillées par des technocrates européens sous l’égide des puissances financières. Contre la loi « travaille ! » et son monde, nous continuons à nous mobiliser.
La criminalisation des mouvements sociaux en cours ne nous arrêtera pas. Nous luttons contre les violences policières et l’état d’urgence permanent. Nous exigeons l’abandon des poursuites à l’encontre de tous les inculpés du mouvement social et la libération de celles et ceux actuellement incarcérés.
Parce que tout est lié, parce que nous ne sommes pas résignés, nous continuons à lutter. Nous choisissons notre temporalité, nous agissons avec fantaisie, nous expérimentons, inventons, nous nous réinventons, nous nous associons à toutes celles et ceux qui partagent nos envies. Et nous n’aurons de cesse d’insister.
Le 27 juin 2016,
Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile de France
https://iaata.info/Intermittent-es-prec ... -1437.htmlIntermittent-es, précaires, ... la lutte continue !
Le 30 juin 2016 (64ème jour) la CIP-MP a acté la fin de l’occupation du TNT (théâtre National de Toulouse) non pas parce que nous arrêtons la lutte mais tout simplement parce que bon nombre d’entre nous devons partir pour des raisons professionnelles sachant que nous continuerons la lutte et l’information ailleurs entre autres sur les festivals,…
Pour celles et ceux qui restent sur Toulouse d’ores et déjà nous appelons à la prochaine manifestation régionale interprofessionnelle et intersyndicale
contre la loi Travail et pour de nouveaux droits sociaux ce mardi 5 juillet, RDV intermittents, chômeurs, précaires,... 11H45 au métro François Verdier (côté Halle aux grains).
Depuis 1 an l’activité de la CIP a été dense. Concernant les négociations UNEDIC, au-delà de la lutte engagée contre les contrôles de Pôle Emploi et pour défendre des dossiers, nous n’avons pas cessé
• d’informer, de décrypter, d’expliquer (réunions unitaires AG, conférence de presse,…).
• de tisser voire de renforcer les liens de solidarité avec d’autres composantes du mouvement social (Nuit Debout, Ya pas d’arrangement, Droit au Logement,...) ainsi qu’avec d’autres secteurs en lutte (projectionnistes, étudiants de l’ESAV, Ligue de l’enseignement, étudiants, lycéens,..…).
Ces liens nous ont permis dans le cadre d’une solidarité exemplaire de faire nombre et d’assurer la réussite de nos actions. Nous les en remercions !
Pour faire pression et populariser notre lutte nous avons occupé, bloqué (DRAC, Pôle Emploi, Théâtre Garonne, TNT, Théâtre du Capitole, Rio Loco,...) et manifesté moultes fois contre la loi travail et pour de nouveaux droits sociaux.
Toutes ces initiatives menées sur Toulouse comme dans de nombreuses autres villes ont participé fortement à la construction du rapport de force qui a permis l’accord du 28 avril.
Et durant ces 3 derniers mois l’occupation du TNT fut pour nous essentielle dans la construction de cette mobilisation.
Nous remercions toutes celles et ceux qui ont participé à nos côtés aux actions que nous avons initiées ou qui nous ont témoigné leur soutien y compris lors des plaintes que nous avons eu à subir tant de Pôle emploi que de la CFDT, plaintes qui ont été chaque fois classées sans suite légitimant de fait la pertinence de nos actions.
Nous remercions celles et ceux qui au TNT parmi les salarié-es nous ont apporté leur soutien.
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