Oyak-Renault arrestations, intimidations…Nous avions relayé le licenciement de 10 ouvriers et la mobilisation des ouvriers de l’usine Renault à Bursa. Depuis, 2 ouvriers de plus ont été licenciés. Mais pas seulement…
Le 1er mars, la Direction avait appelé les ouvriers des équipes 8h/16h à reprendre le travail. Leur collègues s’étaient alors rassemblés devant, étaient entrés dans l’usine et avaient arrêté la production, en appelant leurs collègues à les rejoindre. Le rassemblent qui avait grossi avec l’arrivée de ces derniers, a été chargé par la police.
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http://www.kedistan.net/2016/03/03/oyak ... midations/PHOTOS.
Le retour des Kurdes de Cizre dans leur ville dévastéeDe retour dans leur ville le 2 mars, après la levée partielle du couvre-feu imposé par les autorités turques, les habitants kurdes de Cizre ont découvert des scènes de dévastation. Immeubles éventrées, façades criblées de balles... Le résultat de deux mois d'opérations militaro-policières controversées contre les rebelles kurdes du PKK, qui ont pris fin le 11 février dernier. La Fondation turque des droits de l'Homme (TIHV) estime qu'au moins 178 civils y ont été tués
http://tempsreel.nouvelobs.com/galeries ... 1457039000Marches sur Sur, Amed, minute par minuteDes milliers de personnes, en grandes marches, ont coulé vers Diyabakır (Amed) pour demander la levée du blocus mis en place depuis 92 jours à Sur et faire écho à la Résistance qui perdure. L’appel avait été lancé le 1er mars.
Dès le matin les cars et minibus ont pris la direction de Sur, depuis Batman, Dicle, Bismil, Silvan etc… Dans la ville de Diyabakır même, de nombreuses personnes se sont rassemblées dans différents quartiers sous le mot d’ordre « Amed, réveille-toi et protège Sur !»
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http://www.kedistan.net/2016/03/02/sur- ... ion-recit/"PERSONNE NE VA QUITTER SA MAISON"
Mardin, dans le district de Nusaybin, les kurdes résistent depuis des mois contre le siège et les attaques de l'armée turque
Dans le cadre de sa politique de guerre envers le peuple kurde le gouvernement akp d'Erdoğan cherche à vider les villes kurdes de leurs habitants. Mais les femmes de Nisêbin déclarent que personne n'abandonnera sa maison et ses biens face à la répression anti-kurde et à la terreur de l'État turc et que tous les habitants du districte vont lutter jusqu'à la fin.
Fatma DENIZ, une mère de Nisêbin condamne vigoureusement les attaques et la politique guerrière de l'état: "les maisons, les rues et les terres nous appartiennent, que l'on soit arrêté ou tué, nous ne les abandonnerons jamais! Le gouvernement peut faire ce qu'il veut, qu'il vienne ! Personne ne pourra nous virer de nos terres. J'en appelle à tous les défenseurs des droits de l'homme et aux pays européens : pourquoi restez vous silencieux ? Voyez la terreur et la barbarie de la Turquie, à Çizîr les gens sont brûlés dans les habitations et dans les rues. Ne restez pas silencieux car celui qui reste silencieux est complice de ce crime !"
Emine DELEN, met l'accent sur la politique de déplacement forcée de population par l'état: "que personne ne soit triste, les habitants de Nisêbin sont toujours chez eux et personne ne s'est enfuit d'ici. Nous lutterons jusqu'à notre dernière goute de sang et résisteront jusqu'au bout pour nos terres. L'état nous attaque sous prétexte des barricades mais ces barricades et ces tranchées sont justement là à cause des attaques de l'état et pour l'auto-gestion. S'il n'y avait pas eu ces barricades et ces tranchées, il y a longtemps que nous serions exterminé par l'état."
Sêvê SAKÎN, revient sur la déclaration de l'état qui prétend que le YPS (force d'auto-défense populaire fondée par les habitants pour se défendre contre les attaques de l'état) est entré de force dans les villes et aurait contraint les habitants à ériger des barricades: "Les barricades n'ont pas été érigées de force, c'est le peuple lui même qui les a érigées pour sa défense !"
Narîn OZDEMIR, déclare que la politique guerrière de l'état turc et l'isolement du leader kurde Abdullah OCALAN sont liés: "si Apo (Abdullah OCALAN) avait été libre ce problème aurait été résolu. Je demande au pays européen d'œuvrer contre l'isolement et pour la remise en liberté d'Abdullah OCALAN. Peu importe ce qu'il se passera, nous n'abandonneront pas nos maisons ! Nous résisteront jusqu'à notre dernière goutte de sang et nous suivront toujours le chemins de nos martyrs et de nos guérilleros."
Feyziye AÇILMIŞ, déclare qu'ils résisteront jusqu'au bout avec le YPS: "les habitants de Nisêbin n'abandonneront pas leur maison. L'état prétend qu'il n'y reste plus personne, qui est parti ? Nous ne sommes parti (enfui) nulle part ! Pourquoi abandonnerions-t-on nos maisons ? Nous resterons jusqu'au bout avec nos enfants !"
Véronique G, via AZADIYA WELAT
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