UNE VIE DE LUTTE
Documentaire sur l’assassinat de Clément Méric, le renforcement de l’extrême droite en France et la lutte antifasciste à Paris.
Qualité empêchée, souffrance au travail, perte de sens pour les salariés...
Retards, annulations de trains, accidents pour les usagers...
Tous les travers de la privatisation du rail anglais, que le réalisateur britannique Ken Loach dénonçait en 2001 dans son film The Navigators, deviennent une réalité quotidienne en France.
Il y a un an, la réforme ferroviaire votée à l’Assemblée Nationale (4 août 2014) avait été l’occasion d’une vaste campagne de manipulation de l’opinion publique orchestrée par le gouvernement de Manuel Valls, la direction de la SNCF et les médias réunis main dans la main.
Face à ce qu’on peut bien appeler une opération de propagande, les milliers de grévistes et les syndicats opposés à cette réforme ont eu bien du mal à exposer et à faire connaître leurs arguments.
Mais force est de constater que l’emploi du mot propagande ne va pas de soi pour un grand nombre de citoyens, voire de cheminots soumis régulièrement à une communication dont les moyens sont considérables. La petite musique libérale et dérégulatrice conditionne à force d’être martelée.
C’est dans ce contexte que le cabinet Emergences et le comité d’établissement régional SNCF Nord-pas-de-Calais m’ont proposé de réaliser un film qui renverse ces logiques de communication. Car les représentants syndicaux et les salariés savent de quoi ils parlent, mais ont du mal à exposer une autre parole dans un espace public cadenassé.
De cette rencontre est né le documentaire Vérités et mensonges à la SNCF qui redonne justement la parole à ceux qui se battent pour le maintien d’un réel service public ferroviaire.
- Gilles Balbastre, journaliste et réalisateur
http://www.autogestion.asso.fr/?p=5390#more-5390Officine Zero, Rome, Italie
Officine Zero, anciennement RSI (Rail Service Italia), s’occupait de la maintenance et de la réparation des wagons-lits. Lorsqu’en décembre 2011, il a été décidé d’arrêter les trains de nuit au profit des trains à grande vitesse, RSI a fermé. Quelques 20 travailleurs, sur les 60 employés, n’ont pas accepté cette fermeture et se sont mis en lutte. Ils ont alors trouvé un soutien parmi les participants du centre social voisin « Strike ». En février 2012, ils ont occupé les locaux. Ensemble, ils ont créé un atelier de reconversion, organisant des assemblées publiques auxquelles des centaines de personnes ont participé. L’idée « folle » de l’Officine Zero était née. Des travailleurs précaires, des indépendants, des artisans, des professionnels et des étudiants ont participé à cette occupation. La conjonction entre anciennes et nouvelles formes de travail, regroupant plusieurs situations de travail précaire, essayant de dépasser l’isolement et l’individualisation est une caractéristique essentielle du projet.
Le 2 juin 2013, Officine Zero était officiellement créé en tant qu’usine éco-sociale. Officine Zero signifie Atelier Zero : « zéro patrons, zéro exploitation, zéro pollution » comme le disait leur nouveau slogan. Ce nom signifiait aussi qu’ils devaient trouver un nouveau départ. « C’était l’idée de créer un lieu de travail sans patron » explique ainsi dans le film Miriam Freschi qui est venu à Officine Zero à partir du Centre social, « l’idée de réutiliser et recycler n’est pas une nouvelle façon de travailler mais aussi le moyen d’inventer un nouveau système. »
Dans une demi douzaine d’ateliers de menuiserie, capitonnage, métallurgie ou de réparation, les travailleurs d’Officine Zero recyclent des appareils ménagers, des ordinateurs et des meubles. Le projet est de convertir l’atelier de réparation des wagons-lits en centre industriel de recyclage et de rénovation. Officine Zero est géré horizontalement par tous les travailleurs, à partir de chaque atelier et avec les travailleurs précaires qui partagent un étage de bureaux dans l’ancien bâtiment administratif. L’ancien travailleur de RSI et responsable de l’atelier de capitonnage Giuseppe “Peppe” Terrasi souligne les procédures démocratiques de prises de décision : « Nous les prenons en assemblées, en assemblées dans lesquelles nous participons tous et pas des assemblées fermées où certaines personnes savent ce qu’il se passe alors que d’autres non. » Le métallurgiste Guido Abballe, responsable de l’atelier de soudure exprime clairement qu’Officine Zero n’est pas seulement là pour défendre un lieu de travail : « La raison pour laquelle nous sommes là, que nous progressons, avec certes beaucoup de difficultés, est que l’on essaye de construire un nouveau système, une nouvelle voie. »
“Occuper, résister, produire : Officine Zero” suit les activités des travailleurs, les discussions et initiatives pour retrouver du travail, des revenus et de la dignité en construisant un lieu de travail démocratique et autogéré.
Après “Occuper, résister, produire : RiMaflow” (34 min., 2014) the film “Occuper, résister, produire : Officine Zero” est le second d’une série de court-métrages sur les occupations de lieu de travail et de production sous contrôle ouvrier en Europe.
Producteur et réalisateur : Dario Azzellini et Oliver Ressler
Prises de vue : Thomas Parb et Bernhard Mayr
Perchiste : Roberto Polenta, Oliver Ressler
Montage : Dario Azzellini et Oliver Ressler
Conception sonore, bande-son et corrections des couleurs : Rudolf Gottsberger
Remerciements à Alioscia Castronuovo, Elisa Gigliarelli, Francesco Raparelli et Marina Sitrin
Ce projet a été partiellement financé par le Fonds autrichien des sciences (FWF) AR 183-G21.
Co-production: Neuer Berliner Kunstverein (n.b.k.)
Nos remerciements pour le soutien de l’Université Johannes Kepler de Linz, Austriche
http://latelelibre.fr/reportages/doc-la ... s-graines/Les graines sont-elles une marchandise ou un bien commun de l’humanité au même titre que l’eau ou l’air ? Dans un avenir très proche, les agriculteurs n’auront peut être plus le droit de replanter leurs propres graines. En Europe, une loi émerge pour contrôler l’utilisation des semences agricoles… Derrière cette confiscation, 5 grands semenciers qui possèdent déjà la moitié du marché des graines et cherchent à étendre leur privatisation.
L’histoire que nous révélons dans ce documentaire, c’est celle d’une guerre silencieuse, méconnue et dont l’enjeu est pourtant crucial : notre indépendance alimentaire.
« La Guerre des Graines »
Un film de Stenka Quillet et Clément Montfort
Une production ON Y VA ! media
avec la participation de France Télévisions
du CNC et de TV5 MONDE
avec l’aide de Nova Spot
Diffusion en Full HD sur LaTéléLibre
De l’Inde à Bruxelles, en passant par les campagnes françaises et l’Ile du Spitzberg à 1000 kms du Pôle Nord, Stenka Quillet et Clément Montfort enquêtent sur cette Guerre des Graines qui menace plus d’un milliard d’agriculteurs sur la planète.
Les réalisateurs rencontrent des paysans qui doutent, des militants qui tentent d’alerter les opinions publiques et des politiques qui discutent les futures lois. Monsanto, leader sur le marché des semences leur ouvre exceptionnellement la porte de la plus grande usine en Europe.
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