Gaza, Palestine, mobilisation et solidarité

et appels à aller soutenir en urgence...

Re: Gaza, mobilisation

Messagede Nico37 » 21 Jan 2009, 14:24

Gaza, plus jamais ça! MANIF NATIONALE SAMEDI 24 JANVIER
Gaza: l'annonce d'un cessez-le-feu ne change rien au problème de fond : l'impunité d'Israël qui lui permet de poursuivre ses violations du droit international depuis des décennies. Le siège continue, l'occupation et la colonisation se poursuivent.

Après Gaza, chacun rentre chez soi et se donne rendez-vous au prochain massacre? Non, non, et non! Nous devons poursuivre notre mobilisation jusqu'à ce qu'Israël paye le prix de ses crimes. L'Union Européenne doit mettre fin à ses accords avec Israël, et la France suspendre sa collaboration militaire avec cet Etat.

Génération Palestine vous invite à répondre nombreux à l'appel du Collectif National :

Manifestation Nationale Samedi 14h - Place Denfert-Rochereau - En direction de l'Elysée!


Bataclan pour un massacre ?
Communiqué du Bureau national de l'UJFP

Plus de 1300 morts, plus de 5000 blessés, nous n'allons pas répéter le nombre d'enfants frappés par des bombes au phosphore, le nombre de maisons détruites,...

Jamais depuis 60 ans la politique d'expansion israélienne faite de crimes et d'exactions n'était autant apparue aux yeux du monde entier dans sa cruauté et sa folle fuite en avant.

Toutes les personnes un tant soit peu attachées à la défense des droits humains s'interrogent sur la façon de poursuivre pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité les responsables du carnage perpétré.

C'est le moment choisi par certains pour tenter de renouveler l'initiative d'un concert de soutien à la police aux frontières israélienne, au Bataclan ou ailleurs, avec participation de militaires israéliens.
Ils veulent en faire une manifestation communautaire, où tout juif devrait être fier de l'armée de cet Etat prétendant être celui de tous les juifs.

Alors que le Préfet des Alpes Maritimes vient d'interdire une manifestation de soutien à la population de Gaza, le Préfet de police de Paris autoriserait le 21 janvier une collecte de fonds festive pour l'armée étrangère qui vient de s'illustrer ainsi !

Un tel " gala " relève de la complicité de crime de guerre. L'Union Juive Française pour la Paix est partie prenante de la demande faite au gouvernement d'interdire cette provocation et nous nous réservons la possibilité de poursuivre ses organisateurs.

Bureau national de l'UJFP, 20 janvier 2009

Pour protester auprès de la Préfecture de Police de Paris :
Email : courriel.prefecture policeparis@ interieur. gouv.fr
Tel : 01 53 73 53 73


Aujourd’hui Gaza, demain Massada ?

La pédagogie noire des leaders israéliens est suicidaire

par Rony Brauman

“Une fois admise la vertu des bottes de sept lieues, tout s’enchaîne avec une parfaite logique, l’essoufflement de l’ogre comme la célérité du Petit Poucet.” (G. Burdeau, La politique au pays des merveilles, PUF 1979.)

Qu’est-ce qu’une “riposte proportionnée”? Une action militaire à la mesure de l’attaque à laquelle elle répond. Le droit humanitaire proscrit les pratiques provoquant des victimes dans la population civile et des dommages aux biens civils excessifs par rapport à “l’avantage militaire concret et direct attendu”. Convenons d’emblée qu’on serait bien en peine de définir la limite au-delà de laquelle le principe de proportionnalité, qui vise à limiter les destructions et pertes humaines “inutiles”, est violé, que ce soit à Gaza ou ailleurs. La retenue dans la conduite de la guerre est un principe élémentaire d’humanité, mais il est vrai qu’une fois les hostilités engagées, la définition de la juste proportionnalité demeure une affaire pour le moins floue, sujette à des interprétations et à des paradoxes infinis. Reste que le rapport de un à cent entre les morts de chaque côté, sans même parler des blessés et des destructions, signale la démesure de l’opération “Plomb durci”. A défaut de savoir ce que serait une juste proportion, chacun peut constater ce qu’est une perte de tout sens de la mesure. La “troisième phase” qui débute au moment où ces lignes sont écrites ne devrait pas être moins cruelle que les deux premières. Mais peut-être le cabinet de sécurité israélien considérera-t-il, au vu des réactions internationales, que ses buts ont été atteints et mettra-t-il un terme à la boucherie plus tôt que prévu.

Boucherie. Le mot fâche les “amis” d’Israël qui rappellent volontiers qu’on n’a pas vu tant de manifestants ni de protestations pour d’autres conflits (Tchétchénie, Darfour, Congo, Tibet parmi les plus cités) ayant provoqué beaucoup plus de morts et que la compassion pour les victimes de l’armée israélienne est suspecte à force d’être sélective. Selon eux, la solidarité envers les Palestiniens ne serait qu’un prétexte pour s’en prendre aux Juifs et à leur État. On ne contestera pas qu’il s’agit là d’un registre bien établi dont témoignent notamment Dieudonné et ses émules. L’antisémitisme peut se travestir en antisionisme, l’affaire est entendue, mais prenons également acte que les principaux mouvements de solidarité avec les Palestiniens veillent attentivement au grain. Reste que la mortalité des quinze jours d’offensive sur Gaza se situe au niveau le plus haut constaté lors des différents conflits évoqués plus haut, dépassée seulement par les bombardements de Grozny, capitale de la Tchétchénie, en 1999. Et l’on reste pantois en entendant que l’armée israélienne attend d’être félicitée pour avoir averti par tract et par téléphone des dizaines de milliers de personnes de l’imminence de bombardements sur leur quartier. Les destinataires de ces appels “humanitaires” n’avaient bien entendu aucune possibilité de fuir pour s’abriter et ils ne pouvaient en déduire qu’une chose : restant sur place, ils devenaient des cibles légitimes, puisqu’informées. Trois cents enfants ont été tués en moins de deux semaines. Que cette tuerie soit comparable, par son intensité, à des violences extrêmes observées ailleurs, et qu’elle soit insidieusement ou activement justifiée par certains au nom du caractère démocratique d’Israël et de son droit à se défendre, voilà sans doute l’aspect le plus révoltant de la situation.

Le plus révoltant mais pas le plus inquiétant. Le plus inquiétant est que l’on retrouve intacts les thèmes les plus recuits du discours politique israélien, ceux qu’Israël sort de son chapeau, guerre après guerre, comme l’écrivait Tom Segev dans Ha’aretz dès le lendemain de l’offensive, en dépit de leur constante mise en échec. La synthèse en est simple : la paix passe par la liquidation des infrastructures et des chefs terroristes. Le terrorisme n’est pas pour Israël un enjeu politique, celui de l’occupation des territoires palestiniens et du pourrissement de la vie de ses habitants, mais un problème militaro-policier. Ce qui explique que le seul sujet de discussion avec Mahmoud Abbas soit le contrôle policier de la violence anti-israélienne dans les lambeaux de terre qui lui ont été confiés (et on regrettera qu’il ait accepté de jouer ce rôle de relais de l’occupation jusqu’au discrédit quasi total de son “autorité”), tandis que la colonisation se développe jour après jour en Cisjordanie. Cela explique également qu’aucune proposition de règlement du conflit sur la base de la ligne d’armistice de 1949 (la “ligne verte”) n’ait jamais reçu la moindre attention d’aucun gouvernement israélien bien qu’il s’agisse des accords internationalement reconnus (voir les résolutions 242 et 338 des Nations unies, toujours évoquées pour être aussitôt oubliées). On n’en veut pour exemples récents que l’interruption unilatérale par Ehud Barak des discussions de Taba en janvier 2001, l’appel du sommet de la Ligue arabe en 2002, les déclarations indirectes mais clairement orientées dans ce sens et récemment redites de la part du Hamas, pour ne retenir que quelques éléments récents. Il y a bien longtemps que la formule “les territoires contre la paix” n’est plus une option pour les Israéliens qui confondent méthodiquement (innocemment?) négociation et diktat. Il a fallu quarante ans pour que soit reconnu, avec la première Intifada, le fait national palestinien. Depuis lors, à l’exception notable de Rabin, les différents Premiers ministres se sont employés à démontrer qu’ils sont les seuls maîtres du calendrier politique.

La bien nommée opération “Plomb durci” répond, après bien d’autres, à cette volonté d’inculcation. L’offensive “nous a permis d’atteindre des objectifs dont personne n’aurait pu rêver il y a quinze jours. Concernant les coups portés au Hamas, ils n’en ont pas encore conscience. Ils comprendront quand ils sortiront de leur cachette. La décision du Conseil de sécurité ne nous a pas lié les mains”, se félicitait un haut-gradé.

Au-delà de toute considération morale sur l’effroyable gâchis humain dont nous sommes tous les témoins atterrés et impuissants, il faut se demander à quel moment les leaders israéliens vont prendre conscience des effets dévastateurs de cette pédagogie noire. Combien de vocations à l’attentat-suicide sont nées ces derniers jours ? L’”opération” ne pouvait être que sanglante et l’on sait bien que si elle se poursuit, d’autres massacres vont se produire car il ne peut en aller autrement. Puis il y aura un cessez-le-feu et d’autres attaques suivront, et d’autres encore, jusqu’au retournement du rapport de forces qui ne manquera pas de se produire. Israël deviendra alors, peut-être, un objet de compassion. L’exaltation grandissante du mythe de Samson et des martyrs de Massada prend dans ce contexte l’allure d’une prophétie en cours d’autoréalisation.

Les amis d’Israël sont ceux qui pointent cette perspective finale et poussent à un renversement des hypothèses fondamentales de la politique israélienne. Nous sommes de plus en plus nombreux à penser qu’il s’agit d’une question de vie ou de mort pour les Israéliens.

L’analyse de l’enchaînement des tirs aveugles du Hamas sur le sud d’Israël et des inévitables ripostes de Tsahal est un exercice stérile. Les uns ripostaient au blocus, les autres ripostaient aux ripostes, on choisit sa version en fonction de son camp. Reste que ledit blocus est une décision israélienne et qu’aucun pays au monde ne peut tolérer d’être – à la lettre – mis intégralement en prison. Rappelons que c’est Israël qui a mis l’Autorité palestinienne hors jeu à Gaza. Dans quel but sinon d’avoir le Hamas au pouvoir et de poursuivre son éternelle leçon en faisant de ce territoire une prison autogérée, où se succèdent les opérations punitives ?

Les tirs de roquettes et de missiles sur Israël sont une source d’angoisse pour un nombre croissant d’Israéliens, et il n’est que juste de condamner le Hamas sur ce point. Mais prétendre que le Hamas représente une menace pour l’existence d’Israël n’est pas sérieux. Ehud Barak, lorsqu’il était premier ministre, attendait de ses interlocuteurs palestiniens qu’ils reconnaissent non seulement l’État israélien, mais sa légitimité en tant qu’État juif. Il leur demandait, en d’autres termes, de se faire sionistes s’ils voulaient devenir de véritables partenaires, pour se désoler ensuite de ne pas avoir de partenaire.

La détestable habitude des gouvernements israéliens successifs de choisir et d’écarter à leur guise les représentants de leurs adversaires tient tout entière dans leur conception exclusivement militaire de la sécurité. Ils ne sauraient, dès lors, la confier à d’autres et on les comprend. Mais ce sont les prémisses de ce raisonnement qu’il faut revoir. La résolution du conseil de sécurité appelant le 9 janvier à un cessez-le-feu immédiat et renvoyant les deux parties dos à dos est un revers diplomatique pour Israël car les États-Unis ont jugé qu’ils ne pouvaient pas s’y opposer. Souhaitons que cet échec soit compris comme une ébauche de signal et regrettons que ce soit le message inverse qui ait été jusqu’à présent toujours adressé à Israël, non seulement de la part de Washington, mais aussi depuis l’Europe. Ainsi, il est certain que la sécurité d’Israël doit être reconnue comme un impératif par l’Europe, mais pas plus ni moins que la sécurité de la Palestine sur son territoire. Cela va peut-être de soi, mais irait beaucoup mieux en le disant, ce qui n’est pas le cas. On repousse tout dialogue avec le Hamas au motif qu’il ne reconnaît pas les traités antérieurs, n’abandonne pas la violence et ne reconnaît pas Israël. Soit. Mais songe-t-on que le raisonnement s’applique de facto à l’identique en sens inverse ? Visiblement pas, puisque le Parlement européen vient, par exemple, de voter le rehaussement de l’accord d’association avec Israël, en faisant un quasi-membre de l’U.E. Des pétitions appelant à suspendre ces accords circulent, les lecteurs de Causeur, dont je suis, sont ici invités à signer et faire signer…

Engagés dans ce louable mouvement de rappel à une sagesse pratique et de condamnation de l’hubris militaro-technologique, allons un pas plus loin, et demandons le remplacement urgent de Tony Blair, actuel délégué du Quartet. Son prédécesseur, l’ancien président de la Banque mondiale James Wolfensohn, avait démissionné, en grande partie à cause des réticences d’Israël à se conformer aux accords obtenus sous l’égide des Etats-Unis. Tony Blair, l’homme qui a rendu possible la guerre en Irak (et qui, notons-le, semble exonéré de toute responsabilité dans le désastre qui a suivi), incarne la politique de “W” dans cette région. Il n’y a rien à en attendre, alors qu’un engagement international crédible est urgent. L’arme de destruction massive menaçant toute la région est le statu quo. Au-delà du cessez-le-feu, la levée du blocus et le rétablissement des liens entre Gaza et la Cisjordanie sont la première des réponses politiques à l’emprise du Hamas sur Gaza. La seconde sera de négocier sans préalable avec les représentants que les Palestiniens se seront donnés. Rappelons que depuis Rabin, personne n’a envisagé sérieusement cette option, dont l’alternative est la destruction mutuelle assurée.

Rony Brauman

Rony Brauman est médecin, diplômé en épidémiologie et médecine tropicale. Il a été président de Médecins sans Frontière jusqu'en 1994
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Re: Gaza, mobilisation

Messagede Pïérô » 23 Jan 2009, 07:16

Communiqué de presse du Collectif National à propos de l'extrême droite
le 22 janvier :

Nos organisations dénoncent avec la plus grande vigueur la tentative de récupération politique par des courants d’extrême droite, notamment Egalité et Réconciliation présidé par Alain Soral, ou du MDI de Kemi Seba, de l'indignation légitime contre les crimes de guerre israéliens commis à Gaza.

Pour les organisations du Collectif National pour une paix juste entre Palestiniens et Israéliens, les positions de ces organisations d'extrême droite les placent à l'opposé des valeurs qui fondent l'engagement pour les droits du peuple palestinien : la lutte contre toutes les formes de racisme, l'égalité des droits, et le respect du droit international et des Droits de l'Homme.

Le collectif national s’oppose à leur participation à toutes ses initiatives.

Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens

pour rappel, un So libertaire s'organisera avec CNT, AL...pour l'assainissement...il faut venir à la manif plus tôt et se joindre aux camarades...
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Re: Gaza, mobilisation

Messagede Pïérô » 23 Jan 2009, 23:28

modification des horaires et de l'itinéraire pour cette manifestation du samedi 24 janvier :
c'est à 14h, de Denfert-Rochereau à l'Elysée.
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Re: Gaza, mobilisation

Messagede Pïérô » 25 Jan 2009, 12:39

Fachos virés, témoignage
(in indymédia Nantes)

des fascistes infiltrés ejectés du cortége pour gaza a paris


nous leurs dirons toujours non vous n'avez rien a voir et a faire avec nous
Des facsistes infiltrés éjectés du cortége pour Gaza de paris

Malgré tout les communiqués et la mise au point très claire des organisateurs (voir celui de France Palestine a ce sujet), disant très clairement que l'extrême droite et toute la bande des Alain Soral-Dieudonne-Kemi Seba qui prétendait sur leurs sites Internet s'inviter et appelaient leur membres a venir participer aux manifestations pour Gaza

Malgré tout ces communiqués qui dénonçaient les idéologies racistes et préceptes d'exclusions et de racisme de cette extrême droite, en disant qu'ils étaient bien sur totalement contraires et totalement incompatibles, avec les idéaux de liberté, d'égalité, de fraternité , de solidarités entre les peuples opprimés, mais aussi bien sur avec les principes, d'anti racisme, d'anti colonialisme, d'anti impérialisme, et d'anti fascisme de la majorité des organisateurs, groupes, personnes, associations, partis, syndicats, personnalités, qui organisaient cette quatrième manifestation en solidarité avec la Palestine et Gaza.

Ces provocateurs et manipulateurs fascistes ont quand même tenté malgré tout de s'infiltrer en queue de cortége dans notre manifestation

Témoignage:

il est environ 14 h on voit une première tentative d'infiltration du M.D.I (mouvement des damnés de l'impérialisme) c'est-à-dire les ex de la Tribu Ka de Kemi Seba devant la gare du RER de Denfert Rochereau, ceux-ci peu nombreux déploient une banderolle qui se veut comme étant celle de leur "point de ralliement" rapidement de nombreux camarades et des membres du S.O les entourent, quelques coups partent et on assiste a une première débandade des fascistes qui courent se réfugier derrière leurs copains les flics en "civils" et autres Crs et gardes mobiles.

Visiblement pas encore découragés de ce premier avertissement les fascistes vont a nouveau tenter peu après une nouvelle infiltration dans le cortége:

Il est environ 14h30 - 15 heures et de manière plus discrète (enfin si on peut appeler ça de manière discrète???) Les fascistes tentent a nouveau de se regrouper toujours et encore la aux abords de la gare du R.e.r de Denfert Rochereau:

Au départ ayant apparemment reçus de leurs chefaillons quelques consignes de "discrétion" ils semblent s'êtres mélangés a d'autres manifestants pour êtres moins "repérables", mais c'est bien connu chassez le naturel et il revient au galop , les fascistes grégaires et primaires comme toujours et comme on ne les connaît que trop bien, finissent bien sur par se regrouper , ont les voit donc peu a peu se positionner sous une banderole et des pancartes qui annoncent êtres celles d'un "Parti Anti Sioniste" (dont personne bien sur n'a jamais entendu parler chez les organisateurs et les signataires de la manifestation) relativement rassurés par leur "nombre" (une bonne cinquantaine un peu plus selon d'autres témoignages) ils sortent aussitôt leurs inévitables drapeaux tricolores ( ce qui maintenant les rend repérables a plus de cinquante mètres a la ronde question discrétion c'est raté!!!!) il y a la des membres du M.D.I de Kemi Seba, quelque boneheads néos nazis de l'ex "droite socialiste" des membres plus lookés " bon chic bon genre" des beaux quartiers du R.e.d ( ou rassemblement des étudiants de droite, un groupuscule fasciste qui s'était déjà fait remarquer lors de la lutte contre le C.P.E quand ils avaient tentés de charger une manifestation anti C.P.E prés de la Sorbonne) il y a aussi apparemment quelques membres de "Vox n.r " et bien sur toute la bande de "égalité et réconciliation" le mouvement raciste et fasciste d'Alain Soral.

15h-15h30 environ les fachos se font prestement jeter!!!

-La encore un bon paquet de camarades et tout le service d'ordre de la manif les ayant a nouveau repérés la réaction s'organise spontanément et tout va aller très vite malgré les"civils" et les gardes mobiles en surnombre, prés a nous bondir dessus au moindre mouvement.

-il y a une première charge un peu confuse, car de nombreux manifestants se demandent alors ce qui se passe, beaucoup ne comprennent pas pourquoi le S.O s'agite soudain de la sorte (en plus a ce moment la il y a beaucoup des mères de familles et beaucoup d'enfants qui apeurés par les mouvements de la foule se mettent a crier et a pleurer), quand les premiers cris fusent "c'est les fachos la!!!! Avec leurs drapeaux bleus blancs rouges la c'est les fachos!!!! " de nombreux manifestants comprennent alors très vite ce qui se passe et se regroupent furieux et se mettent alors en nombre avec le S.O pour charger les fascistes , ceux-ci se prennent une première volée sérieuse de projectiles divers, certains de ces "courageux" fascistes commencent alors a courir et a battre en retraite, ça ne va pas durer longtemps; aussitôt accourent à leur secours, une énorme escouade et une brigade entiére de gardes mobiles et de flics en "civils" qui tentent de nous séparer des fascistes.

Un de ces flics en "civil" super nerveux et surexcité braque un groupe de manifestants avec son taser, un autre sort un flash ball de sous son blouson et fait de même, finalement devant la colère de la foule on se fait copieusement gazer par les "civils" ( ça n'a du reste pas effleuré un seul instant les cerveaux ou ce qui leur tient lieu d'être des flics a l'idée qu'il y avait un grand nombres de mères de famille et leurs enfants qui se sont fait gazer avec nous).

Gazage intensif a coup de bombe lacrymos des flics qui nous oblige a reculer et qui permet a ces "courageux" fascistes d'aller se réfugier en courant derrière leurs copains les gardes mobiles, finalement les responsables de la manif et des membres du S.O finirons non sans mal après beaucoup d'appels au calme dans les sonos, par calmer pas mal de jeunes et de gens complément furieux de cette provocation de l'extrême droite.

Etrange collusion police fascistes une fois de plus:

-Les fascistes finiront donc par se faire raccompagner vers la gare du RER de Denfert Rochereau, le tout sous bonne garde et surtout avec une protection démesurée des gardes mobile, ce qui en fait ne nous étonnera guère quand on connaît l'extrême complaisance, quand ce n'est pas l'extrême complicité qui existe et ce n'est un secret pour personne, entre la police de Sarkozy et ce genre de provocateurs fascistes.

Face a ce genre de provocations, de manipulations et toutes les tentatives de récupération par l'extrême droite de la juste colère contre la terrible guerre et barbarie qui touche Gaza, auquelles nous avons pu assister a paris depuis ces derniers temps dans les premières manifestations, il était largement temps de réagir et de clarifier certains points avec ces provocateurs racistes, Nous le dirons toujours NON L'extrême droite et des manipulateurs comme les Alain Soral et autres Kemi Seba n'ont pas et n'aurons jamais leur place dans les cortéges et les manifestations en solidarité avec le Peuple palestinien il n'y a qu'un coté de la barricade et ces gens la, ces canailles de l'extrême droite ne sont pas et ne seront jamais de notre coté.

SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE PALESTINIEN COMME AVEC TOUT LES PEUPLES OPPRIMES DES QUATRE CONTINENT DE LA PLANETE
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Re: Gaza, mobilisation

Messagede FRED » 25 Jan 2009, 14:11

Bon bouleau des SO, a 14 h 10 quant je suis arrivé j'ai rien remarqué, mais ont a bien vue que certain camarades qui ont rejoins le cortège CNT AL avait des yeux bien rouge, ont comprend mieux pourquoi.
Par contre quant je suis retourné a denfer, il y avait un groupe drapeau tricolore entouré par des CRS ou GM .
* « Nous n’avons pas peur des ruines. Nous sommes capables de bâtir aussi.

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Re: Gaza, mobilisation

Messagede Nico37 » 25 Jan 2009, 17:11

http://www.lepost.fr/article/2009/01/25 ... e-mdi.html : ça évite de faire des visiteurs au site du M.D.I.

La géopolitique pour les nuls II - Session de rattrapage

Ce 24 janvier 2009 a eu lieu à Paris une manifestation de soutien au peuple Palestinien, manifestation à laquelle le mouvement d'Alain Soral, Egalité et Réconciliation, avait appelé à participer. C'était le résultat de 15 jours d'agitation marquée. En effet, malgré une importante propagande sur le net et un effet « buzz » certain, Marc Georges [1] et Egalité et Réconciliation avaient du rapidement se rendre à l'évidence qu'il allait être intenable pour eux de venir seul à cet évènement. Après un rapide tour de la mouvance nationaliste française pendant la semaine du 18 au 24 janvier, le peu d'enthousiasme que soulevait l'initiative était flagrant. En effet, les seuls à répondre « présent » à cet appel étaient le RED [2], la Droite Socialiste (devenu Parti Solidaire Français) ainsi que l'association Les Nôtres, structure ectoplasmique de Christian Bouchet [3]. E&R décida donc de revoir à la baisse ses ambitions. Ainsi à la place du fameux cortège « patriote » prévu au départ, avec banderoles et drapeaux, E&R se replia rapidement sur l'idée, plus sage, de négocier leur présence avec un groupe ami, en l'occurrence le Parti Anti-Sioniste [4], et d'en intégrer le cortège.

Étant sans doute conscients de l'opposition que cela allait susciter, les militants nationalistes n'ont pas été déçus par la réaction des différents groupes antifascistes parisiens présents ce jour là, et la réaction, plus spontanées, de certains manifestants (pour la plupart issus de cette jeunesse soi-disant dépolitisée, ou apolitique, régulièrement dénoncée, quelle leçon !) outrés par leur présence [5]. Dans un premier temps, ce fut le P.A.S., mené par le Cheick Jamel Tahiri (lui aussi du Centre Zahra et proche des allumés de Netureï Karta, notamment en Belgique), et ses militants ou sympathisants - dont l'infatigable porteuse de valises des antisémites Ginette Skandrani - qui furent expulsés de leur lieu de rassemblement. Découvrant la présence et l'envie d'en découdre des antifascistes présents, les militants d'E&R et ce qui restait du P.A.S. décidèrent alors de s'éloigner pour se regrouper. Rapidement gonflé d'une dizaine de membres du RED, le groupe, ayant bien vite abandonné ses protecteurs, subit alors une deuxième charge des antifascistes parisiens.
Finalement le petit groupe d'extrême droite se retrouva encerclé par la police, rapidement isolé et mis à l'écart pour leur propre sécurité.

On put alors apercevoir quelques célébrités de la mouvance nationalistes tel Christian Bouchet, ou encore quelques militants du Renouveau Français déjà croisés en 2008 dont Charles-Alban Schepens (venu sans doute en touriste depuis son bar-à-vins voisin et qui est resté, très courageusement, loin de ses petits camarades) et le désormais fameux Jean L.. Au rayon folklorique, on trouvait également Thomas Werlet (Droite Socialiste / Parti Solidaire Français), venu pour une fois sans ses babies boneheads, et complètement grimé (il s'était pour l'occasion rasé la moustache et portait un béret !!). Infatigable, il tentait désespérément de s'attirer la sympathie de manifestants en distribuant la brochure d'Hervé Ryssen-Lalin sur Israël et la traite des blanches, brochure déjà évoqué par REFLEXes [6]]. Sans succès visiblement. Pathétique aussi fût leur tentative d'attirer l'attention sur leur triste sort en lançant des slogans contre Israël en direction des manifestants retardataires qui sortaient du RER. Imaginez la scène : quelques Européens portant haut leurs drapeaux bleu-blanc-rouge et complètement isolés et encadrés par les gendarmes mobiles. Difficile d'attirer le manifestant originaire d'outre-Méditerranée dans ses conditions.

En conclusion, nous reprendrons l'expression de Marc Georges qui était d'ailleurs totalement invisible samedi [7] : « Notre présence sera suivi de prêt !! ». Elle le fût, et il y a fort à parier qu'elle le sera à chaque tentative de récupération !!

Nous laissons maintenant tout ce petit monde s'expliquer avec leur famille politique originelle. Certaines déclarations, ici et là, provoqueront, n'en doutons pas, pas mal de débats fort intéressants dans le petit milieu nationaliste, et continueront à alimenter les rancoeurs et tensions déjà très vives. Pour l'instant, nous attribuerons la palme d'or à cette remarque, lue sur un forum : « . le cortège du Front uni contre le sionisme était représentatif de la France contemporaine : arabes, femmes voilées, noirs, métis et européens... »

[1] Coordinateur d'E&R et membre du comité central du FN, nommé directement par Le Pen, tout comme A. Soral d'ailleurs et non élus par lesadhérents. Ce qui montre l'intérêt que pouvait porter Le Pen à E&R.

[2] Leur communiqué « La France aux français, la Palestine aux Palestiniens » en a fait rire plus d'un ici. C'était sans doute le but
avec des formules comme « En soutien aux jeunes patriotes de Gaza terriblement menacés par des vagues successives d'immigration massive et nomade depuis 60 ans » ou « En soutien aux jeunes patriotes de Gaza qui exigent l'expulsion par charters entiers des immigrés clandestins sur leur sol national de toujours et le regroupement familial intégral des colons étrangers ». Cela n'a évidemment pas eu l'impact espéré auprès des organisateurs qui soutiennent la lutte du peuple palestinien mais qui pour la plupart sont aussi concernés par les questions de migration et leurs politiques répressives.

[3] Vieux militant NR bien connu de nos lecteurs qui fut suppléant d'Oriane Borja, candidate FN aux cantonales de 2008 (à Rézé en Loire
Atlantique, obtient 3.19%) et membre elle aussi d'E&R.

[4] Tout récemment créé ce mois-ci, le Parti Anti-Sioniste (PAS) est une émanation politique du Centre ZAHRA. En effet son président Yahia Gouasmi est aussi le directeur du Centre Zahra. Apparu en tant que tel pour la 1ère fois lors de la manifestation du Parti des Musulmans de France le 17 janvier dernier contre la loi sur le voile place de la République à Paris, ils n'ont pas hésité, pour leur seconde sortie à accueillir et s'afficher avec la fine fleur de l'extrême droite française antisémites. En voilà au moins un (parti) auquel on ne pourra reprocher un glissement ou une dérive vers l'antisémitisme.

[5] Là encore, quelle erreur dans l'analyse : il est évident que les drapeaux bleu-blanc-rouge portés haut par une trentaine de militants
fafs ne peuvent avoir ni le même impact ni surtout la même signification que ceux portés par de jeunes issus de l'immigration, signe pour eux d'intégration.

[6] voir [url="http://reflexes.samizdat.net/spip.php?article334"]http://reflexes.samizdat.net/spip.php?article334[/url]

[7] Il faut dire que des rumeurs perfides sur son compte laisseraient entendre que le courage n'est pas sa première qualité. Mais cela ne nous regarde pas blah blah, blah blah...

REFLEXes


Dans un communiqué du 14 janvier dernier, la CGT d’Alstom, qui participe à la construction d’un tramway réservé aux colons juifs, exige que l’entreprise francaise "cesse sa participation au projet autant pour les livraisons que pour les prestations, actuelles ou futures".

Dans la déclaration au comité de groupe France concernant la construction du tramway de Jérusalem le syndicat CGT écrit notamment :

"Parmi les contrats d’Alstom en cours, figure toujours celui concernant la ligne de tramway en construction à Jérusalem et dans le voisinage de cette ville du côté de la Cisjordanie.

Nous affirmons que, dans le cas précis de la construction du tramway de Jérusalem, au lieu de faire comme si rien n’était, il faut voir la réalité en face.

1) Cette ligne de transport traverse des territoires de la région de Palestine que l’État d’Israël a occupés par la force militaire, et ceci est vrai aussi bien pour l’aire des colonies du Grand-Jérusalem situé dans le périmètre de la Cisjordanie, que pour Jérusalem-Ouest occupé en 1947-48.

2) Israël est en guerre directe et ouverte contre la population palestinienne dans les territoires entourant cet État, et ceci pour son propre compte et non pas en exécution d’un quelconque mandat donné par telle ou telle institution susceptible de lui conférer la moindre apparence de légitimité internationale. Les événements à Gaza montrent à quel point la stratégie appliquée par Israël est dépourvue de scrupules quant au non-respect de la population palestinienne comme êtres humains.

3) L’affirmation mise en avant par la direction d’Alstom, selon laquelle le groupe n’a pas de lien contractuel direct avec le client israélien concerné, constitue une fausse excuse. Peu importe que le lien soit juridiquement direct ou indirect. Compte tenu de ce qui vient d’être dit, nous considérons que notre travail à nous, salariés d’Alstom, ne doit en aucune manière contribuer à l’exécution d’activités au bénéfice de l’État d’Israël, et il est de la responsabilité de notre employeur d’adopter l’attitude qui s’impose : renoncer à la participation au contrat. On peut rappeler d’ailleurs qu’une procédure juridique est en cours pour examiner la nature des contrats, et que l’analyse des documents présentés confirme l’implication directe d’Alstom.

La CGT maintient et renouvelle donc son exigence à ce sujet :

Indépendamment du fait que les travaux de production en France soient achevés en partie ou dans leur totalité, Alstom doit cesser sa participation au projet autant pour les livraisons que pour les prestations, actuelles ou futures."

Massy, le 14/01/2009
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Re: Gaza, mobilisation

Messagede Nico37 » 26 Jan 2009, 20:37

La véritable importation du conflit : autoriser le concert du MAGAV

publié le lundi 26 janvier 2009.

Communiqué de Presse CCIPPP/UJFP/AFPS/GP
Nous venons d’apprendre qu’il s’est tenu ce dimanche 25/01/2009 à Paris un concert de soutien et de collecte de fonds en faveur de la police des frontières israéliennes, plus connue sous le nom de MAGAV. Ce concert, annoncé en premier lieu au Bataclan, a fini par se tenir secrètement dans un petit centre communautaire juif du 5ème arrondissement de Paris. Le caractère clandestin et extrêmement réduit auquel ont été acculés les organisateurs est le fruit de la forte protestation et indignation à l’égard d’un tel événement, surtout au moment où l’armée israélienne commettait les pires crimes à Gaza.

Reste que nous nous interrogeons sur la position des pouvoirs publics, qui continuent d’accepter, année après année, la tenue sur le sol français de ce type de soutien à une armée d’occupation. Cette attitude est contradictoire avec les déclarations de M Kouchner qui a affirmé pendant l’agression israélienne sur Gaza vouloir « éviter l’importation du conflit en France ». Elle laisse croire que dans la conception de la France de MM Sarkozy et Kouchner, s’insurger contre le massacre de la population civile de Gaza est « communautariste » et importateur du conflit du Moyen Orient en France, alors que soutenir l’armée israélienne, occupante et auteure de crimes de guerre, est chose normale.

Nos organisations qui comptent parmi leurs membres et leurs soutiens des citoyens de toutes origines ; des étrangers en situation régulières et d’autres sans papiers ; des gens d’ici ou de là-bas…

dénoncent la logique des deux poids deux mesures pratiquée par ce gouvernement, qui ne fait qu’attiser les communautarismes qu’il prétend combattre ;
affirment que leur lutte pour la reconnaissance des droits nationaux du peuple palestinien n’est pas une lutte communautariste mais une lutte politique, à l’image de celle menée par ce peuple meurtri, et qu’elle le demeurera, ainsi que l’atteste l’ensemble des mobilisations conduites dans le cadre du « collectif national pour une paix juste et durable entre palestiniens est israéliens ».

Signataires :

Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP)

Union Juive Française pour la Paix (UJFP)

Association France Palestine Solidarité (AFPS)

Génération Palestine (GP)


“Tsahal” recrute en France

Le saviez-vous? L’armée israélienne, celle qui vient de massacrer 1200 personnes à Gaza, recrute des auxiliaires en France.

“Vous vivrez des moments inoubliables” est-il précisé!

Le flyer ci-dessous, avec sa belle couleur kaki-verdâtre, est diffusé sur un présentoir, à la CIS, la Communauté Israélite de Strasbourg, à côté d’informations religieuses, plus conformes à la vocation du lieu.

Alors que la CIS appelle à manifester contre le racisme et l’antisémitisme, demain à Strasbourg, elle auto-détruit ces belles intentions, en laissant ce genre de propagande militaire pour un Etat étranger à la disposition du public.

Et pendant que le Préfet des Alpes Maritimes interdit une manifestation pour la Palestine, à Nice, la police des frontières d’Israël prépare son gala annuel à Paris, en un lieu tenu encore secret.

Et les autorités gouvernementales ont le culot de prêcher, avec des politiques et des religieux, “la non-importation du conflit” !

Qui importe le conflit ?

Qui le communautarise ?

Qui joue avec le feu ?

Image
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Re: Gaza, mobilisation

Messagede Pïérô » 28 Jan 2009, 18:46

Vidéo militante, avec notamment le cortège unitaire libertaire :
Manifestation pour la paix en Palestine, Paris, 24/01/09
http://www.dailymotion.com/swf/x85fqa
by PinKMArmottE
http://www.dailymotion.com/PinKMArmottE

photo manif du 24 janvier . Image
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Re: Gaza, mobilisation

Messagede Nico37 » 30 Jan 2009, 18:54

LA BARBARIE DOIT CESSER !

En France, beaucoup d'habitants montrent au cours de manifestations massives qu'ils sont aux côtés des Palestiniens face à la politique coloniale et barbare de l'Etat Israélien. Ces manifestations mélangent toute la population et font sortir des gens qui d'habitude ne manifestent pas ou pas ensemble.
C'est une très bonne chose que de larges fractions du peuple de France soient capables, ensemble, de marquer une solidarité active avec le peuple Palestinien, un des derniers peuples au monde à subir une telle politique coloniale. Les manifestants disent aussi clairement que la complicité de l'Etat et du gouvernement français avec cette politique coloniale et barbare doit cesser.

1) Etre aux côtés des Palestiniens, voilà l'affirmation constante des manifestants.
C'est sûr que, d'ici, nous n'arrêterons pas la guerre contre les Palestiniens. C'est en dernier ressort une affaire locale, c'est-à-dire entre les mains des gens là-bas, de leur décision et capacité communes, palestiniens et israéliens, à mettre en place une politique afin que tous puissent vivre en paix au même endroit. Il n'y a là rien d'utopique : qui pensait ici, avant la fin de l'apartheid, que noirs et blancs vivraient ensemble, dans le même pays, à égalité, en Afrique du Sud ?

2) Si ce n'est pas nous, ici, qui allons créer une situation de paix là-bas, alors quelle nouvelle solidarité créer ? et que veut dire concrètement "être aux côtés des palestiniens" ?
Quelques points possibles :
• Déjà reconnaître et faire savoir qu'il y a là-bas une situation coloniale intolérable et criminelle et qu'elle doit cesser. Les états et gouvernement européens doivent cesser leur hypocrisie et leurs mensonges à ce sujet : rien ne justifie le massacre des palestiniens et le soutien à cette politique
israélienne.
• Ensuite, affirmer qu'il s'agit d'une question qui concerne tout le monde : ce n'est pas une affaire "d'arabes", "de juifs", "d'occident", "d'islamistes"…; encore moins une affaire de religions et "d'identités", mais une affaire universelle qui concerne le respect des gens, de leurs droits, de leur vie. C’est un principe d’égalité : chaque existence compte autant que celles des puissants, des colons, des faiseurs de guerres.
Si la situation palestinienne touche autant de gens ici, c'est que ce qui s'y passe est emblématique,
significatif, d'une situation que l'on retrouve dans beaucoup d'endroits dans le monde et qui pose les mêmes questions : jusqu'où les états et les gouvernants pensent aller dans la barbarie et l'humiliation des gens ? Est-ce un mode nouveau pour gouverner et diriger un pays ? N'y a-t-il plus de place que pour la barbarie et la loi du plus fort ? La justice et l'existence ne veulent-elles plus rien dire si on ne fait pas partie des puissants, si on n’est pas né "du bon côté" ? Les manifestations ici en France disent une chose très forte : l'humiliation, l'écrasement, la non-reconnaissance des gens, de chaque habitant, tout cela doit cesser.Il s’agit, avec ceux qui le veulent, de porter cette affirmation, de la faire vivre, pour ici et pour là-bas.

3) Face à la barbarie organisée des puissants et des gouvernements, il n’y a pas d’autres réponses que de développer ensemble une politique de paix et d'amitié entre les habitants d'un même pays.
Pour cela, il faut que des gens le décident, se rassemblent, se cassent la tête ensemble pour trouver des principes pour tous, et les tenir dans la durée.

A la fin de la dernière manifestation des jeunes portaient une affiche qui disait : "Liban, Gaza, sans-papiers : la guerre est partout !" Voilà l’amorce concrète d’une forme de solidarité avec les Palestiniens : Les états barbares font la guerre à tous les peuples, leur propre peuple et les autres (Palestine, Afghanistan, Irak…),. C’est le cas de l’état d’Israël, c’est le cas de l’état français, avec ses lois contre les gens : loi CESEDA contre les étrangers, lois d’exception contre les jeunes etc... A nous, ensemble, de développer ICI une politique de paix et d’amitié, respectueuse des gens, de leur vie, de leurs droits, à partir de nous-mêmes, indépendamment de l'Etat et de ses représentants (gouvernement, partis, élections…). Nous y travaillons déjà, et nous proposons à chacun d’en être.

PS : Ce texte a été fait à partir de discussions avec des manifestants, et d'échanges qui ont eu lieu dans des réunions du" Rassemblement des ouvriers sans-papiers et leurs amis" et des "Collectifs pour une politique de paix et d'amitié entre les habitants du pays" ; un texte plus complet sera publié dans notre journal "Ici, Ensemble".
Les Collectifs pour une politique de paix et d’amitié entre les habitants du pays

Mail : ouvriersgensdici@free.fr ; Site : http://ouvriersgensdici.free.fr ; Tél. : 06-13-06-94-62 Toulouse, le 21/01/2009
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Re: Gaza, mobilisation

Messagede vroum » 04 Fév 2009, 18:52

Manifestation Palestine du 24 janvier 2009 : petit bilan

http://beton-arme.blogspot.com/

Tandis que le massacre de la population palestinienne se poursuit, certains en France n’hésitent pas à profiter de ces morts et de ces blessés pour tenter d’exister.

C’est ainsi que des groupuscules d’extrême droite prônant « la France aux français » et des groupuscules islamistes intégristes se retrouvent main dans la main : sous couvert d’antisionisme, c’est unis par un antisémitisme viscéral que nous assistons à cette alliance opportuniste et pathétique. Cette alliance n’est pour nous absolument pas contre-nature : les intégristes, les racistes, quels qu’ils soient, auront toujours plus de points communs entre eux qu’avec n’importe quel défenseur de la liberté. Ainsi, ceux qui s’étonnent de voir certains noirs ou certains magrébins à côté de nazillons bien blancs se contentent d’une lecture raciale de cette alliance politique. Le Pen avait son noir de service, les fachos de tout bord se servent désormais réciproquement des uns et des autres comme alibi antiraciste mutuel pour mieux se rassembler sur l’antisémitisme. Cette pseudo union ne va cependant pas bien loin : leur faible capacité de mobilisation montre bien que même dans ces mouvances marquées du sceau de la bêtise crasse, cela en gênait un grand nombre aux entournures (quand on est habitué à « casser de l’arabe », on a des scrupules à défiler côté à côte …).

Certains ont pourtant accepté de jouer à ce jeu. Mal leur en a pris, car au-delà des grandes déclarations et des fanfaronnades, la réalité de la rue, la réalité du terrain leur a rappelé qu’ils auront toujours en face d’eux une opposition et une résistance bien réelle.

Au-delà de cette anecdote traumatisante pour les haineux, cette manifestation aura marqué une baisse de fréquentation. Les massacres, eux, continuent. Pour nous, ceux-ci sont le fruit de causes multiples : des raisons d’opportunisme politique au moyen orient (entre corruption et luttes de pouvoirs), des raisons religieuses, des causes nationalistes, mais des raisons géographiques et stratégiques aussi quand on sait l’importance de l’eau potable et de sa répartition au moyen orient.

Face à tout cela, des palestiniens et des israéliens ont compris que c’était en s’unissant qu’ils devaient se battre contre leurs oppresseurs et ceux qui, plus largement étaient causes des guerres (comme l'ont compris nos camarades « Anarchists against the wall » qui, bien qu’étant Israéliens, se battent côte à côte avec la population palestinienne contre l’armée israélienne). D’autres jouent le jeu des Etats en s’imaginant que derrière chaque drapeau se dresse un camp monolithique. Il suffit de constater qu’en France, même si Sarko a gagné les présidentielles, nous sommes nombreux à ne pas nous retrouver dans sa politique pour démontrer que dans un pays, le décalage entre les dirigeants et la population est bien réel. Mais sur le terreau de l’ignorance et de la bêtise, les réflexes nationalistes et racistes ont, de part et d’autre, de quoi se développer.

Nous irons toujours dans le sens de celles et ceux qui ont compris que nous n’avions pas les mêmes intérêts que nos dirigeants, quels qu’ils soient. C’est dans ce sens que vont notre soutien : à ceux qui, quelle que soit leur nationalité, ont compris que les populations étaient toujours les otages et les victimes des structures étatiques, religieuses et capitalistes. Pas de guerre entre les peuples, pas de paix entre les classes !

Groupe Béton Armé de la Fédération anarchiste
vroum
 

Re: Gaza, mobilisation

Messagede Klement » 04 Fév 2009, 21:59

Article paru dans le numéro de février d'Alternative libertaire

Anticolonialistes : Notre place est dans la rue

Les manifestations en soutien au peuple palestinien suscitent parfois des réserves à gauche. Expression de sentiments religieux, slogans racistes et tentatives d’intrusion de l’extrême droite antisémite : faut-il y aller ou pas ?

Les manifestations de soutien au peuple palestinien ont permis d’exprimer une large condamnation des crimes de guerre commis par l’armée israélienne.
Pourtant, ici et là, des frilosités se sont exprimées sur ces mobilisations, face à la présence au sein des cortèges d’hommes et de femmes exprimant leur sentiment religieux, voire un soutien explicite aux islamistes du Hamas, des slogans antisémites, quand il ne s’agit pas carrément de tentatives de constitution au sein des manifestations de pôles d’extrême droite (Parti des musulmans de France, Mouvement des damnés de l’impérialisme (Kémi Séba), etc.

Ne pas déserter

Des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue spontanément en soutien à la Palestine, choquée par les massacres. À nous d’expliquer le sens de cette guerre, à nous de répéter inlassablement qu’il s’agit non d’une guerre de religions ou de civilisations, mais d’une guerre coloniale. À nous d’expliquer aux jeunes révoltés par cette situation que les anticolonialistes israéliens existent et aident courageusement les Palestiniennes et les Palestiniens, et qu’il n’y a pas de place pour le racisme et l’antisémitisme dans le combat anticolonialiste.

Aujourd’hui les organisations internationalistes et laïques (Génération Palestine, Union juive française pour la paix, Association des travailleurs maghrébins en France, CGT, SUD, FSU, CNT, AL, NPA, LO, PCF, etc.) occupent une place importante dans la mobilisation. Déserter la rue reviendrait simplement à laisser le terrain libre aux groupes douteux qui veulent instrumentaliser le drame palestinien à des fins religieuses et antisémites.

Certes, côtoyer certaines expressions dans la rue n’est pas une partie de plaisir. Et il faut être prêt à se confronter à celles qui sont ouvertement organisées pour les éjecter. Ainsi le 24 janvier le Collectif national – dont AL est membre – avait décidé de refuser la présence de l’extrême droite dans la manifestation. Le cortège « front uni contre le sionisme » qui devait regrouper les militantes et les militants du Parti antisioniste, d’Égalité et Réconciliation (Alain Soral), de Vox NR et du Rassemblement des étudiants de droite (RED) a été « dissous » par le service d’ordre unitaire. Et cela alors que certains donneurs de leçons aux mains blanches, « antiracistes », « républicains », « laïcs » et même malheureusement anarchistes, avaient déserté le terrain.

Jacques Dubart (AL Agen), Clément (AL Paris-Sud)
Klement
 

Re: Gaza, mobilisation

Messagede Nico37 » 07 Fév 2009, 01:15

Appel aux syndicats, aux partis et organisations du mouvement ouvrier, aux associations, aux élus locaux, aux travailleurs et à la jeunesse :

Pour briser l’étau qui étrangle le peuple palestinien,

Il faut organiser le boycott d’Israël

Du 27 décembre au 20 janvier dernier, Israël a procédé à Gaza, contre la population palestinienne, à un massacre monstrueux. Plus de 1300 victimes, des milliers de blessés et mutilés, plus de 22000 habitations détruites ou endommagées, les champs saccagés, des écoles, des hôpitaux, et l’ensemble des bâtiments publics anéantis : voilà le bilan de ce qu’Israël appelle, avec la caution de la « communauté internationale », l’exercice de son « droit à se défendre ».

Le "retrait" de Gaza - quatre ans après celui effectué par Ariel Sharon - s’est accompagné de commentaires limpides : "Nous gardons le doigt sur la gâchette" (Tzipi Livni, ministre israélien des affaires étrangères). Pas un seul jour, depuis, qui ne se soit accompagné de menaces ou d’opérations militaires contre Gaza et sa population. Et tandis qu’en Cisjordanie se poursuivent la colonisation et la construction du « mur de l’apartheid », l’étau criminel autour de Gaza, le blocus qui pousse jour après jour un million et demi d’êtres humains plus près de l’abîme, se resserre avec l’appui de l’Egypte et de toutes les grandes puissances.

Le gouvernement Sarkozy-Fillon n’est pas en reste : après avoir stigmatisé l’ « importation du conflit » en France – lui qui ne voit pas d’objection à ce que des armes israéliennes y soient importées - il a dépêché une frégate pour aider Israël à renforcer son blocus.

Après l’onde de choc qui a secoué la planète entière, suscité l’indignation et mobilisé des millions d’hommes dans le monde entier, nous refusons d’assister à une nouvelle banalisation de l’horreur. Nous déclarons au gouvernement français complice de crimes contre l’humanité : pas en notre nom !

Jamais, depuis 1948, La Palestine n’a été aussi disloquée, martyrisée, isolée. Nous posons solennellement la question : qui viendra au secours du peuple palestinien ?

Ce secours ne viendra pas d’Obama, qui a réussi l’exploit de ne pas dire un mot en trois semaines contre le massacre, et dont l’administration soutient Israël économiquement et militairement. Il ne viendra pas de Sarkozy, qui a reçu Shimon Peres et Tzipi Livni en grande pompe à Paris, avant d’accuser le Hamas d’être responsable des tueries perpétrées par l’armée israélienne contre toute une population. Il ne viendra pas de l’Union européenne, qui apporte son soutien au blocus de Gaza, et voudrait procéder au renforcement de ses relations avec Israël. Il ne viendra pas des Etats arabes, à commencer par la dictature égyptienne de Moubarak, qui collabore activement au blocus de Gaza. Il ne viendra pas, enfin, de l’ONU, où les grandes puissances disposent d’un droit de veto.

Alors, que faire ? La réponse, nous l’avons eue tout au long du mois de janvier, au cours duquel des centaines de milliers de personnes sont descendues dans les villes de France pour exprimer leur soutien au peuple palestinien. Nous l’avons eue en Grèce, où des milliers de manifestants ont interdit l’acheminement de 3000 tonnes de munitions destinées aux criminels de guerre israéliens. Nous l’avons eue en Norvège, en Australie et en Afrique du Sud, où des organisations syndicales des transports et de la distribution ont amorcé un boycott effectif d’Israël. Ceux qui peuvent aider le peuple palestinien, ce sont les travailleurs, les étudiants, les jeunes, entraînant pour cela leurs associations, leurs syndicats, leurs partis et leurs organisations.

Le 17 et le 24 janvier dernier, des dizaines de milliers de manifestants ont défilé avec des pancartes appelant au boycott d’Israël. Notre appel stipulant : "il faut que notre principal mot d’ordre soit le boycott de toutes les relations et collaborations avec Israël. Il faut que les partis et syndicats organisent le gel de toutes les importations et exportations concernant Israël et notamment les ventes et achats d’armes" a trouvé un très large écho dans le public.

L’annulation du salon du tourisme israélien, qui devait se tenir à Paris le 13 janvier dernier, ou des prises de position syndicales, notamment à la CGT d’Alstom, contre l’association de cette entreprise à la construction d’une ligne de tramway coloniale, ont montré qu’il était possible d’aller dans ce sens.

C’est pourquoi nous lançons un appel aux organisations syndicales, aux partis et organisations du mouvement ouvrier, aux associations, aux élus locaux, pour qu’ils s’associent à une grande campagne visant à organiser le boycott effectif d’Israël - dans les transports, la distribution et le commerce, les universités, les laboratoires... et contre toute initiative de soutien et de propagande en faveur d’Israël. Nous proposons à tous les militants, sections syndicales, courants de pensée d’organiser avec nous des meetings et des actions communes. Nous invitons tous et toutes à se joindre à nous, à s’organiser pour qu’un tel boycott se réalise.

Premiers signataires : Droits Devant !, EuroPalestine, Human Supporters, Aloha Palestine, SOS Sexisme, Enfants de Palestine, Troubadour, Afamia, Les Amis d’Al-Rowwad, Le Comité Poitevin France Palestine, Le Comité de lutte contre la Barbarie et l’Arbitraire, les Amis de Darna...

Merci de nous contacter à : info@europalestine.com si votre association souhaite s’associer à cette campagne.
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Marche pour Gaza, 27 décembre +...

Messagede Pïérô » 19 Déc 2009, 13:41

.
27 décembre, triste anniversaire du début des bombardements israéliens sur la bande de Gaza. Des manifestations sont prévues ce dimanche 27 décembre dans le monde, pour réclamer la levée du blocus de Gaza, la fin de l’occupation et de la colonisation israélienne entre autres.

. Rassemblement organisé par l'APF, la GUPS et Mémoire de notre Terre, à Paris, sur l'esplanade devant Notre Dame de 17h30 à 19h30
. Marche pour Gaza, Départ Denfert-Rochereau à 15 h, pour rejoindre le rassemblement, appellée par le Mouvement de Soutien à la Résistance du Peuple Palestinien (MSRPP), le CAPJPO-EuroPalestine.

Marche pour Gaza dimanche 27 decembre
Départ Denfert-Rochereau à 15 h


Le 27 décembre 2008, l’Entité sioniste lançait un déluge de feu contre la bande de Gaza afin de briser l’esprit de résistance du peuple palestinien. Après vingt-deux jours de bombardements par ciel, terre et mer, le sinistre bilan des criminels sionistes se chiffrait à plus de 1.350 morts et 5.450 blessés. Pourtant, déjouant les funestes desseins des stratèges de « Tel-Aviv », l’esprit de résistance du peuple palestinien ne s’est pas consumé sous le feu des hélicoptères Apache et des avions F-16. Au contraire, l’agression sioniste a renforcé la résistance du peuple palestinien malgré le blocus imposé à la bande Gaza depuis juin 2007.

Les massacres de l’hiver 2008-2009 ne peuvent pas être séparés de la politique menée par les sionistes contre le peuple palestinien et arabe depuis un siècle. En 1948, pour pouvoir créer l'Entité usurpatrice, les colonisateurs sionistes ont expulsé 900.000 Palestiniens de leurs terres et de leurs demeures. Ils ont également détruit 531 villages et 300 hameaux pour empêcher le retour des Palestiniens et entériner leur politique de purification ethnique.

Depuis plus de soixante ans, l’Entité coloniales sioniste n’a jamais cessé de commettre crimes et massacres à l’encontre du peuple palestinien et arabe, en vue de le chasser de ses terres et d’y implanter l’Etat colonial sioniste dans une Palestine débarrassée de sa population. Cette guerre a commencé et se poursuit toujours avec le soutien indéfectible des puissances occidentales impérialistes.

Dans le même temps, les classes dirigeantes de certains pays arabes collaborateurs, s'emploient à détruire ou à instrumentaliser la cause palestinienne et à soutenir l'Entité usurpatrice. Le soutien actif au blocus de Gaza de la part de l'Egypte, de l'Arabie Saoudite, de la Jordanie et des pays du Golfe, a révélé le degré de trahison régnant chez les laquais de l'Occident dans la région. Les crimes, qui ont été commis à Gaza, sont en grande partie dus à la complicité active des régimes arabes réactionnaires.

En Palestine, la collaboration avec l'ennemi a profité de l'attaque sioniste pour finir de dévoiler son vrai visage. Mahmoud Abbas est allé jusqu’à se faire l’avocat de l’Entité sioniste face au dossier d’accusation que représente le rapport Goldstone. Cela montre à quel point Abbas et son clan sont dépendants de leurs tuteurs de l’Entité qui ont menacé de dévoiler publiquement les prises de positions pro-sionistes des responsables de la soi-disant « Autorité » palestinienne pendant et après l’agression contre Gaza. Toutefois, face à la levée de bouclier de la résistance palestinienne et de ses soutiens internationaux, Abbas et sa clique ont dû s'incliner. En plus de dévoiler l’incohérence et la versatilité des positions du clan de Ramallah, le vote du rapport Goldstone a montré que même les plus soumis étaient obligés de tenir compte de la résistance palestinienne et de ses soutiens.

Si la résistance du peuple palestinien n’a pas été brisée par l’attaque contre Gaza, les sionistes n’ont pas abandonné pour autant leurs objectifs. Les sionistes cherchent à finaliser le projet colonialiste qui a toujours été le leur : le nettoyage ethnique de la Palestine par l’expulsion de l’ensemble de la population palestinienne et la destruction de son patrimoine afin d’effacer toute trace de sa présence.

Actuellement, on constate un développement accéléré des colonies de peuplement dans les territoires occupés en 1967, mais aussi dans les territoires occupés en 1948. De plus, cette politique coloniale se manifeste par le vote de lois reconnaissant le caractère juif de l'Entité sioniste par crainte de voir les Palestiniens de 1948 le remettre en cause par la simple croissance démographique de leur population. La politique de judaïsation d’al-Qods, de la Galilée , du Naqab s’accélère alors que les attaques contre la mosquée Al-Aqsa, par le creusement de tunnels souterrains devant provoquer son effondrement, s’intensifient sans provoquer de véritable réaction du monde musulman. Pire encore, il y a plusieurs semaines déjà, le parlement de l’Entité sioniste a discuté de l’option « la Jordanie - pays alternatif des Palestiniens » et proclamé sa détermination à faire reconnaître par les instances internationales cette option politique. Par ces différentes manœuvres, les sionistes poursuivent leur objectif qui est d'imposer des conditions d'existence infernales aux Palestiniens dans le but qu'ils quittent leur terre ou qu'ils renoncent à la résistance et se soumettent définitivement au « fait accompli » du pouvoir sioniste.

Face à cette politique colonialiste, l’apathie du monde arabe et musulman est intimement liée à l’hégémonie (politique, économique, culturelle, militaire) que lui impose l’Occident et qui tend à dissoudre toute forme d’opposition à la domination impérialiste. Cette hégémonie prétend imposer à l’ensemble des « périphéries » la vision du monde, l’idéologie et la culture produite par l’Occident impérialiste. Dans ce cadre, la volonté de faire reconnaître le caractère juif de l'Entité par les masses arabes sert la détermination des dirigeants sionistes à annihiler tout esprit de résistance à leur projet de colonisation. La colonisation des esprits est une arme indispensable pour faire accepter la politique coloniale sioniste et la domination impérialiste de l’Occident.

L'impérialisme français soutient depuis plus de soixante ans les forces qui colonisent la Palestine. Du vote en faveur de la création de l'Etat sioniste en 1947 à la répression de la Révolution algérienne, de l'« expédition » de Suez contre l’Egypte nassérienne en 1956 aux différentes guerres menées contre le Liban, en passant par la fourniture de l'arme nucléaire à l'Entité sioniste et par la Guerre du Golfe de 1991, les impérialistes français et les sionistes se sont toujours alliés pour maintenir l'hégémonie occidentale sur le monde arabo-musulman.L'arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy n'a fait que marquer une étape supplémentaire dans la collaboration politique, économique, militaire et culturelle entre l'Etat impérialiste français et l'Entité usurpatrice. La collusion entre les cercles dirigeants français et le régime sioniste s’est une nouvelle fois affichée publiquement, lors du vote du rapport Goldstone à l’ONU où le « pays des droits de l’homme » s’est « courageusement » abstenu, marquant par là son soutien indéfectible à l’Entité.

Du fait de cette hégémonie occidentale et de la politique pro-sioniste et coloniale de l’Etat français, le soutien à la résistance du peuple palestinien est criminalisé dans l'Hexagone. Face à cela, les revendications fondamentales du peuple palestinien, celles du droit au retour des réfugiés et de la constitution d’un Etat national souverain, sont éludées par la mise en avant de problématiques secondaires. Dans ce contexte, la campagne « Boycott Désinvestissement Sanction » (BDS), lancée par 171 associations palestiniennes en juillet 2005, doit rester un moyen parmi d'autres de soutenir la résistance du peuple palestinien et non un but en soi, étant entendu que la caractéristique principale de la question palestinienne est celle d’une lutte de libération nationale contre le colonialisme.

Contre la politique sioniste de colonisation de la Palestine, contre l’hégémonie qui veut criminaliser le soutien à la résistance du peuple palestinien, contre les révisions à la baisse des objectifs du mouvement de soutien à la Palestine, nous appelons tous les individus épris de justice à s’engager pour dénoncer l'Entité sioniste, sa politique criminelle et à soutenir activement la résistance du peuple palestinien.

Le Mouvement de Soutien à la Résistance du Peuple Palestinien (MSRPP) soutiendra cette résistance jusqu'à l'aboutissement du projet national de libération totale de la Palestine.

MARCHE POUR GAZA DIMANCHE 27 DECEMBRE

DEPART DENFERT-ROCHEREAU à 15 H

La Marche rejoindra en fin de parcours le RASSEMBLEMENT organisé par l'APF, la GUPS et Mémoire de notre Terre sur l'esplanade devant Notre Dame de 17h30 à 19h30

.


.
Soirée "Palestine - Gaza 2010"

Projection du Film Gaza-strophe et conférence avec Samir Abdalllah, Gideon Levy, CCIPPP, Génération Palestine...

Soirée de solidarité organisée par le Groupe de travail "Palestine" du Secrétariat international de la CNT

Mardi 12 janvier 2010 à partir de 19h, au 33 rue des Vignoles, Paris 20e (M. Buzenval ou Avron)

Projection du film "GAZA-STROPHE "

Suivie d’un débat avec

. Samir ABDALLAH
(Réalisateur du film GAZA-STROPHE)
. Gideon LEVY
journaliste au quotidien de gauche israélien Ha'aretz et auteur du livre Gaza (éditions La Fabrique)
. ...et des membres de Génération Palestine et des Campagnes civiles internationales pour la protection du peuple palestinien (CCIPPP) de retour de la “marche sur Gaza contre le blocus”.
Bar, tables de presses, information campagne BDS...

Contact: palestine@cnt-f.org

Entrée prix libre

http://www.cnt-f.org/international

.


Rencontre avec Gideon Levy sur Gaza

le jeudi 14 janvier à 19h30 à Paris

Gideon Levy (grand journaliste à Haaretz) est tout spécialement à Paris pour présenter son livre,

. . . . . . . . . . . . Image

Gaza — articles pour Haaretz, 2006-2009 (La fabrique, 2009),
au Reid Hall (campus de l'université Columbia à Paris), 4 rue de Chevreuse, Métro Vavin, Paris, le jeudi 14 janvier à 19h30.

Un avion qui lance une roquette dans une rue noire de monde, un bébé atteint au cerveau par des éclats de missile, un avocat qui propose d’« étrangler » Gaza, un père qui identifie la moitié du corps de son fils grâce à ses chaussettes, des rues entières « mises à nu » par les bulldozers Caterpillar… semaine après semaine, jour après jour quand les événements se précipitent, Gideon Levy décrit les horreurs infligées par l’armée et l’aviation israéliennes à la population de Gaza. Et en même temps, il tend un miroir aux lecteurs de Haaretz : il leur montre leur « effarante indifférence », il leur explique que les dirigeants de l’opération « Plomb durci » risquent de se retrouver un jour devant un tribunal à La Haye, il leur assène que « le sang des enfants tués à Gaza est sur nos mains et non sur celles du Hamas, et nous ne pourrons jamais échapper à cette responsabilité. »

« J’aime Gaza », écrit Gideon Levy dans sa préface pour les lecteurs français. Les articles ici réunis sont à la fois un plaidoyer et un réquisitoire, et aussi une raison de se réconcilier avec le journalisme.
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Re: Marche pour Gaza, 27 décembre +...

Messagede Pïérô » 19 Déc 2009, 17:14

initiative locale à Marseille,
il y en a d'autres ?

MARSEILLE

le dimanche 27 décembre 2009, 16 h - Angle Belsunce/Canebière

Gaza, 1 an après... On n’oublie pas !
Rassemblement Palestine Le combat continue...


Plus de 1.300 morts durant l’offensive. 1.500.000 personnes assiégées affamées, bombardées depuis 30 mois : une punition collective
un crime de guerre selon la 4e convention de Genève, art. 33.
Ces personnes qui subissent une agression d’une violence sans précédent de l’armée israélienne, c’est encore un crime de guerre.

Nous demandons :
. la levée immédiate et totale du blocus,
. le démantèlement des colonies,
. la suspension de tout accord d’association entre l’Union européenne et Israël,
. des sanctions immédiates contre Israël,
. la protection de la population de Gaza et de tout le peuple palestinien,
. l’application des résolutions notamment la création de l’État Palestinien.

Premiers signataires : Comité Soutien Salah Hammouri - Rouge Vifs, Génération Palestine - NPA - AFPS/Palestine13 - Femmes en Noir Marseille - Marche pour Gaza
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Re: Marche pour Gaza, 27 décembre +...

Messagede Pïérô » 20 Déc 2009, 14:13

ARRAS :

LIBEREZ LA PALESTINE !

LIBEREZ LES PRISONNIERS POLITIQUES !

UN AN APRES, TOUJOURS SOLIDAIRES AVEC GAZA !

A ARRAS

LE DIMANCHE 27 DECEMBRE 2009

RASSEMBLEMENT

MANIFESTATION

POUR LE SOUVENIR de GAZA ET LE SOUTIEN A LA RESISTANCE PALESTINIENNE


Rendez-vous à 15h00 Place de la Gare

Avec les drapeaux, les pancartes, les banderoles….


Le 27 décembre 2008, l’armée sioniste lançait un déluge de feu contre la bande de Gaza afin de briser la résistance du peuple palestinien.

Après vingt-deux jours de bombardements par air, terre et mer, le sinistre bilan des criminels sionistes se chiffrait à plus de 1350 morts et 5450 blessés. Pourtant, les plans des stratèges de Tel-Aviv n’ont pas affaibli l’esprit de résistance du peuple palestinien.

Cette agression ne s’est pas consumée sous le feu des hélicoptères Apache et des avions F-16, armes de l’ami et complice américain… Tout au contraire, l’agression sioniste a renforcé le peuple palestinien qui résiste malgré le blocus terrible, imposé à la bande de Gaza depuis juin 2007.

Depuis plus de soixante ans, la politique coloniale sioniste n’a jamais cessé de commettre crimes et massacres à l’encontre des peuples palestiniens et arabes, en vue de les chasser de leurs terres historiques.

Cette guerre de colonisation a commencé et se poursuit toujours avec le soutien indéfectible des puissances occidentales impérialistes, dans le but de « débarrasser » la Palestine des Palestiniens.

Mais dans certains pays arabes, les classes dirigeantes s’emploient à détruire ou à instrumentaliser la cause palestinienne, allant jusqu’à collaborer avec l’ennemi, et soutenir ceux qui massacrent et volent la Palestine.

Le soutien actif au blocus de Gaza de la part de l’Egypte, de l’Arabie Saoudite, de la Jordanie et des pays du Golfe, a révélé le degré de trahison régnant chez les serviteurs de l’Occident dans la région.

Les crimes qui ont été commis à Gaza, sont en grande partie dus à la complicité active des régimes arabes réactionnaires.

La collaboration avec l’ennemi d’une classe corrompue au pouvoir, a profité de l’attaque sioniste, mais face à la détermination de la résistance palestinienne du Hamas et du FPLP, grâce et aux immenses manifestations de soutien à un Peuple opprimé mais debout, le président Abbas et sa clique ont dû s’incliner et reculer.

Le grand courage des moudjahidines, engagés dans une lutte à mort dans la résistance palestinienne, a été exemplaire, mais les sionistes n’ont pas, pour autant , abandonné le projet colonialiste de nettoyage ethnique par l’expulsion et la destruction de toute la population palestinienne et de son patrimoine pour effacer toute trace historique de sa présence.

Dans ce but, les sionistes imposent aux Palestiniens, des conditions d’existence infernales et contraires à toutes les lois internationales, afin qu’ils quittent leur terre et renoncent à la résistance en se soumettant définitivement au pouvoir colonisateur.

Les bourgeoisies et monarchies du monde arabe et musulman, pour se préserver et supprimer toute forme d’opposition à la domination impérialiste, sont intimement liées aux Occidentaux. D’où une certaine volonté de faire reconnaître le caractère « historiquement juives » des terres volées, afin que les masses arabes se séparent de tout esprit de résistance au projet de colonisation sioniste.

Ainsi, cette colonisation et cette manipulation des esprits sont des armes indispensables et redoutables pour tenter de faire accepter la politique sioniste et la domination impérialiste de l’Occident, aux masses arabes et musulmanes.

L’impérialisme français soutient depuis plus de soixante ans les forces qui colonisent la Palestine.

Du vote en faveur de la création de l’Etat sioniste en 1947 à la répression de la Révolution algérienne, de l’« expédition » de Suez contre l’Egypte nassérienne en 1956 aux différentes guerres menées contre le Liban, en passant par la fourniture de l’arme nucléaire à l’armée sioniste et la Guerre du Golfe de 1991, les impérialistes français et les sionistes se sont toujours alliés pour maintenir l’hégémonie occidentale sur le monde arabo-musulman.

L’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy en 2007, a été une étape supplémentaire dans la collaboration politique, économique et militaire entre la France et les voleurs de terre.

Cette collaboration entre dirigeants français et le régime raciste sioniste s’est affichée publiquement à l’ONU quand le « pays des droits de l’homme » s’est « courageusement » abstenu sur le vote de «reconnaissance de crimes contre l’humanité », marquant ainsi son soutien indéfectible à Israël.

Contre la politique sioniste de colonisation de la Palestine, contre la politique criminelle et l’impunité des criminels de guerre sioniste, contre la politique raciste et répressive (11000 prisonniers politiques), pour le retour de la diaspora palestinienne chassée de ses terres et de ses villages et villes en 1948, pour des sanctions économiques et diplomatiques à l’encontre d’Israël et de son gouvernement…

Le Comité « Libérez-les ! » de soutien aux prisonniers et réfugiés politiques (59-62), appelle tous les frères et les soeurs, les citoyens et les camarades, tous les sympathisants de la cause de la Palestine et de son Peuple (partis, syndicats, associations, cultes…), à apporter activement la solidarité avec Gaza et la résistance palestinienne, pour rappeler qu’un an après le début de l’agression sur Gaza, notre soutien est toujours là !

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