Je savais pas si je le mettais en Discussion Libres ou dans Féminisme et LGBTI. Finalement je le mets ici, peut-être plus approprié en raison du ton humoristique employé.
C'est une série de texte que j'ai fait y a quelques mois. Textes autour des attributs masculins et de la virilité.
Je les mets dans l'ordre où je les ai écrit :
A quoi sert une bite ?
Aujourd'hui, 8h57, je me sens à l'étroit dans mon caleçon. C'est alors que je me suis demandé, mais à quoi me sert donc cette excroissance qu'on appelle pénis, phallus, bite, zgeg ou encore dard ?
Réfléchissons-y ensemble quelques minutes si vous le voulez bien.
Nous autres les hommes avons donc un truc qui est (quand même) moche quand il n'y a pas de sang dedans. Donc, sur l'aspect esthétique des 90% (au moins) de temps où il n'y a pas d'érection, faudra qu'on repasse. Bon, ça peut occuper les mains certes, mais quand même, c'est laid.
Ensuite, et là tous les hommes sauront de quoi je parle, il faut tout de même dire que, quand on a la tête dans le cul (le sien, pas celui d'un(e) autre) au réveil et qu'on a une trique monstre, c'est chiant. Surtout si on dort chez belle-maman et beau-papa (je sens que je capte l'attention de certains tout d'un coup).
Continuons l'état des lieux de notre corps caverneux. Comme je le disais, j'ai donc eu une érection subite et inattendue lors d'un cours d'anglais. Je me suis aussitôt fait la réflexion que je ne pensais à rien de particulier, en dehors du fait que ce cours est particulièrement chiant, passons. Or donc mon zgeg qui se dresse sans que je lui ai rien demandé. Quel toupet tout de même ! Imaginez si j'avais été debout devant tou(te)s mes camarades ? La honte ! Le genre de truc qui te traumatise à vie (minimum). Et, comme pour la trique du matin, c'est juste pas possible d'inverser le processus. T'as juste à espérer que t'auras pas à te lever tout de suite et croiser les jambes.
(A ce stade, ouvrons une parenthèse, si Dieu a créé l'homme et la femme, force est de constater que, pour les hommes, il a mal fait son boulot. On a aucun bouton pour inverser le flux sanguin ! Ce qui tend à prouver que Dieu devait quand même avoir un esprit taquin, donc pour le coup de « Dieu est miséricordieux », les religieux repasseront. Je veux dire que l'espèce humaine a quand même inventé des commandes pour lecteur DVD et lecteur VHS avec possibilité de mettre le bouton stop, retour en arrière, et play. Personne ne me fera croire que c'était tendu pour Dieu de nous mettre un système similaire !)
Donc résumons si vous le voulez bien : un truc moche qui pendouille lamentablement entre nos jambes et qu'on peut pas contrôler. Je sais pas pour vous, mais moi je trouve pas ça extrêmement utile. J'irai même jusqu'à dire que c'est un putain de générateur à emmerdes.
Et puis bon, faut être réaliste, que demande nos partenaires sexuels ? Qu'on sache se servir un minimum de notre langue, de nos doigts et de nos bites. Mais, il est important de le noter à ce stade, on a quand même inventer la bite en latex/plastique. Oui, le godemichet ! Je sens qu'il y en a au fond suivent bien la démonstration ! D'ailleurs, on peut considérer que le rythme de pénétration d'un gode est tout de même plus régulier que celui d'une bite. En effet, a-t-on déjà vu un gode éjaculé précocement ? Ou au contraire, en chier tellement pour cracher la purée que les parois vaginales/annales de la/du partenaire commence à sentir le caoutchouc brûlé ? Et je ne parle pas des mecs qui sont pas capables de tenir un rythme soutenu plus d'une minute et qui s'arrêtent parce qu'ils sont essoufflés. Non, le godemiché est fiable dès lors qu'on le tient fermement. Et en plus, on peut en choisir la taille. A moins de demander à tous les types qu'on rencontre de baisser leur froc, on peut quand même pas présager de la marchandise (d'où certaines déceptions/terreurs selon la taille).
Mais le plus gros scandale dû à notre pénis et que nous en négligeons notre prostate (et nos partenaires sexuels, notamment féminins, également). Et là je dis NON ! Quand on a la possibilité de jouir côté face ET côté pile, faut pas négliger le côté pile. Mais on nous a tellement astiquer le bout qu'on a oublié qu'un petit doigt dans le cul de temps en temps (ou souvent, ça dépend de la fréquence à laquelle on pense au cul, sans mauvais jeu de mot) ça n'a jamais tué personne.
Je repose donc la question : à quoi sert donc une bite ?
--------------------------------------------
A quoi sert une bite ? (2)
Je ne vous ai pas parlé de points très important, et notamment le pipi.
Ah ! Le pipi ! L'une des critiques les plus anciennes des femmes à l'égard des z'hommes. Autant le dire tout de suite, quoique l'on fasse de ce côté là, on va se faire avoir, trahir par notre ustensile. Si, si, je vous jure, c'est pas de notre faute à nous, mais à notre zizi.
Vous savez, on nous a toujours dit qu'un homme ça pissait debout. Mais ce qu'on ne nous dit pas, c'est comment viser juste (en particulier le matin, mal réveillé, ou le soir, raide bourré). Il faut pas croire, mais notre zgeg c'est pas un canon type grosse Bertha. C'est un truc flasque et, tels des pompiers, il faut savoir tenir correctement sa lance, sinon ça passe à côté. Seulement voilà, d'autres parties de notre anatomie viennent s'ajouter à cette équation à plusieurs inconnus. Analysons-les ensemble, si vous le voulez bien (en même temps vous avez pas le choix).
Commençons par le prépuce. Le prépuce donc, cette capote amovible à gland pose deux problèmes majeurs. En premier lieu, il est le refuge de nos poils pubiens qui ont fini par trépasser (hélas, et là je sais que plusieurs d'entre vous vont être tristes, le poil a une durée de vie limitée). Ainsi, quand un poil pubien est pris dans le prépuce, il peut arriver que le dit poil se mette en travers de la route du jet. Ce qui va créer en fait 2 jets d'urine. Sachant qu'un homme fait pipi debout, je vous laisse imaginer la difficulté de viser juste pour que les deux jets atteignent tout deux le bon endroit : la cuvette des WC. Second problème du prépuce, il arrive qu'on ne le descende pas assez sur notre verge, dans ces cas-là, le prépuce dévie la course du jet qui part alors en free-style comme un cocaïnomane.
Vous me direz qu'on peut pisser assis. C'est vrai. Mais alors nous nous heurtons à un problème bien masculin : la goutte. Pas la maladie, mais la dernière petite goutte d'urine qui veut pas tomber. Et là, c'est le drame, parce que c'est généralement quand nous nous relevons que la goutte se décide alors à tomber. Et où tombe-t-elle, je vous le demande ? Sur la lunette des toilettes. Et ça, psychologiquement, c'est dur à vivre pour nous. Rendez-vous bien compte, mesdames, qu'on essaye d'être sympas, pour pas en mettre partout et ne pas oublier de rabaisser la lunette des toilettes et comment notre corps nous remercie ? En faisant tomber une putain de goutte sur la lunette.
Non vraiment, la bite, du point de vue du pipi civilisé (entendez une miction effectuée dans des toilettes) n'est vraiment pas adaptée.
Un autre truc énervant quand on a une bite. Comment placer sa bite dans son jean pour être à l'aise ? Là encore, personne ne nous l'enseigne. Et il est très énervant de ne pas savoir s'il vaut mieux mettre sa bite à gauche ou à droite dans son caleçon. On murmure d'ailleurs que les centristes cale la leur pile entre leurs jambes (quitte à l’écraser sur la selle de leur vélo).
Mais je crois que le pire, reste la bite mal placée. En particulier lorsque l'on porte des caleçons longs (j'y reviendrai dans un autre chapitre). Et là, on touche à une affaire grave de discrimination anti-masculine. En effet, quand on a la bite mal placée, c'est aussi gênant qu'un nichon mal placé dans son soutif'. Et pourtant, les femmes peuvent replacer leur sein correctement pour ne plus être dérangées et personne n'y trouvera rien à redire. Alors que nous, quand on veut faire pareil avec notre zizi, tout de suite les cris fusent «Ben vas-y, te gêne pas!», «Ah mais t'es dégueulasse!» ou bien encore «Espèce d'obsédé». D'abord, mesdames, sachez que, pour ma part, je ne suis pas persuadé que tripoter vos seins qui ont macéré dans la sueur avec votre soutien-gorge en été quand il fait 35 à l'ombre soit plus propre qu'un mâle qui remet son attirail en place. Ensuite, j'ai envie de dire que vous êtes d'une arrogance! Comme si se remettre la bite en place était un message codé type «Alors, on baise chérie?». Genre vous êtes tellement irrésistibles qu'on ne peut que succomber à votre charme. Non mais ça va les chevilles les filles? Ça veut juste dire que notre bite nous gêne, on est pas forcément attiré par vous, nous sommes quelques-uns (une minorité, il est vrai) à penser avec une autre partie de notre corps que notre dard.
Donc, en dehors de toute considération sexuelle, on a donc ce truc flasque entre nos jambes. Que l'on ne peut pas toujours contrôler quand on lui demande d'amener notre pipi dans l'eau des chiottes (en parlant de ça, j'ai jamais compris le trip des mecs qui envoient leurs jets bien au milieu de l'eau histoire de faire un maximum de bruit. A la rigueur, qu'une personne constipée fasse du bruit en poussant, soit, c'est pas de sa faute. Mais je crois que d'un point de vue psychologique, faire le plus de bruit en pissant cache un truc), et qui ne se met pas forcément bien en place dans notre caleçon.
Non vraiment, je ne vois pas toujours pas à quoi sert une bite.
------------------------------------------------------------------------
A quoi servent les couilles ?
Après mes interrogations phalliques, intéressons-nous à ces deux boules qui pendouillent comme deux poissons flasques que l'ont tiendrait par la queue. Parlons un peu des testicules, des boules, des coucougniètes, des roubignolles, des couilles. Autant de mots pour désigner un véritable fléau.
Je vais commencer, si vous le voulez bien, par m'intéresser à l'enfoiré(e) qui a inventé les caleçons longs. Quel rapport ? J'y viens, ne soyez pas si impatient(e)s. La couture de ces caleçons est un exemple de sadisme. En effet, pour ceux qui font du vélo, le port de caleçons longs peut-être dangereux. C'est simple, il arrive que, au fil de la journée, le caleçon remonte. Or, avec le vélo, arrive un point de rupture (ou de rencontre en l'occurrence) quand la couture de ces foutus caleçons atteint les bourses. Dans ces cas-là, se produit comme qui dirait une sorte de phénomène de frottement très poussé, genre guillotine. Et ça fait mal. De nos couilles, on peut donc déjà voir que leur réceptacle (les bourses) n'est pas forcément adapté à une vie moderne (entendez vêtue).
L'autre aspect tout de même terrifiant de nos burnes est leur fragilité. Rappelez-vous, messieurs, la première fois que vous avez pris un coup dessus. Oui, je sens que vous vous en souvenez très bien, on oublie pas ça en général. On peut se défoncer un orteil sur le pied d'une table, on s'en fout, mais les couilles qui ont pris un choc, ça marque. D'autant que le moins que l'on puisse dire c'est qu'elles ne sont pas très résistantes à la douleur. Prenons un ballon de foot lancé à 50 km/h. S'il atterrit sur n’importe quelle partie du corps, ça va. Mais pour peu qu'un rebond rieur s'en mêle, et le ballon arrivera pile dans nos petites boules, nous envoyant au tapis direct. Je ne parle même pas des gestes brusques mal contrôlés (surtout de la part des gosses). Le tapis, à coup sûr. Faut quand même l'avouer, l'image de l'homme stable, fort en toute circonstance en prend un coup, car s'il en prend un seul (de coup), il part au sol à grands renforts de bruits gutturaux type « Aaaaahaaaaahaaaaaah grrrmmmlbbblllbbb ». Donc franchement, s'appuyer sur nos couilles pour se prétendre viril montre quand même une certaine méconnaissance de notre anatomie. D'ailleurs à ce propos, j'aimerais savoir qui est l'espèce de fou qui a dit qu'après avoir pris un coup dans les couilles il fallait aller pisser ? Non parce que, déjà, faut quand même avoir envie de pisser, ensuite, j'ai essayé une fois, ça a été pire ! Alors les solutions à la con « fais-ci, fais-ça, t'auras moins mal » maintenant je m'en cogne, je souffrirai comme j'en aurais envie, non mais !
Autre exemple, notamment avec des caleçons longs (non, je n'aime vraiment pas ces trucs-là). Vous voyez l'image du gars assis sur son canapé, jambes écartées, avec la couille qui dépasse (devant témoins, évidemment, ce genre de truc ça vous arrive jamais quand vous êtes seuls) ? Hé bien la plupart des gars l'ont vécu au moins une fois dans leur vie. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça le fait pas trop quoi. C'est le genre de moment où vous préféreriez ne pas en avoir. Pis bon, on dira ce qu'on veut, mais c'est quand même très moche une couille, alors deux...
Et il faut voir aussi le traitement monstrueux que certains sont prêts à faire subir à leurs testicules. Je parle là de ceux qui se les rasent. Alors bon, déjà, vouloir se les raser, je vois pas trop où est le délire mais à la rigueur ça les regarde. Mais tout de même, faut quand même être tordu, parce qu'avec les bourses (qui sont pas un exemple de régularité en terme de relief), bien les raser sans se couper faut le faire. Et là, hors de question de trembler avec le rasoir. Et l'air de rien, faut quand même désinfecter derrière. Ne parlons pas non plus des soumis, dans les relations S/M, qui se laissent gentiment mettre des anneaux dessus, genre bien serrés les anneaux. Hé les mecs ! Y a des moyens plus humains pour vous en débarrasser de vos couilles quand même ! Je sais pas mais si c'est juste pour pas avoir de gosse, y a la vasectomie par exemple. Un truc bénin, médicalisé et tout et tout. Enfin moi j'dis ça j'm'en fous, c'est pour vous que je m'inquiète, malmener autant son corps, c'est qu'il doit y avoir un problème profond. Si c'est juste parce que vous voulez expérimenter la douleur, allez donc demander à vos exs un p'tit coup de pied dans les parties, c'est gratuit ça au moins (en même temps, payer pour se faire tabasser les couilles, faudrait vraiment avoir un problème...), et y a de fortes chances pour que certain(e)s acceptent sans complexe.
Non et puis, il faut être raisonnable, nos couilles servent quand même un peu à faire des gosses. Alors bon, dans l'absolu, tant qu'ils se tiennent loin de moi (genre en Sibérie), j'ai rien contre les gosses hein ? Je dis juste que ça créée plus d'emmerdements que n'importe quelle manif' contre le mariage gay.
Au fond, quand on y réfléchit bien, que sont donc les testicules ? C'est simple, ce sont les glacières (pour l'été) et les radiateurs (pour l'hiver) de nos spermatozoïdes. Sauf que dans la vie, force est de constater qu'une glacière a quand même nettement plus de résistance que nos roubignolles. La glacière (ou le radiateur) est stable, fiable (en général), souvent plutôt esthétique, en tout cas utile.
Mais non, vraiment, basée la virilité (j'y reviendrai dans un prochain chapitre) sur notre bite (voir chapitres précédents) ou nos couilles, c'est franchement faire preuve ou de mauvaise foi ou de méconnaissance de son propre corps ou de malhonnêteté intellectuelle (voir les 3 ensemble).
--------------------------------------------------
Réflexions autour de la virilité.
Bon, vous me connaissez, personnellement, je ne crois plus trop à la fable sur la virilité, et ce pour plusieurs raisons.
1) Je suis peut-être costaud (si, un peu quand même je crois), mais porter une nana dans mes bras au-delà de une minute et j'ai les muscles qui commencent comme qui dirait à fatiguer. En plus, dans les films, quand les mecs portent des nanas, ils ne s’essoufflent jamais, contrairement à moi. Alors je veux bien croire que je suis fumeur et pas très sportif, faut quand même pas me prendre pour une bille non plus. Déjà, avoir 50 kg (au moins) à porter, c'est un effort physique (éventuellement olfactif si la dame ne s'est pas lavée/brossée les dents). Ensuite, dans les films, ils portent les nanas en les faisant tourner dans tous les sens, toujours sans s’essouffler, en gardant bien leur équilibre et tout et tout (avec le sourire aux lèvres et les dents ultra-blanches svp). Mouais... Suffit d'aller voir sur youtube pour voir que dans 95% des cas, un mec constitué normalement et qui fait ça, il finit immanquablement par se casser lamentablement la gueule comme une grosse merde (faisant tomber la malheureuse qu'il avait dans les bras avec lui).
2) Parait-il ensuite qu'un gars est sensé être courageux. Genre ! Perso, quand une abeille rentre dans la pièce où je me trouve (ou pire, un putain de frelon asiatique!), je deviens très courageux, et mes jambes divinement bien musclées et proportionnées m'emmènent très loin et très vite hors de la pièce. Non parce que bon, je veux bien être courageux, mais faut pas trop m'en demander non plus. J'ai un truc qui s'appelle l'instinct de survie. Quand je vois un danger imminent, moi je m'en vais. Évidemment, dans l'imaginaire collectif, c'est pas comme ça que ça se passe. Voici donc le scénario-type qu'on veut nous faire gober. L'homme, accompagné de sa femme (l'homme viril est forcément hétérosexuel, évidemment), est attaqué par 2 voyous. Le mâle protège alors sa femelle en sommant les malotrus de partir, ces derniers refusant, ils leur cassent virilement la gueule. Mouais... Déjà, dans mon esprit, c'est la femme qui est sensée me protéger. Pourquoi ? Parce que c'est quand même plus facile pour une nana d'avoir une bombe lacrymo dans son sac qu'un mec. La nana, si elle se fait contrôler par les flics, ces derniers vont rien lui dire, par contre si c'est le mec qui a la bombe (lacrymo hein?)... Ensuite, je ne me rappelle pas être né de l'accouplement de Bruce Lee et Chuck Norris : je ne sais absolument pas me battre. Du reste, quelle utilité j'aurais à savoir me battre ? Je veux dire, on vit quand même pas dans un monde où il faut mettre des high-kicks dans la gueule de tous les mecs qu'on croise. Bon on pourrait, mais on risquerait assez vite d'avoir quelques problèmes avec la police. Rien de bien méchant, un allez-simple pour la prison où d'autres mecs bien virils eux aussi pourrait tester notre virilité dans les douches. Et puis en plus, on a un contrat tacite entre mecs : on ne se met pas de coups de pieds dans les couilles entre nous. Une femme a moins de scrupule a utilisé ce stratagème qui est, il faut le reconnaître, foutrement efficace. Donc, les femmes avec des bombes lacrymos et aucun scrupule à taper sous la ceinture et c'est le mec qui doit protéger la nana ? Et puis un p'tit cunny et au lit aussi non, tant qu'on y est ?
3) L'homme viril doit aussi savoir se montrer galant. Alors je sais pas pour vous les mecs, mais moi perso, une nana qui est pas foutue de s'ouvrir toute seule une porte ou de s'asseoir, je me dis que c'est quand même une sacrée feignasse. Non pas que je n'aime pas glander moi aussi, mais y a des limites quand même. C'est comme le petit-déjeuner au lit. Évidemment, c'est au mec de s'en occuper. Je pose donc la question aux femmes : faut-il aussi qu'on vous transporte de pièce en pièce en vous portant dans nos bras (cf 1) ), histoire que vous ne fatiguiez pas trop? C'est comme la drague. C'est à nous de faire le premier pas. J'aimerai bien savoir qui a décidé que ça se passerait comme ça ? Et comment on fait pour revenir dessus ? Je veux dire, doit bien y avoir un contrat quelque part où on pourrait virer les trucs qui nous emmerde, non ?
4) L'homme doit être romantique. Alors là, je risque sûrement de briser les rêves de bien des femmes, mais tant pis. Il nous arrive de péter. Eh oui, nous aussi on lâche des caisses. Il nous arrive aussi d'avoir juste envie de baiser. Je sais, c'est incroyable. Il se murmure même, mais les scientifiques ne sont pas d'accord entre eux, qu'un homme peut avoir la diarrhée. Si. Payer le restaurant pour deux personnes revient aussi très cher à la longue. Bon, c'est un truc de mathématiciens, dont j'ai pas bien compris tous les calculs, mais payer deux repas coûte plus de fric que payer un seul repas. Et puis bon, y a des types qui disent que comme les femmes peuvent travailler et sont indépendantes financièrement, on peut maintenant partager l'addition. Et les petites phrases toutes mimis, toutes gentilles qu'on peut vous envoyer sont pompées allègrement sur internet.
Alors je sais, je viens de briser les rêves de petites filles de pas mal d'entre vous. Mais dites-vous que c'est pour votre bien (bon, pour le mien aussi, depuis le temps que j'avais envie de le dire). Comme ça, on pourra peut-être partir sur des bases saines. Genre avec un minimum de sincérité (bon rêvez pas, pour celles qui sont en amour exclusif, c'est pas pour autant que votre compagnon vous dira quand il vous fera cocue).