Mai 2014 au Rémouleur
Vendredi 9 mai à 19h30
Discussion autour du texte “Où en sommes-nous dans la crise ?” avec des participants à la revue Théorie communiste
“Dans la crise d’une configuration de la mondialisation, la question de la légitimité de l’etat vis-à-vis de sa société est devenue la question centrale actuelle de la lutte de classe. L’ensemble nation, citoyenneté, travail, famille, ordre-sécurité-proximité, hétérosexualité, est devenu le contre-type idéologique dans lequel les prolétaires vivent leur relation au capital en crise.“ (Théorie communiste).
Mercredi 14 mai à 15h
Ciné-goûter “La Prophétie des grenouilles” de Jacques-Rémy Girerd (2003 - 1h30)
Projection suivie d’un goûter à partager. Pour les enfants du quartier et d’ailleurs, tous les mois !
Accès libre pour tou.te.s, petit.e.s et grand.e.s !
Mercredi 14 mai à 19h30
Rendez-vous du Collectif Prenons la Ville
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif « Prenons la ville » propose un moment de rencontres, d’échanges et d’organisation le 2e mercredi de chaque mois à 19h30. Cette réunion permettra de faire ensemble le point sur l’avancée du projet et des problèmes qu’il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons... degage-onamenage@@@riseup.net
L’En-Ville
Samedi 17 mai à 18h
Projection de “Retour sur mon parcours militant”, entretien avec Joëlle Aubron, militante d’Action Directe (2006 - 1h30)
Joëlle Aubron, membre de l’organisation de lutte armée Action Directe, a été arrêtée en février 1987. Condamnée à (plusieurs peines de) perpétuité, elles sera détenue comme ses camarades, Nathalie Ménigon, Georges Cipriani, Jean-Marc Rouillan, Régis Schleicher, dans des conditons très dures et ménera plusieurs longues grèves de la faim. Atteinte d’un cancer, elle sort de prison en juin 2004 au motif d’une “suspension de peine pour raison médicale”. Elle décède le 1er mars 2006, à 46 ans. Joelle témoigne dans ce film, tourné dans l’urgence pour que sa parole demeure, de son engagement jamais renié, de son parcours et de ses choix militants.
Dimanche 18 mai à 17h
Concert de soutien à “Prenons la ville”
au CICP, 21ter rue Voltaire, 75011 Paris - prix libre
Présentation du collectif de lutte contre la gentrification et du journal “L’En-Ville”, tables de presse et concert avec Vizcacha Rebelde, Os Replicantes et Gommard.
Mercredi 21 mai à 19h30
Assemblée du collectif “Caisse d’autodéfense juridique collective”
Chaque troisième mercredi du mois à 19h30. Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs…) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe. La caisse d’autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense.
Jeudi 5 juin à 19h30
Soirée “la France au Rwanda”, de l’implication dans le génocide des Tutsi au négationnisme
Projection du documentaire “Tuez-les tous” de Raphaël Glucksman, David Hazan et Pierre Mezerette (2004, 1h40), suivie d’une discussion
Il y a 20 ans, d’avril à juillet 1994, plus d’un million de Tutsi ont été exterminés au Rwanda. Si les “immémoriales haines tribales de l’Afrique” ont été invoquées pendant le génocide, il est établi que lesdites “ethnies” rwandaises, au sens qu’elles recouvrent aujourd’hui, ont été largement fabriquées par la colonisation. Les massacres de 1994 n’étaient pas les premiers et ne furent ni spontanés ni inorganisés : ce sont tous les maillons politiques et administratifs de l’État rwandais, du sommet à la base, qui ont appelé à l’extermination, l’ont encadrée et accomplie. Et ce, fort du soutien indéfectible du sommet de l’État français. Vingt ans plus tard, retour sur un passé qui ne passe pas.