[quote] Trois philosophes interpellés à Roissy après l'expulsion d'un sans-papiers
http://www.lemonde.fr/societe/article/2 ... _3224.html
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Air France a-t-elle dénoncé trois philosophes à la police ?
Sur le même sujet, un article plus complet sur le site de Rue 89:
http://www.rue89.com/2008/12/22/air-fra ... -la-police
Témoignage d'Amadou AW , sans-papier incarcéréà Villepinte
>
>N'hésitez pas à faire circuler ce témoignage.
>
>Cette lettre nous est parvenue par
>l'intermédiaire d'une personne incarcérée à
>Villepinte, comme Amadou. Il l'a écrite pour
>lui, afin de faire connaître son histoire.
>Toutes celles et ceux qui le souhaitent peuvent écrire à Amadou.
>
>Voici son adresse :
>Amadou AW
>Nƒ 20578
>Bâtiment F, aile ouest cellule 105
>Maison d'arrêt de Seine Saint Denis
>Avenue Vauban
>93422 VILLEPINTE Cedex
>
>
>J e m'appelle Mamadou AW, je suis Mauritanien,
>je suis en France depuis 4 ans où je travaille
>dans la restauration. J'ai été arrêté par la
>police au mois de mai dernier à 20 mètres de ma
>maison à beauvais pour un contrôle d'identité.
>Je présente aux policiers un papier comme quoi
>j'ai un dossier déposé à l'OFPRA en train
>d'être examiné. Les policiers me disent que ce
>papier ne vaut rien, alors que c'est l'Etat qui
>me l'a donné, et ils m'emmènent au commissariat
>où je reste une journée avant d'être emmené au
>centre de rétention de Rouen.
>Je reste 15 jours à Rouen et le 15 juin on
>m'emmène à l'aéroport de Roissy pour être
>expulsé.
>Je dis aux policiers qui m'escortent que je suis
>demandeur d'asile, que je risque ma vie si je
>retourne en Mauritanie mais le policier dit que
>ça lui est égal, qu'il a ordre de m'expulser et
>qu'il obéit.
>On m'attache les mains derrière le dos et les
>jambes. J'essaie de me débattre et je refuse de
>monter dans l'avion. Vu que je refuse, les
>policiers m'emmènent vers leur voiture, ils sont
>très énervés à cause de mon refus, ils
>commencent à me battre, à m'insulter moi et ma
>famille et à me frapper la tête. Je crie pour
>que ça s'arrête et l'un des policiers me ferme
>la bouche et me tourne très fort la tête pour me
>faire taire. Ca me bloque la respiration et pour
>me dégager je lui mords un doigt.
>On m'emmène alors au commissariat de l'aéroport
>où je demande à voir un médecin car j'ai très
>mal au cou. Le médecin me donne 4 comprimés et
>une ordonnance. De retour au commissariat, je
>redemande des comprimés car j'en ai plus mais la
>police refuse de m'en donner, meme en les
>achetant avec mon argent. Un policier me demande
>si ça va, je réponds que non, il me dit que
>c'est bien alors. Je ne pourrai pas revoir de
>médecin ni recevoir de soins.
>Le 17 juin, on me transfère au tribunal de
>Bobigny devant un njuge d'instruction. Je lui
>dis que je veux un interprète car je ne maîtrise
>pas le français à 100 pour 100 et que je veux
>être sûr de ce que je dis. La juge d'instruction
>Catherine B m'apprend que je suis mis en examen
>pour :
>-Séjour irrégulier en France
>-Refus de se soumettre à une mesure d'éloignement forcé
>-Violence ayant entraîné une mutilation ou une
>infirmité permanente, avec comme circonstance
>aggravante que ce soit sur un policier en
>exercice.
>Le dernier chef d'inculpation fait de mon affaire une affaire criminelle.
>N'ayant pas d'interprète, la juge dit qu'elle
>m'incarcère quelques jours en maison d'arrêt, le
>temps de trouver un interprète.
>Voilà comment je suis arrivé à Villepinte, ces
>quelques jours vont durer 5 mois avant que je
>sois interrogé de nouveau. Et encore à nouveau
>sans interprète et sans mon avocat au début qui
>est en retard. Je proteste car il n'y a pas
>d'interprète comme convenu mais la juge me
>répond : ´ Soit tu parles, soit je te remets en
>prison. ª
>Alors j'ai préféré parler. J'ai tout expliqué :
>l'arrestation, l'aéroport, les coups qu'on m'a
>portés, le fait que je me sois défendu. J'ai dit
>que selon moi je n'avais rien fait de mal, je me
>suis juste défendu car on me frappait et on
>m'étouffait.
>La juge m'a ensuite posé quelques questions sur
>ma famille, ma nationalité. Mon avocate n'a rien
>rajouté.
>Depuis cet interrogatoire il y a 1 mois, je n'ai
>aucune nouvelles, ni de la juge ni de mon
>avocate. Pourtant j'ai écrit à mon avocate pour
>qu'elle me rende visite et qu'on discute de
>l'affaire mais elle n'est pas venue.
>Ca fait presque 6 mois que je suis incarcéré à
>Villepinte avec un mandat de dépôt criminel.
>
>
>
alerte
>
> Prière de mettre en ligne une alerte sur les nouvelles rumeurs d'expulsion de la Bourse du travail. A peu près dans ces termes:
>
> Déjà trois fois la coordination des sans-papiers 75 a dû émettre des alertes concernant des rumeurs sur une prochaine expulsion, par la force, des sans-papiers qui occupent la Bourse du travail :
> Avant le 15 août (voir aussi le n. 5 du Journal de la Bourse du travail occupée, 14 août 2008).
> A l'occasion de l'agression que nos camarades ont dû essuyer à la fête de l'Humanité de la part du service d'ordre de la CGT (voir notre communiqué du 26 septembre).
> Lors des vacances de la Toussaint (voir notre communiqué du 2 novembre).
>
> Maintenant, de nouvelles rumeurs nous arrivent, nous avertissant qu'une expulsion manu militari se prépare entre le 24 et le 31 décembre prochains.
> Nous émettons donc cette nouvelle alerte et invitons tous les sans-papiers et les soutiens à être nombreux à nos côtés pendant les huit jours et nuits qui vont de la veille de Noël au premier de l'an.
>
> Coordination 75
manifestation qui tourne au drame
Bonjour les amis,
Hier on a mené une action au 127bis.
L'objectif était de montrer notre solidarité avec les détenus en grève de la faim depuis la semaine dernière.
On était une petite trentaine "armés" de quelques fumigènes et de trois quatre fusées colorées. Le mot d'ordre était gentil : on allume nos artifices, on crie quelques slogans "liberté,solidarité",.. pendant 15 minutes puis on reprend le train ensemble. Si la police arrive, on refuse
de montrer nos cartes d'identités. Ce qu'on à fait.
Deux voitures de police sont arrivées alors que l'on était déjà en route pour la gare sans avoir commis aucun grabuge. Quatre policiers sont sortis de leurs voitures pour pendre nos identités, on a refusé. Ils ont tenté d'attraper en force certains d'entre nous mais ils n'ont pas réussi. Le temps d'arriver à la gare il y avait quatre ou cinq combis, une trentaine de flics pour bloquer l'accès au quai, matraque à la main.
Leurs matraques et leurs flingues ne leur ont pas suffi ! Un gros malabare d'un mètre nonente environ avec les yeux d'un tueur, a attrapé une jeune fille du groupe qui était au premier rang. Il l'a passée au-dessus de son épaule et l'a fait attérir sur le dos derrière lui.
On a appelé une ambulance, elle ne bougeait plus et criait de douleur... Les ambulanciers l'ont emenée sur une civière (sans commentaire !)...
Après avoir passé environ deux heures sur le tarmaque à genou face à un mur et pour certains avec des menottes. Ils étaient à ce moment là plus ou moins quatre-vingt et un hélicoptère. Ils nous ont fouillés une première fois, embarqués en car, refouillés au poste pour ensuite nous emmener par petits groupes et nous relachés dans les campagnes un par un, parfois à deux. Il était 22h quand ma maman et moi avons été jetées à cinq km de la gare de Leuven.
On ne sait pas encore si tout le monde a été relâché et l'amie qui est à l'hopital à deux vertèbres fracturées ! ! !
L'affaire va suivre !
Bonne journée. S.
Réseau Education Sans Frontières (Belgique)
http://resf.be
L'État signe l'arrêt de mort de Slaheddine El Ouertani en voulant le
remettre en prison.
M. El Ouertani, sur la situation duquel nous avons récemment attiré
l'attention dans un précédent communiqué, était enfermé au centre de
rétention de Vincennes lorsqu’un Tunisien comme lui, M. Souli, y a
trouvé la mort le 21 juin dernier. Avec les autres retenus il a
cherché à savoir pourquoi leur camarade était décédé, mais face à leur
détresse et interrogations ils n'ont eu comme seule explication que
coups de matraque et gaz lacrymogène.
Le lendemain tous les retenus se révoltaient et le centre brûlait.
Comme 7 autres personnes, M. El Ouertani a été inculpé pour la
destruction de cette prison. Il a alors été enfermé en détention
préventive à Fresnes sans date de procès. C’est là, dans sa cellule,
que le 4 novembre, il a été, selon la presse, victime d’une agression
et qu’il est tombé dans le coma. Rappelons qu’il était sous la
responsabilité de l’Etat français, comme l'était M. Souli mort à la
prison pour étrangers de Vincennes, faute de soins.
Il a alors été transféré dans la toute nouvelle unité hospitalière
sécurisée inter régionale de la Pitié Salpêtrière, une prison dans
l’hôpital.
Presque quatre mois plus tard, le 23 février, le juge d’instruction
décide de lever l'écrou (c'est à dire de suspendre la détention
préventive) de M. El Ouertani. Il est alors transféré dans un autre
service qui n'est pas spécialisé dans le traitement des comateux. Aux
dires mêmes du personnel ce service n'est pas adapté à l'état de M. El
Ouertani mais il peut cependant enfin y recevoir des visites. Dès la
semaine prochaine, des médecins doivent se réunir pour enfin lui
trouver une place dans le service adéquat. Car, dans un environnement
favorable, M. El Ouertani peut récupérer ses facultés.
Mais l’Etat s’acharne et dès cette levée d’écrou, le procureur de la
République a déposé un "référé détention" pour ré emprisonner M. El
Ouertani. Le résultat doit être rendu mardi 3 mars au TGI de Paris.
Remettre Mr El ouertani en prison serait le condamner.
Nous exigeons la libération, des soins appropriés, le retrait des
poursuites et la régularisation de Mr El Ouertani et de tous les inculpés de l'incendie du
centre de rétention de Vincennes.
le 1er mars 2009.
liberte-sans-retenue@riseup.net
Monsieur le Préfet,
Le soir du mercredi 18 janvier 2008, monsieur Abdessamad EL IDRISSIMAHRI a vu son identité contrôlée par trois agents de la compagnie républicaine de sécurité, vers 22 heures. Les policiers nous ont indiqué qu'il était en situation irrégulière sur le territoire français, et qu'il était sous le coup d'une O.Q.T.F.
Nous souhaitons attirer votre attention sur le fait que Abdessamad est un jeune homme honnête travaillant en France depuis maintenant 5 ans, payantdes impôts et ayant la chance de compter à ses côtés de nombreux amis. J'enveut pour preuve la présence d'une cinquantaine de personnes la nuit même deson arrestation afin d'obtenir de ses nouvelles et de le soutenir.
Abdessamad est très bien inséré dans la société française, il y vivait en situation irrégulière depuis moins d'un an, refusant de céder à la peur que pouvait lui inspirer un simple contrôle de routine, il n'hésitait pas à vivre comme n'importe quel autre citoyen car il avait à coeur de faire partie intégrante de cette société et de l'enrichir. C'est pour cela que nous vous demandons de bien vouloir intervenir en sa faveur, pour qu'il puisse bénéficier d'un titre de séjour.
Veuillez agréer, monsieur le préfet, l'expression de mes sincères salutations.
Un militant syndicaliste arrêté et menacé d'expulsion
Mercredi 18 mars, Abdel El Idrissi, militant syndicaliste de 24 ans, aux alentours de 22h, alors qu'il rentrait chez lui, a été arrêté pour défaut de papiers suite à un contrôle d'identité «au faciès». Abdel est arrivé en France pour suivre des études d'informatique et travaille depuis 5 ans pour subvenir à ses besoins et financer ses études.
Son titre de séjour a expiré. Il craint, comme tant d'autres sans papiers, d'être renvoyé contre son gré au Maroc et d'être arraché à ses amis, ses proches, son travail et ses projets.
Un rassemblement de soutien s'est organisé devant le commissariat de Bordeaux où il a été placé en garde à vue.
Une centaine de personnes ont protesté pacifiquement toute la journée. La police a passé son temps à faire circuler de fausses informations, nous assurant d'abord qu'Abdel serait libéré dans la matinée. Ils nous ont ensuite affirmé qu'il passerait devant un juge au TA de Bordeaux dans l'après midi pour finalement déployer un gros dispositif policier comme diversion alors qu'Abdel était transféré du commissariat vers le centre de rétention administrative de Toulouse.
Nous avons pu voir Abdel au centre de rétention, il prépare sa défense avec son avocat.
La mobilisation continue, tous les réseaux de solidarité aux sans papiers ont été alertés et plusieurs militants bordelais viennent prêter main forte à l'organisation du soutien sur place.
Il est essentiel de continuer à envoyer des mails, fax et de téléphoner à la préfecture pour exiger la libération immédiate d'Abdel.
Tel : 0534453445
Fax :0534453884 0534453738
Mail : page contact du site
RASSEMBLEMENT DEVANT LE CENTRE DE RETENTION ADMINISTRATIVE
14 H SAMEDI 21 MARS
Nous avons besoin de votre soutien
LIBERATION IMMEDIATE D'ABDEL
Collectif de soutien à Abdel El Idrissi
06 75 99 21 89
collectifabdel@hotmail.fr
Merci, monsieur Juppé!
Je reçois ces messages régulièrement. De temps en temps, je vous en ferai passer un. Pour celui-ci, c'est ce que j'appellerais un exemple de l'horreur démocratique ordinaire.
Salutations libertaires,
Olympe
----- Original Message ----- From: "Zanzara athée" <zanzara@squat.net>
To: <squats-fr-diffusion@squat.net>
Sent: Sunday, March 22, 2009 1:34 PM
Subject: [squats-fr-diffusion] Bordeaux: Expulsion d'un nouveau squat, brutalités policières et gardes-à-vue
> http://cettesemaine.free.fr/spip/articl ... ticle=2027
>
> reçu par mail (avec la mention "à diffuser publiquement")
>
> Journée noire à Bordeaux
>
> Tout a commencé à 2h du matin, par un rassemblement au commissariat,
> suite à l’arrestation dans la nuit de mercredi à jeudi, à 22h, d’Abdel,
> militant à la CNT-FAU et sans-papier. On était une petite cinquantaine.
>
> Pour aujourd’hui (jeudi) un rassemblement en continu, qui a duré de 9h à
> 16h, n’a malheureusement pas empêcher le transfert d’Abdel au CRA de
> Toulouse.
>
> Ensuite, un squat qui avait ouvert mardi a été visité par les flics en
> début d’après-midi, vers 14h, mais, compte-tenu de la manif’ à la même
> heure et de l’arrestation d’Abdel, peu de gens s’y sont rendus. Vers
> 17h, ils étaient quelques-un.e.s à y être, une quarantaine de personnes
> y étaient. Vers 18h, un autre militant de la CNT s’est fait arrêté à
> proximité du squat, avec une nana, il avait des sacs qu’avaient filé les
> squatteurs aux gens qui étaient au rassemblement et devait les mettre
> ailleurs.
>
> Sur les coups de 20h30, les 60 à 70 flics qui étaient devant le squat
> sont entrés en action. Ils ont d’abord chargé une première fois les gens
> dehors le squat : 2 arrestations. Puis, ils ont procédé à l’expulsion du
> squat.
> Ceci fait, ils ont chargé une deuxième fois les manifestants, avant de
> charger une troisième fois. Là, ayant une brigade canine face à eux, les
> CRS derrière, les manifestants se sont dispersés, certains se sont fait
> coursés par la brigade canine sur plusieurs centaines de mètres.
>
> Donc, bilan de cette journée de merde à Bordeaux : un militant au centre
> de rétention de Toulouse, et quinze personnes arrêtées...
>
> ***
>
> Sud Ouest, samedi 21 mars 2009
>
> Nuit en garde à vue pour les squatteurs
>
> Bordeaux, Saint-Genès. La douzaine de squatteurs arrêtée par la police,
> jeudi soir, a été libérée hier matin
>
> Ils n’ont finalement passé qu’une nuit en garde à vue au commissariat
> central. Les neuf hommes et deux femmes interpellés, jeudi en début de
> soirée, alors qu’ils occupaient illégalement un appartement de la Ville
> de Bordeaux, ont été auditionnés par les enquêteurs de la Sûreté
> départementale. La plupart des dossiers vont être maintenant transmis au
> parquet qui va examiner au plus près le cas de chacun.
>
> Toutefois, un des individus, fait d’ores et déjà l’objet de poursuites
> judiciaires pour avoir outragé un policier. Une mesure de composition
> pénale a été prise à son encontre.
>
> Évacués sous les huées
>
> Il était environ 19 heures, jeudi, quand des CRS et des policiers du
> groupe de sécurité publique du commissariat central se sont présentés à
> la porte de l’appartement situé au numéro 147 de la rue Saint-Genès. Une
> équipe d’EDF est intervenue pour couper l’électricité et les squatteurs
> présents, ont été évacués sous les huées d’une trentaine de militants
> d’AC ! Gironde. L’un d’eux a d’ailleurs été interpellé pour « incitation
> à l’émeute ».
>
> Arrivés mardi dans cet appartement, ils ont été délogés comme le prévoit
> la loi.
>
> ***
>
> http://nantes.indymedia.org/article/16659
>
> [Bordeaux] Arrestation musclée de la chanteuse d'O.P.A
>
> Transmis par O.P.A
>
> Est-ce parce qu'il faut désormais arrêté chaque meneur que m., texte et
> voix chez O.P.A, a été violemment interpellée par les CRS lors d'un
> rassemblement pacifiste en soutien à un squat qui risquait d'être évacué?
>
> http://nantes.indymedia.org/attachments ... 7e8932.jpg
>
> Cela s'est passé à Bordeaux le 19 mars 2009, aux alentours de 20h30.
>
> La photo a été prise le lendemain de la garde à vue de m.
>
> Garde à vue passée aux urgences pour les raisons que vous pouvez
> comprendre : 7 point de suture à la lèvre supérieure, hématomes sur le
> front, les paupières, nez endommagé, bosses énormes sur le front et sur
> le crâne.
>
> Dès qu'elle va mieux, son témoignage en détail dans le blog d'O.P.A.
>
> Quoi qu'il en soit et d'ores et déjà, sachez qu'O.P.A ne lâche rien et
> plus que jamais, la rage au coeur, aux côtés de tous ceux qui ne se
> résignent pas.
>
> Faites tourner l'info si vous le souhaitez.
>
> La Lucha sigue !
>
> http://blogs.myspace.com/index.cfm?fuse ... =478205594
>
>
> -- > L'actualité francophone des squats à travers le monde, c'est sur
> http://squat.net/fr/news/index.html
>
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S Q U A T S - F R - D I F F U S I O N
https://squat.net/mailman/listinfo/squats-fr-diffusion
Liste francophone de diffusion d'infos relatives aux squats
Hébergée par squat!net - http://squat.net - https://squat.net
COMMUNIQUE UNITAIRE DU MINISTERE de la REGULARISATION de TOUS LES SANS PAPIERS
contre la procédure d’expulsion de la CPAM.
Depuis le 17 juillet, la CSP75 occupe une série de locaux de la CPAM, 14 rue Baudelique dans le 18è à Paris, soutenue par plusieurs collectifs de sans-papiers, associations, syndicats et partis, pour créer le Ministère de la régularisation de tous les sans-papiers.
L’objectif de cette occupation est d’obtenir la régularisation des sans-papiers de la CSP75 et de tous les sans-papiers.
Le directeur de la CPAM a entamé une procédure d’expulsion des occupants. Un jugement aura lieu vendredi 24 juillet à 11h au Tribunal de Grande Instance de Paris.
Nous appelons donc à un rassemblement de soutien
Vendredi 24 juillet, de 10h à 15h - Place Lépine - Métro Cité.
Premiers signataires : CSP75 - ALIF sans-papiers – CNSP (Coordination Nationale des Sans-papiers) - Comité de soutien de la MECI - ATMF - DAL - Droits Devant – FTCR – LDH 18è – MLA - Mouvement des Quartiers – MRAP - Quartier Solidaire Belleville - CGT Educ’Action 93 - CGT Nettoiement - CNT Education 75– Solidaires - SUD CGT Ligue de l’Enseignement - AL - FASE - NPA - Parti de Gauche - Les Verts – VP Partisan.
Régularisation globale de tous les sans papiers
Plusieurs centaines de sans papiers de la coordination - CSP 75 - avec des militants politiques et syndicaux ont réquisitionné vendredi 17 juillet un ensemble d'immeubles vides, qui avaient été mis à disposition du CE par la Caisse primaire d'assurance maladie, situé rue Baudelique dans le 18ème arrondissement. Dès samedi, de nombreux sans papiers et les militants de nos associations sont venus soutenir et rejoindre le mouvement.
Depuis des années, la vie des immigrés sans papiers est devenue de plus en plus difficile en France. Derrière ces situations souvent tragiques, il y a une politique, il y a des lois. Celles qui, depuis tant d’années, font de la vie de centaines de milliers d’êtres humains une succession d’épreuves et d’angoisses, de passeurs en mafias, d’employeurs sans scrupules en traques policières, de convocations pièges en rafles à la sortie des écoles.
Cette situation a déjà nécessité de grandes luttes dans les années 96, 97, 98… et jusqu’à nos jours avec des résultats et la prise en compte de nos revendications. Nos collectifs de sans papiers, associations, syndicats, et partis politiques se mobilisent pour réclamer un changement radical de politique et la libre circulation.
La grande majorité des sans papiers sont des travailleurs qui ont contribué à l’essor national et sont nécessaires au fonctionnement de tous les secteurs professionnels : restauration, bâtiment, sécurité, textiles, nettoyage, services publics ou à la personne...
Malgré cette évidence le gouvernement, répondant aux besoins du patronat, voudrait pouvoir utiliser une immigration jetable après utilisation selon les besoins.
Les grèves de travailleurs ont mis cette vérité au grand jour et ont déjà obtenu des régularisations nombreuses et significatives.
Qu'aujourd'hui ils travaillent dans des entreprises moyennes ou qu'ils soient travailleurs isolés, qu'ils aient un contrat de travail ou non, quel que soit leur pays d'origine, les travailleurs sans papiers doivent bénéficier des mêmes droits que l'ensemble des salariés.
A l'heure de la mondialisation l’ensemble des travailleurs vivent et subissent une pression sociale où les salariés sont mis en concurrence quel que soit leurs origines dans le cadre d’une économie de marché, les travailleurs sans papiers doivent pouvoir vivre seul, en famille, avec ou sans enfants, se marier librement, avoir droit aux mêmes droits sociaux nationaux que l’ensemble des travailleurs.
Par ailleurs, la France doit respecter le droit d'asile qui a largement été bafoué ces dernières années. Les législations françaises, les directives européennes vont toutes dans le sens d'une restriction de ce devoir d'accueillir les réfugiés politiques. Déjà les réfugiés environnementaux se multiplient. Nombre d'organisations, en première ligne la Cimade dernier garant, à ce jour, des droits des immigrés détenus dans les centres de rétention, se sont mobilisées pour une révision de la politique en ce domaine.
Cette remise à plat de la politique de l'immigration doit faire l'objet d'un large débat public et se traduire par la présentation au Parlement français d'une loi rectificative du code d'entrée et de séjour des étrangers et du droit d'asile (CESEDA).
Dans l'immédiat la CSP 75, dont les adhérents sont fortement mobilisés depuis des années luttent, de manifestations en manifestations, de la Bourse du travail de Paris par le Boulevard du Temple jusqu’à l’occupation des locaux du 18ème, exige le règlement de tous les dossiers.
A ce jour, la CSP 75 a déposé 1300 dossiers à l'été 2008. La situation de 130 personnes à ce jour a été régularisée. La Préfecture a promis d'examiner avec bienveillance 300 dossiers supplémentaires. Nous soutenons la demande de la CSP 75 que les 1170 dossiers en souffrance donnent lieu à régularisation immédiate et permettre l’ouverture de négociations nationales pour la régularisation globale de tous les sans papiers.
Nos organisations sous signées réunies en soutien à cette occupation prendront les initiatives nécessaires pour que le débat se poursuive avec les intéressés devant nos concitoyens et pour contraindre le gouvernement et l’Europe à changer leur politique.
Les signataires : CSP 75, CGT Nettoiement Ville de Paris, NPA, Les Verts, CGT Education Action 93, CNT éducation 75, Coordination Nationale des sans papiers (CNSP), Union Syndicale Solidaires, ATMF, Mouvement des quartiers pour la justice sociale, CRAN, Collectif Cohésion, Rafale, MRAP, DAL, FTCR, Comité de soutien Meci, Voie Prolétarienne Partisan, Fédération pour une alternative sociale et écologique, Blog où va la CGT, Association Droit et Talent des jeunes , ...
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