vendredi 17 octobre 2014
18 h Local de Solidaires, 29 Bd Longchamps, 13001
Seconde réunion du collectif unitaire contre la fermeture des CAF des Bouches-du-Rhône et d’ailleurs : Vers une grande manifestation le 22 novembre
Depuis le début de l’année 2014, les accueils de l’ensemble des Caisses d’Allocations Familiales des Bouches-du-Rhône sont fermés au public. Les conseillers sont uniquement accessibles sur rendez-vous, qui doivent être pris en passant par un numéro de téléphone surtaxé et une très longue attente. La grogne des allocataires monte et la CAF y répond seulement par l’augmentation des radiations arbitraires ainsi que par la multiplication de vigiles. Les Bouches-du-Rhône ne sont pas le seul territoire où ce dispositif a été mis en place. À notre connaissance c’est également le cas dans le Val de Marne ainsi qu’en Meurthe et Moselle utilisés également comme départements test avant une extension nationale de ce dispositif.
Quelles que soient les raisons qu’ils invoquent, c’est inacceptable. Leur objectif est de rendre l’accès aux allocations encore plus compliqué, nous décourager et réduire le nombre d’allocataires tout en réduisant le nombre d’agents pour faire des économies sur le dos des plus faibles.
Devant cette situation plusieurs groupes rassemblant des allocataires se sont organisés au printemps 2014. Les rassemblements et les occupations des locaux de la CAF à Marseille et Salon ont permis le traitement collectif de nombreux dossiers en attente. Mais ce traitement au cas par cas est loin de nous suffire. Les accueils de la CAF restent fermés, les radiations se poursuivent, la colère des allocataires augmente.
Depuis la rentrée la CAF marseillaise a rouvert les pré-accueils de deux de ses locaux pour tenter de calmer la grogne des usagés excédés. Mais cet accès limité se fait de manière très restreinte (seulement cinq personnes à la fois son autorisées à rentrer dans la CAF), créant ainsi des queues interminables de plus de trois heures. De plus ces pré-accueils ne sont pas là pour traiter les dossiers, mais seulement pour indiquer aux usagers comment prendre rendez-vous et donc ne règlent aucun des problèmes.
Seul un rapport de force large pourra permettre de faire rouvrir les CAF et stopper les radiations. Nous vous appelons à une réunion pour discuter des modalités que nous pouvons mettre en place ensemble dans le cadre de cette lutte qui prend forme. Cet appel vise à la fois des organisations et des individus cherchant à mettre leurs forces en commun pour faciliter le développement de ce conflit social affectant directement près de la moitié de la population vivant en France.
Réunion le vendredi 17 octobre à 18h dans les locaux de Solidaires 13 au 29 Bd Longchamps
Tram arrêt National
vendredi 17 octobre 2014
-19 h 30 au Kiosque, rue Clovis Hugues, 13003
Causerie organisée par le Groupe Germinal
La question de l’inégale répartition des richesses
L’existence même de l’argent et du système monétaire à l’échelle mondiale ne semble souffrir aucune remise en question.
Bien que les inégalités de répartition des richesses soient connues de tous et toutes, bien que le vieux système capitaliste soit une fois de plus entré en crise, pièces, billets et flux financiers paraissent encore avoir de beaux jours devant eux.
Comme si les échanges monétarisés étaient inscrits au plus profond de notre génome… Ceux qui osent émettre des doutes se voient immédiatement taxer d’utopisme, de naïveté voire de folie. Tout simplement.
Pourtant, certaines sociétés paraissent s’en passer aisément, de même que divers mouvements révolutionnaires à différentes époques ont su l’abolir purement et simplement. Malheureusement, l’idéal fut bien souvent rattrapé par les dominants, tremblants (avec raison !) à l’idée de perdre ce qui fait leur force.posting.php?mode=edit&f=7&p=180474#
L’argent a évidemment une fonction économique, mais pas seulement ! Notre société entière courbe l’échine devant lui depuis trop longtemps.
A la fédération anarchiste, la question de l’inégale répartition des richesses est bien entendu au cœur de nos réflexions. Abattre le capitalisme ? Oui, mais donnons-nous les moyens de connaître notre ennemi et ses valets.
Le but de notre discussion n’est donc pas de proposer un autre modèle unique et universel sorti de notre chapeau mais bien de connaître cette chose étrange, que nous utilisons tous quotidiennement sans bien savoir pourquoi ni comment nous en sommes arrivés là…
Causerie organisée par le Groupe Germinal
(Fédération Anarchiste)
Le Vendredi 17 Octobre à 19H30 Au Kiosque – Rue Clovis Hugues (13003 Marseille)
samedi 18 octobre 2014
15 h 30 Devant Le Molotov, Place Paul Cézanne, 13006
[b]Rassemblement en solidarité : BASTA la violence du narco-état mexicain !
Au Mexique, dans l’état du Guerrero : 43 étudiants disparus, des fosses communes remplies de cadavres calcinés.
Collectif Nosotros & Mut-Vitz 13[/b]
Le but est de faire une photo de groupe d’au moins 43 personnes (anonymisées) symbolisant les 43 jeunes disparu-es pour dénoncer la violence d’Etat et des narcos-traficants qui leur sont liés.
Nous enverrons cette photo aux jeunes et moins jeunes mexicain-nes qui luttent pour que la vérité soit faite sur ces meurtres et disparitions, ceci pour leur exprimer notre solidarité.
Ci joint un texte et sa traduction (approximative...) de la journaliste mexicaine Gloria Munoz
Ceux d’en bas
Ils n’ont pas été « affectés »
Gloria Muñoz Ramírez
Ils n’ont pas été « affectés », Monsieur le Président, ils ont été assassinés. Maintenant il se fait que tout le monde était au courant et que personne n’a rien dit. On dit en haut que l’affaire est liée au crime organisé allié avec quelques policiers, un maire peu recommandable, son épouse et son beau-frère. Et la version de la guérilla locale n’est pas très différente : des brigades justicières s’en sont prises au groupe mafieux « Guerreros unidos », comme si c’était un fait divers, comme s’il ne s’agissait pas d’un crime d’État.
Dans une atmosphère aussi lourde, que peut-on apporter ? Que Cuauthemoc Cardenas a été agressé par des gens qui le voient comme ce qu’il est : le fondateur et la figure morale du Parti de la révolution démocratique, celui-là même auquel appartiennent le gouverneur défendu jusqu’à l’ignominie par ses collègues, le maire en fuite et toute la bande des complices du massacre ? Inadmissible, l’agression. Oui. Mais pourquoi aucune analyse ne se focalise-t-elle sur l’indignation des jeunes et des proches qui rejettent totalement l’institution électorale peu précautionneuse de voir des délinquants potentiels rejoindre ses rangs ? Le dire n’est pas politiquement correct, on peut se retrouver accusée d’encourager la violence. Mais il n’en va pas ainsi. Le peuple a gardé la mémoire.
Les étudiants survivants racontent la persécution et le massacre. Des vidéos circulent où l’angoisse et la terreur vécues sont racontées en détails. Ils donnent des preuves graphiques qui accusent les patrouilles impliquées. Et ils refusent encore et encore la version officielle qui circule annonçant ce qui est à venir. Eux et les proches des 43 étudiants disparus nient que les cadavres trouvés à présent dans les neuf fosses communes soient ceux de leurs enfants et de leurs compagnons. « Ils ont été enlevés vivants, nous les voulons vivants » est plus qu’une consigne.
Que peut-on dire de plus après cela ?
La condamnation nationale et internationale est arrivée, bien qu’avec 14 jours de retard. Pendant que les étudiants de la polytechnique accaparaient les caméras et la parole, les indigènes d’Ayotzinapa étaient écartés. Il a fallu qu’apparaissent les fosses pour qu’on prenne toute la mesure de la tragédie et que la presse internationale se retourne. Et ensuite la « découverte » de ce que, à ce qu’on dit maintenant, tout le monde savait.
Que demander de plus ? La démission du gouverneur Angel Aguirre ? Ce n’est rien du tout et ils ne veulent même pas donner cela. Si Zedillo est passé à l’histoire comme le responsable du massacre d’Acteal, pourquoi à présent n’établit-on pas de responsabilités présidentielles ?
"Que se vayan todos !", comme disent les Argentins
Los de abajo
No fueron afectados
Gloria Muñoz Ramírez
No fueron afectados, presidente, fueron asesinados. Ahora resulta que todo el mundo lo sabía y que nadie dijo nada. Dicen arriba que es cosa del crimen organizado coludido con unos cuantos policías, un alcalde de poca monta, su esposa y su cuñado. Y la versión de la guerrilla local no es muy distinta. Brigadas de ajusticiamiento contra el grupo delincuencial Guerreros Unidos, como si fuera nota roja, como si no se tratara de un crimen de Estado.
¿Qué se puede aportar en un ambiente tan enrarecido ? Que si
Cuauhtémoc Cárdenas fue agredido por la gente que lo ubica como lo que es : el fundador y figura moral del Partido de la Revolución Democrática, el mismo al que pertenecen el gobernador defendido hasta la ignominia por sus correligionarios, el alcalde prófugo y toda la bola de cómplices de la matanza. Inadmisible la agresión. Sí. Pero por qué no hay un análisis que ubique la indignación de los jóvenes y familiares en el rechazo total a esa institución electoral y electorera que no se ha tentado el corazón para incluir en sus filas a potenciales delincuentes.
Decirlo es políticamente incorrecto y una puede ser acusada de alentar la violencia. Y no es así. El pueblo tiene memoria.
Los estudiantes sobrevivientes a lo innombrable narran la persecución y la matanza. Circulan videos en los que detallan la angustia y el terror vividos. Ofrecen pruebas gráficas de las patrullas involucradas. Y rechazan una y otra vez la versión oficial que circula como adelanto de lo que viene. Ellos y los familiares de los 43 estudiantes desaparecidos niegan que sean de sus hijos y compañeros los cadáveres encontrados en ahora nueve fosas clandestinas. El Vivos se los llevaron, vivos los queremos es más que una consigna. ¿Qué más se puede decir después de esto ?
La condena nacional e internacional llegó, aunque con 14 días de retraso. Mientras los estudiantes del Politécnico acaparaban las cámaras y la interlocución, los indígenas y campesinos de Ayotzinapa eran relegados. Tuvieron que aparecer las fosas para dimensionar la tragedia y para que la prensa internacional se diera su vuelta. Y luego el descubrimiento de lo que ahora, dicen, todo mundo sabía.
¿Qué pedir ahora ? ¿La renuncia del gobernador Ángel Aguirre ? Es nada y ni eso quieren dar. Si Zedillo pasó a la historia como el responsable de la matanza de Acteal, por qué ahora no se fincan responsabilidades presidenciales.
¡Qué se vayan todos !, como dicen los argentinos.
samedi 18 octobre 2014
-16 h au local de Solidaires, 29 bd Lonchamp, 13001
La librairie transit présente
« 17 octobre 1961. Dissimulation d’un massacre », film de Daniel Kupferstein
en présence du réalisateur
Les 17 et 18 octobre 1961, lors d’une manifestation non-violente contre le couvre-feu qui leur était imposé, des dizaines d’Algériens étaient assassinés à Paris par des fonctionnaires de police aux ordres de leurs supérieurs.
Pendant quarante ans, ce crime a été occulté ; pourtant, ces événements, les plus meurtriers sur le sol de France depuis la deuxième guerre mondiale, ressemblent, par certains aspects, aux heures les plus sombres de la collaboration. Pourquoi cette histoire a-t-elle été dissimulée ? Dans quelles conditions, au nom de quelles raisons, des responsables de l’Etat ont-ils caché l’ampleur et la gravité de tels événements ?
Cette projection sera l’occasion d’un hommage à Jean-Luc Einaudi, journaliste, historien et militant, décédé cette année, qui a grandement contribué à lever le voile sur cette journée.
Livres de Jean-Luc Einaudi consacrés au 17 octobre 61 : La Bataille de Paris : 17 octobre 1961 ; Octobre 1961. Un massacre à Paris ; Les Silences de la police, avec Maurice Rajsfus, sur la rafle du Vel d’Hiv et le massacre du 17 octobre 1961 ; Scènes de la guerre d’Algérie en France : Automne 1961 ; 17 octobre 1961 Jean-Luc Einaudi avec Élie Kagan,
samedi 18 octobre à partir de 16h
au local de Solidaires 29 Bd Longchamp
(tram National Longchamp)
samedi 18 octobre 2014
-16 h 30 à la Casa Consolat 1, rue Consolat 13001 • métro et tram Réformés
La CNT 13 vous convie à une après-midi-soirée
En solidarité avec Fouad Harjane, militant syndical CNT …
Débat • Apéro • Repas • Chants • Concert • Entrée et repas à prix libre
En soutien a Fouad Harjane, militant syndical CNT, condamné a 40 000 € d’amende pour avoir occupé les rails de la SNCF pendant le mouvement contre le CPE.
PROGRAMME :
- 16 h 30 : débat sur l’intermittence avec Mathieu GRÉGOIRE, sociologue et membre de l’Institut européen du salariat.
- Table de presse de la librairie TRANSIT
- 18 h 30 : Apéro avec LA LUTTE ÈNCHANTÉE, chorale révolutionnaire
- Repas ’à prix libre
- 20 h 30 : Maura GUERRERA, chants traditionnels d’Italie du sud
- 21 h 30 : NOT’PAIN QUOTIDIEN, folk punk
STICS-CNT 13
c/o mille bâbords
61 rue Consolat 13001 Marseille
stics.13chezcnt-f.org
http://www.cnt-f.org/sam/
samedi 18 octobre 2014
-19 h Dar Lamifa 127 rue d’Aubagne, 13006
Entrée à prix libre en soutien à la lutte
Soirée de soutien à la ZAD du Testet
Projection / Témoignages de zadistes / Cuisine vegan / concerts / OpenMic
Soirée de soutien à la ZAD du Testet
Samedi 18 octobre à 19h
à la Dar Lamifa
127 rue d’Aubagne
13006 Marseille
Projection / Témoignages de zadistes / Cuisine vegan / concerts / OpenMic
Entrée à prix libre en soutien à la lutte
récolte de matériel pour envoyer sur la zone (ci dessous lien vers liste)
http://tantquilyauradesbouilles.wordpre ... t/besoins/
organisation de covoiturage pour le grand rassemblement
du samedi 25 octobre sur zone.
Concerts :
Les enfants de la lutte (zadistes/contestataires qui font du rap)
Martin Béziers (chanson engagé)
Depuis bientôt un an des citoyen-ne-s mobilisent contre le projet de barrage hydraulique dans le Tarn à quelques kilomètres de Gaillac.
C’est quoi ce projet ?
À Sivens dans le Tarn un projet de barrage se négocie dans les bureaux obscurs de l’administration et de la FNSEA depuis plus d’une trentaine d’année. Pour quoi faire ? Irriguer une vingtaine de fermes qui cultivent de manière intensive du maïs, lui-même censé nourrir du bétail élevé dans des conditions à faire pâlir les capo des goulags sibériens. Du maïs dans le Tarn, il y en a pas vraiment, mais bon, avec un beau gros barrage on peut irriguer n’importe quoi, et plutôt que de s’accommoder avec la nature on va la mettre au pas !
Le barrage doit donc inonder une partie de la zone humide du Testet. Sauf que voilà, les zones humides sont des refuges de biodiversité, et il n’en reste plus énormément
Celle là, c’est la dernière de cette ampleur dans le Tarn. Sur la zone humide, il y a 94 espèces protégées qui ont été recensées. Ce n’est plus un petit bout de terre insignifiant, sans intérêt, c’est devenu un symbole. Ce projet étant financé à cent pour cent par des fonds publics, les citoyens du coin et d’ailleurs ont décidé de faire entendre leur voix en protégeant cette terre de bouille*.
Aujourd’hui la déforestation est quasi terminée ! Bien sûr, de petites « compensations » sont prévues.
Mais la résistance s’accroît, elle s’organise, se diversifie tente de rester dans la création positive, elle est diverse tant par ses acteurs que par ses moyens d’action. En face elle se retrouve devant une administration et le cycle procédurier bien rôdé de la Vème république. Les forces de l’ordre, bras armé de cette dernière, jouent
sur la pression psychologique, détruisant sans cesse, s’attaquant aux réserves de nourriture et d’eau, aux affaires personnelles. La pression s’accentue chaque jour d’avantage.
Alors forcément nous ici à Marseille on avait envie de faire quelque chose, en parler, diffuser l’information, leur dire aussi qu’ils sont pas seuls dans leur forêt à défendre l’intérêt de tous, mais que nous aussi on est derrière. Certes un peu loin, mais on est là !
Des films arrivent tout droit du Testet, un qui expliquera les tenants et aboutissants
du projet (le fond), l’autre sur le début des affrontements début septembre (la forme : 20min). On pourra en discuter, échanger sur les moyens de lutte. Surtout on récupérera du matériel parce qu’un convoi partira de la Dar dimanche matin. (un camion pour l’instant, alors du petit matériel tente, duvet, affaire contre la pluie, botte, nourriture, médoc : arnica, argile....)
dimanche 19 octobre 2014
-18 h Manifesten - 59 rue Thiers - 13001-
Violences policières dans les quartiers
Violences policières dans les quartiers :
Avec Mogniss Abdallah (Co fondateur de l’agence de presse IM’ média, Amal Bentounsi (urgence notre police assassine), Collectif Angles morts, Pierre Chopinaud (La voix des Rroms).