Parti de Gauche - Front de gauche (2014...)

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Messagede Nico37 » 07 Avr 2014, 01:55

Les Verts tournent le dos au Parti de gauche Laura Raimi 06/04

Alors qu’EELV tenait son conseil fédéral ce week-end à Paris, ses leaders ont clairement réaffirmé qu’ils étaient un "parti de gouvernement", et rejeté en bloc la proposition d’alliance avec Mélenchon.

C’est ce qui s’appelle se prendre un râteau. Le Parti de gauche avait salué vendredi la décision des écologistes de sortir du gouvernement et leur avait adressé un appel à « construire une convergence » en vue des prochaines élections. La réponse des leaders d’Europe Écologie-Les Verts lors de son conseil fédéral samedi a été sans ambiguïté : c’est non.

Abstention sur la confiance au gouvernement

Si EELV a indéniablement durci sa ligne en décidant mardi de quitter la majorité gouvernementale, le rejet catégorique de toute alliance avec ceux qu’ils appellent "les gauchistes" est néanmoins signe que les verts refusent de se considérer comme "l’opposition de gauche". Et de fait, le conseil fédéral des Verts s’est prononcé dimanche à 83% pour appeler les parlementaires à s’abstenir lors du vote de confiance au nouveau gouvernement mardi, tandis que les dix députés Front de gauche avaient annoncé qu’ils voteraient contre.

Cécile Duflot, l’ex-ministre écologiste du Logement qui a refusé lundi de participer au gouvernement Valls a été claire : « Jean Luc Mélenchon et ses amis qui hier n’avaient pas de mots assez durs pour nous stigmatiser – et avaient violemment attaqué la loi Alur par exemple – semblent soudain touchés par la grâce et veulent nous embrasser comme du bon pain. Mais je veux dire ici une chose bien claire : je ne crois pas à la guerre des gauches. Et l’écologie politique ne servira jamais de variable d’ajustement ou d’idiot utile dans les règlements de compte entre les forces déclinantes du productivisme. »

Positionnement « Ni, ni »

Aux questions « Sommes-nous désormais dans l’opposition ? Tirons-nous définitivement un trait sur notre statut de parti de gouvernement et changeons-nous d’alliance ? » et « Allons-nous faire des listes communes avec Mélenchon aux Européennes, (...) aux régionales ? », le co-président du groupe écologiste à l’Assemblée nationale François de Rugy a répondu par « un triple non », suscitant les applaudissements et les hourras de la salle. Le patron du groupe du Sénat Jean-Vincent Placé a pour sa part demandé aux Verts de ne pas participer à la marche du 12 avril contre l’austérité, co-organisée par le Front de gauche.

« Pas plus que nous sommes le supplément d’âme des socialistes, nous ne serons celui de l’autre gauche », a également averti la secrétaire nationale Emmanuelle Cosse. Un positionnement "ni,ni" qui frustre certains membres de l’aile gauche du parti, telle que Véronique Dubarry, qui ne « supporte plus que l’on brandisse systématiquement Mélenchon et le Parti de gauche comme épouvantail ». Pour l’adjointe au maire de Paris, « la question des alliances ne devrait pas se poser en terme de ni, ni, mais au cas par cas. On a bien vu aux municipales que lorsque le PG et EELV faisaient alliance, ça pouvait très bien fonctionner. » À Grenoble par exemple, la liste EELV-PG-Ensemble d’Eric Piolle a frôlé les 30% au premier tour et a gagné la mairie au second. « Jean-Vincent Placé peut dire ce qu’il veut, mais le 12 avril, j’irai à la manifestation avec mon écharpe bleu-blanc-rouge et mon autocollant EELV ! »
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Messagede Nico37 » 07 Avr 2014, 15:13

La lettre de Danielle Simonnet au Président du groupe Communiste au Conseil de Paris Danielle Simonnet, Conseillère de Paris - élue du 20e, Secrétaire Nationale du Parti de Gauche

Réponse de Danielle Simonnet au nouveau Président du groupe communiste au Conseil de Paris, Nicolas Bonnet, suite à sa proposition de rejoindre le groupe des élus communistes.

Cher Nicolas,

Je te remercie pour tes félicitations pour mon élection ainsi que celle de mes colistiers dans le 20e. J’ai bien pris connaissance de ta proposition de rejoindre le groupe des élus communistes au Conseil de Paris. Mais je ne peux en cohérence que la décliner.
Votre groupe a fait le choix de participer à la majorité municipale et de s’engager à approuver les budgets des six prochaines années.

Vous avez pesé entre les deux tours pour empêcher la fusion de nos listes, qui aurait permis que nos électeurs soient représentés. Tout cela représente un sérieux désaccord entre nous, et, selon nous, un sérieux accroc à l’orientation générale du Front de Gauche.
J’assumerai pour ma part d’être une élue non inscrite. Je ferai en sorte d’incarner une opposition de gauche et défendrai les propositions écosocialistes que nous avons portées pendant la campagne. Je resterai fidèle aux orientations approuvées par les 33 600 électrices et électeurs parisiens qui ont voté pour les listes « Front de Gauche – A Paris, place au peuple ! » soutenues par le Parti de Gauche, Ensemble, le PCOF, des militants communistes et écologistes et de nombreux syndicalistes, associatifs et citoyens.
Avec l’aggravation des politiques d’austérité du gouvernement Hollande-Valls, les réductions des dotations de l’Etat s’élèveront à un milliard en moins l’an prochain pour Paris, sans compter les coupes à venir sur les budgets et périmètres de la politique de la ville, les services publics tels que l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris. Face à ce gouvernement dit de combat, j’estime que mon rôle est d’assumer de relayer et de porter le combat au sein du Conseil de Paris comme dans l’ensemble des luttes sociales, écologiques et citoyennes parisiennes.

Je continuerai à refuser les budgets d’austérité et poursuivrai mon soutien aux mobilisations pour exiger l’augmentation des effectifs et la déprécarisation des agents de la ville pour améliorer la qualité des services publics rendus aux parisiens. Je défendrai le recours à un emprunt conséquent pour engager la rénovation thermique des logements et des bâtiments, pour atteindre les 30% de logements sociaux non pas dans 17 ans mais d’ici la fin de la mandature, pour exiger un réaménagement du territoire au service de la réduction des distances domicile travail, pour réduire l’invasion publicitaire, pour soutenir une planification écologique de l’ensemble de nos politiques.

Je reste convaincue qu’il n’y a aucune fatalité à ce que Paris devienne une ville réservée aux riches. Aucune fatalité à la pollution atmosphérique. Aucune fatalité à la main-mise des intérêts privés. Je reste convaincue qu’une orientation alternative est possible.
Vous faites le choix d’intituler votre groupe “Groupe Communiste – Front de Gauche”. Au vu des choix que vous avez faits durant la compagne des municipales, cela me semble très contestable : vous avez été élu-e-s sur les mêmes listes que le PS dès le premier tour, en défendant de fait dans la campagne le programme municipal socialiste et en y assumant même un porte-parolat.
Lors de la précédente mandature, avec Alexis Corbière, nous n’avons pas « rejoint » le groupe communiste, mais refondé un groupe commun, intitulé à l’époque « Groupe communiste et élu-e-s du Parti de Gauche ». Pour mémoire, certains adjoints attachés déjà à l’époque à une stratégie électorale liée au PS avaient refusé que le groupe se nomme Front de Gauche. Votre choix aujourd’hui semble bien paradoxal (ou cynique !).

Le problème est général : le gouvernement fait le choix d’une accélération de la politique qui l’a mené à l’échec dans les urnes. La responsabilité du Front de Gauche est de construire une alternative politique à gauche, indépendante du PS, en tendant la main à toutes celles et ceux qui veulent y contribuer. A Paris, c’est dans les batailles communes que nous mènerons que nous tenterons de vous en convaincre.
Qu’il s’agisse de votre groupe, comme du groupe EELV, durant les 6 prochaines années de la mandature qui s’ouvre, la démonstration qu’une majorité alternative peut se construire à l’instar de l’expérience grenobloise est possible. Elle est plus que jamais souhaitable, dans l’intérêt même des parisiennes et des parisiens.
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Messagede Nico37 » 12 Avr 2014, 15:47

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Messagede Nico37 » 13 Avr 2014, 08:19

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Messagede Nico37 » 15 Avr 2014, 00:07

Rompre avec l’euro fort Gabriel Amard, Candidat aux élections européennes pour la région Est

Samedi, le président de la Banque Centrale Européenne a laissé entendre que la BCE pourrait agir, dans les prochaines mois, si l’euro continuait de s’envoler face au dollar ou si la déflation se confirmait.

Pourtant l’activité est déprimée et l’euro est déjà trop fort. Il y a urgence à agir si l’on veut enrayer le chômage !

Super Mario est devenu « super pipo ». Il parle mais personne ne fait rien ! La BCE n’agit pas, ou seulement pour gaver les banques privées d’argent frais sans contrepartie. L’euro reste l’otage d’Angela Merkel et d’une BCE indépendante de la volonté des peuples.

Ca suffit ! Il faut rompre radicalement avec cette situation. La BCE doit prêter directement aux Etats pour les libérer des marchés financiers. L’euro doit être soumis au contrôle démocratique des peuples et des gouvernements nationaux pour relancer l’activité et l’emploi. C’est ce que nous dirons le 25 mai dans les urnes.
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Messagede Nico37 » 15 Avr 2014, 23:31

Union Européenne : le corps des femmes n’est pas une marchandise ! Gabriel Amard, Tete de liste FDG aux Européennes dans le grand Est, Delphine Beauvois, secrétaire nationale à l'Egalité

Dans une interview au quotidien les Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA), le président du Parti populaire européen (PPE) Joseph Daul raconte ses souvenirs de jeunesse et semble convaincu que son argument fait mouche auprès des jeunes. Pour lui, l’Europe est une bonne chose : la preuve, cela a facilité l’accès au porno !

Faut-il lui rappeler que la pornographie participe de l’oppression des femmes ? Tout comme la prostitution, qui n’est pas un métier comme un autre mais une violence – le parlement Européen dont il est membre a d’ailleurs voté un rapport recommandant la pénalisation du client ! - la pornographie est une industrie qui exploite les femmes.

Le ton badin qu’il emploie pour parler d’un système qui place les femmes au rang de marchandises ne peut pas être toléré.
Le retour des réactionnaires et des conservateurs au Parlement Européen est alarmant, ils s’attaquent frontalement aux droits et libertés des femmes : remise en cause du droit à l’avortement, politique austéritaire…

Cette déclaration témoigne une fois de plus de la misogynie de ces néocons.Le 25 mai en votant Front de Gauche, réglons nos comptes avec les réactionnaires et imposons l’égalité femmes-hommes !
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Messagede Nico37 » 19 Avr 2014, 19:49

COMMUNIQUE DE PRESSE DU FRONT DE GAUCHE : ELECTIONS EUROPEENNES – GRANDE REGION CENTRE

"Rompre et refonder l'Europe" : LE FRONT DE GAUCHE PART EN CAMPAGNE ! Cinq ans après sa création, le Front de Gauche repart en campagne aux élections européennes avec l’ambition de bousculer le rapport de force à gauche, de passer devant les listes gouvernementales et d'envoyer de nombreux député-e-s de résistance au Parlement européen.

Dans la grande circonscription Massif central - Centre, c'est Corinne MOREL DARLEUX, Secrétaire nationale à l'écosocialisme du Parti de Gauche, qui conduira la liste du Front de Gauche. Fédératrice et déterminée, elle le fera dans un souci d'unité et de rassemblement de toutes les forces de gauche inscrites dans l'opposition aux politiques libérales et d'austérité, de combat contre le projet de traité transatlantique négocié entre l'Union européenne et les États-Unis, et en portant haut et fort les alternatives écologiques et sociales de "L'humain d'abord".

Le président Hollande continue la politique ultra libérale qui a été sanctionnée dans les urnes lors des municipales de mars 2014. Maintenant ça suffit ! Toutes celles et ceux qui refusent la politique d’austérité et l’Europe libérale de François Hollande et Angela Merkel auront ainsi le 25 mai 2014 un bulletin de vote offensif à leur disposition pour faire entendre leur voix à Bruxelles : celui de la liste Front de Gauche conduite par Corinne MOREL DARLEUX.

Corinne MOREL DARLEUX est l’une de co-fondatrices du Parti de Gauche. Elue régionale de la Drôme, elle connait bien les problématiques des zones rurales et agricoles. Secrétaire nationale à l'écologie du Parti de Gauche, elle a été à l'initiative du lancement du réseau écosocialiste européen qui regroupe aujourd'hui une quinzaine de partis politiques issus de dix pays européens. Elle est membre du Bureau exécutif du Parti de la Gauche européenne. Auteure de "Nos colères fleuriront" (éditions Bruno Leprince), elle a collaboré à de nombreux ouvrages collectifs et tient un des blogs les plus visités de la sphère politique : www.lespetitspoissontrouges.org

Corinne MOREL DARLEUX était vendredi 11 avril au grand meeting de lancement de la campagne européenne du Front de Gauche avec Alexis Tsipras (Grèce, candidat du Parti de la gauche européenne à la présidence) et a participé à la grande marche du 12 avril à Paris.
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Messagede Nico37 » 20 Avr 2014, 18:12

Christian Goubert Conseiller municipal de Grigny Ancien adjoint chargé de la culture quitte le PG

Grigny, le 3 avril 2014.

Chers camarades

Certain(e)s d’entre vous se doutent bien pourquoi je vous écris : je vous informe que je quitte le Parti de Gauche dés aujourd’hui.
Comme j’ai la prétention d’avoir toujours eu une conduite en accord avec mes idées, je vais vous expliquer les raisons qui motivent mon départ. Car la nécessité faisant foi de mes convictions politiques, je me dois de vous rappeler mon parcours et mes motivations. Alors pardon d’avance si je vous impose cette longue lecture qui est pourtant nécessaire à l’explication de mon départ.
Issu d’une famille socialiste, j’ai d’abord adhéré au PS en 1986, à l’âge de dix huit ans. Les plus anciens d’entre vous se souviendront que cette année fut celle de la première grande débâcle électorale du gouvernement socialiste, et qui a abouti à la première cohabitation. Comme je commençais à peine à aiguiser ma connaissance de la politique, je croyais naïvement que la pensée Jacobine éveillerait les consciences pour sortir du capitalisme, et que les événements provoqueraient un électrochoc au sein du PS.
Je fus aussitôt conquis par le discours d’un certain Jean Pierre Chevènement. Mais en 1992, alors que le PS était revenu au pouvoir, je me suis opposé à l’adoption du traité de Maastrischt, qui était à cette époque un des fondamentaux de l’Europe Libérale que nous connaissons aujourd’hui. Un an plus tard, le Mouvement des Citoyens était créé par Chevènement. Dés lors, j’ai participé au congrès constitutif de ce nouveau parti, croyant –toujours naïvement – que j’entrais dans une formation politique exempte de tout carriérisme et d’autocratie. Par ailleurs, J.P. Chevènement avait eu une position courageuse pendant la guerre du Golf…Et l’aura dont il bénéficiait à l’époque, masquait les velléités de l’ancien ministre de la défense…
Cependant la ligne politique du MDC me séduisait toujours, et l’idée de mettre en pratique les préceptes de la citoyenneté m’attira en 1995, vers une première candidature aux élections municipales dans ma ville de Grigny. Elu adjoint aux cotés du maire René Balme, j’ai participé à l’exécutif municipal, découvrant les « joies » de la contradiction entre la théorie, et la pratique sur le terrain. J’avais vingt sept ans, et je ne savais pas encore, que les dix neuf années suivantes me rapprocheraient de René Balme… Car j’ai beaucoup appris en le côtoyant. Et je ne le remercierais jamais assez, pour tout ce qu’il m’a enseigné par la pratique de politiques exigeantes, généreuses, lucides, et toujours imprégnées de l’humanisme indispensable à ceux qui se réclament des forces progressistes.
L’année 1997 arriva, après une alternance Gauche / Droite et la mort du Mitterrandisme. Ce fut l’année d’une deuxième cohabitation avec un gouvernement étiqueté Gauche Plurielle, et dirigé par Lionel Jospin qui confia le ministère de l’intérieur à Chevènement. Et là, j’ai commencé à déchanté : comment un homme de pouvoir, grand serviteur de l’Etat, fondateur du C.E.R.E.S. aux cotés de grands intellectuels tels que Didier Motchane, comment J.P. Chevènement a pu tourner sa veste en maintenant les charters d’expulsions des sans papiers ? Comment ce même homme a-t-il pu réagir aussi tardivement pour dénoncer les complicités européennes de la guerre du Kosovo ? Pourquoi l’auteur de la célèbre phrase « un ministre ça ferme sa gueule ou ça démissionne » a-t-il pu laisser l’Etat socialiste s’enfermer dans une logique de plus en plus libérale ?
Et là mes chers camarades, j’en arrive bientôt au faits : j’étais un militant godillot…critique en moi même, mais godillot au grand jour. Et toujours naïvement, j’ai fait la campagne des présidentielles de 2002 en soutenant Chevènement. Ce n’est que peu de temps après, que j’ai découvert que l’entourage de l’ancien ministre de l’intérieur, était composé de personnages peu fréquentables tels que Paul Marie Couteau ou Florence Kuntz, proches de Charles Pasqua ou aujourd’hui, carrément encartés au F.N… J’ai aussitôt déchiré ma carte du MDC pour rester politiquement orphelin pendant une dizaine d’années. J’avais cependant entendu parler d’un jeune sénateur dénommé Jean Luc Mélenchon. Quand on quitte une famille politique, on en reste pas moins aux aguets pour observer l’évolution de tel ou tel courant. Cela permet d’évaluer le champ des possibilités qui s’annoncent dans la recomposition incessante du paysage politique…Malgré le bi-partisme ! Quel paradoxe !
Elu de nouveau à deux reprises adjoint au maire de Grigny, en 2001 et 2008, je me suis replié sur l’activité municipale jusqu’à la naissance d’une association locale qui allait devenir en 2005 un Front de Gauche avant l’heure : Le Citoyen. Crée à l’initiative de René Balme qui avait quitté le Parti Communiste quelques années auparavant, nous avons lancé avec quelques camarades cet élément déclencheur qu’était Le Citoyen. Car ce n’était pas qu’une association, mais c’était, et c’est toujours, un journal reconnu comme un organe de presse à part entière. Critique, caustique mais relatant toujours des éléments factuels de l’actualité locale jusqu’à l’information internationale, ce « canard » m’a permis d’aiguiser ma plume et ma curiosité. Donc, mon sens critique.
Le Parti de Gauche est né entre-temps, et avec lui, l’espace politique qu’est le Front de Gauche. René Balme a rejoint le PG très peu de temps après sa création, car il voyait alors, un nouvel espoir de révolution citoyenne. Je ne vous cacherai pas que je fus tenté de rejoindre aussitôt cette formation. Mais ne dit-on pas « Chat échaudé craint l’eau froide » ? Je n’avais toujours pas digéré le fonctionnement autocratique du PS et du MDC, aussi, la méfiance acquise au fil des années m’a conduit à rester en observation, tout en admettant que la stratégie du Front de Gauche pourrait s’avérer être salutaire pour nos concitoyens. « wait and see »…
Finalement convaincu que le PG pouvait ouvrir des perspectives innovantes au bénéfice du Front de Gauche, J’ai rejoint le Parti de Gauche en janvier 2012. Les débuts de cette expérience furent pour moi exaltants à l’aube de la campagne des présidentielles. Je n’oublierai jamais la marche de la révolution citoyenne vers la Bastille. J’ai rapidement intégré la coordination départementale du PG où je représentais la XIème circonscription du Rhône. J’ai rencontré des militants formidables, animés par une énergie incroyable, et dotés d’une analyse politique souvent très pertinente. La mise en application des radicalités concrètes sur le territoire de Grigny, était considérée comme un cas d’école au sein du Parti. J’étais heureux de pouvoir enfin concilier à nouveau le militantisme politique avec la pratique d’un mandat d’élu local.
Vous n’avez pas oublié mes camarades, le score du Front de Gauche aux élections présidentielles… 11%, c’est à la fois très peu et c’est en même temps encourageant, car nous avions ouvert une brèche avec l’aide de quatre millions d’électeurs ! Les élections législatives qui allaient suivre nous ont démontré que le bi-partisme a toujours une longueur d’avance sur les forces progressistes. Le nouvel Etat PS n’a eu aucun mal à écraser le FDG dés le premier tour…
Pourtant, des perspectives de réussite se profilaient pour la XIème circonscription du Rhône. Par son courage, et son charisme, René Balme est apparu comme le candidat naturel du P.G. Le PS a rapidement parachuté une candidate afin de barrer la route au Front de Gauche…
Et afin de discréditer définitivement le maire de Grigny, « l’affaire Rue 89 » a fait son œuvre… Ce torchon a salit l’honneur de René Balme en l’accusant d’antisémitisme, alors qu’il s’est toujours battu contre le racisme quelqu’en soit la forme, et il a toujours condamné l’antisémitisme.
Je ne reviendrai pas sur tous les « détails » de cette campagne odieuse, mais permettez moi, chers camarades, d’éclaircir les faits, le temps de quelques lignes sur cet épisode qui reste kafkaïen à mes yeux :
Comment le PG a-t-il pu abandonner un militant élu maire d’une commune reconnue pour sa gestion exemplaire parce que progressiste ? Comment des camarades ont-ils pu laisser un journal salir l’un des leurs, en ne réagissant pas à la lecture d’un article intitulé « Un rouge brun au P.G. » ? Je vous rappelle que le PC a eu le bon reflexe de condamner ces écrits dés le lendemain de leur parution, et ce, par la voix de Pierre Laurent, secrétaire national du Parti Communiste. Où était J.L. Mélenchon ? Lui qui citait en exemple à la télévision, la gestion exemplaire du maire de Grigny…
J.L. Mélenchon était en campagne, à Hénin Beaumont…Alors que M.G. Buffet lui offrait sa circonscription gagnée d’avance et acquise au Front de Gauche pour que le co-président du PG ait une tribune à l’assemblée nationale…
Où était Martine Billard, co-présidente du PG ? La camarade Billard décortiquait les commentaires de Soral et les liens sur les propos de Faurisson, publiés six ans plus tôt sur un site internet dont l’animateur avait omis de modérer les propos, toujours six ans plus tôt… Et cet animateur était un certain René Balme. Car ce site (Oulala.net) revendiquait (et revendique toujours) la liberté d’expression pour éveiller l’esprit critique que chaque citoyen-internaute, est en droit de satisfaire en se confrontant à différents point de vues analytiques.
Voila sur quoi reposait le mensonge et la diffamation distillée par Rue89, qui je vous le rappelle, est une annexe du Nouvel Observateur, proche du parti socialiste…Le PS, notre adversaire, (et non pas partenaire comme l’affirmaient certains il n’y a pas si longtemps que cela) avait décidé d’abattre René Balme.
« L’affaire Rue 89 » a été le tir de sommation…Et vous n’avez rien fait…
Là, j’ai commencé à déchanter à nouveau. J’ai eu l’impression de revivre mon passage au PS comme au MDC, en découvrant à nouveau que certains s’arrogent le droit de co-opter un tel ou une telle afin de négliger un camarade qui s’est senti bien seul…
J’ai vu un homme blessé dans son honneur. Et je vous en veux toujours.
René Balme a démissionné du PG en Juillet 2012. Je tiens à vous préciser qu’il n’a jamais cherché à m’influencer pour le suivre dans son départ. J’ai donc continué à militer à vos cotés, pensant que les blessures s’atténueraient avec le temps.
Les mois ont passés, rythmés par le calendrier du parti jusqu’au dernier congrès, pendant lequel des orientations ont été adoptées. La stratégie arrêtée pendant ce congrès m’est alors apparue comme une démarche suicidaire : comment un jeune parti politique peut-il privilégier une élection européenne au détriment des élections municipales ? Quelle absurdité que négliger les communes, cellules de base de la République ! Comment un parti qui revendique la démocratie participative par l’implication du peuple, peut-il faire une telle erreur ? J’ai découvert par la suite que les pratiques du congrès étaient semblables à celles des partis dits « classiques » : une dose de parisianisme, une poignée de co-optants, de belles envolées lyriques de quelques tribuns, et le tour est joué…
J’ai compris que certains cadres du PG avaient tout intérêt à lâcher quelques os municipaux aux rongeurs provinciaux, pour préparer leurs propres places aux élections Européennes. C’était aussi pour eux, l’occasion d’isoler le PC, au détriment du FDG, toujours pour l’obtention des meilleures places…
Ah ! Quand Sainte Gamelle fait son œuvre, les mouches ont vite fait de changer d’âne !
Là encore, j’ai retrouvé l’ambiance des années 90, les années socialistes en quelque sorte…
Puis est venue l’AG du PG du Rhône, en Octobre 2013, et en présence de Martine Billard. Comme nous étions à quelques mois des élections municipales, la consigne de ne pas approcher le pestiféré René Balme commençait à circuler à travers certains mails…qui arrivèrent jusqu’à moi. J’ai alors décidé avec quelques camarades, de profiter de cette AG pour confronter mon point de vue à celui de la co-présidente.
J’ai fait alors deux constats : le premier a été de remarquer à quel point je me trouvais bien seul, car personne n’a osé appuyer mes propos et me rejoindre pour défendre publiquement René Balme. Pourtant, je pensais que les camarades du PG69 seraient solidaires comme ils le sont d’habitude en aparté…Walou ! Personne…Silence dans les rangs, car la chef est là parmi nous… Pas une tête qui dépasse !
Le deuxième constat a fini par me convaincre que décidément, je ne suis pas apte à faire de vieux os au PG : madame la co-présidente m’a confirmé que le fonctionnement pyramidal du PG était tout à fait légitime. Le débat s’est ensuite orienté sur un versant plus politique, et là, j’ai eu la dernière preuve qu’une autocratie irréfutable est installée à la tête du PG : Madame la co-présidente a décidé que la Théorie du Complot n’était que des balivernes, alors le parti doit penser comme elle !
Ben voyons ! Et là encore… À part moi, personne n’a moufté !
Mes chers Camarades, vos silences successifs m’ont permis de découvrir ce jour là, que je ne suis plus godillot…
Je dois préciser que j’avais décidé depuis Juin 2013, que je ne serais pas candidat aux élections municipales de Grigny. Sachez qu’il n’y avait aucun désaccord avec René Balme, bien au contraire. Mais ma situation personnelle risquait de limiter mon champ d’action. Par ailleurs, un juste phénomène d’usure et de lassitude m’incitait alors à prendre un peu de recul. Je vous l’avoue franchement : ce sont vos silences qui m’ont fait changer d’avis ! J’ai été alors candidat autoproclamé PG avec d’autres camarades du parti : Pia Boizet, Laurence Briane et Ryad Hitouche.
Tous derrière René Balme ! Quel baroud d’honneur !
Et vos silences ont perduré pendant la campagne… À l’exception d’une camarade Lyonnaise fidèle depuis longtemps à Grigny et à son maire.
Nous avons perdu la ville de Grigny, mais cette fois ci, le PG n’y est pour rien.
Et je vais découvrir les « joies » d’être un élu d’opposition.
Alors voila, je quitte le PG pour toutes les raisons que je viens d’évoquer. J’aurai plaisir à vous retrouver dans des manifs à venir. Et j’écouterai vos silences impuissants. Pendant ce temps là, des hommes et des femmes perdront leur emploi. Des mères célibataires n’auront plus rien pour vivre au quinze de chaque mois, des familles seront expulsées de leur logement, des syndicalistes seront victimes de la délinquance patronale.
Vous serez toujours à leurs cotés, je n’en doute pas un instant. Mais cela ne fera qu’atténuer légèrement les maux de notre société du chacun pour soi. Parce que vous resterez silencieux face à l’oligarchie du Parti de Gauche au comportement sectaire. Ses dirigeants ne veulent surtout pas une révolution citoyenne. Et de ce fait, Ils se rendent indirectement complices du libéralisme et de la sociale démocratie.
Je vous demanderai de retirer mon nom du site du PG 69. Je ne suis plus référent de la XIème circonscription.
Parce que je m’appelle Christian Goubert. Je ne m’appelle pas Silence.
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Re: Parti de Gauche - Front de gauche (2014...)

Messagede Nico37 » 21 Avr 2014, 13:37

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Re: Parti de Gauche - Front de gauche (2014...)

Messagede Nico37 » 22 Avr 2014, 10:13

Travailleurs détachés : Pervenche Bérès cède aux lobbies, à quoi bon la réélire ? Raquel Garrido, candidate Front de Gauche aux élections européennes en Ile-de-France

Une mascarade de vote a eu lieu le 15 avril 2014 au Parlement européen à propos de la nouvelle directive des travailleurs détachés.

Au final, par rapport à la directive de 1996, « il faut que tout change pour que rien ne change », puisque le mécanisme central de solidarité entre donneurs d’ordres et sous-traitants, seul à même de contrecarrer le dumping social et l’exploitation des salariés détachés, a été vidé de son contenu.
Je tiens à souligner que ce recul s’est opéré sous la tutelle de certains euro-parlementaires et notamment Madame Pervenche Bérès, du Parti socialiste. En effet, en sa qualité de Présidente de la Commission de l’emploi et des affaires sociales, elle a donné son accord pour que le mécanisme ne s’applique qu’à un seul sous-traitant et seulement au secteur de la construction.

C’est avec ce type de comportement autocratique et méprisant qu’il faut rompre le 25 mai, lors des élections européennes. Madame Bérès, qui remplace Harlem Désir en tête de liste Ile-de-France, souhaite être encore réélue au Parlement européen. À quoi bon ? Pour continuer à martyriser les salariés qui souffrent de la concurrence exacerbée entre mains d’œuvre des différents pays ?

J’appelle chacun, au contraire, à dénoncer, par le vote Front de Gauche, le syndrôme de Stockholm dont sont frappés si souvent certains élus européens, comme Madame Pervenche Bérès, et qui les conduisent à épouser, une fois élus, les préconisations oligarchiques de la technocratie européenne soumise aux lobbies, aux multinationales et aux marchés financiers.
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Re: Parti de Gauche - Front de gauche (2014...)

Messagede Nico37 » 27 Avr 2014, 00:28

Corinne Morel Darleux, Tête de liste Front de Gauche aux élections européennes Circonscription Massif Central-Centre

Cela aurait pu passer inaperçu si les citoyens n’étaient pas tant attachés à leur service public de météorologie. Le Plan d’austérité imposé par l’Union Européennee mis en œuvre par le numéro de duettistes austéritaire de MM. Valls et Hollande a décidé de s’attaquer aux stations météorologiques. La moitié des stations de France devraient ainsi fermer.

Ce plan est catastrophique. A l’heure où s’accélèrent et s’accentuent les catastrophes climatiques, les prévoir c’est se protéger. Pour anticiper au mieux, il faut être au plus près des territoires. Cette proximité est essentielle pour protéger les populations et nos écosystèmes, cultures et forêts !

Dans le Limousin par exemple, la station de Brive est menacée, celles de Guéret et de la Creuse sont déjà fermées, le site de Bellegarde deviendrait donc l’unique site de la Région ! Et cette cure d’austérité imposée est valable aussi pour les régions Centre et Auvergne où des centres départementaux vont être fermés.

Ce sont les conditions de prévention contre les catastrophes climatiques des paysans, des sylviculteurs, des éleveurs, agriculteurs et des habitants qui sont ainsi directement concernées.

Corinne Morel Darleux, tête de liste Front de Gauche aux européennes dans le Massif Central - Centre s’engage à empêcher les libéraux de poursuivre leur politique de destruction. Pour s’opposer à la casse de nos services publics, le 25 mai, avec le Front de Gauche vous enverrez au parlement européen des députés qui sauront résister face à l'austérité.
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Re: Parti de Gauche - Front de gauche (2014...)

Messagede Nico37 » 27 Avr 2014, 21:33

« L’Europe austéritaire nuit gravement à la culture » Délégation du Front de Gauche avec Corinne Morel Darleux, au Printemps de Bourges

L’Union européenne maltraite la culture : budgets publiques dérisoires, encore réduits par les plans d’austérité, libéralisation des entreprises culturelles, marchandisation des contenus, uniformisation des imaginaires, précarisation des artistes et travailleurs de la culture... avec pour seul objectif la rentabilité économique des industries culturelles. La nouvelle convention de l’Unedic imposée par le Medef remet une nouvelle fois de plus en cause l’indemnisation des intermittents du spectacle vivant et de l’audiovisuel. Enfin le projet de Traité de Grand Marché transatlantique (GMT) entre l’Union Européenne et les Etats-Unis constitue le danger ultime pour toutes les normes européennes, qu’elles soient sociales, écologiques et culturelles.

Corinne Morel Darleux sera présente avec une délégation du Front de Gauche toute la journée du vendredi 25 avril au Printemps de Bourges, à la rencontre des intermittents, acteurs et travailleurs qui font vivre la diversité de la création artistique et les alternatives culturelles.

• 10h30 : rendez-vous à l’Auditorium avec Jeff Lagoutte, Coordination des intermittents et précaires (point sur l’action des intermittents et des revendications par rapport à la venue de la ministre Aurélie Filipetti) ;


• 11h30 : rendez-vous avec les professionnels du spectacle, dont Jérôme Savy du syndicat CGT-SFA (point sur les revendications professionnelles : augmentation des cotisations chômage, incidence sur les salariés en CDDU dans le spectacle, différé de paiement) ;


• Vers 12h30-13h00 : présence à l’arrivée de la manifestation des intermittents ;


• 13h30 : pause repas sur le site du festival ;


• 15h00 : visite de la Friche culturelle Emmetrop à Bourges (et festival off)
- Rencontre avec le directeur Erik Noulette (politique culturelle d’Emmetrop, place de l’association dans la ville et dans la région, projets pour l’association);
- Visite du lieu, visite des expositions, rencontre avec les artistes présents ;


• 16h30 : Promenade libre sur le Printemps de Bourges : visite des scènes ouvertes ; diffusion du tract du Front de Gauche sur les enjeux culturels.
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Re: Parti de Gauche - Front de gauche (2014...)

Messagede Nico37 » 29 Avr 2014, 23:04

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Re: Parti de Gauche - Front de gauche (2014...)

Messagede Nico37 » 01 Mai 2014, 21:58

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Re: Parti de Gauche - Front de gauche (2014...)

Messagede Nico37 » 02 Mai 2014, 23:43

Le Parti de Gauche » Manifestations du 1er Mai – Présence du Parti de Gauche

Les militants et dirigeants du Parti de gauche seront présents dans les manifestations organisées partout dans le pays à l’occasion du 1er mai, à l’appel des syndicats.

Martine Billard et Jean-Luc Mélenchon, co-présidents du Parti de Gauche, et Raquel Garrido, chef de file pour le PG aux élections européennes en Île-de-France seront présents à la manifestation parisienne, sur le point fixe du Front de Gauche, installé à proximité du métro Faidherbe Chaligny.

Gabriel Amard (tête de liste FdG dans l’Est), défilera à Besançon (départ 10h place de la Révolution)
Corinne Morel-Darleux (tête de liste Centre), à Clermont-Ferrand (départ 10h place Delille)
Eric Coquerel (chef de file PG circo Sud-Est), à Marseille (départ 10h30 Porte d’Aix)
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