croquemitaine a écrit:T'inquiètes Kuhing les caméras de la télé vont revenir à Carhaix ... pour Les Vieilles Charrues ...
croquemitaine a écrit:
Les copains de Quimper et Brest je sais pas trop si ils ont suivis.
Des milliers de manifestants à Paris contre le projet de loi Bachelot
AP | 28.04.2009 | 12:00
Des milliers de personnels hospitaliers -chefs de service, infirmières, aide-soignants ou encore personnels administratifs- ont commencé à défiler mardi en fin de matinée à Paris contre le projet de loi Bachelot qui, selon ses détracteurs, vise à donner tous les pouvoirs aux directeurs d'hôpitaux et à mettre en place une "médecine mercantile".
Partis des abords de la gare Montparnasse vers 11h30, les manifestants doivent se rendre jusqu'au Sénat via un long parcours à travers les rues de Paris qui passe par le ministère de la Santé.
"Pour la qualité et l'égalité d'accès aux soins. Défendons l'hôpital public. Contre la suppression des emplois. Contre l'hôpital-entreprise", peut-on lire sur la banderole en tête du cortège.
Plusieurs "mandarins" et grands noms de l'hôpital public se sont joints aux syndicalistes dans le cortège.
On compte notamment parmi les manifestants le Pr André Grimaldi, chef du service diabétologie de l'hôpital de la Pitié-Salpétrière à Paris, le Pr Marie-Germaine Bousser, chef du service neurologie de l'hôpital Lariboisière à Paris ou encore le Pr René Frydman, chef du service obstétrique et maternité de l'hôpital Béclère de Clamart (Hauts-de-Seine).
Plusieurs personnalités politiques du Parti socialiste sont également venues soutenir les manifestants, notamment Claude Bartolone, Jean-Paul Huchon ou encore Jean-Marie Le Guen.
Des rassemblements similaires sont prévus dans plusieurs villes de province à l'appel de tous les syndicats de salariés des hôpitaux publics, mais également de plusieurs organisations de praticiens hospitaliers ou encore de collectifs de patients et d'élus locaux. AP
Poussée de fièvre dans le monde hospitalier
Des milliers de "blouses blanches", médecins et personnels appuyés par des grands professeurs, ont manifesté mardi à Paris et en province contre le projet de réforme du mode de direction de l'hôpital public. Lire la suite l'article
Cette mobilisation devait être suivie dans l'après-midi par une nouvelle manifestation - la onzième depuis le début du conflit en début d'année - des enseignants-chercheurs, dénonçant eux aussi une "logique de rentabilité."
A l'appel d'un front du refus des médecins, les manifestants parisiens sont partis en fin de matinée de la gare Montparnasse pour se rendre aux abords du Sénat.
"Contre l'hôpital-entreprise", pouvait-on lire sur l'une des banderoles tandis que des grands noms de la médecine s'étaient joints aux manifestants, de même que plusieurs dirigeants du Parti socialiste.
Des défilés de moindre ampleur étaient prévus en province.
Les opposants au projet estiment que la loi Bachelot accordera les pleins pouvoirs aux directeurs d'hôpital, incarnation de l'administration gestionnaire "sans compétence médicale".
"C'est la toute puissance du directeur de l'hôpital. Et moi j'avais l'impression (...) que ce sont les médecins qui soignent les malades, pas le directeur", a déclaré le professeur Bernard Debré, présent à la manifestation parisienne.
Déjà adopté en première lecture à l'Assemblée nationale, le projet doit être examiné par le Sénat à partir du 11 mai.
La majorité de droite tente d'apaiser les critiques en promettant d'importantes modifications du texte. Elle reste cependant ferme sur sa volonté de renforcer le pouvoir du directeur de l'hôpital comme l'a souhaité le président Nicolas Sarkozy.
PASSAGE EN FORCE ?
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, s'est efforcée de relativiser la grogne, affirmant qu'une infirme partie du monde hospitalier, qui compte près d'un million de personnes, est mobilisée.
En outre, le président de la Fédération hospitalière de France, Claude Évin, ancien ministre socialiste de la Santé, ou le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, ont défendu le projet de loi.
"Je ne suis pas sûr qu'en défendant le pouvoir des médecins, on défende l'hôpital", a déclaré lundi le leader syndical.
Mais les "mandarins parisiens" à l'origine du mouvement sont désormais soutenu par plusieurs syndicats et la majorité redoute que le syndrome des enseignants-chercheurs ne s'étende à la loi Bachelot.
"Si le gouvernement passe en force, contre la volonté des médecins, la loi ne sera pas appliquée sur le terrain", assure mardi dans Les Echos Bernard Granger, membre du bureau du Mouvement de défense de l'hôpital public.
Le gouvernement a annoncé qu'il ne reprendrait pas à son compte deux amendements votés par les députés en première lecture et a multiplié les assurances.
Mais pour Bernard Granger, "ce ne sont que des promesses, de l'agitation médiatique pour essayer de calmer le jeu."
Le projet prévoit de regrouper les établissements en "communautés hospitalières" en transformant les conseils d'administration en conseils de surveillance chargés de veiller aux équilibres financiers, avec un nouveau directeur aux pouvoirs renforcés.
Roselyne Bachelot dit que le projet a été mal compris et souligne qu'il s'agit de créer un fonctionnement en équipe avec un directeur s'appuyant sur un directoire à majorité médicale et dont le vice-président sera un médecin.
De leur côté, après des mois de lutte qui n'ont pas empêché le gouvernement de publier un décret réécrit mais toujours contesté sur les enseignants-chercheurs, professeurs et étudiants descendent à nouveau dans la rue.
Pour l'intersyndicale - FSU, CGT, Solidaires, Sauvons l'université, Sauvons la recherche, Unef - la publication "en force" du décret a de nouveau "fait monter la colère."
Si la mobilisation dans les universités a baissé en intensité, une vingtaine d'établissements restent perturbés.
Gérard Bon, édité par Gilles Trequesser
APHP : manifestation 28 avril 11h de Montparnasse au Sénat
Déclaration des syndicats USAP-CGT, FO, CFTC, SUD SANTE, CFE-CGC de l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris qui appellent les personnels à faire grève et à manifester dans l’unité, avec les médecins, le 28 avril de Montparnasse (11 heures) au Sénat.
Depuis juillet 2008, nous menons la bataille pour le maintien de l’unicité de l’AP-HP, contre le plan de démantèlement du Siège de l’AP-HP et de regroupement des 38 hôpitaux en 11 « territoires de santé », dont les conséquences seraient une diminution de l’offre de soins et un plan social de suppressions de postes par le biais entre autre des mutualisations,...
Cela s’est confirmé avec le vote du budget de l’AP-HP (Etat Prévisionnel de Recettes et Dépenses) qui officialise la suppression de 700 ETPR soit près de 1200 postes pour l’année 2009.
La mise en place des 11 groupes hospitaliers par la Direction Générale anticipe la future loi « Hôpital Patients santé territoires » dont le but est de régionaliser notre système de santé avec la mise en place des Agences Régionales de Santé (ARS), de transformer l’hôpital en une entreprise et de réaliser 800 millions d’économies par la suppression de plus de 20 000 emplois au niveau national.
Nous réaffirmons que la loi Bachelot n’est ni amendable ni négociable.
Pour accélérer l’intégration de l’AP-HP dans le processus de régionalisation de la santé, l’assemblée nationale a, le 19 février, adopté l’amendement N°868 qui place l’AP-HP sous la tutelle de l’ARS en détruisant son cadre juridique et son statut particulier.
Nous exigeons, depuis que cet amendement a été rendu officiel, son retrait comme l’ont également demandé la Commission Médicale d’Etablissement (CME) et le Conseil d’Administration de l’AP-HP le 27 mars lors du vote d’un vœu par 31 voix pour et 11 abstentions.
Madame Bachelot, ministre de la santé, lors de notre entrevue du 6 mars, nous a indiqué que « l’amendement n’était pas encore adopté » ce qui confirme, et nous conforte dans notre position, qu’il est possible d’obtenir gain de cause sur cette question vitale pour l’existence de l’AP-HP et de l’ensemble des hôpitaux de France.
Une victoire à l’AP-HP avec le retrait de l’amendement N°868 constituerait un point d’appui formidable pour toute l’hospitalisation publique et de ce qu’elle représente non seulement pour les personnels et les malades mais comme pôle de référence nationale et internationale pour le progrès de la médecine et de la recherche médicale.
La mobilisation est également engagée chez les médecins. Plusieurs assemblées générales de médecins des hôpitaux de l’AP-HP dont certaines avec les personnels non-médicaux, les organisations syndicales se sont tenues et ont adopté des motions.
Ainsi plus de 200 médecins de l’hôpital Albert Chenevier-Henri Mondor, les communautés médicales du Groupe hospitalier Pitié-Salpétrière, de l’hôpital Georges Clémenceau, 80 médecins de l’hôpital Antoine Béclère,... dénoncent : « que les contraintes budgétaires actuelles résultent en des suppressions de postes de soignants... et demandent que les services soient maintenus car ils constituent l’unité de base de l’organisation actuelle des soins au sein de l’hôpital et le périmètre d’organisation des équipes médicales ».
Nous ne pouvons que nous féliciter de cette mobilisation convergente avec les médecins.
Le 28 avril, les médecins et les syndicats USAP-CGT, FO, CFTC, SUD SANTE, CFE-CGC de l’AP-HP exigeront ensemble tant dans la délégation au ministère de la santé qu’au Sénat le retrait de l’amendement N°868, l’arrêt des suppressions d’emplois, le maintien des services contre les pôles.
Les syndicats USAP-CGT, FO, CFTC, SUD SANTE, CFE-CGC appellent les personnels à faire grève et à manifester dans l’unité avec les médecins le 28 avril
de Montparnasse - 11 heures vers le Sénat
en passant par le Ministère de la Santé
- Pour le retrait de la loi Bachelot et de l’amendement N°868
- Pour le maintien de l’unicité de l’AP-HP et de son statut particulier
- Contre le plan de démantèlement du Siège et des 38 hôpitaux
- Contre les pôles. Pour le maintien de tous les services de soins, de tous les hôpitaux et de toutes leurs structures administratives, ouvrières et techniques, médico-techniques,....
- Contre les suppressions d’emplois
- Pour la défense de l’hôpital public. Contre l’hôpital - entreprise
- Pour la qualité et l’égalité d’accès aux soins
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