FN - RN et ses satellites

...Sans Papiers, antifascisme...

Re: FN & ses satellites

Messagede Nico37 » 07 Sep 2013, 15:30

Adrien Mexis, ex-UMP et nouveau trophée ultradiplômé du FN 05/09

Enseignant à Sciences-Po et fonctionnaire européen bien propre sur lui, Mexis va devoir assumer ses idées : il est candidat frontiste aux municipales à Istres.

L’information est tombée en juin dans La Provence : le candidat RBM (Rassemblement bleu Marine) aux municipales de 2014 à Istres (Bouches-du-Rhône) est maître de conférence à Science-Po.

Un nouveau Florian Philippot ? Adrien Mexis a, comme lui, un parcours académique impressionnant. Mais à part ça, rien à voir : lui est « aixois d’adoption » et vient de la droite de Jean-François Copé, tandis que Philippot, dans sa vie d’avant, habitait dans le Nord et admirait Jean-Pierre Chevènement.

Cette information est passée relativement inaperçue. Seul Le Lab a réagi. L’article insiste sur l’incohérence qu’il y a à jouer le jeu antisystème du FN alors qu’on en fait intégralement partie. Pas un bout d’Adrien Mexis n’y échappe. On apprend que le candidat :

enseigne le droit communautaire aux étudiants du master affaires publiques de Sciences-Po dans le cadre du cours « Questions européennes » ;
est administrateur à la Commission européenne à Bruxelles ;
a milité à l’UMP puisqu’il était sur la liste des élections régionales de 2004 emmenée par Jean-François Copé. Il a aussi passé près d’un an en 2007 au cabinet de Xavier Bertrand quand ce dernier était ministre du Travail.
Mexis a fait HEC (promotion 2004) et Sciences-Po Paris. Il a aussi une maîtrise de droit, une licence d’histoire et une autre de lettres classiques. Il a été, au début des années 2000, l’un des responsables « grandes écoles » des Jeunes Populaires à Paris.

Quand je le sollicite, Adrien Mexis répond qu’il fait une campagne municipale ; il estime qu’il n’est pas intéressant de parler à la presse nationale. Il a par ailleurs des journées « très chargées ». Il acceptera pourtant de répondre partiellement à nos questions par e-mail.

Adrien Mexis est prudent. Comme Florian Philippot à ses débuts. Pas certain encore du rôle qu’il veut jouer au FN et conscient de ce qu’il a à perdre professionnellement.

« L’histoire d’un destin personnel »

Concernant son réel soutien au programme du FN, il y avait un doute. Des personnes de son entourage nous ont expliqué qu’il était passé au Front par pur opportunisme. Parce que l’UMP ne lui proposait rien.

Mais Vincent Chauvet, jeune cadre du MoDem et membre des associations d’anciens HEC et Sciences-Po de Bruxelles, qui l’a côtoyé, dit :

« Il y a de l’opportunisme peut-être, mais aussi de la cohérence. Par exemple, dans les dîners d’expatriés à Bruxelles où tout le monde est généralement très pro-européen, lui arrivait à contre-courant, souverainiste et antilibéral avec un art certain de la contradiction. C’est quelqu’un qui paraît assez sûr de lui et qui semble avoir voulu faire de la politique depuis longtemps. »

Benjamin Haddad, jeune copéiste qui connaît bien Mexis, ne valide pas non plus la thèse du jeune UMP à qui l’on n’a rien donné. Il assure que Mexis n’a jamais sollicité l’UMP pour obtenir une investiture :

« Il a été aux Jeunes Pop’ il y a très longtemps, mais il ne m’a jamais fait passer de notes. Son parcours professionnel l’a emmené ailleurs, il a été peu impliqué après. Son passage au FN, c’est l’histoire d’un destin personnel. »

Un de ses très anciens amis dit même :

« S’il doit y avoir de l’opportunisme dans sa démarche, il serait plutôt à chercher du côté de son engagement à l’UMP qui ne paraissait pas en adéquation avec sa vision de la politique et de la société. »

Cet ami, qui ne partage pas ses idées politiques, le décrit comme « un garçon d’une culture et d’une érudition assez peu communes » et « plein d’humour ».

On nous a également dit qu’il avait choisi Istres avec calcul, parce que la ville est l’une des plus « prenables » pour le Front. Par e-mail, Mexis rétablit avec émotion :

« Mes parents habitent le département et je viens depuis longtemps à Istres car on y trouve les plus belles rives de l’étang, avec notamment des plages pas trop bondées, même en août. J’ai donc réalisé une vieille envie en m’y installant. »

Le racisme antifrançais, ce fléau...

Adrien Mexis assure que son rapprochement avec le FN est sincère et l’explique par la déception qui a suivi l’élection de Sarkozy :

« J’ai été séduit, je lui ai donné sa chance, il s’est vite “chiraquisé”. »

Il adhère totalement à la formule « UMPS » qui sous-entend affaires, copinage et logiques d’appareil.

En parcourant son blog, l’idée d’une démarche opportuniste disparaît complètement. Le candidat adhère aux valeurs du FN. Ses écrits sont sans ambiguïté même si le ton est encore timide par rapport à celui des commentaires qui accompagnent leur publication sur Facebook.

Sur son blog, Mexis décrit par exemple une saynète de vie dans une gare pour illustrer la progression du racisme antifrançais, ce fléau... Plus loin, il s’indigne du coût supposé d’une œuvre contemporaine qui représente des femmes noires avec des colliers (en légende : « A Istres, on se serre volontiers le cou, pas la ceinture »).

A propos d’un meurtre commis par un gitan, il décrit une violence inhérente à la culture des gens du voyage dans un article baptisé « Noces de sang à Fos-sur-Mer : un combat culturel toujours à mener ».

Sur son compte Twitter, il décrypte ainsi les événements à Trappes :

A #Trappes comme ailleurs en France, nous vivons l'extension du domaine du #jihad : la #charia ou la guerre.

Enfin, à propos de l’intégration d’Istres dans Aix-Marseille Métropole, cette réflexion :

« La “marseillisation” de nos quartiers sera insupportable aux Istréens [...]. Ceux qu’on veut nous envoyer sont autre chose à intégrer que des Lorrains, Espagnols ou Italiens… »

Un fonctionnaire européen pur jus

A la Commission européenne, il travaille à la Direction générale marché Intérieur qui s’occupe des banques et conglomérats financiers. Là-bas, il y a une semaine, il n’avait encore prévenu personne de sa candidature (il n’est pas dans l’obligation de le faire tant que la campagne n’a pas officiellement commencé). Par e-mail, il écrit :

« Je respecte bien sûr l’ensemble des règles qui s’appliquent à moi, que ce soit les droits (liberté d’opinion et d’expression des fonctionnaires et enseignants) ou les devoirs (de réserve, notamment). »

Ses collègues à la Commission se demandent s’il va aller jusqu’au bout. La situation est gênante d’autant plus que Mexis a été « speechwriter » de Michel Barnier, commissaire européen et ancien ministre de l’Agriculture de Nicolas Sarkozy. Ce dernier nous renvoie vers un porte-parole de la Commission, qui se fend de cet e-mail :

« Monsieur Adrien Mexis est fonctionnaire de la Commission européenne depuis le 16 mai 2008. Il est exact qu’il a passé quelques mois dans l’unité de communication de la Direction générale marché intérieur, avant d’être muté dans une autre unité de la DG [...].

Il n’a jamais été en charge de la ligne politique des dossiers, mais de la coordination, pour les besoins de la politique de communication, de notes et lignes décidées par le cabinet et les services de la Direction générale du marché intérieur. [...] Il n’a jamais été l’un de ses collaborateurs directs et n’assistait pas aux réunions entre le commissaire et son cabinet. »

Un « choc interne » à la Commission

Par téléphone, le porte-parole explique que c’est une première : la Commission n’a jamais été confrontée à une telle situation.

« Il faudra étudier si sa candidature est compatible avec ses fonctions : en termes de conflit d’intérêt et de temps investi à l’extérieur pour sa campagne. Dans le cas contraire, il sera probablement muté. »

A la Commission, la candidature d’Adrien Mexis a provoqué un choc :

« Plusieurs collègues ont été surpris quand on a découvert l’article de la presse locale. Le FN n’est pas connu pour être un parti pro-européen. Les collaborateurs qui travaillent ici ont souvent quitté leur pays, parfois leur famille. C’est une fonction publique engagée, qui prône des valeurs d’ouverture et de rapprochement des cultures. Ce n’est pas neutre pour nous. »

Même réaction de surprise de ses étudiants de Science-Po lorsqu’ils ont appris sa candidature à la mairie d’Istres, et sous quelle étiquette :

J'hallucine! mon prof de Q.E. ! RT @leLab_E1 Un maître de conférences à Sciences Po Paris sera candidat FN à Istres http://bit.ly/1awCAaE

Au téléphone, l’un d’eux s’étonne :

« C’est bizarre cette décision pour un type qui passe son temps à traverser les frontières. En tout cas, rien ne transparaissait dans ses cours. »
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Messagede Nico37 » 08 Sep 2013, 23:54

Neuville : soupçonné d’antisémitisme sur Facebook, l’ex-candidat FN François Chatelain s’excuse JEAN-FRANÇOIS REBISCHUNG 06/09

Quatre jours après avoir été suspendu du FN et avoir perdu l’investiture pour les élections municipales à Neuville-en-Ferrain, l’ex-candidat frontiste François Chatelain présente ses excuses dans un communiqué de presse et s’oppose aux accusations du député UMP Gérald Darmanin.

Mardi, alors qu’il était en passe d’obtenir l’investiture du Front National pour les municipales à Neuville-en-Ferrain, le jeune militant frontiste François Chatelain (28 ans) a été suspendu du FN, perdant du même coup l’aval du parti pour se présenter sous ses couleurs pour les municipales. En cause, une lettre envoyée à Marine Le Pen par le député UMP de la circonscription. Gérald Darmanin dénonçait « des propos et des images incitant à la haine raciale, à l’antisémitisme et à la xénophobie » que l’on pouvait retrouver sur la page Facebook du futur candidat. Celui-ci y avait mis une photo du drapeau d’Israël en feu et avait partagé des liens du même acabit.
Dans la soirée, la direction du FN avait décidé de sa suspension et lui avait retiré l’investiture. Nous avions tenté de joindre François Chatelain, en vain.
Aujourd’hui, l’ex-candidat s’excuse dans un communiqué de presse. « Concernant l’image du drapeau Israélien en feu, elle vise la politique d’un État, et non la communauté juive, ni même la religion juive. Je suis gêné que toute cette affaire ait été instrumentalisée, non pas pour me nuire, mais pour nuire à l’image du Front National. Elle était aussi un moyen de se débarrasser d’un candidat aux futures élections municipales, dont j’attendais l’investiture. Je présente mes plus sincères excuses à toute personne ayant pu se sentir insultée ou choquée, ainsi qu’à la communauté juive qui se serait sentie visée, alors que telle n’était pas mon intention. » Et l’ex-candidat d’affirmer au passage que sa compagne est : « elle-même d’origine juive ».
En revanche, il fustige les arguments du député UMP. « Les images dont se sert le député UMP Gérald Darmanin pour m’attaquer, dénonçaient clairement l’atteinte portée à la laïcité au sein de la République Française. L’objet était entièrement politique, et ne s’attaquait ni à une communauté ou à une religion en particulier, mais dénonçait le communautarisme grandissant de la classe politique Française. » Une accusation un peu facile. Si les propos qui figuraient sur la page Facebook de François Chatelain provenaient de liens partagés, ils l’avaient bien été par lui.
D’ailleurs, François Chatelain termine son communiqué de presse en expliquant : « J’assume mon erreur, et je regrette qu’elle ait pu nuire à la réputation de notre mouvement. »
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Messagede Nico37 » 09 Sep 2013, 12:27

Note interne du FN après une exclusion : le parti de Le Pen veut éviter tout dérapage Nicolas Lebourg Historien spécialiste des extrêmes droites Édité par Mélissa Bounoua Auteur parrainé par Mael Thierry 06/09

François Chatelain, futur candidat aux municipales pour le Front national, a été exclu après avoir posté une image xénophobe sur son profil Facebook. Nicolas Lebourg, historien spécialistes des extrêmes-droites, a eu accès à une note du parti qui, au-delà de cette exclusion individuelle, souligne une stratégie plus globale pour contenir les débordements.

Candidat Front national aux municipales, François Chatelain a été suspendu ce 4 septembre après avoir publié un visuel de sa page Facebook dénonçant la supposée mainmise sioniste sur la France. Steeve Briois, le secrétaire-général du parti, a fait savoir que l’ex-candidat investi était convoqué devant la commission de discipline interne en vue d'une exclusion.

Cependant, la direction du FN ne s’est pas contentée de régler un cas individuel. À l’approche des scrutins elle a adressé à ses cadres une note de reprise en main qui dessine tout ensemble évolution du parti et stratégie de communication :

Image

Pour bien saisir la portée de ce courrier, plusieurs éléments sont à prendre en considération.

Intégrer le FN au marché politique

L’objet même de la création du Front national en 1972 par le mouvement néo-fasciste Ordre nouveau était de réintégrer les extrêmes droites au sein du marché politique. Pour cela les cadres d’Ordre Nouveau savaient fort bien que leur propre ligne n’était pas électoralement vendable.

Il s’agissait en somme d’une première opération de ce que l’on ne nommait pas encore une "dédiabolisation". Cela créait parfois de vives tensions avec des militants de base qui voyaient là une compromission avec "le système". Les cadres du mouvement devaient gérer ces contradictions. Ainsi un document interne notait à propos d’un militant :

"Penchants nazis (mauvais sens du terme) trop marqués. Ne s’intéresse qu’à la violence sans but vraiment politique. Désire Service d’Ordre".

Tête pensante de la stratégie de Front national et alors numéro deux du parti, François Duprat avait saisi cette nécessité de lier démarcation du système, fédérant les mécontents, et normalisation culturelle, afin de pouvoir exister électoralement. Il inventa l’axe de dénonciation sociale de l’immigration et l’imposa pour les législatives de 1978.

Il adressait alors une note interne aux sections FN où il stipulait :

"Nous devons nous appuyer exclusivement sur des arguments d'ordre rationnel, social et politique, sous peine de déclencher un processus immédiat de blocage... La Commission électorale demande donc la suppression immédiate de tout tract FN à connotation raciale, qui ne pourrait que déclencher une campagne générale de nos adversaires et réduire à néant tout notre travail... Il faut savoir ce que l'on veut : plaire à un militant hargneux d'une section ou à un vague sympathisant, ou bien gagner à nos thèses des milliers d'électeurs et d'adhérents."

En somme, le parti a toujours dû organiser la discipline idéologique de ses membres, y compris dans la phase de "compromis nationaliste", où il avait pour dogme d’accueillir toutes les tendances des extrêmes-droites, et qui s’achève avec la scission mégretiste de 1998-1999.

Une profonde mutation idéologique

Le visuel qui a valu exclusion à François Chatelain représentait une position idéologique très commune au FN dans l’avant-scission. Mais cette rupture vida le FN de ses cadres radicaux.

Les manifestations monstres de l’entre-deux-tours de 2002 démontrèrent le bien-fondé de la ligne de "dédiabolisation", entre autres portée par Louis Aliot, secrétaire-général qui de 2005 à 2010 n’eut de cesse de "purger" le parti de ses radicaux. Les partisans de la dénonciation de la main-mise du sionisme sur la République ne sont plus les bienvenus. Alain Soral quitte le FN en fustigeant le "suceur de sionistes" que serait Louis Aliot, qui en retour affirme que le premier est "à la tête d’une secte".

Dans ce contexte, ce sont aussi des cadres partisans d’une ligne populaire et d’implantation locale qui montent dans le parti. C’est le cas de Steeve Briois, qui a de fortes chances de devenir maire d’Hénin-Beaumont en 2014. Ce sont également ces jeunes gens qui viennent offrir un nouveau visage au FN depuis quelques temps. Ils n’ont pas de parcours antérieur dans des groupuscules de l’extrême droite radicale, ils n'ont aucune autre préformation idéologique que le lepénisme version Marine, ils n’ont que faire de dénoncer un "lobby sioniste".

François Chatelain a manifestement fait la même erreur que certains anti-frontistes de gauche : croire que la mutation du FN n’était qu’une affaire d’habillage, de "double discours", alors qu’elle repose sur une profonde mutation sociologique.

Le Front national 2.0

La note de reprise en mains est à saisir en ce contexte.

Mené des décennies durant par des cadres radicaux, le FN cherche désormais à se pourvoir de cadres en phase avec son électorat, notamment via la formation interne. Cette note est à lire en ce sens, mais elle nous dit aussi ce qu’il en est de la "bataille culturelle" entre le FN et la gauche annoncée à l’Université d’été de la Rochelle.

Le FN a saisi la prépondérance médiatique acquise par les réseaux sociaux. À l’ère du buzz en flux constant, il sait que son travail de redéfinition a pour angle mort les "dérapages" faciles à tweeter, partager. Il s’adapte en conséquence par cette reprise en mains.

Il s’avère que, cette même semaine, le buzz fut avant tout affaire d’une photographie inadéquate du président de la République. En lisant l’analyse qu’en faisait Bruno Roger-Petit, ce même 4 septembre où Steeve Briois suspendait François Chatelain, on ne pouvait qu'être saisi. Où est l’équivalent socialiste de cette note frontiste ? Où est la politique de communication adaptée aux réseaux, quand les communicants de l’Elysée et du PS s’avéraient incapables d’allumer un contre-feu, un contre-buzz ?

Au nom des grands principes, les hommes de gauche peuvent dire sans doute que cela n'est pas à leur niveau éthique. Mais il ne faut alors pas faire de métier politique : comme, précisément, l’écrivait François Duprat : "l'action politique est la tentative acharnée d’occuper sans cesse le maximum de terrain. Le reste n’est que littérature.. Mauvaise de surcroît."

La rencontre fortuite de ces deux dysfonctionnements de communication montre que la réaction politique "normale", à savoir la sanction de la faute individuelle et l’exigence de discipline collective, a été le fait du FN. À gauche, on assiste pour l’heure à des attitudes individuelles. "Il n’y a que ceux qui sont dans les batailles qui les gagnent", écrivait Saint-Just. Pour l'instant, la gauche regarde le FN se mettre en ordre de bataille.
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Messagede Nico37 » 10 Sep 2013, 22:09

Françoise Coolzaet devrait poser ses valises à Roubaix CHARLES-OLIVIER BOURGEOT 02/09

Elle voulait garder la surprise mais elle a vendu la mèche sur Internet. Françoise Coolzaet, conseillère régionale, sera tête de liste FN pour les municipales à Roubaix.
Françoise Coolzaet lors du premier tour des législatives en 2012 : elle était candidate FN dans la 8e.

Au Front national, on ne s’attendait pas à notre coup de fil. Ni Éric Dillies, secrétaire départemental du FN pour la métropole lilloise, qui se contente d’expliquer que «normalement oui », Françoise Coolzaet sera bien tête de liste aux municipales 2014 à Roubaix ; ni la principale intéressée, jointe dans l’après-midi, surprise qu’on l’ait si vite démasquée. C’est qu’à l’agence, on a l’Internet et qu’il suffit d’aller y faire un tour pour comprendre que la conseillère régionale représentera le FN : une page facebook sur la thématique chère au parti d’extrême droite « Roubaix ville française », un blog où elle s’identifie clairement comme la tête de liste du Rassemblement Bleu Marine – comprendre le FN dans le nouveau jargon mariniste. Alors, elle acquiesce. Elle y a réfléchi tout l’été.
Et ça n’est pas une surprise. Depuis deux ans, Françoise Coolzaet est le nouveau visage de l’extrême droite à Roubaix. Une ville qui n’a plus d’élu lepéniste depuis le départ de Guy Cannie. Une ville qui résiste à la montée du FN version Marine Le Pen. Candidate aux législatives en 2012 après un premier essai aux cantonales, Françoise Coolzaet est arrivée en quatrième position dans Roubaix intra-muros, juste derrière une parachutée maladroite : Salima Saa (UMP).
Parachutée justement, voilà une image que la Lilloise Françoise Coolzaet réfute. Elle assure même chercher un appartement à Roubaix. Une Roubaisienne, une vraie donc… mais attendons encore quelques mois. Alors on l’interroge : « Et vous cherchez dans quel quartier ? Barbieux ? » Elle : « Oui, je pense, je pense… Ne serait-ce que pour ma sécurité. » En tout cas, elle vient souvent à Roubaix, même qu’elle a des souvenirs d’elle jouant au parc Barbieux. « Une partie de ma famille habite à Roubaix », insiste-t-elle.

« On peut gagner »

Le programme ? Elle le présentera ce mois-ci avec son colistier, un Roubaisien dont elle révélera alors l’identité. En gros : stop aux burqas, aux Roms, à l’insécurité, au chômage, au clientélisme… Reste qu’à l’entendre parler de Roubaix, on se demande ce qui la pousse à emménager dans le chaos qu’elle dépeint. « Les gens ne sont pas satisfaits. On n’a rien. Il y a tout à faire. Il ne faut pas se bercer d’illusions. Pour que ça aille mieux, il faut changer de maire (…). Roubaix, c’est de moins en moins une population d’origine, de plus en plus une population d’origine étrangère. » Elle jure au passage qu’« il y aura des Français d’origine étrangère sur (leur) liste. Il y aura aussi des gens de confession musulmane qui ne veulent pas que Roubaix, ce soit Beyrouth. »
En attendant, l’extrême droite s’enflamme : « On peut gagner, on peut toujours gagner. » Qui d‘autres qu’eux pour renverser le maire ? Sûrement pas Guillaume Delbar (UMP) : « Je le connais suffisamment, c’est un mou. Je préfère encore avoir affaire au PS qu’à l’UMP. »


La candidate FN a-t-elle dérapé sur son compte Facebook ? Charles-Olivier Bourgeot 06/09

Quelques jours après l’ex-candidat FN de Neuville-en-Ferrain, la conseillère régionale Françoise Coolzaet, investie par son parti pour mener la liste « Roubaix ville française », est à son tour épinglée pour certaines de ses publications sur Facebook. Françoise Coolzaet qui a fermé son compte après leur divulgation ce jeudi dément formellement les avoir écrites.

Décidément, le Front national bute sur un sérieux écueil à sa stratégie de dédiabolisation du parti : les réseaux sociaux. Certains futurs candidats « Rassemblement bleu marine » aux municipales s’y lâchent publiquement. Et dérapent. Quelques jours après François Chatelain,pressenti candidat FN à Neuville-en-Ferrain avant d’être suspendu pour ses propos antisémites, Françoise Coolzaet se fait à son tour épingler pour des publications islamophobes apparaissant sur son profil. Pas de courrier du député UMP Gérald Darmanin qui demandait à la présidente du FN d’intervenir sur le cas Chatelain, mais un jeune socialiste de Roubaix, Mehdi Chalah, informant sur Twitter de propos tenus publiquement par « France » Coolzaet sur les réseaux sociaux.
Que lit-on sur ce profil ? De récents commentaires, assez classiques pour un militant du FN. Et quelques dérapages, plus anciens, notamment ceux repris par Mehdi Chalah. Sur l’un, le compte de Françoise Coolzaet invoque Charles Martel. « Charles Martel ! 732 où nous, français, avons bouté les Arabes dehors et libéré la France (...) de Mahomet ! (...) ». Sur un autre datant de janvier, elle insulte Florence Cassez : « Elle cherche à trouver un emploi rapidement . Mannequin au Bois de Boulogne, ça irait ? ». Sur un troisième enfin, datant de début août, elle fait connaître sa « conception » de la laïcité française : « À Roubaix, je n’opposerai pas le croyant musulman et l’insipide de souche car la France mérite mieux : France, fille aînée de l’église ».
Quelques jours après la suspension François Chatelain – qui s’est excusé depuis –, comment réagira le Front national ? Le Neuvillois était un jeune encarté frontiste quand Françoise Coolzaet, fille de militants, est lepéniste depuis son adolescence dans les années 80. Numéro deux pour le département du Nord sur la liste FN aux régionales de 2010, elle siège depuis au conseil régional. Elle était aussi candidate aux législatives en 2012 et aux cantonales en 2011 sur le territoire. Cette fois, elle faisait connaître son intention de s’implanter durablement à Roubaix.
Nous n’avons pour l’instant pas réussi à contacter Éric Dillies, responsable du FN pour la métropole lilloise. Jointe cet après-midi, Françoise Coolzaet nie formellement. Elle nous accuse de vouloir la discréditer, menaçant d’attaquer en diffamation. Elle affirme avoir été alertée lorsque ces publications ont circulé sur Twitter, jeudi. « Je ne reconnais pas ces posts. Je n’ai pas écrit ça. En plus, il y a plein de fautes d’orthographe », justifie-t-elle, expliquant avoir déjà été piratée « plus d’une fois ». Son compte Facebook – celui où les dérapages ont été constatés – comme la page « Roubaix ville française » et le blog qu’elle consacrait à sa candidature roubaisienne ont disparu du web quelques heures après la divulgation sur Twitter de ces dérapages.
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Re: FN & ses satellites

Messagede Nico37 » 14 Sep 2013, 02:49

Frédéric Boccaletti veut apaiser les tensions au sein du FN brignolais 05/09

Le secrétaire départemental du Front national revient sur la bousculade qui s'est produite, voici une dizaine de jours, entre Jean-Paul Dispard, accompagné de deux collègues, et les représentants officiels du FN.

"Tout le monde a beaucoup d'estime pour Jean-Paul et nous sommes tous des êtres humains : tout le monde peut déconner à un moment. Jean-Paul, mal entouré par deux personnes, s'est laissé dépasser. Il faut mettre cet incident de côté. Nous n'engagerons donc pas de poursuites judiciaires : Jean-Paul fait partie de la famille et je n'ai pas envie que nous finissions ce chemin de cette manière. J'espère qu'il entendra ce signe d'apaisement."

Voilà ce qu'a affirmé Frédéric Boccaletti, secrétaire départemental du Front national, ce jeudi lors de la présentation de Laurent Lopez, candidat désormais officiel du parti aux cantonales partielles des 6 et 13 octobre prochains. Le responsable faisait ainsi référence à la bousculade qui s'est produite, voici une dizaine de jours, dans la future permanence de campagne, rue République à Brignoles, entre Jean-Paul Dispard, accompagné de deux collègues, et les représentants officiels du FN.


Le FN brignolais n'en finit plus de régler ses comptes 12/09

FN de Brignoles : la réponse de Molière à Chateaubriand

Les joutes verbales à distance se poursuivent entre Frédéric Boccaletti, le secrétaire départemental du FN, et Jean-Paul Dispard, récemment suspendu du parti.

Alors que le premier, citant Chateaubriand, raillait notamment (notre édition de lundi) le mutisme du second jusqu'à sa suspension du parti, ce dernier s'en défend... en citant Molière. « Il faut savoir que "Don" Frédéric Boccaletti, grand mamamouchi du FN Paca, depuis sa nomination de secrétaire départemental, a toujours interdit à tous les secrétaires de circonscription, secrétaires de canton, et élus de faire la moindre déclaration à la presse sans son accord et son autorisation », révèle-t-il.

Autre sujet de débat, le terme de « parachuté », volontiers prêté à Laurent Lopez, candidat investi par le FN pour les cantonales et les municipales. « Concernant la légitimité du terrain [de M.Lopez], je laisse les Brignolaises, les Brignolais et les électeurs du canton à penser par eux-mêmes », lance Jean-Paul Dispard.

Ce dernier confie, par ailleurs, « recevoir, depuis quelques jours, de nombreuses marques de sympathie de la population brignolaise ». Se présentera-t-il sans étiquette aux cantonales? « Je n'exclus rien pour l'instant », répond-il, en laissant planer le suspense. « Et cette réponse vaut aussi pour les municipales... »
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Re: FN & ses satellites

Messagede altersocial » 19 Sep 2013, 12:14

Quelques vieux débris du star-system ... :roll:

Bardot, Roucas, Delon, Les Forbans... Ces stars tournées vers l'extrême droite

Depuis le week-end dernier, la présence de Jean Roucas à l'université d'été du Front National fait couler beaucoup d'encre. Il n'est pas le premier à marquer son soutien à l'extrême droite : avant lui, Les Forbans, Brigitte Bardot et Alain Delon avaient déjà exprimé leur soutien au FN.

Dimanche, Jean Roucas prenait part à l'université d'été du FN et affirmait clairement et pour la première fois son soutien au parti de Marine Le Pen. L'engagement de l'humoriste a surpris et déçu beaucoup de monde, mais il n'est pas le premier à rejoindre les rangs de l'extrême droite.

Avant lui, les Forbans s'étaient produits à l'issue d'un évènement organisé par le Front National. Ils avaient justifié cette prestation en déclarant : "Il ne faut diaboliser personne. J'ai toujours adoré la controverse. Au moment où la mode était au disco, moi je faisais du rock'n'roll ! Je pense que l'artiste ne doit pas faire de politique. Tous les artistes qui en font sont des crétins". Mais en acceptant de se produire dans un événement du FN, le groupe se collait tout de même une étiquette sur le front, surtout que la majorité des artistes refusent ce genre de prestation.

Du côté des stars qui se sont engagées de manière plus nette aux côtés de Marine Le Pen, on retrouve Brigitte Bardot. Elle avait déjà exprimé sa proximité avec l'extrême droite et lors des dernières élections présidentielles françaises en 2012, elle en avait remis une couche dans une interview à Nice Matin : "Ce FN version Marine n'a rien d'épouvantable, nazi ou fasciste. Elle a dédiabolisé le Front national qui était devenu une horreur". Elle avait appelé à voter pour la candidate d'extrême droite lors du premier tour de l'élection présidentielle.

Enfin, Alain Delon laisse planer le doute depuis des années concernant ses affinités politiques : ami de très longue date de Jean-Marie Le Pen, il dit être très proche du personnage, mais pas forcément de ses idées ... Mouaif ...

À part ces quatre-là, il n'y a pas vraiment d'artistes engagés auprès du FN, au contraire, ils sont plus nombreux à combattre les idées d'extrême droite, les dénoncer ... De toute façon, on retrouve quelque chose de commun chez tous les gens engagés à l'extrême droite : généralement, ils n'en sont pas fiers et n'assument pas tout à fait !
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Re: FN & ses satellites

Messagede Nico37 » 03 Oct 2013, 17:09

Philippe Vardon rejoint le Rassemblement bleu Marine 01/10

C'est le 967e adhérent au Rassemblement bleu Marine. Philippe Vardon, leader des Identitaires à Nice, a rejoint les rangs du parti mariniste. Un obstacle bloquait cette adhésion, l'interdiction, émise par le FN, de la double appartenance. M. Vardon, prévoyant, vient d'abandonner la présidence de Nissa Rebela, l'antenne niçoise du Bloc identitaire. Evidemment, tout l'enjeu de cette venue est la présence – ou non – d'Identitaires sur la liste FN aux municipales. D'ailleurs, M. Vardon a monté une opération com' avec l'hebdomadaire d'extrême droite Minute, qui relate son adhésion sur une page pleine dans son numéro du 2 octobre, histoire de mettre un peu plus la pression sur le FN.

Cette nouvelle arrivée ne va pas simplifier une situation niçoise très compliquée. En juillet, Marie-Christine Arnautu fut désignée pour mener la liste FN aux municipales. Sauf que Mme Arnautu (contactée, elle ne souhaite pas faire de commentaires) est opposée à tout rapprochement avec les Identitaires. La situation est donc bloquée. A moins que Marine Le Pen n'impose la présence de M. Vardon sur la liste. Mais cela reviendrait à déclarer la guerre à une proche de Jean-Marie Le Pen, accessoirement vice-présidente chargée des affaires sociales...

Mais ce scénario ne fait pas l'unanimité au FN. Si Nicolas Bay et Steeve Briois, les deux patrons du secrétariat général, sont favorables à cette solution, d'autres comme Jean-Marie Le Pen ou Louis Aliot y sont opposés. "On a le vent en poupe, nous avons modifié substantiellement notre image. Ce n'est pas le moment de montrer un signe de radicalité", estimait un dirigeant frontiste dans Le Monde du 5 juillet.

Pourtant, ça et là, des identitaires sont présents sur les listes estampillées FN-RBM. C'est le cas, à Tours, de Pierre-Louis Mériguet, le porte-parole de Vox populi. Ou à Béziers, où l'équipe de Robert Ménard, soutenu par le FN, compte deux figures du Bloc identitaire, à savoir Arnaud Naudin et Christophe Pacotte. Par ailleurs, à Lyon, les deux organisations se rapprochent de plus en plus.

Peur de l'entrisme

En revanche, un texte de Fabrice Robert, président du Bloc, intitulé "Municipales : ne pas rater la marche", a refroidi certains dirigeants du parti de Marine Le Pen. Fabrice Robert y fait une comparaison osée : "Le mouvement identitaire est un peu à la politique ce que les forces spéciales sont à l’armée. Nous allons où les autres ne vont pas. Nous passons devant comme nous l’avons fait avec les prières de rue. Derrière nous, l’infanterie classique du Front national ou les officiers d’état-major de l’UMP de Copé arrivent et raflent les honneurs électoraux. Mais, du moins, avons-nous servi."

Plus loin il avertit : "Nous ne sommes pas (...) les types dont on reprend les idées tout en les traitant d’infréquentables." Puis il donne les consignes : se placer en position éligible sur des "listes Bleu Marine, divers droite ou même sans étiquette" – car, selon Fabrice Robert, "être candidat et être élu sur ces listes (...) apporterait au mouvement identitaire un double bénéfice. D’abord l’irremplaçable expérience d’une campagne de terrain. Ensuite, en cas d’élection, vous bénéficierez d’un atout précieux, d’un tremplin, pour capitaliser dans votre ville, sur votre nom, les soutiens et développer notre combat".

Pour certains dirigeants frontistes, ce texte s'apparente ni plus ni moins à un manuel d'entrisme au FN. "Ça donne envie! Si on s'allie avec eux, ça ne durera que quelques semaines avant qu'ils fassent cavaliers seuls. Il font de l'entrisme pour peser. Ces gens-là, ils ne sont pas FN. C'est tout", estime un cadre du parti.

NB : Mardi, en fin de matinée, M. Vardon n'avait pas répondu à nos appels.


Gilbert Collard annonce que l'adhésion d'un identitaire au Rassemblement Bleu Marine est une « erreur » 01/10

Le député FN Gilbert Collard a démenti l'adhésion de Philippe Vardon, fondateur de l'association «Nissa Rebela», qui milite pour l'identité niçoise et s'oppose notamment aux mosquées...

L'identitaire niçois Philippe Vardon a adhéré au Rassemblement Bleu Marine, le mouvement centré autour de Marine Le Pen, présidente du Front national, a-t-il annoncé mardi à la presse. «Dégagé de mes responsabilités au sein des instances du Bloc Identitaire, j’ai adhéré voici un mois au Rassemblement Bleu Marine», écrit-il sur son blog.

Dans un communiqué cité par Nice Matin, le député apparenté FN Gilbert Collard, secrétaire général du mouvement, a démenti, déclarant que «c'est par erreur que Philippe Vardon a reçu une carte du Rassemblement Bleu Marine. Le bureau du RBM n’a pas validé (sa) demande d’adhésion». En cause, «un afflux massif de nouveaux adhérents», plaide l'avocat pour expliquer que l'inscription de Philippe Vardon soit «passée au travers du contrôle».

Le fondateur de l'association d'extrême droite «Nissa Rebela» (militant pour l'identité niçoise et opposé notamment aux mosquées) avait recueilli environ 3% des suffrages sur une liste spécifique présentée aux municipales à Nice en 2008 et a refusé de réagi, visiblement «abasourdi», selon le site d'informations locales.

«Mon adhésion s'inscrit dans la continuité de mes prises de position depuis deux ans: soutenant Marine Le Pen lors de l'élection présidentielle, prônant le rassemblement à la tribune lors de la Convention identitaire de l'automne dernier, et participant à réorienter la stratégie du mouvement vers une optique de complémentarité et non de concurrence vis-à-vis du FN», justifiat plus tôt Philippe Vardon.

D'après le blog Droite(s) extrême(s), Philippe Vardon, «désormais adhérent n° RB000967» du RBM comme il le dit lui-même, aurait quitté la présidence de «Nissa Rebela».

Ancien adhérent du « Bloc identitaire »

L'identitaire niçois vient également de quitter ses fonctions au sein du bureau directeur du mouvement politique « Bloc identitaire » , dont il n'est plus adhérent.

Il s'est déclaré « persuadé que des ponts doivent exister entre l'école de pensée et de formation par l'action qu'est le mouvement identitaire et l'espoir électoral que représente pour des millions de Français Marine Le Pen » .

Il assurait toutefois que son choix n'était aucunement lié à une négociation préalable pour figurer en bonne place sur la liste Front national aux municipales de 2013 à Nice.

Comme le rappelle Droite(s) extrême(s), d'autres identitaires sont présents sur des listes FN - Rassemblement Bleu Marine, comme Pierre-Louis Mériguet à Tours, ou l'équipe de Robert Ménard à Béziers, qui compte deux figures du Bloc identitaire, - Arnaud Naudin et Christophe Pacotte - .
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Messagede Nico37 » 04 Oct 2013, 14:21

RBM : le chant nazi du petit nouveau AZIZ ZEMOURI 02/10

Philippe Vardon chantait en 1998 un hymne skinhead. Quelques jours après son adhésion, devant le tollé médiatique, il a été exclu du mouvement de Marine Le Pen.

Avant le premier tour de l'élection présidentielle de 2012, Philippe Vardon s'était montré au premier plan lors d'un meeting de Marine Le Pen à Nice. L'ancien porte-parole des Jeunesses identitaires, un mouvement d'extrême droite fondé après la dissolution d'Unité radicale*, tentait alors un rapprochement avec le Front national. Mardi, le patron de Nissa rebela, un mouvement régionaliste d'extrême droite basé à Nice, avait publié sur Twitter sa carte de membre du Rassemblement bleu marine (RBM). Selon lui, il est encarté dans ce mouvement depuis deux mois.

Cette conversion pour le national-populisme est assez récente. En juin 2011, Philippe Vardon était l'objet d'une plainte d'un responsable niçois du Front national de la jeunesse pour coups et blessures ; il avait porté des coups de poing au jeune homme. Les militants frontistes avaient eu la mauvaise idée de tracter tout près du siège de son mouvement. Relaxé en première instance, Philippe Vardon devra faire face à un nouveau procès en appel.

Collard veut virer Vardon

Philippe Vardon est connu pour avoir longtemps fréquenté la mouvance skinhead, antisémite et négationniste. Comme on le voit sur ces images diffusées en 1998 par Arte : Philippe Vardon (chevelu et plus en chair que ses acolytes) y braille une chanson néonazie au milieu d'une forêt de bras tendus. Le documentaire s'appelle "Skin or Die". Réalisé par Daniel Schweizer, il a été diffusé en 1998. Le jeune Vardon, clairement identifiable micro au poing, chante "Nous sommes la Zyklon Army, l'armée des skinheads", lors d'un concert privé en 1998. Cette "chanson" est l'oeuvre du groupe néonazi Evil Skins. Le Zyklon B fut utilisé comme gaz mortel dans les camps de concentration allemands.

Gilbert Collard, le député Front national, cherche désormais à évincer Philippe Vardon. L'ex-avocat a annoncé que le RBM allait lui rembourser sa cotisation. Philippe Vardon n'a pas pu être joint. Mais suite à la mise en ligne de ce papier mercredi 2 octobre, le bureau du Rassemblement Bleu Marine s'est réuni et a confirmé l'impossibilité de l'appartenance de Philippe Verdon au RBM, compte tenu de ses engagements passés en contradiction avec les principes clairement énoncés dans sa Charte. Il le remboursera donc de cette adhésion dans les plus brefs délais.


« L'identitaire Vardon peut nuire à la stratégie de normalisation du FN » RECUEILLI PAR SYLVAIN MOUILLARD 02/10

L'historien Stéphane François revient sur l'adhésion ratée de l'ex-leader du Bloc identitaire à la coalition Rassemblement Bleu Marine.
L’avenir de Philippe Vardon, ex-leader des identitaires niçois, au sein du Rassemblement Bleu Marine est toujours aussi confus. Admis «par erreur» au sein de la coalition souverainiste - selon l’avocat Gilbert Collard -, Vardon a tenté d’expliquer sa démarche sur son site. Plus tôt dans la journée, Marine Le Pen avait répondu de manière alambiquée à l’Express sur le ralliement de cet homme sulfureux, signe de l’embarras que la question suscite au sein du Front national. Chercheur associé au Groupe sociétés religions laïcités (GSRL) du CNRS, l’historien Stéphane François revient sur cette adhésion ratée.

Comment analysez-vous la vraie-fausse adhésion de Philippe Vardon ?

Cette affaire n’est pas encore terminée. D’après ce que l’on sait actuellement, des membres du Front national auraient été à la manœuvre pour recruter Philippe Vardon, procédure qui aurait ensuite été bloquée par Marine Le Pen. C’est assez étrange de la part de la présidente du Front national. Notamment parce qu’elle avait déjà lancé un appel aux régionalistes, lors d’un discours en Corse l’an dernier, en parlant du «peuple corse». C’est une évolution sémantique intéressante, car cette question a toujours été un sujet de discorde entre le FN et les identitaires. Le premier est un parti nationaliste, jacobin, alors que le Bloc est sur des positions régionalistes.

Qu’est-ce qui freine alors Marine Le Pen ?

Le personnage Vardon : il a déjà été condamné par la justice [pour reconstitution de ligue dissoute et discrimination, ndlr]. Cela pourrait nuire à la stratégie de normalisation que veut donner le FN. Par ailleurs, les dirigeants du Bloc ont un passé plutôt chargé. Ils viennent d’Unité radicale [un groupuscule d’extrême droite dissous en 2002 après la tentative d’assassinat d’un de ses membres, Maxime Brunerie, sur Jacques Chirac, ndlr]. Mais d’un autre côté, si Marine Le Pen veut des candidats intelligents et crédibles, elle va devoir aller chercher des gens aguerris comme Vardon, et pas uniquement des jeunots comme c’est le cas actuellement. Il faut aussi signaler que le candidat soutenu par le FN à Nantes pour les prochaines élections s’appelle Christian Bouchet : c’est une figure du nationalisme révolutionnaire, ancien cadre d’Unité radicale, mouvement qu’il a quitté avant la tentative d’assassinat de Brunerie.

Qu’apporterait Vardon au FN ?

Des troupes, déjà. Vardon avait recueilli 3 % des voix au premier tour de l’élection municipale à Nice en 2008. Il a aussi des capacités intellectuelles, c’est un ancien étudiant en sciences politiques. Enfin, Vardon a un vrai savoir-faire médiatique. A l’extrême droite, le Bloc est une structure incontournable, qui sait faire le buzz et lancer des campagnes à succès, comme la marche des cochons organisée à Lyon, les apéros saucisson-pinard… Ce sont des personnes tout à fait utiles à un mouvement politique.
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Messagede Nico37 » 05 Oct 2013, 19:54

Cet identitaire qui pose problème au FN Vivien Vergnaud 03/10

En deux jours, Gilbert Collard et Marine Le Pen ont refusé, puis accepté et enfin rejeté l'adhésion d'un nouveau membre. Le cas Philippe Vardon, leader des identitaires niçois, a visiblement gêné le FN.

Un véritable imbroglio. Le Front national a, en 24 heures, rejeté, puis confirmé et enfin annulé l'adhésion d'un membre fondateur du groupe d'extrême droite Bloc identitaire au Rassemblement bleu marine. C'est Gilbert Collard, secrétaire général du mouvement chargé d'attirer de nouveaux militants ne désirant pas s'inscrire au FN, qui était à la manœuvre dans ce compliqué dossier.

Mardi, après la publication d'un article sur un blog du Monde, Philippe Vardon, leader de Nissa Rebela, un groupe régionaliste niçois, et ancien fondateur du Bloc identitaire, a confirmé son adhésion il y a un mois au RBM. 967e membre du mouvement, il exhibait fièrement sa carte sur les réseaux sociaux.

Sitôt la nouvelle connue, Gilbert Collard réplique et explique qu'il s'agit en fait d'une "erreur" de ses "services administratifs", que l'adhésion de Vardon sera annulée et l'ancien-nouvel adhérent sera remboursé. Le lendemain, mercredi, dans un entretien à L'Express.fr, Marine Le Pen assure pourtant que Philippe Vardon est le bienvenu. La cacophonie ne s'arrête pas là : mercredi après-midi, le bureau du RBM a confirmé "l'impossibilité de son appartenance" au mouvement. Une "décision prise par Marine Le Pen et par moi", assure au JDD.fr Gilbert Collard, qui admet également qu'il ne sait pas si cette décision est effective : "Je n'en sais rien, mais c'est irrévocable ! "

" Faut arriver à suivre "

L'avocat-député explique que "bien qu'il ait signé la charte" du RBM, l'identitaire a "un comportement contraire" à celle-là. S'il a dû annuler cette adhésion un mois après, c'est parce qu'il ne "contrôle pas" ce processus et que les "journalistes font bien mieux que moi le travail d'enquêteur".

De l'autre côté, Philippe Vardon est décontenancé. Il n'a dit avoir reçu aucun document lui signifiant ce refus et a dû se contenter des communiqués, raconte-t-il. "Faut arriver à suivre", lâche-t-il. Seule satisfaction dans cette histoire, il assure que les messages de soutien lui ont montré que "les identitaires ont une popularité réelle auprès des militants et des cadres locaux du FN. Et je ne vous parle pas du cadre privé!" Les identitaires sont depuis quelques temps dans l'axe de gravité du FN. Louis Aliot, Marine Le Pen ou encore Jean-Marie Le Pen les ont déjà appelés à les rejoindre, citant nommément Philippe Vardon.

Dépôt d'une plainte contre Le Point

Qu'est-ce qui a pu pousser le RBM à prendre cette décision ? Peut-être le passé skinhead de Vardon. Mercredi soir, avant la décision du RBM, Le Point a publié un article avec une vidéo diffusée en 1997 d'un concert néonazi datant de 1996. Sur la scène, à côté de lui, de nombreuses personnes font le salut nazi. "On me reproche des choses qui se sont passées quand j'avais 15 ans et demi", répond-il. "Je ne me suis jamais caché de rien. Je n'ai pas à rougir d'avoir levé la tête face à la racaille à 15 ans." Il annonce également préparer avec ses avocats le dépôt d'une plainte sur l'article du Point. Il dénonce également une "opération concerté".

Autre raison possible, l'idéologie des identitaires. Philippe Vardon et les militants de son mouvement Nissa Rebela sont des régionalistes, anti-Islam et qui estiment notamment qu'un peuple, les Français par exemple, se définit sur une base ethnique. "J'ai fait le choix de rejoindre le RBM en connaissance de cause. J'ai lu la charte! Oui, il y a des différences entre le FN et les identitaires mais ces différences sont moindre qu'entre Nathalie Kosciusko-Morizet et Lionnel Luca, qu'entre Ayrault et Montebourg."

Si l'argument idéologique devait être retenu par les instances du RBM, comment expliquer l'adhésion de Pierre-Louis Mériguet, leader des identitaires tourangeaux Vox Populi ? Gilbert Collard assure ne jamais avoir entendu parler de ce militant. Envoyez-moi une fiche !" Dont acte : l'identitaire de Tours a la même philosophie que Vardon et organise, notamment, chaque année une marche anti-Gay Pride " A Tours, Mériguet ne menace pas les ambitions locales du FN " , constate un bon connaisseur du dossier, qui voit plutôt dans cette décision les signes d'une " guerre interne " au FN et à Nice, où il propose un rassemblement des trois forces populistes : celles de l'ancien maire Jacques Peyrat, du Front national et des identitaires. Et de conclure : " Cette porte fermée ne change rien à ma démarche politique. Je ne suis pas un amoureux éconduit. " Sur Twitter, sa réaction s'est faite plus franche :

HAUTS LES CŒURS ET MORT AUX C... !

— Philippe Vardon (@P_Vardon) October 3, 2013
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Re: FN & ses satellites

Messagede Nico37 » 07 Oct 2013, 10:02

IVG : le gouvernement s'attaque à la «désinformation» sur internet Aurélie Rossignol | 26.09

www.ivg.gouv.fr

Que l’on y soit favorable ou non, l’avortement est une épreuve dans la vie d’une femme. Au moment de prendre la décision cruciale, nombreuses sont celles qui cherchent des renseignements sur Internet. Pour répondre à leurs interrogations, le gouvernement a décidé de mettre en place un portail d’informations qualifié de «neutre et de qualité» sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG) effectif à partir de samedi.
Une façon de répondre à la multiplication des «faux» sites sur le sujet.

Une réponse aux lobbies

Une telle plateforme en ligne était une nécessité selon la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, «en réponse à la prolifération d’informations souvent trompeuses et culpabilisantes pour les femmes». En effet, plusieurs sites discrètement pilotés par des opposants à l’IVG ont fait leur apparition ces dernières années, témoignages dissuasifs à l’appui. Dans leurs en-têtes et leurs design, tout laisse à penser que ces sites sont très sérieux et bien renseignés. Leurs noms sonnent également très pro (ivg.net ; ecouteivg.org...) et ils apparaissent généralement en tête des recherches dans les moteurs type Google. Pour bénéficier d'un si bon référencement, les sites doivent payer, ce que peuvent difficilement faire de petites associations. De même pour se retrouver régulièrement dans les publicités ou publications suggérées (sponsorisées) que l'on trouve notamment sur le réseau social Facebook.

A y regarder de plus près, les «informations» issues d'études semblent systématiquement négatives. Sur les photographies d'illustration, les jeunes femmes paraissent toujours soucieuses. Et la majorité des articles et témoignages parlent de la dépression que peuvent ensuite ressentir les patientes. Certains sites vont même plus loin et profitent du sujet de l'IVG pour parler des «risques de la pilule». Difficile d'identifier les auteurs des articles, entre religieux et militants anti-avortement.

Des sites moins caricaturaux

Ces plateformes en ligne témoignent toutefois du changement de méthodes de ces lobbies: la plupart des sites ne blâment jamais directement l'avortement mais laissent plus subtilement le lecteur se faire une idée en fonction des documents mis à disposition. On est désormais très loin des commandos violents des années 1980. Il ne s'agit plus de changer la loi mais de dissuader les femmes d'y recourir. Certains assument même la mise en place de numéros d'écoute pour les femmes en détresse, comme les «pro-vies» d'Alliance Vita qui confirmaient en février dans Le Monde être derrière le site SOS bébé.

Le but est aujourd'hui d'être moins caricatural pour donner le change. Tout comme dans les manifestations anti-mariage gay, les enfants sont largement mis en avant. Prenant conscience de ces nouvelles menaces de communication, le gouvernement a souhaité offrir une information objective, avec l'évocation des risques mais aussi des progrès de la médecine dans ce domaine afin que chacune soit libre de faire son choix, en conscience.

Ce vendredi, à la veille de la journée internationale pour la dépénalisation de l’avortement, Najat Vallaud-Belkacem s'est rendue dans les locaux du Planning familial du 13e arrondissement de Paris pour y présenter l’ensemble des initiatives pour la protection de ce droit.
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Re: FN & ses satellites

Messagede Nico37 » 08 Oct 2013, 16:10

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Re: FN & ses satellites

Messagede Nico37 » 09 Oct 2013, 11:04

Longuet : Taubira " fait " le Front national 08/10

Gérard Longuet, sénateur UMP de la Meuse, a accusé la ministre de la Justice Christiane Taubira de " faire " le Front national, reprochant à son collègue de l'Intérieur Manuel Valls de ne pas l'en empêcher, aujourd'hui sur Public Sénat.

Lors de l'émission Preuves par 3, avec Dailymotion et l'AFP, l'ancien ministre s'est réjoui de l'appel du PS et des Verts à voter dimanche en faveur de la candidate UMP à Brignoles (Var), pour faire barrage au FN, lors du second tour d'une élection cantonale. "La gauche a dévissé dans l'électorat populaire, elle n'existe plus dans cet électorat, elle en tire les conséquences. Soit! Mais elle ferait mieux de se poser la question de savoir pourquoi le Front national existe". Selon lui, c'est " en partie parce que les annonces de Mme Taubira inquiètent les Français et les amènent à accepter des positions extrémistes " , a-t-il dit en allusion à la réforme pénale - " absurde " selon lui - de la Garde des sceaux, présentée mercredi en Conseil des ministres et qui prévoit des peines de probation.

" C'est Madame Taubira qui fait le Front national. (Manuel) Valls ne l'empêche pas et si les socialistes veulent nous soutenir, j'en suis très reconnaissant car ce soutien est indispensable à la candidate UMP pour gagner " , a-t-il également affirmé. Selon lui, " le Front national n'apporte rien à notre pays, le PS le tire vers le bas, les deux sont complices, c'est-à-dire que le PS gagne parce que le Front national existe " . Contrairement à Valérie Pécresse, qui a dit qu'elle n'était " pas sûre " que le soutien du PS à Brignoles serve l'UMP, Longuet estime que " si des électeurs, de gauche ou Verts, se rendent compte de leur impuissance et en tirent les leçons, tant mieux, c'est une leçon de modestie et de réalisme de leur part " .

L'ancien ministre a également estimé que M. Valls était " un homme de conviction " , mais " en contradiction totale avec sa majorité " . " Il appartient au gouvernement de Mme Taubira qui, en ce moment même est en train de multiplier les signes extrêment forts de complaisance, de sollicitude, de mansuétude avec les délinquants. Comment voulez-vous que ce gouvernement soit crédible ? " , a-t-il déclaré.

Pour Gérard Longuet, le Front national est " un parti de ruptures, un parti d'extrémismes, en particulier sur l'euro et la construction européenne " . " C'est un extrémisme économique qui va entraîner d'autres extrémismes parce que, de proche en proche, c'est toute la société qui serait reprise en main par l'autorité politique si le Front national avait des responsabilités, ce qui, je le pense profondément, n'aura pas lieu " , a-t-il ajouté.
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Re: FN & ses satellites

Messagede Nico37 » 10 Oct 2013, 10:06

http://www.mesopinions.com/sondage/poli ... -lors/1157

http://www.mesopinions.com/sondage-resultats/politique/seriez-pret-voter-front-national-lors/1157
10/10 à 10h 3592 participants : 61% oui, 39% non
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Re: FN & ses satellites

Messagede altersocial » 10 Oct 2013, 20:10

Alerta !!

Annemasse : des élus et militants du FN en soutien aux salariés de Parker

Les fachos :
Image

Les prévisions de suppressions massives de postes chez Parker-Hannifin, 101 à Annemasse et 47 à Contamine sur Arve, ont été un choc pour les salariés, dont les représentants vont tenter de négocier le maintien des emplois.

La classe politique a réagi, déclarant soutenir les salariés : le maire d’Annemasse a communiqué, le Parti socialiste a écrit à Arnaud Montebourg (Le Dauphiné Libéré du 4 octobre).

Le Front national, qui avait envoyé un communiqué de presse sur ces suppressions d’emplois le 25 septembre dernier, s’est rendu hier sur le site d’Annemasse. Les deux conseillers régionaux Dominique Martin et Marie Favre avec dix militants, sont restés devant l’usine, distribuant des tracts aux employés qui entraient et sortaient. « Nous dénonçons les délocalisations et ces entreprises américaines qui pour avoir des profits plus importants n’hésitent pas à mettre les gens dehors. Nous sommes venus dire que nous soutenons les salariés de Parker, affirmait Dominique Martin. Et en tant que parti politique, nous diffusons notre message aux personnes concernées ».

Récupération politique pour les uns, soutien apprécié pour d’autres, les salariés ont réagi diversement à cette initiative, en fonction de leur sensibilité politique.
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Re: FN & ses satellites

Messagede Roro » 11 Oct 2013, 01:06

Nico37 a écrit:http://www.mesopinions.com/sondage/politique/seriez-pret-voter-front-national-lors/1157

http://www.mesopinions.com/sondage-resultats/politique/seriez-pret-voter-front-national-lors/1157
10/10 à 10h 3592 participants : 61% oui, 39% non


Euh.. ça veut rien dire ce sondage : 1) les sondages par internet comporte des biais (déjà il faut avoir internet, ensuite on sait que les vieux ont moins internet que le reste de la population) et 2) Qui connaît ce site ?

Pour moi c'est comme si tu sortais un sondage proposé par le Figaro sur le site du Figaro : totalement biaisé et pas représentatif.
La Nature n'a fait ni serviteurs ni maitres, c'est pourquoi je ne veux ni commander ni recevoir d'ordres.
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