Les chômeurs, tricards dans les HLM...
Chômeurs privés des HLM : Wauquiez ouvre la chasse aux pauvres.
C'est la "caméronisation" de ce gouvernement faisandé.
http://www.rue89.com/rue89-eco/2011/10/ ... res-226012
http://www.humanite.fr/societe/le-nombr ... n-l-545106Une étude de l'Insee publiée ce mardi révèle qu'environ 141.500 personnes, dont 30.000 enfants, étaient sans domicile début 2012 en France, soit une progression de près de 50% depuis 2001.
L'enquête se base sur les personnes ayant fréquenté les services d'hébergement ou de restauration dans les agglomérations de plus de 20.000 habitants, entre le 23 janvier et le 3 mars 2012. Parmi 103.000 personnes recensées, 81.000 étaient sans domicile, c'est-à-dire qu'elles avaient passé la nuit précédent l'enquête dans un lieu non prévu pour l'habitation (on parle alors de sans-abri), ou qu'elles avaient dormi dans un service d'hébergement (hôtel ou logement payé par une association, chambre ou dortoirs dans un hébergement collectif, lieu ouvert en cas de grand froid). Ces 81.000 personnes étaient accompagnées de 30.000 enfants.
En ajoutant les 8.000 sans-domicile des communes rurales et des petites agglomérations et les 22.500 personnes en centres d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada), l'Insee totalise 141.500 personnes sans domicile début 2012. Près de deux sans domicile sur cinq sont des femmes. Avec ou sans enfants, elles bénéficient de conditions d'hébergement souvent plus stables que les hommes seuls et étrangers.
Sur les 81.000 adultes sans domicile recensés dans les agglomérations de plus de 20.000 habitants, 53% étaient d'origine étrangère, alors qu'ils n'étaient que 38% en 2001. Ce chiffre est en augmentation en raison de la hausse du nombre des demandeurs d'asile sans places en Cada.
Logements d'urgence
L'étude se penche plus particulièrement sur les 66.300 adultes francophones sans domicile. Près de la moitié étaient en centre d'hébergement collectif (11% dans un centre qu'ils doivent quitter le matin, 35% dans un centre où l'on peut rester la journée), un tiers dans un logement payé par une association, 12% dans un hôtel, et 9% étaient des sans-abri. La moitié de ces sans-abri n'avaient pas voulu dormir en centre d'hébergement à cause du manque d'hygiène et de l'insécurité. Les autres ont été refusés par manque de places ou n'ont pu s'y rendre (arrivée trop tardive, chiens non admis, etc.).
Les femmes accompagnées d'enfants sont majoritairement hébergées en hôtel ou en logement associatif. Les personnes seules sont plus nombreuses dans les centres collectifs ou parmi les sans-abri, mais on y compte moins de femmes seules que d'hommes seuls. Les hôtels accueillent principalement les femmes étrangères, tandis que les hommes seuls étrangers connaissent les conditions les plus précaires (à la rue ou dans les centres à quitter le matin).
Les travailleurs sdf. Selon l'enquête de l'Insee, un quart des sans-domicile avaient un travail régulier ou un «petit boulot» au moment de l’enquête contre 53 % en population générale. 47% étaient au chômage et 28% inactifs.
http://www.lechatnoir51.fr/article-la-p ... 64699.htmlLa pauvreté explose
Le centre d'observation et de mesure des politiques d'action sociale (Compas) vient de publier une étude sur l'évolution de la pauvreté dans les villes françaises entre 2008 et 2011.
Partant de sources Insee, le centre a calculé, pour une personne seule, l'évolution du seuil de revenu des 10 % d'habitants les plus pauvres, avant impôts et prestations sociales, les 10 % les plus riches et sur le revenu médian. L'étude portait sur les 150 plus grandes villes de France.
Pour la région, 4 villes sont classées. Ce qui donne pour une personne seule, les chiffres suivants en 2011 :
Charleville-Mézières :
Revenu des 10 % les plus pauvres : 1 637 € (- 940 €, soit - 36 %)
Revenu des 10 % les plus riches : 32 503 € (+ 1 441 €, soit + 5 %)
Revenu médian : 15 086 € (+ 502 €, soit + 3,4 %)
Troyes :
Revenu des 10 % les plus pauvres : 2 244 € (- 663 €, soit - 22,8 %)
Revenu des 10 % les plus riches : 32 193 € (+ 1 182 €, soit + 3,8 %)
Revenu médian : 15 402 € (+ 446 €, soit + 3 %)
Reims :
Revenu des 10 % les plus pauvres : 4 428 € (- 626 €, soit - 12,8 %)
Revenu des 10 % les plus riches : 36 625 € (+ 2 014 €, soit + 5,8 %)
Revenu médian : 17 233 € (+ 618 €, soit + 3,7 %)
Châlons-en-Champagne :
Revenu des 10 % les plus pauvres : 5 169 € (- 338 €, soit - 6,1 %)
Revenu des 10 % les plus riches : 33 629 € (+ 2 062 €, soit + 6,5 %)
Revenu médian : 17 252 € (+ 701 €, soit + 4;2 %)
Charleville-Méziàres est la 3ème ville où les revenus des plus pauvres ont le plus baissés (en 1, on trouve Roubaix avec - 99 %).
Il serait intéressant de connaître les mêmes chiffres pour les autres villes de la région, en particuliers ceux de la Haute-Marne. Il serait aussi intéressant d'avoir une étude par quartiers.
A noter que dans le même temps, les prix ont augmenté de 3 %.
Jusque que 2008, les inégalités augmentaient par le haut avec l’envolée des hauts revenus. Désormais, elles s’étirent aussi par le bas avec une baisse des bas revenus.
http://www.lechatnoir51.fr/2014/11/le-n ... vrete.htmlLe nouveau visage de la pauvreté
Le Secours Catholique vient de sortir son rapport sur la pauvreté en 2013.
En Champagne-Ardenne…
En 2013, le Secours Catholique Champagne-Ardenne a rencontré près de 10 000 ménages en situation de pauvreté. Parmi ceux-ci, sept sur dix venaient pour la première fois, proportion comparable à ce que l’on observe au niveau national.
Une nouvelle personne accueillie sur quatre vient de sa propre initiative, sans être orientée par les services sociaux, alors qu’au niveau de l’accueil national, ils sont moins de deux sur cinq dans cette démarche.
Sept ménages sur dix rencontrés en Champagne-Ardenne sont des familles (six sur dix au niveau national). Le nombre de femmes seules avec ou sans enfants est en progression de 7 points par rapport à l’année 2010. Plus de la moitié des personnes rencontrées, en région comme au niveau national, expriment une demande d’accueil, d’écoute et de conseil.
On constate une très forte évolution des demandes d’aides concernant le logement, pour le paiement des loyers ou des charges (chauffage, énergie, eau…). Ces demandes sont exprimées en 2013 par 29 % des personnes accueillies, contre 15 % en 2010. Sept personnes rencontrées sur dix sont en situation d’impayés et ces derniers concernent principalement le logement, qu’il s’agisse du loyer, des mensualités d’accession à la propriété ou des charges d’habitation.
La pauvreté dans la région est mise en évidence lorsqu’on analyse la répartition des ressources perçues par les personnes rencontrées. Ainsi en Champagne-Ardenne, 19 % d’entre elles bénéficient d’allocations-chômage, alors qu’au plan national, cette proportion est de 12 %, et 45 % perçoivent le RSA en Champagne-Ardenne, contre 36 % des personnes accueillies dans l’ensemble de la France. On note toutefois dans la région un meilleur taux d’accès aux ressources de substitution : seulement 5 % des ménages rencontrés en Champagne-Ardenne ne disposent d’aucun revenu, alors qu’ils sont 16 % au niveau de l’ensemble des accueils.
L’augmentation des loyers dans les villes a en effet incité les plus pauvres à rechercher des logements à des prix plus abordables, mais qui sont souvent anciens, éloignés des lieux de vie (travail, écoles, etc.) et surtout peu ou pas isolés thermiquement, ce qui en fait des gouffres à énergie dans une région de France particulièrement soumise aux rigueurs climatiques hivernales. Ainsi en 2013, le montant des secours attribués pour le règlement des impayés relatifs aux dépenses d’eau et d’énergie représente 21 % du total des aides financières accordées par le Secours Catholique en Champagne-Ardenne.
En Picardie…
Le Secours Catholique a accueilli plus de 24 000 ménages en Picardie en 2013, dont un sur quatre était déjà connu des équipes de l’association, les autres poussant la porte des accueils pour la première fois.
La Picardie fait partie des régions du nord de la France où la proportion, parmi les personnes accueillies, de ménages avec enfants est supérieure à la valeur nationale, ils représentent 61 % contre 54 % dans l’ensemble de la population accueillie par le Secours Catholique. La proportion de ménages résidant dans une commune de moins de 5 000 habitants y est également la plus importante (49 %). Seulement un peu plus d’un ménage accueilli sur dix (12 %) réside dans une commune de plus de 100 000 habitants, contre un ménage sur quatre (26 %) pour l’ensemble de la population accueillie au niveau national.
On observe une augmentation de la proportion de personnes de nationalité française dans la population accueillie de plus de 60 ans (81 % en 2012 et 86 % en 2013). En 2013, 94 % des ménages accueillis par le Secours Catholique en Picardie dont la personne de référence est âgée de plus de 60 ans résident dans un logement stable [2] alors qu’ils étaient 89 % un an auparavant.
Entre 2012 et 2013, la proportion de ménages accueillis faisant face à des impayés est en hausse de 6 points, passant de 67 % à 73 % (contre 60 % de l’ensemble de la population accueillie au niveau national). Ce sont les factures d’énergie qui sont les premières causes d’impayés en Picardie.
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