Les Alternatifs (2013-2014)

Re: Les Alternatifs

Messagede Nico37 » 05 Jan 2014, 15:22

Fiscalité : travailler à une alternative

Une version complétée et légèrement modifiée d’un texte de la Commission Économie des Alternatifs, publié dans le dernier Rouge et Vert

Les dernières années n’ont pas manqué de débats sur la fiscalité (Taxe carbone, TVA sociale, taxe sur les transactions financières et tranche à 75%). A l’heure où l’ensemble de la gauche d’opposition, sociale et politique, se mobilise pour une « révolution fiscale » contre les cadeaux fiscaux faits au patronat et l’alourdissement des impôts pesant sur les salariés et les classes défavorisées, il faut procéder à une réflexion globale sur les finances de l’Etat, des collectivités locales, et mais aussi celles des services publics et de la protection sociale.
Ces questions interrogent le projet alternatif dont nous sommes porteurs ; nos propositions doivent dépasser les enjeux du moment et le cadre d’une société capitaliste, même sociale-démocrate, pour proposer un dispositif et des mesures qui intègrent les éléments d’évolution favorisant une transition vers l’autogestion.
La finalité des dépenses publiques

Au niveau des états et des collectivités territoriales, il s’agit avant tout de financer les services permettant à une société de vivre ensemble : établir les règles de fonctionnement et veiller à leur application c’est-à-dire les fonctions « régaliennes », consistant à faire la loi, maintenir l’ordre et la sécurité extérieure, rendre justice et battre monnaie.
Sous l’effet de la complexification de nos sociétés, les pouvoirs publics ont été conduits à s’intéresser à d’autres domaines: la cohésion sociale, la création et la gestion des biens et services collectifs, la régulation de la vie économique.
Le budget est ainsi devenu un outil d’animation des politiques et s’il paraît évident que les fonctions dites « régaliennes » sont au service collectif de tous les citoyens, les budgets publics ne sont pas pour autnat neutres et traduisent un rapport de forces entre les classes :
- La cohésion sociale vise à la réduction des inégalités (progressivité de l’impôt, dégrèvements, impôt négatif, etc.) mais constitue également une assurance contre les grèves, révoltes et révolutions.
- Les biens et services collectifs profitent certes aux particuliers sous forme de consommation individuelle ou collective, mais aussi aux entreprises via les avantages « externes » dont elles bénéficient dans le processus de production (transports publics, formation de la main d’oeuvre etc…)
Quant à la régulation de la vie économique, elle bénéficie directement au processus de production et d’échange (régulation conjoncturelle à travers la gestion du solde budgétaire, action sur le coût du travail, protection des producteurs nationaux par des droits de douane etc.)

Critique des principes en place

La fiscalité française est fondée sur le principe de non affectation des recettes. L’impôt sur le revenu, la TVA, l’impôt sur les bénéfices comme les timbres fiscaux et les divers impôts sur le patrimoine sont mis dans un pot commun.
Au niveau des budgets publics, recettes et dépenses sont ainsi totalement séparées et ne sont jamais mises en face l’une de l’autre (sauf de façon marginale par les budgets annexes). C’est un principe de solidarité nationale qui certes évite les revendications catégorielles mais permettent également de cacher les transferts de catégorie sociale à catégorie sociale (notamment des pauvres vers les riches).
C’est un principe qui ne facilite pas non plus le contrôle et l’implication des usagers dans les décisions.
Dans les dernières décennies les redevances pour utilisation des services publics ont crû et se sont multipliées (Redevances aériennes, péages routiers, frais d’inscription, forfait judiciaire, etc.)
La vieille concession de travaux publics fait son retour sous le terme plus moderne de Partenariat Public/Privé, tandis que le secteur marchand gère de plus en plus de service publics (en concession comme les autoroutes, aéroports etc., ou sous contrat comme la santé, l’action sociale et le service aux personnes, l’éducation, la production/distribution d’énergie etc.).
La gestion commerciale commence même dans certains pays à envahir les fonctions régaliennes (construction-gestion de prisons, intendance militaire, prélèvement de l’impôt etc.) comme elle l’était sous la monarchie.

Repenser la fiscalité

Nous devons au préalable réaffirmer :

- que la fiscalité n’a pas pour but de corriger les inégalités ni de redistribuer les revenus

- qu’elle ne peut plus généralement remplacer des politiques actives (notamment en matière de reconversion écologique) mais seulement les accompagner et les compléter.

La solidarité dont nous nous réclamons doit être recherchée dans la répartition primaire des revenus (limitation de l’échelle des salaires, limitation / suppression des profits et des rentes, uniformité des allocations) et dans la gratuité des services essentiels.
Cela ne se fera pas du jour au lendemain. Le rôle redistributif de la fiscalité et des dépenses publiques perdurera et pourra même être affirmé, tout en préparant sa disparition par une politique des revenus, le développement de services communs et de la gratuité.

Participation et contrôle citoyens

Sans remettre en cause le principe général de non affectation des recettes gage de la solidarité nationale, cela implique de particulariser certaines catégories de dépenses publiques dotées de budgets spécifiques, comme c’est déjà le cas pour la protection sociale (santé, retraite, chômage) et les établissements et entreprises publiques, et de prévoir leur gestion démocratique.
Quelques pistes

Pour les fonctions « régaliennes » et de cohésion sociale
- la progressivité des prélèvements sur les revenus et bénéfices, sur la richesse et sur les consommations (si tenté que cela soit techniquement faisable)
- le prélèvement à la source, quitte à appliquer des régularisations, est plus en phase avec la réalité, donc plus facile à gérer pour le contribuable et rend plus compliquée la mise en place de niches fiscales
- l’individualisation de l’impôt (suppression du quotient familial)
le financement de la protection sociale peut se partager entre l’imposition de la plus value (salaires, profits et rente) et la solidarité nationale au titre de la cohésion sociale ; la proportionnalité actuelle doit céder le pas à une forme, même limitée de progressivité (mais attention aux effets pervers).

Les politiques sectorielles et d’orientation de l’économie :

- financement de l’intervention économique par les entreprises (solidarité inter-entreprises à travers une caisse autonome)
- financement des politiques d’orientation de la production par des taxes sur la consommation (comme la TIPP qui pénalisant l’usage du pétrole peut être affecté, sur un budget spécifique, au financement des réseaux ferrés ou aux économies d’énergie)
- comme outil de politique publique, remplacer systématiquement les niches et déductions fiscales inégalitaires et inamovibles, par des aides directes à caractère universel et accordées sans condition de ressource.
Le financement des biens et services collectifs doit rester divers et adapté à chaque usage : fiscalité directe et progressive, taxes sur les consommations, redevances (comportant éventuellement un barème fondé sur des critères sociaux)
Une gestion démocratique
- Créations d’agences spécialisées avec représentants des usagers et de la collectivité
- budgets participatifs impliquant citoyens, salariés et usagers
C’est dans le cadre ainsi défini que l’on doit inclure la lutte pour la justice fiscale passant par un alignement la fiscalité du capital sur celle du travail et l’augmentation de la fiscalité directe (impôts sur le revenu, sur la fortune, sur les profits) et baisser la TVA.

Les conditions politiques

Le financement d’une politique alternative de transformation sociale et de reconversion écologique relève d’une lutte de classes dans un environnement réglementaire mondial favorable aux possédants. Pour gagner cette bataille il faudra savoir lutter contre la fraude, la concurrence fiscale, l’optimisation et l’évasion fiscales. Et pour cela il faudra s’affronter au libéralisme européen et mondial, aux règles de l’OMC et de l’Union Européenne.
La désobéissance à ces est un impératif. La lutte contre la fraude et l’évasion nécessite en effet un contrôle des mouvements de capitaux, une rupture avec la concurrence au moins disant fiscal, la révision des accords bilatéraux qui sous couvert d’éviter la double imposition des sociétés oeuvrant dans plusieurs pays, leur permet de choisir le régime fiscal le plus favorable. Il faudra se doter d’armes de dissuasion comme l’exclusion unilatérale des paradis fiscaux des « bénéfices » de la clause de la nation la plus favorisée. Ou de la liberté de circulation des capitaux.
Il s’agit d’un combat politique, de la volonté de le mener et de trouver des alliés pour le mener, que ce soit en s’appuyant sur les opinions publiques ou sur les États qui y trouveront un intérêt. On ne peut attendre l’unanimité de la communauté internationale pour instaure une taxe Tobin ou un fichier (cadastre) mondial des détenteurs de valeurs mobilières.
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: Les Alternatifs

Messagede Nico37 » 12 Jan 2014, 13:53

Le MEDEF en rêve, Hollande veut le faire... 09/01

Le « pacte de responsabilité », proposé par le Président de la République lors de ses voeux, satisfait le MEDEF. « C’est ce que nous demandions depuis plusieurs mois » répond Gattaz, président du MEDEF, satisfait d’avoir entendu François Hollande évoquer « une baisse des charges et des contraintes ».
Le Président de la République dit : « baissons la pression, simplifions la vie des entreprises ». « Cela va dans le bons sens. Il faut maintenant lier la parole aux actes », complète Thibault Lanxade, un des dirigeants du MEDEF. Et, aussitôt, par la voix de son président, le MEDEF propose « l’ouverture de cinq chantiers : sur le coût du travail, sur la fiscalité, sur la baisse des dépenses publiques, sur la simplification et sur les freins à l’embauche…. Il faut nous libérer d’un certain nombre de freins, d’obstacles, de tabous, de dogmes, qui sont autant de pierres dans notre sac à dos » (Le Monde du 4 janvier)

Le pouvoir poursuit donc son dialogue social ...avec le patronat.

La crudité libérale des propos présidentiels, Hollande n’hésitant plus à parler comme Sarkozy notamment quand il a évoqué "la sécurité sociale,… qui doit en terminer avec les excès et les abus" n’est pas, hélas, une surprise : le renoncement à tout changement en faveur de celles et ceux qui pourtant l’ont élu.
L’acceptation du cadre du capitalisme et le compromis avec le patronat, sont actés comme indépassables par le PS, le gouvernement et le Président.

Le "pacte de responsabilité" utilisera le chômage de masse pour précariser toujours plus l’emploi, remettre davantage en cause les acquis sociaux et libéraliser les profits .
Cette véritable cogestion Hollande-MEDEF, il faut la combattre !

Une autre voie est possible et nécessaire, pour une vraie gauche, alternative et écologiste

L’enjeu premier est de ne pas accepter la captation des fruits du travail par la finance et les actionnaires.
Cela nécessite des mesures d’urgence contre la fraude, mais aussi une fiscalité juste et fortement progressive. Une augmentation des minima sociaux et des bas salaires, la fin des contrats précaires.
Bref, la possibilité de dégager des ressources pour les services publics et la protection sociale et un partage des richesses qui permette d’éradiquer la précarité.

Au delà de ces réformes, il faut remettre en cause tout un système qui produit des salariéEs low cost, consommant des produits low cost, qui aboutit au Nord comme au Sud à des dégâts écologiques irréversibles.
Un système où les gains de productivité, souvent synonymes de souffrance au travail, d’usure des salariéEs, sont captés par une infime minorité.

L’alternative sera démocratique, avec des droits d’intervention et de contrôle des salariéEs dans l’entreprise.

Elle sera anticapitaliste et écologiste, par l’appropriation sociale des grandes entreprises, du secteur bancaire et des assurances, condition majeure pour une reconversion écologique de l’économie. Elle sera émancipatrice par une réduction forte du temps de travail, pour les 30 heures hebdomadaires, la retraite à 60 ans pour permettre à toutes et tous de travailler et de vivre dignement, et de décider ensemble dans l’entreprise et la cité.
Utopies dangereuses, diront les tenants du système et ceux qui s’y résignent.
Utopie réaliste et nécessaire répondons nous !
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: Les Alternatifs

Messagede Nico37 » 14 Jan 2014, 02:55

Dieudonné, un provocateur d'extrême-droite ! Ensemble

Ex-humoriste, Dieudonné évolue désormais au cœur de toute une nébuleuse d'extrême-droite. Tous les spectacles de Dieudonné sont des attaques violentes contre les Juifs, sous couvert d’un antisionisme qui n’est pour lui qu’un prétexte à ses délires. Il a donné la parole à Robert Faurisson, révisionniste patenté et on a vu tout récemment qu’il regrettait le temps des chambres à gaz pour le journaliste Patrick Cohen. Il fait une promotion systématique du geste antisémite de la « quenelle », inspiré du salut nazi. Dans ses vœux, il va jusqu'à dire : « Je n'ai pas à choisir entre les juifs et les nazis. Je suis neutre dans cette affaire. Je suis né en 1966. C'est passé ! Qui a provoqué qui ? Qui a volé qui ? J'ai ma petite idée ..." Il a clairement un projet politique d'extrême-droite, comme le montrent ses liens avec le Front national et toute une mouvance d'extrême-droite, qui imprègne ses expressions et ses écrits.

L’audience de ses propos s’inscrit dans un contexte de progression des idées réactionnaires et d’extrême droite, entre les insultes racistes envers Christiane Taubira la banalisation de l’antisémitisme, les agressions contre les musulmans.

De ce point de vue, la méthode initiée par Manuel Valls, qui mène une politique ouvertement xénophobe notamment envers les Roms, est hypocrite, dangereuse et ne peut que renforcer Dieudonné en accentuant sa victimisation. Plus même, l’interdiction des pseudo spectacles de Dieudonné est peu fondé juridiquement car, à juste titre, le droit protège la liberté d’expression et on ne peut condamner des propos qu’après qu’ils soient tenus et non a priori.

Une annulation des interdictions par les tribunaux aurait pour effet de le conforter, c'est le cas avec la décision du tribunal Administratif de Nantes.

Des recours sans faille à la justice, dans le cadre des sanctions prévues contre les initiatives racistes et antisémites existent. Cela suppose que les décisions de justice soient appliquées, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui !

Au-delà de ces combats juridiques menés par les associations antiracistes, il convient que toutes les forces de gauche, syndicales et associatives se mobilisent contre tous ceux qui propagent les discours racistes, antisémites et xénophobes.

Puisque Dieudonné veut faire oublier ces crimes, rappelons-les, partout, pour montrer qu’il est inhumain de s’en moquer ! Ensemble, Mouvement pour une alternative de gauche écologiste et solidaire, membre du Front de gauche, appelle à l’action unitaire pour faire reculer cette nouvelle peste brune.
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: Les Alternatifs

Messagede Nico37 » 18 Jan 2014, 01:54

L’exercice du pouvoir est-il à ce point une drogue pour que certains ne puissent s’en passer ?

Vendredi prochain 17 janvier, Gilles Retière fêtera ses 67 ans. Elu municipal de Rezé depuis 1977, maire depuis 1999, M. Retière est président de la communauté urbaine de Nantes depuis 2012. Après s'être à nouveau porté candidat à un poste de conseiller municipal à Rezé, dans l’espoir de conserver ses responsabilités à la Communauté urbaine, Gilles Retière, non retenu, a alors postulé pour être candidat sur la liste PS de Nantes.En vain.

Une telle attitude paraîtra stupéfiante à un grand nombre de citoyen-ne-s. Comment un homme âgé de 67 ans, élu depuis 37 ans, peut-il ainsi jouer des coudes pour tenter de conserver un mandat ? L’exercice du pouvoir est-il à ce point une drogue pour que certains ne puissent s’en passer ?

Et l’exemple de Gilles Retière n’est, hélas, pas isolé. Il suffit, à gauche, de citer le Président de Région, Jacques Auxiette, aujourd’hui âgé de 74 ans, ou, à droite, le Maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin à nouveau candidat à 75 ans ou, plus proche de nous, Claude Guillet, maire de Carquefou, âgé de 76 ans, également candidat à sa succession.

Que des personnes ayant largement dépassé l’âge légal de la retraite continuent de s’intéresser à la vie publique et s’y engagent, c’est tout à leur honneur. Mais cet acharnement à conserver l’exercice du pouvoir et à continuer de bénéficier de ses prébendes est, pour le moins, effarant et porteur de dérives bureaucratiques.

Il en est de même du cumul des mandats, qui, à la lecture des listes des candidat-e-s aux municipales déjà porteurs d'un précédent mandat, a encore de beaux jours devant lui. Il en est ici comme du droit de vote des étrangers, les engagements d'hier n'engagent que celles et ceux qui y ont cru !

Les Alternatifs condamnent cette professionnalisation de la politique qui conduit à la constitution d'une véritable caste d'élu-e-s et éloigne chaque jour davantage les citoyen-ne-s de l'exercice démocratique.

Ils proposent une double règle : refus strict de tout cumul de mandat et interdiction de renouveler un mandat plus de deux fois consécutivement. Ils invitent chaque citoyen-ne à exiger des différents candidats qui se présentent aux municipales qu'ils s'y conforment.
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: Les Alternatifs

Messagede Nico37 » 18 Jan 2014, 23:40

Tunisie : une évolution positive 12/04

Les Alternatifs, réuni-e-s en Coordination Générale le 12/01/2014, estiment positive l’évolution récente de la situation en Tunisie, trois ans après le début du processus révolutionnaire. Ils/Elles se félicitent que le peuple tunisien, par ses mobilisations dans les entreprises et dans la rue, ait su mettre en échec le projet réactionnaire porté par Ennahdha et obliger le gouvernement d’Ali Larayedh à démissionner.

L’approbation des premiers articles de la Constitution basés sur le droit positif et, en particulier, l’adoption du principe de parité, est une avancée majeure pour le peuple tunisien et un point d’appui pour les autres peuples arabes, dont nous ne doutons pas qu’elle sera suivi de nouvelles avancées démocratiques.

Les Alternatifs rappellent leur soutien au Front Populaire qui peut contribuer à une alternative anticapitaliste aux forces du système libéral de la Troïka et de Nidaa Tounes.
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: Les Alternatifs

Messagede Nico37 » 19 Jan 2014, 11:29

Notre camarade et ami Jean Louis Le Bourhis nous a quittés !

Jean Louis était né dans une famille ouvrière qui s’était installée en Touraine. Il avait fait des études d’espagnol et, après un essai, peu concluant pour lui, de maître auxiliaire il était entré à La Poste. Guichetier dans le 92, militant syndical, il avait pu mesurer la dégradation des conditions de travail due au « management » de plus en plus calqué sur celui du secteur privé. Longtemps permanent départemental, il était devenu membre du secrétariat fédéral de SUD-PTT. Mais son engagement social ne s’arrêtait pas aux portes de La Poste. En militant en particulier à AC !, Jean Louis dans ses combats et dans ses réflexions insistait beaucoup sur la solidarité nécessaire et trop souvent négligée envers les chômeurs –euses et les précaires.

Militant autogestionnaire de longue date, il avait fait le chemin de beaucoup d’entre nous du PSU aux Alternatifs. Militant dans les Hauts de Seine, il participait régulièrement à nos travaux, discussions et apparitions publiques. Il avait été pendant quelques années membre de l’exécutif national. Sur Colombes où il habitait, il militait aussi dans un groupe local de type « Motivé-e-s ». Grand lecteur, curieux de tout, il était de ces militants ouvriers pour qui l’alternative ne pouvait se limiter au social et conjuguait dans son engagement le rouge et le vert.
Etant d’un naturel solitaire, il avait aussi ses jardins secrets que certain-e-s d’entre nous connaissaient. Jean Louis était un guitariste chanteur et un fou de cinéma. Depuis des années il ne ratait aucun des Festivals de cinéma de La Rochelle.
Un cancer foudroyant l’a emporté à 53 ans. Quelle saloperie le « crabe » ! Ses camarades et amie-s garderont en mémoire son souvenir.

Son enterrement aura lieu dans l’intimité familiale.
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: Les Alternatifs

Messagede Nico37 » 21 Jan 2014, 00:35

Non à la ferme des " 1000 vaches " ! 19/01

La mobilisation se poursuit contre le projet de ferme dite des "1000 vaches", dont la construction doit reprendre cette année près d’Abbeville, dans la Somme, un projet de taille inédite en France.
Les Alternatifs sont solidaires de cette mobilisation.

Ce projet est une étape de plus vers un élevage industriel, inspiré des fermes géantes des Etats Unis, pour encore et toujours rentabiliser à tout prix.

Alors que l’accord de partenariat transatlantique (APT) négocié par les Etats-Unis et l’Union européenne tend à faire pévaloir un modèle agricole ultra productiviste, aboutissant à une baisse drastique de la qualité des produits, et ce au nom de normes du libre-échange établies par et pour les grandes entreprises européennes et américaines, ce modèle agricole risque de se développer en France. Il faut bloquer ce processus.

L’objectif de la ferme "des 1000 vaches" est certes une production massive de lait, mais aussi la transformation du lisier et du fumier des animaux en méthane, qui devrait même rapporter davantage que la production laitière Le modèle agricole intensif, hors sol, en batterie, qui a conduit a l’impasse de la filière porcine en Bretagne serait ainsi étendu à la filière bovine

Concentration animale, risque d’épidémie et recours aux antibiotiques, le tout pour produire un lait industriel et une viande de réforme de piètre qualité, c’est tout un système qui risque de se mettre en place.

La Confédération Paysanne s’oppose a juste titre au projet ; il est indispensable qu’une forte mobilisation se développe afin de le stopper, car il est symbole même d’une industrialisation de l’agriculture détruisant chaque jour des hommes, des ressources et des territoires.

NE LAISSONS PAS FAIRE !
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: Les Alternatifs

Messagede Nico37 » 21 Jan 2014, 21:25

MULHOUSE : UNE ALTERNATIVE SOLIDAIRE ET ECOLOGISTE

Pour cette première aux municipales, trois formations se présentent ensemble : le Parti de gauche, le Parti communiste et les Alternatifs, mais la liste compte une majorité de citoyens non membres de partis Beaucoup de candidats sont jeunes, quinze d’entre eux ont moins de trente ans. Mulhouse est une ville de longue tradition industrielle, alsacienne et métissée.
Marquée aujourd’hui par des phénomènes de décohésion sociale. Les engagements De la liste vont se déployer autour de cinq axes : l’égalité entre les quartiers, l’égalité de traitement entre les habitants, la transparence dans les débats et les prises de décision, l’utilisation des fonds publics pour l’intérêt général et la gestion saine des finances municipales. Des projets aussi pour développer des emplois dans l’économie sociale et solidaire, thèmes cher aux Alternatifs engagéEs dans la Maison de la Citoyenneté Mondiale.
Autres objectifs : une direction santé au coeur de la politique de la ville, de même qu’un centre de santé municipale, l’éducation avec « une école totalement gratuite, autant pour le matériel que pour toutes les activités culturelles et sportives » ou encore la gratuité des transports collectifs pour « un pouvoir d’achat redistribué » et pour l’écologie.

La liste du Front de gauche est menée par Aline Parmentier, 59 ans, coiffeuse et secrétaire départementale du PCF 68. Elle est suivie de Mohamed Idrissi, 26 ans, directeur de centre de loisirs. « Mulhouse est la 3e ville la plus jeune de France. » Il veut démocratiser la culture et le sport et « rendre le jeune autonome et citoyen ». Suivante sur la liste, Elodie Gaillet, 42 ans, est mère au foyer et militante associative. Elle réfléchit au vivre-ensemble, à l’émancipation des femmes, à la façon de « redonner la parole aux citoyens ». Vient ensuite Vincent Goulet, 45 ans, sociologue, Les Alternatifs. Il s’intéresse à la qualité des logements, pointe « les passoires thermiques du centre-ville et le parc HLM non entretenu ». Il propose de créer des jardins partagés, de rénover de la base les quartiers avec des commerces solidaires… Natalia Stanisavljevic, 21 ans, est étudiante en management. En 6e position, Alban Brua, 42 ans, professeur d’allemand, du Parti de gauche. Il est chargé tout spécialement de l’économie sociale et solidaire « pour faire de Mulhouse une ville pilote pour le développement des emplois et du bien-être ». Il propose en premier la création d’un fonds municipal d’investissement populaire.
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: Les Alternatifs

Messagede Nico37 » 26 Jan 2014, 23:33

PARIS CASSER LA BIPOLARISATION ET INVENTER UNE ALTERNATIVE

Ici et là, des affiches sur les murs, des tracts dans les boîte aux lettres, d’autres au marché, la campagne pour les élections municipales qui se tiendront les 23 et 30 mars 2014 a commencé !
Comme lors des scrutins précédents, Paris sera l’une des villes-phares des Municipales. La sphère médiatique retient pour l’essentiel l’affrontement entre les listes coalisées autour du PS et celles de l’UMP. On ne doit pas cependant sous estimer le risque d’une poussée Front National, dans une ville dont la sociologie n’est en règle générale pas favorable à ce parti.
La gauche de gauche est présente. Présence rendue difficile par le choix des adhérentEs du PCF de l’alliance avec le PS. Ce choix s’est opéré à une assez courte majorité et après que des responsables majeurs du PCF, au niveau fédéral et national, aient mis tout leur poids dans la balance contre des listes du Front de Gauche ce qui en,traîne de fortes tensions au sein du Front de Gauche.
Des listes A PARIS PLACE AU PEUPLE sont constituées à l’initiative du Parti de Gauche et d’Ensemble, dont toutes les composante sont présentes à Paris (Les Alternatifs, Convergences et Alternative, Gauche Anticapitaliste, FASE, courant de la Gauche Unitaire). La phase de constitution des listes est en cours et les têtes de listes désignées, représentatives du regroupement. Dans de grands arrondissements encore en partie populaires des membres du Parti de Gauche conduisent les listes (11e, 18e, 20e) une responsable de la G.A. dans le 19e et notre camarade Jean-Claude Coqueret dans le 13e (180.000 habitantEs) où les militantEs du PCF avaient choisi à 80% une alliance "Front de Gauche".
Le profil politique des listes est clairement orienté contre la droite et le FN, en alternative au PS. Un collectif de travail regroupant des membres du PG, des Alternatifs et de la G.A. participe à l"élaboration d’un programme écologiste, démocratique et solidaire pour la ville. Les objectifs n’ont pas vocation a être travaillé en vase clos par les militantEs politiques, mais sont la base d’échanges et de co-élaboration avec le tissu associatif et syndical.

La question du logement est évidemment cruciale dans une capitale où les coûts du foncier et la spéculation immobilière poussent à l’uniformisation sociale au détriment des couches populaires et d’une grande partie des couches moyennes. Le croisement avec des objectifs écologiques, dans un espace très densément occupé va de soi. Enfin la prise d’initiatives citoyennes et populaires dans tous les domaines est un fil conducteur.
Nos objectifs :

que chacunE trouve à se loger décemment, à des prix raisonnables,
que tous puissent recevoir des soins de qualité dans de bonnes conditions, rapides lorsqu’il s’agit d’urgences,
que les difficultés dont souffre l’école depuis la mise en place des nouveaux rythmes soient vraiment écoutées et prises en compte dans l’intérêt des enfants, de leur épanouissement intellectuel et de leur bien être en classe, en concertation avec les parents, les enfants, les enseignants et les animateurs,
que les associations, creusets de la vie sociale, puissent continuer à vivre pleinement,
que les services, l’espace, les équipements, les biens publics soient rendus à la municipalité sous le contrôle des citoyens,
que soient interrompus les projets de constructions inutiles et nuisibles, par exemple de gratte-ciels principalement dédiés aux bureaux, livrés à la spéculation,
que les entreprises concurrentes cessent de se livrer bataille à travers la publicité, agressive, socialement violente, énergétiquement dispendieuse, qui instille dans l’esprit des adultes et des enfants des stéréotypes contestables, notamment sexistes, et nous pousse à une consommation déraisonnable favorisant le productivisme, et bien d’autres choses…
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: Les Alternatifs

Messagede Nico37 » 27 Jan 2014, 13:57

La diversité des langues et des cultures est une richesse. Communiqué des Alternatifs 22/01

Pour une politique favorisant la diversité linguistique : oui à la ratification de la charte européenne des langues régionales ou minoritaires

Trop longtemps le développement de la langue commune, le français, a en partie été construit sur le refoulement, la répression des langues des régions. La diversité de ces langues et cultures est pourtant un patrimoine commun. Et, dans plusieurs régions, ce patrimoine et partagé au delà des frontières .

Nous voulons un monde solidaire, pas un monde standardisé : pour les Alternatifs, le droit à l’apprentissage de la langue nationale comme à celui des autres langues de France, langues des régions comme issues des immigrations, est un élément de l’équilibre démocratique.

L’engagement d ’un processus législatif en vue de la ratification par la France de la charte européenne des langues régionales ou minoritaires est donc positif.

Dès à présent, il est possible de faire vivre et revivre les langues de France :

par le développement du bilinguisme scolaire à l’Ecole Publique et d’activités périscolaires en langues des régions ; le soutien aux écoles associatives et a leurs projets pédagogiques, soutien pouvant favoriser leur intégration dans le service public de l’Education nationale
par une présence renforcée des langues des régions dans l’audiovisuel public
par une aide à la création faisant vivre la diversité linguistique, notamment en direction de la jeunesse
et dans bien d’autres domaines (signalétique, publications administratives bilingues)
Les combats pour l’émancipation, pour l’égalité des droits, peuvent s’exprimer dans toutes les langues.
Il est donc grand temps que la France s’engage pour sa diversité linguistique.
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: Les Alternatifs

Messagede Nico37 » 29 Jan 2014, 02:24

Oui à la ratification de la charte européenne des langues régionales ou minoritaires Ensemble

Pourtant, trop longtemps le développement de la langue commune, le français, a été construit sur le refoulement, la répression des langues des régions. La diversité de ces langues et cultures est pourtant un patrimoine commun, souvent partagé au delà des frontières, dans plusieurs régions de France.

Nous voulons un monde solidaire, c'est pourquoi nous refusons un monde standardisé. Le droit à l’apprentissage de la langue nationale comme à celui des autres langues de France, dans les régions comme issues des immigrations, est un élément de l’équilibre démocratique. L'engagement d 'un processus législatif en vue de la ratification par la France de la charte européenne des langues régionales ou minoritaires est donc positif.

Dès à présent, il est possible de faire vivre et revivre les langues de France
- par le développement du bilinguisme scolaire et d'activités périscolaires en langues des régions
- par une présence renforcée des langues des régions dans l'audiovisuel public
- par une aide à la création faisant vivre la diversité linguistique
- et dans bien d'autres domaines (signalétique, publications administratives bilingues) Les combats pour l'émancipation, pour l'égalité des droits, peuvent s'exprimer dans toutes les langues.

Il est donc grand temps que la France s'engage pour sa diversité linguistique.
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: Les Alternatifs

Messagede Nico37 » 30 Jan 2014, 04:30

ENSEMBLE, CHANGEONS D’ALBI, PRISE DE PAROLE LORS DE L’ INAUGURATION DU LOCAL DE CAMPAGNE ALBI Liberto GIMENEZ Alternatifs 81

Bonjour à toutes et à tous et merci d’être avec nous dans ce lieu, sur cette place devenue symbolique où se sont exprimées de nombreuses luttes des citoyens que nous sommes.
Notre démarche au sein du comité local d’initiative citoyenne, le CLIC, est de partager nos idées sur la mise en place d’une véritable démocratie, une démocratie directe et active, basée sur la solidarité et la fraternité avec la volonté de ne laisser personne sans parole, sa parole.
C’est ce qui prédomine également dans la constitution de la liste citoyenne ENSEMBLE, CHANGEONS D’ALBI que nous proposons aux Albigeoises et Albigeois et dans notre volonté d’être présents au premier tour des élections municipales du 23 mars prochain.
Nous sommes, comme vous vous en êtes rendus compte, la seule liste qui se réclame de la gauche, et donc de ce fait nous serons en tête des listes refusant le bilan de la municipalité actuelle ainsi que les orientations ultra libérales affirmées aujourd’hui par le gouvernement social démocrate en charge des affaires du pays, en charge des affaires des riches du pays.
Notre volonté est également d’éloigner le risque des votes de colère et de déraison représentés par le front national.
Notre projet est avant tout un projet politique d’expression de la démocratie. Le pouvoir doit être pris par les citoyennes et les citoyens.
C’est vous, c’est nous ensemble qui devons décider de la manière de changer notre ville, nos conditions de vivre ensemble. Nous ne proposons pas un catalogue d’actions et de réalisations déjà ficelées, promesses jamais tenues.
Nous proposons de travailler de partager dans des conseils de quartier avec une parole libre afin de définir les projets à mettre en œuvre et en donnant le temps nécessaire aux débats, à la démocratie dans l’expression de la solidarité, du partage et du bien vivre ensemble.
Les tenants du système actuel ne cherchent qu’à nous éloigner de la prise de décision. Ils veulent des grandes régions, réduire les départements, minimiser le plus possible les prérogatives des communes et se prémunir ainsi de nos droits en garantissant leurs situations de soi disant experts et d’élite politique et financière.
Nous, nous voulons que la décision se prenne là où nous vivons avec ceux qui vivent avec nous et partager avec tous dans cet esprit de solidarité et de fraternité qui fait tant défaut aujourd’hui.
Voilà notre projet, faisons ensemble qu’il devienne notre projet à tous.
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: Les Alternatifs

Messagede Nico37 » 31 Jan 2014, 02:36

Contre l’extrême-droite, le temps presse... 27/01

Lorsque le prêt à penser libéral du chacun pour soi imprègne la société, conduit à stigmatiser le/la plus faible, l’assisté-e. Lorsque vraie droite et fausse gauche au pouvoir se soumettent également aux exigences du MEDEF, contribuant ainsi à dévaloriser l’action politique Lorsque la porosité idéologique entre le FN et de larges secteurs de l’UMP est flagrante.Lorsque tous les racismes instillent leur poison, lorsque des pans entiers des classes populaires se trompent de colère..
L’extrême droite s’installe dans la société et le champ politique Les manifestations contre le mariage pour tous/toutes lui ont permis, coalisée avec de larges secteurs de la droite et les courants religieux conservateurs, de reprendre le rue. Le Printemps Français n’y a pas renoncé, sur une base homophobe, sexiste et réactionnaire.

Encore ultra minoritaires et divisés, les groupes fascistes sont parvenus à réapparaître, et même à donner le ton des fins de "manifs pour tous". Ils ont de nouveau manifesté violemment le dimanche 26 janvier.
Le FN tente désormais s’installer de manière décisive comme rassemblement antisystème. Aux Municipales son objectif est d’entrer en force dans les conseils municipaux, de gagner un certain nombre de villes, tant dans ses zones anciennes d’implantation du Sud que dans les régions les plus touchées par le chômage et le désespoir social du Nord et de l’Est. Certains secteurs de l’UMP peuvent basculer dans un front de toutes les droites, et le PS, dont la politique contribue à la désagrégation sociale et politique, serait mal venu de crier au loup.

Aux européennes, Marine Le Pen fera tout pour capter un vote sanction massif contre une Union Européenne devenue aux yeux du plus grand nombre un carcan libéral.

Les organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires et les organisations de jeunesse Unef, Fidl et UNL ont décidé d’initier un travail en commun sur l’ensemble des territoires, sur les différentes questions sociales que la montée de l’extrême droite met en jeu.

Les responsabilités de la gauche de gauche, notamment du Front de Gauche, sont considérables. Ne laisser aucune lutte isolée, mener pied à pied le combat contre tous les racismes, ne pas laisser la rue aux fascistes, démasquer sans relâche les causes de la crise sociale.Et inventer des cadres permettant à toutes les forces sociales et politiques agissant pour l’émancipation de débattre d’un projet de transformation sociale et écologique, de le construire et le porter ensemble dans la société. Le temps presse.
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: Les Alternatifs

Messagede Nico37 » 01 Fév 2014, 02:09

Une liste « A gauche vraiment » à Bourg en Bresse dans l’Ain

A Bourg en Bresse, c’est une tradition bien établie depuis plus de 30 ans, le PCF fait liste commune avec le PS, puis maintenant avec le PRG et EELV. Aux deux dernières élections, la LCR menait seule une liste à gauche de la gauche. En mars prochain, une coalition NPA – PG – Alternatifs, soutenu par GU, non présente à Bourg, conduira une liste « A Gauche Vraiment », face à une municipalité sortante (majorité présidentielle), une liste UMP – Centre et une du FN. Belle expérience pour les Alternatifs de l’Ain , présents parfois aux législatives ou aux cantonales, mais jamais aux municipales de la ville chef-lieu.
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: Les Alternatifs

Messagede Nico37 » 03 Fév 2014, 01:59

Plans de licenciements, menaces sur les droits des chômeurs : brisons l'offensive du MEDEF ! 01/02

Presque chaque jour, l'annonce d'un nouveau plan de licenciements, avec deux nouveautés ces derniers jours :
- Arnaud Montebourg, ministre de la "gauche du PS", mouille la chemise pour convaincre des grévistes de reprendre le travail, ça s'est passé chez Mory-Ducros...
- toujours chez Mory Ducros, un nouveau concept : la filiale du fond d'investissements qui reprend l'entreprise n'impose pas la perte de près de 5.000 emplois (plus de 2.700 dans l'entreprise, 2.000 chez les sous-traitants) mais "sauve" 2.230 salariéEs...

Le compromis Gouvernement-MEDEF porte ses premiers fruits... Dans le même temps, les négociations UNEDIC s'engagent. Le plan de bataille du MEDEF est clair :
- refus d’augmenter ses cotisation
- dégressivité accentuée des indemnités
- radiations de chômeurs de Pôle Emploi


La proximité des élections Municipales et Européennes conduit le gouvernement à la prudence : une nouvelle dégradation des conditions d'indemnisations des chômeurs/ses n'est pas un bon argument électoral. Mais la tentation est forte de s'inspirer des réformes Hartz menées en Allemagne il y a une dizaine d'année par le gouvernement Schröder, et qui ont paupérisé une partie importante de la population.

Dans une situation où les gains de productivité, le redéploiement des activités, conduisent à la précarisation dans et hors du monde du travail, où le cahier des charges du MEDEF est clair et où le gouvernement s'y soumet pour l'essentiel, des réponses qui tableraient sur des améliorations cosmétiques du système économique ne feraient, dans le meilleur des cas, qu'atténuer de nouvelles régressions sociales.

La première réponse à ces régressions est la résistance, l'unité, la mobilisation, et elle concerne organisations syndicales, associations de chômeurs/ses et précaires, formations politiques...

Pour donner sens et perspective aux résistances sociales, un projet alternatif est indispensable :
- l'accaparement des richesses, des entreprises, par le capitalisme financiarisé n'est plus acceptable. Les Fralib et d 'autres montrent la voie par leur lutte obstinée pour la reprise de l'outil de travail
- nos vies ne peuvent plus être négociées, brisées, au rythme des plans de licenciement La sécurisation des parcours professionnels est nécessaire, et son financement indispensable par un partage des richesses, notamment en réduisant les dividendes
- il n'y aura pas de au droit à l'emploi pour tous et toutes, pas de fin du chômage, des temps partiel subis, notamment par les femmes, sans une réduction forte et globale du temps de travail
- la reconversion de larges secteurs économiques est nécessaire pour la transformation sociale et écologique de la société. Elle ne pourra se faire sans de nouveaux droits pour les salarié-e-s, notamment le droit de veto sur les licenciements

Nous sommes à la croisée des chemins : la barbarie froide de l'économie capitaliste c'est la lutte de tous contre tous et la désagrégation sociale, construisons l'alternative.
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

PrécédenteSuivante

Retourner vers Organisations, partis, mouvements politiques

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun-e utilisateur-trice enregistré-e et 1 invité