Publico, librairie du Monde libertaire (FA), évènements

Liens et contacts organisations et groupes, lieux, activités, rencontres...

Re: Publico, librairie du Monde libertaire (FA), évènements

Messagede Pïérô » 21 Oct 2014, 12:13

jeudi 23 octobre à 19h30

Réunion publique d’information sur la situation au Kurdistan, la résistance kurde des YPG (Unités de Défense du Peuple) et YPJ (Unités de Défense des Femmes) et la révolution en cours dans le Rojava (Kurdistan Syrien). Elle sera animée par un camarade anarchiste kurde. à 19h30 !

Image




Vendredi 24 octobre à 19h30

Soirée vidéo « Politique et handicap »

Projection de « Bon pied, bon œil et toute sa tête »
Un film de Gérard Leblanc, 80 mn

Quand les corps gueulent et revendiquent !

Réalisé en 1978 par Gérard Leblanc et le groupe Cinéthique, avec le Comité de lutte des handicapés et le Groupe information asile, Bon pied, bon œil et toute sa tête analyse les handicaps dans l'histoire de leurs représentations et de leur contexte social et politique.

Fondé autour de mai 68, en même temps que le groupe Dziga Vertov, Cinéthique mêlait cinéma expérimental et engagement militant à travers leur revue et leurs films.

Sommaire du journal des Handicapés Méchants (1974-1979) : http://archivesautonomies.org/spip.php?article9

La projection sera suivie d'une discussion.

Entrée libre


Image




Mercredi 29 Octobre à 19h

Rapports à la nature, sexe, genre et capitalisme
avec Jacques Wajnsztejn

Comment est-on passé de mouvements généraux d’émancipation (des prolétaires, des femmes) à des individus et groupes non dénués d’influence qui revendiquent des droits particuliers ?

Comment est-on passé du macro-désir de révolution aux micro-révolutions du désir ?

Comment est-on passé d’analyses en termes de générécité (« l’Internationale sera le genre humain ») à celles en termes de genres ?

C’est ce à quoi essaie de répondre le livre de J. Wajnsztejn,


Rapports à la nature, sexe, genre et capitalisme

(Acratie, 2014)

C’est un long processus qui commence avec la crise du sujet bourgeois au cours des vingt premières années du XXe siècle et continue avec la libération des subjectivités dans le mouvement de subversion du monde qui s’étend des années 1960 aux années 1970. Les désirs se libèrent mais le mouvement de désinhibition reste contre-dépendant de l’ancienne répression sexuelle et se fixe sur le sexe en s’autonomisant des autres formes d’affects. Avec la défaite du cycle de lutte précédent et le développement d’une nouvelle dynamique capitaliste qui pénètre tous les aspects de la vie quotidienne se produit une nouvelle autonomisation quand le sexe physique n’est plus perçu que sous sa forme sociale construite du genre et non plus dans ses déterminations à la fois naturelles et sociales. L’individu démocratique égogéré peut prononcer son credo : « c’est mon choix » et jongler avec les genres puisqu’ils ne correspondent qu’à des rôles normés, qu’ils n’ont pas de substance ou que celle-ci est transformable grâce aux nouvelles technologies.

Ce nomadisme des identités multiples et changeantes accompagne un nomadisme plus général, celui du capital et de ses marchandises. La perspective révolutionnaire semble bouchée alors que l’horizon technologique apparaît sans limite !

On comprend mieux désormais pourquoi les théories du genre sont partie prenante de la capitalisation en cours de toutes les activités humaines, pourquoi leur simplification à outrance peut parfois se faire idéologie d’État, pourquoi elles reçoivent l’appui des médias et enfin pourquoi elles cherchent à se présenter comme parole scientifique (et non comme théorie) à travers le doux euphémisme des « études de genre ».

Jacques Wajnsztejn et Temps critiques
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Publico, librairie du Monde libertaire (FA), évènements

Messagede Pïérô » 31 Oct 2014, 02:59

Vendredi 31 octobre à 19h30

Projection discussion « Copier n'est pas voler ! »

Projection du documentaire « Copier n'est pas voler », réalisé par l'association Coagul, qui s'attache à démontrer que le partage à l'ère du numérique participe à l'enrichissement culturel de chacun. Tout au long du documentaire, différentes personnalités se succèdent pour partager leurs opinions sur le partage, la copie, le droit d'auteur ou encore les licences libres…

Image




Jeudi 13 novembre à 19h

Discussion «Panaït Istrati-Haïdoucs» banditisme social en Roumanie

Panaït Istrati, nouvelle édition de Présentation des Haïdoucs

Dans le cadre de la sortie de la biographie Panaït Istrati, un chardon déraciné et d'une nouvelle édition de Présentation des Haïdoucs aux éditions L'échappée, Carmen Oszi, postfacière de Présentation des Haïdoucs, et Jacques Baujard, des éditions L'échappée, viendront présenter l'oeuvre de l'écrivain roumain.

Image

« La liberté demande à être défendue ; et je ne sais pas qui haïr, qui mépriser davantage, celui qui supprime la liberté et celui qui a peur de la défendre. »

Les haïdoucs, bandits d'honneur de Roumanie, viennent de subir une terrible défaite. Cosma, leur chef, n'est plus. Les balles de la potéra, milice à la solde des grands propriétaires et des seigneurs cupides, l'ont terrassé et ont mis fin à ses actions en faveur des opprimés et des misérables.

Quelque part entre les plaines du Baragan et les eaux éternelles du Danube, dans la Grotte aux Ours, ses hommes, harassés de fatigue, tentent de se réorganiser pour surgir à nouveau et le venger. Il y a là, parmi eux, Ellie le Sage, et sa flûte enchanteresse, Spilca le moine, Jérémie le fils de la forêt, et Motila le vataf, grande brute au cœur pur. Et à leur tête une femme, Florea Codrilor, « l'amante de la forêt, l'amie de l'homme libre, justicière de l'injustice ». Tous vont alors nous raconter leur histoire…

À la croisée des Mille et Une Nuits, des Aventures de Robin des Bois et du banditisme social décrit par Eric Hobsbawn, ce conte universel de Panaït Istrati (1884-1935), « pèlerin du cœur » et vagabond de génie, fait hurler en nous un mot bien trop oublié : justice !




Vendredi 14 novembre à 19h

Histoire mondiale de l'anarchie

Rencontre et débat avec Gaetano Manfredonia pour l'ouvrage Histoire mondiale de l'anarchie (Editions Textuel et Arte)

La première histoire mondiale de l'anarchie, superbement illustrée.

De la Russie au Japon en passant par l'Espagne, les États-Unis, la France, l'Argentine, Israël ou l'Égypte et bien d'autres pays encore, Gaetano Manfredonia présente ici une fresque de l'anarchie en une centaine de séquences, de 1789 à nos jours. Ces récits, documentés et vivants, mettent en scène les acteurs et les penseurs qui en ont construit les étapes historiques majeures, dans leur contexte social et politique.

La qualité et la variété de l'iconographie confèrent à ce panorama son caractère saisissant : photographies issues de nombreux fonds d'archives internationaux, facsimilés, correspondances, tracts, chansons, estampes, caricatures, journaux et livres sont rassemblés ici pour la première fois. Gaetano Manfredonia démontre comment l'anarchisme a contribué à faire évoluer la société, entre autres les conditions de travail ou le statut de la femme. Il souligne aussi la pertinence du projet : en pourfendant une société absorbée par la logique marchande comme le dirigisme d'État, l'anarchisme revendique l'autonomie des individus et défend les valeurs d'entraide et de solidarité.

Présentation du livre : http://www.anarchie-lelivre.com/

Image
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Publico, librairie du Monde libertaire (FA), évènements

Messagede Pïérô » 08 Nov 2014, 12:41

Présentation du spectacle
en textes et en chansons
le 8 novembre
à partir de 16h30 à la librairie Publico, 145, rue Amelot, Paris 11e.

"Paroles de la Nueve"
Témoignages et chansons – 8 comédiens et non-comédiens disent les témoignages des républicains espagnols de la Nueve, 9e compagnie des troupes du général Leclerc, qui, la première, entre dans Paris pour la libérer, le 24 août 1944. Ou comment ces combattants antifascistes, après avoir vécu la formidable révolution espagnole violée par Franco, vaincus par les troupes de Franco-Hitler-Mussolini, accueillis dans les camps de concentration français (on les appelait comme ça, ils se situaient sur les plages du Roussillon, dans les Pyrénées…) se retrouvent dans l’armée de la France libre et participent à la libération de Paris, Strasbourg, etc. Avec l’espoir de voir enfin les Alliés les aider à vaincre le dictateur espagnol… Mouvement qui, bien sûr, n’a seulement jamais été esquissé. Les textes sont extraits du livre de E.Mesquida La Nueve,
24 août 1944, Ces républicains espagnols qui ont libéré Paris.

viewtopic.php?f=68&t=6320&p=182879#p182879
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Publico, librairie du Monde libertaire (FA), évènements

Messagede Pïérô » 15 Nov 2014, 14:39

Dimanche 16 novembre

Publico est au Centre culturel La Clef à partir de 13h30

Pour une après-midi d’information et de rencontre sur le Kurdistan et Cuba

Le mouvement libertaire aujourd’hui à Cuba – Groupes d’appui aux libertaires et aux syndicalistes indépendants de Cuba
Projection d’un film sur le Forum social de La Havane de 2011 organisé par l’Observatoire critique de La Havane, suivie par un débat animé par Daniel Pinós.

Une révolution sociale au Kurdistan ?
Débat sous un angle libertaire.

Buffet latino permanent (réalisé par l’émission Tribuna latino américana de Radio libertaire) en soutien à la librairie du Monde libertaire.

Librairie sur place – entrée libre

Centre culturel La Clef
21, rue de La Clef
75005 Paris
Métro Censier Daubenton

Image




Vendredi 21 novembre à 19h

Rencontre et débat avec Maurice Rajsfus autour de son ouvrage :
Sommes-nous tous des individus ?


Y aurait-il soixante-cinq millions d’individus au pays des droits de l’homme ? Au sens où l’entendent les policiers, cela va de soi. Selon ceux qui nous gouvernent, en fonction des alternances, la réflexion est légèrement différente car il y aurait « la France d’en haut » et celle « d’en bas », d’après l’expression délicate de Jean-Pierre Raffarin au temps où il était Premier ministre. Avec cette certitude que les suspects ne peuvent se trouver que dans la masse des individus. Sans que cela soit clairement exprimé, il y aurait des personnes de qualité ? souvent bien nées ? et une masse d’individus peu recommandables avec, parmi eux, des étrangers venus polluer notre belle démocratie. Il serait trop facile d’en rester à ces constats car nombre d’individus désignés peuvent être tout aussi rétrogrades que ceux qui les dominent. Au-delà d’une triste revue de détail, il reste, pour Maurice Rajsfus, l’espoir d’assister à l’instauration d’une société apaisée où l’être humain serait considéré seulement pour ce qu’il est, et non pas d’abord ou uniquement en fonction de son statut social.

Image




samedi 22 novembre à 16h30

Louise Michel, les Trois romans

Durant ses séjours au bagne puis en prison, Louise Michel a échafaudé un projet littéraire ambitieux dont témoignent les trois romans qu’elle publie entre 1886 et 1890 : Les Microbes humains, Le Monde nouveau, Le Claque-dents. Avec ce cycle en trois actes scandant l’écroulement du vieux monde et l’avènement du nouveau, elle sculpte en grand dans la fiction, dans la « légende nouvelle » dont elle veut doter la révolution, dans le langage, dans une rythmique inédite de l’expression.

Dans le contexte du premier centenaire de la Révolution française où socialistes et anarchistes protestent contre sa confiscation par la République bourgeoise, les trois romans saluent, de tout leur contre-pouvoir d’élocution, des insurrections qu’on ne songe guère à célébrer, et annoncent une révolution imminente.

Œuvres de mémoire, germes d’avenir, ces romans de la faillite bancaire, de la névrose, de la pourriture et de la lutte pour la vie s’écrivent avec toutes les nuances du rouge au son vibrant des tocsins.

Cette rencontre sera l’occasion d’évoquer les romans, et plus généralement « l’icône » Louise Michel.
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Publico, librairie du Monde libertaire (FA), évènements

Messagede Pïérô » 23 Nov 2014, 17:25

Vendredi 28 novembre à 19h

rencontre débat avec Tomás Ibáñez

Rencontre et débat avec Tomás Ibáñez autour de ses ouvrages Anarchisme en mouvement (Editions Nada) et Fragments épars pour un anarchisme sans dogmes (Editions Rue des Cascades) le vendredi 28 novembre à 19 heures.

Image


Alors que certains l’avaient trop vite relégué aux oubliettes de l’histoire, l’anarchisme démontre aujourd’hui une étonnante et foisonnante vitalité, surgissant, sous de multiples formes, partout sur la planète. Cette vigueur s’explique par le fait que, réfractaire à la stagnation et à la simple répétition, la pensée libertaire a su oeuvrer à son propre renouvellement. Dans cet ouvrage, l’auteur nous invite à découvrir les raisons et les nouvelles modalités de cette résurgence, qui s’exprime notamment à travers le néoanarchisme et le postanarchisme.

Tomás Ibáñez Gracia est un fin connaisseur de l’anarchisme. Fils d’exilés espagnols ayant fui le régime franquiste, il participe très activement au mouvement libertaire, tant en France dans les années 1960 qu’en Espagne à partir de 1973. Co-créateur du symbole du « A cerclé », il fait l’objet d’un arrêté d’expulsion pour sa participation aux événements de Mai 68. Auteur de nombreux articles et de plusieurs livres, dont « Fragments épars pour un anarchisme sans dogmes » (ed. rue des Cascades), il est membre des collectifs de rédaction de Réfractions et de Libre Pensamiento. Penseur hétérodoxe, son parcours se caractérise par une volonté constante de renouveler et d’actualiser la pensée anarchiste.

Anthologique, l’ouvrage inclut, « par pure nostalgie », trois articles de jeunesse et contient une vingtaine de textes couvrant une quarantaine d’années. Ce recueil de textes iconoclastes tournant autour de l’anarchie et du pouvoir met en lumière ce qui constitue une particularité de l’anarchisme, sa capacité inégalée au questionnement et à la critique. Sous la plume irrévérencieuse de l’auteur sont pointées quelques-unes des limites de l’anarchisme. « S’il est une chose dont je suis sûr, écrit-il, et c’est peut-être la seule, c’est qu’il n’existe d’autre anarchisme que celui qui n’hésite pas à mettre constamment ses propres fondements en danger. »

Qu’on en partage les points de vue ou qu’on s’en irrite, ces Fragments épars pour un anarchisme sans dogmes – qui vont bien au-delà de cette stricte thématique – ne sauraient laisser le lecteur indifférent. Ils ont l’avantage de rompre avec le prêt-à-penser, mais surtout de le faire joyeusement. Car il faut insister sur le caractère éminemment jubilatoire de cette critique libertaire.

<<S’il est une qualité qu’il faut reconnaître à Tomás Ibáñez, c’est bien son penchant pour l’irrévérence. Livre après livre, il la cultive avec constance, pratiquant sans faiblir le paradoxe conceptuel ou la provocation théorique pour tisonner le dogme au feu d’une hétérodoxie érigée en méthode. Le fait est là : il n’est d’autre manière de mesurer la validité d’un discours que de déranger le bel ordonnancement de ses vérités premières en les secouant sans ménagement. Et le champ est d’autant plus vaste, pour Tomás Ibáñez, qu’il embrasse, dans son cas, et la psychologie sociale et la philosophie politique>>. (Extrait du numéro 24 de la revue À contretemps.)

http://www.librairie-publico.info/?p=401




Samedi 29 novembre à 16h30

Le sabre et la machette avec François Graner

Rencontre et débat avec François Graner pour son livre Le sabre et la machette : Officiers français et génocide tutsi (Editions Tribord). Une démarche originale pour comprendre le rôle des officiers français dans le génocide tutsi : partir de leur propres déclarations. Evénement majeur, ce génocide s’est déroulé au Rwanda en 1994 : près d’un million de Tutsis ont été tués en quelques semaines. Depuis, des polémiques sur la responsabilité de la France ont enflé. Des officiers français ont été mis en cause. Pour justifier leurs actions, ils écrivent des livres et multiplient encore aujourd’hui les déclarations publiques. Les recouper fait émerger des informations inédites et permet aux non-spécialistes de se faire leur propre opinion. La conclusion de cette recherche est d’une étonnante actualité.
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Publico, librairie du Monde libertaire (FA), évènements

Messagede Pïérô » 04 Déc 2014, 12:48

Vendredi 5 décembre à 19h

Rencontre-débat avec Sébastien Fontenelle autour de son livre Éditocrates sous perfusion, dont vous trouverez ci-dessous un extrait :

TRENTE ANS DE GABEGIE

On trouvera, dans les pages qui suivent, des éléments relatifs à ce qui ressemble d’assez près à une tartufferie en bande organisée. Signe distinctif : elle dure depuis de longues décennies.

Depuis des dizaines d’années, en effet – depuis qu’elle s’est massivement ralliée au roboratif point de vue de feu Margaret Thatcher selon lequel il n’y avait aucune alternative possible au néolibéralisme, la presse française dominante va répétant, jour après jour, du matin au soir et du soir au matin, qu’il convient de réduire la dépense publique lorsqu’elle finance des sécurités sociales, et d’« adapter l’État aux nécessités des entreprises » –, comme l’a très joliment théorisé, dans un irrépressible élan, l’un des plus éminents représentants de la caste des éditocrates : Christophe Barbier, directeur de l’hebdomadaire L’Express.

Or, cette presse, officiellement pluraliste, mais qui, en vérité, communie donc dans une seule et même allégeance aux marchés, et dans une fustigation obsessive de ce qu’elle appelle « l’assistanat », n’a cessé de s’employer, jusqu’aux jours, tout récents, où cela lui est devenu moins facile, à l’occultation de la réalité, discrètement dérangeante, que, dans le même temps qu’elle ensevelit l’État sous une avalanche d’exhortations à mieux maîtriser ses dépenses, elle se gave de subventions étatiques.

Par lui-même : ce constat accable, pour ce qu’il révèle – ou confirme – de la gigantesque hypocrisie des fabricants du consentement. Et de l’immensité de l’affront fait à leurs lecteurs, dont l’impôt finance donc, pour des montants qui se chiffrent, nous le verrons, en milliards (de francs, puis d’euros), la confection d’une propagande journalistique dédiée à la stigmatisation maniaque d’une mauvaise gestion de l’impôt. Mais cet accablement n’est rien au regard de la consternation où plonge inévitablement le lecteur des pièces qui détaillent ce gavage. Car elles montrent que le dispositif des « aides publiques à la presse », où l’intention première du législateur était de garantir un accès facile « à l’écrit » pour mieux contribuer à l’information du public, a été sciemment dévoyé. Et que la distribution de ces subsides, décidée puis reconduite sans la moindre consultation des contribuables, garantit surtout la survie de publications dont l’équilibre financier serait, sans cela, très directement menacé. Surtout : ces documents établissent que l’efficacité de ces aides n’a jamais été vraiment prouvée – pour la simple et bonne raison que personne, ou presque, n’a souhaité qu’elle le soit. Et que tous ceux – magistrats de la Cour des comptes et élus – qui les ont examinées de près doutent, au regard des conditions qui président à leur attribution, de leur utilité.

Il y a là, on l’aura compris, quelque chose comme une gabegie – de celles, justement, que la presse, en règle générale, ne manque jamais de dénoncer, lorsque cela lui permet de lancer vers les pouvoirs publics des appels à diminuer la dépense publique et à rogner les « privilèges » des bénéficiaires de certaines assistances sociales. Mais celle-ci, curieusement, ne suscite aucune alarme – et quand l’éditocratie, confrontée depuis peu à l’évidence qu’il n’est plus possible de l’occulter complètement, consent désormais à l’évoquer : elle le fait avec une mesure où n’entre nulle offuscation, comme pour mieux signifier qu’elle n’y voit rien qui soit le moins du monde répréhensible. Puis elle retourne à sa véritable préoccupation, qui est de s’alarmer de ce que tant d’« assistés » – et autres allocataires – restent pendus aux mamelles d’un État dépensier : parfois même elle demande que ces misérables « rendent l’argent »…



Vendredi 12 décembre à 19h30

Projection-débat : La grève des mères

La grève des mères, Pologne, 22 minutes, 2010, Szum TV & Feminist Think Tank (VO sous-titrée).

Ce documentaire expose une lutte de femmes dans une « zone économique spéciale » de Pologne, des femmes en grève de loyer, des ouvrières qui refusent de porter le double fardeau du salaire et du travail reproductif. Ça se passe à Walbrzych en 2010.

La projection sera suivie d’une discussion : antisexisme, lutte des classes, ces combats sont-ils forcément complémentaires ?



Samedi 13 décembre à 16h30

Crises, Analyses libertaires – Comprendre pour lutter

Image

Rencontre et débat avec des membres de la Coordination des Groupes Anarchistes autour de la publication de leur brochure Crises, Analyses libertaires – Comprendre pour lutter (Editions Brasero Social). L’objectif de cet ouvrage est de proposer une analyse de la crise et de ses conséquences qui soit accessible à toutes et tous pour permettre à chacun-e de se doter d’outils pour décrypter le discours dominant sans se laisser embobiner. Nous pensons que donner une lecture libertaire de ce qui se passe par des personnes qui vivent aussi cette crise est très important pour encourager à réagir et lutter dans une perspective émancipatrice. Il nous semble aussi que s’intéresser à ces questions pose de fait l’urgence de rompre avec le capitalisme et soulève la nécessité révolutionnaire sur des bases libertaires.



Mercredi 17 décembre à 19h30

Alimentation, agriculture et liberté

L’être humain occidental est largement un être hors-sol. A notre avis, sans lien à la terre, il est inutile de penser la liberté et donc l’anarchie. Anarchie → Liberté → Pas de liberté le ventre vide → Pas de ventre plein sans alimentation → Pas d’alimentation sans agriculture. Pour autant agriculture ne veut pas dire anarchie. Il existe toutes sortes d’agricultures qui sont comprises entre agriculture industrielle liberticide et paysannerie autonome. Ces deux « extrêmes » ne sont pas compatibles et ne peuvent pas cohabiter.

En présence de Sylvia Perez Vitoria (économiste, sociologue et documentariste) à l’initiative du groupe Poulaille de la FA.



Vendredi 19 décembre à 19h

Capitaine Anarchy en dédicace

Image

Capitaine Anarchy est une bande dessinée au format comics dont les influences sont variées.

Naissance : Le Capitaine Anarchy et ses ami(e)s ont vu le jour sur un coup de tête contre le marteau inique de l’injustice sociale et du mensonge, élevé au rang de valeur universelle !

Cette idée saugrenue germa dans la tête malade d’un scénariste peu recommandable dont l’enfance bercée par la lecture excessive des Strange, Spécial Strange, Spidey, Nova et Mafalda pour la partie américaine et des géniaux iconoclastes Gotlib, Franquin, Greg et Coucho, pour la partie européenne ne pouvait mener qu’au désastre.

L’oeuvre put se concrétiser lors d’une rencontre miraculeuse avec un jeune dessinateur élevé aux bandes dessinées franco-belge classiques, qui n’a pas tardé à sombrer dans les productions modernes des industries DC Comics. Non sans avoir préalablement fait un détour par les frénétiques shonen du pays du soleil levant.

Ce mélange d’étonnant de deux époques, donna jour à l’improbable BD que voici, originale et décalée.




Samedi 20 décembre à 16h30

Résistances en musique et au cinéma

En présence de Michèle Rollin et Jean Rochard

Musique avec l’Album
Chroniques de résistance, de Tony Hymas (Nato
)

Chroniques de résistance : des chansons, des poèmes et des instrumentaux. Suite en 27 morceaux pour les résistants du passé, du présent et du futur et est une reconnaissance des étrangers dans les maquis ou les armées de la France Libre, singulièrement oubliés par l’histoire officielle.

Des textes, de la musique, un livret, des dessins rassemblés par Jean Rochard pour un album superbe et original.


Cinéma avec un film de Michèle Rollin :
Femmes de bonne volonté

Deuxième partie : l’âge adulte, le temps des luttes et des désillusions

Six femmes inconnues, dont l’enfance se déroule durant la première guerre mondiale, portent des regards croisés sur leur engagement pacifiste, antifasciste, de gauche, en France, en Belgique, en Allemagne, en Espagne, entre les deux guerres.

Petites filles, elles assistent à une profonde mutation de la condition féminine. Leur jeunesse se déroule sous le double signe de la libération des femmes et du mythe de la Der des Der. Une nouvelle génération de femmes est née, dont le pacifisme est trempé dans l’horreur de la grande guerre.

Dans cette deuxième partie, nous les retrouvons confrontées au stalinisme, au nazisisme, à l’écrasement de l’Espagne libertaire.

Leurs idéaux résiteront-ils à la montée des périls ?

Avec Margot Molino, Madeleine Jacquemotte-Thonnart, Maria Crepeau-Blunden, Lilli Segal, Ilse Rodenberg, Jeanne Rollin, Pepita Carpena.
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Publico, librairie du Monde libertaire (FA), évènements

Messagede Pïérô » 11 Jan 2015, 14:40

Samedi 17 janvier à 16h30

Rencontre et débat avec Joaquim Serrat

Rencontre et débat avec Joaquim Serrat autour de son livre Chemins d'espoir et d'exil (Les Editions Libertaires). « Fils de réfugiés espagnols, le nom de Franco a résonné dans mon corps d'enfant durant de longues années d'exil. Mais c'est uniquement au crépuscule de leur vie que mon père et ma mère ont accepté d'ouvrir leur mémoire au public.

J'ai passé de longs mois à les écouter, écrire, lire et relire avec eux cette banale et en même temps extraordinaire épopée démarrée en 1933 dans un village de la province de Teruel, pour se terminer en 1945 dans le Berry.

Ces témoignages de libertaires, acteurs et prisonniers de la tourmente de l'histoire, loin de s'inscrire dans un quelconque mythe fait ressurgir le vécu de gens simples qui n'ont jamais désespéré du combat pour la vie.

On nous dira qu'il s'agit d'une vérité partiale et partielle sur la guerre d'Espagne et l'exil en France. Bien sûr. Il y a autant d'histoires que de subjectivités. Pourtant guidé par une rigueur intellectuelle partagée, nous n'avons rien édulcoré, rien caché des bonheurs et des déshonneurs d'une révolution ainsi que des infamies et des grandeurs d'une terre d'accueil… Ce travail en profondeur qui exhuma des sentiments enfouis sinon refoulés, exprimés avec des mots, souvent avec des soupirs, et parfois des larmes, transforma un récit familial en histoire chargée de valeurs humaines universelles. »


Image




Mercredi 21 janvier à 20h

Projection et débat « Je demande la parole »- Un Autre Futur.

En présence d'Aimé Marcellan

Le groupe Commune de Paris vous propose une suite de projection-débat autour du documentaire "Un Autre Futur"

Première partie "Je demande la Parole" le 21 janvier 2015 à 20h00


Image
.




samedi 24 janvier à 16h30

« L'Empire des Hygiénistes. Vivre aux colonies »

Rencontre-débat avec Olivier Le Cour Grandmaison autour de son livre L'Empire des Hygiénistes. Vivre aux colonies (Fayard).

Entrée libre.

Au lendemain de la Commune de Paris, la France devient la deuxième puissance coloniale du monde. À la conquête succède l'exploitation des colonies, réputée profiter à la fois aux colons, à la métropole et aux « indigènes ». C'est dans ce contexte que se développent les sciences dites « coloniales », qui prospèrent comme des disciplines spécialisées au sein de la sociologie, de l'ethnologie, du droit, de la géographie, de l'histoire et de la médecine, en prenant pour objet spécifique les colonies et les autochtones qui y vivent. Marquées par des paradigmes biologiques et racistes - inégalité des races, transmission héréditaire des caractéristiques physiques et psychologiques… -, ces sciences contribuent à la diffusion d'une conception hiérarchisée du genre humain qui se traduit de manière très concrète : par une séparation stricte entre Européens et « indigènes » en vertu de considérations hygiénistes, par la pratique courante du travail forcé ou encore par le maintien de l'esclavage domestique malgré son abolition en 1848. Comme dans les deux premiers volumes de sa trilogie (Coloniser. Exterminer et La République impériale), l'auteur met au jour des aspects peu connus de la colonisation française en s'appuyant sur un corpus souvent négligé - ouvrages de médecine, manuels universitaires… - et en analysant les débats politiques qui eurent lieu tout au long de la période.

Image
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Publico, librairie du Monde libertaire (FA), évènements

Messagede Pïérô » 28 Jan 2015, 09:10

Samedi 31 janvier à 16h30

Débat « Dans les couloirs de la maison d’arrêt de Fresnes »

L’émission anti-carcérale Ras-les-murs de Radio libertaire reçoit
Rebecca Wengrow
pour son livre Trois quarts d’heure d’éternité (Fortuna Edititions)

Ils restèrent debout le plus longtemps possible, pour pouvoir se toucher. Sa main contre le dos trempé d’Eva. Elle remonta sa manche et lui tendit le collier bonbons enroulé autour de son poignet, comme elle lui aurait tendu son ventre. Il croqua le bleu, le rose, puis le jaune, débordant sur la peau fine et veineuse, là où la lame n’avait qu’à glisser pour laisser la vie s’enfuir. Derrière la vitre, les surveillants passaient et repassaient, hurlant de s’assoir. Pas le droit de se lever. Pas le droit de mieux se voir, de mieux s’aimer, pas le droit de tout ce qui pouvait faire le moindre bien. Pas le droit de tout ce qui pouvait rendre l’intenable, tenable.
Il la regarde, il la fait rire, il la fait attendre, beaucoup. Trop. Jusqu’au jour, où il ne donne plus du tout de nouvelles… Quelques temps après… En passant sous les miradors, elle croit entendre les cris des résistants, mais c’est juste elle et son obsession. Ceux qu’elle n’a pas pu sauver d’une époque où elle n’était même pas née. Alors, elle va s’enfermer avec lui. Et l’embrasser, l’embrasser… Comme si le baiser pouvait le libérer…
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Publico, librairie du Monde libertaire (FA), évènements

Messagede Pïérô » 11 Fév 2015, 16:56

Samedi 14 février à 16h30

Rencontre et débat : Les habits neufs de l’empire

Avec Luigi Elongui
autour de son ouvrage :
Les habits neufs de l’empire. Guerre et désinformation dans l’Est du Congo (Éditions Aviso)

Aux origines du conflit dans l’Est du Congo, une opération sous pavillon de l’Onu en 1994 au Rwanda et menée par la France, l’opération Turquoise, qui encadre l’exil d’un million de Hutus, dont les perpétrateurs du génocide des Tutsis rwandais. C’est le début d’une guerre aux multiples avatars, avec pour épicentre le Kivu. Cette conflagration dure depuis 20 ans et n’est pas prête de s’arrêter. Déjà accusée dans les années soixante de mener un jeu trouble dans la région, aujourd’hui, l’Onu est plus que jamais partie prenante du conflit, à travers sa dernière intervention au caractère étonnamment offensif.
Au sein du Conseil de sécurité de l’Onu, un pays œuvre en coulisses : la France. Décryptage sur fond de manipulations. L’enquête est inédite : il s’agit du premier ouvrage critique sur le jeu des puissances dans cette région. Une enquête ancrée sur la réalité du terrain avec de nombreux correspondants sur place.
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Publico, librairie du Monde libertaire (FA), évènements

Messagede Pïérô » 16 Fév 2015, 12:32

Mercredi 18 février à 20h

Ciné de la commune : Sous le signe libertaire
2ème partie du documentaire de Richard Prost Un autre futur

En présence de Daniel Pinos, membre du groupe Segui de la FA et de l’association du 24 août 1944

Un autre futur retrace l’histoire de l’anarchosyndicalisme espagnol, des origines jusqu’à la mort du “caudillo”, en 1975. La création de la CNT en 1910, la dictature des années 20, la République et, de 1936 à 1939, la guerre civile et la mise en pratique du Communisme libertaire, la défaite et enfin l’exil ou la clandestinité jalonnent la vie d’un mouvement qui n’a jamais renoncé à changer la vie et le monde.

Ce documentaire résulte de l’initiative de ceux d’entre eux qui ont survécu au temps, aux persécutions et à l’exil. Le film a été présenté pour la première fois en projection publique le 1er avril 1990, au Studio des Ursulines, à Paris.

1. Je demande la parole – Les origines de la CNT, les luttes ouvrières, les approches de la transformation sociale.
2. Sous le signe libertaire – La Révolution et la Guerre Civile, l’autogestion agraire et industrielle.
3. Il n’y a plus de fous – Les contradictions dans le camp républicain, la contre-révolution et la victoire des franquistes.
4. Contre vents et marées – L’Exil, la Résistance en France et en Espagne, la clandestinité et l’antifranquisme.




Vendredi 20 février à 19h30

Débat : Face à la montée des discours et des courants réactionnaires

Nationalisme, sexisme, homophobie, racisme, effacement de la lutte des classes, … Depuis des années, les discours réactionnaires sont
propagés par des personnalités très diverses (Zemmour, Michéa, Soral, Collon, Chouard, Ruffin, etc.)

À ces discours, qui se répandent dans l’ensemble du champ politique, nous voulons opposer l’abolition des classes et des genres, des frontières, de la propriété et de l’État, sans nous compromettre avec la démocratie représentative.

Comment nous organiser pour créer une contre-offensive ?




Samedi 21 février à 16h

Permis de tuer. Chronique de l’impunité policière

Dans le cadre de la semaine anti-coloniale 2015
Rencontre et débat avec le Collectif Angles morts autour de son livre
Permis de tuer. Chronique de l’impunité policière (Éditions Syllepse)
Avec la participation de l’émission Sortir du colonialisme de Radio libertaire

En France, la peine de mort a été abolie en 1981, mais le permis de tuer existe toujours. Les violences policières et les crimes policiers rythment la vie des bidonvilles et des quartiers populaires depuis des dizaines d’années. Avec plus de dix morts connus par an, leur actualité demeure brûlante. Donner un chiffre exact s’avère difficile, mais nous savons que plusieurs centaines de morts ont été recensées au cours des trente dernières années. Dans cet ouvrage, six histoires de luttes récentes pour établir la vérité et obtenir justice sont rassemblées. Elles sont racontées directement par les proches de personnes mortes entre les mains de la police républicaine. Par ces parents, ces frères et sœurs, ces amis, confrontés au mur de silence étatique et à la souffrance, qui ont la force de s’exprimer et le courage de se mobiliser.




Samedi 28 février à 16h

Rencontre et débat avec Guillaume Davranche

autour de son livre

Trop jeunes pour mourir. Ouvriers et révolutionnaires face à la guerre, 1909-1914

(Éditions Libertalia et L’Insomniaque Éditeur)


Image

Ils étaient trop jeunes pour mourir, ces militants de la Fédération communiste anarchiste (FCA) qui, à l’orée des années 1910, s’activaient sans répit pour empêcher la catastrophe. A 20 ans, la grande poussée ouvrière de 1906 les avait fait vibrer. La CGT était leur seconde famille, la grève générale leur horizon. Face à l’État, ils proclamaient leur volonté de « saboter la mobilisation » Si la guerre éclatait.
Et ils s’y préparaient, en effet, malgré une répression de plus en plus brutale. En suivant le fil rouge de la brève histoire de la FCA, ce livre décrit la vivacité du mouvement ouvrier avant le cataclysme de 1914 : son mode d’organisation et ses fractions, ses controverses et ses passions, ses petites et ses grandes luttes. On y revivra les grèves des PTT en 1909, celle du rail en 1910 ou du bâtiment en 191 1, toutes émaillées d’actes de sabotage…
On s’y plongera dans les affaires qui défrayaient la chronique et attisaient les polémiques : Ferrer, Aernoult-Rousset, Bonnot… On y découvrira aussi l’enthousiasme des libertaires pour la Révolution mexicaine, tandis que se multipliaient les bagarres au Quartier latin contre les antisémites et les Camelots du roi. On verra la CGT, dont la période héroïque était révolue, se déchirer quant à la stratégie à adopter, alors que les femmes et la « main-d’œuvre étrangère » s’invitaient dans le débat syndical.
On assistera enfin, dans un climat de réaction belliciste, à la traque aux réfractaires et aux contempteurs du « joujou patriotisme », menacés du bagne militaire et du peloton d’exécution.
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Publico, librairie du Monde libertaire (FA), évènements

Messagede Pïérô » 11 Mar 2015, 15:05

Jeudi 12 mars

Vernissage de l’Exposition : Kronstadt 1921

Exposition des 20 planches originales de l’album KRONSTADT 1921

Du 10 Mars au 18 Avril 2015

Vernissage le 12 Mars à 18H30

Image

Nous sommes en Mars. La guerre civile se termine. Lénine et Trotski ont mis en route la machine à broyer que deviendra l’URSS. Des révoltes paysannes éclatent dans tout le pays contre la famine provoquée par des réquisitions abusives. En Ukraine, Nestor Makhno et ses troupes de paysans ont repoussé les armées blanches de Denikine puis de Wrangel et sont maintenant la cible de l’armée rouge, armée encadrée par des « commissaires » en charge du maintien de l’ordre par la propagande et la terreur. Des grèves ouvrières à Petrograd demandent la levée des barrages qui bloquent le ravitaillement, mais aussi la liberté de presse et de parole, l’arrêt des privilèges accordés aux membres du parti.
Les marins de Kronstadt sont des techniciens, ingénieurs, « fierté de la révolution » jusque là d’après Trotski. Ils s’emparent des mots d’ordre ouvriers, les développent pour demander le retour à l’esprit de la révolution de 17 et ses soviets libres…

Eric SAVIGNAC est peintre. Dominique GUERIN aime l’histoire, raconter l’histoire. De leur rencontre sont issues plusieurs albums. « Kronstadt 1921″ est le troisième, après « Nestor Makhno » et « La commune de Paris 1871″.

A l’occasion du vernissage, Alexandre SKIRDA projettera « Le commandant de Kronstadt parle », entretien filmé de Viatcheslav ZEMSKOV.
Il dédicacera également son ouvrage « Kronstadt 1921, prolétariat contre dictature communiste ».



Vendredi 13 mars à 19h30

Discussion « Les Utopies concrètes »

Nicolas ("simple lecteur"...) viendra discuter avec vous autour de ce livre qu'il a lu et aimé: La Communauté (1968 - 1988) BD autobiographique (Tanquerelle et Benoît)

1974. Une vingtaine de jeunes décide de démontrer par l'exemple qu'on peut travailler sans patron et refuser la société de consommation. Cette BD autobiographique en deux parties raconte d'abord leur installation dans une ancienne Minoterie, leur expérience de vie en commun, de quasi autarcie et d'autogestion.

La seconde se concentre sur l'évolution des idéaux au fil des années, la difficulté de réaliser une utopie concrète… les petits grains de sable dans les rouages d'une utopie qui ne saura résister au temps, aux contraintes de la cohabitation et aux aspirations individuelles.

Pour autant, les protagonistes (qui témoignent en fin de l'ouvrage) - y compris ceux qui étaient enfants à l'époque - ne regrettent pas cette aventure et conseillent même au contraire de continuer à tenter les expériences de vie en commun et d'autogestion !


Image



Mercredi 18 mars à 20h

Ciné de la commune : Il n’y a plus de fous

Le ciné de la Commune, animé par le groupe Commune de Paris de la FA,

vous propose la troisième partie du documentaire

Un autre futur
consacré à l’histoire de l’anarcho-syndicalisme espagnol :
Il n’y a plus de fous

Un autre futur retrace l’histoire de l’anarchosyndicalisme espagnol, des origines jusqu’à la mort du “caudillo”, en 1975. La création de la CNT en 1910, la dictature des années 20, la République et, de 1936 à 1939, la guerre civile et la mise en pratique du Communisme libertaire, la défaite et enfin l’exil ou la clandestinité jalonnent la vie d’un mouvement qui n’a jamais renoncé à changer la vie et le monde.

Ce documentaire résulte de l’initiative de ceux d’entre eux qui ont survécu au temps, aux persécutions et à l’exil. Le film a été présenté pour la première fois en projection publique le 1er avril 1990, au Studio des Ursulines, à Paris.
1.Je demande la parole – Les origines de la CNT, les luttes ouvrières, les approches de la transformation sociale.
2.Sous le signe libertaire – La Révolution et la Guerre Civile, l’autogestion agraire et industrielle.
3.Il n’y a plus de fous – Les contradictions dans le camp républicain, la contre-révolution et la victoire des franquistes.
4.Contre vents et marées – L’Exil, la Résistance en France et en Espagne, la clandestinité et l’antifranquisme.
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Publico, librairie du Monde libertaire (FA), évènements

Messagede Pïérô » 19 Mar 2015, 17:34

Vendredi 20 mars à 19h

Elisée Reclus, géographe et anarchiste

Rencontre, documentaire et débat avec
• Christophe Brun pour son ouvrage Elisée Reclus. Les grands textes (Éditions Flammarion) et
• Isabelle Pivert des Éditions du sextant qui édita Fragment d'un voyage à la Nouvelle-Orléans et L'anarchie d'Elisée Reclus.

En 1900, il est le géographe le plus célèbre au monde et une gloire nationale. Grand voyageur, anarchiste militant venu du calvinisme, admirable écrivain que l'on compara à Buffon ou à Michelet, végétarien et sensuel, communard et taulard, féministe: et défenseur de l'union libre, intellectuel autodidacte sans œillères ni frontières trois fois parti en exil, Elisée Reclus (1830-I905) est, enfin, en passe de devenir un classique. Le lecteur d'aujourd'hui s'empare d'Elisée Reclus pour jouir de la beauté de sa langue et mieux comprendre les enjeux de notre époque. Le chantre de la libre association des individus selon leur « bon vouloir », d'une mondialisation égalitaire, d'une fraternité humaine d'échelle planétaire, qui a toujours refusé d'appartenir au « monde banal des classes gouvernementales », ne s'impose pas à nous comme un maître. Il fait bien mieux : son tact et sa passion nous éclairent et nous inspirent. Il demeure aujourd'hui ce « phare dans le lointain » évoqué par son neveu, l'historien de l'art Elie Faure. Cet ouvrage est ce que l'on nommait au XVIIIe siècle un « esprit », une distillation de l'ensemble des écrits d'Elisée Reclus. Il invite à goûter la qualité exceptionnelle d'une œuvre et celle de l'encyclopédiste lumineux qui la composa.

Projection de « Elisée Reclus la passion du monde »
un documentaire de Nicolas Eprendre.
« La Passion du Monde » anime le parcours et l'oeuvre de Elisée Reclus, géographe et anarchiste français (1830-1905). Le film de Nicolas Eprendre fait le portrait d'une personnalité peu banale, tout à la fois grand voyageur, scientifique reconnu et homme de conviction. Les photographies de Nadar nous transmettent un regard plein de bonhomie et d'acuité. La voix de Carlo Brandt donne vie à des pages qui mêlent poésie et humour, pensée scientifique et politique. Hélène Sarrazin (biographe), Kenneth White (écrivain), Philippe Pelletier et Federico Ferretti (géographes), dressent tour à tour la figure d'un homme qui nous est proche,et dont les analyses font échos aux nôtres en ce début de 21 siècle.




Vendredi 27 mars à 19h

Rencontre : Le verbe chair ou la muse en carte – avec Luc Vidal

Nous recevrons Luc Vidal qui nous présentera le N° 12 des Cahiers d’études Léo Ferré


LE VERBE CHAIR OU LA MUSE EN CARTE

Ce qui fait la force de cet essai c’est d’avoir poussé très loin la compréhension d’une œuvre majeure de la littérature française. « Je est une autre », voilà une lumineuse idée. Ferré a su en tirer toutes les conséquences légitimes, respectueuses de l’intégrité de l’homme. La femme à laquelle le poète rend un hommage ému, en sa présence/absence, est essentielle. La femme est la poésie même, lieu-source de toute rencontre authentique, un Eden sur terre. Le poète devient « le verbe chair » qui se métamorphose en verbe chant… Il revisite à sa manière la Bible (« Au commencement était le verbe… et le verbe s’est fait chair, il a planté sa tente parmi nous… »). L’homme lyrique est le poète qui peut s’affranchir de l’autorité divine et entreprendre un dialogue véritable avec Dieu car « le domaine de la poésie est illimité » selon Victor Hugo. Amour Anarchie porte alors un sens inédit et profond.
Cet essai de Mathilde Bertrand traduit des vues nouvelles sur l’œuvre-poème de Léo Ferré. Le troisième vers du premier quatrain :
« Je suis le Verbe chair je suis l’huître marenne » résume à lui seul cet essai fertile. « Le verbe s’est fait chair dans le ventre rusé » écrit aussi Ferré dans Psaume 151. La Muse en carte, qui est-elle en fait ?

La Muse, c’est l’inspiratrice. La carte, sa prison. Etre en carte pour les prostituées, c’est être enregistré sur un fichier de police…

Nous sommes toujours dans un des chemins de la poésie ferréenne. Mais il y a une différence de sens et d’approche. Léo Ferré va toujours chercher la lumière du poème dans le noir de ses nerfs. La clarté ou la lucidité se fabriquent au cœur de la nuit, sa frangine des heures mélancoliques avec ses oiseaux et son hibou connaisseurs de musique.
D’ailleurs ce numéro 12 leur doit beaucoup. Vous pourrez aussi y lire une étude passionnante sur L’écriture de Léo Ferré dans tous ses états par Catherine Détrain-Dupuis. Une certaine clarté peut alors descendre tout doucement dans le cœur et notre âme d’hommes affranchis par le verbe chair et par le verbe chant.

Luc Vidal
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Publico, librairie du Monde libertaire (FA), évènements

Messagede Pïérô » 28 Mar 2015, 12:24

Mercredi 1er avril et jeudi 2 avril à 18h

Pour une école totalement autogérée !

Pour une école totalement autogérée ! Oui mais concrètement ?

Nous réfléchirons ensemble, par les méthodes d’éducation populaire, aux divers points ci-dessous :

* Brise glace(s) / domination(s)
* Définition des notions « école » / « autogestion » (mur parlant)
* Motivations, critiques et objectifs. (débat boule de neige)
* Les contraintes physiques, juridiques et personnelles. (café du monde)
* Quelles bases de gestion de l’établissement.

Nous pourrons utiliser nos expériences et nos connaissances sur les divers établissements alternatifs et pédagogies alternatives : LAP / Lycée XP / CLE / CEPMO / Summerhill / Freie Schule / … / Montessori / Freinet / Oury / Dolto / Steiner / … Mais aussi toute notre imagination.

Image




Vendredi 3 avril à 19h

Rencontre et débat : L’ABC syndicaliste / Le Sabotage

Avec le groupe Anarchiste Salvador Ségui de la FA

autour de la publication
de L’ABC syndicaliste de Georges Yvetot
et Le sabotage d’Emile Pouget.

Ce premier ouvrage inaugure la collection « Bibliothèque syndicale » qui entend éditer ou rééditer des textes d’intervention anarchiste et syndicaliste.


Image




Samedi 4 avril à 16h30

Rencontre et débat autour du livre : Les Russies inconnues

Rencontre et débat avec Alexandre Skirda
Autour de son livre
Les Russies inconnues
(Vétché)

Alexandre Skirda a fait connaître les espaces de liberté ouverts aux débuts de la Révolution russe, à Cronstadt ou en Ukraine avec le cosaque anarchiste Nestor Makhno. Il vient de sortir un livre essentiel sur l’Histoire des Russies inconnues, synthèse de travaux issus de sources originales. Il y montre ce que tsaristes et bolcheviks ont occulté : dès l’origine existaient des institutions de démocratie directe, le vétché en zone urbaine, le mir en zone rurale, qui ont résisté pendant des siècles aux pouvoirs successifs, princes Varègues, khans mongols, tsars, avant de resurgir avec les soviets.

Pour en savoir plus consulter l’article du Monde libertaire :
http://www.monde-libertaire.fr/expressi ... -inconnues
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Publico, librairie du Monde libertaire (FA), évènements

Messagede Pïérô » 10 Avr 2015, 13:51

Mercredi 15 avril à 20h

Ciné de la Commune : Contre Vents et Marées

Le ciné de la Commune vous propose la projection de
Contre Vents et Marées
4ème partie du documentaire de Richard Prost Un autre futur.

En présence de Frank Mintz du syndicat CNT-Solidarité Ouvrière.

Un autre futur retrace l’histoire de l’anarchosyndicalisme espagnol, des origines jusqu’à la mort du “caudillo”, en 1975. La création de la CNT en 1910, la dictature des années 20, la République et, de 1936 à 1939, la guerre civile et la mise en pratique du Communisme libertaire, la défaite et enfin l’exil ou la clandestinité jalonnent la vie d’un mouvement qui n’a jamais renoncé à changer la vie et le monde.

Ce documentaire résulte de l’initiative de ceux d’entre eux qui ont survécu au temps, aux persécutions et à l’exil. Le film a été présenté pour la première fois en projection publique le 1er avril 1990, au Studio des Ursulines, à Paris.

Image




Vendredi 17 avril à 19h30

Vidéo et débat : Bons patrons et ouvriers joyeux ?

Projection du film Paroles de Bibs
de Jocelyne Lemaire-Darnaud (2001)

Dans un livre publié fin 1988, François Michelin mettait en avant sa conception humaniste du capitalisme quelques mois avant l’annonce d’une vague de licenciement sans précédent dans son entreprise. «Paroles de Bibs» est le droit de réponse des ouvriers de Clermont-Ferrand, le fruit d’une rencontre ludique entre la littérature d’un grand patron, François Michelin -qui dit: «J’aime parler avec des gens qui ne pensent pas comme moi, cela m’apprend beaucoup de choses. » – et la réalité quotidienne des hommes et des femmes dont il parle: ses ouvriers, les Bibs. Au départ, il y a eu cette petite phrase, lâchée par François Michelin au détour d’une page, dans sa profession de foi capitalistico-humaniste publiée fin 98 (1) : « On décrit généralement le pneu comme un objet rond, noir, sale et qui sent mauvais. Je vous mets au défi de trouver quelqu’un dans l’entreprise qui en ait une telle vision. » La documentariste Jocelyne Lemaire-Darnaud a décidé de relever le défi.




Samedi 18 avril à 16h30

Rencontre et débat avec Patric Jean : Les hommes veulent-ils l’égalité ?

Rencontre et débat avec
Patric Jean
autour de son livre
Les hommes veulent-ils l’égalité ? (Editions Belin)

Depuis quelques années, il est de bon ton pour les hommes de se dire favorables à l’égalité femmes-hommes, alors qu’ils sont les bénéficiaires d’un système toujours très inégalitaire. S’agit-il d’une façade permettant de se donner bonne conscience ou d’un engagement pris avec lucidité et honnêteté ? En perdant leurs privilèges, si les hommes ont peu à gagner immédiatement, ils auront la satisfaction de participer à la construction d’un monde meilleur. Et ce n’est déjà pas si mal !

Cinéaste belge travaillant en France et en Belgique, Patric Jean est engagé dans le combat pour l’abolition de la prostitution et à ce titre cofondateur et porte-parole de « Zéromacho, des hommes pour l’égalité ». Il dénonce le double discours des mouvements masculinistes (qui défendent la position dominante des hommes dans la société). Il a notamment réalisé le documentaire La Domination masculine, sorti en salles en 2009.Quelles pistes nous sembleraient utiles pour que les hommes puissent s’engager dans ce combat pour l’égalité ?
Comment-pouvons nous envisager la participation des hommes aux luttes féministes ?
Débat public ouvert aux hommes et aux femmes à l’initiative de l’émission Femmes libres sur Radio libertaire et du groupe Pierre Besnard

Image




Dimanche 19 avril à 15h45

Rencontre et débat autour du film Ciutat Morta

Le groupe Salvador-Seguí (FA) et Marea Granate (réseau de l’immigration espagnole actuelle)
organisent une rencontre/débat autour du film-documentaire
Ciutat Morta (Ville morte)

Ce film traite des violences policières lors de l’évacuation d’un squat à Barcelone, des mensonges et manipulations des autorités et du silence des médias. Projection commençant à 16h00, débat à 18h20 en présence du réalisateur, Xavier Artigas.

Film en VO sous-titré

Image
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Publico, librairie du Monde libertaire (FA), évènements

Messagede Pïérô » 24 Avr 2015, 11:40

Samedi 25 avril à 16h30

Rencontre et débat avec Thom Holterman
pour son livre L’anarchisme au pays des provos (Atelier de Création Libertaire).

« L’anarchisme au pays des provos », c’est l’anarchisme hollandais. Quelques militants − dont Ferdinand Domela Nieuwenhuis − ont publié en français mais leurs ouvrages et leurs parcours sont mal connus de notre public. Thom Holterman a entrepris de combler cette lacune.

Cinq portraits sont dressés : Ferdinand Domela Nieuwenhuis, Arthur Lehning, le fameux spécialiste de Bakounine, Barthélemy de Ligt, l’antimilitariste, sans oublier Clara Wichmann et Anton Constandse. Des courants sont décrits où la pratique et l’action ­priment sur la théorie.

Ces portraits et ces pratiques permettent d’ébaucher un cheminement et d’esquisser la teneur de la pensée libertaire de ce pays, ­itinéraire épaulé par les précurseurs Érasme et Spinoza, puis par l’insoumis Max Havelaar avec, plus tard, le mouvement Provo qui, en quelque sorte, sera le premier mouvement écologique de la planète et qui donnera au monde une turbulente et sympathique ­impulsion anarchiste bien avant Mai 68.

Si la pensée libertaire hollandaise exprime sa force critique, elle le fait associée à un potentiel créatif non négligeable, un anarchisme pragmatique, un anarchisme d’ici et de maintenant ; pour tout dire, un anarchisme au pays des provos.

L’auteur, Thom Holterman, né en 1942, fut objecteur de conscience et un des fondateurs du groupe Provo de Rotterdam, puis rédacteur, depuis 1971 − date de sa création −, de la revue anarchiste De AS. Il est docteur en droit (1986) et a publié en hollandais un certain nombre de livres et de brochures sur l’anarchisme ; on peut lire en français l’Anarchisme, c’est réglé. Un ­exposé anarchiste sur le droit (ACL, Lyon, 2013).


Image




Dimanche 26 avril à 19h30

Campagne « Construire l’autonomie ».
Le Rojava (Kurdistan), un territoire en révolution.

Réunion organisée et animée par les groupes Regard noir et Salvator Segui de la FA




Mercredi 29 avril à 19h30

Campagne « Construire l’autonomie »
Le Chiapas (Mexique) et l’autonomie zapatiste.

Réunion organisée et animée par les groupes Regard noir et Salvator Segui de la FA
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

PrécédenteSuivante

Retourner vers Vie locale, Contacts locaux

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun-e utilisateur-trice enregistré-e et 1 invité