Les deux dessins sont caricaturaux, et le premier aurait pu faire réagir autant que le second.
C’est lié au questionnement et débat engagé ici :
viewtopic.php?f=70&t=14263Je peux envoyer en corbeille, si c’est trop insupportable.
En même temps cela ne me parait pas complètement dépasser les bornes, et c’est une invitation à trouver mieux ici comme dans le lieu de débat, sachant qu’on est en terrain difficile. Je ne suis pas un laïcard défendant des lois liberticides “républicaines”, qui font ce qu’on peut nommer racisme d’Etat, pas plus qu’un confus pro CCIF, PIR, et autres forces réactionnaires qui font passer l’oppression religieuse pour de la culture, de “l’identité” indépassable. Ces dessins m’ont paru être révélateurs d’un problème, un problème que nous avons du mal à affronter, parce qu’on a du mal à construire une parole qui puisse être indépendante, même minoritaire, qu’il faudrait ne pas froisser l’islam sous peine “d’islamophobie”, qui se présente sous forme de racisme à interroger dans cette forme, culpabiliser en tant que petit “blanc” et porter le fardeau d’un colonialisme et néo-colonialisme pourtant combattu de mon vivant, faire pas sectaire en acceptant le CCIF et le PIR dans les manifs antiracistes, dans les tribunes et meeting, etc... Et pourtant, je pense qu’il y a matière à construire une parole libertaire, pas libérale, pas condescendante par opportunisme, et révolutionnaire, pas consensuelle, ni avec l’Etat dans ce domaine, ni avec l’obscurantisme, et celles et ceux qui veulent faire passer des tissus pour des lanternes, et les ennemis de la liberté qui veulent disposer du corps des femmes, quels qu’ils soient.