la justice fait payer le mouvement social en silence (?)...

Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 21 Sep 2016, 08:43

Boulogne-sur-mer le 22 septembre et le 18 octobre 2016

Face à la répression, soyons nombreux au TGI de Boulogne-sur-mer le 22 septembre et le 18 octobre 2016

Le 22 septembre, deux étudiants boulonnais sont convoqués au Tribunal de Grande Instance pour leur action lors des mobilisations contre la “ Loi Travail ”.

Le 18 octobre ce sera le tour d’une camarade de Calais investie de longue date en solidarité avec les sans-papiers.

Ces trois personnes, comme des dizaines d'autres partout sur le territoire : ouvriers, étudiants, chômeurs, précaires, lycéens... affronteront dans les semaines à venir la justice d'un système qui n'a plus à offrir qu'une réponse policière et judiciaire à la désolation sociale qu'il répand partout sur la planète.

Demain, ce sera peut-être le tour de n’importe lequel d’entre nous. Soyons nombreux à nous rassembler lors de ces deux dates afin de montrer à l’Etat que ces camarades ne sont pas seuls, que nous ne sommes pas seuls. La solidarité est notre arme.

http://lamouetteenragee.over-blog.com/2 ... -2016.html
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede Béatrice » 23 Sep 2016, 18:29

dimanche 25 septembre 2016 à MARSEILLE à 19 h

Manifesten, 59 rue Thiers, 13001

Solidarité totale face à la répression
Bouffe de soutien en solidarité avec les inculpé.e.s du mouvement social !
Collectif de Marseille en solidarité avec les inculpé.e.s du mouvement social contre la loi Travail

Solidarité totale face à la répression !

DIMANCHE 25 SEPTEMBRE 2016 : BOUFFE DE SOUTIEN À 19H à Manifesten, 59 rue Thiers !


Voir l’affiche de la bouffe (format PDF) :

http://www.millebabords.org/IMG/pdf/lab ... elieux.pdf
« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
Louise Michel
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 27 Sep 2016, 09:07

Grenoble ce 27 septembre 2016

MILITANTS PAS VOYOUS !

Rassemblement à 11h30

STOP à la criminalisation de l’action syndicale.

Le Mardi 27 septembre 2016, appel de la Cgt du Rhône et de la Métropole de Lyon pour soutenir Pierre Coquan et pour » le droit à distribuer des tracts ». Rassemblement devant la cour d’Appel de Grenoble, place Firmin Gauthier à partir de 11h30.

Départ en car possible, à 9h30 gare Part Dieu, parking place de Frankfort, après inscription auprès de l’UD CGT 69 Tél : 04 72 75 53 53 – Courriel : ud69@cgt.fr

Les faits qui lui sont reprochés : Avoir organisé la distribution de tracts, par 80 militants et militantes, au péage de Villefranche sur Saône en août 2010 lors du mouvement contre la réforme des retraites. Seul Michel Catelin et Pierre Coquan ont été pris en otage et convoqués !

La Cour d’appel de Lyon, en janvier 2014, avait confirmé le jugement prononcé en première instance par le Tribunal de Grande Instance de Villefranche en novembre 2012. Celui-ci avait prononcé une relaxe estimant que le fait de distribuer des tracts sur la voie publique ne saurait constituer une manifestation publique et de ce fait ne peut être assimilé à une manifestation nécessitant une déclaration préalable.

L’acharnement du Parquet à contrôler le mouvement social et l’activité de la CGT avait été mis en échec.Mais nous assistons à un nouveau recul de la démocratie en France, avec la décision de la Cour de Cassation de renvoyer Pierre Coquan devant la Cour d’Appel de Grenoble. Il ne peut s’agir que d’un acte politique approuvé par le gouvernement.Seuls les régimes où la démocratie est absente soumettent la distribution de tracts sur la voie publique, un des fondements historiques de la liberté d’expression, à une déclaration préalable.

Si cela devenait une obligation, les conséquences pour les salariés seraient catastrophiques puisqu’on leurs supprimerait, en pratique, la possibilité d’expression et de revendications.

Ce rassembler, à Grenoble, le 27 septembre 2016 pour accompagner et soutenir Pierre COQUAN convoqué à 14h00, c’est aussi soutenir les nombreux-ses militant-es de la CGT, notamment ceux d’Air France convoqués ce jour même au Tribunal de Bobigny, les Goodyear à Amiens, mais aussi tous ceux et celles mis en garde à vue, convoqué(e)s devant les tribunaux suite à notre implication contre la loi travail.C’est aussi soutenir et dénoncer l’ensemble des discriminations syndicales subies au quotidien par les salarié(e)s et représentant(e)s du personnels dans les entreprises privées comme dans les établissements publics ou les administrations.

http://www.ud69.cgt.fr/wp/?p=4568
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede Pïérô » 28 Sep 2016, 00:47

Toulouse, 28 septembre : appel à soutien pour le procès d’un manifestant

à 14 h, au palais d’injustice, une personne passe en procès suite à un blocage.

Il s’était fait arrêter le 2 juin lors d’une action de blocage aux Ponts Jumeaux.

Soyons nombreuses et nombreux pour le soutenir.

Solidarité avec l’ensemble des inculpé-es !

https://iaata.info/28-septembre-appel-a ... -1543.html
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede Pïérô » 30 Sep 2016, 09:55

Soutien « Emmaüs contre la solidarité »

Repas de soutien le vendredi 30 septembre aux camarades passant en procès en appel le 3 octobre 2016
• 30 septembre : repas de soutien
• 3 octobre à 13h30 : procès en appel

Repas et boissons à prix libre
À partir de 19h à la Nouvelle Rotisserie
4, rue Jean et Marie Moinin - Paris 10e - métros Colonel Fabien, Belleville ou Goncourt

Au cours de l’été 2015, à Paris, après de nombreuses évacuations de campement, de plus en plus de migrant-es se retrouvent dans des centres d’hébergement gérés par des associations humanitaires, Emmaüs, Aurore, France Terre d’Asile… Des migrant-es hébergé-es dans un centre Emmaüs de la rue Pernety décident de commencer une grève de la faim pour protester contre leurs conditions de vie.
Un sit-in se met en place dans le Hall d’entrée du centre. Les employé-es d’Emmaüs appellent leur hiérarchie. La police arrive rapidement sur les lieux, l’association humanitaire ayant crié à la séquestration. Les trois personnes solidaires et un migrant-traducteur qui s’étaient rendu-es sur place sont embarqué­-es, placé-es en garde-à-vue pendant 48 h puis transféré-es au dépôt avant d’être libéré-es sous contrôle judiciaire en attente d’un procès. En octobre 2015, ils et elles écoperont de 4 mois de prison avec sursis plus des amendes pour les employé-es d’Emmaüs qui s’étaient porté-es parties civiles.
Les trois personnes solidaires et le migrant-traducteur ont fait en appel de cette décision.

Le procès aura lieu le 3 octobre à 13h30 prochain au TGI de Paris.
Venez nombreux et nombreuses dans la salle d’audience pour les soutenir !

Contre Toutes Les Frontières, Liberté De Circulation & d’Installation

https://paris-luttes.info/emmaus-contre ... arite-6699
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 02 Oct 2016, 13:16

Amiens : lourdes peines contre les manifestants

Accusés d’avoir brûlé des pneus devant la gare et d’avoir paralysé le trafic pendant une heure le 26 mai dernier, cinq manifestants amiénois passaient devant le tribunal ce mardi. Ils sont lourdement condamnés. L’un se voit confirmer un mois de prison ferme (déjà effectué). Les quatre autres se partagent entre deux et six mois de prison avec sursis. Et ils se voient infliger une amende collective de 87 000 euros pour indemniser la SNCF, Amiens Métropole et l’hôtel Carlton qui se trouve face à la gare.
Le collectif de soutien très large qui s’est formé dans la Somme avait samedi tenu une journée de solidarité, avec un village associatif, des débats et des concerts pour collecter un peu d’argent. Il a d’ores et déjà annoncer d’autres initiatives à venir car des militants sont également inquiétés pour l’envahissement de la mairie, toujours dans le cadre de la lutte contre la loi El Khomri.
Une unité importante pour l’avenir puisque ce cotoyaient des stands de la CGT, FO, FSU, Solidaires, du Collectif des Intermittents et Précaires, du PG, et d’Ensemble !. Le stand commun CNT/FA/AL (une curiosité locale) fut sans aucun doute le plus dynamique et le plus visité. Sans oublier le stand d’Aube nouvelle, un groupe d’anciens militants du PCF de la Somme.
Dans ce paysage unitaire, l’absence du PCF et des Goodyear était d’autant plus visible. Ne doutons pas qu’ils se rattraperont pour les prochaines échéances, et pas seulement pour le grand rendez-vous national des 19 et 20 octobre pour le procès en appel des militants de Goodyear qui ont été condamné, faut-il le rappeler, à de la prison ferme.

http://www.communisteslibertairescgt.or ... tants.html
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 04 Oct 2016, 01:01

Lyon
Rassemblement de soutien le 6 octobre pour une inculpée du mouvement contre la loi Travail

D. a été arrêtée le 11 mai à l’issu d’un rassemblement contre la loi Travail. Elle est accusée d’avoir pariticpé à la manifestation sauvage du 10 mai (jour de l’usage du 49.3 par le gouvernement) et d’avoir jeté un caillou sur un poste de police. Pour ce geste elle a été sévèrement condamné en première instance (6mois avec sursis et 14 0000 euros de dommages et intérêts). Mais le parquet n’étant pas satisfait, il a fait appel et un nouveau procès va se tenir le 6 octobre à partir de 13h. Soyons nombreux pour la soutenir.

... http://rebellyon.info/Rassemblement-de- ... obre-16969
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 05 Oct 2016, 14:54

Bobigny (93) jeudi 6 octobre 2016

Soutien à nos camarades inculpés

à 12h30, Palais de justice de Bobigny, 173 avenue Paul Vaillant Couturier

Le 28 avril dernier, l'Assemblée générale interprofessionnelle de Saint-Denis organisait une action au port de Gennevilliers dans le cadre du mouvement contre la loi Travail. Après cette action, alors que le cortège se rendait à la Bourse du travail de Saint-Denis pour tenir une assemblée générale, les policiers les en ont empêchés en « nassant » et en arrêtant environ 150 manifestant-e-s.

Les policiers ont également frappé et placé en garde à vue Nicolas P., ancien étudiant et vacataire de la bibliothèque à Paris 8, cheminot militant à Sud rail, et

Nicolas Jounin, ancien enseignant en sociologie de Paris 8, militant de la CGT. Au premier, il est reproché le port d'un Opinel, qu'il utilise quotidiennement au travail, et le refus de donner son empreinte ADN. Le second est accusé de violences sur policier (ce qu'il conteste), sur la base du seul témoignage d'un commissaire. Pour faire bonne mesure, le policier qui aurait été battu a eu un jour d'interruption temporaire de travail, autant que notre camarade frappé à la tête et à la hanche.

Le lendemain de leur interpellation, les deux Nicolas ont refusé la comparution immédiate, cette justice expéditive qui a déjà envoyé de nombreux/ses militant-e-s contre la loi Travail en prison. Ils étaient soutenus par une manifestation de 300 personnes, qui a contribué à leur remise en liberté rapide, alors que la procureure réclamait la détention provisoire contre Nicolas Jounin au nom du « contexte actuel »et du « risque de récidive » !

Le 6 octobre prochain aura lieu leur procès

Durant tout le mouvement contre la loi travail, les violences policières, les interdictions de manifester, les cortèges encagés et les interpellations de militant-e-s (dont plusieurs camarades de la CGT de Saint-Denis) se sont multipliés. Le but : nous intimider et nous dissuader de protester contre la régression inédite que représente la loi Travail.

Les procès de manifestant-e-s nous concernent donc toutes et tous, car ils attaquent notre droit d'expression et de manifestation.

C'est pourquoi la CGT FERC Sup de Paris 8 appelle à un rassemblement devant le tribunal de Bobigny le 6 octobre à 12h30 pour soutenir Nicolas P. et Nicolas Jounin et montrer notre solidarité face à la répression.

CGT FERC SUP

http://cgtparis.fr/spip.php?article2840
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede Pïérô » 07 Oct 2016, 12:07

Les amiÉnois ont besoin d’aide nous avons besoin de votre soutien !

Bonjour à toutes et à tous

Le 27 septembre dernier, nous sommes passés au tribunal suite à la manifestation du

26 mai 2016 qui s’est déroulée devant la gare. Cette manifestation organisée par les

syndicats à Amiens, comme dans toute la France, s’inscrivait dans la lutte contre la « loi

travail et son monde » et se déroulait en réaction au passage en force du gouvernement

par application du 49.3. Le mot d’ordre était donné : « amplifier le mouvement, faire des

actions retentissantes ». Lors de cette manifestation, nous avons barricadé le boulevard se

trouvant devant la gare d’Amiens, à l’aide de pneus, avant d’y mettre le feu. A ce moment,

près de 300 personnes étaient présentes à nos côtés. Et maintenant… nous sommes 5.

5 alors que nous étions 300 sur ces lieux à Amiens et 300 000 nationalement. Cinq à

être passés au tribunal sur les 300 personnes présentes lors des faits. Alors on s’inquiète,

où sont ces 300 personnes qui étaient à nos côtés ? Où sont les 300 000 qui luttaient pour

cette même cause ? Ce que nous demandons, c’est votre soutien ! Nous demandons que

tout le monde soit uni, solidaire et non divisé. C’est en ce moment que tout se joue, alors

ne laissez pas les copains dans la merde !

Alors oui me direz-vous, il y a du sursis… mais le pire n’est pas là…

Nous avons été accablés par la somme exorbitante de plus de 87 000 € exigée par la

juge du Tribunal d’Amiens (montant exact des sommes réclamées par les plaignants, au

centime près) !

Le tribunal nous demande de payer :


- environ 21 000 euros au Carlton
- 45 000 € à la mairie d’Amiens

- environ 20 000 € à la SNCF


Ils nous ont pris pour qui, à nous demander à NOUS 5 une telle somme !? Il

semblerait qu’il y ait eu une méprise face à notre classe sociale, vous ne trouvez pas ?

Nous faisons donc ici appel à VOTRE soutien, à vous ami(e)s de luttes car le combat

que nous menons est celui de tout le monde ! Nous avons manifesté contre une loi que

nous ne voulions pas et que nous ne voulons toujours pas, la loi travail.

Nous avons manifesté contre une dictature d’Etat qui se met petit à petit en place,

contre la répression toujours plus violente de jour en jour sous le couvert de l’état

d’urgence, contre l’épreuve et la souffrance que nous inflige cette vie régit par l’argent.

Nous vous demandons de l’aide pour nous 5, pour nous aider à payer cette amende

et ne pas laisser les camarades dans la merde maintenant qu’il y a grabuge…

Vous pouvez nous venir en aide par de nombreux moyens. Par exemple :

- Que tous ceux qui sont organisés fassent un communiqué de presse pour faire

connaître nos peines et amplifier l’élan de solidarité à notre égard.

- Nous avons heureusement déjà reçu beaucoup de soutien de la part des

camarades des bases syndicales et associatives mais nous attendons avec impatience la

réaction des grandes centrales qui ont appelé à la mobilisation ce jour-là. C’est pourquoi

nous vous demandons de les solliciter pour qu’ils se positionnent et nous aident du poids

de toutes leurs structures

- Organiser des concerts de soutien que ce soit à Amiens ou ailleurs.

- Diffuser ce communiqué.

Toutes les idées sont bonnes à prendre alors n’hésitez pas ! Tout ce que nous

demandons c’est d’être solidaire et de nous venir en aide de n’importe quelle manière.

Nous vous remercions d’avance de votre soutien.

Jules LOUIS, Axel PISSON, Arnaud BELLETTRE, Rudy MEQUIGNON et Romain LEPERS

SANS VOUS ON EST FOUTU
AVEC VOUS LE COMBAT CONTINU

L’oppression d’un peuple ou même d’un seul individu est l’oppression de

tous et l’on ne peut violer la liberté d’un seul sans violer la liberté de chacun


https://lille.indymedia.org/spip.php?article30360
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 08 Oct 2016, 22:22

Bobigny : accusé de violences contre un CRS, il est soutenu par la CGT et des élus

Nathalie Revenu|06 octobre 2016, 20h10 – Huit mois de prison avec sursis ont été requis contre Nicolas Jounin, sociologue, poursuivi pour des violences sur un policier. Il comparaissait ce jeudi à Bobigny pour des faits remontant au 28 avril.

Ce jour-là, les manifestants contre la loi Travail viennent de quitter le pont de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) pour une assemblée générale à la bourse du travail de Saint-Denis. Arrivés au carrefour Pleyel à Saint-Denis, des CRS leur barrent la route. La confrontation éclate. Un CRS reste à terre, sonné, et un manifestant se relève, groggy. C’est Nicolas Jounin. Soupçonné d’avoir percuté et piétiné le policier, il est interpellé et placé en garde à vue.

Ce jeudi, sur la dalle du palais de justice de Bobigny, 200 militants de la CGT, élus et amis, forment une haie d’honneur pour soutenir leur camarade. L’enseignant milite à la CGT. « La justice a fort à faire, plutôt que de s’occuper de syndicalistes ou d’un chercheur. Sa place n’est pas dans un tribunal », plaide Meriem Derkaoui, maire PCF d’Aubervilliers, ville de résidence du sociologue. Kamel Brahmi, à la CGT 93, y voit « une criminalisation du mouvement syndical ».

... http://www.anti-k.org/2016/10/07/bobign ... -des-elus/
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede Pïérô » 09 Oct 2016, 17:05

Suites des poursuites contre une enseignante de philosophie de Foix en lutte contre la loi travail + lettre ouverte

Notre camarade Marianne T. est convoquée devant la justice le 11 octobre.

Il lui est reproché d’avoir pris une part jugée trop active au mouvement contre la loi travail. Elle comparaît pour « outrage », « organisation d’un rassemblement non autorisé » et « incitation à la rébellion ».

Sans idéaliser les conditions précédentes du salariat, rappelons que cette loi travail réduit à néant les maigres droits qui restaient aux salarié-e-s. Toutes les limites à l’exploitation des salarié-e-s par leurs patrons (le plus souvent issues de luttes collectives) doivent sauter pour que le contrat individuel de travail règne en maître. Les travailleur-se-s seul-e-s, atomisé-e-s, subiront donc de plein fouet l’inégalité du rapport de force entre elleux et le capital.

De multiples formes de résistance à cette loi se sont mises en place pendant et depuis des mois : assemblées, sabotages, manifestations, grèves, blocages. De son coté, l’État a déployé les multiples facettes de sa répression : de la violence du coup de poing contre le lycéen de Bergson à Paris aux intimidations des militant-e-s, comme aujourd’hui à Foix, le pouvoir nous isole pour mieux nous contrôler et briser nos luttes.

À présent l’État confie aux tribunaux la tâche d’enterrer le mouvement.

Contre la violence de l’atomisation de
nos vies et de nos luttes par le travail
capitaliste, sa police et sa justice :
solidarité et action collective !

Abandon des poursuites pour Marianne et pour
tou-te-s les inculpé-e-s du mouvement social !

Rassemblement aux halles Villote à Foix
le 11 octobre 2016 à 12 h 30


Le collectif 09 contre le travail et ses lois


Lettre ouverte

ALERTE REPRESSION ..ALERTE REPRESSION : ceci n’est pas une simulation
aux camarades qui gagnent leur pain dans l’éducation nationale


Enseignante de philosophie au lycée G. Fauré de Foix je passe en procès le 11 octobre suite à ma participation à une manifestation lycéenne (le 24 mars 2016) contre la loi El Khomri. Je suis accusée d’avoir "outragé deux fonctionnaires de police, organisé un rassemblement non déclaré et provoqué à la rébellion (débrayage de cours et jets d’œufs sur le local d’un parti politique)". J’étais la seule enseignante à accompagner les élèves ce jour là et je n’ai pas l’habitude de serrer la main des RG dont deux exemplaires nous ont suivis pendant toute la manifestation. Les plaintes émanent de ces deux exemplaires et de l’éducation nationale en la personne du proviseur d’un lycée professionnel de Foix.

Je m’adresse à vous car ce procès relève d’une situation politique globale qui dépasse ma seule personne et menace désormais tous les personnels qui assument une solidarité "politique" avec les élèves alors même que celle-ci s’exprime dans l’espace public de la rue et hors des murs de leur propre établissement.

Les temps ont bien changé. Du coté des enseignants l’abandon du combat politique fait qu’on peut se retrouver seul/seule dans la rue avec les élèves [1] et du coté de l’Etat la présomption d’un simple débrayage de cours ou du jet de quelques misérables œufs sur un local du PS mérite la correctionnelle. L’attitude de retrait des enseignants et l’agressivité de l’Etat vont bien sûr ensemble. Plus on aura peur des conséquences judiciaires de nos engagements et plus la "justice" frappera fort. Plus on aura peur de s’engager dans des actions collectives et plus on exposera ceux et celles qui le font à être la cible de la "justice". [2]

Ce procès n’est qu’un signe de la dimension sécuritaire qui prend le pas sur la dimension critique dans l’éducation nationale comme dans la société en général (dimension critique qui est pourtant la finalité que les bourgeois eux mêmes ont théoriquement donnée à l’école républicaine).

Pourquoi tant de caméras de surveillance se mettent-elles en place dans les établissements scolaires alors qu’il faut par ailleurs être très prudentEs dans ce que l’on peut dire sur les derniers "attentats" ? [3] Pourquoi faut-il exécuter des exercices "alerte confinement attentats" dont l’efficacité est discutable alors que les programmes d’histoire de terminale ne rendent pas obligatoire la réflexion sur la guerre d’Algérie ? Pourquoi doit-on "se protéger" obsessionnellement plutôt que de s’exposer à comprendre ? Pourquoi tenter de comprendre des évènements nous expose-t-il à des sanctions alors que la seule existence de ces événements justifie du point de vue de l’Etat la mise en place de mesures sécuritaires et liberticides ? [4] Est-il interdit de parler de la responsabilité des Etats dans les menaces terroristes ou encore nucléaires (je rappelle qu’on a aussi l’exercice "alerte accident nucléaire" alors que la France est le deuxième pays au monde en termes de nombre de centrales nucléaires) ? Le "devoir de réserve" quand il atteint de telles proportions est-il autre chose qu’un diktat idéologique ? De même pourquoi l’éducation nationale nous propose-t-elle de faire appel à une comique "réserve citoyenne" pour parler en classe des sujets conflictuels si ce n’est pour s’assurer que le dogme républicain sera bien respecté ? [5]

Du coté des élèves et de leurs parents la pression monte aussi en intensité. De la même façon que le travail salarié envahit de plus en plus ce qu’il reste de vie aux salariéEs on peut lire par exemple dans certains règlements intérieurs que les élèves internes "représentent la cité scolaire à l’extérieur de l’établissement" et doivent "adopter un comportement exemplaire lors de leurs sorties libres". [6] De même, sous prétexte de "coéducation", les administrations des collèges et des lycées, de plus en plus incapables de parler aux enfants et aux adolescentEs, harcèlent parfois leurs parents en leur téléphonant plusieurs fois par jour pour qu’iels justifient leur moindre retard, tout cela avec un ton moralisateur détestable.

Si nous continuons à exercer le métier d’enseignant/te n’est-ce que pour le salaire ou bien parce que l’on estime que l’on peut encore jouer un rôle dans la construction de la réflexion politique/critique des élèves ? Si on a encore cet espoir pourquoi ne sommes nous pas plus combatifs.ves contre ce qui ruine cet espoir ? Avoir un idéal révolutionnaire d’émancipation alors qu’on est fonctionnaire de l’Etat est certes un paradoxe mais ne vaut-il pas mieux faire vivre ce paradoxe plutôt que de le supprimer en se contentant de "fonctionner" ?

Des camarades ont organisé un rassemblement de soutien sous la halle de vilotte à Foix le 11 oct à partir de 12h30 (le procès a lieu à 14h). Tous les personnels de l’éducation nationale sont couverts par le préavis de grève hebdomadaire du syndicat national Sud Education.

Une caisse de solidarité financière a été ouverte ; on peut envoyer des chèques au nom de marianne thomat à l’adresse suivante :
solidaires 09 (soutien marianne)
21 rue des chapeliers
BP 128
09003 Foix cédex.

L’argent qui ne sera pas utilisé pour mon procès sera versé à la legal team de Toulouse.

Marianne Thomat.


Notes

[1] Une mère d’élève me parlait il y a quelques jours du temps où des profs de physique pouvaient détourner le circuit électrique d’un lycée pour alimenter la sono des élèves grévistes !!

[2] Pour les RG qui liront ce texte je précise que le sens des guillemets à "justice" n’est qu’une façon de dire une banalité, à savoir que le légal n’est pas le légitime, ce dont les prétendus milliers de résistants français dont l’Etat a pu se glorifier étaient par exemple bien conscients.

[3] La ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem a admis (voir la presse du 25 août 2016) que dix enseignants fichés S avaient été suspendus de leurs fonctions à la rentrée dans l’attente d’une exclusion définitive ; et pourtant le PS a eu la clairvoyance de faire un communiqué pour protester contre l’état d’urgence en Turquie et le limogeage de nombreux enseignants ! (voir http://www.parti-socialiste.fr/blog/lin ... catif-turc).

[4] Si les caméras de surveillance repéreront peu de "terroristes" elles permettront sans doute à notre "partenaire" police nationale, bien planqué à l’ombre de la vie scolaire, de pister tous les "comportements déviants".

[5] CertainEs diront que le côté rassurant de ce concept de "réserve" c’est qu’il concerne normalement des espèces en voie de disparition !

[6] "L’élève en sortie libre représente la cité scolaire à l’extérieur de l’établissement et se doit d’adopter un comportement exemplaire. La répétition de comportements déviants lors des sorties libres expose l’élève à une exclusion définitive de l’internat".


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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 12 Oct 2016, 18:25

AG Interpro de St-Denis : Résultat du tribunal

Plus de deux cent manifestants ont participé au rassemblement ce midi devant le tribunal de Bobigny qui jugeait deux militants interpellés dans le cadre du blocage du Port de Gennevilliers en avril dernier. Le camarade de Sud-Rail, accusé d’avoir un Opinel dans son sac obtient un renvoi au 3 janvier. Contre le camarade de la CGT est requis 8 mois de prison avec sursis pour avoir soi-disant bousculé un policier. La procureur de la république, déchainée à dépeindre une action terroriste, trouvait comme circonstance aggravante un tract expliquant les droits du manifestant arrêté ! Alors que si nul n’est censé ignoré la loi, personne n’est obligé de la connaitre par coeur... Verdict le 5 novembre.

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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede Pïérô » 15 Oct 2016, 20:07

Toulouse

Du 17 au 24 octobre, c’est la Grande Évasion : une semaine pour bloquer la justice

Une semaine pour parler, échanger, construire nos propres réponses face à la répression. Rompre l’isolement des inculpé.e.s. Rendre visible la répression pour s’organiser efficacement face à elle. Faire de la solidarité contre la répression un moment de la lutte et pas un espace en dehors du mouvement social. Une semaine de moments divers, d’ateliers, de débats, de projections, de bouffes de soutiens... pour penser ensemble quatre temps forts de la répression : le rapport à la police, la garde à vue, le procès, la prison et les peines.

Nous étions des milliers dans la rue : lycéen.ne.s, étudiant.e.s, travailleurs, travailleuses – avec ou sans emploi – syndiqué.e.s ou non.Nous faisons grève, occupons, bloquons et manifestons contre une nouvelle loi et le capitalisme qu’elle sert.

Nous subissons la violence de la police. Pour nous défendre face à des hommes et des femmes en armes, nous sommes de plus en plus nombreuses et nombreux à nous organiser et à nous protéger pour continuer à prendre part à la lutte sans risquer de blessures graves ou la mort. Il n’y a pas de « bavures » policières : il y a une logique de terreur pour maintenir l’ordre, politique, économique et social. Le lot habituel des habitant.e.s des quartiers populaires se révèle à tous. Nous détestons la police.

Nous subissons aussi la violence de la justice. Pour nous défendre face à des magistrat.e.s qui lancent des poursuites de plus en plus délirantes – jusqu’à perpète pour un croche-patte – soyons de plus en plus nombreux.ses à faire front. Il n’y a pas d’ « erreurs » judiciaires : il y a des lois, et des peines, pour maintenir l’ordre, politique, économique et social. Le lot habituel des habitant.e.s des quartiers populaires se révèle à tous. Nous détestons la justice.

Ni innocent.e.s, ni coupables, pensons ensemble notre défense.


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Lundi 17 octobre : Soirée d’Ouverture

A partir de 18h à la Chapelle (36, rue Danielle Casanova)

Une première soirée pour commencer à creuser le trou vers la sortie … en chanson !

Présentation du programme de la semaine, repas bon et solidaire, musique de lutte, Kiosk sur la répression, du monde, un bar, de la bonne humeur.


Mercredi 19 octobre : Après-midi pratique

À partir de 14h à la Chapelle (36, rue Danielle Casanova)

Une après-midi pour faire des choses ensemble, apprendre et partager pour s’organiser et penser contre la répression.
• Atelier de déplacement collectif en manifestation - bougeons ensemble !
• Arpentage de Surveiller et Punir de M. Foucault, pour penser ensemble contre les enfermements.
• "Que faire quand on est un proche" : savoir s’organiser quand un.e ami.e, un.e camarade ou un.e voisin.e de manif se retrouve en garde-à-vue, en procès ou en prison.


Jeudi 20 : Soirée sur la garde à vue

A la Chapelle, 36 rue Danielle Casanova
• 18h : Apéro-Concert & Repas solidaire.
• 20h : Discussion sur la garde à vue.

Nous projetterons le montage "N’avoue jamais, jamais, jamais", proposé et présenté par le collectif des Archives Getaway.
A la suite de la projection, nous discuterons de l’interrogatoire policier comme d’un moment clé, pour la flicaille d’abord, puisque c’est l’espace dans lequel ils fabriquent le profil, la culpabilité de l’interpellé ; mais aussi pour nous : comment s’y préparer, connaitre les méthodes et savoir se défendre.


Vendredi 21 : Soirée sur le rapport à la police dans la lutte

A la Chapelle, 36 rue Danièle Casanova

• 18h : Apéro-Concert & Repas solidaire.
• 20h : Discussion sur le maintien de l’ordre.

A quoi sert le maintien de l’ordre par la police ? Comment s’organise-t’il en France et ailleurs ? Quelles évolutions de la gestion des manifestations par la police, durant le mouvement contre la loi Travail ? Animé par un militant montpelliérain spécialiste de la gestion des foules.

Mais aussi, Comment s’organiser pour continuer à prendre la rue ? Retour sur des tentatives collectives.


Samedi 22 : Après-midi sur les procès et la défense

A partir de 14h au Hangar de la Cépière, 8 rue de Bagnolet

Pour s’organiser contre la répression, il faut aussi penser à se défendre au tribunal : Comment ça marche, la défense collective ? C’est quoi, une défense de rupture, de connivence ? Vaut-il mieux parler ou se taire quand on passe à la barre ? Que s’est-il passé dans les procès suite au mouvement contre la loi Travail ? On se rassemble et on en discute !

Avec des membres de la C.A.J de Toulouse, de DefCol de Paris et de Défense Co. de Rennes.

+ Table d’infos sur la répression des sans-papiers, bar de soutien et bien plus encore.


Dimanche 23 : Après-midi sur la Prison et les Peines alternatives

A partir de 15h au Hangar de la Cépière, 8 rue de Bagnolet
• Projection du film documentaire Enfermés Vivants de Félix Gonzalez-Debats, lectures de témoignages, discussion autour des nouvelles méthodes de la justice.
• Les contrôles judiciaires, les bracelets électroniques, les travaux d’intérêts généraux, la taule : contre tous les enfermements.

Puis Grand Goûter de Clôture – Débriefing et rigolade.

+ Table d’infos sur la répression des sans-papiers, bar de soutien et bien plus encore.


Le programme en pdf : https://iaata.info/home/chroot_ml/ml-to ... lyera5.pdf

https://iaata.info/Du-17-au-24-octobre- ... -1603.html
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 16 Oct 2016, 15:23

Le Mirail. Témoignage d’un étudiant condamné à 3 mois de prison avec sursis pour avoir manifesté

A., étudiant en lettres de l’université du Mirail a été condamné le 5 octobre à 3 mois de prison avec sursis et 1200 euros d’amende pour être descendu dans la rue le 12 mai contre la loi Travail et son monde. Comme pour beaucoup d’autres interpelés, ses chefs d’inculpations de « violence sur agent » ne sont fondés que sur la bonne parole des forces de l’ordre, qui de concert avec l’arsenal judiciaire cherchent à faire passer un message clair : A. n’aurait pas dû manifester, pas dû contester la loi Travail. Mais si l’objectif des violences physiques et juridiques était de l’intimider, lui et les autres étudiants toulousains qui se sont mobilisés au printemps, elles auront renforcé la conviction d’A. qui a rédigé ce témoignage à la suite de son procès, en septembre. Nous le reproduisons ici à la suite du rendu final de justice et à quelques jours de la réunion qui se tiendra mardi 18 à 13h à la fac, appelée par plusieurs signataires de la tribune de Libération contre les violences policières, ayant pour but d’échanger entre étudiant.e.s profs et personnel.le.s sur la répression et l’état d’urgence.

... http://www.revolutionpermanente.fr/Le-M ... -manifeste
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 16 Oct 2016, 19:56

Solidarité financière avec les antifascistes libertaires bruxellois

Deux membres d’Alternative libertaire Bruxelles sont actuellement sous le coup d’une procédure judiciaire pour des faits liés à leur engagement militant. L’un concernant la lutte antifasciste, l’autre dans le cadre de la lutte contre les violences policières.

Dans le premier cas, il apparait d’ailleurs clairement - au regard des éléments en notre connaissance - que l’état par l’entremise de sa police et de sa justice, cible particulièrement notre camarade très actif au sein des luttes sociales bruxelloises.

Pour assurer leur défense, nos camarades ont déjà dépensé plusieurs centaines d’euro et il est probable que plusieurs centaines d’autres seront nécessaires d’ici la fin des procédures.

Composé de jeunes, de précaires, etc., notre collectif ne dispose pas de moyens financiers suffisants pour faire face à l’ampleur des dépenses d’avocat. Notre Collectif ne peut donc pas assumer seul la solidarité financière avec nos camarades face à la répression.

C’est pourquoi nous appelons à la solidarité financière afin d’aider nos camarades et couvrir les frais nécessaires à leur défense.

Face à la répression, la solidarité est notre arme.

Souscription de soutien

Ici vous pouvez directement et en un clic, participer à cette cagnotte https://www.leetchi.com/c/solidarite-al ... -bruxelles.
• Chacun participe du montant qu’il souhaite.
• Tous les paiements sont sécurisés

Pour les personnes qui n’ont pas visa/master card prenez contact directement avec ✉bruxelles@alternativelibertaire.org

http://www.alternativelibertaire.org/?S ... e-avec-les
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