solidarité internationale prisonniers politiques

et appels à aller soutenir en urgence...

solidarité internationale prisonniers politiques

Messagede Ringue Denial » 15 Avr 2009, 20:12

Journée de Solidarité avec prisonniers/ères politique

L’escalade répressive des gouvernements contre les peuples en lutte pour leurs droits, économiques, politiques, sociaux, maintient encore en 2009 de milliers de prisonniers/ères politiques dans le monde. Palestine, Pérou, Corse, Pays Basque, Colombie, Tamouls, la Forteresse européenne, États-Unis, les prisonniers maintenus illégalement à Guantánamo, partie de Cuba non restituée, etc... Les prisonniers politiques continuent de montrer depuis leurs prisons le chemin de la lutte et de l’engagement, pris auparavant pour combattre l’oppression, l’injustice...

Des conflits sociaux, politiques, des nations opprimées, la logique dominante de l’argent et de l’accumulation, la spéculation, l’asservissement, la destruction, se trouvent à l’origine du combat de millions d’êtres humains à travers le monde. Combattre pour un monde où la logique du capitalisme ne soit pas celle qui dirige la société. Combattre pour un monde où la diversité de milliers de peuples qui le forment puisse subsister.

En Europe, spécialement en France et en Espagne, des centaines de prisonniers et prisonnières politiques basques se trouvent dispersés sur tous les territoires de ces deux États. Il y a aussi des camarades communistes, des Corses, des Galiciens, des Catalans, des Bretons et des anarchistes. En Italie la persécution des mouvements d'opposition augmente et les mouvements indépendantistes en Sardaigne sont réprimés. En Allemagne des débats sont intervenus sur la possibilité d'élargir encore plus les peines des prisonniers politiques… et dans tous les pays de l’Europe de l’Ouest, des syndicalistes, des travailleurs qui luttent contre l’Europe du capital, vont en prison.

Les prisons d’isolement en France, en Espagne, en Belgique et en Allemagne, nous montrent le prix si élevé que les États veulent faire payer à ceux et celles qui les combattent.

Nous devons parler aussi des cinq prisonniers de l’Empire, qui se trouvent en prison pour combattre le terrorisme que les États-Unis exercent contre Cuba, des prisonniers portoricains, des prisonniers colombiens aux États-Unis, des prisonniers politiques péruviens, certains mêmes incarcérés dans des prisons militaires, des Mapuches, des Sahraouis, des Kurdes, des Colombiens emprisonnés par le gouvernement génocidaire d’Alvaro Uribe, des prisonniers politiques palestiniens qui se trouvent en première ligne dans la lutte contre le pillage sioniste et impérialiste dans les pays du Moyen-Orient, du courageux peuple irakien qui continue à combattre contre la brutale agression impérialiste, des prisonniers politiques en Turquie.

Pour tout cela, nous voulons que ce 17 avril 2009 soit une journée pour revendiquer d’abord le statut de prisonnier politique et surtout pour leur libération, pour les militants qui aujourd’hui se trouvent en prison en train d’accomplir une peine imposée par les juges serviteurs du capital, par les juges médaillés… Et pour réclamer, également, des conditions démocratiques pour les peuples en lutte, des conditions pour que ceux qui n’ont rien, pour que les opprimés puissent avoir des instruments de lutte similaires à ceux dont disposent les oppresseurs.

LIBERTÉ POUR LES PRISONNIERS ET PRISONNIÈRES POLITIQUES DU MONDE !


Réunion publique
VENDREDI 17 AVRIL 2009 à partir de 19h
à Saint-Denis


Source et + d'infos : http://forumdespeuplesenlutte.over-blog.com/article-30231114.html
Ringue Denial
 

Journée de Solidarité avec prisonniers/ères politique

Messagede PoussiereDesToiles » 15 Avr 2009, 22:35

je suis un indécrotable optimiste: l'état pourra lancé une rafle pour se débarrasser de ses opposants.
PoussiereDesToiles
 

solidarité internationale prisonniers politiques

Messagede Pïérô » 04 Avr 2010, 11:55

à Lille :

Nord 16 et 17 avril 2010 Pas-de-Calais
Journées internationales de soutien aux prisonniers politiques.


Le vendredi 16 avril à 18h30, Espace Marx, rue Salengro à Lille Hellemmes. Le samedi 17 avril à 14h30, à l’Auberge de l’Abbaye, à Mont-saint-Eloi.

En 1975, le Font populaire de Libération de la Palestine (FPLP) faisait du 17 avril la Journée internationale des Prisonniers politiques.

Un appel relayé plus tard par les militants indépendantistes basques puis par de nombreux mouvements internationaux, qui désormais, partout dans le monde, célèbrent cette journée en soutien aux prisonniers incarcérés en raison de leur combat contre l’impérialisme, le colonialisme, le sionisme, le fascisme… Contre le capitalisme !

A l’initiative du comité « Libérez-les ! » de soutien aux prisonniers et réfugiés politiques (59 – 62) qui, chaque année, commémore cette journée, les organisations signataires de cet appel, souhaitent donner tout l’éclat qu’elle mérite à cette 35ème Journée mondiale de mobilisation et de solidarité internationaliste.

A Lille (Nord) et Mont-saint-Eloi (près d’Arras -Pas-de-Calais), deux rencontres sur le thème des conditions concrètes d’incarcération réservées aux prisonniers politiques seront ainsi proposées… Des intervenants extérieurs ont été invités.

La crise du capitalisme, la résistance aux impérialismes qui prétendent exercer une hégémonique domination sur les peuples, et surtout la montée des radicalités, entraînent un renforcement des mesures de répression à l’égard des militants anticapitalistes, anti-impérialistes, anticolonialistes et antisionistes…Toute résistance déterminée est désormais qualifiée de terrorisme !

Ces prisonniers politiques, de guerre et d’opinion font l’objet de mesures d’incarcération massives, longues comme Georges Ibrahim Abdallah et parfois préventives comme « ceux de Tarnac ».

En Palestine occupée plus de 11 000, hommes, femmes, enfants sont emprisonnés, parfois de longues années sans condamnation, ils subissent des mauvais traitements et des tortures. Ce sont les victimes et des otages des sionistes criminels qui poursuivent leur guerre contre le peuple de Palestine avec le soutien détestable des puissances impérialistes, dont les Etats-Unis, l’Europe et le gouvernement français actuel.

Au Pays basque près de 800 prisonniers politiques, et des mesures « d’illégalisation » des organisations populaires, anti répressives et de la jeunesse… Les condamnations sont lourdes en Espagne comme en France, quand des militants ne sont carrément pas exécutés comme au temps de la guerre sale menée par les GAL dans les années 80/90... En France 29 morts. ! Ainsi en 2009, Jon Anza, militant basque est mort sur le sol français... A t-il été victime d’une exécution de la part d’éléments des forces spéciales espagnoles ? Beaucoup le pensent !

En Italie, aux 97 prisonniers politiques, militants des années de plomb, se sont ajoutés les « arrêtés du 12 février 2007 », des militants anti-impérialistes, condamnés « préventivement », sans que ne fut commis aucun acte justifiant des peines énormes allant jusqu’à 18 ans pour certains !

Aux Etats-Unis depuis 12 ans, 5 patriotes cubains sont enfermés pour avoir infiltré la mafia terroriste cubaine de Miami qui envisageait des sabotages sur l’Ile de Cuba. Ils ont été injustement condamnés à des peines allant de 15 ans à 2 fois perpétuité. Malgré la reconnaissance par la Cour Suprême US que les procès ont été tronqués, et la solidarité de 12 Prix Nobel, ils restent emprisonnés sur décision prise par le réactionnaire GW Bush. Le 1er avril 2010, la Cour d’appel a enfin accordé un régime de semi-liberté conditionnelle à Georges Cipriani, l’un des deux derniers militants du groupe Action Directe encore incarcérés. Il reste maintenant à lutter pour la libération de Jean-Marc Rouillan, réincarcéré suite à la sombre histoire d’un article de presse jugé subversif.

Pour les militants emprisonnés, depuis 30 ans pour certains, les conditions de détention s’aggravent. Pression morale, tracasseries administratives, privation du droit de visite familiale ou simplement d’expression, refus des mises en liberté conditionnelle... et même tortures, sont le lot quotidien… Mais rares sont les médias qui osent en parler ! Et pourtant des mouvements de résistance s’expriment à l’intérieur des prisons, là aussi le silence des médias est total.

La bourgeoisie leur fait payer au prix fort leur absence de reniement, leur indéfectible fidélité à un engagement au service d’une société débarrassée des miasmes de l’exploitation de l’homme par l’homme… Elle affuble ces hommes et ces femmes, épris de liberté et de fraternité ou qui rêvent d’indépendance pour leur pays, du titre de « terroristes ». Accusation prétexte à fouler au pied les droits les plus élémentaires de la personne humain et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

A l’heure où les sociétés capitalistes s’interrogent sur les moyens d’assurer leur pérennité, la néo-fascisation des Etats est à l’ordre du jour. Les mesures d’exception et les lois liberticides deviennent la norme et s’introduisent dans le champ social.

Aujourd’hui force est de constater que, manifestants antifascistes, sans papiers, droitdelhommistes, travailleurs grévistes et syndicalistes défenseurs de l’outil de travail, sont aussi assimilés à des délinquants et même à des terroristes !

C’est sur ces expériences vécues sur trois continents :

. Europe (militants d’AD, Basques, Corses, Italiens, Kurdes, Turcs, Allemands)
. Etats-Unis (militants cubains, afro-américains, amérindiens)
. Moyen-Orient (militants palestinien, libanais)

Que seront évoquées les situations et le sort réservé :

. à Jean-Marc Rouillan, prisonnier d’Action Directe incarcéré depuis 1987.
. aux arrêtés Italiens du « 12 février 2007 ».
. aux prisonniers Basques, Corses, Kurdes et Turcs.
. à Ahmad Sadaat, dirigeant du FPLP et aux 11000 prisonniers palestiniens.
. à Salah Hamouri, Franco-palestinien enfermé en Israël depuis 2005.
. à Georges Ibrahim Abdallah, communiste libanais détenu en France depuis 1984.
. Aux cinq patriotes Cubains incarcérés aux Etats-Unis depuis 1998 pour avoir infiltré des réseaux terroristes de la mafia cubaine de Miami…à Mumia Abu Jamal et Léonard Pelletier.

Nous, signataires, exigeons qu’on reconnaisse le statut de prisonniers politiques à tous ces militants et militantes. Nous, signataires, appelons tous les militants, les citoyens engagés, les défenseurs de la liberté et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, les anticolonialistes, les anti-impérialistes, les antifascistes, les antisionistes, à participer activement à ces 2 journées de solidarité internationaliste.

1er Signataires : Comité « Libérez-les ! », Comité Solidarité Basque de Lille, AFPS 59-62, Comité régional (59-62) de soutien à Salah Hamouri, Comité Pas de Calais et Nord de soutien aux 5 patriotes cubains, PCF 62, Linter, Comité Solidarité Liberté, NPA Arras,

+ d’infos sur les sites des signataires Expos-tables de lecture-musique-rafraichissements


http://www.liberez-les.info/


à Paris, le 17 avril :

Soirée de solidarité organisée au CICP

21ter rue Voltaire (Paris 11), à partir de 19h

En 2004, réunis à l'occasion de la Première Conférence sur les Prisonniers Politiques à Donostia (Euskal Herria), plusieurs organisations ont adopté une déclaration faisant du 17 avril la Journée Internationale des Prisonniers Politiques. Cette date, choisie en référence à la Journée du Prisonnier Palestinien instituée en 1975, permet de rappeler à l'opinion publique que des femmes et des hommes sont encore détenus pour leurs idées politiques.


Aux quatre coins du monde, de Lewisburg (Pennsylvanie, USA) à Al Naqab (Palestine occupée), en passant par le Pérou ou l'Espagne, les institutions judiciaires des États impérialistes et colonialistes n'ont de cesse de remplir leurs sinistres geôles de milliers de militantes et militants profondément épris de liberté. A cet égard, l'État français a constitué une véritable législation d'exception, mise en pratique par la 14ème section du Parquet de Paris et son bras policier, la Sous-Direction Anti-Terroriste (SDAT). Cette juridiction spéciale se traduit par une procédure particulière, notamment au cours de l'instruction. Aussi, les Cours d'Assises chargées de faire comparaître les accusés sont uniquement constituées de magistrats professionnels, excluant ainsi tout jury populaire. Depuis 1986 et la création de ces Cours d'Assises spécialement composées afin de combler le vide laissé par la disparition de la Cour de Sûreté de l'État cinq ans auparavant, ce sont ainsi des centaines de militantes et militants indépendantistes basques et corses ou révolutionnaires qui ont été condamnés à des peines extrêmement longues par ces juges envoyés en service commandé par un État vengeur. Ce dernier espérant par ce biais anéantir toute résistance, niant ainsi l'existence de graves problèmes politiques et sociaux. Dans cette lignée, l'État français continue de nier à Jean-Marc Rouillan, à Georges Cipriani, à Georges Ibrahim Abdallah ou encore aux militants basques et corses, la reconnaissance de la particularité de leur lutte avec un statut de prisonnier politique. Ce statut entraînant de fait l'admission, par l'État, de conflits politiques sur son territoire. La condamnation passée, l'institution pénitentiaire prends le relai et applique, aux prisonniers politiques ainsi qu'à tous les enfermés se dressant face à son cynisme, des traitements inhumains, s'assimilant à de véritables actes de torture. Parmi ceux-ci, l'éloignement systématique des détenus politiques de leurs proches est inacceptable. L'article D402 du Code de Procédure Pénale affirme pourtant « [qu'] en vue de faciliter le reclassement familial des détenus à leur libération, il doit être particulièrement veillé au maintien et à l'amélioration de leurs relations avec leurs proches. » Aujourd'hui, les plus de 200 prisonniers politiques basques et corses incarcérés dans les prisons françaises sont majoritairement détenus à des centaines de kilomètres de leurs familles. Cela est intolérable ! A l'intérieur des prisons, l'attribution quasi-systématique du statut de Détenu Particulièrement Signalé (DPS) aux prisonniers qui ont fait le choix de se lever face aux nombreux traitements dégradants, ainsi que l'instauration de quartiers d'isolement, contribuent à l'entreprise de destruction morale et physique de femmes et d'hommes en lutte. A ce titre, le Collectif des prisonnières et prisonniers politiques basques veut faire de 2010 une année de revendications fortes, en menant notamment une grève de la faim annuelle. A tout cela, nous opposons notre refus et notre révolte.


Les organisations et associations signataires exigent : la reconnaissance du statut de prisonnier politique le rapprochement immédiat et inconditionnel de tous les prisonniers détenus loin de leurs proches l'abolition du statut de DPS et des quartiers d'isolement pour tous la fin des longues peines pour tous

Premiers Signataires : A.G.E.N - Alerte Honduras - ARPPI - Associu Sulidarità - Campagne “Palestine 60 ans de résistance” - Chiapas Mexico - Colombie - Comité Perou - Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah - Comité de solidarité avec le peuple basque - Ne Laissons Pas Faire - Secours Rouge de France - Terre et Liberté pour Arauco (Mapuches Chile)
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Re: 16-17/04, solidarité internationale prisonniers politiques

Messagede Pïérô » 16 Avr 2010, 00:52

re-Paris :

6ème Journée Internationale des Prisonniers Politiques
A Paris aussi, mobilisons-nous !


En 2004, réunis à l'occasion de la Première Conférence sur les Prisonniers Politiques à Donostia (Euskal Herria), plusieurs organisations ont adopté une déclaration faisant du 17 avril la Journée Internationale des Prisonniers Politiques. Cette date, choisie en référence à la Journée du Prisonnier Palestinien instituée en 1975, permet de rappeler à l'opinion publique que des femmes et des hommes sont encore détenus pour leurs idées politiques.

Aux quatre coins du monde, de Lewisburg (Pennsylvanie, USA) à Al Naqab (Palestine occupée), en passant par le Pérou ou l'Espagne, les institutions judiciaires des États impérialistes et colonialistes n'ont de cesse de remplir leurs sinistres geôles de milliers de militantes et militants profondément épris de liberté.

A cet égard, l'État français a constitué une véritable législation d'exception, mise en pratique par la 14ème section du Parquet de Paris et son bras policier, la Sous-Direction Anti-Terroriste (SDAT). Cette juridiction spéciale se traduit par une procédure particulière, notamment au cours de l'instruction. Aussi, les Cours d'Assises chargées de faire comparaître les accusés sont uniquement constituées de magistrats professionnels, excluant ainsi tout jury populaire.

Depuis 1986 et la création de ces Cours d'Assises spécialement composées afin de combler le vide laissé par la disparition de la Cour de Sûreté de l'État cinq ans auparavant, ce sont ainsi des centaines de militantes et militants indépendantistes basques et corses ou révolutionnaires qui ont été condamnés à des peines extrêmement longues par ces juges envoyés en service commandé par un État vengeur. Ce dernier espérant par ce biais anéantir toute résistance, niant ainsi l'existence de graves problèmes politiques et sociaux.

Dans cette lignée, l'État français continue de nier à Jean-Marc Rouillan, à Georges Cipriani, à Georges Ibrahim Abdallah ou encore aux militants basques et corses, la reconnaissance de la particularité de leur lutte avec un statut de prisonnier politique. Ce statut entraînant de fait l'admission, par l'État, de conflits politiques sur son territoire.

La condamnation passée, l'institution pénitentiaire prends le relai et applique, aux prisonniers politiques ainsi qu'à tous les enfermés se dressant face à son cynisme, des traitements inhumains, s'assimilant à de véritables actes de torture.

Parmi ceux-ci, l'éloignement systématique des détenus politiques de leurs proches est inacceptable. L'article D402 du Code de Procédure Pénale affirme pourtant « [qu'] en vue de faciliter le reclassement familial des détenus à leur libération, il doit être particulièrement veillé au maintien et à l'amélioration de leurs relations avec leurs proches. » Aujourd'hui, les plus de 200 prisonniers politiques basques et corses incarcérés dans les prisons françaises sont majoritairement détenus à des centaines de kilomètres de leurs familles. Cela est intolérable !

A l'intérieur des prisons, l'attribution quasi-systématique du statut de Détenu Particulièrement Signalé (DPS) aux prisonniers qui ont fait le choix de se lever face aux nombreux traitements dégradants, ainsi que l'instauration de quartiers d'isolement, contribuent à l'entreprise de destruction morale et physique de femmes et d'hommes en lutte. A ce titre, le Collectif des prisonnières et prisonniers politiques basques veut faire de 2010 une année de revendications fortes, en menant notamment une grève de la faim annuelle.

A tout cela, nous opposons notre refus et notre révolte. Les organisations et associations signataires exigent :

la reconnaissance du statut de prisonnier politique
le rapprochement immédiat et inconditionnel de tous les prisonniers détenus loin de leurs proches
l'abolition du statut de DPS et des quartiers d'isolement pour tous
la fin des longues peines pour tous

Pour porter nos revendications, nous appelons à un rassemblement devant l'Admnistration Pénitentiaire, à l'angle de la rue du Renard et de la rue de la Verrerie (Paris 4), samedi 17 avril 2010 à 14h.

Le même jour, nous appelons également à participer à la soirée de solidarité organisée au CICP, 21ter rue Voltaire (Paris 11), à partir de 19h, avec la participation de Gabi Mouesca, Jacques Gaillot, Stéphane Hessel et une animation musicale.

Signataires : Alerte Honduras - ARPPI - Associu Sulidarità - Campagne "Palestine 60 ans de résistance" - Chiapas Mexico - Coordinadora Popular Colombiana de Paris - Comité Perou - Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah - Comité de solidarité avec le peuple basque - Ne Laissons Pas Faire - Secours Rouge de France - Terre et Liberté pour Arauco (Mapuches Chile) - NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste.)


Toulouse :

16 & 17 avril : soutien aux prisonniers palestiniens

Coup Pour Coup 31, en collaboration avec le collectif Solidarité Palestine 31, organise deux évènements en soutien aux prisonniers palestiniens à l’occasion de la journée internationale de soutien.

Soirée de solidarité avec les prisonniers politiques palestiniens vendredi 16 avril à 20h au local de la FOL, 31 rue des amidonniers :

projection d’un interview d’Ahmad Sa’adat incarcéré dans la prison de Jericho suivi d’un débat avec un intervenant membre de la GUPS (Union Générale des Etudiants Palestiniens).

Rassemblement pour la journée internationale de soutien aux prisonniers politiques palestiniens en grève de la faim Rendez-vous 15h le 17 avril place Franklin Roosevelt (Métro Jean Jaurès, Ligne B)

Vous trouverez l’appel sur notre blog : http://couppourcoup31.over-blog.com/art ... 25742.html

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Poitiers : solidarité avec les basques emprisonnés à Vivonne

Messagede JPD » 17 Juil 2010, 17:49

Poitiers : solidarité avec les prisonniers basques en grève de la faim à la prison de Vivonne.


Ce 17 juillet une soixantaine de militants basques sont venu en autocar du pays basque manifester leur solidarité devant la prison de Vivonne, soutenus par des militants du comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux qui se sont joint au rassemblement en y appelant par voix de presse. Une heure trente de slogans et de chansons, de txistu et tambourins pour se faire entendre des prisonniers que l'on a pu apercevoir. Un prisonnier a brandi à une fenêtre un ikurrina fabriqué dans la prison. Pas d'incidents.

Voici le texte du communiqué du comité poitevin ainsi que celui des organisateurs concernant les revendications.
`
Trois militants basques en grève de la faim à la prison de Vivonne

Rassemblement samedi 17 juillet à 12h devant la prison

Maïte Aranalde est en grève de la faim depuis le 2 juillet à Vivonne-Poitiers. Le lendemain 3 juillet Joseba Fernandez Aspurz (arrêté lors d’une fusillade à Dammarie-les lys et se revendiquant d’ETA) et Mattin Olzomendi (accusé d’attentats contre des agences immobilières au pays basque nord), détenus eux aussi à Vivonne, sont entrés à leur tour en grève de la faim. Ils protestent contre les conditions de détention (entraves au courrier et au droit de visite) et affirment leur solidarité avec deux autres basques : Arkaitz Agirregabira en grève de la faim à la prison de Bourg en Bresse depuis 29 jours, et Mikel Karrera depuis le 27 juin contre les mises à l’isolement et demandent leur regroupement avec d’autres prisonniers basques.

Ce samedi 17 juillet l’organisation de soutien Askatasuna organise un rassemblement devant la prison de Vivonne à 12h 30. Un car partira de Bayonne avec militants, famille et amis des détenus.

Le comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux appuie les revendications des grévistes de la faim et sera présent devant la prison à 12 h pour accueillir les militants basques.

Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux – antirep86@free.frhttp://antirep86.free.fr

__________________________
Texte d'Askatasuna, qui énumère les revendications des grévistes de la faim.



Monsieur le Directeur,

Suite à de multiples sollicitations restées sans réponse favorable de votre part, trois des prisonniers détenus au centre pénitentiaire Poitiers Vivonne sont aujourd’hui en grève de la faim : Joseba Fernandez (tout juste sorti d'une période de 25 jours de grève de la faim), Maite Aranalde et Mattin Olzomendi.

Vous avez bien évidement eu connaissance de ces faits, et nous vous demandons, Monsieur de Directeur, de faire cesser cette grève mettant en péril la santé de vos détenus qui n’ont trouvé aucun autre moyen pour se faire entendre. Nous nous permettons de vous rappeler qu’il est de votre ressort de préserver au mieux la santé de ces derniers. Un suivi médical décent (prise de la tension, prises de sang régulière, …) est donc indispensable, ce que semble ignorer le médecin qui les prend en charge. Cette grève de la faim vise en premier lieu à dénoncer une politique d’isolement et de dispersion dont sont victimes, de manière générale, les prisonniers politiques basques incarcérés en France comme en Espagne. Malgré les nombreuses condamnations de la Cour de Justice européenne, l’Etat français persévère dans sa sinistre politique d’éloignement des prisonniers politiques basques. En outrepassant votre propre loi, une sanction psychologique s’ajoute à la sanction physique qu'est celle de l’incarcération de ces détenus « présumés innocents » jusqu'à preuve du contraire.

Nous familles, amis, proches, membres d’une association de soutien aux prisonniers politiques basques, nous condamnons vivement ces manières de faire outrepassant des droits internationalement reconnus. Si les politiques d’éloignement et de dispersion sont impulsées par l’Etat français, les Directeurs de prisons, ont aussi un rôle à jouer dans le respect des droits et de la dignité des prisonniers. Cette politique conduit par ailleurs les proches à des prises de risques constantes que ce soit sur la route (plus de 9 heures de route), lors des négociations professionnelles visant à dégager du temps libre, … Les visites, établies du lundi au vendredi dans votre maison d’arrêt, sont chaque fois synonymes de grandes difficultés pour les proches et pour les prisonniers.

Voilà pourquoi nous vous demandons de faire en sorte que les visites puissent aussi avoir lieu les samedis et dimanches et qu'elles soient systématiquement des visites prolongés pour les proches venant de loin (comme l’acceptent aujourd’hui toutes les autres prisons françaises).

Dans l'attente d'une réaction rapide et positive de votre part ; veuillez agréer Monsieur le Directeur nos salutations distinguées.
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Re: Poitiers : solidarité avec les basques emprisonnés à Viv

Messagede Parpalhon » 17 Aoû 2010, 23:04

j'ai un ami qui a fait le déplacement et qui a discuté avec la famille d'un des détenus qui lui a raconté qu'ils doivent lui écrire des lettres sur du papier coloré parce que les murs blancs de la prison neuve le rendent malade :?
" Mort als estats visquin les terres ! "
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Re: solidarité internationale prisonniers politiques

Messagede Pïérô » 16 Avr 2011, 10:53

Journée internationale de solidarité avec les prisonniers politiques

Paris, dimanche 17 avril 2011 à 16h

Image


En 2004, à Donostia (Euskal Herria), plusieurs organisations antirépressives ont décidé de faire du 17 avril la journée internationale de solidarité avec les prisonniers politiques. Depuis 2008, à Paris aussi, des manifestations sont organisées afin de porter la voix des prisonnières et prisonniers politiques du monde.

Cette année, est organisée une réunion publique autour de la question suivante : "Quelle place pour les prisonniers politiques dans la résolution des conflit ?".

Des interventions seront également faites quant aux conditions de détention spécifiquement infligées aux prisonnières et prisonniers politiques.

Entrée libre et gratuite

à 16h, Centre culturel kurde, 16 rue d’Enghien, Paris 10e
Métro Starsbourg-Saint-denis, Chateau-d’eau ou Bonne-Nouvelle


Associations organisatrices :

• Associu Sulidarità (solidarité avec les prisonniers politiques corses et leurs familles)
• Comité Pérou MOVADEF (Mouvement pour l'Amnistie et les Droits Fondamentaux)
• Comité de solidarité avec le Peuple Basque
• Comité de Solidarité avec les Indiens des Amériques / Groupe de soutien à Léonard Peltier
• Coordination Populaire Colombienne de Paris
• Fédération des Associations Kurdes de France
• Front uni européen du Népal
• La maison du Tamil Eelam
• Liberté pour les 5 Cubains de Miami
• Mouvement des Jeunes Kanaks en France
• Terre et liberté pour Arauco (Mapuches)
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Re: solidarité internationale prisonniers politiques

Messagede Pïérô » 29 Juil 2011, 13:54

État des lieux de la répression politique contre les basques en Espagne et en France par Etxerat, association des familles, amies et amis des victimes de la répression politique contre les basques :

en pdf : http://www.rennes-info.org/IMG/pdf/info ... 011_fr.pdf
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Re: solidarité internationale prisonniers politiques

Messagede bipbip » 11 Avr 2013, 13:47

Semaine internationale de solidarité avec les prisonniers politiques du 14 au 21 avril 2013

. . . . . . . . . . . . . . . . . Image

En 2004, réunies à l'occasion de la Première Conférence Internationale sur les Prisonniers Politiques à Donostia (Euskal Herria), plusieurs organisations ont adopté une déclaration faisant du 17 avril la Journée Internationale des Prisonniers Politiques. Cette date, choisie en référence à la Journée du Prisonnier Palestinien instituée en 1975, permet de rappeler à l'opinion publique que des femmes et des hommes sont encore détenus-es pour leurs idées politiques.

Aujourd'hui encore, des dizaines de milliers de militants-es politiques sont incarcérés-ées dans les geôles britanniques, irlandaises, marocaines, françaises, espagnoles, étasuniennes, israéliennes, mexicaines, sri lankaises, turques et autres... Ceux/celles-ci sont confrontés-ées quotidiennement aux brimades, aux traitements dégradants, à la torture et aux procès d'exception, auxquels s'ajoutent les conditions inacceptables de tout enfermement.

Les prisonniers et prisonnières politiques sont les parties et les conséquences de conflits politiques causés par le non-respect des droits nationaux et sociaux des peuples. C'est pour cela qu'il est nécessaire de construire de larges mouvements de solidarité en leur direction.

A Paris, depuis 2008, différentes organisations participent à la mise en place de cette solidarité en exigeant la reconnaissance du statut de prisonnier politique partout dans le monde mais aussi, et surtout, leur libération.

Cette année, conscients-es que la mobilisation se doit d'être large et prendre en compte la diversité des situations, nous avons décidé de consacrer une semaine entière à la question des prisonnières et prisonniers politiques. Celle-ci se déroulera du 14 au 21 avril dans différents lieux.

La solidarite est une arme, utilisons-la !
Liberté pour les prisonnieres et prisonniers politiques du monde entier !

Organisateurs :

Académie des Arts et Culture du Kurdistan, Association des familles des prisonniers et des disparus sahraouis, Associu Sulidarità (Corsica), Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, Collectif Unitaire National de soutien à Mumia Abu-Jamal, Comité de Solidarité avec le Peuple Basque, Comité de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte, Comité de Solidarité avec les Indiens des Amériques, Groupe de Soutien à Leonard Peltier, Comité pour le Respect des Libertés et des Droits Humains au Sahara Occidental (CORELSO), Les trois passants (Mexique), Libération Irlande, Maison du Tamil Eelam, Secrétariat International de la CNT, Sortir du colonialisme, Terre et Liberté pour Arauco (Mapuches)...



Programme


DIMANCHE 14 AVRIL 2013

16h00 : Projection du film Free Angela & All Political Prisoners suivie d’une discussion sur le cas de Mumia Abu Jamal et la lutte pour la libération des prisonniers politiques dans le monde.
Cinéma des Cinéastes, 7 avenue de Clichy, Paris 17e
Métro : Place de Clichy (L2, L13)
Tarif : 9 € / Tarif réduit : 7 € / Cartes UGC illimitée et Le Pass acceptées

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Free Angela & all political prisoners raconte l’histoire d’une jeune professeure de philosophie, née en Alabama, issue d’une famille d’intellectuels afro-américains, politiquement engagée.

Durant sa jeunesse, Angela Davis est profondément marquée par son expérience du racisme, des humiliations de la ségrégation raciale et du climat de violence qui règne autour d’elle.

Féministe, communiste, militante du mouvement des droits civiques aux États-Unis, proche du parti des Black Panthers, Angela Davis s’investit dans le comité de soutien aux Frères de Soledad, trois prisonniers noirs américains accusés d’avoir assassiné un gardien de prison en représailles au meurtre d’un de leur codétenu.

Accusée en 1970 d’avoir organisé une tentative d’évasion et une prise d’otage qui se soldera par la mort d’un juge californien et de 4 détenus, Angela devient la femme la plus recherchée des États-Unis. Arrêtée, emprisonnée, jugée condamnée à mort, elle sera libérée faute de preuve et sous la pression des comités de soutien internationaux dont le slogan est FREE ANGELA !

Devenue un symbole de la lutte contre toutes les formes d’oppression : raciale, politique, sociale et sexuelle, Angela Davis incarne, dans les années 70, le « Power to People ». Avec sa coupe de cheveux « boule » et sa superbe silhouette elle lancera, malgré elle, la mode « afro », reprise à cette époque par des millions de jeunes gens.

Quarante ans plus tard, à l’occasion de l’anniversaire de l’acquittement d’Angela Davis, Shola Lynch, avec Free Angela & all political prisoners, revient sur cette période cruciale de la deuxième partie du XXe siècle.

Toujours engagée, militante abolitionniste, l’icône Angela continue le combat.

Power to people !



LUNDI 15 AVRIL 2013

19h00 : Soirée de lancement de la Semaine de solidarité avec les prisonniers politiques

Académie des arts et culture du Kurdistan
16 rue d’Enghien, Paris 10e
Métro : Bonne Nouvelle (L8, L9) ou Strasbourg-Saint-Denis (L4, L8, L9)

Buffet de la liberté – Musique traditionnelle kurde – Présentation de la semaine et interventions sur les prisonniers politiques kurdes, tamouls, du Comité de Soutien à Georges Ibrahim Abdallah, du Comité Pérou. Présence de Salah Hamouri, ancien prisonnier politique palestinien (à confirmer)



MARDI 16 AVRIL 2013

19h00 : Soirée en soutien aux 22 prisonniers politiques sahraouis de Gdeim Izik

Projection du film documentaire Les Sahraouis assiégés, devoir de mémoire, devoir d’action suivie d’une discussion avec l’Association des familles des prisonniers et des disparus sahraouis, le Comité pour le Respect des Libertés et des Droits Humains au Sahara Occidental et le Secrétariat International de la CNT.

Confédération Nationale du Travail
33 rue des Vignoles, Paris 20e
Métro : Buzenval (L9) ou Nation (L1, L2, L6, L9 / RER A)

. . . . . . . . . . . . Image

Anthony JEAN est photographe, passionné de voyages et militant des droits humains. En septembre 2010, il part pour un voyage d’un an à travers l’Afrique accompagné de Lise Trégloze avec qui il a crée « TotasproD » : une structure spécialisée en outils de communications pour luttes sociales, activités altermondialistes ainsi que voyages insolites.

Ensemble, ils réalisent un projet autour du FORUM SOCIAL MONDIAL (6 au 11 février 2011 à Dakar, Sénégal). Sur la route, entre le Maroc et la Mauritanie, ils passent par le Sahara Occidental, avec la volonté de traverser ce territoire les yeux ouverts sur la réalité de ses habitants. A leur arrivée à Laâyoune, la capitale, ils apprennent l’existence du campement de Gdeym-Izik.

Anthony et Lise entreront clandestinement pour la première fois dans le campement le samedi 23 octobre 2010. Ils prennent alors conscience de l’importance historique de cette mobilisation du peuple sahraoui, et des risques d’envenimement de la situation. Les seules informations sont transmises difficilement par des Sahraouis et 4 observateurs espagnols et mexicain.

A partir de ce jour, Anthony n’aura de cesse de photographier toute la vie du campement et de ses habitants dans leur petit monde fragile et menacé. Les conditions pour photographier et filmer et les aller-retour avec la ville nécessaires pour diffuser les images et recharger les batteries sont difficiles.

Malgré les risques, Anthony réalisera quelques centaines de clichés et dizaines d’heures de film. Si peu au regard de l’enjeu de l’évènement, mais suffisamment pour faire connaître ce conflit oublié.

Il s’agit donc d’un devoir de mémoire et d’action pour Lise et Anthony de les diffuser le plus largement pour que les Sahraouis militants des droits humains emprisonnés par le régime marocain ne soient pas réduits au silence une seconde fois.



MERCREDI 17 AVRIL 2013

19h00 : Conférence « Journée des prisonniers palestiniens » organisée par le Collectif national pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens

Bourse du travail de Saint-Denis
9-11 rue Génin, Saint-Denis (93)
Métro : Saint-Denis – Porte de Paris (L13)


18h00 – 20h00 : Rassemblement hebdomadaire pour la libération de Leonard Peltier et de Mumia Abu Jamal, pour l’abolition de la peine de mort

Place de la Concorde (à l’angle du jardin des Tuileries et de la rue de Rivoli)
Paris 8e
Métro : Concorde (L1, L8, L12)


20h00 : Soirée de solidarité avec les prisonniers et prisonnières de 520 ans de résistance dans les Amériques

Prisonniers de la Sexta / Mexique – Prisonniers amérindiens aux Etats-Unis (Leonard Peltier – Oso Blanco) – Prisonniers mapuches / Chili

Organisée par le Comité de Solidarité avec les Peuples du Chiapas en Lutte (CSPCL), le Comité de Solidarité avec les Indiens des Amériques (CSIA-Nitassinan), le Groupe de soutien à Leonard Peltier, Les Trois Passants et Terre et Liberté pour Arauco.

Confédération Nationale du Travail
33 rue des Vignoles, Paris 20e
Métro : Buzenval (L9) ou Nation (L1, L2, L6, L9 / RER A)

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JEUDI 18 AVRIL 2013

19h00 : Soirée de soutien aux prisonniers politiques corses

Projection du film documentaire Les enfants d’Aleria suivie d’une discussion avec l’Associu Sulidarità – Bar de la solidarité et chants corses avec le groupe musical SCONTRU

Centre international des cultures populaires (CICP)
21ter rue Voltaire, Paris 11e
Métro : Rue des Boulets (L9) ou Nation (L1, L2, L6, L9 / RER A)

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Comment en est-on arrivé là ? Libérés des clichés et agacements actuels concernant «le problème corse», les réalisateurs, Marie-Ange Poyet et Jean Michel Vecchiet, sont revenus sur un point de l’histoire entre la Corse et l’Etat français, un épisode survenu en 1975. L’affaire d’Aléria. Un événement fondateur à plus d’un titre dont la compréhension éclaire les deux décennies qui suivront. Le film est un rappel des faits ­ sans commentaire ­ illustré d’images d’archives, sous le regard (d’aujourd’hui) des protagonistes d’alors, et surtout d’Edmond Simeoni qui fut le père d’un autonomisme corse.

Le 21 août 1975, une cinquantaine d’agriculteurs insulaires conduits par Simeoni (dirigeant, alors, l’Action pour la renaissance de la Corse) occupent la cave d’un gros viticulteur pied-noir, Depeille, à qui ils reprochent la chaptalisation du vin et une escroquerie financière. Dès le lendemain, 1 500 gardes mobiles donnent l’assaut : deux morts du côté des forces de l’ordre, un blessé grave chez les militants de l’ARC. Dans la foulée naît le FLNC (Front de libération nationale de la Corse) et, avec lui, l’indépendantisme insulaire. Après Aléria, plus rien ne sera comme avant, dit-on.

Le film remonte le fil des choses. Depuis la lutte contre le projet d’une base d’essai nucléaire dans l’île en 1960 jusqu’au silence de l’État devant le déversement des déchets toxiques au large du cap Corse en 1972. «Nous avions le sentiment d’un abandon de la part de l’État français», dit un nationaliste. Dans ce contexte, qui est aussi celui de la Cour de sûreté de l’État et d’un délabrement de l’économie insulaire de l’après-68, les Corses règlent le problème en faisant sauter le bateau pollueur. «Il n’y avait plus que cela à faire», dit Jean-Pierre Susini. A Aléria se joue alors l’avenir de la Corse. L’État de Giscard choisit la politique répressive, l’ARC est dissoute. Libération titre alors : «On ne dissout pas le peuple corse». Le fait est. Un militant raconte comment ces quelques hommes qui fuient Aléria pour prendre le maquis seront le noyau des futurs indépendantistes.

Le viticulteur Depeille reconnaît (aujourd’hui) et la cheptalisation et l’escroquerie. Un autre pied-noir fustige «la mère patrie qui n’a pas voulu développer ce pays qui lui a offert ses fils pendant les deux guerres mondiales». Simeoni évoque «ces gens de gauche qui ne comprennent pas l’aspiration des Corses à la dignité». Les éléments du scénario sont là. Il ne reste plus qu’à écrire l’histoire de ces vingt dernières années. Avec à l’oreille ces mots des frères Simeoni: «Si on me demande de choisir entre la Corse et la France, je dirais comme Marcel Camus, je choisis ma mère» .

Annick Peigne-Giuly
Article publié dans Libération du 28 février 2000



VENDREDI 19 AVRIL 2013

19h00 : Soirée de solidarité avec les prisonniers politiques basques

Projection du film documentaire Barrura Begiratzeko Leihoak (Fenêtres sur intérieur) suivie d’une discussion avec le Comité de Solidarité avec le Peuple Basque.

Le film est sous-titré en français.

Espace Louise Michel
42ter rue des Cascades, Paris 20e
Métro : Jourdain (L11)


Barrura Begiratzeko Leihoak, ce sont cinq metteurs en scène qui dressent le portrait de cinq prisonniers basques, “cinq histoires racontées en lettres minuscules à la recherche de la personne qui reste cachée derrière les barreaux, derrière les évènements, derrière les clichés”. Josu Martinez, Txaber Larreategi, Mireia Gabilondo, Enara Goikoetxea et Eneko Olasagasti apportent chacun leur regard sur la question, et ont choisi de suivre la trajectoire d’un prisonnier. Le long-métrage montre Irati qui compte les jours jusqu’à sa détention, Jon qui réintègre la société après 17 ans de réclusion, Gotzone emprisonné depuis 22 ans et dont la mère est disparue en 2004, Jexux Mari un intellectuel professeur de journalisme qui se cherche dans la solitude de sa cellule et enfin Mikel un ex-dirigeant d’ETA qui retrouve son ami de jeunesse Eneko Olasagasti, devenu cinéaste. Ou la question des prisonniers basques abordée sous l’angle d’une perspective fondamentalement humaine.


Retrait de subvention, censure, Barrura Begiratzeko Leihoak ne s’est pas vu déployer le tapis rouge… Alors qu’une subvention de la ville de Donostia était initialement accordée à hauteur de 9000 euros, la boîte de production Zinez se voit dans l’obligation d’y renoncer en juin. En effet, l’opposition dénonce cette subvention, accusant le maire Juan Karlos Izagirre et donc Bildu (coalition indépendantiste de gauche) d’apporter son soutien à “un film sur les activités du groupe terroriste ETA”. Le Parti Populaire ayant affirmé qu’une telle subvention pourrait être “un motif d’illégalisation pour la coalition abertzale Bildu”. Face à une telle menace, Zinez renonce à ladite subvention et anticipe en annonçant qu’elle n’en acceptera aucune, dénonçant “une limite et une atteinte à la liberté de création” de la part du ministère de l’Intérieur du gouvernement espagnol. Une souscription est alors lancée sur la page web de Zinez aux “amoureux de la culture, et ce, quelle que soit leur idéologie”. Une initiative qui permet aux cinq réalisateurs de récupérer l’intégralité des fonds et de mener le projet à bien, grâce à une forte mobilisation populaire.


En septembre dernier, alors que le film doit être présenté au Zinemaldia de Donostia, il est écarté de la sélection officielle. À quelques semaines du festival de cinéma donostiar, le 9 septembre, le documentaire est largement censuré, le gouvernement du Pays Basque sollicitant auprès de l’Audience nationale espagnole son interdiction. Après une projection privée par Zinez au Théâtre Victoria Eugenia, Carlos Urquijo, délégué du gouvernement basque a rappelé au maire de la capitale gipuzkoar les responsabilités administratives et pénales encourues s’il autorisait la projection de Barrura begiratzeko Leihoak et ne rejoignait pas les signataires de la pétition l’interdisant.

“La meilleure manière d’en finir avec les soupçons, les accusations, les polémiques et les menaces autour du documentaire est de le diffuser dans les salles. La société se rendra alors compte du non-sens de cette persécution ” assure la production.

Cécile Vignau
Article publié dans Le Journal du Pays basque du 2 novembre 2012



SAMEDI 20 AVRIL 2013

14h00 à 17h00 : RASSEMBLEMENT POUR LA LIBÉRATION DES PRISONNIÈRES ET PRISONNIERS POLITIQUES

Fontaine des Innocents
Paris 1er
Métro : Châtelet (L1, L4, L7, L11, L14 / RER A, B, D)

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17h00 à 19h00 : Soirée de solidarité avec les prisonnières et prisonniers adhérents-es à la Sexta de l’EZLN – Mexique

Présentation sur les prisonnier-e-s adhérents à Sexta de l’EZLN (Armée Zapatiste de Libération Nationale) / Projection du documentaire Koltavanej – Libération sur Rosa López Díaz, la seule femme prisonnière de la Sexta au Chiapas / Performance Femmes prisonnières – Solidaridad / Lecture des lettres des prisonniers de la Sexta envoyées pour l’occasion / Échanges avec le public / Tables de presse

A partir de 19h, concert organisé par le Transfo en soutien à la caisse juridique du lieu.

Le Transfo
57 avenue de la République, Bagnolet (93)
Métro : Gallieni (L3) ou Robespierre (L9)

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Qu’est-ce que la Sixième (Sexta) Déclaration Zapatiste ?

C’est une proposition politique lancée par l’EZLN à la société civile au Mexique et ailleurs sur la planète. Dans cette déclaration, les zapatistes font le bilan de leur lutte, analysent la situation du Mexique et du monde, concluent à la nécessité d’élargir le mouvement à d’autres secteurs de la société (ouvrier-e-s, paysan-ne-s, étudiant-e-s, enseignant-e-s, associations de quartier, collectifs, organisations en lutte pour la terre et le territoire, pour l’autonomie…) et de mettre en oeuvre une nouvelle forme de rencontre et de solidarité des luttes, dans une logique anticapitaliste. Il s’agit d’une proposition organisationnelle qui se confronte aux campagnes électorales et à toute logique électorale. Finalement, la Sixième Déclaration propose une façon inédite de faire la politique, »en bas à gauche ». Des milliers de personnes au Mexique et dans le monde ont adhéré à cette initiative. Cependant, la réponse de l’État à ces luttes a toujours été la répression, la torture, la persécution, la disparition et la prison. Dès lors, plusieurs campagnes nationales et internationales ont été lancées pour la libération des compagnons et compagnes adhérents à la Sexta.

Rosa López Díaz

Nous avons rencontré Rosa en prison, et elle nous a donné une force énorme et l’envie de continuer à nous battre pour la libération des personnes enfermées pour des raisons politiques ou autres. La situation de Rosa comme celle de beaucoup de femmes incarcérées est extrêmement difficile, car non seulement elles ont été torturées sexuellement mais certaines sont mères et militantes, chose très compliquée dans le cadre extrêmement patriarcal de la prison (au Mexique comme ailleurs). Comme la parole des femmes prisonnières est difficilement reprise à l’extérieur, il est essentiel, dans la lutte, de leur accorder une place importante en tant que femmes, prisonnières, militantes, mères et indigènes. De là l’intérêt de donner une place spéciale à l’évocation de leur résistance, lors de cette journée.

Selon les analyses menées par des femmes prisonnières ou ex-prisonnières (avec qui nous sommes en contact pour la construction de cette pièce), l’État a nié qu’il y ait eu des femmes torturées sexuellement. Face à des preuves irréfutables, il a insisté en déclarant que ce qui était arrivé aux femmes sur le parcours vers la prison était le fait d’actes isolés. Or, cette violence faite aux femmes est au contraire une pratique concertée, employée très couramment pendant leur arrestation.

Grâce à la solidarité et au travail collectif, cette épreuve difficile devient moins douloureuse et se transforme en une lutte contre l’enfermement. C’est cette idée-là que nous mettons en valeur dans notre performance.

Soirée organisée par le groupe les trois passants (Libérons-Les !)
Pour plus d’information sur les prisonnier-e-s de la Sexta de l’EZLN : http://liberonsles.wordpress.com



DIMANCHE 21 AVRIL 2013

16h00 : Réunion d’information sur les prisonniers politiques irlandais

Projection suivie d’une discussion avec Libération Irlande

Espace Louise Michel
42ter rue des Cascades, Paris 20e
Métro : Jourdain (L11)



http://17avril2013.unblog.fr/
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bipbip
 
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Re: solidarité internationale prisonniers politiques

Messagede bipbip » 11 Avr 2013, 13:47

Semaine internationale de solidarité avec les prisonniers politiques du 14 au 21 avril 2013

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En 2004, réunies à l'occasion de la Première Conférence Internationale sur les Prisonniers Politiques à Donostia (Euskal Herria), plusieurs organisations ont adopté une déclaration faisant du 17 avril la Journée Internationale des Prisonniers Politiques. Cette date, choisie en référence à la Journée du Prisonnier Palestinien instituée en 1975, permet de rappeler à l'opinion publique que des femmes et des hommes sont encore détenus-es pour leurs idées politiques.

Aujourd'hui encore, des dizaines de milliers de militants-es politiques sont incarcérés-ées dans les geôles britanniques, irlandaises, marocaines, françaises, espagnoles, étasuniennes, israéliennes, mexicaines, sri lankaises, turques et autres... Ceux/celles-ci sont confrontés-ées quotidiennement aux brimades, aux traitements dégradants, à la torture et aux procès d'exception, auxquels s'ajoutent les conditions inacceptables de tout enfermement.

Les prisonniers et prisonnières politiques sont les parties et les conséquences de conflits politiques causés par le non-respect des droits nationaux et sociaux des peuples. C'est pour cela qu'il est nécessaire de construire de larges mouvements de solidarité en leur direction.

A Paris, depuis 2008, différentes organisations participent à la mise en place de cette solidarité en exigeant la reconnaissance du statut de prisonnier politique partout dans le monde mais aussi, et surtout, leur libération.

Cette année, conscients-es que la mobilisation se doit d'être large et prendre en compte la diversité des situations, nous avons décidé de consacrer une semaine entière à la question des prisonnières et prisonniers politiques. Celle-ci se déroulera du 14 au 21 avril dans différents lieux.

La solidarite est une arme, utilisons-la !
Liberté pour les prisonnieres et prisonniers politiques du monde entier !

Organisateurs :

Académie des Arts et Culture du Kurdistan, Association des familles des prisonniers et des disparus sahraouis, Associu Sulidarità (Corsica), Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, Collectif Unitaire National de soutien à Mumia Abu-Jamal, Comité de Solidarité avec le Peuple Basque, Comité de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte, Comité de Solidarité avec les Indiens des Amériques, Groupe de Soutien à Leonard Peltier, Comité pour le Respect des Libertés et des Droits Humains au Sahara Occidental (CORELSO), Les trois passants (Mexique), Libération Irlande, Maison du Tamil Eelam, Secrétariat International de la CNT, Sortir du colonialisme, Terre et Liberté pour Arauco (Mapuches)...



Programme


DIMANCHE 14 AVRIL 2013

16h00 : Projection du film Free Angela & All Political Prisoners suivie d’une discussion sur le cas de Mumia Abu Jamal et la lutte pour la libération des prisonniers politiques dans le monde.
Cinéma des Cinéastes, 7 avenue de Clichy, Paris 17e
Métro : Place de Clichy (L2, L13)
Tarif : 9 € / Tarif réduit : 7 € / Cartes UGC illimitée et Le Pass acceptées

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Free Angela & all political prisoners raconte l’histoire d’une jeune professeure de philosophie, née en Alabama, issue d’une famille d’intellectuels afro-américains, politiquement engagée.

Durant sa jeunesse, Angela Davis est profondément marquée par son expérience du racisme, des humiliations de la ségrégation raciale et du climat de violence qui règne autour d’elle.

Féministe, communiste, militante du mouvement des droits civiques aux États-Unis, proche du parti des Black Panthers, Angela Davis s’investit dans le comité de soutien aux Frères de Soledad, trois prisonniers noirs américains accusés d’avoir assassiné un gardien de prison en représailles au meurtre d’un de leur codétenu.

Accusée en 1970 d’avoir organisé une tentative d’évasion et une prise d’otage qui se soldera par la mort d’un juge californien et de 4 détenus, Angela devient la femme la plus recherchée des États-Unis. Arrêtée, emprisonnée, jugée condamnée à mort, elle sera libérée faute de preuve et sous la pression des comités de soutien internationaux dont le slogan est FREE ANGELA !

Devenue un symbole de la lutte contre toutes les formes d’oppression : raciale, politique, sociale et sexuelle, Angela Davis incarne, dans les années 70, le « Power to People ». Avec sa coupe de cheveux « boule » et sa superbe silhouette elle lancera, malgré elle, la mode « afro », reprise à cette époque par des millions de jeunes gens.

Quarante ans plus tard, à l’occasion de l’anniversaire de l’acquittement d’Angela Davis, Shola Lynch, avec Free Angela & all political prisoners, revient sur cette période cruciale de la deuxième partie du XXe siècle.

Toujours engagée, militante abolitionniste, l’icône Angela continue le combat.

Power to people !



LUNDI 15 AVRIL 2013

19h00 : Soirée de lancement de la Semaine de solidarité avec les prisonniers politiques

Académie des arts et culture du Kurdistan
16 rue d’Enghien, Paris 10e
Métro : Bonne Nouvelle (L8, L9) ou Strasbourg-Saint-Denis (L4, L8, L9)

Buffet de la liberté – Musique traditionnelle kurde – Présentation de la semaine et interventions sur les prisonniers politiques kurdes, tamouls, du Comité de Soutien à Georges Ibrahim Abdallah, du Comité Pérou. Présence de Salah Hamouri, ancien prisonnier politique palestinien (à confirmer)



MARDI 16 AVRIL 2013

19h00 : Soirée en soutien aux 22 prisonniers politiques sahraouis de Gdeim Izik

Projection du film documentaire Les Sahraouis assiégés, devoir de mémoire, devoir d’action suivie d’une discussion avec l’Association des familles des prisonniers et des disparus sahraouis, le Comité pour le Respect des Libertés et des Droits Humains au Sahara Occidental et le Secrétariat International de la CNT.

Confédération Nationale du Travail
33 rue des Vignoles, Paris 20e
Métro : Buzenval (L9) ou Nation (L1, L2, L6, L9 / RER A)

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Anthony JEAN est photographe, passionné de voyages et militant des droits humains. En septembre 2010, il part pour un voyage d’un an à travers l’Afrique accompagné de Lise Trégloze avec qui il a crée « TotasproD » : une structure spécialisée en outils de communications pour luttes sociales, activités altermondialistes ainsi que voyages insolites.

Ensemble, ils réalisent un projet autour du FORUM SOCIAL MONDIAL (6 au 11 février 2011 à Dakar, Sénégal). Sur la route, entre le Maroc et la Mauritanie, ils passent par le Sahara Occidental, avec la volonté de traverser ce territoire les yeux ouverts sur la réalité de ses habitants. A leur arrivée à Laâyoune, la capitale, ils apprennent l’existence du campement de Gdeym-Izik.

Anthony et Lise entreront clandestinement pour la première fois dans le campement le samedi 23 octobre 2010. Ils prennent alors conscience de l’importance historique de cette mobilisation du peuple sahraoui, et des risques d’envenimement de la situation. Les seules informations sont transmises difficilement par des Sahraouis et 4 observateurs espagnols et mexicain.

A partir de ce jour, Anthony n’aura de cesse de photographier toute la vie du campement et de ses habitants dans leur petit monde fragile et menacé. Les conditions pour photographier et filmer et les aller-retour avec la ville nécessaires pour diffuser les images et recharger les batteries sont difficiles.

Malgré les risques, Anthony réalisera quelques centaines de clichés et dizaines d’heures de film. Si peu au regard de l’enjeu de l’évènement, mais suffisamment pour faire connaître ce conflit oublié.

Il s’agit donc d’un devoir de mémoire et d’action pour Lise et Anthony de les diffuser le plus largement pour que les Sahraouis militants des droits humains emprisonnés par le régime marocain ne soient pas réduits au silence une seconde fois.



MERCREDI 17 AVRIL 2013

19h00 : Conférence « Journée des prisonniers palestiniens » organisée par le Collectif national pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens

Bourse du travail de Saint-Denis
9-11 rue Génin, Saint-Denis (93)
Métro : Saint-Denis – Porte de Paris (L13)


18h00 – 20h00 : Rassemblement hebdomadaire pour la libération de Leonard Peltier et de Mumia Abu Jamal, pour l’abolition de la peine de mort

Place de la Concorde (à l’angle du jardin des Tuileries et de la rue de Rivoli)
Paris 8e
Métro : Concorde (L1, L8, L12)


20h00 : Soirée de solidarité avec les prisonniers et prisonnières de 520 ans de résistance dans les Amériques

Prisonniers de la Sexta / Mexique – Prisonniers amérindiens aux Etats-Unis (Leonard Peltier – Oso Blanco) – Prisonniers mapuches / Chili

Organisée par le Comité de Solidarité avec les Peuples du Chiapas en Lutte (CSPCL), le Comité de Solidarité avec les Indiens des Amériques (CSIA-Nitassinan), le Groupe de soutien à Leonard Peltier, Les Trois Passants et Terre et Liberté pour Arauco.

Confédération Nationale du Travail
33 rue des Vignoles, Paris 20e
Métro : Buzenval (L9) ou Nation (L1, L2, L6, L9 / RER A)

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JEUDI 18 AVRIL 2013

19h00 : Soirée de soutien aux prisonniers politiques corses

Projection du film documentaire Les enfants d’Aleria suivie d’une discussion avec l’Associu Sulidarità – Bar de la solidarité et chants corses avec le groupe musical SCONTRU

Centre international des cultures populaires (CICP)
21ter rue Voltaire, Paris 11e
Métro : Rue des Boulets (L9) ou Nation (L1, L2, L6, L9 / RER A)

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Comment en est-on arrivé là ? Libérés des clichés et agacements actuels concernant «le problème corse», les réalisateurs, Marie-Ange Poyet et Jean Michel Vecchiet, sont revenus sur un point de l’histoire entre la Corse et l’Etat français, un épisode survenu en 1975. L’affaire d’Aléria. Un événement fondateur à plus d’un titre dont la compréhension éclaire les deux décennies qui suivront. Le film est un rappel des faits ­ sans commentaire ­ illustré d’images d’archives, sous le regard (d’aujourd’hui) des protagonistes d’alors, et surtout d’Edmond Simeoni qui fut le père d’un autonomisme corse.

Le 21 août 1975, une cinquantaine d’agriculteurs insulaires conduits par Simeoni (dirigeant, alors, l’Action pour la renaissance de la Corse) occupent la cave d’un gros viticulteur pied-noir, Depeille, à qui ils reprochent la chaptalisation du vin et une escroquerie financière. Dès le lendemain, 1 500 gardes mobiles donnent l’assaut : deux morts du côté des forces de l’ordre, un blessé grave chez les militants de l’ARC. Dans la foulée naît le FLNC (Front de libération nationale de la Corse) et, avec lui, l’indépendantisme insulaire. Après Aléria, plus rien ne sera comme avant, dit-on.

Le film remonte le fil des choses. Depuis la lutte contre le projet d’une base d’essai nucléaire dans l’île en 1960 jusqu’au silence de l’État devant le déversement des déchets toxiques au large du cap Corse en 1972. «Nous avions le sentiment d’un abandon de la part de l’État français», dit un nationaliste. Dans ce contexte, qui est aussi celui de la Cour de sûreté de l’État et d’un délabrement de l’économie insulaire de l’après-68, les Corses règlent le problème en faisant sauter le bateau pollueur. «Il n’y avait plus que cela à faire», dit Jean-Pierre Susini. A Aléria se joue alors l’avenir de la Corse. L’État de Giscard choisit la politique répressive, l’ARC est dissoute. Libération titre alors : «On ne dissout pas le peuple corse». Le fait est. Un militant raconte comment ces quelques hommes qui fuient Aléria pour prendre le maquis seront le noyau des futurs indépendantistes.

Le viticulteur Depeille reconnaît (aujourd’hui) et la cheptalisation et l’escroquerie. Un autre pied-noir fustige «la mère patrie qui n’a pas voulu développer ce pays qui lui a offert ses fils pendant les deux guerres mondiales». Simeoni évoque «ces gens de gauche qui ne comprennent pas l’aspiration des Corses à la dignité». Les éléments du scénario sont là. Il ne reste plus qu’à écrire l’histoire de ces vingt dernières années. Avec à l’oreille ces mots des frères Simeoni: «Si on me demande de choisir entre la Corse et la France, je dirais comme Marcel Camus, je choisis ma mère» .

Annick Peigne-Giuly
Article publié dans Libération du 28 février 2000



VENDREDI 19 AVRIL 2013

19h00 : Soirée de solidarité avec les prisonniers politiques basques

Projection du film documentaire Barrura Begiratzeko Leihoak (Fenêtres sur intérieur) suivie d’une discussion avec le Comité de Solidarité avec le Peuple Basque.

Le film est sous-titré en français.

Espace Louise Michel
42ter rue des Cascades, Paris 20e
Métro : Jourdain (L11)


Barrura Begiratzeko Leihoak, ce sont cinq metteurs en scène qui dressent le portrait de cinq prisonniers basques, “cinq histoires racontées en lettres minuscules à la recherche de la personne qui reste cachée derrière les barreaux, derrière les évènements, derrière les clichés”. Josu Martinez, Txaber Larreategi, Mireia Gabilondo, Enara Goikoetxea et Eneko Olasagasti apportent chacun leur regard sur la question, et ont choisi de suivre la trajectoire d’un prisonnier. Le long-métrage montre Irati qui compte les jours jusqu’à sa détention, Jon qui réintègre la société après 17 ans de réclusion, Gotzone emprisonné depuis 22 ans et dont la mère est disparue en 2004, Jexux Mari un intellectuel professeur de journalisme qui se cherche dans la solitude de sa cellule et enfin Mikel un ex-dirigeant d’ETA qui retrouve son ami de jeunesse Eneko Olasagasti, devenu cinéaste. Ou la question des prisonniers basques abordée sous l’angle d’une perspective fondamentalement humaine.


Retrait de subvention, censure, Barrura Begiratzeko Leihoak ne s’est pas vu déployer le tapis rouge… Alors qu’une subvention de la ville de Donostia était initialement accordée à hauteur de 9000 euros, la boîte de production Zinez se voit dans l’obligation d’y renoncer en juin. En effet, l’opposition dénonce cette subvention, accusant le maire Juan Karlos Izagirre et donc Bildu (coalition indépendantiste de gauche) d’apporter son soutien à “un film sur les activités du groupe terroriste ETA”. Le Parti Populaire ayant affirmé qu’une telle subvention pourrait être “un motif d’illégalisation pour la coalition abertzale Bildu”. Face à une telle menace, Zinez renonce à ladite subvention et anticipe en annonçant qu’elle n’en acceptera aucune, dénonçant “une limite et une atteinte à la liberté de création” de la part du ministère de l’Intérieur du gouvernement espagnol. Une souscription est alors lancée sur la page web de Zinez aux “amoureux de la culture, et ce, quelle que soit leur idéologie”. Une initiative qui permet aux cinq réalisateurs de récupérer l’intégralité des fonds et de mener le projet à bien, grâce à une forte mobilisation populaire.


En septembre dernier, alors que le film doit être présenté au Zinemaldia de Donostia, il est écarté de la sélection officielle. À quelques semaines du festival de cinéma donostiar, le 9 septembre, le documentaire est largement censuré, le gouvernement du Pays Basque sollicitant auprès de l’Audience nationale espagnole son interdiction. Après une projection privée par Zinez au Théâtre Victoria Eugenia, Carlos Urquijo, délégué du gouvernement basque a rappelé au maire de la capitale gipuzkoar les responsabilités administratives et pénales encourues s’il autorisait la projection de Barrura begiratzeko Leihoak et ne rejoignait pas les signataires de la pétition l’interdisant.

“La meilleure manière d’en finir avec les soupçons, les accusations, les polémiques et les menaces autour du documentaire est de le diffuser dans les salles. La société se rendra alors compte du non-sens de cette persécution ” assure la production.

Cécile Vignau
Article publié dans Le Journal du Pays basque du 2 novembre 2012



SAMEDI 20 AVRIL 2013

14h00 à 17h00 : RASSEMBLEMENT POUR LA LIBÉRATION DES PRISONNIÈRES ET PRISONNIERS POLITIQUES

Fontaine des Innocents
Paris 1er
Métro : Châtelet (L1, L4, L7, L11, L14 / RER A, B, D)

. . . . . . . . . . . . Image

17h00 à 19h00 : Soirée de solidarité avec les prisonnières et prisonniers adhérents-es à la Sexta de l’EZLN – Mexique

Présentation sur les prisonnier-e-s adhérents à Sexta de l’EZLN (Armée Zapatiste de Libération Nationale) / Projection du documentaire Koltavanej – Libération sur Rosa López Díaz, la seule femme prisonnière de la Sexta au Chiapas / Performance Femmes prisonnières – Solidaridad / Lecture des lettres des prisonniers de la Sexta envoyées pour l’occasion / Échanges avec le public / Tables de presse

A partir de 19h, concert organisé par le Transfo en soutien à la caisse juridique du lieu.

Le Transfo
57 avenue de la République, Bagnolet (93)
Métro : Gallieni (L3) ou Robespierre (L9)

. . . . . . . . . . . . Image

Qu’est-ce que la Sixième (Sexta) Déclaration Zapatiste ?

C’est une proposition politique lancée par l’EZLN à la société civile au Mexique et ailleurs sur la planète. Dans cette déclaration, les zapatistes font le bilan de leur lutte, analysent la situation du Mexique et du monde, concluent à la nécessité d’élargir le mouvement à d’autres secteurs de la société (ouvrier-e-s, paysan-ne-s, étudiant-e-s, enseignant-e-s, associations de quartier, collectifs, organisations en lutte pour la terre et le territoire, pour l’autonomie…) et de mettre en oeuvre une nouvelle forme de rencontre et de solidarité des luttes, dans une logique anticapitaliste. Il s’agit d’une proposition organisationnelle qui se confronte aux campagnes électorales et à toute logique électorale. Finalement, la Sixième Déclaration propose une façon inédite de faire la politique, »en bas à gauche ». Des milliers de personnes au Mexique et dans le monde ont adhéré à cette initiative. Cependant, la réponse de l’État à ces luttes a toujours été la répression, la torture, la persécution, la disparition et la prison. Dès lors, plusieurs campagnes nationales et internationales ont été lancées pour la libération des compagnons et compagnes adhérents à la Sexta.

Rosa López Díaz

Nous avons rencontré Rosa en prison, et elle nous a donné une force énorme et l’envie de continuer à nous battre pour la libération des personnes enfermées pour des raisons politiques ou autres. La situation de Rosa comme celle de beaucoup de femmes incarcérées est extrêmement difficile, car non seulement elles ont été torturées sexuellement mais certaines sont mères et militantes, chose très compliquée dans le cadre extrêmement patriarcal de la prison (au Mexique comme ailleurs). Comme la parole des femmes prisonnières est difficilement reprise à l’extérieur, il est essentiel, dans la lutte, de leur accorder une place importante en tant que femmes, prisonnières, militantes, mères et indigènes. De là l’intérêt de donner une place spéciale à l’évocation de leur résistance, lors de cette journée.

Selon les analyses menées par des femmes prisonnières ou ex-prisonnières (avec qui nous sommes en contact pour la construction de cette pièce), l’État a nié qu’il y ait eu des femmes torturées sexuellement. Face à des preuves irréfutables, il a insisté en déclarant que ce qui était arrivé aux femmes sur le parcours vers la prison était le fait d’actes isolés. Or, cette violence faite aux femmes est au contraire une pratique concertée, employée très couramment pendant leur arrestation.

Grâce à la solidarité et au travail collectif, cette épreuve difficile devient moins douloureuse et se transforme en une lutte contre l’enfermement. C’est cette idée-là que nous mettons en valeur dans notre performance.

Soirée organisée par le groupe les trois passants (Libérons-Les !)
Pour plus d’information sur les prisonnier-e-s de la Sexta de l’EZLN : http://liberonsles.wordpress.com



DIMANCHE 21 AVRIL 2013

16h00 : Réunion d’information sur les prisonniers politiques irlandais

Projection suivie d’une discussion avec Libération Irlande

Espace Louise Michel
42ter rue des Cascades, Paris 20e
Métro : Jourdain (L11)



http://17avril2013.unblog.fr/
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Re: solidarité internationale prisonniers politiques

Messagede bipbip » 15 Avr 2013, 11:02

Brest, 17 avril :
Réunion publique en solidarité avec les prisonniers : film et débat
A l’occasion de la journée inter­na­tionale du 17 avril en soutien aux pri­son­niers poli­tiques pales­ti­niens, nous orga­nisons une réunion publique
le mardi 16 avril à 20 h 30
Salle de la Maison des syndicats à Brest.
La pro­jection d’un film et le débat qui suivra nous per­met­tront de faire le point sur la situation dans les prisons (gré­vistes de la faim, enfants prisonniers,détention admi­nis­trative…) et sur les actions menées, en par­ti­culier la cam­pagne de par­rainage des pri­son­niers, déjà bien entamée, et qui demande à être élargie pour per­mettre le par­rainage de tous les prisonniers.
AFPS 29
http://www.france-palestine.org/Reunion ... solidarite

Morlaix 17 avril :
Rassemblement de soutien aux prisonniers politiques palestiniens
à 18 heures autour du kiosque à musique face à la Mairie de Morlaix
http://www.france-palestine.org/Rassemb ... -aux,21649

Lannion, 17 avril :
Rassemblement de soutien aux prisonniers politiques palestiniens
de 17h30 à 19h, au bas de la rue des Augustins (face au pont Sainte-​​Anne).
http://www.france-palestine.org/Soutien ... ques,21650
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Re: solidarité internationale prisonniers politiques

Messagede bipbip » 12 Avr 2014, 10:19

Semaine internationale de solidarité avec les prisonnier-e-s politiques du 10 au 19 avril


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Samedi 12 avril

Soirée de solidarité avec les prisonniers politiques basques

En 2004, à l'occasion de la Première Conférence Internationale sur les Prisonniers Politiques à Donostia (Euskal Herria), a été adoptée une déclaration faisant du 17 avril la Journée Internationale des Prisonniers Politiques. Cette date, choisie en référence à la Journée du Prisonnier Palestinien instituée en 1975, permet de rappeler à l'opinion publique que des femmes et des hommes sont encore détenus/es pour leurs idées politiques. C'est dans ce cadre que le Comité de Solidarité avec le Peuple Basque vous invite à venir vous informer et transmettre vos expériences de luttes, solidaires et internationalistes !

Le peuple basque, en lutte contre la domination impérialiste des États français et espagnols, s'engage depuis 500 ans pour sa libération sociale et sa souveraineté en tant que peuple.

Le peuple basque n'a jamais lutté seul ! Il a fait chemin avec d'autres peuples en lutte pour un soutien mutuel, pour échanger les expériences de lutte et pour mutualiser les forces !

Si le peuple basque en lutte, avance chaque jour vers son émancipation, nous tenons à rappeler que 600 prisonniers/ères politiques sont encore incarcérés/ées dans les prisons françaises et espagnoles dans des conditions inhumaines. Plus de 500 réfugiés/ées sont dispersés/ées dans différents pays. Nous tenons ainsi à dénoncer la politique d'éloignement infligée aux militants/tes depuis trop d'années et la justice d'exceptions à laquelle ils et elles sont soumis/es.

L'Etat français, défendant une République une et indivisible, utilise tous les moyens répressifs pour criminaliser la lutte du peuple basque. Rappelons que Manuel Valls livrait, il y a quelques mois, la militante Aurore Martin à la justice d'exception espagnole.

Rappelons aussi que la Doctrine 197/2006, visant à priver les prisonniers/ères politiques basques de tout aménagement ou réduction de peine, appliquée par l'Espagne depuis 2006 et soutenue par l'Etat français, a enfin été jugée contraire aux droits de l'homme, le 21 octobre 2013, par la Cour Européenne des Droits de l'Homme de Strasbourg (CEDH), permettant ainsi la libération de plusieurs prisoniers/ères.

La situation politique en Euskal Herria a beaucoup évolué depuis plusieurs mois. L'E.T.A. a renoncé aux actions armées et les militants/es de la gauche indépendantiste ont fait de multiples démarches unilatérales pour une résolution du conflit. Malgré ces changements radicaux, les Etats français et espagnols refusent toujours de reconnaitre et de suivre ce processus engagé, en témoigne entre autre, l'acharnement et l'arrestation de militants.es d'E.T.A. en clandestinité ou des militants/tes de la gauche indépendantiste impliquée dans ce processus.

Dans le cadre de cette semaine de solidarité avec les prisonniers/ères politiques, nous réclamons la reconnaissance du droit à l'autodétermination du peuple basque et proclamons notre solidarité avec les militants/es basques incarcérés/ées et exilés/ées.

Nous ne voulons pas être complice de la politique répressive menée par les Etats français et espagnols contre l'émancipation du peuple basque !

C'est pour cela que nous vous invitons samedi 12 avril 2014 à 18h pour partager une soirée de solidarité internationale avec le peuple basque en lutte !

Programme :
• 18h : Projection du documentaire « Jo ta ke«
• 19h30 : Discussion sur la situation des prisonnières-ers politiques basques avec une avocate
• Puis buffet solidaire accompagné de chants révolutionnaires basques avec Eire Larrea

Espace Louise Michel - Sustraiak
41 bis rue des Cascades, Paris 20ème.

Gora Euskal Herria askatuta !
Vive le Pays Basque libre !

Comité de Solidarité avec le Peuple Basque de Paris


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Samedi 12 avril

Rassemblement
Libération des prisonniers politiques sahraouis !


Avec ses affiches placardées dans le métro et sur les murs de nos villes, le pouvoir marocain vante la douceur de vivre pour attirer touristes et investisseurs. Mais il se garde bien de montrer l'envers du décor: répression des manifestations, disparitions, tortures dans les prisons et les commissariats, arrestations arbitraires et procès inéquitables avec de lourdes condamnations de militants politiques marocains et sahraouis. La situation est particulièrement dramatique au Sahara occidental occupé illégalement par le Maroc depuis le retrait du colonisateur espagnol en 1975.

Actuellement, 73 militants sahraouis sont incarcérés et des dizaines d'autres sont en liberté provisoire dans l'attente de leur jugement. Ils sont 22, pour la plupart défenseurs des droits de l'homme, à être détenus depuis novembre 2010 à la prison de Salé suite au démantèlement violent du "camp de protestation" de Gdeim Izik installé en octobre 2010 dans le désert par plus de 20 000 Sahraouis pour défendre leurs droits politiques, économiques, sociaux et culturels. Alors que ce sont tous des civils qui réclament le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, ils ont été jugés par un tribunal militaire sans autre "preuve" que des aveux recueillis sous la torture et condamnés le 17 février 2013 à des peines de prison de 20 ans à la prison à vie.

De nombreuses organisations françaises, marocaines et internationales des droits de l'homme ont dénoncé ce procès "inéquitable". Non seulement le gouvernement français n'a rien trouvé à redire à ce jugement mais il est même allé jusqu'à vanter les progrès du Maroc en matière de droits de l'homme. Les suites de la projection du film de Javier Bardem "Enfants des nuages" et de la plainte déposée par l'ACAT pour torture, concernant notamment Ennaâma Asfari, ont mis en évidence la complaisance du gouvernement français à l'égard du pouvoir marocain qui continue à réprimer les manifestations pour le droit à l'autodétermination et à l'indépendance dans les territoires sahraouis occupés.

Le Conseil de sécurité de l'ONU, dont la France est membre permanent, devrait adopter fin avril une résolution sur le Sahara occidental. Avant cette échéance, nous appelons à

Une manifestation samedi 12 avril a 15h a la fontaine des innocents
Paris 1er métro Châtelet-Les Halles


pour exiger :
• la libération des prisonniers politiques sahraouis
• l'instauration par les Nations unies d'un mécanisme international pour la surveillance des droits de l'homme au Sahara occidental
• le respect du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination par l'organisation rapide du référendum

Signataires:
ACCA, AFASPA, AFAPREDESA, AFDI, APSO, ARAC, Association des Amis de la RASD, Association de la Communauté sahraouie en France, Association des Sahraouis en France, CEDETIM, CLSPS, COMIPSO, CORELSO, Droit Solidarité, ERMPL, FASTI, Fondation Frantz Fanon, Le Mouvement de la paix, MRAP, Plateforme de solidarité Sahara occidental , SolidaritéMaroc05, Sortir du colonialisme, SURVIE

contact: plateformeSO@gmail.com



Dimanche 13 avril

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Lundi 14 avril

La situation en Irlande 16 ans après l’accord de pacification

A l’occasion de la Semaine internationale de solidarité avec les prisonnières-ers politiques, Libération Irlande vous propose une projection de vidéos « Melting pot politique de l’année en cours dans les 32 comtés d’Irlande » et un débat autour de la situation de l’Irlande occupée en 2014, notamment des prisonnières et prisonniers républicaines-s.

Espace Louise Michel, 42ter rue des Cascades, Paris, A partir de 19h



Mardi 15 avril

Soirée de soutien aux prisonniers marocains et sahraouis

A l’occasion de la Semaine internationale de solidarité avec les prisonnières-ers politiques, l’Association des Familles des Prisonniers et des Disparus Sahraouis, l’Association Marocaine des Droits Humains (AMDH) – Paris / IDF, le Comité pour le respect des libertés et des droits humains au Sahara occidental (CORELSO) et le Secrétariat International de la CNT vous proposent une projection-débat autour de la situation des prisonniers politiques au Maroc (Marocains et Sahraouis) en 2014.

Confédération Nationale du Travail, 33 rue des Vignoles, 75020 Paris, à partir de 19h



Mercredi 16 avril

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Soirée de solidarité pour les anarchistes et les
adhérent-e-s de la Sexta zapatiste emprisonné-e-s au Mexique.


Dans le cadre de la Semaine internationale de solidarité avec les prisonnier-e- s politiques 2014, nous vous invitons à la Soirée de solidarité pour les anarchistes et les adhérent-e-s de la Sexta zapatiste emprisonné-e-s au Mexique.

En solidarité avec les compagnon-ne-s incarcéré-e-s au Mexique venez nombreux et nombreuses.

Au programme :
• Projection d'une vidéo sur la situation du compagnon anarchiste Jorge Mario González García et
• d'une vidéo sur notre compagnon de la Sexta Álvaro Sebastián Ramírez « Luchar por la dignidad »,présentée par le collectif Kamara-D.A.
• Repas Solidaire : Tacos végétariens- Boissons -Musique avec Bato Loko & la Revolu-SoN.

Soirée organisée par Les Trois Passants (Libérons-Les !) avec le soutien du Secrétariat international de la CNT et du Comité de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte (CSPCL).

Solidarité avec les prisonnier-e- s de la Sexta

La Sixième (Sexta) Déclaration Zapatiste est une proposition politique lancée par l'EZLN (Armée Zapatiste de Libération Nationale) à la société civile au Mexique et ailleurs sur la planète. Dans cette déclaration, les zapatistes concluent à la nécessité d'élargir le mouvement à d'autres secteurs de la société et de mettre en oeuvre une nouvelle forme de rencontre et de solidarité des luttes, dans une logique anticapitaliste. Il s'agit d'une proposition organisationnelle qui se confronte aux campagnes électorales et à toute logique électorale. Finalement, la
Sixième Déclaration propose une façon inédite de faire la politique, « en bas à gauche ». Des milliers de personnes, de groupes et de collectifs au Mexique et dans le monde ont adhéré à cette initiative. Cependant, la réponse de l'État mexicain à ces luttes a toujours été la répression et la prison. Dès lors, plusieurs campagnes nationales et internationales ont été lancées pour la libération des compagnons et compagnes adhérents à la Sexta. À ce jour cinq prisonnier-e-s de la Sexta sont encore en prison.

Solidarité avec les anarchistes incarcéré-e-s à Mexico.

Tandis que les médias de l'État et les médias commerciaux mènent un véritable lynchage médiatique contre les manifestants « violents » et les « anarchistes-casseurs », depuis 2012 le gouvernement fédéral d'Enrique Peña Nieto et celui de la ville de Mexico ont déclenché une véritable persécution contre les mouvements sociaux, en particulier contre les mouvements anarchistes. À ce jour sept compagnon-e-s anarchistes ou liés au mouvement anarchiste se trouvent incarcéré-e-s pour avoir participé à des manifestations, piquets de protestation, actions, etc. Certains ont été condamnés à plus de cinq ans de prison ferme, comme Jorge Mario González García.



Samedi 19 avril

Journée pour la
libération des prisonniers politiques dans le monde


Au programme dès 16h :
Tables de presse / Théâtre / Bar et buffet de la solidarité

Et concert à partir de 18h :
Concert « Hip-hop for prisoners » avec :
• Zimanbaz (rap Kurdistan)
• Refugees of Rap (rap Palestine / Syrie)
• Latypik (Reggae 93 indépendant)
• Akye & Skalpel de Première Ligne (rap 93 indépendant)


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Collectif d'organisation de la Semaine Internationale de Solidarité avec les Prisonnières-ers Politiques
Courriel : 17avril@samizdat.net
Site Web : http://prisonniers-politiques.samizdat.net
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Re: solidarité internationale prisonniers politiques

Messagede bipbip » 21 Aoû 2014, 12:01

Semaine dédiée aux prisonniers anarchistes du 23 au 30 août 2014
Anarchist Black Cross
Appel à une mobilisation internationale

À l’été 2013, plusieurs groupes de la Croix noire anarchiste (Anarchist Black Cross ou ABC) ont discuté de la nécessité d’organiser une Journée internationale pour les prisonniers anarchistes. Étant donné qu’il existe déjà des dates prévues pour la Journée des droits des prisonniers politiques ou de la Journée de la justice en prison, nous trouvons qu’il est également important de mettre l’accent sur les histoires de nos compagnons. De nombreux prisonniers anarchistes ne seront jamais reconnus comme des «prisonniers politiques» par les organisations droit-de-l’hommistes officielles, parce que leur idée de la justice sociale est strictement limitée aux lois capitalistes qui ne servent qu’à défendre l’Etat et empêcher tout changement social véritable. Dans le même temps, même au sein de nos propres communautés individuelles, nous savons très peu de choses sur la répression qui existe dans d’autres pays, nous ne connaissons pas les noms de plusieurs de nos compagnons prisonniers, ni les affaires qui les concernent.

C’est pourquoi nous avons décidé d’organiser une semaine annuelle dédiée aux prisonniers anarchistes, du 23 au 30 août. Nous avons choisi la date de départ du 23 août car ce jour-là, en 1927, les anarchistes italo-américains Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti ont été exécutés en prison. Ils avaient été accusés d’avoir assassiné deux hommes lors d’un vol à main armée dans une usine de chaussures dans le sud de Braintree, dans l’État du Massachusetts. Leur arrestation faisait partie d’une campagne plus large contre les radicaux soutenus par le gouvernement américain. Les preuves détenues par l’État étaient quasi inexistantes et beaucoup sont encore convaincus que les deux ont été punis pour leur appartenance au mouvement anarchiste.

Compte tenu de la nature et de la diversité des nombreux groupes anarchistes du monde entier, nous avons proposé une semaine d’action plutôt qu’une seule campagne à effectuer sur un jour précis, afin de s’assurer que les différents groupes puissent organiser des événements dans un délai assez long.

C’est pourquoi nous appelons tout le monde à diffuser l’information quant à cette semaine pour les prisonniers anarchistes parmi les autres groupes et communautés et de réfléchir à l’organisation d’événements dans différentes villes et villages. Les événements peuvent être des campagnes d’information, des projections, des concerts de soutien, des actions directes et de solidarité. Laissez libre cours à votre imagination.

Jusqu’à ce que tous soient libres.

325 ; ABC Biélorussie ; ABC Brighton ; ABC Bristol ; ABC Cardiff ; ABC Tchéquie ; ABC Finlande ; ABC Kiev ; ABC Lettonie ; ABC Leeds ; ABC Londres ; ABC Mexique ; ABC Moscou ; Groupe anti-répression de Nijni Novgorod ; ABC Saint-Pétersbourg



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Namur, mercredi 27 août

Dans le cadre de la semaine des prisoniers anarchistes (http://bxl.indymedia.org/spip.php?article4984) nous vous invitons à la projection de 2 documentaires au Caracole-neur.

à 20h30, Caracole-Neur, 260 Chaussée de louvain, Namur

En juin 2008, un module d’isolement ouvrait dans la prison de Bruges, Belgique. C’était la réponse de l’État face aux multiples rébellions, évasions et émeutes qui avaient echauffée bien des coeurs à l’intérieur qu’à l’extérieur de la prison. Le quartier de haute sécurité (QHS) : dix cellules individuelles contenant le strict minimum, deux cachots, une quarantaine de matons et des ‘blouses blanches’ — médecins, psychiatres, psychologues, infirmiers. Le but : briser les détenus récalcitrants. L’État y impose un régime sévère, utilisant la torture physique et mentale, administrant drogues légales et injections. Les détenus y sont enfermés de quelques mois à un an (voire plus) pour briser tout esprit rebelle, faire avaler les fables du ‘bon chemin’ et de la bonne conduite et éviter les rébellions possiblement contagieuses en écartant les soi-disant meneurs.
Nous voulons rappeler la résistance de l’intérieur que ce lieu infect a connu depuis ses débuts et, à la fois, encourager une lutte contre l’isolement, partie intégrante d’une lutte plus globale contre la prison et les différentes formes d’oppression et de privation de liberté. Une lutte qui ne se réduit pas à demander des améliorations du régime pénitentiaire, qui ne demande rien à un État mettant tout en oeuvre pour maintenir les rapports sociaux d’oppression et éteindre les feux de la révolte.
Aujourd’hui, la résistance dans les prisons se situe toujours sur le fil du rasoir. Le désir de liberté ne se laisse pas facilement contrecarrer. Des évasions toujours plus violentes sont la réponse aux mesures de sécurité croissantes, la violence contre les matons répond à l’arrogance de ceux qui se cachent derrière la toute-puissance de leurs syndicats. Une violence qui se dirige clairement contre l’oppresseur et qui reste, après tout, relative dans le contexte de l’enfermement et des humiliations quotidiennes.
Le court-métrage esquisse le module d’isolement dans la prison de Bruges, dans le contexte de la révolte à l’intérieur et à l’extérieur des prisons.

Disregarding the law est un court documentaire abordant la question de la répression en Biélorussie.

http://bxl.indymedia.org/spip.php?article4985
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Re: solidarité internationale prisonniers politiques

Messagede bipbip » 06 Nov 2014, 14:06

Bulgarie : l’antifasciste Jock Palfreeman monte une association de prisonniers

Jock Palfreeman est un jeune Australien venu visiter la Bulgarie en décembre 2007, et qui s’est retrouvé en prison après être intervenu dans l’agression de deux jeunes Roms par un groupe de hooligans racistes. Jock, en état de légitime défense, a grièvement blessé deux de ses agresseurs, dont un mortellement. Jock a été condamné à 20 ans de prison (nous avions publié en juillet dernier un appel pour le soutenir). Avec d’autres prisonniers, il a monté une association de prisonniers (c’est la première fois que ça se produit en Bulgarie) et lance un appel à la solidarité financière. En voici la traduction :

La Bulgarian Prisoners’ Rehabilitation Association a besoin de votre aide !

Voici un appel relayé par Jock Palfreeman, un prisonnier politique antifasciste incarcéré en Bulgarie, président de la Bulgarian Prisoners’ Rehabilitation Association (la première association de prisonniers en Bulgarie).


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La Bulgarian Prisoners’ Rehabilitation Association a une bonne nouvelle ! Après deux ans de travail fourni par des avocat.e.s, des ami.e.s, le paiement de taxes et d’honoraires, de témoignages, le démarchage par l’avocat de l’Association de plus de huit banques, et un assez bizarre incident avec un tampon, nous avons finalement un compte en banque pour l’Association !
Cela veut dire que nous pouvons passer à la nouvelle étape de l’Association. Car à quoi sert une association ou un syndicat s’ils ne peuvent défendre leurs propres membres !
Le plan est simple : l’argent récolté grâce aux dons internationaux sera utilisé pour payer les avocat.e.s qui défendront les prisonniers. Par exemple, un prisonnier pris avec un portable est puni de 14 jours d’isolement. Les prisonniers sont souvent illettrés (80%) et sans ressources (90%). Donc les prisonniers ne peuvent pas faire appel de la punition prononcée. C’est là que les prisonniers demandent à l’Association d’intervenir. Selon le cas et la complexité de l’appel, soit un prisonnier soit un avocat le fera pour le prisonnier. Parfois l’appel est relativement simple, mais il n’y a aucune garantie qu’il sortira de la prison et arrivera jusqu’au tribunal, donc un avocat est nécessaire pour acheminer le courrier. Mais faire appel d’une punition ne retarde pas sa mise en oeuvre. Donc avant l’audience d’appel, le prisonnier va à l’isolement. Il effectue la punition entière de 14 jours et il revient dans la population générale et c’est alors qu’il est appelé à l’audience. Le juge casse la décision de punition, mais les effets de la punition ont déjà eu lieu. Le prisonnier peut alors demander réparation, mais la loi bulgare a ceci d’étrange qu’il vous faut payer un dépôt qui correspond à un pourcentage des dommages et intérêts que vous réclamez. Donc vous avez besoin d’argent pour réclamer réparation, sans parler des frais d’avocat. Les réparations ne sont pas seulement des « questions d’argent ». C’est notre intérêt collectif que de voir l’état sanctionné pour des punitions distribuées à la légère dans l’espoir que les bureaucrates qui ont pris ces décisions soient punis et que les pratiques de l’état en matière d’administration des prisons changent. Jusqu’à maintenant, presque personne ne poursuit (ou ne peut le faire) l’administration pénitentiaire pour des punitions injustes ou pour d’autres types d’ordres illégaux et donc les prisons continuent à promulguer des règles illégales en toute impunité. Certains prisonniers sont même mis rapidement à l’isolement car la prison sait qu’après l’audience au tribunal la punition sera cassée et qu’elle ne sera plus exécutoire.
Bien sûr si nous gagnons des procès, l’argent sera reversé à l’Association par le biais d’un contrat passé avec les avocats et l’argent sera ainsi recyclé. Mais les procès peuvent prendre des années et même plus lorsqu’on réclame des réparations à l’état. Mais le temps joue pour nous !
Un autre problème est que l’administration pénitentiaire viole systématiquement les droits des prisonniers, en particulier ceux condamnés à des peines de 1 ou 2 ans. Cela peut prendre toute la durée de la peine de ces prisonniers pour obtenir une audience ou un procès. Sans avocat, beaucoup de dossiers sont oubliés dès que le prisonnier est libéré et ainsi l’administration peut répéter les mêmes violations sans arrêt. En employant des avocats, l’association peut aider à stopper les violations systématiques. Certaines procédures pourront être poursuivies même si le prisonnier a été expulsé, ce que l’ex-prisonnier ne pourrait pas faire depuis l’Iran, par exemple. Beaucoup de victimes des abus administratifs sont des immigrants sans-papiers condamnés pour le franchissement illégal de la frontière, et la plupart d’entre eux sont fauchés et ne comprennent pas le Bulgare, ce qui constitue un facteur important d’abus : le manque de traducteurs.
Le projet va fonctionner avec l’emploi d’avocats sur la base de dossiers spécifiques. Même si les avocats seront payés, il est entendu que les fonds de l’Association sont limités et qu’ils doivent être compréhensifs pour le montant des frais. Le travail des avocats doit donc être considéré comme principalement du volontariat ou au moins en grande partie subventionné par leur générosité.
Les frais pour faire appel d’une décision de la prison et défendre un prisonnier peuvent aller de 12 à 50 euros, il y a évidemment des cas plus complexes qui demandent plus d’attention et de temps, mais les frais pour la majorité des cas se situent dans cet intervalle de prix. Notre objectif est de récolter environ 3000 euros, ce qui permettra de défendre entre 60 et 250 prisonniers chaque année, ce qui correspond à 6 à 25% de la population de la prison centrale de Sofia qui compte 1000 prisonniers, même si nous ne voulons pas nous limiter à Sofia, c’est là où nous sommes le mieux organisés. Bien sûr si nous allons au-delà de notre objectif, plus de prisonniers seront défendus et nous serons capables de nous occuper plus souvent de cas plus compliqués.

Attention ! L’argent envoyé va directement à l’Association et en aucun cas à un prisonnier en particulier !

Informations bancaires :
Texim Bank Saint George Office
26 Alexander Stamboliski Boulevard
IBAN : BG29TEXI95451003928100 (attention ! Il y a un « I » et deux « 1 »)
BIC : TEXIBGSF
Mail : BPRA1309@gmail.com

Pour écrire à Jock :
Jock Palfreeman
Sofia Central Prison
21, general Stoletov Boulevard
Sofia, 1309 Bulgarie

http://lahorde.samizdat.net/2014/10/30/ ... isonniers/
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Re: solidarité internationale prisonniers politiques

Messagede bipbip » 22 Nov 2014, 01:06

28-29 novembre 2014

Week-end de solidarité avec les prisonnières et prisonniers politiques basques !
Contre toutes les prisons

Le peuple basque, en lutte contre les dominations impérialistes des États français et espagnol, pour sa libération sociale et sa souveraineté en tant que peuple, est aujourd’hui a un tournant de son histoire.

Malgré la décision d’ETA de mettre fin aux actions armées et les multiples pas de la gauche indépendantiste destinés à trouver une solution politique au conflit basque, les États français et espagnol refusent toujours de s’engager dans la voie du dialogue.

En témoignent les arrestations de membres d’ETA en clandestinité et des militants-es de la gauche indépendantiste, ainsi que la forte répression subie par le mouvement social basque.

En témoignent également les près de 500 prisonniers et prisonnières politiques basques, dispersés-ées dans 77 prisons françaises et espagnoles et des centaines de réfugiés-ées aux quatre coins du monde.

Nous dénonçons les juridictions d’exception et les traitements dégradants auxquels sont soumis-es les prisonniers-ères politiques basques !

Nous dénonçons la politique d’éloignement infligée aux militants-tes incarcérés-ées ! En raison de cette double peine, l’éloignement s’ajoutant à la privation de liberté, leurs proches doivent parcourir des milliers de kilomètres chaque année pour de courtes visites, voyages au coût financier et humain intolérables !

Nous dénonçons le maintien en détention des prisonniers-ères malades, ainsi que des prisonniers-ères éligibles à une libération conditionnelle !

La question des prisonniers-ères politiques est centrale dans le contexte politique actuel. Ils et elles sont des parties du conflit, ils et elles doivent faire partie de la solution !

Cette solution politique passant par la reconnaissance du droit à l’autodétermination du peuple basque devra inclure l’amnistie pour toutes et tous !

Immédiatement, nous revendiquons :
• le rapprochement géographique des prisonniers-ères
• la libération des prisonniers-ères malades
• la libération des prisonniers-ères qui ont effectué les 2/3 de leur peine.

Pour exiger la reconnaissance des droits des prisonnières et prisonniers politiques basques, à Paris comme partout au Pays basque :

Rassemblement vendredi 28 novembre à partir de 18h30 à Ménilmontant !

Organisé par le Comité de Solidarité avec le Peuple Basque avec le soutien de :

Association Marocaine des Droits de l’Homme (section Paris/IDF), Révolution !, Secrétariat International de la CNT, Sortir du colonialisme, Terre et Liberté pour Arauco, Voie démocratique-Paris IDF.




Vendredi 28 novembre

Rassemblement à partir de 18h30 à Ménilmontant !

Organisé par le Comité de Solidarité avec le Peuple Basque avec le soutien de :
Association Marocaine des Droits de l’Homme (section Paris/IDF), Révolution !, Secrétariat International de la CNT, Sortir du colonialisme, Terre et Liberté pour Arauco, Voie démocratique-Paris IDF.


Samedi 29 novembre :

Concert à partir de 19H30 avec :

- Première Ligne (Rap)
- Latypik (Reggae)
- Gommard (Rock)

Entrée à prix libre, tables de presse, bar, sandwichs...

C.I.C.P
21 ter, rue Voltaire
75011 Paris
Métro : Rue des Boulets ou Nation

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