COMMENT LES HOMMES PEUVENT-ILS LUTTER EUX AUSSI CONTRE LE SEXISME ?
Débat
le 12 mars, à 20h, au Centre social Chorier-Berriat, 10 rue Henri le Châtelier
(entrée par la rue d'Alembert), Grenoble.
Violences faites aux femmes, répartition inégale des tâches, attitudes
paternalistes, réduction des femmes à des objets sexuels... Malgré les
améliorations arrachées par les luttes féministes ces dernières décennies,
la domination des hommes sur les femmes reste une réalité aujourd’hui.
Comment les hommes peuvent-ils en prendre conscience et se battre
intelligemment contre cette injustice sociale ?
Ce soir, des hommes en recherche de témoignages et de réflexions invitent
d’autres hommes à discuter et à partager des expériences sur ce sujet.
Courte présentation, puis discussions.
Entrée libre et gratuite.
voir dans le forum :
viewtopic.php?f=75&t=3779« Femmes et libertaires » avec Marianne EnckellLe 12 mars, 20h, Antigone, café-bibliothèque, 22 rue des violettes, 38100 Grenoble
Tram ligne C, arrêt Vallier-Catane
Prix Libre
Lorsqu’on évoque la lutte des femmes pour leur émancipation et les liens qu’elles ont entretenus avec le mouvement anarchiste, cela nous ramène à l’histoire de femmes dont le nom est assez connu par un large public. C’est le cas de Louise Michel en France, de Emma Goldman aux Etats-Unis d’Amérique, ou encore Federica Montseny en Espagne. Mais beaucoup d’autres le sont moins bien qu’elles aient été très actives non seulement dans ces trois pays mais un peu partout dans le monde. À l’occasion de la parution de « Virgine Barbet une Lyonnaise dans l’International » (de Schrupp Antjie, ACL, 2009) et « La vie sera plus belle, les mujeres libres, les anarchistes espagnols et l’émancipation des femmes » (de Ackelsberg Martha, ACL, 2010), nous nous proposons de revenir sur cette histoire pour essayer de comprendre les liens qui se sont noués entre ces femmes engagées et les mouvements libertaires. Mais aussi sur les questions et les réflexions encore ouvertes que ces liens nous laissent entrevoir.
Pour en discuter nous avons invité Marianne Enckell, coordinatrice du CIRA de Lausanne qui a participé à la traduction de ces deux ouvrages.
Impossible de parler de Marianne Enckell sans évoquer le Centre international de recherches anarchistes (CIRA), situé dans la pension de famille dont elle est propriétaire, avec ses frères, à Lausanne. Leur deux histoires se croisent, se complètent, se confondent, se nourrissent mutuellement. Et pour cause : Marianne Enckell fait partie des membres fondateurs, des veilleurs de la première heure, de cette incroyable bibliothèque rassemblant plus de 16000 livres, 4000 journaux, 450 vidéos et DVD et plusieurs mètres d’archives consacrés à l’imaginaire libertaire de son origine à nos jours. Aujourd’hui elle en est la gardienne, l’âme des lieux. Un esprit libre, rebelle, qui continue à puiser dans le CIRA, « cette malle aux trésors », des idées propres à nourrir sa réflexion.