Ἑλλάς, Grèce

Re: Ἑλλάς

Messagede altersocial » 14 Oct 2012, 11:48

niouze a écrit:
Quinze manifestants antifascistes arrêtés à Athènes lors d’un affrontement avec des partisans du parti néo-nazi Aube Dorée ont rapporté qu’ils avaient été torturés à la Direction générale de la police de l’Attique (GADA) – l’équivalent Athénien de Scotland Yard.


http://nycantifa.wordpress.com/2012/10/ ... taliation/

:arrow: Les patrouilles antifascistes ont continué à Athènes, plusieurs nazis blessés, mais également des arrestations du côté antifasciste malheureusement :

patrouilles de jour :


patrouilles de nuit sous les applaudissements des travailleurs migrants - mais répression de la police crypto-fasciste :



:arrow: Mais la Grèce c'est aussi la construction des alternatives ouvrières qui s'articulent avec la lutte antifasciste :
Premier festival alternatif d’économie solidaire et coopérative à Athènes

Image

Festival alternatif d’économie solidaire et coopérative

19-20-21 octobre

Centre culturel d’Ellinikon (ancienne base militaire américaine)

Ces dernières années, nous voyons apparaître et se développer, partout en Grèce, de plus en plus de groupes et réseaux d’économie solidaire, non monétaire, de troc, mais aussi des collectifs de travail. L’action et la participation à ces initiatives prouvent à chacun et à chacune qu’un autre monde est non seulement possible, mais existant. Un monde où les lois du marché et le système économique existant, celui de l’exploitation du travail humain pour le profit, s’effondrent et où les relations humaines acquièrent à nouveau du sens.

L’appauvrissement et la marginalisation qui nous sont imposées au nom de la crise et du développement sont combattus au moyen de la création collective et de la solidarité
(le dernier exemple en date étant celui des travailleurs de l’industrie minière). Plusieurs d’entre nous, qui participons à des groupes et à des réseaux d’économie solidaire, ont eu l’idée de réaliser un festival. Nous voudrions que ce festival constitue un espace de rencontres, d’échanges et de communication entre toutes ces initiatives, mais surtout que ce courant de création autonome et solidaire puisse entrer en contact avec les plus larges parties possibles de la société, qui est en ce moment à la recherche d’une sortie de l’impasse politique et sociale.

Nous savons que nous sommes encore au début d’un long trajet, que nous aurons à affronter les forces du populisme et de la philanthropie, qui tentent d’exploiter la pauvreté et la misère dans lesquelles vivent beaucoup de nos concitoyens en cultivant des illusions selon lesquelles la crise passera et nous retournerons à l’époque d’avant le mémorandum, tout en accusant tantôt les gens du Sud, tantôt les immigrés, tantôt les fonctionnaires, tantôt les manifestants, tantôt nous tous. C’est-à-dire en cultivant la logique du « diviser pour mieux régner ». Nous savons aussi que nous vivons les derniers instants d’un monde fondé sur l’exploitation, l’injustice et l’illusion d’une abondance éternelle. Ce monde s’effondre, et il est en notre pouvoir de faire surgir les structures qui non seulement remplaceront l’impasse existante, mais qui constitueront un exemple tangible pour la création de relations de solidarité, de camaraderie (coopération) et d’entraide !

Le festival porte sur les thématiques suivantes :

Initiatives d’autogestion du travail – collectifs de travail
Economie solidaire et économie de troc
Relocalisation, socialisation, décroissance.

Pendant le festival auront lieu des tables rondes, ateliers, marchés de troc, concerts et autres manifestations artistiques.

Nous invitons tous les groupes qui ont mis en place des structures d’économie solidaire et coopérative et toutes celles et ceux qui souhaitent aider cette initiative à l’assemblée ouverte du festival.

Source originale : http://athensfest-economyofsolidarity.w ... index.html

traduit par les étudiants et travailleurs grecs à Paris : http://initiativegrecqueaparis.wordpress.com/
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Re: Ἑλλάς

Messagede ivo » 18 Oct 2012, 10:27

Premiers débrayages en Grèce à la veille de la grève générale
http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html
Avocats, médecins, pharmaciens, dentistes, notaires et journalistes étaient appelés à débrayer mercredi en Grèce, à la veille d'une journée de grève générale contre le nouveau train de rigueur et de réformes que le gouvernement se prépare à adopter.

La date du 18 octobre pour la grève générale a été retenue pour coïncider avec le début d'un sommet européen, où l'exécutif grec entend afficher sa détermination à mettre en œuvre les recettes de redressement demandées par ses bailleurs de fonds internationaux en échange de la reprise de la perfusion financière accordée au pays et gelée depuis juin.

Lire : Athènes amorce une deuxième vague de privatisations
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

CONTRE UN DURCISSEMENT DES RÉGIMES FISCAUX

Plusieurs rassemblements sont prévus mercredi à Athènes. Ils devaient converger en début d'après-midi devant le ministère des finances pour protester notamment contre un durcissement des régimes fiscaux et d'assurances sociales des différents corps de métiers concernés.

De nombreuses pharmacies fonctionnaient normalement dans le centre. Du côté des hôpitaux publics, la grève, prévue pour 48 heures, ne perturbait pas de manière significative le fonctionnement des services, selon le ministère de la Santé.

En revanche, les débrayages des journalistes, dont le syndicat impose le suivi sous peine de sanctions, étaient largement suivis, privant le pays de bulletins télés, radios et de mises à jour des sites Internet. Frappés par des baisses de salaires et des licenciements en rafale dans un secteur sinistré par la crise, les journalistes réclament des mesures de sauvegarde de l'emploi et de leur protection sociale. Ils ont choisi de débrayer mercredi pour pouvoir couvrir la grève générale, la deuxième en moins d'un mois, à laquelle les grandes centrales syndicales ont appelé contre ce nouveau tour de vis décidé par le gouvernement qui prévoit des économies budgétaires de 13,5 milliards d'euros.

Lire : Plus d'un quart des actifs grecs au chômage
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

Mis à jour le 17.10.2012 à 12h37

Grève générale en Grèce
http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html
La Grèce tournait au ralenti jeudi 18 octobre à la suite d'un appel à la grève générale des syndicats – le quatrième de l'année – pour protester contre l'austérité imposée, le jour où se réunissent à Bruxelles les dirigeants européens, membres de la troika des bailleurs de fonds de la Grèce.
Les services publics et les transports sont fortement perturbés, avec des trains et des ferries supprimés, ainsi que des vols annulés, les deux principaux syndicats, GSEE et Adedy, souhaitant envoyer le message qu'une troisième année consécutive de coupes budgétaires massives ne pourra pas être supportée, alors que le pays plonge dans la récession-dépression. A Athènes, le métro était en grève jusqu'à 8 heures, les taxis devant l'être toute la journée. Des manifestations sont prévues dans la capitale à partir de 10 heures, ainsi qu'à Salonique. Une association de commerçants a également appelé ses membres à fermer boutique.

DERNIERS DÉTAILS

De son côté, le gouvernement de coalition dirigé par le premier ministre conservateur, Antonis Samaras, continue de discuter avec la "troïka" (Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international) sur les derniers détails du programme d'ajustement économique, passant par de nouvelles coupes budgétaires, à mettre en place en échange d'un prêt de 31,5 milliards d'euros.

Mercredi soir, l'exécutif européen a indiqué que les représentants de la troïka avaient quitté la Grèce à l'issue de discussions "fructueuses". Les autorités grecques et la troïka "se sont mises d'accord sur les principales mesures nécessaires pour (...) ouvrir la voie à une finalisation de l'examen", indiquait la Commission dans son communiqué.

Lire : Dette grecque : la troïka espère un accord prochain avec Athènes

18.10.2012 à 09h18
je n'ai pas compris la rédaction au passé d'un article pour aujourd'hui ...
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Re: Ἑλλάς

Messagede ivo » 18 Oct 2012, 20:22

Grèce : un homme meurt à Athènes pendant les manifestations anti-austérité
fr info
Un manifestant âgé de 65 ans est mort jeudi d'une crise cardiaque à Athènes durant des manifestations anti-austérité. Des défilés marqués par de brefs incidents. Des milliers de personnes sont descendues dans les rues de plusieurs grandes villes du pays.

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Des milliers de personnes manifestent dans toute la Grèce, ici à Athènes. © Reuters

Ils sont descendus crier leur peur, leur angoisse de l'avenir dans un pays paralysé. Alors que les dirigeants européens sont réunis à Bruxelles pour consolider la zone euro, les Grecs était appelés par les syndicats à une nouvelle journée de grève générale. Les manifestations ont parfois dérapé en affrontements avec les forces de l'ordre. Un homme est mort à Athènes.

Un mort à Athènes

Un homme de 65 ans a été victime d'une insuffisance respiratoire et d'une crise cardiaque alors qu'il se trouvait dans le centre d'Athènes, sur la place Syntagma. Il a été transporté à l'hôpital mais il n'a pas pu être ranimé. Son corps ne portait aucune trace de coups, selon des sources sur place.

Des échauffourées ont éclaté entre un groupe de jeunes et la police. Les manifestants ont envoyé des cocktails molotov, les forces de l'ordre leur répondant avec des gaz lacrymogènes.

La manifestation a réuni environ 25.000 personnes dans la capitale grecque, selon la police.

Manifestations dans tout le pays

La Grèce ne devrait pas être évoquée lors du sommet européen de jeudi et vendredi à Bruxelles. C'est cette injustice à ne pas reconnaître l'urgence qui a aussi poussé les manifestants anti-austérité à descendre dans les rues des grandes villes grecques. A Salonique dans le nord du pays, la police a recensé 17.000 manifestants.

A Athènes, les précisions d'Angélique Kourounis

Le principal syndicat du privé GSEE a annoncé dans la journée qu'il allait se joindre à une journée d'action européenne le 14 novembre, également annoncée par les syndicats portugais.

Athènes à la poursuite d'un accord avec ses bailleurs

La Grèce sera à cours de liquidités le mois prochain. D'où l'impatience d'un prêt de 31,5 milliards d'euros, négocié dans son plan de sauvetage international. Mais pour toucher ce chèque, le gouvernement grec doit trouver un accord avec ses trois bailleurs de fonds (Union Européenne, Banque Centrale Européenne et Fonds Monétaire International).

Et les deux parties se sont séparées dos à dos, sans accord mercredi dernier sur le programme d'ajustement économique du pays prévoyant de nouvelles coupes budgétaires d'au moins 11,5 milliards d'euros.


1mn au jt fr2 et 10s au jt fr3 alors qu'ils prennent leur temps pour des tonnes de merde, genre ... le prochain concert de tryo .... bien plus important c'est sur ........
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Re: Ἑλλάς

Messagede ivo » 28 Oct 2012, 13:55

La Grèce va devoir mener encore 150 réformes
28 octobre 2012 à 10:17


C'est du moins ce que vont exiger les créanciers internationaux, selon des informations de l'hebdomadaire allemand Der Spiegel.

Les créanciers internationaux de la Grèce vont lui demander de mener à bien encore 150 nouvelles réformes de son économie au bord de la faillite, a rapporté dimanche l’hebdomadaire allemand Der Spiegel. Citant une version non définitive du rapport des experts de la troïka des créanciers (Union européenne, Fonds monétaire international et Banque centrale européenne), le Spiegel précise qu’Athènes aurait deux ans de délai supplémentaire pour mener à bien les réformes qu’on lui a imposées, mais que ce retard coûterait de 30 à 38 milliards d’euros.

La Grèce a mené à bien 60% des réformes qu’on lui avait demandées, selon le rapport cité par l’hebdomadaire. Quelque 20% sont encore en discussion au sein du gouvernement, et les autres restent à programmer. Parmi les réformes supplémentaires figurent un assouplissement des lois sur le licenciement, un changement des règles sur le salaire minimum, et la suppression de certains privilèges professionnels, ajoute le Spiegel.
La Grèce devra convaincre la Troïka

Le rapport suggère également que les créanciers de la Grèce, y compris les autres pays européens, acceptent d’abandonner une partie de leur créance, ce qui reviendrait à faire financer le sauvetage de la Grèce par les contribuables de ces pays. En revanche, la BCE ne peut pas renoncer à ses créances sur la Grèce, car cela reviendrait à un financement de ce pays par la BCE, ce qui est interdit par les traités européens, mais elle s’est dit prête à renoncer à tout bénéfice sur cette dette.

Le rapport envisagerait également d’autres mesures, comme par exemple une augmentation automatique des impôts si les réformes ne sont pas appliquées dans les temps. Cette version provisoire du rapport a été présentée jeudi à Bruxelles aux responsables qui préparent la prochaine réunion des ministres des Finances de la zone euro, qui se tiendra mercredi par téléconférence.

La Grèce doit persuader la troïka qu’elle a progressé suffisamment dans la mise en place des réformes pour que celle-ci débloque la tranche de 31,5 milliards de dollars de prêt dont la Grèce a besoin pour éviter la faillite. Faute de ce versement, les coffres de la Grèce seront vides à la mi-novembre, a prévenu le Premier ministre Antonis Samaras. Le rapport final de la troïka devrait être publié au plus tard le 12 novembre, selon le Spiegel.

(AFP)

http://www.liberation.fr/economie/2012/ ... mes_856484

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Re: Ἑλλάς

Messagede ivo » 28 Oct 2012, 20:29

Arrestation d'un journaliste grec pour la publication des données bancaires de la "liste Lagarde"
fr info
La police grecque a arrêté le rédacteur en chef du magazine grec Hot News pour la publication d'une liste de présumés fraudeurs fiscaux. Cette liste, donnée il y a deux ans au gouvernement grec par Christine Lagarde, alors ministre des Finances française, est au cœur d'une polémique à Athènes.

Image
La Une du magazine grecHot Doc, qui a publié la "liste Lagarde" © Capture d'écran

Ce dimanche matin, la police grecque a interpellé le rédacteur en chef du magazine Hot Doc, Kostas Vaxevanis dans la banlieue d'Athènes. Il était poursuivi pour avoir publié une liste de noms de plus de 2.000 Grecs fortunés ayant placé de l'argent sur des comptes bancaires en Suisse, il doit comparaitre devant le procureur d'Athènes.

Joint avant son arrestation par la correspondante de France Info à Athènes, Kostas Vaxevanis se dit surpris par la procédure.

"Je m'attendais à des réaction, mais pas à ce qu'une chasse à l'homme soit déclenchée, que des dizaines de policiers me suivent et surveillent les endroits que je fréquente".

Depuis quelques semaines, le débat fait rage en Grèce autour de cette liste, et sa parution samedi dans Hot Doc l'a ravivé de plus belle.

Son existence a été révélée par la presse début octobre, dans un pays où la fraude fiscale est endémique et reste largement impunie malgré la cure de rigueur administrée au pays. Et alors que l'opinion publique accuse le gouvernement d'épargner les riches et les puissants, l'inaction des gouvernements successifs vis-à-vis de ces supposés fraudeurs est dénoncée de toute part.

Corina Vasilopoulou@CorinaVasilopou
#FreeVaxevanis Le journaliste grec @KostasVaxevanis qui a publie la liste Falciani avec les noms d'evadeurs fiscaux, est arrete maintenant.
28 Oct 12 RépondreRetweeterFavori

Dite "liste Lagarde", cette liste avait été communiquée en 2010 à la Grèce par le gouvernement français et sa ministre des Finances d'alors, Christine Lagarde - désormais directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) -. Ces données provenaient des documents qu'un informaticien, Hervé Falciani, avait volés à la banque HSBC Genève en 2010. Il s'était alors emparé d'une liste de 22.000 personnalités fortunées qui détenaient des comptes bancaires en Suisse.

Liste disparue, liste redemandée

Or, avant sa parution samedi, elle avait mystérieusement "disparue" des radars. Interrogés, deux ex-ministres des Finances, Evángelos Venizélos et George Papaconstantinou (qui en était le destinataire) ont déclaré avoir perdu cette liste Lagarde et ne pas savoir ce qu'elle était devenue. Et mercredi, l'actuel ministre des Finances Yannis Stournaras a annoncé avoir demandé à la France d'en renvoyer une copie.

Si la possession d'un compte en Suisse n'est pas en soit illégale, de nombreuses voix se sont élevées pour demander une enquête sur les gens cités par cette liste. Dans un premier temps, le gouvernement de coalition issu des élections de juin avait exclu d'user contre les auteurs d'évasion fiscale des documents obtenus illégalement – comme cette liste -, mais il a tourné casaque face à la colère croissante de la rue.

Pour Kostas Vaxevanis, la dissimulation de cette liste est loin d'être une erreur : il s'agit d'une "liste authentique de grands fraudeurs fiscaux qui existe depuis longtemps mais qui est cachée pour protéger ceux qui y sont mentionnés. Beaucoup de gens dans cette liste sont des amis du pouvoir, de députés et de ministres. En lisant ces noms on comprend pourquoi la justice et les organes de l'Etat n'ont pas réagi tout ce temps".

Des répercussions à prévoir

En trouvant et publiant cette liste, Hot Doc a rendu publiques des données personnelles, et c'est sur ce critère que Kostas Vaxemanis est poursuivi. Si ce procédé est interdit, il s'agit pourtant d'une pratique régulière la police qui publie des photos de prostituées séropositives ou de manifestants interpellés.

La réputation sulfureuse de la "liste Lagarde" n'a pas fini de faire parler. Après avoir fait tomber des têtes, avec l'arrestation pour corruption de l'ancien ministre Yiannis Sbokos par exemple ; deux personnes citées par la liste ont été retrouvées mortes début octobre, probablement par suicide.

"Une liste authentique de grands fraudeurs fiscaux cachés pour protéger ceux qui y apparaissent" selon Kostas Vaxevanis Par Angelique Kourounis

commentaires^^
Cette liste était quasi publique quand Lagarde la détenait...Maintenant elle devient illégale; comme quoi la patronne du FMI est bien une p...de la très Haute Finance et ses complices aussi...!

on n'est jamais si bien servi que par soi même à la fois pour ceux qui trichent et pratique l'évasion fiscale mais aussi pour ceux qui dénoncent de tels agissements a quand la publication en France des mêmes fraudeurs?

Et tout ce petit monde politique vient nous dire après qu'il va falloir faire des efforts pour éponger la "dette publique".. Ce n'est surement pas pour cette Europe là que les citoyens on voté, mais c'est cette Europe qui nous est imposée..je suis indigné et révolté ,comme beaucoup. Quelle "belle image" nous est montrée du monde politique et de la justice......Il faudrait un deuxième "1789"

TRES PREOCUPANT pour la liberté d'information et la démocracie

Les Pauvres n'ont pas d'autre choix que de bosser dur pour devenir riches. « S’ils n’ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche ! » disait Marie-Antoinette. Tout de même elle a terminé sur l'échafaud.

Comme en Italie, Espagne, Royaume uni la droite Grec utilise la police pour arrêter les opposants. La droite protège les riche d'argent, je dis d'argent car il y a parmi eux beaucoup de pauvres types, sans conscience, sans scrupules ... Quand les peuples auront compris cela, la droite issue de la mouvance des frères catholique disparaîtra.
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Re: Ἑλλάς

Messagede ivo » 29 Oct 2012, 11:22

Grèce : le journaliste qui a publié la liste d'exilés fiscaux a été libéré
http://www.leparisien.fr/international/ ... 272911.php
La police grecque a libéré dans la nuit de dimanche à lundi le journaliste qui avait publié la veille une liste de noms de 2 059 Grecs fortunés ayant placé de l'argent sur des comptes en Suisse. Cette liste avait été transmise au gouvernement grec en 2010 par Christine Lagarde, à l'époque ministre française des Finances.


Le journaliste Kostas Vaxevanis, rédacteur en chef de l'hebdomadaire «Hot Doc», avait été arrêté pour avoir enfreint la loi sur la publication de données privées, a déclaré la police, ajoutant qu'il avait été relâché dans l'attente de son procès après avoir comparu devant le parquet.


Les réseaux sociaux grecs bruissaient dimanche de commentaires après l'annonce par la police que «sur l'ordre du bureau du procureur d'Athènes», une enquête était menée pour retrouver et arrêter le responsable de la publication du magazine Hot Doc.

«Au lieu d'arrêter les voleurs et les ministres violant la loi, ils veulent arrêter la vérité», a commenté Kostas Vaxevanis sur son compte Twitter samedi soir.

La liste provient de documents révélés par un employé de la banque HSBC en Suisse. Elle avait été transmise au gouvernement grec en 2010 par l'actuelle patronne du FMI Christine Lagarde. Le ministre grec des Finances de l'époque, George Papaconstantinou, qui en était le destinataire, a affirmé mercredi devant le Parlement qu'il ne savait pas ce qui était advenu de la version originale de la «liste Lagarde».

Le nouveau gouvernement de coalition issu des élections de juin avait d'abord exclu d'user contre les auteurs d'évasion fiscale des documents obtenus illégalement, avant de tourner casaque, confronté à la colère croissante de la rue face à une austérité accusée d'épargner les riches et les puissants.

commentaires
c est pareil partout en Europe les puissants nous depouillent en toute l egalite

comme partout, on embête les honnêtes gens et on laisse en liberté les malfaiteurs !

Oh ! On a "égaré" la liste originale ! Comme c'est ballot, hein ? Et en France, au fait, qu'est-elle devenue, la liste ?...

C'est tout simplement honteux!!! On protege les nantis, les riches et les puissants et on demande tjr plus au petit. Cela prouve que les politiques sont mains ds la main avec les puissants alors quil sont censé representer les interet du peuple quel honte !!!!!!

Comme à la bonne époque du moyen-age. Les temps n'ont pas changé.



L'évasion fiscale crispe le Grèce
http://www.europe1.fr/Economie/L-evasio ... e-1291171/
Le journaliste grec Kostas Vaxevanis est poursuivi pour avoir dévoilé une liste d'évadés fiscaux.

"Au lieu d'arrêter les voleurs et les ministres violant la loi, ils veulent arrêter la vérité." Ces mots sont ceux du journaliste grec Kostas Vaxevanis, dont le cas ne cesse de faire enfler la polémique à Athènes. Il a été arrêté dimanche pour avoir dévoilé les noms d'une mystérieuse liste de détenteurs grecs de comptes bancaires suisses. Le journaliste doit comparaître devant le procureur d'Athènes, a-t-on appris de source policière.

"La démocratie est en danger"

Pourquoi il a été arrêté. Le rédacteur en chef de l'hebdomadaire Hot Doc a été arrêté pour "avoir enfreint la loi sur la publication de données privées", a déclaré la police, ajoutant qu'il avait été relâché dans l'attente de son procès après avoir comparu devant le parquet. Le journaliste a publié dans les colonnes de son magazine quelque 2.059 noms de la liste transmise en 2010 par Christine Lagarde, à l'époque ministre française des Finances. "II a publié une liste de noms sans autorisation spéciale et a violé la loi sur les données privées", s'est justifié un responsable de la police. "Aucune preuve ne montre que les personnes ou les entreprises figurant sur cette liste ont enfreint la loi. Il n'y a aucune preuve qu'elles aient violé la loi sur l'évasion fiscale ou le blanchiment d'argent".

La polémique a déjà enflé. Il n'empêche, les réseaux sociaux bruissaient encore vivement dimanche de commentaires. "Le démocratie est en grand danger", titre même lundi le site d'information francophone oke@news.fr.

raqqun[in paris]@raqqun
Le journaliste grec Kostas Vaxevanis appeler en justice pour avoir publier la fameuse "Liste Lagarde". La dictature grec existe toujours !!!
27 Oct 12 RépondreRetweeterFavori

"Les ministres doivent s'expliquer"

D'où vient cette liste? Elle provient de documents révélés par un employé de la banque HSBC en Suisse. Elle avait été transmise au gouvernement grec en 2010 par l'actuelle patronne du FMI Christine Lagarde. Le ministre grec des Finances de l'époque, George Papaconstantinou, qui en était le destinataire, a affirmé mercredi devant le Parlement qu'il ne savait pas ce qui était advenu de la version originale de la "liste Lagarde".

Mercredi, l'actuel ministre des Finances Yannis Stournaras a déclaré avoir demandé à la France d'en renvoyer une copie. Le nouveau gouvernement de coalition issu des élections de juin avait d'abord exclu d'user contre les auteurs d'évasion fiscale des documents obtenus illégalement, avant de changer d'avis, confronté à la colère croissante de la rue face à une austérité accusée d'épargner les plus riches.

Le journaliste assume et charge le gouvernement. Dans une vidéo envoyée dimanche par le magazine à Reuters, le rédacteur en chef défend sa décision. "Je n'ai rien fait d'autre que mon travail de journaliste, explique-t-il. J'ai révélé la vérité qu'ils cachaient. Si quelqu'un doit s'expliquer devant la justice, ce sont les ministres qui ont tenté de dissimuler cette liste et l'ont perdue avant de dire qu'elle n'existait pas. "Demain, le Parlement votera une baisse de 100 à 200 euros des salaires des fonctionnaires, alors que pendant ce temps, la plupart de ces 2.000 personnes figurant sur la liste semblent frauder les impôts en envoyant secrètement de l'argent en Suisse", accuse-t-il dans cette vidéo.



La troïka aux créanciers publics de la Grèce:"prenez vos pertes!"
http://www.latribune.fr/actualites/econ ... rtes-.html
Les représentants du FMI, de l'UE et de la BCE réclament une nouvelle restructuration de la dette hellénique. Et cette fois, BCE, Etats et FMI devront encaisser des pertes. Le tout, en échange de réformes...

L’idée d’une nouvelle restructuration de la dette grecque continue à progresser. Selon l’édition de ce lundi de Der Spiegel, la troïka, composée de représentants de la Commission européenne, de la BCE et du FMI, serait parvenue à la conclusion qu’on ne pourra pas éviter une nouvelle coupe dans les créances helléniques. Et cette fois, la troïka demande, ne pas se contenter, comme en mars dernier, de mettre les créanciers privés à la peine, mais exige une contribution des créanciers publics.

136 milliards d’euros détenus par des créanciers publics

Selon le Spiegel, les représentants de la troïka ont présenté leurs conclusions jeudi dernier aux collaborateurs des ministres des Finances de la zone euro. Ce serait la première fois que la crise grecque coûterait effectivement de l’argent aux contribuables européens. En mai 2010, les pays de la zone euro avaient accordé 53 milliards d’euros à la Grèce sous la forme de crédits bilatéraux. Par la suite, 74 milliards d’euros ont été versés par le FESF (avec la garantie des Etats de la zone euro) à Athènes. Le FMI, lui, a déboursé 22 milliards d’euros pour Athènes. De son côté, selon le Spiegel, la BCE détiendrait par ailleurs 40 milliards d’euros de dette hellénique rachetée sur les marchés. En tout, 136 milliards d’euros de dettes grecques seraient entre des mains publiques.

Réformes obligatoires

La troïka entend ainsi adoucir le fardeau du remboursement de la dette pour le gouvernement grec. Mais il exige en retour de sévères concessions d’Athènes. A commencer par la réalisation des réformes encore en suspens: suppression de la protection de l’emploi pour les salariés, baisse du SMIC et dérégulation des métiers encore protégés. Par ailleurs, la troïka souhaiterait une relation directe entre les réformes et la politique fiscale. Si le gouvernement rechigne à mettre en œuvre les recommandations de la troïka, les impôts augmenteraient alors automatiquement.

(source : Der Spiegel)

commentaires
Il faut plus d?Europe, uniformiser les cultures, imposer une seule langue, pauvre en vocabulaire, et créer des camps d'internement pou nos opposants.

Chacun sa conception de sortie de crise de la zone euro, il y a peu de temps, Mr hollande nous annonçait que la situation de la Grèce était définitivement réglé suite au sommet des 28 et 29 juin. On nous annonce aujourd'hui un délai supplémentaire de 2ans, un nouveau prêt de 30 milliards et un effacement d'une partie des 136 milliard de dette appartenant aux états = >nouvelle hausse d?impot en perspective pour les français ?

Imaginez un peu l'Irlande, le Portugal, l'Espagne, l'Italie, la France, le Royaume-uni... Nous ne sommes pas encore sorti de l'auberge...Nous allons faire la plonge gratos un petit moment.


Des nouvelles réformes en Grèce ?
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/1 ... -grece.php
commentaires
je pense que ça va mal finir,très mal finir...

C'est honteux de s'acharner sur ce peuple.



>>>>>>>>>>>


Plongée au coeur de l'Aube Dorée en Grèce
http://www.latribune.fr/actualites/econ ... grece.html
Crédité de 14 % des voix, le parti d'extrême-droite grec profite de la crise économique et politique du pays. Reportage sur ce que veut vraiment l'Aube Dorée.

14% d'intentions de vote. Vendredi dernier, un nouveau sondage publié par Athens news a révélé la progression de l'Aube dorée (en grec Chrisi Avgi). Ce parti ultranationaliste se place désormais troisième derrière Nouvelle démocratie (droite conservatrice) et Syriza (coalition de gauche radicale).Marlène Katsinopoulou, attachée parlementaire de l'Aube dorée réagit. « Nous savons que les sondages se sont toujours trompés, aux dernières élections (17 juin, NDLR), nous avions récolté 7% des suffrages, alors que les sondages nous plaçaient à 4% ! », martèle cette jeune blonde de 27 ans. « Aujourd'hui nous sommes à 15 voire 17% d'intentions de vote!»

Nationalistes exacerbés

En mai dernier, une vidéo du leader du parti Nikos Mihaloliakos fait scandale. Interrogé sur une chaîne grecque, ce dernier nie l'existence des chambres à gaz. L'Aube dorée refuse toutefois l'étiquette néonazie et se défend de toute ressemblance entre son emblème et la croix gammée d'Hitler. Stathis Boucouras, député de Corinthe, écarte tout rapprochement : «Nous n'avons pas de rapport avec l'extrême droite, nous sommes nationalistes et cela veut dire aimer sa patrie et à être prêt à mourir pour elle.»


Humiliation européenne

Au bureau du parti à Athènes, les références au passé et à la gloire de la nation grecque sont d'ailleurs nombreuses. Drapeaux anciens, illustrations du patrimoine historique, livres sur l'antiquité grecque qui s'étalent sur les étagères... D'après Aristos Doxiadis, chercheur grec, « L'Aube Dorée défend l'idéologie que les Grecs sont des gens spéciaux, uniques, avec une langue unique, des racines dans l'antiquité et des références anciennes. C'est une caricature de l'histoire.» Le chercheur ajoute que « les médias ont présenté une image humiliante des Grecs depuis 2010, ce qui a touché la fierté nationale » et favorisé la montée du parti ultra-nationaliste. Cette humiliation au niveau européen « a conduit à la colère grecque et à un sentiment de conspiration ambiant. » Résultat, les migrants, nombreux en Grèce (près de 1 million), sont les principales cibles du parti, fréquemment soupçonnés et accusés de violences à leur encontre migrants. « Ce sont des personnes externes à l'Aube dorée », assure Marlène Katsinopoulou. Sur une vidéo récente, diffusée sur la toile, on peut voir plusieurs personnes de l'Aube dorée détruire violemment plusieurs stands de migrants. L'attachée parlementaire légitime l'acte : « Nous avions appelé la police à plusieurs reprises, mais elle n'est pas venue. Si la police dit non quel est notre rôle ? De protéger notre peuple....» A l'évocation de l'image d'un parti agressif ou effrayant, Marlène Katsipoulou répond : « Ceux qui pensent cela n'ont pas lu notre programme !»

Réaction à la paralysie gouvernementale

Selon le parti, ce sont «des gens éduqués, qui sont allés à l'université, titulaires de doctorats ou de masters et surtout des jeunes de 18 à 40 ans» qui adhèrent aux thèses de l'Aube dorée. 7% des Grecs aux dernières élections. Avant 2009, ce groupe est pourtant méconnu de l'opinion publique. Stigmatisée dans les années 1980, l'Aubedorée devient officiellement un parti politique en 1993, mais demeure une forcemarginale. C'est en 2010 que le parti crée la surprise, avec 5,3% des suffrages aux municipales d'Athènes. Pour Marlène Katsinopoulou, cette percée est due à « l'inquiétude » des Grecs face à « la crise économique et la montée de la criminalité » Elle détaille : « Les électeurs ont aussi compris aussi que le gouvernement corrompu les vole.» Rania Svigkou, membre du parti Syriza, analyse : « La montée de Chrisi Avgi résulte de la crise économique et sociale et les réponses données par les forces néolibérales (au pouvoir) à cette situation, les Grecs sont frappés par le chômage et la pauvreté. C'est le désespoir, la colère qui a permis aux néonazis d'entrer au parlement, afin de livrer un message « contre le système ». Mais c'est un parti très dangereux !»

Création d'un pôle emploi et d'un réseau de soins pour les Grecs

« L'Etat n'existe pas, la police ne fait pas grand-chose, alors qu'on a une criminalité très élevée», plaide Marlène Katsinopoulou. Afind'attirer les électeurs, l'Aube dorée vante une omniprésence sur le terrain, via la distribution de nourriture, des dons du sang réservés aux Grecs... Actuellement le parti ultranationaliste crée un pôle emploi ainsi que des services de soins médicaux, toujours à destination des Grecs. « A la différence de médecins sans frontières, nous, nous voulons créer médecins avec frontières », explique Christou Eugenia, membre du parti. D'après Aristos Doxiadis : «Le parti n'a pas de réelles solutions mais veut montrer aux gens qu'il est là pour remplacer l'Etat. »


Economie interne et Europe « pure »

Une sortie immédiate de l'euro...mais pas tout de suite et une renégociation du mémorandum. Pour l'Aube dorée, une sortie de l'euro n'est donc pas exclue. Stathis Boucouras détaille le programme : « Une fois que la Grèce aura retrouvé une production agricole et exploité le gaz de la mer Egée. Il faudra être mesurés et patients avant un retour à la monnaie nationale.»Il ajoute : « Ce retour n'implique pas que nous n'ayons pas de relations commerciales avec les autres pays, mais nous voulons des importations qu'en cas de besoin extrême de la population grecque
Le parti ultranationaliste souhaite un retour à « une Europe pure ». Le député Stathis Boucouras précise : « Nous devons avoir une Europe des nations avec l'Allemagne aux Allemands, la France aux Français etc... Il n'y a pas de place pour d'autres peuples en Europe. »Marlène Katsinopoulou assure que l'Aube dorée a des relations amicales avec « des partis d'Italie, d'Espagne et bien sûr de Russie. »

Pour aller plus loin : Les racines historiques du fascisme grec.
Comme les mouvements d'extrême gauche, l'extrême droite à une longue tradition en Grèce. Une tradition dans laquelle s'inscrit Aube Dorée.

http://www.latribune.fr/actualites/econ ... -grec.html

commentaires
Si notre abruti de Napoléon III avait saisi l'occasion avec les anglais de chasser les turcs d?Europe et non es russes, le nationalisme ou "fascisme" grecs n'aurait pas existé. Je comprend très bien le choix des gens qui votent Aube dorée. Il ne faut pas oublier ce qu'ils ont subi à cause des turques et ce qu'ils subissent à cause des banksters. Aucun français ne peut parler à leur place.

L?Europe de Bruxelles a les nationalismes qu'elle merite. Les commissaires de L'EU n'ont pas tenu compte dans leur casse des frontières et des souverainetés que cela ne pouvait etre accepté par tout le monde. Dans allons droit vers de graves troubles quand on voit comment notre gouvernement actuel PS naturalise complaisamment ses futurs électeurs d'origine étrangeres.

Regardons nous avons de rédiger ce genre d'article, combien fait le FN aux élections ? Un peu plus il me semble au premier tour lors des dernières présidentielles....

L'Aube Dorée, parti correctif des voleurs gouvernementaux. Une juste réaction d'un corps électoral ecoeuré.

ça fait froid dans le dos. Comme d'habitude, les Grecs ne sont jamais responsables de ce qui leur arrive, c'est donc L'ETRANGER, ce bouc émissaire si facile à désigner, qui a tout perverti, sali, démoli, etc... Pauvre pays, pauvre démocratie....

A tous ceux qui semblent apprécier cela ... Vous avez la memoire qui flanche car la dernière guerre n'est pas loin et si nous n'avions pas eu des parents ou grand-parents courageux pour nous libérer du facisme alors nous ne serions pas ici en train d'échanger. D'ailleurs, il est fort probable que nous ne serions pas nés sauf à être blond au yeux bleus ... Je suis aussi mécontent que vous de ce que fait l'EU et de ce que nous subissons avec l'euro, et sensible au malheur des grecs, mais de grace resaisissez vous ... On ne peut accepter, meme etre compréhensif, envers le facisme ou des formes comparables.

Les 18 - 40 ans se sont fait avoir par leur propre "élite" et ils en ont marre. C'est exactement la même chose en Espagne, au Portugal, en Italie, en Irlande et en France. Vous avez voulu nous prendre pour des imbéciles heureux. Le retour du baton sera au rendez-vous ! :-)




et la boucle est bouclée:

le capitalisme met une pression insupportable.
>>>
les peuples se tournent vers le fascisme.
>>>
le fascisme protege les interets du capitalisme.

CQFD

une nouvelle fois .........
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Re: Ἑλλάς

Messagede ivo » 30 Oct 2012, 10:20

La Grèce entre renaissance et désespoir
http://www.lesechos.fr/economie-politiq ... 505453.php
Image

Le pays ploie sous le fardeau de l'austérité. En 2014, il endurera sa sixième année d'affilée de récession. Mais la Grèce accroît sa compétitivité et poursuit l'assainissement de ses finances publiques sous l'impulsion de la troïka. Révue de détail.

Où va la Grèce ? Trois ans après que le gouvernement nouvellement élu de Georges Papandréou a avoué, en octobre 2009, que le déficit budgétaire était le double de celui qu'avait déclaré l'exécutif précédent, la crise n'en finit pas de s'approfondir. Le projet de mémorandum de la troïka des bailleurs internationaux de fonds à Athènes anticipe désormais une sixième année de récession en 2013 (- 4,25 % du PIB selon la troïka) après une nouvelle baisse du PIB de plus de 6 % cette année. Yannis Stournaras, le ministre grec des Finances, estime que le PIB grec, de 2008 à 2014, aura fondu de 25 %.
La Grèce a bénéficié de deux plans de financement des Européens et du Fonds monétaire international (FMI), l'un de 110 milliards d'euros décidé le 2 mai 2010 et l'autre de 130 milliards d'euros adopté en janvier de cette année. Mais, compte tenu du violent impact déflationniste des mesures d'austérité sur l'économie, cette somme ne suffira pas. Entre 2010 et 2012, la correction budgétaire agressive menée par les autorités grecques à la demande des prêteurs officiels s'est élevée à 49 milliards d'euros, soit 22 % du PIB, indique le projet de budget 2013. Le chômage s'apprête à dépasser 25 % de la population active. Plus de la moitié des jeunes sont sans emploi.
Les créanciers officiels discutent actuellement d'une rallonge allant de 16 à 30 milliards d'euros afin de donner davantage de temps à Athènes pour revenir à un ratio de la dette sur PIB de 120 %. Un nouveau train de mesures de discipline budgétaire (13,5 milliards d'euros) devrait être approuvé sous peu par le Parlement ainsi que plusieurs réformes structurelles censées accroître la compétitivité du pays. Cela suffira-t-il à sortir le pays de l'ornière budgétaire, à garder la Grèce dans la zone euro et à aider à la relance de l'économie ? Rien n'est moins sûr. Les dirigeants européens multiplient ces derniers temps les déclarations rassurantes sur le maintien de la Grèce dans la zone euro. Pourtant, beaucoup d'économistes de renom, dont Nouriel Roubini et Willem Buiter, chef économiste de Citigroup, tablent sur l'abandon de la monnaie unique par Athènes courant 2013 ou 2014. Le 19 octobre, François Hollande a conseillé la « prudence » sur le maintien de la Grèce dans l'euro, car « rien n'est encore résolu » définitivement. Anders Borg, le ministre des Finances suédois, est allé même jusqu'à conseiller à la Grèce de sortir de la zone euro pour relancer l'économie via une dévaluation massive de la drachme.

Risque d'explosion sociale

D'un autre côté, la Grèce « a fait des progrès depuis le début de la crise en 2010 », reconnaît la troïka dans son projet de mémorandum. Si tout se passe comme prévu par le gouvernement, l'Etat dégagera un excédent budgétaire primaire de 4,5 % du PIB en 2016. Les gains de compétitivité à la suite des réformes structurelles devraient porter leurs fruits dès 2014, juge pour sa part la troïka. « A moyen terme, les perspectives économiques de la Grèce sont positives », tranche-t-elle. Avec, à la clef, une balance courante dans le vert dès 2017, précise la troïka.
Mais 2014 et 2017 sont très loin pour les Grecs, qui endurent les effets de la dépression économique la plus rude et la plus longue de l'après-guerre. Le risque d'explosion sociale est réel. Le succès des mobilisations de rue récentes contre la visite d'Angela Merkel et contre le nouveau mémorandum en témoignent. Les entreprises, craignant les nombreux facteurs d'incertitude et privées de liquidités par la crise bancaire, sont tentées de fuir à l'étranger. Le gouvernement lui-même n'a de cesse de montrer sa fragilité depuis sa constitution en juin. Les deux partis de centre gauche de la majorité sont tiraillés entre la volonté d'assurer la stabilité politique au pays et leur opposition à plusieurs nouvelles réformes du marché du travail imposées par la troïka. Les oppositions d'extrême gauche et d'extrême droite se renforcent dans les sondages, surfant sur le refus de la grande majorité des Grecs d'un nouveau tour de vis. Conclusion : la situation reste mouvante et confuse. Une crise politique et de nouvelles élections anticipées ne sont pas à exclure, ce qui raviverait le débat sur le maintien de l'euro.
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Re: Ἑλλάς

Messagede altersocial » 30 Oct 2012, 11:28

france 24 a écrit:À Athènes, des motards bénévoles pour protéger les immigrés

Depuis quelques mois, tandis que la Grèce continue de s'enfoncer dans la crise, les attaques racistes contre les immigrés s’intensifient. Non satisfaits des moyens mis en place par la police pour lutter contre ces violences, des habitants d’Athènes ont décidé de patrouiller eux-mêmes dans un quartier où des brutes xénophobes ont pris l’habitude de passer à tabac des immigrés et de saccager leurs commerces.

Ces "antifascistes", comme ils se baptisent eux-mêmes, sont mobilisés contre Aube Dorée et ses sympathisants. Ce parti d’extrême droite, autrefois en marge de l’échiquier politique grec, a vu sa cote de popularité bondir depuis sa percée lors des dernières élections législatives où il a obtenu 21 sièges (sur 300) au Parlement. Aube Dorée fait des immigrés le principal problème du pays. Et les militants de ce parti passent à l'acte. Le mois dernier, l’un de ses leaders a fait irruption avec un groupe d’hommes sur un marché et demandé à voir les permis de travail des vendeurs qui avaient un faciès d’étranger. Ils en ont profité pour mettre à sac quelques stands. Les commerçants ont rapporté que la police était restée là sans bouger le petit doigt.

Après plusieurs incidents de ce type, le gouvernement a décidé d’arrêter la protection policière dont bénéficient les députés d’Aube Dorée depuis leur entrée au Parlement. De nombreux groupes de défense des droits de l’Homme reprochent toutefois à la police de faire preuve de trop de laxisme à l’endroit d’Aube Dorée et même de décourager les personnes victimes de violence de porter plainte. Pire encore, une vidéo amateur réalisée en début d’année montre des policiers prendre part à des violences contre des immigrés.

"La police a fait tomber de leur moto les antifascistes et s’est mise à les rouer de coups"
Potmos (pseudonyme), 33 ans , est administrateur réseau. Il fait partie du mouvement "antifasciste" d’Athènes.

Les différents appels lancés sur des médias en ligne ou Facebook ont permis aux antifascistes d’effectuer trois patrouilles à moto. Nous étions plus nombreux à chaque fois. Certaines personnes nous font le reproche d’appartenir à des groupuscules anarchistes mais nous venons de tous les horizons politiques - même si je pense que la plupart d’entre nous votent à gauche. En dehors de la lutte contre les violences faites aux immigrés, nous n’avons pas de programme spécifique. Tout le monde est libre de nous rejoindre. Notre mouvement compte beaucoup d'enfants d’immigrés. Parmi les quartiers où nous nous rendons systématiquement, il y a Exarchia, où beaucoup d'immigrés vivent ou travaillent.

Nos deux premières patrouilles se sont bien passées. Les patrouilles avaient été programmées les soirs où devaient opérer les membres d’Aube Dorée, mais on ne les a jamais vus.

"Les voyous d’Aube Dorée ont cassé la vitrine d’un magasin qui, manifestement, appartenait à des immigrés"

Lors de notre troisième patrouille - la plus importante avec environ cent motards -, le 30 septembre, les choses ont mal tourné. Des membres d’Aube Dorée étaient en train de briser la vitrine d’un magasin qui, manifestement, appartenait à des immigrés. Certains antifascistes se sont alors énervés et ont commencé à les repousser. La police, qui depuis le départ suivait notre cortège, est alors intervenue pour s’en prendre aux antifascistes et interpeller quatre d’entre eux. Les autres sont retournés au point de rendez-vous mais les policiers leur avaient tendu une embuscade. La suite a été très violente : la police a fait tomber des antifascistes de leur moto et s’est mise à les rouer de coups. L’un d’entre nous a été touché par une grenade éclairante. Au final, quinze nouvelles personnes ont été arrêtées. [Ils ont été libérés sous caution vendredi. Le ministre de l'Ordre public, dans un communiqué, les a qualifiés d’"extrémistes" et affirmé qu'ils étaient "encadrés" par les partis d'opposition, ndlr.]


"Les personnes arrêtées par la police ont été battues, ont reçu des tirs de Taser, et ont même été brûlés par des mégots de cigarettes"

Ils ont été accusés de voies de fait et trouble à l’ordre public, qui sont passibles de lourdes condamnations – ce qui était le cas ici. Surtout si le visage de l'accusé était caché, ce qui était le cas car ils portaient des casques de moto… On les a également accusés d’être en possession d’armes. Ce que la justice considère comme des "armes" sont les drapeaux accrochés aux motos. [Chrissa Petsimeri, une avocate qui représente plusieurs des personnes arrêtées, a déclaré qu'il leur était également reproché d'avoir jeté des pierres sur la police, des accusations que les personnes incriminées rejettent en bloc, ndlr.]

Au cours de leurs cinq jours de détention, plusieurs antifascistes ont été battus, ont reçu des tirs de Taser, et ont même été brûlés à l’aide de mégots de cigarettes par les policiers. [L'avocate a affirmé avoir des photos de ces blessures. Elle a ajouté que les deux femmes parmi les accusés ont essuyé des insultes sexistes par les policiers, tandis que les hommes, forcés de se déshabiller, auraient été frappés sur les parties génitales, ndlr.]

Malgré ce revers, les antifascistes comptent mener d’autres patrouilles en moto. La prochaine fois, nous espérons éviter toute violence ou affrontements avec la police. Tant que les forces de l’ordre ne feront pas leur travail qui consiste à protéger les plus vulnérables, ces patrouilles se poursuivront.


nouvelobs a écrit:GRECE. La police accusée de "tortures" sur des antifascistes

Des militants, interpellés alors qu'ils manifestaient contre le parti néo-nazi l'Aube dorée, témoignent de blessures et de traitements humiliants.

Le quotidien britannique "The Guardian" a publié, mardi 9 octobre, les témoignages de plusieurs dizaines de manifestants antifascistes affirmant avoir été victimes de tortures infligées par la police après leur arrestation lors d’une manifestation contre le parti néo-nazi grec, l’Aube dorée.

Des agents du GADA, l'équivalent pour la région d'Athènes de la police judiciaire parisienne, se seraient en effet livrés à de véritables séances de violences collectives sur au moins deux groupes de manifestants interpellés lors de manifestations distinctes. Le "Guardian" affirme avoir pu constater les blessures infligées et en publie quelques photos.
L'attaque d'un centre communautaire

Le premier groupe, d’une quinzaine de personnes, a été interpellé lors d’une manifestation de protestation contre l’attaque par une centaine de personnes d’un centre communautaire tanzanien, situé dans un quartier d’Athènes connu pour être un bastion de l’Aube dorée et où plusieurs agressions d’immigrés ont déjà eu lieu. La manifestation avait dégénéré en affrontements avec des militants néo-nazis.

Les manifestants interpellés affirment avoir constamment fait l’objet de violences et d’humiliations au cours de leur détention. Régulièrement frappés et giflés, ils ont ainsi été "utilisés comme cendrier" par policiers car ces derniers estimaient qu’ils "puaient". D’autres affirment avoir été brûlés avec des briquets.

La police leur aurait également interdit de boire et de voir leur avocat durant 19 heures. "Nous avions si soif que nous avons bu l’eau des toilettes", témoigne une manifestante. Un autre, qui s'était cassé le bras et avait été blessé à la tête lors de la manifestation, s’est vu refusé tout traitement médical jusqu’au lendemain matin. Un des policiers se serait assis sur lui en disant : "vous allez mourir, comme vos grands-pères durant la guerre civile".

Durant l’ensemble de leur détention, les manifestants ont été empêchés de dormir à l’aide de lampes torches ou de lasers braqués dans les yeux. Ils étaient également filmés à l'aide de téléphones portables durant les moments les plus humiliants, les policiers menaçant de rendre publiques les vidéos, ou encore de transmettre leur identité aux militants de l’Aube dorée.
Des "tortures" dignes "d'Abou-Ghraib"

Le second groupe de manifestants, interpellé le lendemain, lors d’une manifestation de soutien au premier, affirme lui aussi avoir été victime de "tortures". L’un d’entre eux décrit des séances d’humiliations publiques dignes, selon un de leurs avocats, "d’Abou-Ghraib".
Nous devions tous passer devant un officier qui nous a fait nous déshabiller dans le corridor, nous pencher en avant et ouvrir notre fondement devant toutes les personnes présentes. Il faisait ce qu’il voulait de nous : nous gifler, nous frapper, nous dire de ne pas le regarder, de ne pas croiser nos jambes. D’autres officiers sont venus mais n’ont rien dit. Tout ce que nous pouvions faire, c’est nous regarder du coin de l’œil pour nous donner du courage. Il nous a gardés là pendant plus de deux heures. (…) Finalement seuls quatre d’entre nous ont été inculpés pour résistance à une arrestation."

Interrogée par "The Guardian", la police grecque a catégoriquement nié ces accusations :
Il n’y a pas eu d’usage de la force par des officiers de police contre qui que ce soit à la GADA. La police grecque examine et enquête en profondeur sur chaque signalement de violence policière. Si la moindre responsabilité est révélée, la police prend les sanctions disciplinaires qui s’imposent contre les officiers responsables. Il ne fait aucun doute que la police grecque respecte toujours les droits de l’homme et n’use pas de violence".

La police grecque a plusieurs fois été accusée de proximité avec l’Aube dorée, et encore plus depuis que le parti néo-nazi a fait son entrée, en juin dernier, au Parlement grec où il compte 18 députés. Le mois dernier, "The Guardian" révélait ainsi que certains policiers renvoyaient les victimes souhaitant porter plainte vers des militants de l’Aube dorée afin qu’ils assurent leur protection.
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Re: Ἑλλάς

Messagede altersocial » 03 Nov 2012, 11:01

La bourgeoisie se serre les coudes ....

Arrêté pour avoir diffusé une liste de fraudeurs du fisc

Vouloir lutter contre la fraude fiscale va-t-il bientôt devenir un délit en Grèce ? Le journaliste grec Kostas Vaxevanis a été arrêté dimanche 28 octobre, puis relâché dans la nuit. Motif : avoir publié dans le magazine Hot Doc une liste de 2.059 de ses compatriotes détenteurs de comptes bancaires suisses. Il est accusé de violation de la loi sur la publication de données privées.

Cette liste a été transmise en 2010 par Christine Lagarde, alors ministre française des Finances, à son homologue grec du gouvernement socialiste de Georges Papandréou. Les informations proviennent d’un employé de la banque HSBC en Suisse [1], poursuivi depuis pour vol par son employeur.

Un CD-Rom perdu par le ministère

Mais le gouvernement grec a refusé d’utiliser cette liste, les ministres successifs prétendant l’avoir perdue, doutent de l’authenticité de cette « Liste Lagarde », ou refusent d’utiliser des documents obtenus illégalement... L’actuel ministre des finances, Yannis Stournaras, affirme ne pas retrouver le CD-Rom originel dans son ministère. Devant la colère croissante du peuple grec sur ce sujet, il a déclaré la semaine dernière qu’il allait demander une nouvelle copie de la liste à la France.

« Si quelqu’un doit s’expliquer devant la justice, ce sont les ministres qui ont tenté de dissimuler cette liste et l’ont perdue avant de dire qu’elle n’existait pas. Je n’ai fait que mon travail », explique le journaliste dans une vidéo envoyée à l’agence Reuters. « Demain, le Parlement votera une baisse de 100 à 200 euros des salaires des fonctionnaires, alors que pendant ce temps, la plupart de ces 2.000 personnes figurant sur la liste semblent frauder les impôts en envoyant secrètement de l’argent en Suisse », ajoute-t-il. Le gouvernement grec pourra-t-il encore longtemps étouffer les affaires de fraude fiscale ?
Notes

[1] La liste proviendrait des mêmes fichiers que ceux utilisés par l’ancien ministre du Budget, Eric Woerth, en 2009.
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Re: Ἑλλάς

Messagede ivo » 04 Nov 2012, 11:24

Merck ne livre plus un anticancéreux aux Grecs pour cause d'impayés
http://www.leparisien.fr/international/ ... 289579.php
Image
Le groupe allemand pharmaceutique Merck KGaA ne livre plus d'Erbitux aux hôpitaux publics grecs. | AFP/Arne Dedert

Voici une décision qui devrait raviver les tensions entre l'Allemagne et la Grèce. Dans un entretien donné au journal allemand Börsen-Zeitung, Matthias Zachert, le directeur financier du groupe pharmaceutique allemand Merck, confie que le médicament contre le cancer Erbitux n'est plus livré aux hôpitaux publics grecs en raison de factures impayées.

«Cela n'affecte que la Grèce, où nous avons été confrontés à de nombreux problèmes, se défend-t-il. Cela ne concerne que ce produit.» Il précise que les les livraisons continuent vers l'Espagne, où le gouvernement aide les hôpitaux à payer les factures.

Un porte-parole du groupe a indiqué que les Grecs pourront toujours se procurer l'Erbitux en pharmacie. Cet anticancéreux est le deuxième médicament sur ordonnance de Merck le plus vendu. En 2011, il a représenté un chiffre d'affaires de 855 millions d'euros.

commentaires
C'est la logique du systeme capitaliste , aujourd'hui la grece demain la france , l'avenir appartient à ceux qui pourront payer , les autres seront ignores

Doit on tout donner à la Grèce et bientôt à d autres !!! Rêvez vous car demain se sera en France !!! Sortons de cet Europe capitaliste à souhait et retrouvons Notre France avec ces valeurs !!! Quitte à payer , je suis prêt à le faire pour des français !!! Plus pour les autres ... Marre d être une vache à lait !!!

Pour moi ce n'est pas Merck le coupable, c'est une entreprise privée et non une ONG humanitaire ( elle peut cependant être coupable des tarifs appliqués s'ils sont trop élevés et injustifiés ), c'est les politiques qui ont entraîné cette situation d'impayés. L'OMS a aussi probablement son rôle à jouer.

le montant des casseroles des états africains auprès des hôpitaux parisiens et français atteint des records mais on continue à soigner toute la misère du monde et creuser le trou de notre sécu ... la décision des allemands est pragmatique et de bon sens...Merk est une entreprise privée qui a des salariés et des charges à honorer, pas une ONG qui vit des dons et des subsides des états.

Merck n'est pas une association caritative, pourquoi devrait-elle donner ses produits gratuitement? C'est facile d'être généreux avec l'argent des autres.

je viens de perdre un membre de ma famille atteint d'un cancer. Un geste humanitaire de ce groupe qui engendre des millions de benefice ne peut-il etre fait en faveur de ces personnes ? Il ne s'agit pas de la Grece mais de son peuple qui souffre !

..................
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Re: Ἑλλάς

Messagede altersocial » 04 Nov 2012, 15:14

Alerte! :confus:

Ratonnades, pogroms et agressions des fascistes envers des migrant.e.s et des antifascistes : la police collabore – Athènes, 2 et 3 novembre 2012

Vague d’attaques fascistes à Athènes durant 2 nuits maintenant

Hier soir et ce soir (03/11/2012), des membres de la Golden Dawn (Aube Dorée) avec d’autres nazis ont attaqué des migrants dans le quartier d’Aghios Panteleimonas. La nuit dernière, un café Internet détenue par des migrants a été brisée et des boutiques plus petites appartenant aux migrants et des maisons dans lesquelles vivent des migrants ont été ciblés aujourd’hui (03/11/2012). La police anti-émeute est sur les lieux, mais elle n’est pas intervenue.

Dans le même temps sur la place d’Aghios Nikolaos à Patissia, un rassemblement antifasciste est en cours.

Plus tôt aujourd’hui, les membres de la Golden Dawn ont également attaqué un évènement antifasciste dans le secteur de Metaxourgeio du centre d’Athènes. Au moins un membre du comité des antifascistes de Metaxourgeio a été transporté à l’hôpital. Plus de 200 personnes ont pris part à la mobilisation antifascistes à Matexourgeio.

Traduit de l’anglais de From the greek streets, 03/11/2012 à 21h22
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Europe vs Austérité

Messagede ivo » 07 Nov 2012, 10:40

Grèce: nouveau plan de rigueur, nouvelle grève générale
http://www.latribune.fr/actualites/econ ... erale.html
Le Parlement grec doit adopter ce mercredi un nouveau train de mesures d'économies budgétaires, avec, en vue, l'espoir d'obtenir une nouvelle tranche d'aide de la part de ses créanciers. Les principaux syndicats du pays ont appelé à la grève générale.


Le Parlement grec doit voter un nouveau plan de rigueur ce mercredi soir. Un programme imposé par ses créanciers, au premier rang desquels figure l'Union européenne. Athènes espère recevoir lundi 12 novembre une nouvelle tranche d'aide de 31,2 milliards d'euros. Mardi, le chef de file de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, s'est dit mardi "très optimiste" sur le fait que la Grèce serait à même de mener la cure de rigueur nécessaire en dépit d'une grève de 48 heures pour protester contre cette politique d'austérité.

13,5 milliards d'euros

Les économies - 13,5 milliards d'euros sur la période 2013-2014, puis 5 milliards supplémentaires d'ici à 2016 - prévoient des coupes dans les salaires et retraites, la réduction du nombre des fonctionnaires et une dérégulation accrue du marché de travail. "Nous avons soutenus ces mesures, nous sommes déjà engagés à les mettre en oeuvre (...) elles sont dures mais l'alternative c'est un défaut désordonné", à justifié Yannis Stournaras, le ministre grec des Finances lors d'un débat houleux devant les députés grecs. La coalition au pouvoir s'emploie à faire passer en force son programme de 500 pages de peur que certains législateurs ne bloquent le texte. Le projet de budget pour 2013 doit quant à lui être voté dimanche.

Troisième grève générale en deux mois

Face à ce nouveau train de rigueur, une grève générale de 48 heures à été lancée à l'appel des principaux syndicats du pays. Il s'agit du troisième mot d'ordre de ce type lancé en deux mois par les deux principales centrales syndicales du pays contre les coupes dans les dépenses et contre les réformes promues par le gouvernement d'Antonis Samaras.
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Re: Europe vs Austérité

Messagede ivo » 07 Nov 2012, 20:54

Grèce : tirs de gaz lacrymogènes à Athènes pour repousser les manifestants
La police grecque a tenté de repousser la foule qui protestait contre le nouveau train de rigueur.
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http://www.lepoint.fr/monde/grece-tirs- ... 341_24.php

Grèce : violences à Athènes contre le plan de rigueur
Des violences ont éclaté mercredi soir à Athènes devant le Parlement grec, où les députés doivent voter, d'ici minuit, un nouveau plan de rigueur de 18 milliards d'euros.
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http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012 ... igueur.php
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Re: Ἑλλάς, Grèce

Messagede altersocial » 06 Déc 2012, 18:22

Ca fait moins les unes internationales quand les nazillons s'en prennent à des vies humaines :

Une bombe contre l’extrême-droite grecque

:arrow: VIDEO

Une bombe a explosé devant les locaux du parti grec d’extrême-droite Aube dorée en Grèce. Elle n’a pas fait de victimes mais des dégâts. La déflagration s’est produite ce mardi matin à Aspropyrgos, dans la banlieue ouest d’Athènes. Les locaux étaient alors inoccupés.
Des voix de plus en plus nombreuses réclament une mobilisation contre la percée néonazie et dénoncent des discours racistes et actes violents.
“Après la guerre de communication lancée contre notre parti, nous faisons face à une explosion, déplore Ilias Kassidiaris, député et porte-parole d’Aube dorée. Notre réponse, c’est qu’Aube dorée ne va pas s’arrêter, quoi que fassent les autres partis contre nous. Nous n’arrêterons pas même face à des attaques armées.”

D’après des médias grecs, le chef du parti socialiste Pasok aurait souhaité interdire Aube dorée. Le Parlement a récemment levé l’immunité de trois des députés du parti d’extrême-droite, dont Ilias Kassidiaris qui avait giflé une parlementaire. Aube dorée est dirigé par Nikolaos Michaloliakos. Le parti était crédité en octobre de 14% des intentions de vote
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Re: Ἑλλάς, Grèce

Messagede ivo » 13 Déc 2012, 12:50

Grèce : "Avec 345 euros de retraite, je ne peux plus faire face"
fr info
Les Grecs qui peinent à se nourrir et à nourrir leurs enfants à chaque repas sont de plus en plus nombreux. C'est la conséquence attendue des licenciements massifs (26 % de chômeurs aujourd'hui), des baisses de salaires et des hausses d'impôts.

En Grèce, c'est grâce à la solidarité que beaucoup s'en sortent. Solidarité familiale d'abord, mais pas seulement. L'église orthodoxe n'a jamais autant proposé de soupes populaires dans les salles paroissiales. Des ONG offrent le même service.

Une autre solution pour faire face : pourquoi ne pas manger des produits périmés ? Le mois dernier, le gouvernement grec a par décret autorisé la vente - à prix cassés et sous certaines conditions - de ces produits dont la date est dépassée. Une idée qui n'a même pas fait franchement scandale.

Toutefois, dans les faits pour le moment, aucune enseigne n'a encore osé mettre en rayons des produits périmés. Question d'image sans doute ! Après cette décision, les associations de consommateurs dénoncent une abdication du politique face à la pauvreté qui gagne chaque jour du terrain dans le pays." Cela marque pour de bon l'entrée de notre pays dans la misère. Le symbole est terrible", commente la porte-parole de l'association "Qualité de Vie".

commentaires:
"Nous sommes à la veille d'une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin est la bonne crise majeure, et les nations vont accepter le Nouvel Ordre Mondial." David Rockefeller

L'abdication de la politique face à la pauvreté n'est pas un phénomène nouveau. En Grèce, les dernières élections technocratiques, sponsorisées par Hollande et Merkel, laissaient déjà deviner que le travail des politiques était désormais d'obéir aux institutions, de signer des papiers et de calmer les foules. Pour savoir ce qui se passe en Grèce, depuis Athènes : http://retoureneurope.blogspot.gr/ Et pour ceux qui pensent que tout cela doit cesser : http://politiqueduchaos.blogspot.gr/

Prix noble de la paix, mais pas de l'humanité, quand es ce que l'Europe s'intéressera plus à sont peuple qu'aux banques, important et de ne pas fâché les marchés, des gens ils s’en foutent. Triste Europe de la misère des un qui fait la fortune des autres, c'est ça le vrai capitalisme.



DOSSIER
Grèce : le temps de la survie

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