Droit au logement, luttes... à Nantes

Droit au logement, luttes...

Messagede bipbip » 10 Oct 2012, 10:50

Nantes, manifestation ce mercredi 10 octobre à 17h30, Place Royale.

Un toit pour toutes et tous

Rassemblement Place Royale
mercredi 10 octobre, 17h30


Après deux semaines de mobilisation et de rencontres en préfecture pour obtenir la mise à l'abri des personnes à la rue, nous (associations, organisations, citoyens, citoyennes), constatons que les engagements pris par la préfecture ne sont ni suffisants ni respectés.

Les services d'hébergement d'urgence (115-Samu Social) ne répondent toujours pas. Les familles avec enfants, les personnes isolées, françaises ou étrangères, sont toujours à la rue.

C'est une situation inacceptable, parce que la rue expose à tous les dangers, porte atteinte à la santé et à la dignité. C'est pourquoi nous continuons à exiger des pouvoirs publics :
- la mise à l'abri immédiate de toutes les personnes à la rue
- la mise en oeuvre d'un dispositif de logement durable

Nous exigeons l'application du droit au logement et à l'accueil inconditionnel de toutes les personnes à la rue : l'Etat et les collectivités publiques en ont le devoir et les moyens !

Collectif de mobilisation réunissant associations, organisations, citoyens et citoyennes
Soutenu par (liste en cours) : CSF, CGT 44, Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires (RESF 44), Collectif Uni-e-s contre une Immigration Jetable, CIMADE, DAL 44, GASProm-ASTI, LDH, MRAP, Collectif Logement...
http://nantes.indymedia.org/article/26236

D'autres infos et détails sur cette lutte : http://nantes.indymedia.org/article/26180
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 09:05

Droit au logement, luttes... à Nantes

Messagede bipbip » 17 Oct 2012, 10:53

Réquisition occupation d'une partie du Lieu Unique, rue de la Biscuiterie.

Nantes : Un toit pour toutes et tous : occupation du Lieu Unique

Appel à soutien et à participation

A la 3e semaine de mobilisation « un toit pour toutes et tous », le collectif réunissant associations, organisations, citoyens, citoyennes avec ou sans logement, étrangers et français, a décidé, mercredi 10 octobre de réquisitionner une partie du Lieu Unique pour continuer la lutte et obtenir des résultats.

Après deux semaines de mobilisation et de rencontres en préfecture pour obtenir une solution très rapide pour l’accueil des personnes à la rue, nous (le collectif) constatons que les engagements pris par la préfecture ne sont ni suffisants, ni respectés. La promesse de la préfecture est passée de 100 places à 60 places. A l’heure d’aujourd’hui, aucun moyen n’a été débloqué.

Nous ne pouvons plus nous fier à de simples promesses, notre principal indicateur, le 115, ne répond toujours pas.

Exigeons ensemble l’application du droit au logement et l’accueil inconditionnel de toutes personnes sans abri : l’Etat et les collectivités publiques en ont le devoir et les moyens !!

Nous vous invitons : à soutenir la lutte, à venir rejoindre l’occupation et la manifestation (Lieu Unique – Nantes rue de la Biscuiterie Tour LU, entre Château des Ducs et Cité des Congrès)

, et à vous informer sur les suites en allant rencontrer les personnes qui sont au Lieu Unique.

Une assemblée générale a lieu quotidiennement à 20 heures au Lieu Unique pour échanger, proposer, et envisager la suite de la lutte.

Des actions seront proposées dans les jours à venir.

Collectif de mobilisation réunissant associations, organisations, citoyens et citoyennes soutenu par (liste en cours) : AFPS 44, CSF, CGT 44, CIMADE, CNL, Collectif Enfants étrangers citoyens solidaires( RESF 44), Collectif logement, collectif Uni-e-s contre une immigration jetable, DAL 44, GASProm-ASTI, Gauche Anticapitaliste, groupement des Retraités Educateurs sans Frontières, LDH, les Alternatifs, Logis Saint-Jean, MRAP, NPA, Parti de Gauche, PCF, SEN, US Solidaires…
http://droitaulogement.org/nantes-un-to ... eu-unique/


Image


Infos, articles, suivi actu : http://nantes.indymedia.org/article/26180
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 09:05

Re: Droit au logement, luttes... à Nantes

Messagede Pïérô » 17 Oct 2012, 23:35

Appel à manifestation ce samedi 20 octobre, à 15h30 Place Royale

Un toit pour tous: procédure d'Expulsion en cours/Manif' samedi Place Royale

La lutte pour le droit au logement des sans abri continue! Une partie du LU est toujours occupée, et malgré la procédure d'expulsion lancée par la Mairie de Nantes, nous ne lâcherons rien!

Appel à large manifestation samedi 20 octobre, 15 h30 Place Royale!

Collectif Un toit pour toutes et tous
Occupation du Lieu Unique depuis le mercredi 10 octobre
Appel à soutien et à participation !

A la 3e semaine de mobilisation « un toit pour toutes et tous », le collectif réunissant associations, organisations, citoyens, citoyennes avec ou sans logement, étrangers et français, a décidé, mercredi 10 octobre de réquisitionner une partie du Lieu Unique, fort symbole de la politique culturelle nantaise, pour continuer la lutte et obtenir des résultats.

Nous (le collectif) constatons que les engagements pris par la préfecture ne sont ni suffisants, ni respectés. La promesse de la préfecture est tout d’abord passée de 100 places à 60 places. Pourtant, en ces premiers jours de trêve hivernale, le préfet récidive dans ses mensonges : aucune évolution n'a été constatée au niveau des offres d'hébergement d'urgence par le 115. A ce jour, les personnes sans abri sont toujours à la rue ou au Lieu unique.

La mairie de Nantes a quant à elle préféré entamer une procédure d’expulsion des personnes hébergées dans ce lieu (quitte à les remettre à la rue), plutôt que de se donner les moyens de transformer une politique du logement actuellement à l’agonie. L'expulsion des occupants du LU, de ce fait, est imminente et il est donc urgent d’accentuer la mobilisation et de médiatiser au plus fort ces événements. A Nantes comme à Notre Dame des Landes comme ailleurs, luttons contre cette politique de répression.

Exigeons ensemble l’application du droit au logement et l’accueil inconditionnel de toutes personnes sans abri : l’Etat et les collectivités publiques en ont le devoir et les moyens !!

Nous vous invitons donc à soutenir la lutte, à venir rejoindre l’occupation (une AG a lieu quotidiennement à 20h), et à venir en nombre participer à la :

Manifestation samedi 20 octobre 2012
15h30, Place Royale


Collectif de mobilisation réunissant associations, organisations, citoyens et citoyennes soutenu par (liste en cours) : AFPS 44, CSF, CGT 44, CIMADE, CNL, Collectif Enfants étrangers citoyens solidaires( RESF 44), Collectif logement, collectif Uni-e-s contre une immigration jetable, DAL 44, GASProm-ASTI, Gauche Anticapitaliste, groupement des Retraités Educateurs sans Frontières, LDH, les Alternatifs, Logis Saint-Jean, MRAP, NPA, Parti de Gauche, PCF, SEN, US Solidaires…

Contact : untoitpourtousettoutes@yahoo.fr
http://nantes.indymedia.org/article/26306
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 21:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Droit au logement, luttes... à Nantes

Messagede bipbip » 21 Oct 2012, 13:22

Communiqué de presse du Collectif "Un toit pour toutes et tous", assigné à comparaître au Tribunal d'Instance lundi matin

LA MAIRIE NE DIALOGUE PAS
LA MAIRIE MENT
LA MAIRIE EXPULSE
LE PREFET NE TIENT PAS SES PROMESSES ET LAISSE DES PERSONNES A LA RUE


Le vendredi 19 octobre - 19h

Nous avons reçu cet après-midi une assignation à comparaître au Tribunal d'Instance lundi matin à 11h sur injonction de la mairie de Nantes qui exige du Tribunal notre expulsion du Lieu Unique et la condamnation à une astreinte de 1000 euros par heure d'occupation des lieux !

Nous constatons que depuis le début de notre mouvement, la mairie de Nantes n'a entamé aucun dialogue, ni avec les associations qui l'ont alertée depuis plusieurs semaines, ni avec les occupants du Lieu Unique, et n'a fait que reprendre publiquement les approximations et mensonges de la Préfecture.

Nous constatons que depuis le début de notre mouvement, la mairie de Nantes n'a fait preuve d'aucune solidarité avec les personnes qui dorment dans les rues de la ville, et n'apporte comme solution qu'une assignation devant les tribunaux pour demander l'expulsion de celles et ceux qui ont rempli leur devoir d'alerte sur le non-respect du droit élémentaire d'avoir un toit.

Nous constatons que depuis le début de notre mouvement, la Préfecture de Loire Atlantique fait des promesses mais ne débloque des solutions qu'au compte goutte, loin de répondre à l'ensemble des besoins, tant pour les étrangers que pour les français en grande précarité.

L'occupation du Lieu Unique a été la réponse à cette absence totale de solution concrète pour toutes ces personnes à la rue, dont certaines ont décidé de se mettre à l'abri au Lieu Unique, faute de lieu, pour ne pas dormir dehors et sous la pluie.

Cette assignation s'adresse à la fois aux sans-abris et aux militants et associations qui occupent et luttent, regroupés dans le Collectif « Un toit pour toutes et tous ». Les arguments apportés par la Mairie de Nantes auprès du Tribunal ne correspondent en rien à la réalité de ce qui se passe au Lieu Unique :

La mairie prétend que « les représentants de la Ville de Nantes ont tenté de dialoguer avec les manisfestants ». C'est faux : seul Mr Deschamps, chef de cabinet, s'est présenté à une conférence de presse et n'a fait aucune proposition ni déclaration de soutien. Nous n'avons jamais rencontré aucun élu de la ville.

La mairie prétend que « les revendications affichées par les occupants » ne la concernent pas. C'est faux : Le maire, en tant que garant de l'ordre public a le devoir de faire le nécessaire pour que personne ne dorme dans les rues de la ville.

La mairie prétend que toutes les personnes à la rue ont eu des solutions de logement, y compris celles qui occupent le Lieu Unique. C'est faux, le 115 n'a toujours pas les moyens de répondre positivement aux demandes d'hébergement d'urgence qui lui sont faites quotidiennement par les personnes qui restent au Lieu Unique, mais aussi par les autres personnes sans-abris. Faute de réponse positive, de nombreuses personnes renoncent à appeler le 115, et de fait restent à la rue. Ce ne sont pas les 12 familles que la Préfecture se vante d'avoir logées qui cachent la réalité concrète de toutes les autres personnes qui attendent une réponse du 115.

La mairie prétend qu'il y a des problèmes de sécurité au Lieu Unique. C'est faux : Effectivement, ces locaux ne sont pas adaptés pour un hébergement. Toutefois, des règles de vie collective mises en place et respectées par l'ensemble des occupants rendent la vie ici bien plus acceptable et plus digne que la vie dans la rue. Il faut donc un grand cynisme et une grande méconnaissance de la vie au quotidien dans la rue pour prétendre protéger des personnes en les y renvoyant.

La mairie et le Préfet prétendent que les personnes sans hébergement qui occupent le Lieu Utile ont refusé les propositions qui leur ont été faites. C'est faux : une seule famille a refusé une proposition totalement inadaptée à sa situation, et toutes les autres personnes appellent chaque jour, en vain, le 115.

Collectif de mobilisation réunissant associations, organisations, citoyens et citoyennes soutenu par (liste en cours) : AFPS 44, CSF, CGT 44, CIMADE, CNL, Collectif Enfants étrangers citoyens solidaires ( RESF 44), Collectif logement, Collectif Uni-e-s contre une immigration jetable, DAL 44, GASProm-ASTI, Gauche Anticapitaliste, groupement des Retraités Educateurs sans Frontières, LDH, les Alternatifs, Logis Saint-Jean, MRAP, NPA, Parti de Gauche, PCF, SEN, US Solidaires…
http://nantes.indymedia.org/article/26340


La manif d'hier encerclée, soirée annulée, repression contre la lutte pour le logement

Cours Saint-André : les militants encerclés par des forces de l’ordre

Les militants du collectif Un toit pour tous et toutes ont monté un chapiteau de cirque, ce samedi en fin d’après-midi, cours Saint-André, à l’issue de leur manifestation, à Nantes. Ils avaient prévu d’y organiser une soirée festive, pour continuer à mobiliser sur les problèmes d’hébergement d’urgence. Ils ont finalement été contraints par les forces de l’ordre de démonter le chapiteau. Sept cars de gendarmes mobiles ont été dépêchés sur place. Environ 200 à 300 manifestants continuent de faire face à une rangée de forces de l’ordre dans le quartier de la cathédrale.
http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-C ... filDMA.Htm


Image
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLoc ... d_actu.Htm


vidéos de la manif ici : http://www.ouest-france.fr/actu/actuLoc ... filDMA.Htm
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 09:05

Droit au logement, luttes... à Nantes

Messagede bipbip » 22 Oct 2012, 06:28

Procès expulsion Lu : appel à soutien

OCCUPATION DU LIEU UNIQUE :
LE COLLECTIF « UN TOIT POUR TOUTES ET TOUS »
EN PROCES POUR EXPULSION !


A la 3e semaine de mobilisation « un toit pour toutes et tous », le collectif réunissant associations, organisations,citoyens, citoyennes avec ou sans logement,étrangers et français, a décidé, mercredi 10 octobre de réquisitionner une partie du Lieu Unique, fort symbole de la politique culturelle nantaise, pour continuer la lutte et obtenir des résultats.
Nous (le collectif) constatons que les engagements pris par la préfecture ne sont ni suffisants, ni respectés. La promesse de la préfecture est tout d’abord passée de 100 places à 60 places. Pourtant, en ces premiers jours de trêve hivernale, le préfet récidive dans ses mensonges : aucune évolution n'a été constatée au niveau des offres d'hébergement d'urgence par le 115. A ce jour, les personnes sans abri sont toujours à la rue ou au Lieu unique.

La ville de Nantes, qui dispose pourtant de bâtiments vacants, a choisi d’entamer une procédure d’expulsion, et donc de remettre à la rue les nombreux adultes et enfants qui dorment actuellement au Lieu Unique, sans autre solution.

Alors que l’Etat engage des moyens considérables pour réprimer et expulser les personnes opposées au projet d’aéroport de Notre Dames des Landes, nous pouvons constater que ce ne sont pas les moyens qui manquent, mais bien la volonté politique.
Nous demandons :
- des hébergements stables, ouverts 24 heures sur 24, sur une durée allant jusqu’à l’obtention d’un logement pérenne.
- -des hébergements proches des transports en commun, des écoles, des commerces et administrations…
- -des hébergements avec une superficie suffisante par personne, et avec la possibilité de cuisiner
- des hébergements accompagnés d’un suivi social effectif et adapté, avec un traducteur si besoin
Enfin, nous demandons à ce que les personnes soient correctement informées de leurs droits.
Nous vous invitons à soutenir la lutte, à venir rejoindre le mouvement, (une AG a lieu quotidiennement à 20 heures au premier étage du Lieu Unique) et à venir soutenir l’occupation lors du

PROCES
LUNDI 22 OCTOBRE A ONZE HEURES
AU PALAIS DE JUSTICE DE NANTES
(présence de soutien dans la salle d’audience et/ou devant le tribunal selon ce qui sera possible)

Nous ne souhaitons pas nous installer durablement dans l’espace que nous occupons au Lieu Unique. Mais en l’état actuel des choses, sans solutions débloquées pour les personnes hébergées ici, une expulsion serait absolument intolérable.

Exigeons ensemble l’application du droit au logement, l’accueil inconditionnel de toutes personnes sans abri dans un logement digne, stable et durable: l’Etat et les collectivités publiques en ont le devoir et les moyens !!!


Collectif de mobilisation réunissant associations, organisations, citoyens et citoyennes soutenu par (liste en cours) : AFPS 44, CSF, CGT 44, CIMADE, CNL, Collectif Enfants étrangers citoyens solidaires( RESF 44), Collectif logement, collectif Uni-e-s contre une immigration jetable, DAL44, GASProm-ASTI, Gauche Anticapitaliste, groupement desRetraités Educateurs sans Frontières, LDH, les Alternatifs,Logis Saint-Jean, MRAP, NPA, Parti de Gauche, PCF, SEN,Union syndicale Solidaires…
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 09:05

Re: Droit au logement, luttes... à Nantes

Messagede Pïérô » 24 Oct 2012, 09:50

Nantes, sous la menace d'une expulsion, une deuxième occupation a été evacuée illico.

Résistance

Alors qu'à Notre Dame des Landes, le quadrillage militaire, les expulsions et le harcèlement des opposants à l'aéroport continue, la mairie socialiste expulse et réprime dans la métropole nantaise.

Le 23 octobre au matin au tribunal de grande instance de Nantes, une nouvelle parodie judiciaire a lieu : il s'agit de décider de l'expulsion des occupants du Lieu Unique. Pas de parole politique, seul un débat à mots couverts, inaudibles, entre avocats et magistrats. L'avocat des socialistes, chargé de réclamer l'expulsion (la plus immédiate possible), est arrogant, méprisant, indécent et menteur, en bon valet du pouvoir (faciès ci dessous).

Le délibéré est annoncé pour ce mercredi 24 octobre.

Quelques instants plus tard, autre part, un lieu est réquisitionné, vu la menace imminente d'expulsion et de remise à la rue de nombreuses personnes. Le foyer de la Protection Civile, « foyer Gustave Roch », est ouvert et occupé depuis plus de 48 heures.

Le responsable de la Protection Civile passe, précise qu'il ne fera pas appel à la police.

Mais ces locaux, vides 350 jours par ans (ouvert seulement en cas de « grand froid » sur décision préfectorale), en excellent état, disposant de plus de 30 places, appartiennent à la mairie socialiste...
Qui s'empresse de commanditer une expulsion, totalement illégale, en dehors de tout cadre juridique.

Et quelle expulsion... Des escadrons de dizaines de policiers sont immédiatement envoyés pour assiéger les occupants. En plus des Compagnies Départementales d'Intervention de la BAC et des CRS aux visages masqués et en nombre hallucinant, un petit commando, militarisé, tout en noir, cagoulé, avec des casques noirs et des boucliers noirs fait sauter le verrou de la porte et procède à l'expulsion. S'agit-il du GIPN ? En tous cas, le message est clair de la part du pouvoir : terroriser

Face à une telle avalanche répressive, toute opposition est de fait impossible. Le retour au Lieu Unique est amer.

Le pouvoir socialiste expulse, harcèle réprime, et remet les occupants (familles et isolé-e-s) à la rue.

Ici comme ailleurs, Résistances.
http://nantes.indymedia.org/article/26376
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 21:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Droit au logement, luttes... à Nantes

Messagede Pïérô » 27 Oct 2012, 13:06

Manif et soirée de soutien ce samedi 27 octobre

Un toit c'est un droit

Non à la repression
Non aux expulsions


Depuis un mois, le collectif « un toit pour toutes et tous », réunissant associations, organisations, citoyens, citoyennes avec ou sans logement, étrangers et français, se mobilise pour l'application d'un droit inconditionnel au logement : occupation pendant plus de 2 semaines du Lieu Unique, réquisition (immédiatement réprimée) d'un foyer d'hébergement (Gustave Roch), manifestation du 20 octobre ayant rassemblé plus de 700 personnes...

. . . . . . . . . . . . Image

Nous constatons que les engagements pris par la préfecture ne sont ni suffisants, ni respectés. Celle-ci communique, en choeur avec la Mairie de Nantes, que 60 places ont été ouvertes, et qu'ainsi le problème de l'hébergement d'urgence serait résolu. En réalité, le 115 ne répond toujours pas plus. seule une minorité des familles présentes au LU s'est vue attribuer des solutions (quelques nuits d'hôtel), et rien n'a été proposé pour l'ensemble des personnes isolées. Ainsi, la très grande majorité des sans abris est toujours laissée à la rue par les pouvoirs publics.

De plus, depuis la semaine passée, la répression de notre mouvement social n'a cessé de s'amplifier. La préfecture et la mairie de Nantes collaborent pour réprimer toute action émanant de notre collectif, malgré leur caractère pacifique: obligation de démonter notre chapiteau en fin de manifestation, interpellations et contrôles d'identité à répétition, expulsion du Lieu Unique et du foyer d'hébergement Gustave Roch,... Nous condamnons formellement la tentative d'étouffement de notre lutte par la répression et l'intimidation, et dénonçons la disproportion des moyens engagés par le pouvoir actuel pour nous expulser (nombreux cars de CRS, GIPN,...), dont les habitants de Notre Dame des Landes en sont aussi les victimes actuellement.

Mobilisons nous donc ensemble ce samedi pour l’application inconditionnelle du droit au logement pour tous, et contre la politique de répression et d'expulsion que les pouvoirs publics nous font actuellement subir!!

Nous vous invitons donc à soutenir la lutte et à venir en nombre participer à :

- la manifestation, samedi 27 octobre, Place bretagne à 15h
- la soirée de soutien à 21H à Bitche - 3 rue de bitche. Entrée prix libre


Collectif de mobilisation réunissant associations, organisations, citoyens et citoyennes soutenu par (liste en cours) : AFPS 44, CSF, CGT 44, CIMADE, CNL, Collectif Enfants étrangers citoyens solidaires (RESF 44), Collectif logement, collectif Uni-e-s contre une immigration jetable, DAL 44, GASProm-ASTI, Gauche Anticapitaliste, groupement des Retraités Educateurs sans Frontières, LDH, Logis Saint-Jean, MRAP, NPA, , SEN, US Solidaires…
http://nantes.indymedia.org/article/26396
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 21:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Droit au logement, luttes... à Nantes

Messagede Béatrice » 29 Oct 2012, 19:00

communiqué du collectif « Un toit pour tous et toutes » de ce jour :

L’occupation du Lieu Unique continue depuis le mercredi 10 octobre

COMMUNIQUE DE PRESSE

Lundi 29 octobre 2012

COLLECTIF « Un toit pour tous et toutes ».

A propos de la réquisition de lieux :

 Il est important de rappeler que l’interpellation des pouvoirs publics ne date pas d’hier ! Depuis des mois et de manière régulière, les associations de soutien aux personnes en difficultés signalaient aux services de l’État et des collectivités locales le manque d’hébergements d’urgence. Aucune réponse politique n’a été apportée.

 Le premier étage du Lieu Unique a été réquisitionné de manière citoyenne et sans violence. Pendant plus de 2 semaines, le temps de la procédure juridique d’expulsion, une cinquantaine de militant-e-s avec et sans logement ont pu dormir au chaud, manger, vivre, de manière auto-gérée. Ce lieu a aussi servi à la tenue démocratique d’une AG quotidienne où toute la population nantaise était conviée. Nous n’avons rien dégradé au Lieu Unique, le directeur le dit lui-même dans Ouest France et Presse Océan. Nous avons été respectueux de l’établissement et de ses employés. Ils ont été invités à se saisir de l’événement pour organiser leur programmation sur le problème du logement. Les médias parlent de nous quotidiennement mais leurs comptes-rendus sont en décalage avec la réalité. Loin de s’emparer du problème, ils minimisent les faits. Un journaliste qui souhaitait couvrir la totalité de l’événement a été mis sur un autre sujet. Il semble qu’une chape de plomb pèse sur leurs écrits et reportages.

 Les occupations illégales ont 3 rôles dans notre mouvement : elles sont l’unique moyen de mobiliser la préfecture, puis la mairie ; elles permettent de ne pas laisser indéfiniment les personnes à la rue ; elles rendent visible les manques de moyens donnés par l’État ainsi que les personnes sans logement. Seule l’occupation permet de déclencher des moyens. L’occupation du Lieu Unique a permis l’ouverture des soixante places promises par la préfecture. Celle de Gustave Roch l’ouverture anticipée du foyer par la mairie après notre départ.

 Les expulsions de Gustave Roch, du LU, de la Manufacture, sont toutes démesurées en terme d’intimidation répressive et constituent un véritable gâchis d’argent public. Pour exemple, le dispositif policier à Gustave Roch a rassemblé 7 fourgons de CRS, 5 voitures de police, 2 voitures de la BAC, et les services du GIPN ! Le foyer Gustave Roch est laissé vide 92% de l’année et a été pris par une trentaine de militant-e-s avec et sans logement par nécessité vitale. Il n’y a plus aucun sens des réalités. La réquisition est une mise à l’abri, l’expulsion est une mise à la rue.

 Une manifestation réunissant les personnes en lutte contre les expulsions liées à la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et le collectif « Un toit pour tous et toutes » a déplacée samedi 27 octobre à Nantes 400 personnes. Le soir même une soirée concert de soutien a été donnée dans le lieu associatif BITCHE. Le collectif ne se démobilise pas, bien au contraire. Ce projet aéroportuaire démontre bien que le problème du logement et de l’hébergement n’est pas un problème d’argent mais de choix politique.

A propos des solutions proposées :

 Aujourd’hui, seules les familles ont été mises à l’abri temporairement et nous n’avons aucune assurance écrite quant à la pérennité de ces places et ce malgré notre demande en ce sens auprès de la DDCS. Le 115 répond toujours par la négative aux personnes isolées. Nous sommes actuellement une quarantaine de personnes de notre collectif encore à la rue (et assurément bien plus dans la ville de Nantes). Un couple avec 2 enfants en bas âges rencontrés par le collectif ce vendredi a eu pour réponse du 115 de rappeler lundi matin à 11h30. L’ouverture du foyer Gustave Roch n’est pas la mise en place de moyens supplémentaires mais le déplacement du problème avec l’attribution des places prévues pour les personnes isolées à des familles afin de faire bonne figure. Le maire, Patrick Rimbert, tente de faire croire par voie de presse que nous nous battons sans raison : non, nous sommes toujours dans la rue. Le maire ne parle que des familles : les personnes seules ou sans enfants ont-elles pour vocation de dormir dehors ? La rue tue les enfants comme les adultes, comme en atteste le travail réalisé par le collectif « les morts de la rue ».

 Le plan Ayrault-Duflot n’est pas suffisant. La réalité c’est que les places ouvertes correspondent toujours à des rattrapages après coup, bien insuffisants (mais de quoi faire taire travailleurs/euses sociaux/ales et militants/es). 50 millions c’est moins que la rallonge décidée par Fillon pour 2010 par exemple… Les critiques de C. Duflot à l’égard de l’hébergement en hôtel ne produisent aucun effet réel sur le terrain. Le PS comme l’UMP assurent une gestion a minima de la misère que créée tant leur politique économique que leur politique migratoire.

La présence policière et militaire massive à nos actions, la remise de personnes à la rue, le refus de la part des autorités de s’engager par écrit, la lenteur à mettre en œuvre des mesures d’urgence et les calomnies, constituent eux par contre de réelles violences, et de réelles dégradations autant de la situation que de la santé physique et psychique des personnes concernées. Les actions du collectif « un toit pour tous et toutes » demeurent légitimes, aussi longtemps que des personnes dorment à la rue contre leur gré.

 Le problème du logement n’est pas uniquement provoqué par l’arrivée des demandeurs d’asile comme le prétendent Monsieur Grosvalet, président du conseil général de Loire Atlantique et M. De Lavernée, préfet de Loire Atlantique mais est une question de choix et de priorité politique. _ Il touche aussi bien les français que les étrangers.
Nous demandons que les pouvoirs publics cessent de distinguer les personnes seules des familles, les personnes sans-papiers des personnes avec papiers. Cette politique de tri et de contrôle social des pauvres n’a pour but que de créer des divisions, et est illégale puisque la loi est la même pour tous : « Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence. » (art L 345-2-2 et 345-2-3 du code de l’action sociale et de la famille). Cela n’est actuellement pas le cas. Nous demandons donc l’application de la loi. Nous demandons que le 115 propose une solution à toute personne qui en fait la demande.

 Nous constatons les mêmes problèmes de logements et les mêmes mouvements sociaux de révolte à Toulouse, Brest, Rennes, Angers, Paris, Nancy, etc... Le problème de l’hébergement persiste encore et toujours ici et ailleurs. Plutôt que de nous opposer, unissons-nous.

Collectif « un toit pour toutes et tous » réunissant associations, organisations, citoyens et citoyennes soutenu par AFPS 44, Alternative libertaire, CSF, CGT 44, CIMADE, CNL, Collectif Enfants étrangers citoyens solidaires( RESF 44), Collectif logement, collectif Uni-e-s contre une immigration jetable, DAL 44, Europe Ecologie Les Verts, GASProm-ASTI, Gauche Anticapitaliste, groupement des Retraités Educateurs sans Frontières, LDH, les Alternatifs, Logis Saint-Jean, MRAP, NPA, Parti de Gauche, PCF, SEN, US Solidaires…


http://www.millebabords.org/spip.php?article21703
:
« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
Louise Michel
Béatrice
 
Messages: 2792
Enregistré le: 09 Juil 2011, 19:58

Re: Droit au logement, luttes... à Nantes

Messagede Pïérô » 30 Oct 2012, 00:21

Sympa la convergence des luttes... :)

Nantes, 27 octobre : convergence des révoltes

Ni aéroport ni expulsions ! Un toit pour tou-te-s !


La semaine a été agitée à Nantes comme à Notre Dame des Landes.

. . . . . . . . Image

Dans la métropole sous occupation policière, les expulsions s'enchainent au rythme des sirènes et des gyrophares : expulsion du Lieu Unique, du foyer Gustave Roch, de la Manufacture, tous trois réquisitionnés ces derniers jours pour obtenir un logement pour tou-te-s et tous.

Le pouvoir socialiste n'a répondu que par un déferlement policier écrasant, terrorisant. Un exemple ici : http://nantes.indymedia.org/article/26376

Sur la Zone A Défendre, la lutte continue entre les centaines de forces de l'Ordre et les occupants qui résistent. Plus d'infos ici : https://zad.nadir.org/

Deux manifestations avaient lieu à Nantes samedi 27 octobre : contre l'aéroport, et pour un toit pour tou-te-s.

Les deux luttes sont confrontée aux mêmes attaques du pouvoir (à des degrés divers) : expulsions, répressions.

Les cortèges de plus de 500 personnes chacun, partant pour l'un de la Place Royale, l'autre de la Place Bretagne, ont convergé -après un passage bruyant par la mairie et la décoration de quelques bus à coup d'affiches- devant la préfecture, épicentre des répressions. Rassemblant plus d'un millier de manifestant-e-s reprenant en cœur (et en chansons) notamment de nombreux slogans contre le pouvoir socialiste. Comme toujours sous haute surveillance policière.

La manifestation s'est poursuivie par une soirée de soutien au collectif un toit pour tou-te-s.

Le pouvoir réprime pour isoler, atomiser, particulièrement dans le fief du premier sinistre.
Ensemble, nous sommes plus forts pour répondre aux attaques.

A suivre...

. . . . . . . . Image



Ce qu'en dit la presse locale ce dimanche.

Image

Image


source : http://nantes.indymedia.org/article/26419
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 21:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Droit au logement, luttes... à Nantes

Messagede Pïérô » 01 Nov 2012, 11:09

Résumé du mouvement nantais pour le droit au logement

Communiqué de presse

COLLECTIF
« Un toit pour tous et toutes ».

A propos de la réquisition de lieux :

 Il est important de rappeler que l'interpellation des pouvoirs publics ne date pas d’hier ! Depuis des mois et de manière régulière, les associations de soutien aux personnes en difficultés signalaient aux services de l’État et des collectivités locales le manque d’hébergements d’urgence. Aucune réponse politique n’a été apportée.

 Le premier étage du Lieu Unique a été réquisitionné de manière citoyenne et sans violence. Pendant plus de 2 semaines, le temps de la procédure juridique d'expulsion, une cinquantaine de militant-e-s avec et sans logement ont pu dormir au chaud, manger, vivre, de manière auto-gérée. Ce lieu a aussi servi à la tenue démocratique d'une AG quotidienne où toute la population nantaise était conviée. Nous n’avons rien dégradé au Lieu Unique, le directeur le dit lui-même dans Ouest France et Presse Océan. Nous avons été respectueux de l’établissement et de ses employés. Ils ont été invités à se saisir de l’événement pour organiser leur programmation sur le problème du logement. Les médias parlent de nous quotidiennement mais leurs comptes-rendus sont en décalage avec la réalité. Loin de s'emparer du problème, ils minimisent les faits. Un journaliste qui souhaitait couvrir la totalité de l’événement a été mis sur un autre sujet. Il semble qu'une chape de plomb pèse sur leurs écrits et reportages.

 Les occupations illégales ont 3 rôles dans notre mouvement: elles sont l’unique moyen de mobiliser la préfecture, puis la mairie; elles permettent de ne pas laisser indéfiniment les personnes à la rue; elles rendent visible les manques de moyens donnés par l’État ainsi que les personnes sans logement. Seule l’occupation permet de déclencher des moyens. L’occupation du Lieu Unique a permis l’ouverture des soixante places promises par la préfecture. Celle de Gustave Roch l’ouverture anticipée du foyer par la mairie après notre départ.

 Les expulsions de Gustave Roch, du LU, de la Manufacture, sont toutes démesurées en terme d'intimidation répressive et constituent un véritable gâchis d'argent public. Pour exemple, le dispositif policier à Gustave Roch a rassemblé 7 fourgons de CRS, 5 voitures de police, 2 voitures de la BAC, et les services du GIPN! Le foyer Gustave Roch est laissé vide 92% de l'année et a été pris par une trentaine de militant-e-s avec et sans logement par nécessité vitale. Il n'y a plus aucun sens des réalités. La réquisition est une mise à l'abri, l'expulsion est une mise à la rue.

 Une manifestation réunissant les personnes en lutte contre les expulsions liées à la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et le collectif «Un toit pour tous et toutes» a déplacée samedi 27 octobre à Nantes 400 personnes. Le soir même une soirée concert de soutien a été donnée dans le lieu associatif BITCHE. Le collectif ne se démobilise pas, bien au contraire. Ce projet aéroportuaire démontre bien que le problème du logement et de l'hébergement n'est pas un problème d'argent mais de choix politique.
A propos des solutions proposées:

 Aujourd'hui, seules les familles ont été mises à l'abri temporairement et nous n’avons aucune assurance écrite quant à la pérennité de ces places et ce malgré notre demande en ce sens auprès de la DDCS. Le 115 répond toujours par la négative aux personnes isolées. Nous sommes actuellement une quarantaine de personnes de notre collectif encore à la rue (et assurément bien plus dans la ville de Nantes). Un couple avec 2 enfants en bas âges rencontrés par le collectif ce vendredi a eu pour réponse du 115 de rappeler lundi matin à 11h30. L'ouverture du foyer Gustave Roch n'est pas la mise en place de moyens supplémentaires mais le déplacement du problème avec l'attribution des places prévues pour les personnes isolées à des familles afin de faire bonne figure. Le maire, Patrick Rimbert, tente de faire croire par voie de presse que nous nous battons sans raison: non, nous sommes toujours dans la rue. Le maire ne parle que des familles: les personnes seules ou sans enfants ont-elles pour vocation de dormir dehors? La rue tue les enfants comme les adultes, comme en atteste le travail réalisé par le collectif « les morts de la rue ».

 Le plan Ayrault-Duflot n'est pas suffisant. La réalité c’est que les places ouvertes correspondent toujours à des rattrapages après coup, bien insuffisants (mais de quoi faire taire travailleurs/euses sociaux/ales et militants/es). 50 millions c’est moins que la rallonge décidée par Fillon pour 2010 par exemple… Les critiques de C. Duflot à l’égard de l’hébergement en hôtel ne produisent aucun effet réel sur le terrain. Le PS comme l’UMP assurent une gestion a minima de la misère que créée tant leur politique économique que leur politique migratoire.

 La présence policière et militaire massive à nos actions, la remise de personnes à la rue, le refus de la part des autorités de s’engager par écrit, la lenteur à mettre en œuvre des mesures d’urgence et les calomnies, constituent eux par contre de réelles violences, et de réelles dégradations autant de la situation que de la santé physique et psychique des personnes concernées. Les actions du collectif «un toit pour tous et toutes» demeurent légitimes, aussi longtemps que des personnes dorment à la rue contre leur gré.

 Le problème du logement n'est pas uniquement provoqué par l’arrivée des demandeurs d'asile comme le prétendent Monsieur Grosvalet, président du conseil général de Loire Atlantique et M. De Lavernée, préfet de Loire Atlantique mais est une question de choix et de priorité politique. Il touche aussi bien les français que les étrangers. Nous demandons que les pouvoirs publics cessent de distinguer les personnes seules des familles, les personnes sans-papiers des personnes avec papiers. Cette politique de tri et de contrôle social des pauvres n'a pour but que de créer des divisions, et est illégale puisque la loi est la même pour tous: «Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence.» (art L 345-2-2 et 345-2-3 du code de l’action sociale et de la famille). Cela n’est actuellement pas le cas. Nous demandons donc l’application de la loi. Nous demandons que le 115 propose une solution à toute personne qui en fait la demande.

 Nous constatons les mêmes problèmes de logements et les mêmes mouvements sociaux de révolte à Toulouse, Brest, Rennes, Angers, Paris, Nancy, etc... Le problème de l'hébergement persiste encore et toujours ici et ailleurs. Plutôt que de nous opposer, unissons-nous.

Collectif « un toit pour toutes et tous » réunissant associations, organisations, citoyens et citoyennes soutenu par AFPS 44, Alternative libertaire, CSF, CGT 44, CIMADE, CNL, Collectif Enfants étrangers citoyens solidaires( RESF 44), Collectif logement, collectif Uni-e-s contre une immigration jetable, DAL 44, Europe Ecologie Les Verts, GASProm-ASTI, Gauche Anticapitaliste, groupement des Retraités Educateurs sans Frontières, LDH, les Alternatifs, Logis Saint-Jean, MRAP, NPA, Parti de Gauche, PCF, SEN, US Solidaires…
http://nantes.indymedia.org/article/26432
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 21:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Droit au logement, luttes... à Nantes

Messagede bipbip » 10 Nov 2012, 10:46

Manif «Un Toit Pour Toutes Et Tous»

Samedi 10 novembre à 15H00, place de Bretagne à Nantes

6éme SEMAINE DE MOBILISATION !!!

Nos actions d’occupations, certes illégales mais légitimes (Lieu Unique, foyer Gustave Roch, Manufacture) ont été suivies d’expulsions appuyées par un déploiement démesuré des forces de polices, et par des actes d’intimidation.

Ces expulsions ont remis les personnes à la rue.

Nous constatons que les autorités débloquent des places d’hébergement au compte goutte laissant de nombreuses personnes sans logis.
Nous refusons que des personnes soient à la rue contre leur gré, dormant dans les parcs, à la gare, dans la salle d’attente des urgences hospitalières, sous les auvents des magasins… La rue expose à tous les dangers !

Ensemble exigeons :
- L’application du droit au logement et la réquisition des logements vides
- L’accueil inconditionnel de toute personne sans abri dans un hébergement digne, adapté, choisi, et stable.

L’état et les collectivités locales en ont le devoir et les moyens. Ils y ont même pensé … Prenons leurs déclarations et circulaires au pied de la lettre !
Obligeons-les à mettre en place un vaste plan d’hébergement et de logement qui ne laisse personne à la rue !

LA LUTTE CONTINUE !

Collectif de mobilisation réunissant des personnes avec ou sans logis, des associations et organisations : AFPS 44, Alternative Libertaire, CSF, CGT 44, CIMADE, CNL, Collectif Enfants étrangers Citoyens solidaires (RESF 44), Collectif logement, Collectif Uni-e-s contre une Immigration Jetable, DAL 44, GASProm-ASTI, Gauche Anticapitaliste, Groupement des Retraités Educateurs sans Frontières, LDH, Les Alternatifs, Logis Saint-Jean, MRAP, NPA, PG, PCF, SEN, US Solidaires…

Mail : untoitpourtoutesettous@yahoo.fr
Infos Blog : http://untoitpourtoutesettous.overblog.com/
http://nantes.indymedia.org/article/26496
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 09:05

Re: Droit au logement, luttes... à Nantes

Messagede Pïérô » 01 Déc 2012, 13:21

Manif "Un Toit Pour Tou-te-s", ce samedi 1er décembre

Image
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 21:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Droit au logement, luttes... à Nantes

Messagede Pïérô » 10 Déc 2012, 01:59

Intervention du collectif au conseil municipal

COMMUNIQUE DE PRESSE DU COLLECTIF "UN TOIT POUR TOUTES ET TOUS"

Nantes le 7 Décembre 2012.

Ci-après le texte qui devait être lu, ce jour, au conseil municipal de la ville de Nantes, pour une intervention du collectif lors de la séance.
Le maire, Patrick RIMBERT, a choisi de lever la séance, et rappelé qu’il était interdit au public de prendre la parole durant un conseil municipal. Notre prise de parole n’a pas pu avoir lieu et les personnes, du collectif, présentes ont été priées fermement de quitter la salle. Voici une fois de plus un bel exemple de confiscation de la liberté de parole et de renoncement à l’espace citoyen que devrait être un conseil municipal.
Contrairement à ce qui a été affirmé ensuite, nous démentons formellement qu’une délégation du collectif a été reçue par un interlocuteur, en mairie.
Nous sommes étonnés de l’inaction et du silence, pendant notre intervention, de certain-e-s élu-e-s qui ont pourtant soutenu notre mouvement… Nous espérons et demandons que cette interruption et ses raisons seront portées au PV de ce conseil.

Suite à cela, nous restons mobilisés, déterminés, et décidés à poursuivre la lutte. UN TOIT C’EST UN DROIT !


LE TEXTE

Depuis plus de trois mois, le collectif, « Un Toit Pour Toutes et Tous (*1) », est en lutte et se bat quotidiennement, portant les exigences et revendications suivantes :
- la mise à l’abri inconditionnelle de toute personne à la rue contre son gré, dans un hébergement digne et stable. Ceci passant par un réel, et significatif, renforcement des moyens du 115 et Samu social.
- l’application et le respect de ce droit fondamental, reconnu de valeur constitutionnelle, qu’est le droit au logement.
- l’accès à un logement répondant aux besoins des personnes en grande précarité et en errance sociale.
- la mise en oeuvre et l’application de la loi de réquisition de 1945, des bâtiments inoccupés et des logements vacants, qui sont nombreux sur le territoire de l’agglomération Nantaise.

Le collectif n’est pas un rassemblement « d’agitateurs » (comme cela a été affirmé à divers reprises par des représentants des pouvoirs et collectivités locales) qui instrumentalisent les sans abris et mal logé-e-s. Nos actions et occupations illégales, mais légitimes compte tenu de l’urgence à mettre les personnes à l’abri, sont faites pour dénoncer une politique incohérente et inefficace face à cette grave crise du non ou mal logement. Notre mouvement reçoit un large soutien populaire. Ce qui confirme la légitimité de notre lutte et la préoccupation de la population sur l’exclusion grandissante dans notre pays.
Le collectif est composé de vraies personnes, avec de vrais et réels besoins de logements. « Nous dormons dans des parcs, à la gare, dans la salle d’attente des urgences ou dans des chambres de formule 1 en périphérie de ville lorsque le 115 répond à nos demandes, nos enfants ne peuvent pas suivre une scolarité normale, l’accès aux soins est difficile, … ». C’est la parole des sans abris et mal logées témoignant de leur existence quotidienne !

Les seules réponses apportées à ce jour, par vous-même, la majorité municipale, et la préfecture ont été :
- l’expulsion systématique des lieux occupés (Lieu Unique, Manufacture, Gustave Roch, ….) et l’emploi démesuré des forces de l’ordre lors de nos actions et manifestations. Nous dénonçons cette répression et les intimidations faites sur les personnes militantes ou non, de la part des pouvoirs publics !
- l’ouverture de 2 foyers (déjà prévus à cet effet), en complément des chambres d’hôtel mises à disposition par la DDCS, pour la mise à l’abri temporaire de quelques familles. A ce jour, des personnes relogées ont été remises à la rue ou ballottées d’hôtel en hôtel en périphérie de la ville. Les personnes isolées sont restées à la rue et y sont toujours.
- des annonces médiatiques, sur la mise en place d’un plan exceptionnel pour l’hiver. Plan qui reste vague, hypothétique, et qui n’a rien changé. Le 115 n’arrive toujours pas à traiter les trop nombreuses demandes..
- une lettre presse (en date du 23 Octobre 2012) des élu-e-s de la majorité nous appelant au dialogue, mais nous demandant essentiellement de mettre fin à notre mouvement, à grand renfort de déclarations démagogiques sur les bonnes pratiques de la ville en matière de logement et de volonté à trouver des hébergements.
- une proposition de rencontre, alors que nous étions expulsé de LU, que nous avons décliné car nous estimions que vous n’aviez rien de concret et significatif à proposer. La situation actuelle (plusieurs centaines de personnes toujours à la rue) nous donne raison. Les sans abris, les mal logé-e-s, sont actuellement considérés comme des parias, des inutiles assistés et encombrants pour la bonne image de la ville de Nantes et sa métropole.

Face au silence des pouvoirs publics, à votre silence, aux non réponses à nos revendications, nous avons décidé de venir interrompre ce jour le conseil municipal. D’ailleurs nous constatons, sans surprise, qu’aucun point n’a été porté à l’ordre du jour sur l’urgence à régler la situation de détresse des personnes à la rue.
Notre intervention a pour but de vous rappeler les points suivants :
- Le Maire est responsable et doit veiller à la cohésion sociale sur le territoire de sa commune. Tel que cela est défini par de nombreux textes législatifs (les articles L.2211-1 et suivants du Code Général des collectivités territoriales, articles 98 et 99 de la loi n°2005-32 du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale, loi n°98-657 du 29 juillet 1998 d'orientation relative à la lutte contre les exclusions, dans son article 1er, les nombreuses décisions du conseil constitutionnel sur la question, etc…etc..). Des circulaires ministérielles récentes de Jean Marc AYRAULT et Cécile DUFLOT ont rappelé ces principes et obligations.
Donc nous exigeons une véritable mobilisation de votre part et des services municipaux, et vous demandons d’avoir le courage de prendre vos responsabilités. Une personne à la rue est en danger, et cela est intolérable !
- Vous avez le pouvoir pour la mise en œuvre de réquisitions, en concours avec le Préfet, afin de dégager rapidement des hébergements et logements. C’est plusieurs milliers de mètres carrés qui sont actuellement inoccupés sur le territoire de la ville (ancienne caserne militaire, ancienne gendarmerie, et autres bâtiments publics ou privés) et qui pourraient être immédiatement mis à disposition pour du logement et de l’hébergement.
- Nous demandons la convocation d’un conseil municipal extraordinaire (ouvert aux publics) afin que soient prises des décisions et mesures pour mettre un terme à cette situation indigne, inhumaine, et inacceptable.

Nous ne quitterons pas cette salle tant que vous n’aurez pas acté de la légitimité de notre mouvement, et que vous aurez pris des engagements pour répondre aux besoins des personnes sans toit.

(*1) Collectif de mobilisation réunissant des personnes avec ou sans logis, avec le soutien des associations et organisations : AFPS 44, Alternative Libertaire, CSF, CGT 44, CIMADE, CNL, Collectif Enfants étrangers Citoyens solidaires (RESF 44), Collectif logement, Collectif Uni-e-s contre une Immigration Jetable, DAL 44, GASProm-ASTI, Gauche Anticapitaliste, Groupement des Retraités Educateurs sans Frontières, LDH, Les Alternatifs, Logis Saint-Jean, MRAP, Médecins du Monde, NPA, PG, PCF, SEN, US Solidaires….…Liste en cours et ouvertes.

Mail : untoitpourtoutesettous@yahoo.fr - Infos Blog : http://untoitpourtoutesettous.overblog.com/
http://nantes.indymedia.org/article/26772
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 21:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Droit au logement, luttes... à Nantes

Messagede bipbip » 20 Juin 2013, 11:56

Menace d'expulsion policière, notifiée ce mercredi 19 juin par huissier, du foyer-squat "Radison" des sans-papiers sans-toit de Nantes

Le Radisson est un immeuble de centre-ville vide depuis des années, une première fois habité puis expulsé très rapidement il y a quelques années au motif de travaux de réhabilitation urgent et patati et patata (jamais faits). L'immeuble est habité à nouveau depuis octobre 2012. La procédure d'expulsion (lancée en octobre par le Ministère de la Justice, alors propriétaire des lieux) semblait s'être perdue en route.
La semaine dernière un huissier s'est pointé avec moults policiers, qui ont forcé l'entrée au pied de biche. Les personnes présentes ont été sommées de partir, des photos de l'intérieur ont été prises, puis les flics sont repartis.
Des habitant-e-s et des camarades du collectif confirment qu'un huissier est venu hier mercredi, et a annoncé une expulsion pour aujourd'hui (jeudi).
Rien n'est bien évidemment certain dans ces situations, mais l'expulsion devient plus que probable. On appelle toutes celles et ceux qui le peuvent à rester à se tenir au courant, en contactant des camarades du collectif, ou en guettant l'info sur IMC Nantes, ou sur le site internet du collectif (http://untoitpourtoutesettous.overblog.com/).
http://nantes.indymedia.org/article/27829
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 09:05

Re: Droit au logement, luttes... à Nantes

Messagede bipbip » 27 Juin 2013, 07:30

Pétition
Contre l’Expulsion des Habitants du Bâtiment

« Le Radisson »

La centaine de personnes occupant le 11 quai Baco, est menacée d’expulsion, après huit mois d’occupation. Ce bâtiment est sous la responsabilité de l’Etat ; le 20 juin dernier nous avons découvert qu’une expulsion immédiate a été ordonnée, sans que les gens n’aient la possibilité de se défendre lors d’une procédure contradictoire, ce qui constitue un déni de justice. Par ailleurs, bien que la loi l’impose, aucune solution de relogement n’a été proposée par les organismes de l’Etat.

Les personnes sont donc expulsables à tout moment et vivent désormais dans l’impuissance et la peur.

Montrez-votre soutien aux habitants en signant la pétition.

Par les habitants du « Radisson »

Soutenus par le Collectif Un Toit pour Toutes et Tous


Liens:: http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2013N41953
http://nantes.indymedia.org/article/27845

Réunion ce jeudi 27 juin à 18h30 au Gasprom (rue fourré).
http://nantes.indymedia.org/article/27858
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 09:05

Suivante

Retourner vers Logement, squats, luttes de quartiers

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun-e utilisateur-trice enregistré-e et 8 invités