@mimosa rouge : je ne suis pas d'accord pour l'idée de la transition mais c'est pas trop le débat ici, il faudrait ouvrir un post ailleurs, juste pour dire que selon moi il n'y a pas de période de "transition" ou de "terreur". a-t-on vu durant la commune de paris une quelconque transition entre l'avant et le pendant ? non. bien sur les choses ont évolué et les paramètres sont plus nombreux et complexes qu'auparavant mais si une révolution vient un jour sans doute la majorité de la population saura pour quoi elle se bat et donc il n'y a pas de légitimité à faire une transition entre le passé et l'avenir ; sans compter les dérives que peuvent prendre ces aspects transitoires (mais bon comme je l'ai dit c'est un autre sujet
)
justement la commune de paris, c'est pas le comunisme ou l'anarchisme ! c'est une tentative d'y aller . mais ce n'était pas aboutit (et pas seulement pour des causes internes mais à cause de la guerre) . de plus la commune à été animé par la classe ouvrière en constitution , c'est a dire en train de former les organisations qui matérialise son unité, sa force ... les syndicats, les cooperatives , mutuelles , l'internationale .... issus des bilans de l'echec de la révolution populaire de 1848 . Donc il y avait une période avant et pendant qui n'est pas le communisme mais une période de contre société de classe en formation puis de d'organisation sociale et de lutte (la commune) . Et les acquis et expériences ont été transmis par les militants de classes qui on échappé à la repression, l'internationale et les courants politiques qui se sont develloppé plus facilement sous la période d'interdiction des organisations de classe jusqu'en 1884 (anar, marxiste, blanquiste, allemanistes un peu plus tard ....). Les rapport sociaux n'on pas été totalement réinventés il y avait élections, mariages et salariat ....
Ne l'appelle pas transition si tu veut, mais ne l'appelle pas anarchie ou communisme non plus ! c'est de tendance libertaire, socialiste , anarchiste ou communiste mais ce n'est pas encore très aboutit.
Moi je le vois comme une dynamique "avant" "pendant" "après" pour simplifier . Par exemple une société on on spécialisera encore la production n'est pas communiste pour moi . Et puis je veut te rassurer, cette transition je ne la voit pas comme une terreur organisé par une élite militante pour accelerer le processus révolutionnaire et je suis ok avec toi une révolution sociale ne passe que part la participation consciente des exploité (j'aime pas le terme peuple et population ) . Mais la société nouvelle devra se donner les moyens d'empecher la renaissance d'une classe exploiteuse et empecher les anciens exploiteurs et ceux qui en on gardé la culture (l'encadrement actuel : cadre du privé ou cadres fonctionnaires intellectuels au service du pouvoir et de son idéologie ) de se placer en position de recours miraculeux en cas de problèmes ! c'est d'ailleurs un des interets historique de la commune de Paris d'y avoir réfléchie .
De plus les militants si ils restent dans une position minoritaires, a créer leur propore culture autonome au dessus de la classe peuvent se transformer en cadre de la révolution (armée rouge ou milices, cadre de la production, de la distribution ... etc) . Et ça rejoint ce que je disait dans l'autre post : attention à ne pas penser le projet de société qu'entre nous, il faut massiffier dès maintenant la reflexion révolutionnaire, dans les organsiations de classes , larges et ensuite dans les luttes encores plus larges .
Donc ce débat "quelles institutions ...." je pense qu'il est sain de l'ébaucher entre militants politiques, mais il ne leur apartient pas, il ne sert qu'a collecter des expériences passées ou présentes, les analyser, les critiquer puis les proposer (y compris sous la forme d'un tout cohérent, le "projet de société" ) mais il faut s'attendre à ce qu'il soit repris, remodelé, expérimenté, dégraissé, amélioré ou modifié .... et surtout si le projet ne tient pas compte des réalités de 'exploitation actuelle il ne sera pas repris, jugé utopique et loin des préoccupation du quotidients .Par exemple, en ce moment les collègues ils parlent du potager et de la maison en construction, avec en arriere fond un surendettement honteux qui n'est pas souvent mentionné ....alors discuter du projet de société au taf , j'ai des doutes de la pertinence de tout projet dans ces conditions ! Il faut garder en tête qu'une étape de contre société est à avoir pour massifier la reflexion et démultiplier les capacité gestionnaires de tous .
Mais pour pas qu'il n'y ai de quiproquo je ne veut pas interdire un débat comme celui ci , au contraire ! (j'apporte un bémol en quelque sorte )