Ne payons pas leur crise !

Re: Ne payons pas leur crise !

Messagede bipbip » 06 Jan 2012, 11:54

la CNT mène une campagne confédérale intitulée "pour une répartition égalitaire des richesses"
Sur le site de la campagne : différents tratcs et textes d’annalyse sur les thèmes de la dette publique, salaires, précarité etc.

http://www.cnt-f.org/campagne/
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Re: Ne payons pas leur crise !

Messagede Pïérô » 08 Jan 2012, 01:34

Et ben au moment où il y a des débats internes sur quoi qu'on peut signer, que je pense qu'il faut arriver à participer sans fermer les yeux et suis complètement allergique à la forme de présentation sous "audit" que nous servent Attac et consorts en ravalement de façade citoyeniste et républicain, que le NPA semble emboiter le pas à Attac sans combattre parce qu'il faut rechercher l'unité, je me sens complètement en phase là :

crise financière Leur dette, c’est leur intérêt

Nous ne sommes pas responsables de la crise de la dette : nous n’avons pas à la payer. Or, quel que soit le prochain président de la République, il appliquera un programme d’austérité drastique pour plaire aux marchés financiers. Nous sommes la « gauche de la rue », n’attendons rien des urnes et organisons la riposte !

Le capitalisme est en crise. Une crise qui provient du cœur même de la machine. Depuis les années 1970, le capitalisme nous écrase toujours plus, baisse les salaires directs, mais surtout indirects (primes, retraites, allocations…). C’est à ce prix qu’il a pu maintenir ses profits.

Les travailleurs et les travailleuses, les États eux-mêmes ont pourtant voulu continuer à consommer… mais à crédit, du coup. Et ce qui est vrai pour les salarié-e-s l’est aussi pour l’État : l’endettement, aussi bien public que privé, a explosé ces dernières années, de nouveaux crédits devant rembourser les intérêts de crédits précédents. C’est le serpent qui se mord la queue.

Pourquoi il faut refuser de payer leur dette

Mais au fait, dans quel but les États se sont-ils endettés ? Pour assurer une meilleure redistribution des richesses ? Pour aider les plus démunis ? Non. C’était pour financer les cadeaux faits aux capitalistes (« bouclier fiscal », privatisations, exonérations de charges…) !

L’endettement des États est une manière d’alléger les impôts des riches et d’éviter de redistribuer les richesses. Si les États se financent en empruntant sur les marchés financiers, c’est parce que, dans les années 1980, ils ont choisi de substituer un financement par endettement au financement par l’impôt. En France, la décision a été prise par le gouvernement socialiste de Pierre Bérégovoy. La dictature des marchés, dont les gouvernements se plaignent, résulte en fait d’une servitude volontaire de la part des États. Les deux avancent main dans la main pour enrichir les classes privilégiées et pressurer les travailleuses et les travailleurs.

La même logique est à l’œuvre dans les plans de rigueur. L’État cherche à éviter aux classes possédantes de payer la crise dont elles sont responsables. Et cela, au nom de la « bonne gestion » et des « marchés », comme s’il s’agissait d’entités surnaturelles planant au-dessus de nous, alors que ce ne sont que des fétiches, du vent.

Refusons la fausse évidence selon laquelle nous vivrions « au-dessus de nos moyens ». Nous vivons avec beaucoup moins que ce que nous produisons. Refuser intégralement de payer la dette, c’est simplement récupérer une petite partie de l’argent qu’on nous a volé.

Comment ne pas payer la dette ? En s’opposant à toutes les mesures d’austérité que les gouvernants (UMP ou PS) veulent nous imposer : coupe dans les budgets sociaux, travail gratuit imposé aux chômeurs, diminution des retraites, privatisation et casse des services publics, etc.

N’attendons rien des urnes

Depuis des mois on sauve l’Europe et l’euro chaque semaine, à la faveur d’un sommet de chefs d’États, qui décide de récupérer des dizaines ou des centaines de milliards, en sacrifiant les budgets sociaux. La semaine suivante, le plan est déjà obsolète, et il faut de nouveau se réunir pour de nouveau « sauver l’Europe ».

On jongle en fait avec des sommes astronomiques, qui n’ont plus aucun sens. La seule chose réelle et tangible dans tout cela, ce sont les coupes sociales, licenciements et baisses de salaire. La guerre aux pauvres est déclarée, et quel que soit le vainqueur du scrutin présidentiel, il poursuivra ce programme. Comme chez nos voisins européens, les partis gouvernementaux ont le même discours : il n’y a pas d’alternative à l’austérité.

La parole est à la gauche de la rue.

Partout dans le monde, il n’y a pas que les puissants qui se réunissent. Peu à peu, le prolétariat se réveille. D’abord « indigné », puis enragé. Il forme une gauche de la rue authentique, sincère, entière, dénuée de calculs politiciens. C’est la gauche des syndicats combatifs, des mouvements sociaux, féministes, antiracistes, de la jeunesse, des luttes contre les privatisations, les licenciements, les délocalisations, la précarité, les discriminations.

Cette gauche de la rue se distingue en tous points de la gauche gouvernementale rose, rouge, ou verte qui aspire à gérer le capitalisme.

Pour peser politiquement, cette gauche de la rue aux contours encore flous devrait se constituer en un front social. Agissant hors du terrain institutionnel et politicien, ce front saurait s’opposer à l’austérité par le rapport de forces et imposer des avancées dans l’ensemble de la société, des entreprises aux quartiers, en passant par les services publics.

Seule l’existence d’un tel front peut rendre crédible une alternative au capitalisme. C’est l’objectif qu’il faut se fixer : construire une société nouvelle, débarrassée des diktats de la bourgeoisie. Une société fondée sur le socialisme et l’autogestion.

Alternative libertaire


article en ligne d'Alternative Libertaire de janvier : http://www.alternativelibertaire.org/sp ... ubrique227

C'est clair, çà fait plaisir et évidemment çà fera pas unité, mais avant d'affronter la réunion unitaire à Tours, qui comme presque partout sert "l'audit" comme recette lourde à digérer pour des anticapitalistes et révolutionnaires qui pensent que passer par là amène à la voie de garage et à entretenir à nouveau des illusions alors que tout le monde, qui déjà se serre la ceinture, n'a pas besoin de continuer à perdre du temps pour dire qu'il y en a marre et qu'il serait bon non seulement que çà cesse mais que la tendance s'inverse, çà permet de construire du sens.

Comment çà se passe par chez vous ?

En tout cas quoiqu'il en soit et au delà de ce que l'on pourra ou non accepter pour construire un mouvement large à la hauteur de l'enjeu, je pense qu'il est important qu'une expression vraiment anticapitaliste, révolutionnaire et libertaire puisse se construire et s'affirmer. De ce côté il est à espérer que çà avance par là et que dans la campagne commune, viewtopic.php?f=12&t=5396, ces élément puissent être intègrés.
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Re: Ne payons pas leur crise !

Messagede SchwàrzLucks » 17 Jan 2012, 14:37

Je ne sais pas si ça a sa place ici mais je pourrai toujours déplacer ça s'il le faut. Une AG a été initiée par un collectif d'orgas tels que l'affirment les affiches suivantes :

LA PRECARITE ? CA SUFFIT ! : AG MARDI 17 à 12H30 AMPHI 2 du Patio

Jeudi 12 janvier 2012 // Projection/Réunion publique
LA PRECARITE ? CA SUFFIT ! ORGANISONS-NOUS !

Nous vous invitons à une réunion publique sur la question de la précarité étudiant mais aussi des faillites d’université, du retard des bourses ...

C’est le mardi 17 à 12h30 à l’Amphi 2 du Patio.

Organisé avec la CNT, le MJCF, l’UNEF et le NPA.

Qui depuis la rentrée n’a pas eu des difficultés à boucler les fins de mois ? Etudier n’est plus vraiment un droit ouvert à toutes et tous mais est réellement devenu un luxe auquel Bernard Arnault lui-même n’a rien n’a envier (sic !).

Ces derniers mois ont été particulièrement difficiles pour les étudiants. Depuis des années les retards dans le versement des bourses s’accumulent au point d’être devenus presque banals. Mais c’est cette année que les retards ont été les plus importants. Il a en effet fallu attendre plusieurs semaines supplémentaires pour que le versement soit enfin effectué et nous ne savons toujours pas dans quelles conditions seront versées les prochaines échéances. De plus, la réponse consistant à orienter tous les étudiants vers le FNAU (Fonds National d’Aide d’Urgence) ne constitue en rien une solution puisqu’il s’agit d’une aide d’urgence qui ne résout en rien ce problème structurel. Que dire encore des formations n’ouvrant pas droit aux bourses du CROUS ? Comment dès lors payer le loyer, remplir le frigo ou simplement vivre dignement dans ces conditions ?

De même, qui n’a jamais été obligé de se salarier pour payer ses études ? Selon l’OVE (Observatoire de la vie étudiante) près de 50% des étudiants sont obligés de se salarier en cours d’année et avec les vacances d’été on approche les 80%. Se salarier c’est 40% de chances en moins de réussir ses études alors que bien souvent ce n’est pas un choix mais la seule conséquence d’inégalités sociales. Et nous ne parlons même pas des conditions dans lesquelles sont payés les étudiants-vacataires de l’UDS dont les paies accusent un retard de deux mois, ni des personnels vacataires payés au lance-pierre.

Tous les précaires (étudiants, personnels) ont les mêmes intérêts donc le même combat.

Assemblée générale le mardi 17 à 12h30 AMPHI 2 du Patio


Image

Cette AG s'est donc tenue tout à l'heure. Alors bon, pas énormément de monde malheureusement, mais l'on s'est mis d'accord sur la formation d'un collectif de précaires qui se réunira régulièrement. A noter que l'UNEF a dû signer pour se donner une bonne image : un seul de leurs militant-e-s était présent et il est parti très vite. Le gros des troupes venait de SUD et de la CNT, il y avait une poignée d'UEC et de NPA mais ils n'ont pas pris la parole. Il y avait également quelques membres des indigné-e-s, gros point positif, leur mouvement semble donc ici se rattacher aux luttes sociales. Si un CR public en ressort, je le transmettrai.

Prochaine réunion le 31 janvier à 12h30 (par contre je ne me rappelle plus du lieu).

L'on a également appris la volonté de camarades allemands d'organiser une journée d'action contre le capitalisme dans toute l'Europe le 31 mars. Le but est, selon leurs propres mots, non pas de faire une manif' et basta mais de s'organiser sur la durée. Le projet vient d'organisations de la gauche radicale et d'anarcho-syndicalistes. Une manif' centralisée est déjà prévue à Francfort pour l'Allemagne et ils appellent les divers groupes un peu partout à se joindre au réseau et à se coordonner. Voici le site du projet : http://march31.net/
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Re: Ne payons pas leur crise !

Messagede bipbip » 26 Jan 2012, 15:31

tract d'AL

Sortir du capitalisme pour sortir de la crise

Les responsables et les profiteurs de la crise, ce ne sont pas juste les banquiers qui ont bâti des fortunes sur des bidouillages financiers, ce sont tous les capitalistes qui n’en finissent pas de faire payer les salarié-es pour augmenter leurs profits. Nous ne pouvons pas nous contenter de dénoncer les agences de notation et les spéculateurs boursiers. Nous ne pouvons pas nous contenter de durcir les règles du jeu ou de moraliser le capitalisme. La seule solution, c’est de se débarrasser une bonne fois pour toutes de ce système fondé sur l’exploitation et la domination.

Refuser de se soumettre aux marchés, refuser de payer la dette

A l’UMP comme au PS, les élites politiques pensent que la seule manière de s’en sortir, c’est de réduire les dépenses sociales, d’augmenter l’âge de départ à la retraite, de détruire les services publics et de saigner à blanc tous les salarié-es pour rassurer les prêteurs et les créanciers. Cette situation est insupportable ! Si les politiciens ont placé une confiance aveugle dans les marchés financiers et s’ils ont choisi d’augmenter la dette plutôt que d’augmenter les impôts des plus riches, qu’ils assument ! Il n’y a aucune raison pour que les travailleurs et les travailleuses, qui triment déjà pour enrichir leurs patrons, soient en plus obligé-es de payer l’addition ! Nous ne voulons pas nous serrer la ceinture pour remplir les poches de la bourgeoisie et il est hors de question que nous laissions les gouvernants liquider nos droits sociaux pour sauver un système à l’agonie. Le capitalisme est malade ? Achevons le !

Lutter sans attendre

Si nous les laissons faire, les capitalistes vont réduire nos salaires au minium et détruire nos retraites, comme en Grèce. Nous ne pouvons pas nous résoudre à encaisser les coups sans résister : contre-attaquons dès maintenant et organisons-nous pour reprendre nos vies en main. Si nous voulons sortir la tête de l’eau, il va falloir multiplier les résistances dans nos lieux de travail comme dans nos lieux de vie pour construire des contre-pouvoirs partout où les attaques se feront sentir. Contre les licenciements, contre les expulsions, contre les coupures d’électricité, nous devons nous serrer les coudes et entrer dans la lutte. Nous avons perdu la bataille contre la réforme des retraites car nous attendions trop d’un petit nombre de grévistes déterminés : si nous voulons gagner, c’est tous ensemble que nous devons agir !

Changer de système et changer la société

Les politiciens n’ont qu’un seul projet en tête : réformer le système afin de le maintenir en place. Et, pour cela, ils sont prêts à toutes les mesures d’austérité. De leur point de vue, peu importe que le chômage explose et que les services publics s’effondrent, du moment que les banques tiennent bon et que les actionnaires continuent à gagner de l’argent. Mais nous ne voulons plus de ce système injuste qui nous emmène droit dans le mur ! Contre la dictature patronale, nous revendiquons une économie sociale, directement contrôlée et organisée par la population. Le capitalisme n’est pas une fatalité et nous pouvons nous en débarrasser si nous commençons dès aujourd’hui à résister, à construire une alternative et à inventer une société réellement démocratique, bâtie sur la solidarité et débarrassée des oppressions.

Alternative Libertaire


tract PDF : http://www.alternativelibertaire.org/IM ... _crise.pdf
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Re: Ne payons pas leur crise !

Messagede Pïérô » 01 Fév 2012, 01:51

Nous sommes allés aux deux premières réunions unitaires pour la constitution d'un collectif à Tours. A la première il a pu être semé le doute chez les militants présents, jusque dans ATTAC qui s'est retrouvé partagé et notamment sur deux points importants : la question de l'audit, de ce débat qui ne doit pas être qu'aux mains d'experts, et la question de ne pas que penser en collectif d'organisations collectives essentiellement propagandiste mais aussi en dynamique (et aller sur les quartiers...). Le consensus semblait se construire autour de ces points, sur le fait de ne pas faire un "comité pour un audit citoyen"et d'inscrire dans le texte de présentation une dimension anticapitaliste, et pas que contre le "capitalisme financier" ou "libéral". Mais il y a eu retour et reflux sur ces questions lors de la deuxième réunion, et il ne fait aucun doute qu'une grande part de la responsabilité politique en incombe au NPA, porteur de nombreuses casquettes, et qui préfère dans une optique interrogeable abdiquer sur des fondamentaux pour laisser l'ouverture vers les pans de la social-démocratie bon teint. Nous nous réservons la possibilité au niveau du Collectif Alternative Libertaire 37 de participer éventuellement à des initiatives communes, mais nous ne rejoignons pas ce collectif local.
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Re: Ne payons pas leur crise !

Messagede Pïérô » 03 Fév 2012, 01:02

Alors entre ces deux réunions il y a eu une émission de "Demain Le Grand Soir" où les échanges avec l'invité d'ATTAC, posent les enjeux à la fois dans la dimension collective et sur le point de fracture qui allait être celui de la deuxième réunion au final : http://demainlegrandsoir.org/spip.php?article906
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Re: Ne payons pas leur crise !

Messagede Béatrice » 08 Fév 2012, 18:48

Et bien face aux injonctions faites par le couple " Merkel-Sarkozy " aux pays membres de l'UE , d'apurer leurs dettes , la riposte devra être à la
mesure de toutes les régressions sociales et l'appauvrissement généralisé qu'ils veulent faire subir aux peuples !

C'est ainsi qu'en France , le Rapport 2012 de la Cour des Comptes vient d'être rendu :
La Cour plaide pour une diminution drastique de la dépense publique !

" la plus grande partie du chemin reste à parcourir en 2013 et 2014 ..."

NO COMMENT !


http://www.droitpublic.net/spip.php?article3900
« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
Louise Michel
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Re: Ne payons pas leur crise !

Messagede Pïérô » 10 Fév 2012, 09:41

Positionnement d'Alternative Libertaire 33

La dette, pourquoi nous ne la paierons pas !

Alors que la crise de la dette s’approfondit dans la zone euro, le gouvernement poursuit ses efforts de propagande, et a fait passer le 7 novembre un nouveau plan de rigueur. Il réfléchit déjà, quoiqu’il en dise, à l’idée d’un troisième. Avec ces attaques incessantes contre les classes populaires - réductions de dépenses de santé, accélération de la réforme des retraites, combattue l’an dernier par des millions de salarié-e-s -, le pouvoir, à la botte des organismes financiers, organise une vaste baisse de revenus pour les moins aisés de nos concitoyen-ne-s.

En face, la résistance peine à s’organiser. ATTAC, la FSU et AC!, soutenus par C&A, GU, JC, MJS, NPA, UEC, se sont rencontrés le lundi 5 décembre à Bordeaux, et envisagent la constitution d’un collectif départemental réunissant toutes les organisations signataires au niveau national de l’« Appel pour un audit citoyen de la dette publique ». D’ores et déjà, ces organisations ont décidé de diffuser l’appel et d’initier, autour de lui, une démarche militante.

Il faut reconnaître à cette initiative d’être pour le moment le seul cadre unitaire large existant. Pour autant, le mot d’ordre choisi d’« audit citoyen » est trop peu radical, difficilement compréhensible et peu mobilisateur. D’une part, il sous-entend qu’une partie de la dette est légitime, et s’appuie sur une logique réformiste d’annulation de la part « illégitime » des sommes prétendument dues. D’autre part, il suppose un travail d’expertise (d’Attac ?),peu susceptible d’être mené par les simples citoyen-ne-s, relégué-e-s à la distribution de tracts résumant des analyses techniciennes, dans une logique ni combative, ni claire. La prétendue dimension « citoyenne » de la proposition d'Attac & Cie n’est-elle pas d’ores et déjà balayée d’un revers de la main, dans la mesure où jusqu'à présent, seules les organisations politiques se sont emparées du débat : quid des syndicats ? Des associations ? Ou des indigné-e-s ?

Alternative Libertaire 33, présente lors de cette réunion, a refusé de signer le texte. Pour nous, le combat réel s’inscrit dans un refus clair et net de payer la dette imposée par des états capitalistes aux ordres d’agences de notation inféodées aux organismes bancaires. Plus claire, plus mobilisatrice, cette logique combative nous parait plus sérieuse.

Alternative Libertaire 33 lance donc un appel à la création de cadres unitaires avec celles et ceux, individu-e-s et organisations non signataires, qui sont déterminé-e-s à ne pas payer cette dette.

Alternative Libertaire 33 souhaite que cette union se réalise autour des trois points qu’elle juge essentielle :

1. Le non paiement de la dette;

2. La présence d’associations, de syndicats, et d’individu-e-s aux côté des organisations politiques;

3. La recherche d’alternatives, pour tout de suite et pour plus tard, à l’économie capitaliste.


Alternative Libertaire 33 invite donc toutes celles et tous ceux qui s’inscrivent dans cette démarche et la rejoindre dans cette résistance unitaire.

bordeaux[a]alternativelibertaire.org

http://alternativelibertaire33.over-blo ... 95657.html
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Re: Ne payons pas leur crise !

Messagede Pïérô » 11 Fév 2012, 14:08

« La crise c’est eux, la solution c’est la lutte ! »

[Nantes] Conférence - débat avec Bernard Friot

Avec la crise financière et économique débutée en 2008, le libéralisme triomphant a pris un coup à son crédit auprès des populations. Pourtant, en 4 ans de crise, rien n’a changé : les capitalistes se gavent et les travailleuses et les travailleurs paient !

La preuve : les profits du CAC 40 ont retrouvé et explosé leurs niveaux de 2008. La crise financière n’a pas coupé la faim de profit des capitalistes. A l’inverse, le gouvernement français en profite pour tenter un hold-up historique en transférant le financement de la protection sociale des cotisations patronales à une TVA qui n’a rien de sociale. Cette fuite en avant qui vise à faire chuter la rémunération des travailleurs-ses est totalement suicidaire et ne peut aboutir qu’à placer à terme les travailleurs-ses français et européens à des niveaux de salaires proche des travailleurs des pays du Sud.

A cette guerre économique qui ruine les travailleurs du nord et du sud nous opposons l’idée du partage des richesses et de la socialisation de la production. En cette période électorale, où le faux débat entre « sociaux libéraux » et « libéraux réactionnaires » occupe l’espace médiatique, nous pensons que d’autres solutions sont à mettre en œuvre pour modifier en profondeur la situation sociale et les rapports de force entre les travailleurs-ses et capitalistes.

Alternative libertaire Nantes vous invite à venir débattre des causes et des conséquences de la crise financière avec Bernard Friot, économiste, spécialiste du financement de la protection et de la socialisation du salaire. « La crise c’est eux, la solution c’est la lutte ! »

Le collectif pour une Alternative Libertaire de Nantes vous invite à venir en discuter :

Mercredi 22 février à 20h00 Manufacture de Nantes

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Re: Ne payons pas leur crise !

Messagede Pïérô » 20 Fév 2012, 00:14

initiative libertaire unitaire à Montpellier le 1er mars :

Le groupe Un Autre Futur de la Coordination des Groupes Anarchistes, l’Union Départementale CNT 34 et le Collectif pour une Alternative Libertaire 34 organise un meeting unitaire le
1er mars, salle Guillaume de Nogaret, Espace Pitot à Montpellier
19h : Accueil, tables de presse, buffet
19h45 : Débat Crise, dette, austérité, une fatalité ? Analyse de la situation et perspectives libertaires
Contacts :
Alternative Libertaire : montpellier@alternativelibertaire.org
CNT : ud34@cnt-f.org
Coordination des Groupes Anarchistes : groupe-uaf@c-g-a.org

Image

Pourquoi la crise ?

Une volonté affichée


Depuis plus de 30 ans, les politiques libérales issues du système capitaliste affichent ouvertement leur volonté d'asservir et d'enfermer les précaires (travailleu-se-rs, retraité-e-s, chômeu-se-rs, étudiant-e-s) dans leur condition afin d'assurer la bonne marche du capitalisme et de ses représentants. Les gouvernants jugent que notre situation est due à une mauvaise gestion du système économique, et que les politiques de casse sociale et d'austérité sont la résultante de cette mauvaise gestion. Ce leurre permet de désigner de faux coupables, « profiteurs du système » et responsables de cette situation, tout en protégeant les intérêts de ceux qui nous ont précipité dans cette crise systémique (actionnaires, patrons, hommes d'états). Il ne se passe plus une journée où l'on nous annonce qu'il sera obligatoire de se serrer la ceinture, les plans d'austérité devenant une « routine », au point d'en arriver à des situations dramatiques telles que l'on peut en observer en Grèce, au Portugal, en Espagne ou en Hongrie (et bientôt en France et en Italie).

Une accélération de la crise

Cela ne s'est pas fait en un jour. Si ce pitoyable spectacle se déroule depuis de nombreuses années, une accélération conséquente de la crise s'est concrétisée ces dernières années. Concrètement, pour maintenir la consommation à son plus haut niveau, et ce malgré la baisse des salaires, les banques ont prodigué des crédits à taux élevés à des personnes non solvables, ne pouvant ainsi pas régler cette dette, c'est ce que nous appelons la crise des subprimes. Du fait de ces emprunts prodigués par les banques auprès des ménages américains, cette dette privée à été commuée en une dette publique. Ainsi, les états, complètement asséchés par une politique libérale, sont forcés de renflouer à coup de centaines de milliards d'euros les différentes banques afin d'éviter leur effondrement. La méthode consiste à ponctionner l'argent investi dans nos systèmes sociaux, habitude symptomatique du système capitaliste, afin d'éponger le déficit. Tout cela dans le but unique de repousser au plus loin l'inévitable par de fausses solutions, puisque ces décisions ne sont que des caches misères accélérant d'autant plus les effets de la crise.

La crise, un chaos contrôlable ?
Le capitalisme peut-il nous sortir de la crise ?


Cette situation n'est pas une fatalité, elle est au contraire inhérente au développement du système, qui aura toujours profité de ces crises qu'il a lui même créé. Si elle n'est que la conséquence logique amenée par ce système destructeur, pouvons-nous réellement attendre une solution de la part des responsables de cette catastrophe ? Non, assurément. Face à la crise, quand nous préconisons la riposte sociale, les gouvernants, de droite comme de « gauche » répliquent d'une seule voix : Austérité. Si nous prenons l'exemple de deux pays dit socialistes (la Grèce et l'Espagne), l'incapacité complète de réaction face aux détenteurs du capital est flagrante. Attaquant les classes moyennes et pauvres, ils préconisent une politique de plus en plus dure et anti-sociale, ne pouvant mener qu'à une seule chose : la catastrophe.

Leurres solutions ?

Concrètement, deux « choix » nous sont alors proposés. D'une part, celui du capitalisme libéral, cela se traduit dans la plupart des pays d'Europe par une situation où les pauvres sont les seuls à payer le prix, nous faisant croire que l'austérité est la seule solution, avec le corollaire habituel : « la solution est dans les urnes ». Pouvons nous encore croire ce mensonge, alors que les états, et ce depuis plusieurs décennies, n'agissent bel et bien que dans la protection de l'intérêt capitaliste? Qu'importe le parti dont elle émane, nous refusons en bloc cette austérité « labellisée » (casse du système sociale dans son ensemble). Car qui dit libéralisme dit obligatoirement dégradation des conditions de vie des travailleurs/travailleuses afin d'augmenter les dividendes perçus par les actionnaires et d'asseoir le pouvoir de l'ensemble de la classe dominante. C'est en cela qu'interviennent les plans de rigueur, censés éponger la dette et contrecarrer ainsi les effets de la crise, mais qui sont en réalité la condition sine qua non pour permettre au système économique capitaliste de subsister. Ces plans de rigueur ils ne font en fait qu'accentuer ses les effets de la crise sur celles et ceux qui subissent tous les jours un système injuste et dangereux. Certains opteront pour un retour à un capitalisme « plus social », tel qu'il a pu être expérimenté durant le XXe siècle, nous répondons là encore que le choix du capitalisme est, par essence, synonyme de rapport d’exploitation et de domination (économique ou social), de confiscation de la démocratie tel que nous l'entendons (démocratie directe en opposition à la représentativité) et qu'il représente un réel danger écologique (la surconsommation et la surproduction étant les conditions obligatoires de la croissance économique).

D’autres propositions consistent à se tourner vers le protectionnisme et du le nationalisme. Nombreux sont les politiques, allant de la gauche à l'extrême droite, déclarant qu'un retour a la monnaie nationale, la fermeture économique et humaine des frontières et un retour à une industrie nationalisée seraient la solution (entre autres chose). Là encore, ce ne sont que des vues de l'esprit. Que ce soit en accusant l'étranger (sans papier ou non) d'être responsable de la crise ou en suggérant qu'une économie entièrement gérée par l'état réussira à endiguer la situation, cela ne conduirait une fois de plus qu’à défendre l'intérêt des puissants. Les seules perspectives émanant d'une telle solution seront sont l'enfermement des pays sur eux mêmes, des relents xénophobes, la misère et la guerre.

Pouvons nous encore croire au capitalisme ?

Nous avons des raisons de rejeter les perspectives portées par les parties politiques. Si les plans d’austérité se succèdent en France et en Europe, c’est pour sauver le système capitaliste qu’aucun d’entre eux ne combat vraiment. Face au profit d’une minorité, nos conditions de vie et l’état de la planète les concernent peu. Quelles solutions les libertaires ont-il à apporter ?

Des solutions immédiates

Crise et austérité signifient que c’est la population qui va payer. Concrètement, cela va consister en des baisses de salaires -le fameux modèle allemand avec ses jobs à un euro de l’heure- , en une baisse du pouvoir d’achat - la TVA « sociale »- et un démantèlement de la sécurité sociale. La bourgeoisie entend bien porter un coup fatal au système de protection sociale. De même, il est prévisible qu’une partie de la population ne puisse plus payer ses factures ni son loyer. Notre résistance passe par notre capacité à refuser la dégradation de nos conditions de vie, à nous organiser collectivement contre ces plans d’austérité, là où nous vivons, là où nous travaillons. La défense des salaires, l’opposition aux licenciements, la lutte contre la précarité ne sont pas des combats vains. Comme en Espagne ou en Grèce, mettons en place des solidarités concrètes et inventives : lorsqu’un locataire est expulsé, empêchons l’expulsion ! Lorsque l’électricité est coupée, remettons-la !

Sortir du capitalisme

La lutte ici et maintenant est un début mais ce n’est pas suffisant. La question de la rupture avec le capitalisme et de ce qui va le remplacer doit être posée. Se tourner vers l'État pour réguler « la folie » capitaliste est illusoire. Loin d'être le garant de l'intérêt commun, il est la force organisatrice des inégalités au service du capitalisme. Le capitalisme est un système de prédation basé sur l’exploitation et l’inégalité. Opposons-lui le communisme libertaire !

Nous devons reconstruire une société basée sur l’égalité politique, économique et sociale, avec comme pendants, la liberté, l’autonomie et la solidarité. Pour y parvenir, nous ne pouvons compter sur un quelconque leader ou un messie, nous devons prendre en main nos vies et gérer collectivement la société. C’est aux travailleurs-ses d’organiser et de gérer la production et la distribution des biens, en fonction de nos besoins pour les remettre au service de la vie et du bien-être collectif.

Ce projet de société ne peut devenir réalité qu'à travers les luttes, portées par le plus grand nombre pour enfin sortir du capitalisme.

La solution pour sortir du capitalisme ? Révolution sociale et libertaire !
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Re: Ne payons pas leur crise !

Messagede Pïérô » 26 Fév 2012, 12:29

Appel du réseau Anarkismo-Europe

Ne payons pas leur dette, sortons du capitalisme !

La fin de l’année 2011 a marqué un approfondissement de l’offensive des capitalistes et de leurs alliés, les gouvernements, contre les classes populaires. Une entente tacite de la droite et de la gauche de gouvernement s’est faite dans toute l’Europe autour de la rigueur budgétaire, de l’austérité et du principe de faire payer les classes populaires. La Grèce, où s’est formé un gouvernement d’union nationale incluant des ministres d’extrême-droite, en est la quintessence, et le signe que les capitalistes n’hésiteront pas à recourir à l’autoritarisme pour faire payer la crise aux travailleurs et aux travailleuses.

L’entente entre la gauche et la droite est redoublée par leur collusion avec les marchés financiers, les banques et les entreprises. Les conflits entre gouvernements et agences de notation autour des notes des dettes souveraines ne sont que des faux semblants : les gouvernements et les institutions financières et commerciales marchent main dans la main pour imposer des coupes sombres dans les budgets sociaux, dans les salaires, pour prolonger le temps de travail jusqu’à la retraite, pour brader ou détruire les services publics, pour accentuer la précarité et le chômage au plus grand bénéfice des capitalistes, qui souhaiteraient, paradoxe extrême, augmenter encore un peu plus leur taux de profit à la faveur de cette crise qu’ils ont eux-mêmes créée. Face à cette entente cordiale entre politiciens et capitalistes, les travailleurs et les travailleuses ne peuvent compter que sur eux et elles-mêmes pour résister et imposer une autre sortie de crise.

Cette sortie de crise, la seule possible, c’est la sortie du capitalisme. Ce système ne pourra jamais rien produire d’autre qu’une société inégalitaire, où l’argent et le pouvoir se trouvent de plus en plus concentrés entre les mains d’une minorité parasite de capitalistes et de bureaucrates, et une économie productiviste qui gaspille les ressources sans pour autant répondre aux besoins des populations. C’est en montrant la nécessité d’une autre société, où la richesse et le pouvoir sont égalitairement répartis entre toutes et tous, et où l’économie est orientée vers la satisfaction des besoins, la société communiste libertaire, que nous pourrons donner un débouché politique aux luttes qui tendent à éclore ici ou là, mais qui ne parviennent à s’étendre.

C’est en affirmant le refus des classes populaires de payer la dette des capitalistes, en luttant pied à pied contre les effets des politiques d’austérité, en organisant la solidarité concrète parmi les classes populaires et en construisant des structures de combat au sein des mouvements sociaux que les travailleurs et les travailleuses retrouveront espoir. Communistes libertaires, nous entendons jouer un rôle dans ces luttes à la base en y favorisant la radicalisation et l’auto-organisation.

Pour aller plus loin, et pour construire une solidarité internationale, une convergence des mouvements à l’échelle européenne est également nécessaire. Les capitalistes savent s’organiser à cette échelle et adopter des traités qui prétendent sceller le destin des peuples. Nous, travailleuses et travailleurs européens, n’y parvenons pas encore, même si des convergences existent dans le syndicalisme alternatif. Il est nécessaire de poursuivre cet effort et d’organiser une riposte internationale.

C’est dans toute l’Europe que nous devons affirmer notre refus de payer la dette, notre refus d’engraisser plus encore les capitalistes, en demandant des fortes augmentations salariales, la réduction du temps de travail, le salaire social pour les chômeurs, la restauration de l’âge de retraite, le rejet de la privatisation des dépenses sociales. C’est dans toute l’Europe que nous devons imposer la redistribution intégrale des richesses, c’est-à-dire l’expropriation des capitalistes e des moyens de la production pour aller vers une société socialiste autogestionnaire.


. Federazione dei Comunisti Anarchici - Italie
. Alternative Libertaire - France
. Organisation Socialiste Libertaire - Suisse
. Libertære Socialister - Danemark
. Liberty & Solidarity - Grande-Bretagne
. Libertäre Aktion Winterthur - Suisse

Le 23 Février 2012

http://www.anarkismo.net/article/22050


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Re: Ne payons pas leur crise !

Messagede Pïérô » 05 Avr 2012, 10:58

Salaires, chômage, dette, précarité : le capitalisme et ses crises en question
Débats organisés par la CNT les 14 et 18 avril à Paris


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Blocage des salaires, chômage de masse, précarité en hausse, licenciements économiques, destruction des services publics, augmentation du temps et de l'intensité du travail, austérité budgétaire... Autant de réalités auxquelles doivent faire face les travailleurs, soumis à l'impératif de « sauver l'économie » et d'éviter la « faillite des États ». Et, de l'autre côté, en face pourrait-on dire, les capitalistes industriels, marchands ou financiers (et souvent les trois à la fois) ne cessent d'accroître leurs profits, leurs dividendes et autres bonus.

Mais que penser de ce constat ? Est-il satisfaisant et suffisant de parler de « dérive de la finance » et de réclamer une « régulation du capitalisme » ? Doit-on

continuer à subir le « dogme de la croissance », quel qu'en soit le prix écologique, social et humain, et un capitalisme « vert » est-il possible ? Faut-il voir dans la situation actuelle une « crise du libéralisme », une « crise financière » ou une crise plus profonde du capitalisme, en tant que système économique ?

Et le capitalisme est-il encore capable de dépasser cette crise, et à quel coût social et humain ? Et par delà ces analyses, par delà la recherche des « causes

de la crise », quelles solutions, quels espoirs peut apporter le syndicalisme de la CNT ? Quelles revendications et quelles modalités de lutte et d'organisation spécifiques peuvent faire d'un syndicalisme de classe, révolutionnaire, anticapitaliste et autogestionnaire une véritable alternative ?
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Re: Ne payons pas leur crise !

Messagede Pïérô » 12 Avr 2012, 13:44

Argumentaire Alternative Libertaire

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Pdf entier : http://alternativelibertaire.org/IMG/pd ... _dette.pdf
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débat (Ivry); le capitalisme va-t-il crever?

Messagede anouchka » 15 Mai 2012, 01:18

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Modifié en dernier par anouchka le 16 Aoû 2012, 17:04, modifié 2 fois.
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Re: débat (Ivry); le capitalisme va-t-il crever?

Messagede atheus » 16 Mai 2012, 21:07

Le capitalisme n'en finit pas de mourir mais à chaque fois il en ressort plus fort. Puisqu'il est au bord du gouffre, nous n'avons qu'à le pousser.
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