la justice fait payer le mouvement social en silence (?)...

[Montpellier] Soutenons Giorgos le 22 Septembre

Messagede fabou » 11 Sep 2011, 19:50

Soutenons Giorgos le 22 Septembre
Contre la répression la solidarité est notre arme

Le 21 Octobre 2010, dans le cadre de l’intensification de la lutte contre la casse des retraites de l’automne dernier, le collectif interprofessionnel contre la réforme des retraites, a décidé d’occuper partiellement l’Agence Pôle Emploi de l’avenue de Toulouse à Montpellier.

A cette période, le mouvement se radicalisait et les actions de blocage de l’économie s’intensifiaient, se généralisant dans tout le pays. Durant cette même période l’État a décidé de passer à la contre-offensive. S’appuyant sur les discours de médias qui parlent des « casseurs » ou qui inventent une autre catégorie de « casseurs » (celles et ceux qui bloquent), le premier ministre condamne « l’intimidation, les blocages et la violence » synonyme selon lui de « négation de la démocratie et du pacte républicain ». Et le porte parole du gouvernement assure que celui ci « ne laissera pas bloquer le pays par les piquets de grèves. » Lors de cette action, des tracts ont été diffusés afin d’informer et de mobiliser les chômeurs et chômeuses comme les salarié-e-s du Pôle Emploi. Les discussions ont permis de nouer des contacts. Il a été décidé par la suite de partir en manifestation sur l’avenue de Toulouse. Au bout de 5 minutes et après avoir parcouru environ 300 mètres, tout d’un coup (sans la moindre sommation) au moins deux voitures de la Police ont fondu sur le cortège. Simultanément, plusieurs policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) ont violemment chargé les manifestant-e-s distribuant des coups de matraque. Les policiers ont arrêté et mis en garde à vue 5 personnes au total. Parmi elles, Giorgos, syndicaliste à la CNT, militant à la Coordination des Groupes Anarchistes, participant au mouvement social contre la réforme des retraites, a été arrêté. Aucune charge n’a été retenue suite à l’action. Les 4 personnes arrêtées avec Giorgos ont été relâchées sans poursuites. Il en aurait été de même pour Giorgos s’il avait accepté de se soumettre au prélèvement ADN. Ce « crime » est passible d’1 an de prison ferme et de 15000 euros d’amende. Son opposition au contrôle social, s’est traduit ici par un refus de fichage génétique. Pour justifier les poursuites les policiers ont inculpé Giorgos pour port d’arme de 6ème catégorie : un « Opinel » lui servant pour le pique-nique ! En fait ce n’était qu’une arrestation parmi des milliers d’autres pendant cette période. Depuis des années l’État organise la restriction de nos libertés et vise celles et ceux qui lui résistent en votant des lois : la LSQ (Loi sur la Sécurité Quotidienne) – la Loi Perben I - LSI (Loi sur la Sécurité Intérieure) – la Loi sur la prévention de la délinquance... et dernièrement la LOPSSI 2. Devant cette surenchère de lois criminalisant le mouvement social, il est nécessaire de s’organiser face à la répression et de défendre nos libertés.

Le procès de Giorgos est prévu le jeudi 22 septembre à 14h00 au Tribunal Correctionnel de Montpellier (cité judiciaire).

Nous demandons à toutes et à tous de venir ce jour-là soutenir Giorgos pour montrer notre opposition à la criminalisation du mouvement social et à la surenchère sécuritaire.
Le rassemblement commencera à 13h45.

http://www.cnt-f.org/educ34/spip.php?article168
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Re: [Montpellier] Soutenons Giorgos le 22 Septembre

Messagede canar » 18 Sep 2011, 09:58

Le proces est donc ce jeudi a 14h, nous avons besoin de monde, la plage horaire n'est pas très pratique mais si vous le pouvez passer soutenir Giorgos!
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Répression et procès à Caen contre 2 camarades

Messagede catscaen » 24 Jan 2012, 15:36

Salut,
2 camarades (un non syndiqué et un militant SUD PTT connus localement pour leur combativité) passeront en procès le 30 janvier à Caen pour une “entrave à la circulation” … datant de la lutte contre la réforme des retraites fin 2010.
Ci-dessous, le texte du tract qui circule sur Caen avec rappel des faits, critique de la légalité bourgeoise et appel à un débat anti-répression le jeudi 26 janvier et à un rassemblement de solidarité le lundi 30 janvier, jour du procès.
MERCI DE FAIRE TOURNER L’INFO DANS VOS RÉSEAUX.


Répression à Caen :
un procès ridicule contre 2 manifestants


Rappel des faits : Le 26 octobre 2010, en plein mouvement social contre la réforme des retraites, un blocage de la zone industrielle de Carpiquet a lieu à l’appel de l’intersyndicale. Le lendemain, sur décision des grévistes présentEs, le blocage est prolongé. Vers 16H la police en tenue anti-émeute intervient. Les grévistes lèvent le camp, évitant la confrontation. Ils/elles repartent en voitures par le périphérique. Le convoi roule lentement pour attendre les derniers véhicules qui doivent le rejoindre, afin de s’assurer que personne ne reste isolé. La vitesse de circulation est donc réduite pendant une poignée de minutes et sur une courte distance.
Au moment où il est clair que tout le monde a rejoint le convoi, les voitures en tête de celui-ci commencent à accélérer pour rentrer tranquillement en ville. À ce moment là, une voiture de police double la tête de convoi, se met au milieu des 2 voies de circulation, et roule très lentement pendant plusieurs minutes jusqu’à une bretelle d’accès au périphérique. Là la voiture de police stoppe, bloquant le convoi. D’autres voitures de police arrivent et des policiers en surgissent et arrêtent les personnes qui se trouvent dans les 2 premiers véhicules.

Un des 2 conducteurs, qui ne se débat pourtant pas, est violemment plaqué au sol par 5 policiers, après avoir reçu des coups dans les jambes, on lui monte dessus, on le menotte.
7 personnes sont interpellées. 5 passagerEs sont relâchéEs au bout de quelques heures.
Les 2 conducteurs passent 24 heures en cellule de garde à vue et ils écopent de 6 semaines de suspension administrative de leur permis de conduire.

L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais, de manière inattendue, le procureur de la République, qui a 12 mois pour entamer d’éventuelles poursuites, colle en procès les 2 conducteurs… qui reçoivent leur convocation au tribunal 11 mois et demi après les faits.

2 de nos camarades grévistes passeront donc in extremis au tribunal correctionnel le lundi 30 janvier pour le très très très grave crime d’ « entrave à la circulation ». Ils auraient volontairement et super vicieusement ralenti la circulation sur le périphérique pendant quelques interminables minutes… à un endroit où tous les matins et tous les soirs de la semaine, il y a sans arrêt des bouchons… Heureusement que le ridicule ne tue pas…

Évidemment, puisque ce procès est VRAIMENT ridicule, il faut préciser qu’à notre connaissance, alors qu’il y a eu des centaines et des centaines de blocages divers dans le pays pendant la lutte contre la réforme des retraites, Caen est l’un des rares endroits de France où un tel procès va avoir lieu.

Là où ce procès est moins drôle, c’est qu’il est aussi le signe d’un acharnement policier, politique et judiciaire contre 2 militants qui sont bien connus localement pour leur participation aux luttes sociales.

Nous serons évidemment là le jour du procès pour soutenir nos 2 camarades et pour réaffirmer une évidence partagée par des centaines de milliers de personnes dans ce pays : Toute lutte sociale qui se veut un minimum efficace ne peut qu’enfreindre la « légalité républicaine » qui protège les intérêts des puissantEs au détriment de ceux des exploitéEs.
Le peu de droits qu’il nous reste aujourd’hui ont été conquis par la lutte, pas grâce à la loi… et pas dans le respect de celle-ci…

Interdites les grèves sauvages, sans préavis, illégales les grèves de solidarité ou celles ayant des revendications politiques, interdites les grèves tournantes, perlées, illégaux les piquets de grève, interdites les occupations d’usines, de lycées, d’universités ou d’édifices publics, illégaux les blocages, interdites les barricades, illégal de se défendre quand la police charge et gaze, interdit d’être masqué pour ne pas être fichéEs, illégal de saboter les bénéfices patronaux ou les machines, interdit de remettre en marche une usine que les patrons veulent fermer, illégal de vendre directement ce qui est en stock pour financer la lutte contre la fermeture d’une usine… bref interdites et illégales toutes les formes de luttes qui peuvent réellement nuire au patronat et à l’État… mais rassurons nous, c’est pour notre bien, c’est au nom de « l’intérêt général » (celui des capitalistes et des gouvernantEs en fait) et nous gardons le droit inoffensif de manifester, de faire des pétitions et de voter tous les 5 ans pour des politicienNEs.

Le jour où la bourgeoisie et les gouvernements autoriseront ce qui affaiblit et remet en cause leur pouvoir, les poules auront des dents…

Heureusement, partout où la situation doit changer parce qu’elle est devenue invivable, les peuples, qui se mettent en mouvement pour une vie digne et libre, se moquent bien de la légalité, des bonnes manières, des mensonges des présentateurs/rices de journaux télévisés, des bénéfices patronaux, du cours de la bourse, des tribunaux, des gouvernements et de leurs polices…

Ainsi va la lutte de classe, ainsi vont les révolutions…

Soirée débat anti-répression le jeudi 26 janvier 20H à l’université (Amphi Tocqueville, campus 1)

RASSEMBLEMENT
DE PROTESTATION ET DE SOLIDARITÉ
LUNDI 30 JANVIER, À PARTIR DE 14H30,
DEvANT LE TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE CAEN,
PLACE FONTETTE.


Le collectif anti-répression :
SUD PTT 14, SUD CHU 14, SUD Culture Basse-Normandie,
SUD Collectivités Territoriales, FSE-Caen et individu-e-s…
Contact : sudposte14@orange.fr
02 31 94 26 00
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Re: Répression et procès à Caen contre 2 camarades

Messagede Denis » 24 Jan 2012, 18:19

et çà continue -> http://iphonespip.sudptt.org/spip.php?article28

Image Sud ptt

Ne laissons pas bâillonner l’expression syndicale !

lundi 23 janvier 2012, par Philippe Crottet

Arret des poursuites contre deux militants de Solidaires 93

A l’occasion de la venue de François SAUVADET, jeudi 19 janvier 2012 à la préfecture de Bobigny, le syndicat SUD du Conseil Général -CG93-, sur son lieu de travail et de restauration, interpellait le ministre. Le syndicat souhaitait alerter les collègues allant à la cantine qu’avec la venue du membre du gouvernement Sarkozy chargé de la fonction publique, il fallait se faire entendre sur la situation difficile et la grande précarité de tous les agents publics et en particulier des territoriaux. Les forces de l’ordre sont intervenues pour évacuer les lieux et ont brutalement interpellé et menotté deux de nos camarades, responsables du syndicat SUD CT du 93, qui ont passé plusieurs heures en garde à vue au commissariat de Bondy.

L’union syndicale Solidaires 93 dénonce vigoureusement cette violente arrestation qui s’inscrit dans un climat de criminalisation du syndicalisme. Alors que Le gouvernement cherche avec des mesures impopulaires à faire payer la crise aux travailleur-ses, dans le même temps, tout est mis en œuvre pour museler les syndicalistes, les salarié-es et les citoyen-nes qui tentent par leur activité militante d’enrayer les effets dramatiques de ces mesures de démolition sociale. Les militant-es syndicaux qui osent dire NON et RESISTER deviennent les cibles d’une répression commanditée par les dirigeants au pouvoir. La criminalisation du mouvement social et du mouvement syndical est aujourd’hui une réalité concrète qui vise à casser toute action de protestation.

Par la systématisation de telles attaques dès que les luttes se font déterminées, ici à Bobigny avec une sono et une cinquantaine d’agents du CG qui ont tenté de se faire entendre par le ministre de la fonction publique, c’est l’ensemble des travailleurs que l’on cherche à intimider et à soumettre !

L’union syndicale Solidaires 93 continuera, avec toute sa détermination, à revendiquer le droit à la liberté d’expression et d’opinion. Nous exigeons l’arrêt immédiat de toutes poursuites à l’encontre de nos deux camarades.
Qu'y'en a pas un sur cent et qu'pourtant ils existent, Et qu'ils se tiennent bien bras dessus bras dessous, Joyeux, et c'est pour ça qu'ils sont toujours debout !

Les Anarchistes !
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Veille des outils de répression

Messagede Nico37 » 04 Mar 2012, 13:30

Semaine de solidarité avec F. qui passe en procès le... 8 mars :!:

F., passe en procès au tribunal de Tours le 8 mars prochain. Elle est accusée de violence sur agent suite à sa participation à la Gaypride de Tours en Mai dernier. C'est pourtant la police qui a chargé sans raison la fin de cortège. Et c’est bien la préfecture qui avait cultivé la tension sur la sécurisation et la tenue de la marche, ménageant au passage une place aux démonstrations homophobes et patriafliques. F. nie l'accusation portée par un flic-matraqueur.

Jeudi 8 Mars, 9h :Rassemblement de soutien à F. devant le tribunal de Tours, place J. Jaurès.

Dimanche 4 Mars : Rencontre et projections de films (à 14h, 16h, 18h) sur des thèmes et luttes Lgbti et féministes (sont prévus : “Stonewall” de N. Finch, 1997 ; “L’ordre des mots” de C. et M. Arra, 2007 ; “La révolution du désir” de Avellis et Ferluga, 2007). Au Café-Comptoir Chez Colette.

Mercredi 7 Mars, 18h : Projection-rencontre sur la répression sociale et policière avec “La raison du plus fort” de P Jean, 2003. À la facutlé des Tanneurs, s. 218.

Samedi 17 Mars, journée nationale d'action contre la répression et les violencespolicières.
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Veille des outils de répression

Messagede Nico37 » 17 Mar 2012, 14:28

http://pasdebavure.eklablog.net

Ce jeudi 15 Mars à Tours,

La justice sarkocrate et bourgeoise a une fois de plus édicté sa vérité.

La manifestante frappée sous l'oeil des caméras de télévision et des fachos lors de la Gaypride 2011 à Tours, doit être punie pour la charge policière, lourdement.

Les juges ont retenu l'accusation de Violences sur agent (niées par l'accusée, sans preuve et bien sûr sans séquelle pour la partie civile) et ont ajouté la Rébellion (demande du Procureur en cours d'audience), à propos des 2 supposés coups de tête. Les peines inculquées sont de 3 mois de sursis (pour une personne jusqu'alors sans antécédent, comme ça elle en aura !), auxquels s'ajoutent 800€ à verser à Cédric Darchy le civil matraqueur au front immaculé, plus 500€ en remboursement de l'avocate de celui-ci.

S'ils espèrent nous rendre isolé-es, muet-tes et impuissant-es, sachons rendre leurs matraques et leurs lois caduques !
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Urgence repression anti nuke a Rennes

Messagede doctor louarn » 30 Mai 2012, 16:15

Suite a des poursuites judicaires camp antinucléaire de Valognes : Aujourd’hui, a Rennes, 2 personnes mises en garde à vue avec perquisitions à la clé. Rendez vous pour rassemblement au commissariat rue Guillaudot, à 18H. La suite à donner en terme d’action de solidarité sera discuté sur place
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Re: Urgence repression anti nuke a Rennes

Messagede barcelone 36 » 30 Mai 2012, 19:48

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-R ... filDMA.Htm
Rennes
Rennes. Des militants antinucléaires en garde à vue
Faits diversmercredi 30 mai 2012

Trois Rennais ont participé à une action pour bloquer un train de déchets radioactifs, à Valognes (Manche), en novembre. Ils ont été entendus en garde à vue, par les gendarmes, à Rennes, ce mercredi, avant d’être relâchés dans la soirée.

Le 23 novembre dernier, des centaines de militants retardent le départ vers l’Allemagne d’un train de déchets nucléaires conditionnés à l’usine Areva La Hague, en bloquant la voie ferrée, à Valognes. Six personnes sont interpellées. Elles ont été jugées devant le tribunal de Cherbourg en janvier et février, pour, entre autres, « détention de fumigène », « détention d’armes de 6e catégorie », « intrusion sur la voie ferrée »…

Entendus à Rennes par des enquêteurs normands

Les trois Rennais en garde à vue, ce mercredi, ne faisaient pas partie des personnes interpellées. « Elles ont été entendues à Rennes, parce qu’habitant la région rennaise, mais par des enquêteurs de Valognes », précise un officier du groupement de gendarmerie d’Ille-et-Vilaine.

Les militants ont été relâchés après 8 h 30 d’interrogatoire. Ils sont convoqués devant le tribunal de Cherbourg, le 9 octobre. Un temps, des militants antinucléaires ont projeté de venir manifester en solidarité devant la gendarmerie, rue Guillaudot, près du parc du Thabor, à Rennes. Ils y ont finalement renoncé, apprenant que leurs camarades venaient d’être libérés.
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16/06 Metz : manif anti répression : AMNISTIE !!!

Messagede Freakers » 07 Juin 2012, 13:11

Face a la repression des mouvements sociaux : la solidarite est notre arme !
Manifestation SAMEDI 16 JUIN A METZ




Plus de 40 000 reclames a € un militant CNT apres les actions contre le CPE !

Le 30 Mars 2006, en plein mouvement contre le Contrat Premier Embauche, environ 1 000 personnes (étudiant·e·s, lycéen·ne·s, salarié·e·s) occupaient durant plus de deux heures les voies de la gare de Metz. Une seule d’entre elles fut interpellée. Un militant de la CNT (Confédération Nationale du Travail), évidemment, et ce sur instruction du préfet. En janvier 2012, la Cour d’appel de Metz le condamnait définitivement, au pénal, à 500€ d’amendes plus 500€ de frais de justice ; sous prétexte d'avoir été « le meneur de la bande » ! Dans le cadre du procès à venir au civil, c'est près de 40 000€ que réclame la SNCF à notre camarade ! Pourtant, le retrait de ce projet de loi, quelques jours plus tard alors que les actions des travailleurs et des travailleuses se multipliaient partout dans le pays, était venu acter la justesse et la légitimité de ce combat contre la précarité et la casse sociale qui visait en premier lieu la jeunesse.

Multiplication des interventions policieres a Metz et Nancy

Depuis, la CNT n’a cessé d’accroître son implantation et d’amplifier son combat pour la justice sociale et la solidarité. Cette dernière a ouvert ou a participé à l'ouverture, à Metz, puis à Nancy, de locaux autogérés et entièrement autofinancés. Visiblement, c’en était trop pour l'État qui, ne pouvant agir politiquement pour entraver notre développement, a décidé d’user de la stratégie de l’étouffement financier ! C’est à ce titre qu’il a multiplié depuis un an les interventions de patrouilles avec contrôles d’identité de nos militant·e·s afin de distribuer, en catimini, des amendes à nos camarades pour de soi- disant tapages qui n'ont jamais été prouvés. En février, la dernière descente de police en date, deux interpellations abusives avaient été commises avant que, quelques minutes plus tard, un important dispositif policier n'encercle les locaux de notre syndicat ! Motif ? Nous cherchons toujours... si ce n'est une énième tentative d'intimidation des militant·e·s syndicalistes. L'Union Régionale CNT Lorraine, aux côtés de ses militant·e·s, a décidé de porter plainte contre la police auprès du Procureur de la République.

Répression généralisée des actions politiques : Qui nous protege de la police ?

Ce diaporama est loin d’être exhaustif et nombre de nos militant·e·s ont eu à subir la répression de l’État, dernièrement dans le cadre de la politique sécuritaire, autoritaire et partisane de Nicolas Sarkozy : condamnation pour des actions antifascistes (à Nancy et ailleurs) ou dans le cadre du mouvement anti-CPE ; mise à pied à La Poste pour s’être opposé à la discrimination syndicale ; procès des militant·e·s CNT pour leur action contre le patron voyou de People and Baby ; dépôt de plaintes envers nos militant·e·s à Metz, suite à l'occupation de l'université contre la réforme des retraites… On le voit bien, depuis 2002 et la victoire de Jacques Chirac face à Le Pen (et bien avant, ne l‘oublions pas), cette répression s'est accrue pour une seule raison : la CNT a été de tous les combats aux avants postes de la lutte de classe.

Mais elle ne fut pas la seule, loin de là. De nos camarades de Continental à ces enseignant·e·s refusant les mutations forcées suite au mouvement contre la casse des retraites de 2003, des inculpé·e·s sans preuve de Tarnac à ces milliers de personnes réprimées durant le mouvement contre le CPE ou encore une fois contre la réforme des retraites de 2010, nous sommes nombreux et nombreuses à nous être opposé·e·s à ces politiques de démolitions sociales. Aux justes revendications des classes populaires ne fut opposée que la matraque comme réponse. Nous ne comptons même plus les pressions hiérarchiques dans le public, comme les licenciements dans le privé, les retenues sur salaires, procès en diffamation, gardes à vue, les peines de prison pour tous ces travailleurs et toutes ces travailleurs qui se sont dressé·e·s contre cette justice de classe aux ordres d’un pouvoir aux abois. CNT, CGT, SUD, avec ou sans étiquettes, nombreux et nombreuses sont ceux et celles qui furent injustement condamné·e·s pour avoir résisté aux politiques antisociales et racistes de l’État, UMP en l’occurrence.

Nous exigeons une amnistie pour les militant.e.s des mouvements sociaux
Aujourd’hui, il est temps de laver ces injustices. La seule mesure pouvant le faire serait une amnistie présidentielle généralisée et rétroactive sur dix
ans, qu'il s'agisse des condamnations judiciaires ou de l’ensemble des mesures de répression patronale, prises à l'encontre des travailleurs et des travailleuses qui ont mené la lutte sociale. Il appartient au nouveau président de la République de prendre cette mesure, sans hésitation et sans négociation. Dans le cas contraire, nous l’imposerons par un rapport de force. François Hollande et le Parti Socialiste, aujourd'hui au pouvoir après s'être targués d'avoir mené l'opposition face aux politiques de la droite, doit désormais assumer ses responsabilités.


Manifestation a Metz
le samedi 16 juin 2012 a 15h PLACE DES CHARRONS


Union Regionale CNT Lorraine – ur.lorraine@cnt-f.org
En Moselle : Local de l'Union Départementale de la CNT Moselle –
5 place des charrons 57 000 Metz – 03 54 44 59 78 – ud57@cnt-f.org
http://www.cnt-f.org/ud57
En Meurthe-et-Moselle : Rencontrez le syndicat CNT Interco 54 au
Centre Culturel Autogéré de Nancy – 69 rue de Mon-Désert 54 000
Nancy – interco54@cnt-f.orghttp://www.cnt-f.org/interco54
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Re: 16/06 Metz : manif anti répression : AMNISTIE !!!

Messagede Freakers » 09 Juin 2012, 18:01

Hier soir, nous avons interpellé A. FILLIPETTI lors de son meeting à Metz.

Nous lui avons expliqué la situation de ces milliers de militant-e-s en butte à la répression et remis le tract d'appel de la CNT.

Elle nous a affirmé qu'elle étudierait la question et se renseignerait. Ce à quoi nous lui avons répondu que le Conseil des Ministres auquel elle participe était l'endroit idéal pour ce faire.

Elle nous a toutefois "rappelé" que F. HOLLANDE s'était positionné contre une amnistie. Nous lui avons fait remarqué que d'une part nous ne parlions pas des infractions routières (ce à quoi elle nous a répétée qu'elle avait bien compris le problème) et que lorsqu'on se targue de défendre le CNR et par extension la justice sociale, une fois au pouvoir on s’honore en amnistiant ceux et celles qui en ont défendus l'esprit dans les luttes durant dix ans.

Suite au prochain n°, une chose est sûre, il nous faudra être nombreux et nombreuses samedi prochain. C'est gagnable. Mobilisation générale !!!
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 11 Sep 2012, 10:25

Pétition pour l'annulation de toute sanction ou poursuite envers les militants.

http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2012N25599
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 17 Sep 2012, 00:26

Metz le 22 septembre :
Stop à la répression !!!

Pendant que les patrons licencient...
L'Etat réprime !!!!


De nos camarades de Continental à ces enseignant-e-s refusant les mutations forcées suite au mouvement contre la casse des retraites de 2003, des inculpés sans preuves de Tarnac à ces milliers de personnes réprimées durant le mouvement contre le CPE, contre la privatisation déguisée des universités (LMD, LRU...), ou encore une fois contre la réformes des retraites de 2010, nous sommes nombreux-euses à nous être opposé à toutes les politiques de démolition sociale.

Depuis 2002, l'UMP a clairement accéléré la refondation sociale voulue par le MEDEF en attaquant systématiquement tous les droit sociaux acquis de hautes luttes par le mouvement social.

Aux justes revendications des classes populaires s'est opposée que la matraque comme réponse. Pressions hiérarchiques dans le public, comme licenciements dans le privé, retenues sur salaires, procès en diffamation, gardes à vue, mais aussi peines de prison se sont alors abattus sur tous ces travailleurs et toutes ses travailleuses qui se sont dressé-e-s contre le patronat et le gouvernement

Qu'ils ou elles soient militant-e-s, syndicalistes, politiques ou associatifs-ves, avec ou sans étiquettes, nombreux et nombreuses sont ceux et celles qui furent injustement condamné-e-s pour avoir résisté aux politiques antisociales et racistes de l'État.
Encore aujourd'hui, alors que la droite n'est plus au pouvoir, de nombreux procès se déroulent toujours à l'encontre du mouvement social.

Aujourd’hui, il est temps de laver ces injustices. Une loi de réhabilitation et d'amnistie, généralisée et rétroactive sur dix ans, pour tous les militants et toutes les militantes du mouvement social, apparaît comme la seule perspective réaliste pour ce faire. François Hollande et son gouvernement doivent désormais assumer leurs responsabilités et les positions qu'ils ont défendues du temps où ils étaient dans l'opposition.

Dans cette perspective, nos organisations appellent l'ensemble des forces du mouvement social (organisations syndicales, organisations politiques, collectifs de luttes, associations) à se rassembler pour construire une dynamique de mobilisation et gagner sur cette juste et légitime revendication qui, nous le rappelons une nouvelle fois, touche toutes les organisations et tendances du mouvement social.

Ainsi, nous vous invitons à participer à la journée unitaire du 22 Septembre à METZ.
Celle ci se tiendra à partir de 15H Place des Charrons.
Replis au local de la CNT en cas de pluie

Au programme :

15H : accueil et discussion libre

16H : Débat : Face à la répression ( procès, avertissements, délits d'entraves, licenciements...), quelle défense juridique collective mettre en place. Avec Maître Ralph Blindaeur.

18H : MEETING UNITAIRE

20H : Concerts avec
MOS CAT'S (rock'n'roll)
MAJOR'N'GWOKA CREW (reggae/ragga)
L'ARTILLERIE (rap/hip hop)

IL EST TEMPS DE TOU-TE-S NOUS AMNISTIER !!!!

Premiers signataires :CNT 57, FASE 57, Fédération Anarchiste, LDH 57, NPA 57, Sud PTT 57, UCIJ 57
http://www.cnt-f.org/ud57/news.php?id_news=111

. . . . . . . Image
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 22 Sep 2012, 09:49

acharnement contre les syndicalistes......

Le Procureur de la République,mécontent de la relaxe prononcée dans le jugement concernant le "soi-disant" jet d’oeuf de Sébastien MIGLIORE vers les forces de l’ordre lors du conflit des retraites en 2010,a fait appel de cette décision.

Sébastien est donc convoqué VENDREDI 28 SEPTEMBRE 2012 à partir de 8h30 pour le prononcé du jugement d’appel à NIMES.

Lors de ce conflit des retraites,nous avons mené une lutte COLLECTIVE,amenons donc une réponse COLLECTIVE à la répression syndicale et AUX METHODES D’INTIMIDATION MISES EN PLACE SOUS SARKO ET MAINTENUE PAR HOLLANDE !!!

SOYONS NOMBREUX VENDREDI 28 SEPTEMBRE POUR ACCOMPAGNER SEBASTIEN !

( outre le train,un co-voiturage est organisé avec départ de la Bourse du Travail à 7h30. )

UL CGT d’Alès
http://cgt.ales.over-blog.com/article-a ... 05479.html
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede bipbip » 01 Oct 2012, 06:08

Metz, la campagne pour une loi de réhabilitation et d'amnistie pour l'ensemble des militant-e-s du mouvement social continue.

Tract, PDF : http://cnt-f.org/ud57/tracts/communs/tr ... on%206.pdf

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http://www.cnt-f.org/ud57/news.php?id_news=108
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Re: la justice fait payer le mouvement social en silence (?)

Messagede Pïérô » 05 Oct 2012, 10:35

Appel à soutien pour 5 syndicalistes de Roanne, qui passent en justice le 15 octobre à Lyon.

Relaxe pour les Cinq de Roanne

Cinq syndicalistes de la CGT, engagés dans le mouvement contre la réforme des retraites de 2010, sont aujourd'hui poursuivis par le procureur de la République, malgré le retrait des plaintes initiales déposées par le sous-préfet de la Loire et le député UMP.

Condamnés en première instance à 2 000 euros d'amende pour « dégradation ou détérioration légère d'un bien » et à l'inscription au casier judiciaire de leur condamnation, ils passent en appel le 15 octobre prochain à 13h30 au tribunal de Lyon. Un appel introduit par le parquet jugeant la condamnation insuffisante.

Le ministère public n'a cure de l'abandon de plaintes et cherche manifestement à faire des « Cinq de Roanne » un exemple, conformément aux conceptions du précédent pouvoir, qui, sous prétexte de remettre en cause le rôle et la place des « corps intermédiaires » dans notre pays, s'efforçait de limiter l'action, l'expression et les libertés syndicales.

Les cinq syndicalistes risquent de payer très cher leur engagement; si la condamnation était inscrite au casier judiciaire, ils encourraient la radiation de la Fonction publique dont tous les cinq sont membres, ce qui constituerait une double peine.

Les Français ont aussi voulu le changement pour la justice. La relaxe des « Cinq de Roanne » est un signal attendu pour en finir avec les attaques répétées contre les militants syndicaux, les poursuites en justice et la tentative de criminalisation des libertés syndicales qui sont les marques du précédent quinquennat.

Les salariés qui ont voulu le changement doivent retrouver la pleine liberté d'agir pour leurs droits.

Cela doit commencer par la relaxe pure et simple des « Cinq de Roanne »!

Signataires

Gérard Aschieri, président de l'Institut de recherches de la FSU
Jean Auroux, maire honoraire de Roanne, ancien député de la Loire et président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, ancien ministre du Travail
Annick Coupé, porte-parole nationale de l'Union syndicale Solidaires
Cécile Cukierman, sénatrice communiste de la Loire,
Laure Déroche, maire de Roanne
Jean-Louis Gagnaire, député socialiste de la Loire
Pierre Héritier, vice-président du Forum syndical européen
Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français (PCF) et sénateur de Paris,
Didier Le Reste, syndicaliste, animateur du Front des luttes
Joël Lecoq, ancien secrétaire général de la Fédération générale des transports et de l'équipement (FGTE-CFDT)
Pierre Tartakowsky, président de la Ligue des droits de l'Homme (LDH),
Marie-Christine Vergiat, députée européeenne GUE-NGL
Louis Viannet, ancien secrétaire général de la Confédération générale du travail (CGT)
http://blogs.mediapart.fr/edition/les-i ... -de-roanne


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