mimosa rouge a écrit:@ lonesloane1 :
j'ai pas compris ton texte de bilan:
c'est de toi ou c'est un tract issu d'un groupe politique ou syndicale?
Ca ressemble à du CCI.
mimosa rouge a écrit:@ lonesloane1 :
j'ai pas compris ton texte de bilan:
c'est de toi ou c'est un tract issu d'un groupe politique ou syndicale?
lonesloane1 a écrit:Les leçons de la grève des aéroports
Or on voit bien qu'il y a fracture syndicale sur cette lutte et que les AG ont été quand même un lieu de la vie de la lutte.
Les luttes çà forge aussi l'expérience et dans ce domaine les luttant-es n'en avaient pas.
...enlevons le peut-être et donnons nous les moyens plutôt ! z'avez pas faim vous ?et la prochaine fois peut-être...
mimosa rouge a écrit:Un autre truc à souligner bien qu'en l’état c'est encore accessoire, mais si la cfdt continue à organiser des travailleurs (parce-qu’elle le fait dans certains secteurs elle n'a pas que des élus et mandatés c'est même une culture de la syndicalisation) elle va encore se mettre ces nouveaux adhérents (souvent jeunes) à dos. C'est dur la lutte des classe, ça s’arrête jamais !
Alors après avoir dit cela , je ne jette pas non plus l'anathème contre l'ensemble des salariés qui y sont syndiqués , car pour la plupart d'entre eux , j'en suis convaincue ,se bercent d'illusions sur ce qu'elle représente ( en façade ! )
mimosa rouge a écrit:sinon, ai je laissé entendre que la cfdt est une confédération syndicale de classe ?
Sûreté aéroportuaire : l’Etat briseur de grève !
Pendant près de dix jours, les agents de sûreté aéroportuaire ont été en grève reconductible. Au 7ème jour du mouvement, les grévistes ont été remplacés par des policiers et des militaires. Solidaires s’insurge contre cette nouvelle grave attaque contre le droit de grève.
Par delà des statuts et des employeurs différents (ICTS, Brink’s, Alyzia, Securitas), les agents de sûreté aéroportuaire ont su construire une lutte unitaire, reposant sur les assemblées générales de grévistes. Quelles étaient leurs revendications ? Une augmentation uniforme de salaire de 204 € bruts pour toutes et tous et de meilleures conditions de travail. L’État a brisé cette grève en envoyant la Police de l’air et des frontières et la gendarmerie des transports aériens remplacer les grévistes (sans assurer le même niveau de sécurité !).
Si l’État a assumé le rôle détestable et inacceptable de briseur de grève, les grévistes ont malheureusement vu leurs revendications bradées par les fédérations FO, CFDT, CFTC et UNSA qui ont signé dans le dos des salariés un accord ne portant que sur 500 € bruts annuels de prime uniforme (ce qui n’est pas du salaire). Comme le dit SUD Aérien : « le compte n’y est pas ! ». D’autant que l’assemblée générale des grévistes de Roissy avait voté la poursuite de l’action ... Cette grève nous rappelle que la lutte doit toujours appartenir à celles et ceux qui la mènent.
SUD Aérien est l’une des principales organisations de la plus grosse entreprise de sûreté aéroportuaire, ICTS, avec plus de 3 000 salarié-e-s (soit le tiers des effectifs, toutes sociétés réunies). SUD Aérien a été
initiateur de l’intersyndicale chez ICTS. Mais quand le patron d’ICTS– par ailleurs président du syndicat patronal des entreprises de sûreté aéroportuaire – a décidé de négocier … il n’a ouvert la porte qu’aux
fédérations « représentatives » de l’ensemble du secteur ! Rapidement, il ne restait plus que la CGT et SUD sur le terrain...
Le syndicat SUD Prévention/Sécurité Solidaires a aussi apporté son soutien aux grévistes, par une présence sur plusieurs sites et en faisant circuler l’information parmi les salarié-e-s d’autres secteurs que l’aéroportuaire.
Cette grève, menée par des salarié-e-s du secteur privé, beaucoup de jeunes, réprimée par le gouvernement, doit aussi nous interroger sur notre pratique syndicale, le soutien concret que nous apportons à celles et ceux qui luttent…
Retourner vers Monde du travail
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun-e utilisateur-trice enregistré-e et 6 invités