VAUCLUSE, QUELQUES PRECISIONS
EXECUTIF NPA VAUCLUSE (5 COMITÉS) : JEAN-PAUL, DOMINIQUE, JACQUES(H), ADELINE (CPN), JEAN-LUC, AURÉLIEN.
UNE VIDEO CIRCULE ACTUELLEMENT DANS LE NPA DONNANT UNE VERSION DES EVENEMENTS ELECTORAUX QUI ONT DEFRAYE LA CHRONIQUE. EN TANT QU’INSTANCE REPRESENTATIVE DE CINQ COMITES SUR SIX, VOICI NOS PRECISIONS.
1° Les tensions en Vaucluse ne datent pas de la séquence électorale, mais du tout début du processus constituant, lorsque l’équipe AJCREV (avec Abdel et Nora) s’y est intéressée suscitant de grands espoirs parmi nous. Certains ont vécu les excès alimentant ces tensions comme venant de « jeunes des quartiers » entrant en politique avec la fougue, l’exigence et l’exaspération qu’on peut imaginer, et cette légende a la vie dure.
Ceci dit, les deux principaux animateurs, trentenaires, comptaient une bonne dizaine d’années de vie associative et politique. Abdel s’est frotté conflictuellement avec la droite et le PCF, il a été membre choyé d’ATTAC, et du MJS. Nora a été compagne de route du PS et devait figurer sur la liste union de la gauche des dernières municiples de Carpentras, si la place qui lui était proposée avait correspondu à celle qu’elle ambitionnait pour sa « diversité ». Rien de « jeunes des quartiers » entrant en politique.
2 Les premières tensions se sont manifestées autour de la place que ces camarades voulaient voir prendre aux « quartiers » dans la vie du NPA, et la place majeure qu’ils entendaient occuper dans ce travail et donc dans le futur NPA. C’est là qu’a pointé le « vous et nous » qui choqua beaucoup, glissa ensuite sur les origines (les blancs…) puis l’appartenance culturelle (façons de parler certes mais qui devinrent un système de délimitation dans nos débats). D’autant que d’autres qu’eux étaient issus des « quartiers », par exemple un jardinier dans un service public et qui s’éloigna, un technicien du spectacle, animateur de la lutte des intermittents qui nous a quitté, cet enseignant issu de la Rocade même (quartier d’AJCREV), ayant payé ses études en travaillant samedi et dimanche et durant les vacances, puis choisi d’enseigner en LEP, tel autre encore cariste dans une entreprise travaillant aux deux huit... qui ne se voyaient pas recevoir de leçon ni subir un leadership sur ce sujet, et contestaient que l’équipe AJCREV s’accapare le « savoir sur les quartiers », et la légitimité quasi exclusive d’en parler encore moins dans un climat de « délimitation » culturelle voire cultuelle à leur encontre.
Ces « délimitations » utilisées par l’équipe d’AJCREV en venaient à contester la sincérité d’engagement des « autres », et la validité de leurs militantismes, et la validité de l’anticapitalisme, du féminisme… Ceci au nom d’une sorte de centralité de l’action politique dans les « quartiers » considérés du fait de leur situation de misère comme les seuls leviers fiables d’une révolte.
En gros cette rencontre qui aurait pu mêler les expériences, les origines et les révoltes, est progressivement passée d’une opposition de « quartier », puis d’origine sociale, puis quasi ethnique, enfin d’appartenance cultuelle.
Un processus de confessionalisation des tensions sur fond d’affirmation de soi de certains camarades, et d’autovictimisation de cette équipe qui n’en finissait pas de s’estimer malmenée.
3) Dégâts et débats
Des militants ayant derrière eux des années de mouvement ouvrier politique, antiraciste, d’éducation populaire, Palestine s’entendirent admonester parce qu’ils seraient sensés « rentrer dans leurs maisons et non dans les quartiers pourris », sans que l’équipe AJCREV veuillent entendre ce que leurs militantismes divers coûtaient de temps, d’énergie, de sacrifices professionnels, familiaux, financiers, et que nul n’avait le monopole de la révolte. Quelques uns nous quittèrent qui fondèrent la gauche unitaire.
Des camarades au début favorables à cette irruption des « quartiers » dans le processus, furent rebutés par les attitudes pour le moins péremptoires dans les débats et les dérives politiques déjà perceptibles. Un premier clash violent explosa (avant le congrès fondateur) venant des leaders du mouvement des intermittents. Dans le passé Abdel avait dénoncé publiquement leur lutte comme une lutte de nantis (en 2005). Le rôle et le positionnement politique d’Abdel dans les mobilisation Palestine fut le déclencheur. La commission de médiation fut saisie, et les intermittents de la gauche radicale quittèrent le NPA.
Tous ces débats furent pris à bras le corps durant le processus fondateur au sein d’un comité QP spécifique, fondé autour de l’équipe AJCREV pour éviter les conflits et les départs déjà perceptibles. Débat sur le capitalisme, l’anticapitalisme, l’impérialisme, le marxisme, le NPA parti matérialiste (sans dieu), la religion dont le port du voile (cf vidéo et textes sur la question qui sont publics) et le féminisme. Les conclusions parurent faire consensus avec eux : ils adhérèrent peu avant le congrès.
Il faut néanmoins se souvenir des provocations qu’Abdel multiplia dans les universités d’été surtout sur le féminisme ainsi qu’une déclaration d’hostilité ouverte à l’homoparentalité (entre autres incidents sur cette question), et un appel qu’il suggéra à la création d’un courant musulman dans le NPA.
Certains parmi nous estimèrent cependant très vite (dès avant le congrès) que ces camarades se situaient hors de la logique politique, de méthodes, de comportements du projet NPA, et qu’aussi bien les éclats provocateurs, les coups de gueule pour emporter la décision que les dérives religieuses ou antiféministes faisaient système et étaient une méthode rôdée auparavant, apolitique pour s’imposer.
D’autres parmi nous s’investirent dans le « comité QP » comptant sur l’enthousiasme et le débat politique, et vivant, entre deux conflits, des moments passionnants comme des actions certes brouillonnes mais réelles.
Hélas l’AG de préparation du congrès fut un désastre d’incompréhension (réciproque) et d’agressivité. Beaucoup de camarades contestaient que la camarade membre du comité QP puisse représenter le département au CPN comme c’était proposé sans vote. Elle fut d’ailleurs incluse sur le quota d’une liste « QP » nationale. La coordination locale ne discuta pas des candidatures, sans aucun doute reculant devant les conflits, le QP votant majoritairement contre le texte Laïcité et contre celui pour la défense de la Culture. Seul un camarade proposa des noms.
Après cette adhésion l’association AJCREV demeura avec son site et sa parole « quasi » NPA, créant un parallélisme « dedans dehors » mettant en avant leurs actions voire leurs idées sans que ce ne soit ni la parole NPA ni la leur propre identifiée comme telle.
Dans le comité QP même les tensions existaient : ainsi Véro, une jeune camarade très active, claqua la porte du comité peu après le congrès, estimant que le machisme, le dirigisme et le goût de sa propre mise en avant d’Abdel toléré par le reste du groupe AJCREV, lui interdisaient de militer sereinement, Pierre lui emboîta le pas, par solidarité. Jacques restant.
Entre temps dans la foulée des mobilisations Palestine et Universitaires (où pour finir le NPAQP dans le premier cas fit éclater le collectif unitaire (Pour une Paix Juste et Durable en Palestine), et dans le second se déconsidéra et ne sut garder les sympathisants gagnés, la mise en avant (et en danger) de lui-même par Abdel, en dépit des demandes et de son comité et des autres comités fit polémique. Ilham adhéra, rencontrée dans l’action Palestine. Elle fut reçue avec sympathie, et même élue trésorière (faute de candidats) deux autres venant alors la soutenir (mais les comptes de trésorerie de l’année de référence ne sont toujours pas remis par elle).
Il y eut l’épisode prémonitoire du 1er mai 2009, jour de la fête du NPA sur l’île de La Barthelasse, au cours de laquelle sans que cela n’ait été prévu à aucun moment, par la Coordination Départementale, le Comité Quartiers Populaires a investi la tribune (trois femmes dont deux avec foulard) et effectué des déclarations sur la religion, le port du voile et foulard, le racisme, la laïcité qui les desserviraient, sans préparation collective, nécessitant l’intervention contradictoire d’une autre camarade, tout cela jetant le trouble dans l’assistance au point que des personnes (surtout des femmes) qui étaient venues pour adhérer au NPA sont reparties fortement déçues.
Autre fait : la réservation d’une salle publique de la Ville d’Avignon par le NPA départemental, initialement prévue pour un débat sur les européennes de 2009 (annulée à cause d’un planning trop chargé pour les candidat(e)s) et remplacée au pied levé par le QP en réunion du Conseil Français du Culte Musulman…
Des problèmes aussi avec le comité de Carpentras dont les militants actifs, distribuaient des tracts tous les samedis matin au Pou du Plan, quartier populaire, et avaient réussis à tisser des liens avec la population. Celui-ci fut investi par le QP et explosé par la suite, forcings, désaccords politiques (et fête religieuse parrainée et financée par le NPA).
Ce comité très actif au demeurant doit se reconstruire aujourd’hui.
Jacques quitta aussi au printemps 2009 le comité QP en déclarant qu’il lui était désormais impossible de militer dans un comité qui passait son temps à dénigrer le reste du NPA, à estimer qu’Abdel aurait dû être porte parole (voire salarié), à rêver d’une « prise de pouvoir sur le Vaucluse » contre « les vieux » (nouvelle distinction qui s’ajouta au « rasto » (racistes) puis « athéiste », et autres « laïcards » et plus tard islamophobes), et enfin à ne faire aucun travail quartier réel de terrain, se contentant de sauter d’un « coup » à faire à l’autre y compris empiétant sans respect sur d’autres comités (Carpentras). S’y ajouta une pratique de refus de voir les instances du NPA débattre, vérifier, contester, orienter leurs activités : règne du « de toutes façons on fait ce qu’on veut » qu’on retrouvera dans la séquence électorale des régionales.
À ce moment des tensions le noyau du comité QP déclara qu’il se mettait en congé et songeait à quitter le NPA.
4) (incon) Séquence préélectorale.
À l’automne, le comité QP décida de rester mais il fut vite évident qu’il avait « sa » condition : qu’il ait sa candidate aux régionales (Nora était toute désignée).
Or une « adresse aux autres comités de Vaucluse » sortit le 6 octobre, nous citons : « (…) Nous avons choisi Ilham : parce qu’elle est représentative d’une partie de la population qui est la cible de toutes sortes d’oppressions, discriminations, violences, etc.
Bref, c’est une femme, musulmane, voilée. Oui, elle est visiblement la cible d’oppressions de discriminations et de violences. (…) »
Plus loin, ironie amère quand on connaît la suite, nous citons :
« nous avons confiance en Ilham pour nous représenter, toutes et tous, sur la base de nos décisions collectives, nationales et départementales (principes fondateurs, statuts, orientations etc). Nous avons aussi confiance en elle pour ne pas s’exprimer publiquement, au nom du NPA, sur des questions qui n’auraient pas été tranchées dans un cadre collectif au sein du NPA. »
Rien moins. De plus il fut clairement signalé que tout rejet de sa candidature dénoterait l’exclusion des musulmans du NPA, le racisme et l’islamophobie et il y avait tout à parier que les contacts de presse acquis par Abdel comme jeune des banlieues (sic) emblématique du NPA seraient alors actionnés.
Cette présentation fit scandale dans le NPA Vaucluse en particulier sur les termes soulignés par nous. Elle contrevenait au consensus apparu un an avant qui stipulait que le port du voile posait un sérieux problème (d’image religieuse et de féminisme). On fit savoir au comité que le débat devait être tranché par tout le NPA etc…
Le comité de Châteaurenard s’alarma le premier et fit une motion contestant la candidature de Ilham, adressée aussi au CE et au CPN, non suivie d’effets car non parvenue à ses destinataires.
Ilham fit une nouvelle profession de foi, toute de féminisme, d’anticapitalisme etc… et sans plus aucune mention de religion.
On nous laissa entendre qu’en effet la première présentation était individuelle (proposée par Pierre), erronée et retirée.
La campagne électorale apportera au moins trois démentis cinglants et cruels à ces engagements :
- Ilham nous représenta en s’asseyant totalement sur les décisions collectives nationales et départementales, elle fit SA campagne.
- Elle s’exprima en faveur de la Burqa par exemple, question qui n’avaient pas été tranchée au sein du NPA, ou même à l’inverse par le CPN.
- L’affiche de campagne par laquelle le comité QP appela au meeting final de campagne comportait la photo d’Ilham portant foulard et la mention explicite « musulmane ».
Un mois avant l’AG des votes, (Gilbert, membre du CPN et proche de l’actuel comité QP, en témoigna) le bouchon fut poussé plus loin par le comité QP : il voulait d’Ilham comme… tête de liste en Vaucluse ! La coordination où ce fut présenté écarta l’idée avec l’accord des représentants de QP dont Nora.
Dix jours avant l’AG, lors d’un secrétariat Abdel lâcha courageusement « elles veulent, je crois, présenter Ilham comme tête de liste », ce que nous primes tous pour une blague (même Hendrick qui n’insista guère), et ne pouvait plus être soumis au débat des comités.
L’assemblée générale lors des votes sur les personnes vit une explosion d’agressivité du comité QP, Abdel intimant l’ordre (toi, ta gueule !) à tout le monde de se taire, manquant frapper un camarade ancien (Joce et Nora s’interposèrent) qui lui demandait calmement de se rasseoir et se vit traiter de rasto, l’intimidation tomba sur le bureau d’AG actionnée par Nora, les votes par correspondances suspectés (quelques camarades préféraient voter par correspondance que d’assister à une crise de plus). Ilham fut élue de justesse, quatorzième, mais plusieurs d’entre nous votaient pour elle pour éviter le clash et la campagne de presse.
On accepta (à tort) un vote avec sa candidature en tête de liste, des camarades déjà partis ne pouvant plus voter, elle fut pourtant largement repoussée sous les vociférations d’Abdel. Il n’y avait plus d’AG mais un one man show d’intimidation et d’insultes.
Suite à cette séance quelques dix camarades dont des femmes, se retirèrent de la liste, ce qui porta Ilham en quatrième position, le reste étant comblé ensuite par des volontaires et des marseillais non élu/es, le comité de Châteaurenard quitta le Vaucluse et demanda son rattachement aux Bouches du Rhône, suite à une tentative de conciliation avec le comité QP au cours d’une réunion très longue et tendue.
5) Une saisine de la commission de médiation fut décidée par des camarades aussi bien électeurs d’Ilham qu’opposants, contre les méthodes désormais insupportables pour la construction du NPA.
Cinq comités se fédérèrent indépendamment de QP pour tenter de rattraper les camarades qui partaient aussi bien pour des raisons de comportements inadmissibles que sur la question de la laïcité.
L’élection d’Ilham fut un coup de force, en aucun cas le fait d’un débat politique local.
Indépendamment des erreurs politiques, une erreur de fonctionnement a eu lieu : ce débat a été gardé en Vaucluse, nous n’avons pas saisi le national, nous nous disions pour beaucoup d’entre nous qu’elle serait une candidate sur 2000, que ça resterait vauclusien, que ça ne se verrait pas, bref nous marchions à reculons vers la déflagration.
Nous en avons discuté avec des marseillais, mais, opposants et ex partisans de cette candidature, sans avoir le réflexe d’alerter officiellement le national, dans le souci de ne pas faire plus de vagues. Dans le même esprit notre saisine de la commission de conciliation demandait que la procédure ne commence qu’après la campagne pour protéger le NPA.
6) La campagne.
Il serait fastidieux de détailler ses convulsions.
Disons simplement que lorsque le Figaro lança l’affaire nous avons convenu localement qu’une conférence de presse se tiendrait à Marseille (pour ne pas rester dans le chaudron avignonnais). Nous avons demandé que l’équipe de campagne régionale gère la situation en Vaucluse (pour dépassionner).
Il avait été prévu que les diverses positions s’exprimeraient jusqu’à la fin du premier WE puis se tairaient afin de ne pas alimenter la campagne contre le NPA, ce que firent loyalement les copines féministes qui n’étaient plus sur la liste, ainsi que les camarades opposés à la candidature.
Par contre le « on fait ce qu’on veut » du comité QP s’est exercé avec la plus totale déloyauté.
Abdel s’est intronisé « attaché de presse de Mme Moussaïd », la presse locale en rit encore.
Les interviews se sont succédées. Les décisions communes ont été ignorées. Ilham répondit que de toutes façons à son niveau « elle ne discuterait plus dans le NPA qu’avec Olivier Besancenot ».
Abdel clôt la réunion régionale de travail de campagne en Avignon par un retentissant « de toutes façons on fera ce qu’on voudra » brisant les accord issus de cette réunion.
Pour les naïfs qui croient n’entendre que l’anticapitalisme et le féminisme dans les multiples déclarations d’Ilham, ils oublient deux choses : grâce au Figaro l’équipe imposait Ilham comme tête de liste départementale contre l’AG. Elle n’avait nul besoin de se déclarer musulmane, son foulard parlait pour elle.
Et que la bienveillance, la naïveté ou la mauvaise foi se résignent : leur affiche de meeting public du 9 mars était claire et a motivé le refus d’y envoyer quiconque représenterait le NPA : on y voyait Ilham en photo avec son foulard, et le sous titre était « candidate anticapitaliste, féministe, musulmane » .
La boucle était bouclée : la présentation initiale du comité qp comme candidate musulmane était la bonne. Pour le reste, celles et ceux qui avaient cru en la sincérité de la profession de foi d’Ilham ont été simplement floués : QP la voulait comme tête de liste, l’a imposée, la voulait candidature confessionnelle, elle le fut, il voulait forcer la main au NPA sur la burqa elle l’a fait, elle le fit encore au défilé suivant du premier Mai où enroulée dans un drapeau du NPA elle défila bras dessus bras dessous avec la porte parole la plus en vue des militantes de la burqa qui habite Avignon (ce fut un scandale de plus, et nous en fument avertis par des responsables d’autres partis de gauche scandalisés, de voir de tels agissements) à notre point fixe tenu par les autres comités. (Abdel annonça par mail qu’il allait faire adhérer une femme en burqa. Sur notre insistance, Samy obtint un vote du CPN sur la burqa qui empêcha ce nouveau scandale).
C’est alors que nos comités diffusèrent largement un communiqué de condamnation de cette attitude et de l’instrumentalisation de l’Islam par ce groupe… et officialisèrent la rupture.
Pour le reste que chacun juge, pas seulement sur les dérives politiques, mais aussi sur comportements.
Pour plus d’info, il suffit de nous contacter.
Exécutif du NPA Vaucluse représentant 5 comités