(Ré) approprions nous nos luttes !
C’est bien plus que nos retraites qu’ils veulent saccager !
Après des jours et des mois, voire des années de « ballades » dans les rues de nos villes, les syndicats, les médias, le pouvoir persistent à nous faire croire à l'efficacité de ces « journées d'actions », qui ne sont pas tant stériles qu'elles sont ennuyeuses. Le sentiment de beaucoup pourtant, c'est que ces manifestations « plan-plan » ne mènent à rien, ne créent rien, sont inutiles, sauf pour l’état et ses syndicats.
Nous sommes des travailleurs du privé et du public, étudiantes, chômeurs, précaires, lycéens, squatteuses, avec ou sans papier, et bien d'autres que l’arrogance du pouvoir prend le soin tantôt d'oublier, toujours d'attaquer, de fliquer, de contrôler.
Pourtant nous sommes dans la rue aujourd’hui pour les retraites, mais pas seulement : nous portons une voix dissonante et voulons construire des alternatives.
Nous avons conscience que les promenades ne suffisent pas à faire le poids face à la destruction capitaliste, la bureaucratie parlementaire et la violence qui nous entoure.
Nous voulons la création d'assemblées générales populaires, ou chacune pourrait s'exprimer à sa manière, sans être jugée ou reprise par des mieux-pensants, sous prétexte d'être militant depuis plus longtemps, d'être plus expérimentée, plus cultivée…
Pour nous, la grève reconductible, le sabotage, le blocage économique, la convergence et l’extention des luttes, au delà des clivages corporatistes et catégoriels, constituent un rapport de force à notre portée, plus pertinents que les défilés et slogans mortifères : la division est leur arme, la solidarité est la notre : il ne tient qu'à nous de nous organiser pour utiliser ces moyens d'action et en créer de nouveaux.
RENDEZ VOUS MARDI 12, PLACE ANATOLE FRANCE, AU PASSAGE DU CORTEGE.
Comité pour l’Extension des Luttes
cel@gmail.com