SOLIDAIRES / SUDs

Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur SUD

Messagede Nico37 » 12 Aoû 2010, 20:52

Bizarre ce SUD : http://www.syndicat-asso.fr
Syndiquer par raison sociale m'interroge...
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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur SUD

Messagede berneri » 12 Aoû 2010, 23:51

Oui moi aussi, je trouve que c'est une derive grave en plus cela regroupe des champs de syndicalisations dejà remplis dans de nombreux secteurs comme sud culture, ou sud santé sociaux. Perso je pense qu'on peut effectivement faire des commissions interpro ou transversales sur certains thèmes mais là je trouve que cela ne justifie pas la creation d'un syndicat asso qui ne correspond pas à un secteur industriel... alors on fait syndicat Syndicat SARL ou SA quand ? un syndicat EPIC ? je me battrai contre le maintien de cette structure dans solidaires, cela pose d'ailleurs déjà des questions
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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur SUD

Messagede Nico37 » 13 Aoû 2010, 21:42

Statuts et liste à jour des fédérations adhérentes : http://www.solidaires.org/article190.html
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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur SUD

Messagede Karima » 31 Aoû 2010, 08:55

Vous pouvez télécharger ci-dessous le bulletin de rentrée du syndicat SUD Education 92 :



http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?article273




Mobilisons-nous pour l’égalité sociale et contre la xénophobie !
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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur SUD

Messagede Nico37 » 27 Sep 2010, 21:37

"Le samedi 25 septembre, le gouvernement a encore donné la preuve de son ouverture au dialogue avec les citoyens... en leur envoyant quatre cents gardes-mobiles et CRS.

Ce dit samedi, des militants politiques, associatifs et syndicaux du mouvement des "faucheurs volontaires" se sont réunis dans la Vienne pour dénoncer les cultures OGM pratiquées en France sans aucune concertation avec la population. Pourtant, une majorité de Français refusent les OGM, ainsi que nombre de communes, départements et régions.

Alors que, depuis des années, nous demandons l’ouverture d’un débat public sur cette question, les gouvernements successifs ont toujours mis sous silence cette problématique. Un silence dans lequel les multinationales font leur nid, n’ayant pour horizon que la satisfaction des pôles d’actionnaires majoritaires et pour lesquels le principe de précaution est un concept surréalisté. Sans réelles connaissances scientifiques, elles cultivent des OGM qui, aujourd’hui, contaminent l’environnement, l’agriculture et notre alimentation. Et cela sans que le citoyen puisse le refuser. De plus, l’Union Européenne et l’OMC favorisent cette logique en autorisant le brevetage le vivant et en le rendant marchandable.

Aujourd’hui, devant le manque de débat au niveau national et international, des citoyens ont créé le mouvement des "faucheurs volontaires" afin que le débat puisse se créer. Mais la seule réponse de nos gouvernants a été le gaz lacrymogène et les prétoires de la correctionnelle. Ainsi, au lieu de s’ouvrir aux interrogations et au refus de la population, ils criminalisent toute opposition réelle à cette question.

En conséquence, considérant qu’on ne peut empêcher un débat public par la force, à contre-courant de l’opinion (sans quoi la désobéissance civile peut s’avérer être pour beaucoup un devoir légitimé par le principe de nécessité, l’obligation de préserver la nature, de protéger l’intérêt premier des populations, et par la simple raison), SUD Intérieur :

- soutient les "faucheurs volontaires" dans leur démarche ;
- rappelle l’article 12 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen, affirmant que l’usage de la force publique se fait pour l’usage de tous et non en fonction de buts particuliers de certains (en l’espèce utiliser la force publique pour protéger les multinationales est une faute : la police n’a pas à être utilisée pour brider ceux qui constestent l’ordre libéral, grand destructeur de la planète) ;

De fait, ce type d’événement ne fait que creuser le fossé entre les citoyens et leur police, ce qui est intolérable dans une démocratie.

SUD Intérieur exige donc l’ouverture d’un débat public sur la question des OGM et la poursuite d’un réel moratoire à leur sujet, tant dans l’alimentation que dans l’expérimentation transgénique en champ ouvert."
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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur SUD

Messagede Pïérô » 11 Nov 2010, 00:20

je l'avais posté dans le topic dédié à la lutte contre la réforme des retraites,
çà a aussi toute sa place ici.

Motion de SOLIDAIRES 37 à SOLIDAIRES national

SOLIDAIRES 37 a pris connaissance d’une part du compte-rendu interne de SOLIDAIRES
de l’intersyndicale du 4 novembre 2010 et d’autre part des communiqués communs de
l’intersyndicale du même jour et celui du 8 novembre 2010.

La signature par SOLIDAIRES de ces communiqués et les positions portées
lors de la réunion (simple « soutien aux mobilisations » et aucun appel
notamment à la grève, pas même un relais des demandes du type « marche sur
l’Elysée » ou « réunion des intersyndicales locales », proposition de la date trop
tardive du 18 novembre, acceptation de l’élargissement des mots d’ordre…)
sont incompréhensibles et en total décalage avec les positions exprimées par
SOLIDAIRES lors des précédentes rencontres et la non signature des derniers
communiqués.

Que SOLIDAIRES s’associe à ce qui apparaît clairement comme la
chronique annoncée de la fin du mouvement n’est pas acceptable. Le mot grève n'apparaît
pas une seule fois dans ce communiqué du 8 novembre ; le retrait de la loi n'apparaît pas,
bref la stratégie de la CFDT & consorts est victorieuse. D'autres revendications générales
apparaissent, diluant la revendication principale des semaines passées : Retrait/Abrogation
de la loi "retraites".

Nous vous demandons de retirer la signature de SOLIDAIRES de ce
communiqué du lundi 8 novembre car ce dernier ne remplit pas les conditions et les
exigences portées par SOLIDAIRES jusqu’à fin octobre et dans lesquelles nous nous
retrouvions pleinement. Nous souhaiterions connaître les positions de toutes les
organisations syndicales membres de SOLIDAIRES et celles des Solidaires locaux
qui ont conduit Solidaires à signer ce communiqué du 4, puis du 8 novembre.

Nous vous demandons de transmettre cette motion aux organisations syndicales membres
et aux Solidaires locaux.

Tours, le 10 novembre 2010
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur SUD

Messagede Nico37 » 24 Mar 2011, 22:27

SUD : exclusion d'un membre du FN

Pour SUD, le FN est l’ennemi des salarié-e-s

Le syndicat SUD Collectivités Territoriales 31 a décidé d’entamer la procédure d’exclusion à l’encontre de Franck PECH, adhérent de la section Mairie de Toulouse.

Cette personne était candidate pour le Front National dans le canton de Rieux-Volvestre (31) lors de l’élection du 20 mars 2011. Notre syndicat considère que cette candidature est en contradiction totale avec les valeurs, les pratiques et les statuts de SUD. Le Front National est un parti qui avance des propositions racistes et en contradiction avec les revendications syndicales dont nous sommes porteurs.

Cette décision est prise sur la base du chapitre V de notre règlement intérieur :

« Toute personne peut être adhérente au syndicat quels que soient ses engagements politiques : cependant, un individu qui ferait du prosélytisme pour une organisation d’extrème droite ou pour une organisation politique qui développerait des thèses racistes ou fascistes se verrait refuser l’adhésion ou exclure du syndicat »

Le syndicat SUD Collectivités Territoriales 31 appelle toutes les organisations syndicales à porter toute leur attention sur la stratégie du Front National en leur direction. En effet, ce parti tente de faire rentrer dans le syndicalisme le poison de la xénophobie, du sexisme, de la discrimination et du nationalisme. Nous souhaitons attirer l’attention de toutes et tous sur ses propositions politiques contraires aux intérêts des salarié-e-s et à l’opposé de nos combats pour une société égalitaire et solidaire que l’on soit français ou immigrés.

Pour le syndicat SUD collectivités territoriales, Les membres du bureau


Communiqué de Solidaires 31
Toulouse le 24 Mars 2010

La situation sociale est grave : 5 millions de demandeurs d’emploi, 8 millions de français vivant sous le seuil de pauvreté, accroissement de la précarité, conditions de travail dégradées L’accroissement des inégalités et des injustices mine la cohésion sociale. L’absence de perspectives, un dialogue social insuffisant, provoquent interrogations et désarroi face à l’avenir.

Dans ce contexte, les organisations syndicales, ne peuvent rester indifférentes à l’utilisation de la situation sociale pour promouvoir certaines thèses dans le débat public comme le fait le Front national. La thèse de la préférence nationale est antinomique avec les valeurs fondamentales du syndicalisme. L’exclusion, le rejet de l’autre, le repli de la France sur elle-même et la fermeture des frontières, la désignation de boucs émissaires, la dénonciation de l’immigration comme responsable de tous les maux sont des attitudes qui, l’histoire en témoigne, ne peuvent conduire qu’au pire.

Les organisations syndicales agissent quotidiennement pour rechercher et exiger des réponses face à cette situation sociale ; en matière d’emploi, de pouvoir d’achat, d’égalité des droits Leur action est portée par les valeurs qui sont celles du syndicalisme au cur desquelles figurent la solidarité entre tous les salariés et la lutte contre toutes les formes de discrimination.

Venant d'apprendre qu'un adhérent d'un des syndicats l'Union Syndicale Solidaires 31 a été candidat lors du premier tour de l'élection cantonale dans le canton de Rieux-Volvestre, le syndicat a décidé lors de son conseil syndical de ce matin d'entamer' une procédure d'exclusion de cette personne, l'union syndicale Solidaires31 est solidaire de cette décision.

Nos organisations syndicales sont déterminées à empêcher l’instrumentalisation du syndicalisme par le Front national qui n’est pas un parti comme les autres et dont les orientations sont à l’opposé des valeurs qu’elles portent. Nos organisations syndicales et leurs militants sont aussi garants du respect de ces valeurs.

Pour le bureau de Solidaires 31
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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur SUD

Messagede Lukullus » 27 Mar 2011, 11:03

J'ai entendu dire que SUD avait nettement progressé à la SNCF. Bien que derrière la CGT, SUD grappille encore et toujours des cheminots.
Sinon, l’hôpital de là où j'habite, a sur son portail de magnifiques affiches de SUD, étant donné les suppressions de postes, et, à la surprise générale, le maire UMP les soutient.
"De chacun selon ses capacités à chacun selon ses besoins". Karl.
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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur SUD

Messagede SchwàrzLucks » 27 Mar 2011, 12:26

Lukullus a écrit:J'ai entendu dire que SUD avait nettement progressé à la SNCF. Bien que derrière la CGT, SUD grappille encore et toujours des cheminots.


C'est particulièrement vrai à Strasbourg notamment si j'ai bien lu.
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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur SUD

Messagede altersocial » 03 Sep 2012, 06:35

C'est la rentrée, et elle sera chaude. Pas de trêve pour la gauche libérale et la terreur patronale.

Rassemblement le 24 septembre à Lyon

Mettons la pression sur celles et ceux qui s’attaquent aux travailleurs/ses du rail et au service public ferroviaire !

Organisation du système ferroviaire, ouverture à la concurrence des TER, règles sociales pour les travailleurs/ses du rail, … si rien n’est encore décidé, ils sont nombreux (politiques, dirigeants de la SNCF et de RFF, patrons du CAC 40, …) à vouloir privatiser le chemin de fer. Mais nous sommes encore plus nombreux (salarié-e-s, usagers, citoyen-ne-s) à refuser ces choix !
Il est vraiment temps de faire changer les choses, nous devons construire une mobilisation la plus large possible. C’est bien dans ce cadre que la fédération des syndicats SUD-Rail organise un meeting devant la gare St Paul à Lyon le lundi 24 septembre 2012.

La fédération SUD-Rail a décidé d’être à l’offensive et de rassembler le plus possible autour des trois revendications fondamentales qui sont plus que jamais d’actualité :

Des mêmes droits sociaux pour tous/tes les travailleurs/ses du rail !
La réunification du système ferroviaire passe par l’intégration de RFF au sein de la SNCF
L’arrêt de la casse des métiers au sein de la SNCF !

Dès la rentrée, nous devons le plus largement possible nous mobiliser pour obliger gouvernement et direction à prendre en compte nos revendications ! La fédération SUD-Rail appelle tou-te-s les travailleurs/ses du rail à participer massivement au rassemblement national le lundi 24 septembre 2012 à partir de 11h00 à la Gare St Paul à Lyon...
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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur SUD

Messagede altersocial » 06 Oct 2012, 08:52

Publié quelques jours avant l'offensive antisociale de la gauche libérale :

Projet de budget 2013 : une politique fiscale sans ambition !

La politique budgétaire du gouvernement est guidée par l’entêtement d’atteindre, à tout prix, les 3 % de déficit en 2013, alors même que les politiques européennes d’austérité, institutionnalisées par le Traité soumis au Parlement dans les jours prochains, mènent tout droit à une récession généralisée.

Le projet de budget 2013, présenté par le gouvernement, prévoit 30 milliards d’euros « d’effort » répartis pour deux tiers en hausse d’impôts et un tiers en économie sur les dépenses publiques, ce qui fait 40 milliards avec les mesures prises en juillet. L’orthodoxie budgétaire libérale qui considère tout endettement comme néfaste est une ineptie économique ; elle empêche les investissements socialement utiles et la création d’emplois publics. Rappelons que les suppressions d’emplois dans les administrations jugées non prioritaires, et dans les entreprises publiques, fragilisent encore un peu plus les missions de services publics.

Basé sur une prévision de croissance de 0,8 % en 2012, ce dispositif risque fort de s’avérer obsolète, induisant ainsi de nouvelles mesures d’austérité.

Si la fiscalité des revenus du capital (plus-values mobilières, intérêts, dividendes…) est désormais alignée sur celle des revenus du travail, ce qui est positif, on est loin de la révolution fiscale annoncée par le candidat Hollande.
-­ La nouvelle tranche de 45% au barème de l’Impôt sur le revenu (IR) instaure un peu plus de progressivité mais ne concernera que 50 000 contribuables.
-­ Le maintien du gel du barème de l’Impôt sur le revenu, même accompagné d’une décote pour les plus modestes, va toucher près de 16 millions de foyers.
-­ La remise en cause de l’allègement de l’Impôt sur la fortune, décidé par le gouvernement précédent, reste limitée : les patrimoines entre 800 000 et 1,3 millions d’euros sont épargnés
-­ Le plafonnement des niches fiscales à 10 000 euros ne remet pas à plat l’ensemble de ces niches et prive l’Etat de ressources importantes
-­ La taxe à 75 % se limite aux plus hautes rémunérations ; elle épargne les revenus du capital qui représentent pourtant l’essentiel des revenus des contribuables les plus aisés.
-­ Le rééquilibrage de l’impôt sur les sociétés entre grandes et petites entreprises réduit l’écart au profit de ces dernières mais aucune remise à plat des régimes dérogatoires favorables aux grands groupes n’est envisagée : elle reste pourtant indispensable.

Au regard de ces mesures, on ne peut qu’être inquiet sur les prochains arbitrages gouvernementaux sur le financement de la protection sociale, les négociations sur la « compétitivité » des entreprises ou le partage des richesses. Le gouvernement devra choisir entre le choc anti social prôné par le MEDEF et la défense des intérêts des salarié-es, chômeurs et retraité-es.

1er octobre 2012


:arrow: A lire également :

Solidaires en action n° 84 (25 septembre 2012)
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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur SUD

Messagede altersocial » 18 Oct 2012, 18:10

Autogestion, syndicalisme et transformation sociale
par Richard Neuville

Pour la deuxième année consécutive, l’Union Syndicale Solidaires a consacré une journée au thème de l’ « autogestion et transformation sociale » dans le cadre des Rencontres interprofessionnelles annuelles qui se déroulaient du 6 au 12 octobre à Dunières-sur-Eyrieux en Ardèche 1. Comme l’an passé, deux syndicalistes et membres du Conseil de l’Association pour l’Autogestion (ApA), Catherine Lebrun et Richard Neuville, intervenaient le 11 octobre pour évoquer l’histoire et l’actualité de l’autogestion en France et en ailleurs, comme en Amérique latine et tenter de dégager des perspectives au niveau syndical.

Après avoir quasiment disparu du discours syndical et politique au cours des décennies 80/90, l’autogestion retrouve un certain intérêt auprès des associations, des mouvements collectifs ou coopératifs et des travailleurs en ce début de XXIe siècle. Dans la période de crise structurelle et de destruction massive d’emplois que nous traversons, il y a une certaine acuité pour le mouvement syndical à se réapproprier la question de l’autogestion, de réfléchir à des perspectives de luttes offensives qui posent les questions du contrôle ouvrier, de la gestion ouvrière, des contre-plans alternatifs et de la reconversion écologique de l’industrie.

Ce n’est sans doute pas complètement un hasard que ce soit l’US Solidaires qui amorce ce mouvement car plusieurs syndicats et fédérations membres font référence explicitement à l’autogestion dans leurs statuts et ont participé activement à la foire à l’autogestion en juin 2012 à Paris. De même, les propositions esquissées par cette organisation en réponse au plan de licenciements à PSA, publiées dans un tract en septembre 2012, témoignent de cette évolution 2 :

« * Un débat doit s’ouvrir avec les salarié-es concernés mais aussi avec l’ensemble de la population sur les questions de la socialisation, du contrôle des salarié-es sur ce qu’ils et elles produisent, sur l’utilisation de la plus-value dégagée, sur les investissements utiles à la société… Ces questions se posent pour la filière automobile comme dans les autres secteurs productifs.

* Les salarié-es doivent être protégés des aléas des restructurations dues aux évolutions de la filière automobile. Pour cela, un fonds financé par le patronat de la branche doit permettre aux salarié-es de garder leur rémunération, leur protection sociale et plus globalement l’ensemble de leurs droits sociaux, pendant le temps nécessaire pour retrouver un emploi comparable, et prendre en charge le financement de leur éventuelle reconversion.

* A l’échelle nationale et européenne, il faut engager un débat démocratique sur l’avenir, la transformation de l’industrie automobile selon des choix technologiques décisifs du point de vue écologique et de l’espace urbain. »

L’ApA ne peut que se féliciter de cette initiative et de cette prise de position de la part de l’U.S. Solidaires en espérant qu’elle soit suivie par d’autres organisations syndicales.
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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur SUD

Messagede altersocial » 10 Nov 2012, 10:40

Chômage, précarité, licenciements : Les capitalistes nous coûtent cher !

Quatre pages Solidaires
http://www.solidaires.org/IMG/pdf/2012_ ... her_v2.pdf

Le gouvernement Hollande, conformément aux dogmes libéraux, vient d’adopter des mesures d’austérité qui vont alimenter la récession. En reprenant l’essentiel du rapport Gallois, le gouvernement offre notamment au patronat 20 milliards d’euros de crédit d’impôt soit une baisse de 6 % du « coût » du travail. Ce sont les couches populaires qui vont payer ce cadeau par une hausse des principaux taux de TVA et par la baisse des dépenses publiques. Moins de pouvoir d’achat, de services publics, de protection sociale, et d’emplois publics, voilà ce que ce gouvernement appelle la justice sociale !

On ne peut pas faire de l’austérité budgétaire sans casser l’activité économique, tarir les recettes de l’Etat et au bout du compte augmenter les déficits. On ne peut pas affirmer que la baisse du « coût » du travail produit un effet vertueux en faveur de l’emploi alors que depuis les années 80, la répartition des richesses en défaveur des salaires a vu simultanément la hausse des profits et la hausse du chômage. Tous les indicateurs sont au rouge. Les perspective de croissance sont plus proches de 0,3 %, voire moins, que de l’hypothèse de 0,8 % du gouvernement ; le pouvoir d’achat s’effondre de 1,2 % en 2012, les licenciements touchent tous les secteurs, les emplois publics continuent de baisser, le chômage augmente de mois en mois, la barre des 10 millions de pauvres va bientôt être atteinte.

Il n’y a plus de temps à perdre pour imposer d’autres choix au gouvernement et au MEDEF, par nos mobilisations et la convergence des mouvements sociaux européens.

Image


Le coût du capital, voilà le problème

La thérapie de choc préconisé par les libéraux, en France comme en Europe, est fondée sur deux mensonges, celui d’un « coût » du travail trop élevé générateur de chômage et celui des rigidités supposées du marché du travail. Au début de la crise, intérim et CDD ont servi de variables d’ajustements. Désormais, on attaque le noyau dur du salariat par des plans sociaux massifs comme à PSA, SANOFI, Arcelor-Mittal, dans les grandes enseignes du commerce, et en cascade chez tous les sous traitants.

Les négociations autour des accords « compétitivité-emploi » censés être des accords gagnant-gagnant est un jeu de dupes. L’expérience de nombre d’entreprises nous prouve que l’entourloupe qui consiste à baisser les salaires tout en augmentant le temps de travail au nom de la préservation de l’emploi, se termine au final par des licenciements. C’est de l’ensemble de la répartition des gains de productivité dont il faut discuter, des dividendes des actionnaires aux profits financiers des entreprises. Si les accords « compétitivité-emploi » devenaient la règle, ils aboutiraient à détruire les garanties collectives pour tout-es les salariés-es entrainant des reculs sociaux au gré des rapports de force entreprise par entreprise. C’est une entreprise de destruction du principe même de contrat de travail.

Les tenants de la baisse du « coût » du travail s’appuient sur des comparaisons partielles visant à faire ressortir le « poids » des cotisations sociales patronales par rapport à d’autres pays mais en occultant totalement que cette part de salaire socialisé permet un haut niveau de protection sociale en France, qui n’existe pas ailleurs, et que les revenus du capital ne contribuent qu’à hauteur de 2 % des ressources de la protection sociale. Ils passent aussi sous silence le niveau de productivité horaire, plus élevé en France qu’ailleurs, au prix de conditions de travail dégradées. Ils ne prennent pas en compte l’accroissement des inégalités de salaires au profit d’une minorité (voir encadré sur les rémunérations des dirigeants). A cet égard, les mesures du gouvernement sur le coup de pouce dérisoire du SMIC et le plafonnement des rémunérations dans les entreprises publiques, ne répondent pas à la question centrale du partage de la valeur ajoutée entre profits et salaires. Quant à la question de la compétitivité hors-prix (qualité des produits, innovation technologique, emplois qualifiés..), le MEDEF la relaie au second plan alors que son niveau n’est que de 2,1 % du Produit Intérieur Brut (PIB).

L’impunité des multinationales

Un autre argument du MEDEF est que les PME sont les grandes victimes du niveau trop élevé du « coût » du travail. C’est un argument fallacieux car elles sont principalement assujetties à la pression des grandes entreprises (fausse sous-traitance, pression sur les coûts, délais de paiement trop longs) et du refus de prêts par les banques.

Les profits des grands groupes (du CAC 40 ou pas) ont progressé bien plus ces trente dernières années que ceux des PME. Le comportement des premiers vis-à-vis des seconds en est la cause. Tout le tissu des PME et entreprises de taille intermédiaire (ETI) a été soumis à la pression des donneurs d’ordre écrasant leurs marges par des politiques de prix défavorables et asséchant souvent leur trésorerie jusqu’à la ruine. Ces entreprises très spécialisées sont captives de leur client principal sinon exclusif que sont les grands groupes. Ce sont les salariés-es de ces petites entreprises qui en sont les premières victimes par les licenciements en cascade que cela engendre. Cette question de la relation entre donneurs d’ordre et entreprises sous traitantes est occultée par le patronat et le gouvernement. Par ailleurs, sur 12 000 entreprises de plus de 2 000 salariés, 500 seulement acquittent l’impôt sur les sociétés.

A l’échelle européenne, ces politiques de baisses du « coût » du travail ne peuvent que provoquer une spirale récessive car les marchés des uns sont les débouchés des autres. Le dogme du moins disant social est un des vices originels de la construction européenne. Par ailleurs, la pratique de l’utilisation des prix de transfert entre sociétés membres d’un même groupe, de manière à localiser le bénéfice final dans un pays à fiscalité avantageuse, voire dans un paradis fiscal, peut prospérer sans obstacle dans cette Europe libérale.

****

Sans pilotage stratégique public sur des programmes d’investissements et d’innovation prenant en compte les besoins sociaux fondamentaux, les impératifs écologiques, et sans outil bancaire et financier public, la relance de l’activité économique est un leurre.

Sans une véritable révolution fiscale et une harmonisation des droits sociaux par le haut, au niveau européen, la concurrence « libre et non faussée » continuera de provoquer régression sociale sur régression sociale.

Pour une approche globale des licenciements

Le système lie le poste de travail à la personne, et beaucoup de salariés-es sont condamné-es à couler avec. En rester à la simple dénonciation des « licenciements boursiers » est trop limité. D’autant que la loi interdit déjà les licenciements ayant pour seule cause la simple amélioration de la profitabilité (art 1233-3 Code du travail). Parler des licenciements boursiers, c’est réduire le problème à une « verrue » financière qu’il suffirait d’éliminer pour retourner à une compétition vertueuse et porteuse de progrès social. Alors que la réalité des plans de licenciements et des restructurations est le fruit, en premier lieu, de la compétition marchande.

Pour s’attaquer au problème des licenciements, il faut prendre en compte l’ensemble des salarié-es des petites comme des grandes entreprises. Aujourd’hui la loi a une définition très large des licenciements collectifs pour motif économique : difficultés économiques, sauvegarde de la compétitivité et mutations technologiques. Saisis par les syndicats lors de plans sociaux, les tribunaux se livrent à une bataille d’interprétation de la loi.

Une nouvelle législation sur les licenciements devrait élargir les droits des représentants des salarié-es notamment avec un droit de veto suspensif, instaurer la prise en charge par le patronat dans son ensemble des coûts sociaux (maintien du salaire) de cette compétition marchande via un fonds patronal mutualisé (comme pour les accidents du travail) et imposer une obligation de résultat, et non de moyens, des reclassements des salariés-es des petites comme des grandes entreprises. Ces dernier-es n’ont pas à faire les frais de la concurrence que se livrent les entreprises pour le partage de la richesse qu’ils créent.

****

Les PDG se goinfrent

Les patrons et les cadres dirigeants des grands groupes ne connaissent pas la crise. Leurs rémunérations ont explosé en 2011 (Rapport annuel de l’Autorité des marchés financiers octobre 2011). Sur 60 sociétés, 14 voient pour l’année 2011 des présidents de conseils d’administration ou de conseils de surveillance toucher des sommes allant de 174 000 euros à 1,084 millions d’euros.

De 2009 à 2001, en pleine crise, les rémunérations des cadres dirigeants des grands groupes ont explosé. Les 25 % de dirigeants du CAC 40 les moins bien rémunérés ont perçu entre 719 000 euros et 1,538 million d’euros en 2011 et les 25 %, les mieux lotis, entre 2,9 millions d’euros et 4,5 millions d’euros. Le record est détenu par le PDG de Publicis qui toucha 16 millions d’euros, soit les revenus annuels de plus de 1200 smicards, en récompense de son « dévouement » depuis 10 ans.

En comparaison, le pouvoir d’achat par ménage ne cesse de baisser depuis quatre ans et reculera de au moins 1,2 % en 2012.
Le poids des grands groupes

Une étude de l’INSEE de 2009 montre que les grandes entreprises (plus de 5 000 salariés) qui ne représentent que 2 % des entreprises emploient 65 % des salariés-es, (50 % dans les groupes français et 14 % dans les groupes étrangers), et captent 70 % de la valeur ajoutée des entreprises.

Ces chiffres tiennent compte de la nouvelle définition de 2008 de l’entreprise, en incluant les filiales. Ils vont à l’encontre des idées reçues sur la place des PME (10à 249 salariés) qui ne représentent en réalité que 22 % de la valeur ajoutée et 13 % du chiffre d’affaires à l’export. De même, si l’on intègre les filiales tertiaires, le poids des entreprises industrielles dans le PIB remonte de 12,6 % à 14,7 % et augmente aussi la part de l’industrie dans les exportations.

La France est par ailleurs le deuxième pays européen d’accueil des investissements étrangers pour qui le soi disant « coût » du travail trop élevé n’est pas le problème car les qualifications, les infrastructures offertes, emportent leurs décisions. En revanche, la France est la championne de l’exportation de capitaux avec des dizaines de milliards d’euros de ressources délocalisées à travers le monde pour des opérations financières et spéculatives. Des chiffres qui modifient les termes du débat sur la désindustrialisation et les responsabilités sociales des grands groupes dans la dégradation de l’emploi…

La boîte noire du chômage

Le cap des trois millions de chômeurs-euses franchi en septembre 2012 est en deçà de la réalité car ce chiffre ne comptabilise que les personnes inscrites à Pôle Emploi et n’ayant exercé aucune activité le mois précédent. Si on additionne toutes les personnes en sous-emploi (ex. le temps partiel pour les femmes), les radiés de Pôle Emploi, les dispensés de recherche d’emploi, les non inscrits par découragement ou la moitié de ceux touchant le RSA, le chiffre réel est plus proche de huit millions de chômeurs-euses. Le nombre de chômeurs-euses de longue durée explose avec une progression de plus 9,4 % depuis 2011.

Un peu moins de la moitié des inscrit(e)s à Pôle Emploi est indemnisée. Les modes de calcul et la précarisation grandissante des emplois augmentent le nombre de personnes perdant leur droit à indemnisation et font grossir les rangs des bénéficiaires des minima sociaux (ASS, RSA).

Conférence sociale, où sont les femmes ?

Dans le cadre de la conférence sociale entre le MEDEF et les organisations syndicales, la question de l’emploi des femmes est totalement absente. Les femmes représentent la moitié de la population active et subissent au premier chef les conséquences des politiques d’austérité :
* Plus de la moitié des personnes au chômage et 80 % des précaires, des pauvres et des salariés à temps partiel sont des femmes.
* Les femmes ont un salaire moyen inférieur de 27 % à celui des hommes.
* Les femmes sont près de deux fois plus souvent au SMIC que les hommes.
* Les femmes sont cantonnées dans 12 des 87 familles de métier (services, éducation, action sanitaire et social).

Il faut instaurer des sanctions financières dissuasives contre les employeurs ne respectant pas les lois d’égalité professionnelle ou abusant du temps partiel, et par ailleurs développer massivement les crèches publiques, réviser les politiques familiales pour supprimer toute incitation au retrait d’activité des femmes.

Emplois publics toujours sacrifiés

Le gouvernement Hollande prétend en finir avec la conception comptable et aveugle de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) du précédent gouvernement. Education, Police et Justice, voient leurs effectifs renforcés sur la mandature, mais les autres administrations jugées non prioritaires vont subir de nouvelles suppressions d’emplois (12 000 environ), certaines plus importantes que sous le gouvernement précédent.

Question pouvoir d’achat, la politique d’austérité se poursuit. Le gel du point d’indice, effectif, depuis 2010 va se poursuivre. Ce gel du point et la non revalorisation des grilles de la Fonction publique entraine pour un grand nombre d’agents une stagnation voire une régression de leur pouvoir d’achat dans la mesure où, dans le même temps, ils sont confrontés aux augmentations de cotisations retraites et des complémentaires (mutuelles).
Compétitivité, le puits sans fond

Toutes les mesures de régression sociale annoncées par le gouvernement Ayrault, qui se caractérisent par un nouveau transfert du financement des politiques publiques des entreprises vers les ménages sont justifiées par la recherche de l’introuvable compétitivité. Depuis des années, la compétitivité de la France justifie toutes les régressions sociales : réduction de la couverture sociale, baisse du montant des dépenses publiques (et donc de la qualité des services publics), augmentation de l’âge de la retraite et des années de cotisations, etc.

Toujours, le coût du travail (salaire et cotisations sociales employeurs) et la fiscalité des entreprises sont pointées par le patronat comme trop élevés pour pouvoir supporter la concurrence des autres économies du monde. Au nom de la compétitivité, la contribution des employeurs aux politiques sociales régresse perpétuellement, ce qui a pour conséquence de creuser les inégalités et fait régresser la solidarité publique.

Or, cette recherche de compétitivité est un puits sans fond, il ne sera jamais assez fait dans ce domaine pour contenter le patronat, tant que les salaires, cotisations, impôts et normes qu’il doit appliquer sont plus élevés que dans d’autres systèmes économiques ailleurs dans le monde. C’est de l’exigence même de recherche de compétitivité permanente qu’il convient de sortir, et donc de ce qui la nourrit, la mise en concurrence de tous les salariés au niveau mondial, que ce soit à l’intérieur de l’UE où aucune norme sociale, fiscale ou environnementale n’est harmonisée (vers le haut !) où au niveau mondial où la multiplication des accords de libre-échange favorise ces pratiques de dumping
Les propositions de Solidaires

Seule une politique rompant avec le tout marché, la logique du profit et se donnant les moyens financiers publics de réorientation de l’économie, fondée sur une autre répartition des richesses et soucieuse des impératifs écologiques, peut arrêter les régressions sociales imposées par les crises successives.

Seule une politique européenne fondée sur des critères de convergence sociaux et fiscaux, de contrôle des capitaux, de sortie de l’emprise des marchés financiers, et de grands projets économiques écologiquement compatibles, peut ouvrir la voie à une Europe sociale et solidaire.

Seul un syndicalisme de transformation sociale fondé sur la défense de l’intérêt des classes opprimées en France et dans le monde, peut lutter contre la concurrence de tous contre tous dans laquelle le capitalisme mondialisé veut nous enfermer.
* Réduction du temps de travail à 32h sans perte de salaire et avec embauches correspondantes.
* Interdiction des licenciements dans les entreprises qui font des bénéfices.
* Des droits nouveaux pour les représentants des salariés dont le droit de véto suspensif sur les licenciements.
* Instauration d’un statut du salarié reposant sur trois principes : continuité du socle contractuel avec maintien du salaire entre deux emplois ; obligation de reclassement des salariés sans limite de temps ; financement patronal mutualisé pour garantir ces droits.
* Respect de la hiérarchie des normes la plus favorable aux salariés. Les conventions collectives et les accords d’entreprises ne doivent pas être en deçà des droits sociaux légaux.
* Encadrement strict du recours aux CDD et sur-cotisations patronales sur les emplois précaires.
* Harmonisation par le haut des garanties sociales entre salariés des grands groupes et des PME, des sous traitants.
* Dans la Fonction publique, un statut public des emplois pour toutes et tous.
* Egalité professionnelle réelle entre les femmes et les hommes.
* Revalorisation du SMIC à 1700 euros et partage de la valeur ajoutée en faveur des salaires.
* Aucune allocation chômage inférieure à 80 % du salaire antérieur avec plafonnement pour les hauts revenus, et augmentation des minima sociaux.
* Rupture avec le libre-échange qui nourrit ces exigences de compétitivité, destructrices du lien social

Novembre 2012

9 novembre 2012
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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur SUD

Messagede altersocial » 31 Déc 2012, 15:03

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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur SUD

Messagede Béatrice » 31 Déc 2012, 15:54

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" Après l'heure, c'est plus l'heure ! "

( bon là, je d......quoique ? )
« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
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