actualisation 88 villes :
01 Bourg en Bresse, 14h00 au carrefour des rues Charles Robin, Foch, 4 septembre et du Bd de Brou
05 Gap, 11h00 place de la République
06 Nice, 14h00 place Garibaldi
06 Cannes, 14h30 devant le monument aux morts et la mairie
07 Privas, 10h30 devant la Préfecture
12 Rodez, 10h00 devant la préfecture
13 Marseille, 14h30 Vieux Port
13 Aix en Provence, 11h00 allées Provençales
13 Salon en Provence, 10h00 devant l’Hôtel de Ville
13 Arles, 11h30 bd des Lices
14 Caen, 14h30 place de la République
15 Aurillac, 11h00 Préfecture du Cantal, 2 cours Monthyon
17 La Rochelle, 11 h 00 cours des dames devant la grosse horloge
17 Saintes, 11h00 place Bassompierre
18 Bourges, 11h00 devant le monument de la Résistance, place du 8 mai
19 Brive, 10h30 devant la sous préfecture
19 Tulle, 15h30 devant la préfecture
19 Ussel, 15h00 devant la sous préfecture
20 Ajaccio, 17h00 devant la préfecture 21 Dijon, 14h00 place Darcy
21 Dijon, 14h00 place Darcy
22 Saint-Brieuc, 11h00 en haut de la rue Saint-Guillaume, près du manège, à 11h00
24 Périgueux, 11h00 Arbre de la Liberté (poste centrale)
25 Besançon, 15h00 place du Huit-Septembre
26 Valence, devant la Tour de l’Europe - Quartier Fontbarlettes (horaire ?)
27 Evreux, 15h00, devant la mairie
29 Brest, 10h30 place de la Liberté
30 Nîmes, 14h00 Maison Carrée
30 Alès, 17h00 devant le théâtre
30 Uzès, 11h00 Place de la Libération
31 Toulouse, 10h30 Esplanade des Droits de l’Homme – place du Salin
32 Auch, 10h30 Place de la Libération
33 Bordeaux, 10h30 parvis des Droits de l’Homme
34 Montpellier, 10h00 place de la Comédie
35 Rennes, 14h00 place de la Mairie
36 Châteauroux, 17h00 place de la République devant l’arbre des droits de l’Homme
37 Tours, 15h00 place Jean Jaurès
38 Grenoble, deux cortèges, 14h00 départ de la Villeneuve et 14h30 départ de la gare. Les 2 cortèges se rejoignent place André Malraux pour aller devant le Préfecture.
40 Mont de Marsan, 11h00 place St Roch
41 Vendôme, 11h marché couvert
42 Saint Etienne, 10h00 place Jean Jaurès
42 Roanne, 10h00 devant la sous-préfecture
43 Le Puy en Velay, 10h00 devant la préfecture
43 Le Chambon sur Lignon, 10h00 place de la Fontaine puis marche vers la place des Balayes
44 Nantes, 15h00 place du Commerce
44 Saint Nazaire, 15h00 Esplanade des Droits de l’Homme
45 Orléans, 15h00 place d’Arc
47 Agen, 10h00 bd de la République / place Jasmin
49 Angers, 10h30 à Angers, devant le palais de justice et défilé vers la préfecture
50 Coutances, 11h00 place Saint-Nicolas
50 Barenton, 17h30 devant la stèle érigée en 2008 en mémoire du camp de rétention des Tsiganes, sous Vichy !
51 Reims, 14h00 Fontaine de la Solidarité, place d’Erlon
54 Nancy, 14h00 place Stanislas
56 Lorient, 11h00 Place Aristide Briand
57 Metz, 14h30 place de la République
58 Nevers, 15h00 Place de la Résistance
59 Lille, le 3/09 à 18h00 pour cause de grande braderie le 4/09, Parvis des Droits de l’Homme (horaire ?)
59 Tourcoing, 15h00 Hôtel de Ville
60 Beauvais, 14h00 place Jeanne d’Arc
61 Alençon, 14h devant la Préfecture
62 Hénin-Beaumont, 16h30 devant l’Hôtel de Ville
63 Clermont Ferrand, 14h00 place Delille en direction de la préfecture
64 Pau, 11h00 place de l’Hôtel de Ville
64 Bayonne, 11h00 place de la Liberté
65 Tarbes, 14h30 Place de la Mairie67 Strasbourg, 16h00 place Kleber
67 Strasbourg, 16h place Kleber.
68 Mulhouse, 14h00 place de la Réunion
68 Colmar, 14h30 avenue de la République, devant l’entrée administrative de la Préfecture du Haut-Rhin
69 Lyon, 14h00 place Gabriel Péri (lieu du rv susceptible de changer)
70 Vesoul, 14h30 devant la mairie71 Chalon sur Saône, 14h00 Place de l’Hôtel de Ville
71 Chalons sur Marne 14 h 4 cortèges qui convergeront
73 Chambéry, 15h00 place Caffe
74 Annecy, 15h00 devant la Préfecture
74 Annemasse, 11h00 Parvis de l’espace Martin Luther King
74 Thonon 14h00 Place Aristide Briand
75 Paris, 14h00 place de la République
76 Rouen, 14h00 (ou 14h30) à l’église St Sever
76 Le Havre, départ en car pour aller manifester à Paris le 4 septembre + manifestation le vendredi 3 septembre devant la sous préfecture du Havre (horaire ?)
78 Mantes la Jolie, 11h00 devant la Sous Préfecture
79 Bressuire, 10h30 place Notre Dame – cercle de silence, 11h00 prises de paroles puis défilé vers préfecture.
79 Niort, 11h en bas de la Brèche sur l’esplanade la République
81 Castres, 9h30 place Jean Jaurès
83 Toulon, 10h00 place de la Liberté
83 Saint Maximin, 15h00 Place Martin Bidouré
84 Avignon, 10h30 devant la préfecture, bd Limbert
86 Poitiers, 14h00 devant le palais de Justice
87 Limoges 14h00 place de la République (avec la présence des marcheurs Saragosse-Bruxelles)
974 Saint-Denis de La Réunion, 14h00 place des droits de l’Homme Champ Fleuri
.un texte sur le site de l'UJFP,
http://www.ujfp.org/modules/news/articl ... oryid=787d , qui pose pas mal les choses aussi :
Depuis que la France est un pays d'immigration, une tradition xénophobe s'est mise en place, tradition qui perdure jusqu'à aujourd'hui, tradition à laquelle le pouvoir ne dédaigne pas d'avoir recours lorsque besoin est, l'exemple canonique étant celui du gouvernement de Vichy arrivé au pouvoir avec la débâcle française devant l'armée allemande en 1940, gouvernement qui propose de mettre en place ce qu'il appelle la Révolution Nationale.
On se rassure alors en renvoyant soit à l'extrême droite considérée comme la dépositaire ce cette tradition xénophobe, soit en renvoyant à une parenthèse malheureuse liée à l'invasion puis à l'occupation allemande, les chefs de la Révolution Nationale n'étant, suivant l'expression consacrée, que des collaborateurs au service de l'occupant.
A défaut de représenter la réalité, cette façon de renvoyer la xénophobie française à l'extrême droite ou à la collaboration avec le nazisme permet d'opposer une France républicaine ouverte et un France frileuse qui aurait peur de tout contact avec l'étranger; Jaurès d'un côté, Maurras de l'autre. Mais la République française ne se réduit pas à Jaurès et la xénophobie française n'est pas l'apanage de Maurras et de ses disciples.
Si l'on se borne à l'histoire récente, il faut constater combien les mesures contre les sans-papiers à travers les lois Pasqua, Debré, Chevènement (un homme de gauche dans un gouvernement de gauche) et Sarkozy ont contribué à la mise en place d'une xénophobie d'Etat qui n'est pas sans rappeler certains aspects des gouvernements de la Révolution Nationale que l'on pourrait résumer en parlant de "chasse aux métèques". Depuis les années quatre-vingt-dix du siècle dernier, cette politique s'est amplifiée et la chasse aux métèques est devenue l'une des tâches principales de la police française.
Une telle politique ne pouvait que renforcer la tradition xénophobe, y compris le renforcement d'icelle dans les services de l'Etat, autant l'administration que la police.
Les espoirs qu'avait fait naître, à tort ou à raison, la "marche pour l'égalité" de 1983, se sont évanouis pour laisser la place à une société de plus en plus discriminante envers les populations d'origine étrangère, fussent-elles françaises. C'est ainsi que l'on a vu fleurir les expressions d'immigrés de la deuxième, voire de la troisième génération, comme s'il fallait rappeler à des citoyens français le caractère insolite de leur appartenance à la nation française. La xénophobie remonte aujourd'hui au passé des individus. La Révolution Nationale de 1940 nous avait appris qu'on pouvait dénaturaliser des Français, l'idée revient aujourd'hui par la parole d'un président de la République qui s'imagine ainsi lutter contre la délinquance et imposer la sécurité.
On retrouve ici un autre poncif de la xénophobie française, l'amalgame "étranger = délinquant" et pour les adeptes de la xénophobie française, la naturalisation ne supprime pas la qualité d'étranger ; les naturalisés, voire leurs enfants ou leurs petits-enfants, restent des étrangers et par conséquent des délinquants potentiels. On comprend alors qu'un président soucieux de la sécurité des "vrais" Français propose de retirer la nationalité à ceux des délinquants qui n'ont pas assez de francité ancestrale. On comprend aussi que ses ministres et ses divers sbires en rajoutent pour montrer leur attachement à la xénophobie.
Renvoyer la xénophobie à la seule extrême-droite est une erreur. Si l'extrême-droite tient des discours extrêmes comme c'est son rôle, elle n'est pas au gouvernement et elle n'est en rien responsable des lois contre l'immigration mises au point par les ministres cités ci-dessus (Pasqua, Debré, Chevènement, Sarkozy) et votées par des parlementaires soumis.
Il est vrai qu'il ne faut pas comparer la politique des ministres cités et la politique de la Révolution Nationale sous peine de poursuites judiciaires. Ainsi s'ajoute à une politique xénophobe une atteinte à la liberté d'expression. Mais à cela s'ajoute un mensonge : celui de faire accroire au bon peuple que la Révolution Nationale s'est vu imposée sa politique par l'occupant, une façon d'exorciser les dérives xénophobes de la politique française. S'il n'y a pas Auschwitz, c'est acceptable. Une affirmation à la fois grotesque et scandaleuse.
Èt puis, pour revenir au présent, n'est-ce pas le gouvernement actuel qui a inventé un ministère de l'identité nationale et de l'immigration, faisant de l'identité nationale une affaire d'Etat et de l'immigration une affaire d'identité nationale. C'est dans ce cadre qu'un ministre de l'identité nationale et de l'immigration a cru devoir lancer un débat sur l'identité nationale, renforçant l'idée que cette identité nationale doit faire l'objet d'une définition officielle. On ne peut mieux mettre en avant la volonté xénophobe qui agite le gouvernement actuel. Les déclarations du président de la République et celle de son ministre de l'intérieur qui se croit obligé d'en rajouter s'inscrivent dans cette politique.
Une telle volonté politique de la part du président de la République et de ses sbires, ministres, députés et autres, appelle une réaction pour, sinon mettre fin à la tradition xénophobe française, du moins l'empêcher de nuire. D'autant que l'on sait que la mise au pas des étrangers, y compris les Français dont on dit qu'ils ne méritent pas la qualité de français, permet d'autres mises au pas, celle de tous ceux qui sont considérés comme indésirables par l'autorité politique.
C'est cela que nous rappelle ce poème d'un pasteur allemand, Marin Neimoller, opposant au nazisme.
Lorsqu'ils sont venus chercher les communistes
Je me suis tu, je n'étais pas communiste.
Lorsqu'ils sont venus chercher les syndicalistes
Je me suis tu, je n'étais pas syndicaliste.
Lorsqu'ils sont venus chercher les juifs
Je me suis tu, je n'étais pas juif.
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait plus personne pour protester
rudolf bkouche