Regards sur la folie, les fous, la psychiatrie

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Messagede Nico37 » 09 Mai 2010, 09:29

Psychiatrie : dérives sécuritaires

Le fichage en psychiatrie – Lyon 29 mai 2010 DELIS

DROITS ET LIBERTÉS FACE A L’INFORMATISATION DE LA SOCIÉTÉ
Santé Mentale Rhône-Alpes
FICHAGE EN PSYCHIATRIE LYON LE 29 MAI 2010

Dans notre société les fichiers et leurs « croisements » ne cessent de proliférer, sous prétexte de « sécurité » individuelle et collective, au mépris du respect des libertés individuelles et du droit à la vie privée.
Dans ce contexte, le recueil des données de santé (recueil de l’information médicale, dossiers médicaux et futur DMP – dossier médical personnel –, « identito-vigilance ») ne peut plus être considéré comme une pratique purement technique et neutre, au bénéfice du suivi des patients et du calcul des tarifications des prestations de soins.
En psychiatrie tout particulièrement, ce recueil nominatif concerne des données sensibles (diagnostics, modalités d’hospitalisation…), qui s’accumulent dans les établissements de santé et les départements d’information médicale.
Beaucoup de soignants s’inquiètent de ce recueil obligatoire qu’ils doivent effectuer maintenant depuis 2007 sur tout le territoire pour chaque personne, enfant ou adulte, consultant en psychiatrie : pourquoi comme citoyen, participer à cette vaste entreprise de fichage, qui de plus altère et attaque notre travail relationnel (l’autre devient objet à identifier et étiqueter d’emblée dans un modèle réducteur, qui ne tient aucun compte de l’intersubjectivité) ?
Les autorités refusent jusqu’à présent de considérer cela comme un problème, malgré les positions du CCNE, les déboires du DMP, les alertes de la Cour des comptes sur le système d’information hospitalier… et toute la mobilisation contre les fichiers, Base-élève et Edvige en tête.
Que pouvons-nous faire ? Quels moyens d’action sont possibles et quelles sont leurs conséquences (refuser de « coder » par exemple) ? Pouvons-nous mobiliser les professionnels, les usagers et leurs associations ? Discutons-en ensemble, samedi 29 mai 2010, à Lyon
Notre association propose une journée d’information et de réflexion, pour réunir tous les groupes, personnes, associations, syndicats… sensibilisés à ces questions.
Lieu : 147 avenue Général Frère, Lyon 8 ème Repas : pouvant être pris sur place pour la somme de 10 euros. Coût : Participation aux frais libre. Pour s’inscrire : c’est ici.
Programme :
8 h 30 : Accueil 9 h : Intervention Claire Gekiere et Olivier Labouret : Etat des lieux du fichage en psychiatrie (concret). 9 h 45 : 3 expériences d’équipes en face des dossiers à remplir et des diagnostics. (Collectif 13 et Dole sollicités). 11 h : Discussion avec la salle 11 h 45 : Intervention de Mireille Charpy, membre du « Collectif National de Résistance à Base- Elève ».
12 h 30 : Repas
14 h 30 : Evelyne Sire-Marin (Magistrate, fondation Copernic) : les fichiers, la justice et la psychiatrie. 15 h 30 : Jean-Claude Vitran (Ligue des Droits de l’Homme, responsable du groupe de travail "Libertés et technologies de l’information et de la communication") : l’enjeu des fichiers dans notre société. 16 h 30 : Quelles actions mener ? 17 h 30 : Synthèse de la journée
Discutant : Dr Bernard ODIER, psychiatre, Attaché de recherche au DIM, ASM 13, Paris
Modérateur : Pierre DAMESIN, psychologue, Chambéry (73).
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Re: Psychiatrie : dérives sécuritaires

Messagede Parpalhon » 11 Mai 2010, 21:45

Je suis contre le fichage bien évidemment, mais je pense que par rapport à la psychiatrie il faut quand même des "gardes fous" ... il faut prendre en compte que y a des malades mentaux qui sont dans la nature et qui lors d'une crise peuvent devenir dangereux envers les gens qui vivent autour... perso j'ai un voisin schizophrène qui a des moments de folie ou il devient violent, et je trouve pas ça vivable du tout, et même carrément dangereux pour ma propre sécurité ... mes proprios sont pas au courant, et je me vois pas leur dire de contacter les services psy, mais si un jour le mec me tape je me gênerai pas le moins du monde ... et oui c'est dégueulasse, mais j'ai pas envie de crever à cause d'un détraqué qui n'a rien à faire dans un immeuble au milieu de gens à qui il pourrit la vie !!
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Re: Psychiatrie : dérives sécuritaires

Messagede Pol@ck » 12 Mai 2010, 11:54

même les psychiatres se gardent bien souvent (les psychiatres compétents évidemment), de poser un diagnostique définitif dans le cas des schizophrénies. d'une manière générale les malades mentaux ne sont pas plus dangereux que le reste de la population et un type un peu bizarre n'est pas "schizophrène" pour autant ! mais bon tout cela a été développé dans un autre topic... quand à ton voisin si il te fait peur ça n'est pas une raison pour lui envoyer les flics ou les services psychiatriques ! bravo ! le secteur de la psychiatrie est entrain d'être transformé en auxiliaire du pouvoir dans son entreprise de big brotherisation (j'adore !) de la société. Il est inadmissible que le montage en épingle de deux ou trois faits divers serve de caution à cela. la psychiatrie doit rester dans le domaine du soin ! on assiste au même phénomène à propos des violences sexuelles d'ailleurs... parpalhon tu regardes trop la télévision ou quoi ? ne vois tu pas que l'on cherche à effrayer les gens dans le but de faire passer des lois et des mesures d'exception pour ensuite les généraliser ? on fait pareil avec les "anarcho autonomes de l'ultra gauche terroriste"... bref tu as moins de chance de crever à cause d'un "détraqué" comme tu dis qu'en traversant la rue et en te faisant renverser. d'où te vient cette peur irraisonnée ? fais donc un petit stage dans un service psychiatrique et tu verras que ce ne sont pas des gens dangereux. la peur du fou remonte cependant à loin et les préjugés sont nombreux, il nous faut les combattre. à ce propos je vous conseille "la mort de l'asile" de Jacques Lesage de la Haye.
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Re: Psychiatrie : dérives sécuritaires

Messagede Parpalhon » 12 Mai 2010, 12:16

:mrgreen: disons que ma mère dans son boulot a rencontré pas mal de schizo (dont une qui avait dit à son psy qu'elle allait flinguer ma mère :lol: ) et que le comportement de mon voisin ( genre avoir des accès de violence incontrôlés et ensuite faire le pauvre type tout gentil) lui a mis la puce à l'oreille ... J'ai aussi une très bonne amie anar qui a son père schizo et qui dans son enfance a eu de grosses frayeurs avec lui ( conduire à fond dans une rue à sens interdit sous le coup d'une crise :roll: ) ... donc je pense que la schizophrénie ça existe en effet

Et les maladies psychiatriques ça a toujours existé, et les minimiser c'est totalement irresponsable ... je n'ai pas la solution, mais juste dire que ça n'existe pas c'est du n'importe quoi ...
Et je regarde pas la télé, mais dans ma ville il s'est passées des choses pas très ragoutantes y a quelques temps ( des infirmières décapitées dans une maison de retraite :confus: ) et j'ai pas envie de finir comme elles ... et ensuite j'ai une très bonne intuition, et quand je sens qu'une personne est dangereuse je ne me trompe pas (on va dire une sorte de troisième oeil ;) )
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Re: Psychiatrie : dérives sécuritaires

Messagede Pol@ck » 12 Mai 2010, 17:36

tu fais des raccourcis et tu généralises et surtout tu relies systématiquement maladie mentale et violence ce qui est un amalgame des plus dangereux. le type qui a décapité une infirmière rien ne dit qu'il était schizophrène à proprement parler. les journalistes font des erreurs grossières en psy comme en droit comme en... tout en fait. il ne faut pas se fier à leurs infos (mais ça tu le sais très bien...). et même si ce type était schizo et bien quoi ? pour un qui décapite on fiche tous les autres ? la plupart sont très paisibles. et je répète que les criminels les plus dangereux sont parfaitement névrosés. la schizophrénie n'est en aucun cas facteur de violence. disons simplement que chez un individu violent le fait d'être schizo peut rendre la chose plus spectaculaire et plus imprévisible. mais en même temps un bon vieux videur de boite bien con qui colle des gnons pour rien est tout aussi dangereux voire plus qu'un fou qui est avant tout susceptible de s'en prendre à lui même. le schéma "type bizarre=schizophrène=violence=danger" est réducteur voire mensonger et surtout c'est le discours type du pouvoir qui cherche à catégoriser, ficher et enfermer les éléments qu'il juge nuisible ou qui peuvent ainsi servir sa propagande. les faits divers montés en mayonnaise ne sont que des leurres merde ! en ce moment ils nous la jouent sur les caillassages de bus ! c'est une nouvelle mode ou bien il y en a autant qu'avant ? à ton avis ? une centaine de voitures crament chaque nuit en france. on les sort du panier quand ça sert les intérêts du pouvoir sinon on n'en parle jamais. c'est pareil pour les fous.
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Re: Psychiatrie : dérives sécuritaires

Messagede Parpalhon » 12 Mai 2010, 21:36

Mais bien sûr que y a des gens plus dangereux que les malades psy ... les Bones ou même des alcolos ou un nevrosé qui se suicide au gaz dans son appart ou encore un baqueu ...
Mais comme tu le souligne aussi, le malade psy est autant dangereux pour lui que pour son entourage dans une certaine mesure ... donc je ne dis pas de les ficher, mais juste de ne pas les laisser dans leur coin seuls avec leurs maladies ... ça se soigne pas tout seul ... et ça n'aide ni eux ni la société qui doit les subir ...
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Re: Psychiatrie : dérives sécuritaires

Messagede Pol@ck » 13 Mai 2010, 21:54

là dessus je te rejoins. c'est toute la différence entre "veiller sur" et surveiller....
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Messagede berneri » 09 Aoû 2010, 14:07

Psychiatrie : des experts trop liés à l’industrie ?

En 2006, Jean-Michel Bader écrivait l’article suivant :

La majorité des auteurs du principal manuel de diagnostic des maladies mentales sont liés financièrement à l’industrie pharmaceutique.



LE SOUPÇON circulait depuis vingt ans dans le milieu psychiatrique. Mais la preuve vient d’en être administrée par une chercheuse américaine : la moitié des experts psychiatres qui ont participé à la rédaction du plus célèbre manuel de classification diagnostique des maladies mentales (le DSM4 *) sont payés par l’industrie pharmaceutique, qui fabrique justement les médicaments utiles dans ces maladies. Lisa Cosgrove, chercheuse à l’université du Massachusetts de Boston, a publié le 21 avril, dans la revue Psycho-therapy and Psychosomatics, le résultat d’une enquête très fouillée sur les liens des experts avec l’industrie : sur les 170 membres des groupes de travail ayant participé à l’élaboration de ce manuel, 95 (soit 56%) ont une ou plusieurs attaches financières avec des firmes. Une enquête révélée jeudi dernier par le New York Times.



Dans certains groupes, comme le panel sur les «troubles de l’humeur», ou le groupe «schizophrénie et autres maladies psychotiques», 100% des experts ont des liens financiers les attachant aux firmes. Depuis vingt ans, le DSM4 est l’objet de critiques renouvelées régulièrement d’une minorité active de psychiatres «classiques». Ceux-ci accusent l’American Psychiatric Association d’avoir fait disparaître la psychiatrie clinique «au profit de classifications, manifestement non plus basées sur le discours des patients sur leur souffrance, mais plutôt sur l’efficacité des médicaments», estime le Dr Jean-Louis Chassaing, psychiatre à Clermont-Ferrand. «Peu à peu, on a éliminé de ce classement toutes les entités difficiles, comme les formes déficitaires de schizophrénie, qui justement ne répondent pas aux médicaments», ajoute le Pr Edouard Zarifian (CHU de Caen).



Assez récemment, un jeune retraité d’un laboratoire pharmaceutique a expliqué à l’un de nos interlocuteurs que le concept «d’attaques de panique», qui est classé dans le DSM4, avait été spécifiquement élaboré par Donald Klein pour le laboratoire Upjohn qui allait mettre sur le marché le médicament Xanax. Les critiques et les exemples pleuvent : les psychoses maniaco-dépressives sont devenues dans le DSM4 des troubles bipolaires, censés être bien plus fréquents : chaque patient peut ainsi s’approprier ce diagnostic, pour réclamer un traitement à son médecin !



Une bible influente



Or le DSM4 est devenu une bible qui sert notamment lors des conférences de consensus sur les pathologies mentales : il influence donc profondément le mode de pensée, les décisions thérapeutiques et les stratégies de santé publique de la plupart des pays.



Lisa Cosgrove a identifié les membres des panels puis recherché, dans les publications médicales, quels étaient les auteurs qui avaient fait des déclarations de conflits d’intérêt (les revues savantes réclament de plus en plus cette précaution minimale). Elle a également recherché dans des bases de données d’éventuelles participations à des travaux financés par l’industrie.



La chercheuse et ses collègues ont établi que les liens financiers des membres des groupes du DSM4 appartiennent à des catégories très différentes : des simples honoraires aux salaires de consultants, en passant par des paiements en actions industrielles ; les psychiatres peuvent être au conseil d’administration d’une petite compagnie start-up liée à un géant de la pharmacie, ou directement membres payés d’un conseil scientifique d’une firme ; ou recevoir des crédits ou des contrats de recherche.



Le Dr Michael First (Université de Columbia, New York), qui a coordonné le travail de tous les groupes, se récrie : «A aucun moment, à aucun niveau des discussions, l’influence des firmes n’a pu se manifester.» Il en veut pour preuve que les groupes doivent voter à l’unanimité pour passer au niveau supérieur d’intégration au manuel DSM4. Il faudrait donc, selon lui, aller contre le consensus du groupe pour qu’une «taupe» au service d’un industriel fasse valoir le point de vue de son maître. Mais l’argument tombe si les 170 experts ont intégré une vision de la psychiatrie biologique proche des intérêts industriels. Comme en semblent persuadés le psychiatre britannique David Healy (Université de Galles) ou le Pr Irwin Savodnik (Université de Californie) : ces deux «résistants» sont persuadés que le vocabulaire psychiatrique lui-même est défini par les laboratoires.



* DSM4 : quatrième édition du Diagnostic and statistical manual of mental disorders.


http://www.agis.fr/?p=250
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Re: psychiatrie

Messagede RickRoll » 09 Aoû 2010, 15:36

C'est assez effrayant, heureusement il reste la CIM-10, qui est moins sujette à polémiques.

Malheureusement, il reste peu d'outils diagnostics fiables et à jour en psychiatrie.
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Re: psychiatrie

Messagede AncestraL » 09 Aoû 2010, 19:41

N'est-ce point étrange ? Je n'aurais pas cru cela possible.
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Re: psychiatrie

Messagede berneri » 10 Aoû 2010, 12:43

pur répondre à Rick Roll:
Oui enfin la CIM-10 est faite par l'OMS dont on a pu observer toute l "'indépendance" (éviemment c'es ironique) vis à vis des labos pendant l'épidémie dite de la grippe A...
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Re: psychiatrie

Messagede RickRoll » 10 Aoû 2010, 13:06

Oui il y a cet aspect là.
Mais pour le soin, il faut s'entendre sur ce qu'on soigne. Il faut bien circonscrire les maladies pour arriver à un traitement. Si les définitions sont vagues, on en arrive à traiter des gens pour des maladies qu'ils n'ont pas ou inversement ne pas traiter des gens pour des affections dont ils souffrent.
Il y a donc besoin de manuels de ce type, qui sont aux maladies ce que le dictionnaire est au langage.

Bien sûr que comme toi, je suis critique envers ces ouvrages, car il y a forcément une idéologie derrière. Que ce soit derrière wikipédia ou l'anarchopédia, ou d'autres ouvrages de définitions. Mais je pense aussi qu'en l'état actuel des choses il faut bien utiliser ce qu'on a sous la main, aussi imparfait soit l'outil. Et puis, qui empêche qu'un jour, un tel manuel soit édité de manière collaborative, comme wikipédia ? Avec ses avantages et ses défauts, bien sûr...
RickRoll
 

Re: psychiatrie

Messagede Spark » 10 Aoû 2010, 17:33

Mais pour le soin, il faut s'entendre sur ce qu'on soigne. Il faut bien circonscrire les maladies pour arriver à un traitement. Si les définitions sont vagues, on en arrive à traiter des gens pour des maladies qu'ils n'ont pas ou inversement ne pas traiter des gens pour des affections dont ils souffrent.
Il y a donc besoin de manuels de ce type, qui sont aux maladies ce que le dictionnaire est au langage.


Je suis d'accord avec toi, le problème c'est que les troubles psychiatriques sont parfois plus difficiles à identifier et à classifier que les maladies somatiques, une brèche où les labos peuvent s'engouffrer pour vendre des médicaments pour des troubles qui pourraient être traités différemment...
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Re: psychiatrie

Messagede Tuxanar » 11 Aoû 2010, 22:22

Il faut aussi voir que les médocs sont aussi des traitements pour pallier le manque de moyens des HP. Avoir des patients sous calmant permet de réduire la surveillance, d'avoir des personnels moins formés (surement). Et puis ça coûte moins cher en infrastructure.
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Messagede Pïérô » 11 Jan 2017, 21:59

Franck Seuret – Documentaire « La faim des fous »

45 000 personnes, handicapées mentales, sont mortes dans les asiles français pendant la seconde guerre mondiale. Des personnes littéralement mortes de faim notamment à cause de la politique de rationnement alimentaire mise en place pendant l’Occupation. Cette réalité, méconnue et oubliée, Franck Seuret, journaliste spécialisé dans les questions sociales veut mettre des mots et des images dessus.

Il va bientôt tourner son documentaire, « La faim des fous », grâce à une campagne de financement en ligne.
Pour la Grenouille, il revient sur son projet, ses difficultés et ces évènements qui racontent une époque et un certain regard sur la santé mentale.

... http://www.radiogrenouille.com/actualit ... -des-fous/
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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