répression Poitiers

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Messagede JPD » 27 Jan 2010, 20:30

Un copain (qui est déjà passé deux fois en procès) vient une nouvelle fois de se faire foutre en GAV, arrêté en pleine nuit et accusé d'avoir déchiré une pub. L'acharnement de la BAC est sans limite.
"ben je ressortait d'une soiree jsuis bien passer par le boulevard mais j'etais avec jibé au moment ou on est passer au feulliant ( donc deja le truc de dire qu'ils m'ont chopper en flag et que j'etait seul sa marche pas) apres on c'est separer au niveau du dietrich lui il est rentrer chez lui moi jsuis passer par montierneuf j'ai commencer a monter la rue de la chaine et la jles ai vues debarquer a fond en voiture pour me chopper.
ils m'ont ensuite dit qu'ils m'avaient vu enlever une affiche sur le boulevard (j'avais meme pas capter qu'il y'en avait) et au comico ils ont fait un pv comme quoi ils m'avaient chopper en flag et qu'ils m'avaient arreter pendant que je l'enlevais (et ils ont aussi dit que j'avais forcer la pub avec une clé O_0). voila, encore un belle histoire inventé de toute piece par la bac."

Il passe en procès le 4 mars

par ailleurs/...

Poitiers. Hier matin, près de trois cents lycéens ont manifesté devant plusieurs établissements de la ville. Des incidents ont été signalés et deux jeunes arrêtés.

Le mouvement (peu organisé et confus) aurait débuté au lycée Alienor d'Aquitaine. Il était environ 7 h 30. Un groupe de jeunes a décidé de mener une action contre la réforme des lycées.
Le groupe de manifestants, estimé à environ 250-300 personnes par la police, a entamé « une tournée des lycées de Poitiers ». Non sans quelques incidents. Au lycée des Feuillants, des extincteurs sont vidés, l'alarme est déclenchée et plusieurs carreaux sont cassés.

“ Ils ont vidé
des extincteurs
en partie
sur des élèves ”

« Il y avait environ trois cents personnes à l'extérieur. Une dizaine de personnes sont entrées, on se demandait ce qu'elles voulaient, elles n'ont pas tenté de débaucher les élèves, elles se sont montrées violentes », explique la directrice adjointe de l'établissement.
« Certaines ont fait irruption dans les classes, un professeur a eu des documents arrachés des mains et piétinés, un extincteur a été en partie vidée sur des élèves, du matériel a été bousculé. » La direction de l'établissement a porté plainte pour les dégradations et les intrusions. Un mineur a été interpellé à la suite de cet épisode.
Plus tard, vers 9 h 30, les manifestants sont arrivés devant le lycée Louis-Armand. « On a essayé qu'ils ne rentrent pas chez nous », raconte le proviseur. Mais quelques élèves du lycée technique, une trentaine selon le chef d'établissement, ont voulu rejoindre leurs camarades dans la rue. Un jeune de 16 ans a été interpellé par la police. Il avait dégradé le grillage, pour quitter l'établissement. Une affaire qui n'a rien à voir avec la manifestation, indique le parquet. Le proviseur a déposé plainte pour dégradations.
En fin de matinée, les lycéens se sont regroupés devant le lycée Victor-Hugo pour tenter de bloquer la circulation. La police les a maintenus sur le trottoir. Le dispositif a été levé avec la dispersion des manifestants. La garde à vue des deux jeunes arrêtés hier matin a été levée dans la journée.
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Re: répression Poitiers

Messagede Parpalhon » 27 Jan 2010, 22:42

:confus: eh ben !! il fait pas bon de vivre à Poitiers ...
" Mort als estats visquin les terres ! "
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Re: répression Poitiers

Messagede Tuxanar » 27 Jan 2010, 23:11

Pour les lycéens, est-ce que des poursuites ont été engagées ?
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Re: répression Poitiers

Messagede JPD » 28 Jan 2010, 06:29

Pour l'instant non mais comme il y a eu plainte pour dégradation ça peut venir
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Re: répression Poitiers

Messagede Pïérô » 06 Fév 2010, 20:17

Il y avait une manif de soutien aux sans papiers ce jour,

sur site du Comité Poitevin contre la criminalisation des mouvements sociaux, http://antirepression.unblog.fr/ :

pour ceux qui n'étaient pas à la “fin” devant le palais de justice nous avons décidé de se donner à nouveau RDV lundi 8 à 18h devant ce même palais de justice pour faire le point. en effet la police qui est censée prévenir les débordements et non en provoquer a interpellé plusieurs manifestants avec violence au moment de la dispersion. manifestants qui n'avaient rien fait puisque tout se passait le plus pacifiquement du monde.

à l'heure où je vous écris l'un d'eux V. a été libéré mais je ne sais rien pour les autres, il n'empêche qu'il est urgent de dénoncer ces débordements des forces de l'ordre,nous vous proposerons donc lundi un texte court à signer et à communiquer à la presse s'il vous convient.

Yves Judde p/la Cimade

Michèle Dominguez p/le Collectif contre les expulsions et pour le droit de vivre en France



sur indy Poitiers, http://www.indypoitiers.lautre.net/spip.php?article343 :

6 interpellation aux rassemblements pour les sans papiers

aujourd’hui lors d’une manifestation à initiative du resf pour les sans papiers,

cortège calme et pacifique avec batucada et.....très encadré ! malgré cette bonne ambiance nouu déplorons 6 interpellations !

rdv contre la répression lundi 8/2 à 18h00 place du palais d’un-justice


décidément...c'est un véritable acharnement.
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Re: répression Poitiers

Messagede Pïérô » 07 Fév 2010, 11:13

sur indy Poitiers, http://www.indypoitiers.lautre.net/spip.php?article348 :

Manifestation de soutien aux sans papiers :
Encore une journée de répression à Poitiers !


Aujourd’hui 6 février à Poitiers, à l’appel de plusieurs associations, une manifestation calme du début à la fin, pour dénoncer les pratiques illégales de la préfecture de la Vienne, et en soutien aux sans papier-e-s, à été de nouveaux le théâtre de provocations et répressions policières. Un cortège de 200 à 300 personnes est parti du palais de justice en direction de la préfecture, encadré par un dispositif policier démesuré : une dizaine de camions CRS, une vingtaine d’agents de la BAC, sans compter les flics présents. Tout le long du parcours, ils se sont livrés à un fichage systématique (Photo, vidéo, suivi de personnes) et insultes. Au moment de la dispersion, toutes les sorties possibles devant la préfecture étaient contrôlées, un départ groupé a été décidé en direction de la place d’Armes. Dans une rue adjacente, la BAC a interpellé violemment 3 manifestant-e-s, plaqué-e-s contre le mur avec fouille et contrôle d’identité. Le cortège s’est rapproché pour protester, et veiller à la sécurité des personnes contrôlées afin qu’elles repartent avec les manifestant-e-s. A ce moment là, avec le renfort des CRS, la BAC a essayé d’extraire les personnes contrôlées pour les embarquer. La tension a monté d’un cran, les CRS ont encerclé de très près les manifestant-e-s et la BAC a commencer à matraquer. D’autres interpellations violentes ont suivi. Les manifestant-e-s, sommé-e-s de se disperser, ne pouvaient de toute façon pas bouger car encerclé-e-s. Finalement 4 personnes ont été embarqué-e-s, et plusieurs contrôles d’identité musclés ont été effectués, les CRS ont obligé les manifestant-e-s a évacuer les lieux. Après ces premiers événements, les manifestant-e-s sont alors repartis, toujours suivi de près par la BAC et les CRS. Des manifestant-e-s protestants contre les fichages des individu-e-s qui continuaient à se faire, se sont faits interpellé-e-s et taire de manière virulente. Un individu a alors été embarqué, ainsi qu’un autre, sans raison, se trouvant en dehors de la scène.

Après 4h de garde à vue, 5 des 6 personnes arrêté-e-s ont été relâché-e-s sur demande du procureur de la république, puisqu’aucun motif n’était valable pour les garder. La dernière personne reste ce soir en cellule de dégrisement.

Encore une fois à Poitiers, les forces de l’ordre nous ont fait une démonstration de leur politique de répression, arbitraire et systématique, dans une volonté de casser tout mouvement de contestation quel qu’il soit : entre autre le mouvement dans l’éducation et la répression des lycéen-ne-s ces dernières semaines, les manifestions de soutiens aux inculpé-e-s du 10 octobre, sans compter les surveillances continues de militant-e-s.

Aujourd’hui la moindre manifestation, même « calme », est la cible de provocations et de répression. Les CRS ont une présence quotidienne dans la ville, construisant un climat d’intimidation et de criminalisation vis à vis de toute expression politique.

Nous ne céderont pas à cette répression. Nous réaffirmons notre soutien aux sans papier-e-s, leur lutte, et à toute les victimes des répressions policières et d’état.

Un rendez vous est prévu lundi à 18h devant le palais de justice pour se tenir au courant des suites pour les personnes interpellées.

Des manifestant-e-s
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Re: répression Poitiers

Messagede Pïérô » 07 Fév 2010, 17:47

Des photos, une revue de presse, des analyses et des témoignages sont disponibles sur le blog Antirep86 - Manif du 6 février photos, analyses et témoignages : http://antirep.free.fr/
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Re: répression Poitiers

Messagede Pïérô » 10 Fév 2010, 00:31

Communiqué unitaire :

Manifestation de soutien aux sans papiers : Encore une journée de répression à Poitiers !

Le samedi 6 février à Poitiers, à l’appel de plusieurs Associations, une manifestation calme du début à la fin, pour dénoncer les pratiques illégales de la Préfecture de la Vienne, et en soutien aux “sans papiers” a été de nouveau le théâtre de provocations et répression policières.

Un dispositif policier démesuré avait été mis en place par la direction de la police : une dizaine de camions CRS, une vingtaine d’agents de la BAC, etc. Tout le long du parcours, ils ont sillonné la manifestation, se sont livrés ostensiblement à un fichage systématique (photos, vidéos, suivi de personnes), et à des insultes. Les manifestants furent provoqués par les équipes spéciales de l'État dès le début de la manifestation.

Au moment de la dispersion, toutes les sorties possibles devant la Préfecture étant contrôlées, un départ groupé a été décidé en direction de la place d’Armes. Dans une rue adjacente, la BAC a interpellé violemment 3 manifestant-e-s et les ont plaqué-e-s contre le mur avec fouille et contrôle d’identité.

Le cortège s’est rapproché pour protester, et veiller à la sécurité des personnes contrôlées afin qu’elles repartent avec les manifestant-e-s. A ce moment-là, avec le renfort des CRS, la BAC a essayé d’extraire les personnes contrôlées pour les embarquer. La tension a monté d’un cran, les CRS ont encerclé de très près les manifestant-e-s et la BAC a commencé à matraquer. D’autres interpellations violentes ont suivi. Les manifestant-e-s, sommé-e-s de se disperser, ne pouvaient de toute façon pas bouger car encerclé-e-s.

Finalement 4 personnes ont été embarqué-e-s, plusieurs contrôles d’identité musclés ont été effectués, et les CRS ont obligé les manifestant-e-s à évacuer les lieux.

Les manifestant-e-s sont donc reparti-e-s, toujours suivi-e-s de près par la BAC et les CRS. Des manifestant-e-s protestant contre les fichages qui se poursuivaient, ont été réduit-e-s au silence de manière virulente. Une personne a alors été embarquée, ainsi qu’une autre, sans raison, car elle ne se trouvait pas impliquée.

Après 4h de garde à vue, les personnes arrêtées ont été relâchées sur demande du Procureur de la République, puisqu’aucun motif n’était valable pour les garder.

Nous saluons la grande dignité des manifestant-e-s qui sont resté-e-s solidaires et ont résisté aux provocations policières.

Nous étions là pour dire que l'État se comporte de façon indigne avec les “sans papiers”, et que cette indignité nous concernait en tant qu'habitant-e-s. Nous avons malheureusement vécu l'indignité de ce pouvoir qui s'attaque une fois de plus à la liberté d'expression, à la liberté de manifestation, à nos libertés. Nous allons en témoigner, nous continuerons à lutter et à manifester.

Encore une fois à Poitiers, les forces de l’ordre nous ont fait une démonstration de leur politique de répression, arbitraire et systématique, dans une volonté de casser tout mouvement de contestation quel qu’il soit : entre autres, le mouvement dans l’éducation et la répression des lycéen-ne-s ces dernières semaines, les manifestations de soutien aux inculpé-e-s du 10 octobre, sans compter les surveillances continues de militant-e-s. Le harcèlement à l'encontre de certaines personnes dans le collimateur de la police et particulièrement de la BAC est permanent et s'intensifie. C'est une véritable milice qui construit à son gré des accusations mensongères pour les interpeller quand ils le souhaitent et multiplier ainsi les gardes à vue.

Nous ne céderons pas à cette répression !


Nous réaffirmons notre soutien inconditionnel aux sans-papiers, à leur juste lutte,


et à toutes les victimes des répressions policières et d'État.


Nous exigeons la dissolution de la Brigade anti-criminalité, facteur d'insécurité quotidienne.


Signataires : des manifestant-e-s, le Comité Poitevin contre la répression des mouvements sociaux (les Alternatifs Poitiers, Cap à gauche 86, les Verts-Vienne, le Nouveau parti anticapitaliste, l'Organisation communiste libertaire, le Parti de gauche 86, la section de Poitiers du Parti communiste français ,le SELF, SUD Education 86, SUD Etudiants Poitiers et l'Union locale Poitiers CNT), le Pavillon Noir (FA86), RESF86 (dont l'antenne universitaire), LDH Poitiers et LDH Châtellerault, Collectif contre les expulsions et pour le droit de vivre en France, SUD Culture Poitiers, syndicat EPA (éducation pluralisme action solidaire)
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Re: répression Poitiers

Messagede JPD » 11 Fév 2010, 16:34

La police nationale et la BAC poursuivent leur œuvre de harcèlement à l’encontre de jeunes militants anticapitalistes

Dans la nuit du 25 au 26 janvier vers 4 heures du matin, Guillaume M. se fait interpeller en bas de la rue des Trois-Rois (près de la coop) par 7 ou 8 policiers qui l’accusent d’avoir « volé »… puis seulement « déplacé » une publicité ! Il est emmené au commissariat et interrogé vers midi le 26. L’OPJ apprend alors à Guillaume qu’il a été arrêté en flagrant délit « à côté des Feuillants », et non près de la coop comme cela a été fait. Il apprend qu’il est poursuivi pour « vol d’affiche publicitaire et dégradation » (il aurait forcé le meuble urbain !).

Ainsi, quelques jours à peine après le procès de Nina S. où les accusations proférées par la BAC à son encontre ont volé en éclats, ce nouvel épisode de la série « montages policiers contre de jeunes militants » auxquels il n’est pas pardonné d’avoir animé la grève étudiante de l’hiver dernier se poursuit.

Car non seulement ces policiers, la BAC en tête, montent des dossiers de toutes pièces, mais encore ils menacent, interpellent, injurient dans la rue, de jour comme de nuit, un certain nombre de têtes qui ne leur reviennent pas ; injures sexistes évidemment, et menaces physiques qui débouchent sur des témoignages erronés destinés à faire fonctionner la machine judiciaire.

L’objectif ? Il est éminemment politique : faire peur à tous ceux et à toutes celles, jeunes surtout, qui auraient la velléité de contester l’ordre établi et les réformes en cours, en particulier dans les lycées ; s’en prendre à des militants révolutionnaires (anarchistes entre autres) qui, malgré cet acharnement et ces intimidations, décident de continuer à parler et à agir.

Les agissements de la police ont été vus de tous lors de la manifestation de samedi dernier organisée en soutien aux sans-papiers. Le comportement des policiers lors des gardes à vue est maintenant révélé publiquement !

Ces procédés ne s’inscrivent pas dans le cadre d’une spécificité poitevine, mais dans la volonté globale de l’Etat et du patronat de prévenir tout mouvement social qui pourrait (qui devrait !) se manifester contre l’offensive menée contre les classes populaires dans tous les secteurs de la vie.

Le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux est déterminé à participer à l’échec de la stratégie de la peur et à tout mettre en œuvre pour que nous soyons encore plus nombreux à réagir après chaque provocation. Déterminés à laisser s’exprimer toutes les formes de contestation politique, et à y prendre part.

Rappelons quelques échéances :

vendredi 19 février à 9 heures : rendu de l'appel du procès du 10 octobre ;
samedi 20 février à partir de 14 heures : conférence et concert de soutien de Sarah et Angel concernant leur procès pour refus de prélèvement d'ADN – procès qui aura lieu :
mardi 23 février à 16 heures ;
jeudi 4 mars à 14 heures : procès de Guillaume M. ;
jeudi 11 mars à 9 heures : rendu du procès en appel de Nina S.
Par ailleurs, le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux précisera tous ces points en apportant d’autres témoignages lors d’une conférence de presse lundi 15 février à 14 heures salle Jouhaux.

Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux
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Re: répression Poitiers

Messagede Tuxanar » 11 Fév 2010, 18:36

J'espère que le guide du manifestant arrêté tourne correctement sur les listes mail. Je met le lien vers le téléchargement :

http://www.guidedumanifestant.org/
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Re: répression Poitiers

Messagede Pïérô » 16 Fév 2010, 11:57

du Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux, http://antirepression.unblog.fr/2010/02 ... essentiel/ :

Pourquoi le maintien de l’ordre public serait-il “nécessaire et essentiel” ?

« Ceux qui détruisent les biens publics ou privés, quels qu’en soient les motifs, ne peuvent bénéficier de notre bienveillance. Ces délinquants ne défendent aucune cause et servent, au contraire, les intérêts de ceux qui veulent discréditer le mouvement social. Je souhaite que la Police les trouve et que la Justice passe » a dit le maire de Poitiers dans sa déclaration publique du 11 février à propos de la manifestation réprimée du 6 février1. Pourquoi ne parler que de la destruction de biens publics ou privés en ayant visiblement en tête, les Sucettes Decaux, vitrines, tags, abris bus, poubelles…? N'est-ce pas une manoeuvre pour éluder le véritable problème ?

Par exemple, nous savons combien ont coûté les vitrines du 10 octobre : 40 000 €.2 Mais combien coûte le « maintien de l'ordre public » ? Comme par hasard, il est très difficile de trouver des informations à ce sujet. Nous demandons donc aux autorités, qui sont par ailleurs si friandes d'évaluations en tout genre et pour n'importe quoi, de nous informer du coût réel du maintien de l'ordre sur Poitiers. En attendant, une rapide recherche sur internet permet de nous faire une idée a minima. Nous y apprenons que l'État loue une compagnie de CRS soit 80 hommes (une dizaine de fourgons) à peu près 10 000 € lors des rencontres de football3. Bien que Certains ont parlé de l'arrivée de 400 CRS le 10 octobre en fin de manifestation, ce qui fait que si l'on y ajoute les policiers, Baqueux, RG… le coût social de la répression le jour même du 10 octobre serait déjà bien supérieur au coût des dégradations des vitrines !

Mais allons plus loin. Selon nous, le coût répressif direct de la manifestation de samedi 6 février serait d'au moins 10 000 € si l'on se base sur les dires du secrétaire général de la préfecture sur France 3 : une demie compagnie de CRS plus autant de policiers ; 15 000 € voire 20 000 €. si on considère qu'il y avait plutôt au moins une compagnie de CRS plus autant de policiers, baqueux.et RG. Même coût que pour la manifestation de l'éducation nationale du 21 janvier dernier. Pour le procès en appel du 10 octobre, les 13 et 14 janvier derniers, au minimum 2 compagnies de CRS plus les policiers, disons a minima 50 000 €. Au niveau du coût pour la collectivité nous sommes déjà bien au dessus du coût des dégradations du 10 octobre. Si nous rajoutons la présence policière dans et devant les lycées, disons en tout 15 à 20 000 €., la présence policière le 28 novembre (10 000 €.) les 18 et et 19 novembre (disons a minima 50 000 €.), le 22 octobre (10 000 €.), le 19 octobre (5 compagnies de CRS soit 50 000 €.), le 17 octobre (20 000 €), le 12 octobre (20 000 €.). Au bas mot la facture pour le contribuable s'élève à plus de 300 000 €. soit 7 fois et demi plus que les vitrines cassées le 10 octobre. Ce coût monstrueux n'est pas étonnant et certainement en deçà de la réalité. En avril 2008, le Figaro estime le coût du dispositif de protection de la flamme olympique à Paris à 400.000 €.4En juin 2007, la sécurisation du G8 de Rostock en Allemagne a coûté la bagatelle de 100 millions d'€., dont 12 millions d'€. pour la clôture de sécurité de 12 km de long5. Sans parler du coût d'une expulsion de sans papier qui est de minimum 10 000 €.6, 20 970 €. selon le Sénat soit en 2009 une facture prévisionnelle de 500 millions €. sur le budget de l'Etat7.

Ainsi ce n'est pas tant la destruction de bien publics ou privés qui pose problème mais le gaspillage des fonds publics ou mieux encore l'utilisation de ces deniers publics dans le seul intérêt de certains. Car ne pouvons-nous pas constater que la police et la justice ne s'attaquent jamais aux grands et aux puissants, à ceux qui ont le pouvoir et l'argent ? Interrogé dans 7 à Poitiers, le 22 septembre dernier, soit deux semaines avant le 10 octobre, sur le rôle des forces de l’ordre, JF Papineau, tout nouveau patron de la police poitevine expliquait : “Les délinquants sont d’une extrême lâcheté. Ils attaquent les plus faibles et se déplacent en bandes parce qu’ils ont peur de se faire attraper par la police ou par une bande adverse. J’estime que les plus modestes doivent pouvoir compter sur les policiers de la République pour les protéger ”8. En fait c'est l'inverse qui se produit. Les personnes que le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux a soutenues depuis fin avril 2009, y compris celles du 10 octobre, sont des lycéens, des étudiants, des SDF, des précaires, des ouvriers et des employés. Ce ne sont donc pas des riches et des puissants mais des modestes. Si nous en doutons encore, énumérons les parties adverses : Ville de Poitiers, JC Decaux, le procureur, des policiers, Bouygues, des banques et des assurances, l'État français. Cela ne confirme-t-il pas que la police et la justice défendent les forts et les puissants contre les faibles et les modestes et donc que la justice est une justice de classe ?

De plus, lorsqu'on y regarde plus près, on s'aperçoit que la totalité des personnes inquiétées (sauf une qui a la malchance d'être le fils d'un adjoint du maire de Poitiers), sont engagées politiquement ou sont proches du milieu contestataire. Non seulement la justice et la police sont de classe mais elles sont politiques. Après la manifestation réprimée du 6 février, il est encore plus clair que le pouvoir provoque, intimide, harcèle, pourchasse et poursuit – notamment grâce à son arsenal de lois sécuritaires et par le biais de sa police comme de sa justice – les acteurs et actrices de mouvements sociaux afin de les dissuader de s’engager, ou les punir pour s'être engagés sur le terrain politique. Le pouvoir cherche aussi à diviser les contestataires afin d'isoler ceux qu'il définit sans rire comme des « éléments dits extrêmes » et évidemment « les militants anarchistes sont un groupe à risque » (Journal de France 3 Poitou-Charentes 19/20 du 8 février 2010)9 et pouvoir les réprimer dans l'indifférence générale.

Contrôle social, répression et prévention répressive sont les seules réponses apportées à ceux qui sont engagés ou risquent de s'engager dans la lutte des classes. Tout cela pour protéger à grands frais les intérêts de classe des riches et des puissants.

Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux

_________________________


1 http://www.mairie-poitiers.fr/rubriques ... 02-vieCite–_Poitiers_est_une_ville_de_droits_et_j_entends_qu_on_n_y_porte_pas_atteinte_.html

2 entre presse 19 novembre 2009.

3 Quand policiers et gendarmes facturent leurs services Christophe Cornevin, le Figaro 26/11/2009 http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... vices-.php

4 Prix d'une journée agitée: plus de 400 000 euros Jean-Marc Leclerc Le Figaro 08/04/2008 http://www.lefigaro.fr/actualites/2008/ ... -euros.php

5 Une police plus humaine, CQFD n°047 http://www.cequilfautdetruire.org/spip.php?article1467

6 Coût des expulsions de sans-papiers Impôts-utiles.com http://www.impots-utiles.com/cout-des-e ... apiers.php

7 Le Sénat évalue à 20 970 euros le coût d'une expulsion Politique.net 1er décembre 2008 http://www.politique.net/2008120102-une ... -euros.htm

8 http://www.7apoitiers.fr/article/27/j-f ... role-rdquo

9 http://antirep.free.fr/France3_19-20_08-02-10.avi



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Re: répression Poitiers

Messagede abel chemoul » 19 Fév 2010, 14:00

Verdict en appel du tribunal ce matin. Les 5 étudiants, dont Samuel et Jean-salvy, ont pris 6 mois avec sursis...
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Re: répression Poitiers

Messagede Pïérô » 03 Avr 2010, 11:11

communiqué du Comité poitevin contre la répression des mouvements
sociaux :

Les mensonges de la police relayés par la justice

Suite à l'article « Le patron de la police écrit à ses troupes », Nouvelle
République et Centre Presse du 17 mars 20101, le Comité poitevin contre la
répression des mouvements sociaux se demande pourquoi M. le Délégué
départemental de la sécurité publique a eu besoin d'écrire à sa police pour
souligner la nécessité d'être exemplaire, si les « critiques mensongères » d'un
« comité non nommé » - mais nommé malgré tout, par la police ou par la presse ?
- sont vraiment mensongères.

Un événement important est quasiment passé inaperçu la semaine dernière : jeudi
11 mars, lors du rendu de son procès en appel, Nina a été relaxée2. Le 30
juillet 2009, elle avait été condamnée en correctionnelle, pour « bris de
"sucette" Decaux » dans la nuit du 18 au 19 mai 2009, à 500 ? d'amende avec
sursis et 850 ? de dommages-intérêts pour Decaux - qui avait également demandé
900 ? pour frais de justice3. Le procureur ayant fait appel, elle était repassée
devant le tribunal le 21 janvier dernier. Et là, surprise : ce même procureur
avait quasiment demandé la relaxe. Après avoir démonté tous les éléments de
l'accusation, il s'en était remis au tribunal.

Cela a laissé perplexe plus d'un observateur. L'un d'entre eux pense que « le
procureur, anticipant sur l'efficacité des arguments de la défense, a sans doute
préféré abandonner la partie pour ne pas risquer un désaveu public. Ce serait
aussi une façon d'appeler la police à un minimum de rigueur, si elle veut être
suivie »4. Là est peut-être la clef de ce procès. Comme dans la plupart des
affaires de ce genre, l'accusation a été faite à charge et, les preuves n'ayant
pas été apportées, elle a finalement reposé sur les seuls témoignages des
policiers - témoignages discrédités par le procureur et désavoués par le juge.
Cela ne veut-il pas dire que c'étaient des inventions de la police, des faux
témoignages donc ?

Les faux témoignages policiers sont le talon d'Achille des poursuites
judiciaires. D'abord, précisons-le, il est inexact de penser que les témoignages
de la police valent plus que ceux des autres citoyens dans la mesure où ses
agents sont assermentés. Le Code de procédure pénale dit en effet explicitement,
dans son article 430 : « Sauf dans le cas où la loi en dispose autrement, les
procès-verbaux et les rapports constatant les délits ne valent qu'à titre de
simples renseignements. » C'est même un principe général du droit, puisqu'en
France il faut apporter la preuve de ce que l'on affirme. Sans preuve, le
procès-verbal policier n'est donc utile qu'à titre de simple renseignement ; et
dans ce cas le tribunal est censé prononcer une relaxe. Il y a néanmoins un hic
: un décalage existe, d'une juridiction à l'autre, quant au poids de la parole
d'un dépositaire de l'autorité publique5.

On le voit à travers d'autres affaires reposant exclusivement sur les
témoignages de la police et qui ont été traitées par le tribunal de Poitiers ces
dernières années. Où sont les preuves qui corroborent ces témoignages ? Qu'en
est-il de Sami, délégué lycéen notoire, condamné le 5 juin 2009 sur le seul
témoignage de cette police pour violences en réunion contre personnes
dépositaires de l'autorité publique6 ? Qu'en est-il de Lucille, 14 ans,
condamnée pour rébellion le 5 janvier dernier sur les seuls témoignages des
policiers qui l'ont arrêtée le 10 octobre 2009 - ou encore de Samuel,
Jean-Salvy, Léo. arrêtés en même temps7 ? Qu'en est-il de Guillaume, condamné
sans preuves le 4 mars8 ? Qu'en est-il enfin de David, condamné il y a quelques
jours pour outrage et menaces de mort à l'encontre d'un des policiers de la BAC,
sur les seuls témoignages plutôt contradictoires du policier partie civile et de
ses collègues, alors que les témoignages des amis de David n'ont pas été
recueillis9 ? Ne peut-on pas appliquer à toutes ces personnes ce qu'a dit
l'avocat général pour Nina : que « les conclusions de la police relevaient plus
d'hypothèses fragiles, voire d'une "construction" comportant des affirmations
sujettes à doutes sérieux »10, en clair de faux témoignages ? Si nous appliquons
le vieux principe de l'égalité de traitement, toutes ces personnes auraient dû
être relaxées puisque Nina l'a été.

Nous exigeons la révision de tous ces procès politiques

Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux
http://antirepression.unblog.fr - http://antirep86.free.fr - antirep86@free.fr


1 http://www.poitiers.maville.com/actu/ac ... 6_actu.Htm

2 http://www.lanouvellerepublique.fr/doss ... m=1575956#

3 « Sucette cassée contestée », NR du 21 mai 2009, http://antirep86.free.fr/?p=34
; « CORRECTIONNELLE - Nina a été reconnue coupable d'avoir brisé une "sucette"
dans le quartier Montierneuf », Centre-Presse du 31 juillet 2009,
http://antirep86.free.fr/?p=97 ; « Gentille étudiante ou militante anti-pub ? »,
NR du 31 juillet 2009,
http://www.poitiers.maville.com/actu/ac ... 1_actu.Htm

4 Notes d'audiences Cour d'appel de Poitiers par Sylestre Gilloire Jeudi 21
janvier 2010 http://antirep86.free.fr/?p=411

5 Que vaut la parole d'un policier ? Moins qu'on ne le croit, Par Chloé
Leprince,Rue89, 16/05/2009,
http://www.rue89.com/2009/05/16/que-vau ... e-le-croit

6 http://antirep86.free.fr/?p=59

7 http://antirep86.free.fr/?p=266

8 http://www.lanouvellerepublique.fr/doss ... um=1568186

9 Pour un outrage qu'il n'a pas commis, David sera jugé au tribunal de Poitiers
le 8 septembre 2009 http://antirep86.free.fr/?p=144 ; Le SDF a-t-il outragé
"Hooker", flic zélé ? Centre Presse 09-09-09 http://antirep86.free.fr/?p=104 ;
Les relations entre policiers et marginaux au tribunal NR 09-09-09
http://antirep86.free.fr/?p=107 ; Compte rendu du procès de David par Julien
Chaigneau http://antirep86.free.fr/?p=109 ; Communiqué de presse d'Admnesty
International au sujet du procès de David M. http://antirep86.free.fr/?p=111 ;
Le SDF a outragé Hooker Centre presse 14-10-09 http://antirep86.free.fr/?p=465 ;
Trois mois ferme pour le SDF NR 05-02-10 http://antirep86.free.fr/?p=161 ;
POITIERS David contre David PQR 08-03-10 http://antirep86.free.fr/?p=461

10 Notes d'audiences Cour d'appel de Poitiers par Sylestre Gilloire Jeudi 21
janvier 2010 http://antirep86.free.fr/?p=411
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Poitiers toujours

Messagede JPD » 23 Juin 2010, 17:57

Les 6 copains/copines dont il est question plus bas viennent cet après midi vers 17 h de passer en comparution immédiate.
le juge réclame une détention provisoire, on saura dans la soirée si le juge suit ou pas
Ils ont été amochés mais rient de très grave

Il s'agit toujours des mêmes règlement de compte de la BAC, du préfet, du commissaire papineau avec les mêmes éléments considérés comme "anarcho autonomes"




Nouvelle République

Rixe avec la police : cinq blessés, six interpellés

23/06/2010 06:38


Poitiers . L'arrestation d'une jeune femme qui avait menacé le patron de la police a dégénéré, lundi, dans la nuit. Pris à partie, cinq policiers ont été blessés.


La Fête de la musique traîne toujours dans son sillage quelques débordements. Une vingtaine de personnes ont été interpellées pour une série de méfaits au cours de cette nuit-là.
Mais, ce qui s'est passé vers 1 h 30 du matin est d'un autre ordre. Ce n'est pas juste un débordement en marge des festivités musicales, mais plutôt le dernier épisode d'un jeu de provocation qui dure depuis des mois. « Une agression gratuite », résume le procureur de la République.
Des coups
et des morsures

Vers 1 h 30 du matin, dans le secteur de la rue de la Regratterie, une jeune femme visiblement ivre apostrophe un groupe de policiers. Le directeur de la police est là. « Il est alors visé par une menace de mort », explique le procureur. « Elle lui a dit '' Papineau on aura ta peau '' », précise une source policière. Une menace largement diffusée par des tags sur les murs de la ville au début de l'année.
Une bouteille lancée vers le patron de la police explose ensuite à ses pieds. Le commissaire Papineau course la jeune femme suspectée du jet de bouteille. Elle est rattrapée vers la place de la Liberté.
« Au début l'interpellation se déroulait plutôt normalement. Mais, elle a commencé à se débattre quand elle a vu ses copains arriver. Il a fallu la maîtriser », explique un policier. La situation dégénère en affrontement.
Une rixe oppose les policiers et le groupe. « Ils ont reçu des coups de pieds, de poings et même des morsures », relève le procureur de la République. Cinq policiers sont blessés. Des renforts convergent alors vers la place. Au final, six personnes suspectées de violence contre les forces de l'ordre sont interpellées. « Ça a été très chaud aussi dans le commissariat. Il a fallu du monde pour les surveiller », expliquent des fonctionnaires de police. Un médecin venu ausculter un des interpellés aurait même été violenté.
Les auditions des interpellés se poursuivaient, hier, et le procureur ne se prononçait pas sur les suites judiciaires potentielles. Les interrogatoires ne portent pas seulement sur les faits de la nuit écoulée. Les enquêteurs de la PJ sont aussi intéressés par les suspects arrêtés. Ils sont en effet saisi d'une enquête concernant les menaces de mort contre le patron de la police et les tags qui avaient couvert à Poitiers.

repères >> Les syndicats de police en colère

Les syndicats de policiers sont en colère après les événements survenus. En colère face à une montée de la violence qui les touche souvent. En colère, contre le traitement qui leur est réservé au CHU. Cinq policiers ont été blessés par les coups. Trois souffrent de contusions, notamment le directeur de la police ; deux fonctionnaires font l'objet d'un arrêt de travail. Une femme a eu un doigt cassé ; un policier, plus sérieusement touché à un genou, est arrêté quinze jours.
« Ce que je trouve inadmissible », réagit Alain Pissard, secrétaire départemental du syndicat Unité police « c'est qu'ils ont zéro jours d'ITT. C'était déjà pareil la dernière fois quand un collègue a été blessé à un bras lors de la tentative d'évasion d'un prévenu. Il a été arrêté quarante-cinq jours, mais il a zéro jours d'ITT. Je trouve cela révoltant. On a l'air de trouver cela normal que des policiers soient blessés. »
Le syndicat Alliance a réagi aux événements pour apporter son soutien aux « collègues blessés dans leur action pour assurer la sécurité des Poitevins ».

Toujours Nouvelle République


Rixe avec la police : six personnes jugées aujourd’hui à Poitiers

L’ambiance risque d’être électrique, cette après-midi, aux abords du palais de justice de Poitiers. Six personnes sont jugées en comparution immédiate pour des violences contre les forces de l’ordre. Les faits se sont déroulés dans la nuit de lundi à mardi, vers 1?h?30 du matin, place de la Liberté. Cinq policiers ont été blessés au cours de cette bagarre.Elle avait débuté par une menace de mort lancée par une jeune femme contre le patron de la police. Il avait aussi été visé par le jet d’une bouteille en verre. Coursée dans les rues, la jeune femme avait été rattrapée place de la Liberté. Son interpellation a tourné au vinaigre quand ses copains sont venus la rejoindre. Une bagarre a alors éclaté faisant des blessés uniquement du côté de la police, selon le parquet de Poitiers.Six personnes sont alors placées en garde à vue. Après 48?h d’audition, elles sont toutes jugées aujourd’hui en comparution immédiate.Le préfet de région, Bernard Tomasini, a annoncé qu’il portait plainte au nom de l’État après ce qui s’est passé. Il l’avait déjà fait après les tags proférant des menaces de mort contre la police, en février dernier. « Je le fais systématiquement quand des fonctionnaires sont insultés, menacés et blessés. Ce qui s’est passé n’est pas neutre. Ces agissements sont le fait d’une minorité qui s’oppose à la Loi et aux forces de l’ordre. J’apporte tout mon soutien au directeur de la police et à ses fonctionnaires. » En réaction aux événements de la nuit de lundi à mardi, une série d’affichettes ont fleuri dans les rues du centre-ville, mardi. Des affichettes photocopiées et apposées sur du mobilier urbain qui dénoncent « un tabassage gratuit par la police envers des passants est-ce normal?? ». Une jeune femme de 26 ans, repérée par la police en train de les coller, a été interpellée mardi soir.
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Re: poitiers toujours

Messagede JPD » 23 Juin 2010, 19:06

résultat : verdict dans dix jours, en attendant 5 des six restent en prison.
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