Je ne résiste pas à ajouter à ce florilège un fantastique mail de Kléber. Voici le mail qu'il écrit lorsque des militant-es LCR (à l'époque) lui notifient qu'ils et elles arrêteront d'imprimer COMBAT (le journal de l'ARS) suite à un article anti-féministe (c'est moi qui met en gras)
Messieurs les censeurs
Camarade, quoique,
Je viens, mieux vaut tard que jamais, de prendre connaissance de la raison de votre refus d'imprimer le N°28 de combat.
J' avais bien compris que la direction de la LCR avait une facheuse tendance à l'oportunisme.
Mais, alors de là à savoir qu'il préfère soutenir les histéro-féministe des beaux quartiers que des camarades s'investissant dans la lutte de classe pour l'émancipation des travailleurs.chapeau!
On voit bien la deviance culturo mondaine de la LCR...
La lutte pour l'émancipation de la femme dans le monde du travail, ce qui est censé être la base de votre militantisme,ne doit pas être dissocié de celle de l'homme. La mise en concurence de l'homme et de la femme n' est il pas à l'échelle de la production, du travail salarié, inhérent de la société individualiste néo libérale, qui du moins me semble -t-il vous avez l'ambition de combattre.
Cette dissociation pousse la femme à se revendiquer propriétaire de son corps et donc de pouvoir monnayer sa pénétrabilité, excuser ce terme mais nous passons ici de votre bien pensance surranée au réel, à la fonction sociale de la femmme dont le corps ne saurait lui apartenir puisqu'en l'occurence, il est propriété collective.En effet, de son ventre fécond dépend l'avenir, la perpétuation de l'espèce.
La femme dans nos sociétés liberales intègre dès l'enfance la loi du marché de la séduction, devant rivaliser avec ses congénères de sexe. D' où la recrudescence des magazines à conseil conso pour salariés ménagère suscitant chez elle le désir de se remettre sans cesse dans le circuit du désir et de la séduction et pour finalité d'engager des frais chez le coffeur ou en cosmétique, et autre régime en attendant le recours inéluctable et au combien "salvateur" à la chirurgie esthétique.
Jj'affirme que le corps de la femme apartient à l'homme.Car il appartient au renouvellement du soi, par la grâce d'une ruse merveilleuse de la raison, qui vous conduit en douceurà la chasteté; c'est à dire à une libido sublimée qui, les enfants réalisés et la survie de l'espèce assurée, permet à l'homme et la femme de s'investir ensemble dans un projet de réussite sociale et de l'oeuvre.
Mais sortez vous la tête du cul à la LCR et arrêter de voir les réalités sociales par le petit bout de la lorgnette. Quand vous et vos collaboratrice de classe que sont les puritanoféministes voudrez bien voir que pour un jeune homme , il y a au départ du désir de la femme, non pas domination ou exploitation, mais fragilité et manque. Etes vous si aveuglé par votre oportunisme électoraliste pour ne pas comprendre cette nostalgie de la mère pour le jeune puceau qui quand il découvre la femme qui se cachait derrière le vit comme un traumatisme inconscient.Il ne génère en effet pas le progrès mais l'angoisse, le ressentiment, qui pour les plus fragiles, les plus sensible peut les ramener à la violence.
Mais les femmes ont peur, les ni mutes ni soumises, articulation semi sioniste du PS du type "touche pas à mon pote" qui entend faire de nos camarade des quartiers des violeurs congénitaux dans le but caché de les marginaliser encore plus. Après avoir fait trimer leurs pères pour des salaires de misère, avoir enfermer les jeunes adultes dans des quartiers ghetto de merde, volà qu'ils veulent sauvé la petite soeur. Elle, c'est sûr au moins consomme, du star ac au strig dentelle, jouant à fond l'ascensceur social par le cul dans les boites de vieux friqués bourgeois du centre ville.
Plus dure en effet pour larbi et mohamed, tous deux 22 ans ans et Rmiste, qui se repliant sur des valeurs religieuses et communautaires, les voient comme des traitresse de classe et comme des prostitué de fait. Eux qui ne font pas l'amour, utilisant le hashish comme on utisait le bromure en prison pour refreiner les ardeurs des taulards. Mais je disgresse.
Regardez dont plus loing que le bout de votre nez, juger, c'est voir les choses dans une globalité, bref c'est dialectiser son discours, messieurs dames de la bien pensance petite bourgeoise et OPPORTUNISTE de l'extrême gauche.
Volà, je préfère m'arréter là, Il y aurait pourtant encore beaucoup à dire....
Vive la révolution! et sans rancune camarade
Je sais pas si je dois rire ou pleurer. En tous cas il y a des coups de poing dans la gueule qui se perdent.