J'ai découvert le festival La Belle Rouge un peu par hasard cette année; pour l'édition 2009.
C'est vrai que c'est un festoche plus gauchiste que libertaire...Même s'il est vrai que le stand librairie FA est le plus important de tous les stands (il y fait bon s'y attarder d'ailleurs!!!)
J'y ai rencontré des gens du NPA (membres fondateurs et vieux militants trotskos!), des gens de la fraction Etincelle de LO, quelques associations, quelques personnes qui n'étaient pas trop sûres de pourquoi elles se trouvaient là, des touristes (!!!) et surtout un paquet d'artistes engagés (dans la décroissance, dans l'éducation populaire, etc)...
Autour du festival, il y a de nombreux ateliers très intéressants et des projections de films (sur la FranceAfrique, notamment).Où il est toujours possible de débattre et d'échanger. Et on peut être "spectateur actif" (perso, je me suis collée à l'épluchage des patates!)
Autant certains spectacles étaient décevants, autant certains autres méritaient le détour. J'ai beaucoup aimé "La Faim du Pétrole" par le Pavé, groupe breton d'éducation populaire.
Bon, j'ai loupé "Basta Ya" le dimanche soir mais je me suis consolée en écoutant "Ya Basta!" de la Compagnie Jolie Môme, également reprise par un groupe de joyeux lurons invité à cette édition.
Finalement, le débat que j'ai eu avec mes compagnons de voyage a été de savoir si le rôle des artistes est de s'engager politiquement ou non...Personnellement, je ne peux que soutenir cette voie dans l'engagement artistique et politique...J'ai du mal à concevoir qu'on ne s'engage pas dans ses projets artistiques, sauf à aborder toujours les mêmes thèmes (amour-vie-mort-chagrin etc). Ce que je ne critique pas mais enfin...
Pour sûr, j'y retournerai!! Pour le festival et pour les magnifiques paysages d'Auvergne.