Avoir un oeil sur Solidaires : Sud Intérieur etc.

Re: Avoir un oeuil sur Solidaires : Sud Intérieur etc.

Messagede Vilaine bureaucrate » 24 Juin 2009, 05:19

Faudra m'expliquer comment des gens d'extrême-gauche (c'est de ça que se revendique SUD, nan ?) peuvent rejoindre la police ou les prisons en tant que gardiens dans un état réactionnaire au possible. Il y a comme qui dirait un truc que je comprends pas.

Si le policier syndiqué à SUD se retrouve à devoir arrêter une manif ? Si le maton doit enfermer un Julien Coupat ?
(un julien coupat ou pas)
sinon tout ça me fait penser a un slogan morbide, pas du tout correct.. je peux le dire? autocensure! autocensure! aaaah :lol:

[quote=guauchiste]Et bien Camarade Dorihnel, il faudra bien une police et des prisons apres la révolution!
et n'oublions pas: "Derriere l'uniforme! se cache le travailleur!"
[/quote]


Sinon, il y a aussi SUD Science Po ( Paris ) qui cultive les contradictions, où il y a vraiment des gens bien, surtout un, qui n'est pas anars, un communiste non organisé, mais qui vaut mieux que certains anars qu' "on" avait sur les bras pendant le mouvement LRU. C'etait une des trouvailles du mouvement! (ya eu deux occupations de science po je le rappelle)..
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Re: Avoir un oeuil sur Solidaires : Sud Intérieur etc.

Messagede Pïérô » 02 Fév 2010, 13:08

Je ne connaissais pas ce texte, c'est intéressant pour info, tout en partageant l'avis de Diogène et la bataille qui avait été menée à l'époque contre la création d'un SUD intérieur.

CHARTE DU POLICIER SUDiste

En rejoignant SUD-INTERIEUR et le Groupe des 10 SOLIDAIRES, je rejette les égoïsmes corporatistes pour un syndicalisme de lutte et de résistance, ayant pour double objectif :
– la défense des revendications des salariés,
– la transformation sociale et sociétale.

J'adhère aux valeurs historiques du Mouvement ouvrier et aspire à l'élimination universelle de toute forme d'aliénation, d'oppression professionnelle, individuelle ou nationale.

Ma démarche syndicale, indépendante des dogmes politiques ou philosophiques, se veut en opposition fractale à toute idéologie totalitaire et globalisante, raciste ou nationalitaire.

L'esprit de mon engagement est laïque, démocratique, rétif à tout bureaucratisme.

Je me bats pour l'extension maximale des libertés de chacun(e), seule garantie réelle de l'émancipation de tous(tes).

Je suis solidaire de tout(e) salarié(e) comme de tout(e) travailleur(se) indépendant(e) ne vivant pas de l'exploitation des autres ainsi que, bien sûr, de tout exclu(e) ou précarisé(e).

Je désire la plus complète égalité entre femmes et hommes, entre Français et Etrangers de tous statuts.

Persuadé(e) de l'unité du genre humain, je ne crois ni en l'existence de races différenciées, ni en un quelconque déterminisme ethno-culturel.

Je soutiens la nécessité, sur tout le territoire, d'un service public fort, gratuit et accessible à tous, vecteur d'équité et de progrès social, tant pour la population que pour celles et ceux qui y travaillent. Je refuse en conséquence la cession à un marché, par nature intéressé, injuste et erratique, de cet acquis commun, issu de l'héritage révolutionnaire.

Je m'oppose à une mondialisation, libérale, régressive pour l'Humanité, le salariat et la nature, profitable aux seules élites et puissances financières, méprisantes de l'intérêt général, irresponsable devant le(s) peuple(s).
Je souhaite l'alignement systématique de chacun(e) sur le mieux disant social européen.

Policier(ère), je me considère comme un(e) travailleur(se) de la sécurité au bénéfice de tous, ne privilégiant ni les pouvoirs, ni les puissants ; j'abhorre la culture de soumission si fréquente dans la profession. Je me défie d'un tout sécuritaire paranoïaque et réducteur.

J'ai conscience de tirer ma légitimité de la République, de son triptyque fondateur (Liberté, Egalité, Fraternité), de la volonté du Peuple dont je défends par mon métier les acquis politiques et sociaux.

Tout justiciable est mon égal : quelle que puisse être son attitude, je ne cède à la provocation.
Je récuse tout comportement ou propos anti-républicain, condescendant ou blessant.
Amené(e) à utiliser la force, celle-ci demeurera minimale, contrôlée et strictement nécessaire.

Part de la chaîne judiciaire, je privilégie les peines substitutives et considère que l'incarcération – si jugée nécessaire – doit être de moindre oppression ; j'espère tout autant en une réelle politique d'accompagnement et de protection des victimes.

Au sein du Ministère, le combat des camarades non-policier(ère)s (Préfectures, Sécurité civile…), non actif(ve)s (administratif(ve)s, ouvrier(e)s, scientifiques…), non titulaires (ADS…) est le mien.

Hors de toute fierté étriquée de corps, un éventuel commandement ne me donnerait nulle prévalence sur des collègues qui, même dirigés, seront pour moi d'abord des pairs(esses).

Je dénoncerai tout ordre illégal, toute instrumentalisation de mon action à des fins particulières.
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Re: Avoir un oeil sur Solidaires : Sud Intérieur etc.

Messagede Nico37 » 06 Mar 2010, 18:48

Nouvelle plaquette de présentation de Solidaires au 01.03.2010

LE DROIT DES SALARIES/SALARIEES CONTRE LA LOI DES PATRONS !

**********************

Le syndicat, c’est quoi ?

Face aux suppressions d’emploi, aux remises en cause de nos droits, aux abus des patrons, les « débrouilles » individuelles ne peuvent être une solution. Nous avons besoin d’un outil pour mieux nous défendre, individuellement et collectivement. Cet outil, c’est le syndicat !

∗ Le syndicat a une double fonction : la défense des revendications des salariés quels que soient leur entreprise ou leur statut, et la transformation sociale, c’est-à-dire la possibilité d’agir sur son environnement professionnel et être acteur de sa vie.

∗ Le syndicalisme agit pour réduire les inégalités économiques et sociales, et pour permettre l’élévation du niveau de vie du plus grand nombre et prioritairement des plus démunis.

∗ Le syndicalisme lutte pour l’amélioration des acquis sociaux, défend les revendications spécifiques de chacun tout en cherchant à dépasser la vision sectorielle pour unifier les préoccupations des salariés.

∗ Le syndicat est une structure regroupant les salariés, c’est à dire toutes celles et ceux qui ont un CDI, un CDD, un emploi statutaire, sont en stages, en formation, au chômage, en retraite.

Le syndicat doit être fort, unitaire, démocratique, indépendant du patronat et des partis politiques. Il doit assurer sur le terrain la défense quotidienne des droits de tous les salariés et aussi permettre d’en conquérir de nouveaux, en élaborant des revendications, en organisant les actions nécessaires.

Pour nous, le syndicat est une structure regroupant les salariés sans distinction religieuse, politique ou d’origine, qui permet de s’organiser à la base et de mener la lutte selon les choix des individus regroupés en collectifs, et non à partir de directives venues d’en haut.

Solidaires, c’est qui ?

L’Union syndicale Solidaires couvre l’ensemble des secteurs professionnels et tous les départements. Les syndicats membres appartiennent à des secteurs professionnels très divers - relevant aussi bien du secteur public que du secteur privé : banques et finances, chimie, collectivités territoriales, commerce, culture, éducation, énergie, formation, industrie, journalistes, métallurgie, nettoyage, Poste et télécommunication, prévention et sécurité, protection sociale, recherche, santé, services, transports (aérien, rail, route) ...

Aujourd’hui, Solidaires est première ou deuxième organisation syndicale dans bon nombre d’établissements, d’entreprises, de services, d’administrations, de ministères...

Solidaires entend mettre en oeuvre un syndicalisme de contre-pouvoir qui lie défense quotidienne des salariés et transformation de la société :

Un syndicalisme de lutte pour la construction de réels rapports de forces pour contrer les politiques libérales. ∗ Un syndicalisme de lutte pour la mise en oeuvre de projets alternatifs favorables aux salariés, chômeurs, précaires...

En résumé, Solidaires c’est d’abord le constat que le syndicalisme qui se satisfait des miettes lancées par les directions des entreprises ne permet jamais de négocier d’égal à égal avec des patrons toujours plus arrogants. Seul un syndicalisme fort peut avoir ce rôle important et nécessaire de contre-pouvoir au patronat et aux pouvoirs publics. Pour cela, nous avons besoin de tous et toutes !


Union syndicale Solidaires
144, boulevard de la Villette, 75019 Paris
Tél. 01 58 39 30 20 - Fax. 01 43 67 62 14
contact@solidaires.org - http://www.solidaires.org



Solidaires, c’est quoi ?

L’Union syndicale Solidaires est une union interprofessionnelle qui rassemble des organisations syndicales aux histoires assez différentes, à l’image de leurs équipes militantes comme de leurs adhérent-es. Mais les projets et les aspirations rassemblent et convergent autour de valeurs, démarches et pratiques qui construisent une identité commune selon des règles de fonctionnement originales.

Solidaires est constitué des syndicats et des fédérations de la Fonction publique, des entreprises publiques et du secteur privé. Elle regroupe à ce jour quarante six organisations syndicales professionnelles nationales et structure des unions locales dans l’ensemble des départements, et une union interprofessionnelle de retraités.

Son fonctionnement repose sur une volonté partagée de créer une force d’entraide permettant à chaque organisation de peser davantage dans l’ensemble du champ syndical.

Le souci de préserver l’autonomie des organisations, de ne pas les déposséder de leurs positions, d’éviter les dérives bureaucratiques et la mise en place de superstructures de plus en plus éloignées des réalités des adhérent-es, nous a conduit à essayer d’inventer une autre manière de fonctionner. Ce fonctionnement privilégie la recherche du consensus et donc de ce qui unit plutôt que de ce qui divise.

Un syndicalisme de lutte

Solidaires entend mettre en oeuvre un syndicalisme de contre-pouvoir qui lie défense quotidienne des salariés et transformation de la société.

● Un syndicalisme de lutte pour la construction d’un rapport de forces en vue de contrer les politiques patronales et gouvernementales.

● Un syndicalisme de lutte pour la mise en oeuvre de projets alternatifs favorables aux salarié-es quels que soient leur statut ou la taille de leur entreprise, aux chômeurs/euses, aux précaires, aux retraité-es et aux sans droits.

● Un syndicalisme qui agit contre toutes les discriminations, qu’elles soient liées au sexe, à l’orientation sexuelle ou à l’origine. Solidaires s’inscrit dans une démarche féministe en agissant pour l’égalité entre les hommes et les femmes.

Aujourd’hui, il s’agit de créer des conditions d’actions efficaces pour imposer d’autres choix économiques et sociaux.

Pour Solidaires, défendre efficacement les travailleurs/euses, c’est être capable d’agir sur l’ensemble des facteurs qui déterminent leurs conditions d’existence. Agir localement contre les décisions patronales ou gouvernementales ne peut suffire si, dans le même temps, rien n’est fait pour s’attaquer aux causes premières à l’origine de ces décisions.

Notre Union syndicale essaye de développer une stratégie et une pratique syndicales, au niveau professionnel comme au niveau interprofessionnel, permettant aux salarié-es de mieux faire le lien entre ce qu’ils vivent sur leur lieu de travail et une mondialisation libérale et financière en marche d’un bout à l’autre de la planète.

C’est pourquoi notre syndicalisme ne s’arrête pas à la porte des lieux de travail et s’inscrit pleinement dans un mouvement global.

Se syndiquer et s’organiser

En se syndiquant, chacun contribue à sa propre défense, mais également à celle des autres.

● Solidaires, parce que c’est ensemble que nous réussirons à faire bouger la société, à recréer un lien social entre tous les salariés, du privé comme du public. C’est ensemble que nous défendons les intérêts collectifs des salariés (salaires, condition de travail, protection sociale, etc) et que nous nous impliquons dans la lutte contre les problèmes sociaux (précarité, chômage, racisme, etc).

● Unitaires, parce que l’unité est l’outil essentiel à l’action. Elle permet de créer un rapport de force afin de donner tout leur poids aux revendications communes des salarié-e-s. Cette communauté d’intérêts n’exclut ni les débats, ni les différences d’idées ou d’opinions, mais la force d’un mouvement ne vient certainement pas des divisions syndicales.

● Démocratiques, parce que c’est à partir des idées de chacun et chacune, exprimées dans des cadres collectifs, assemblées générales, débats, qu’émergent les projets collectifs et les revendications. On ne fait pas à la place des salariés, mais on fait avec les salariés. Chaque salarié doit être l’acteur du changement de ses conditions de travail et de vie.


1er mars 2010
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