appel au don pour camp no border
CAMP NO BORDER DE CALAIS 23-29 JUN 2009
APPEL A SOUTIEN FINANCIER
Le camp No Border de Calais est un projet mené par des militantEs françaisEs et belges, et des groupes de soutien français en coopération avec le réseau No Borders britannique. Il vise à mettre en lumière la situation à Calais et dans le nord de la France, construire des liens avec les communautés de migrantEs, contribuer à développer les liens entre les groupes qui les soutiennent, et enfin défier les autorités sur le terrain pour protester contre la répression croissante contre les migrantEs et les militantEs de la région.
Le camp revendique la liberté de circulation pour tous et toutes, la fin des frontières et des contrôles migratoires. Nous appelons à un mouvement radical contre les systèmes de contrôle qui nous divisent entre citoyenNEs et non-citoyenNes, entre avec et sans papiers. Le camp commencera le 23 juin et se terminera le 29, celui-ci demande énormément d’investissement humain ainsi que financier. Alors, votre soutien nous serait d’une grande utilité, que ce soit pour l’essence, la nourriture (dont le coup est estimé à 2000euros), le gaz, l’eau, les transports, le financements des tracts et des affiches, l’installation de chapiteaux, tentes, etc. Bref tout ce dont a besoin un tel camp pour fonctionner...
Vous pouvez nous contacter à l’adresse contact calaisnoborder.eu.org
chèques bancaires à l’ordre de ALDIR - 4 rue de Colmar - 59000 LILLE
virements bancaires depuis la France : ALDIR - 13507 00147 47033571905 47
virements internationaux : ALDIR. IBAN : FR76 1350 7001 4747 0335 7190 547 BIC/SWIFT : CCBPFRPPLIL
NO BORDER LESVOS 2009 : Dans notre bateau, la répression n'a pas de place.
Lesvos est les dernières années, une entrée centrale des milliers d'immigrés et des refugiés qui veulent venir en Europe. Se coinçant dans des barques en plastiques, en essayant de passer les frontières aqueux Turquie-Grèce. Il y en a qui ne réussissent jamais. Les dernières 20 ans environ 1100 immigrés et réfugiés ont perdu leur vie dans la mer Égée.
La police du port grecque, en appliquant les pratiques de ''dissuasion d'entrée '' viole leurs droits et met leur vie en danger. En même temps ces actes sont renforcé par Frontex (1). Dans le cadre de Frontex, le premier bateau est opératoire depuis Juillet 08. Dernièrement, des officiers de Frontex ont commencé les interrogatoires à des immigrés et des réfugiés qui sont retenus à Pagani de Lesvos.
A Pagani, (2 klm loin de Mytilini qui est la capitale de l'île) se trouve le centre de rétention où sont emmenés les immigrés et les réfugiés quand ils arrivent à Lesvos. Là, ils sont enfermés pendant des semaines ou des mois. C'est une prison ou sont violés les droits humains de base. Le bâtiment est inapproprié pour des humains, sans infrastructures, et en même temps ils n'ont pas la possibilité de communiquer avec l'extérieur et de sortir dans la cour.
Une fois fichés au système Eurodac (2), on les relâchent en leur donnant un document administratif qui les oblige de quitter le pays dans un mois. Quelques uns demandent l'asile, rentrent dans des procédures bureaucratiques chaotiques, subissent la violence étatique (2 morts au commissariat d'étrangers d'Athènes les derniers mois) tandis que seulement 0,60% parmi eux obtiennent l'asile.
Pour ceux qui choisiront de rester en Grèce, la recherche d'emploi égale à des chantages variés, à des horaires extrêmes, à des conditions de travail inhumaines, à des rémunérations humiliantes. A cause de leur état précaire, il y a pas la possibilité de revendications collectives pour des meilleures conditions de travail. Un exemple est la récente tentative d'assassinat au vitriol contre une syndicaliste étrangère à Athènes.
Ceux qui essaient de continuer leur voyage vers l'Europe-notamment à travers l'Italie- se coincent dans les ports de l'ouest comme Patras. Là, la répression de la part de la police du port est un événement de tous les jours, ainsi que les morts dans les cachettes de camions pendant le voyage. Ceux qui arrivent à avancer, se font renvoyer en Grèce, suite au traité du Dublin II. Du traité de Schengen jusqu'à celle du Dublin, de la Pacte Européenne de l'immigration (3) jusqu'à la Directive de la Honte, de la Frontex jusqu'à l'IOM (4), des centres de rétention jusqu'aux expulsions, l'Europe prouve que elle considère les phénomènes d'immigration et de réfugiés, comme des problèmes de répression et de protection de frontières.
Ici à Lesvos où est clairement visible le régime de contrôles de frontières européennes, ici on vous appelle, du 25 au 31 Août 2009, pour vivre ensemble l'expérience de la ligne de frontières, pour discuter, pour se coordonner, pour lutter :
- Contre les politiques néo- expansionniste et contre le chantage que subissent les réfugiés
- Contre l'état de frontières et les pratiques de répression et de re-expulsion
- Contre le contrôle et la pénalisation de l'immigration
- Contre les centres de rétention et le maltraitement des immigrés et des réfugiés
- Contre l'exploitation de travail que subissent les immigrés
- Non aux frontières
- Aucun être humain n'est illégal
- Espaces libres d'accueil et d'hospitalité
- Même droits pour tous
Coordination NO BORDER Lesvos 2009
noborder.lesvos.2009@gmail.com
1: http://europa.eu/scadplus/leg/fr/lvb/l33216.htm
Vous savez tous quelle est la situation insupportable des réfugiés et des sans papiers dans l'Europe d'aujourd'hui. Vous savez tous quelle est la
situation de milliers d'entre eux, à Calais et sur tout le Littoral de la Manche et de la Mer du Nord : pourchassés, enfermés, humiliés, expulsés.
vous savez tous qu'un simple geste de solidarité en faveur de l'un d'entre eux peut valoir à son auteur, aujourd'hui, des poursuites judiciaires et vous savez tous combien cette question est éminemment politique.
(...)
Toutes les organisations syndicales, politiques, altermondialistes ou humanitaires, etc., sont appelées à signer et à reprendre cet appel à manifestation et je pense que mon syndicat, le snesup, son instance régionale, sa section locale, la fédération auquel il appartient, la FSU, et les syndicats que la composent, devraient s'associer à cet appel.
- Un appel de l'union Régionale Solidaires 59 62 à une réunion unitaire pour l'appel à la manif du 27.
Parallèlement à la mise en place du camp No-Border, le réseau RUSF (Réseau Université Sans Frontières" (sur le modèle de RESF) organise une réunion
nationale le mercredi 24 juin 2009 à l'Université du Littoral, sur le site de Calais. Renseignements pratiques et ordre du jour sur demande.
Éric
Le Camp sera situé sur un terrain dans Calais. Il y aura des cuisines collectives, des toilettes, etc. Ramenez votre tente de camping ! Plus d'informations à ce sujet bientôt...
lundi 22 juin : Début d'installation du camp - montage des structures, chapiteaux, toilettes, etc. Besoin de main d'oeuvre !
mardi 23 juin : Ouverture officielle du camp.
vendredi 26 juin : 18h "L’EUROPE DECLARE LA GUERRE AUX MIGRANTS" - Soirée d’informations sur l’agence européenne FRONTEX- à la Scène Nationale du Channel (173 Bd Gambetta à Calais). Plus de détails ici.
samedi 27 juin : 10h grande manif de Calais à Coquelles - départ devant le phare de Calais. Voir l'appel ici.
lundi 29 juin : démontage du camp
Tout au long du camp : projection de films documentaires sur les migrations et de films de fiction sur les pays d'origine des migrantEs de Calais - de la musique - des ateliers d'auto-construction à destination des migrantEs, une discussion sur les campagnes contre les centres de rétention en Europe, sur le changement climatique et les migrations. Médias autonomes : une gazette quotidienne du camp sera éditée sur papier, et un centre médias alternatifs sur le camp permettra de publier des informations en direct depuis le camp.
Le COLLECTIF DE SOUTIEN AUX DEMANDEURS D'ASILE ET AUX SANS PAPIERS 37 appelle à un rassemblement le mardi 23 juin à 18 h devant les locaux d'Air France
(à côté du Vinci en face de la gare de Tours) pour soutenir le camp NO BODER qui se déroulera du 23 au 29 juin à Calais.
Depuis maintenant une quinzaine d'années, le Calaisis "accueille" en continu des centaines de personnes cherchant à traverser la Manche pour rejoindre la Grande-Bretagne. Dernier obstacle dans leur long périple migratoire, la frontière entre l'espace Schengen et cette "terre promise" est sous une surveillance policière démesurée. La survie, dans l'attente d'un hypothétique passage, se fait dans des conditions indignes depuis la fermeture du Centre d'hébergement de Sangatte fin 2002. Refusant la prise en charge d'une situation qu'ils ont créée, les Etats français et britannique s'en remettent aux associations locales pour gérer l'urgence humanitaire. Pas d'hébergement ni de sanitaires, des distributions de nourriture sans cesse remises en cause et qui ne dépendent que de la bonne volonté des donateur/trices et du dévouement des bénévoles. Pas non plus d'aide juridique, si ce n'est pour pousser au retour "volontaire", et le harcèlement contre celles et ceux qui s'engagent pour les soutenir.
Comme l'île grecque de Lesbos – où se tiendra un camp No Border fin août 2009, la région de Calais est une zone-frontière, physique mais surtout symbolique, où se concentrent les effets désastreux de politiques migratoires cyniques. Ces politiques migratoires sont conçues comme des moyens de lutter contre les conséquences logiques de l'exploitation des populations des pays pauvres par l'élite des pays "riches" : misère, inégalités sociales, persécutions et conflits armés. Autant de bonnes raisons pour quitter son pays d'origine malgré un vrai parcours du combattant, alors que d'autres peuvent à leur gré traverser les frontières pour aller d'une plage à l'autre.
S'arc-boutant contre les murs de l'Europe-Forteresse, les gouvernantEs de l'UE n'hésitent pas à stigmatiser le pauvre et l'étranger comme causes des difficultés économiques et sociales dues au système capitaliste et étatique, fondamentalement inégalitaire. Boucs-émissaires politiques, les personnes en situation "illégale" ont aussi une autre utilité : celle d'une main d'oeuvre corvéable à merci, sans aucune protection légale (sécurité sociale, droit du travail, retraite, etc.), disponible pour les tâches les plus ingrates. Une grande partie de l'économie et de la richesse des élites des pays occidentaux repose sur l'exploitation de ces travailleurs et travailleuses sans autre droit que celui de fermer leur gueule.
Calais et son littoral reflètent particulièrement bien la violence de l'Etat et du système de frontière européen. Harcèlement policier continu, rafles, contrôles et arrestations arbitraires, destructions d'abris, tabassages, et expulsions sont le quotidien des migrants qui survivent à Calais en attendant leur passage en Angleterre. Les visites répétées de Besson, le ministre de "l'identité nationale" et de l'immigration et ses promesses de fermer "la jungle" (terrain vague où s'abritent de nombreux migrants) ne vont pas améliorer la situation. Depuis la création de ce ministère, la criminalisation des sans-papierEs et des militants qui les soutiennent n'a cessé d'augmenter : inculpations pour délit de solidarité, quotas annuels d'expulsions, baisse massive du nombre de régularisations, guerre contre les collectifs de sans-papiers et leurs soutiens.
Si les exiléEs du littoral n'ont pas choisi de rester en France, leur combat reste le même que celui des sans-papierEs qui y recherchent une existence "légale" : trouver malgré tous les obstacles, les moyens de vivre décemment, et non plus survivre dans la peur constante des contrôles policiers, de l'enfermement en centres de rétention et de l'expulsion.
Les Etats et les capitalistes se retranchent derrière des frontières quand cela leur est utile, pour faire croire à des intérêts communs entre dominantEs et dominéEs et faire croire qu'ils sont indispensables. Face à cela nous proclamons que les frontières n'ont pas lieu d'être ! Contre les frontières qui séparent les peuples, nous affirmons la liberté de circulation et d'installation. Aucune situation économique ou politique ne justifie l'enfermement dans une prison, dans un centre de rétention, dans un pays ou dans une région.
C'est pour s'opposer à ces volontés des états et du système capitaliste que nous appelons à la participation à la manifestation internationale de Calais le 27 juin 2009, dans le cadre du camp No Border qui aura lieu à Calais du 23 au 29 juin 2009.
Pour la régularisation imm
Quelques nouvelles du camp / Some news from the camp :
- il aura bien lieu du 23 au juin à Calais. Le terrain est situé rue Normandie-Niemen à l'Est de Calais. Comment venir, où se garer, etc. :
How to come, where to park, etc. :
http://calaisnoborder.eu.org/node/5
- covoiturage /carpool :
http://calaisnoborder.eu.org/node/14
- programme :
http://calaisnoborder.eu.org/node/15
- si vous arrivez avant mardi, vous pouvez passer au terrain voir s'il y a du monde, ou bien rendez-vous samedi 17h ou dimanche 15h aux Grandes Tables du Channel (173 Bd Gambetta) / If you arrive before tuesday, you can go to the field to see if somebody's there or go to the Grandes Tables du Channel (173 Bd Gambetta) Saturday 5:00PM or Sunday 3:00PM.
- Il y aura un accueil à l'entrée du camp où on vous expliquera comment ça marche. Une participation financière sera demandée. On devrait avoir un accès à l'eau et l'électricité. / There will be a site office at the entrance where you'll be explained how it works. A donation will be asked for. We should have an access to water and power supplies.
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